Cahier culturel

Bogatireva Alima
24 mai 2022
Table des matières
1 Introduction .................................................................................................. 2
2 La Liberté guidant le peuple ......................................................................... 3
3 Antigone ....................................................................................................... 5
4 Kara sevda .................................................................................................... 7
5 Conclusion .................................................................................................... 9
6 Sources ....................................................................................................... 10

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1 Introduction

Vous avez sans doute déjà lu un livre ou regardé un film dans lequel le
personnage principal se donne la mort pour sauver son amoureux, un membre de sa
famille ou parfois même un pays entier.
Le but de ce travail est de comprendre est-ce que l’art promeut-il le sacrifice
de son confort ou même de sa vie pour le bien d’autrui, autrement dit, l’altruisme.
Nous allons le découvrir ensemble par le biais de plusieurs travaux connus à travers
le monde : la peinture La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix, le livre
Antigone de Jean Anouilh et la série télévisée Kara Sevda.

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2 La Liberté guidant le peuple

Photo de la toile La Liberté guidant le peuple, source :

https://www.humanite.fr/sites/default/files/images/64264.HR.jpg

La Liberté guidant le peuple est une huile sur toile appartenant au mouvement
Romantique. Elle a été réalisée par un artiste français, Eugène Delacroix, et
présentée au public en 1831. Cette peinture de 260 centimètres de haut et 325
centimètres de large, est exposée au musée du Louvre à Paris. Elle est inspirée de
la révolution des Trois Glorieuses1 et est fréquemment choisie comme symbole de
la République française, ainsi que de la liberté ou de la démocratie dans le monde.
Eugène Delacroix a représenté une barricade à Paris, près des tours de la
cathédrale Notre-Dame. Le point central du tableau est une femme, qui tient dans
une main le drapeau de la France et dans l’autre un fusil : elle est l’allégorie de la
liberté. Sa manche droite est déchirée et révèle ainsi sa poitrine. Au premier plan
nous pouvons découvrir des cadavres de soldats et d’insurgés gisant au sol. Au
second plan, un front est formé par des représentants de toutes les classes sociales :
un intellectuel portant un chapeau, un ouvrier avec un bonnet phrygien et d’autres

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La révolution de Juillet 1830, deuxième révolution française.

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figures de la société. À droite du second plan, un gamin révolutionnaire
accompagne la Liberté, des armes à la main.
Cette œuvre est très intéressante car, selon moi, le peintre a réussi à atteindre
son objectif, même s’il ne s’est pas battu pour son pays, en créant cette toile il a très
bien transmis un message historique. Ce message joue encore aujourd’hui un rôle
important, il rappelle la lutte des Français pour leur liberté. La peinture évoque des
sentiments contradictoires : la tristesse et l’empathie pour les défunts et une envie
d’agir grâce aux hommes en pleine action.
Les publics visés sont certainement les adultes et adolescent âgés de minimum
15 ans, car pour comprendre le message de l’œuvre il faut déjà avoir certaines
connaissances sur l’histoire de la France.
La Liberté guidant le peuple représente parfaitement le sujet de la
problématique, car elle nous montre le sacrifice du peuple pour son pays. C’est, en
effet, la première œuvre qui m’est venue en tête lorsque j’ai pensé à cette
problématique et voici pourquoi.
Premièrement les ouvriers et les militaires sont présentés comme des héros,
ce qui était effectivement le cas. Ils avancent intrépides et sont prêts à mourir en
suivant la Liberté. Ce sont des véritables guerriers de la justice. Cela permet de
promouvoir le sacrifice de soi en persuadant le spectateur de l’importance de la vie
d’un peuple sur sa propre vie et lui inspirant de l’altruisme.
D’autre part, la mort est représentée de manière réaliste, sans censure.
L’artiste n’a pas idéalisé les cadavres, ils sont même pains dans des poses
repoussantes. Dès lors, en observant la toile, nous pouvons ressentir de l’inconfort
facee à la représentation de la mort, ce qui sans doute ne va pas encourager le public
à sacrifier sa vie.

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 3 Antigone

Couverture du livre Antigone, source :

https://heavenlybells.org/img/antigone-
jean-anouilh-pdf-english.jpg

Antigone est une pièce de théâtre en un acte de Jean Anouilh, dramaturge et

scénariste français né en 1910 à Bordeaux. Elle est représentée pour la première
fois au théâtre de l'Atelier à Paris le 4 février 1944, durant l'Occupation allemande.
Elle a été mise en scène par André Barsacq. Cette pièce est une réécriture
d’Antigone de Sophocle, une tragédie grecque créée en 441 av. J.-C., elle-même
inspirée de la légende mythologique (cycle thébain, c’est-à-dire les légendes liées
à la ville de Thèbe). Le livre compte 124 pages, il a été publié le 8 juin 2016 par la
maison d’Edition La Table Ronde.
L’héroïne principale, Antigone est la fille d'Œdipe, le souverain de Thèbes, et
de Jocaste (la mère et l'épouse d'Œdipe). Après le suicide de Jocaste et le décès
d'Œdipe, les deux frères d'Antigone, Etéocle et Polynice, se disputent le trône et
s’entretuent. Le frère de Jocaste, Créon, devient le nouveau roi et décide de
n'enterrer qu'Etéocle et non Polynice. Ce dernier est qualifié de voyous et de traîtres.
Un édit du roi avertit que quiconque oserait enterrer le corps du traître sera tué.
Personne n'a osé défier l'interdiction et le corps de Polynice, laissé au soleil, devient
la proie des corbeaux et des chacals. Malgré l'interdiction de son oncle, Antigone
essaye d’enterrer son frère à plusieurs reprises. Sa sœur Ismène ne veut pas
l'accompagner et essaye de la convaincre d’arrêter ses tentatives. Malgré cela

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Antigone continue, elle est attrapée sur les faits par les gardes du roi. Après une
discussion sur les questions existentielles avec sa nièce, Créon décide de l’enterrer
vivante. À la fin de la pièce, Antigone se pend, suivie par son promis Hémon et par
sa mère Jocaste. Créon, brisé par le désespoir, se retire du pouvoir : Ismène devient
la seule survivante de la famille.
La lecture de cet ouvrage devrait être déconseillée aux adolescents de moins
de 14 ans, car le suicide des personnages, les relations sexuelles entre les membres
d’une même famille et les meurtres pourraient être choquant pour le jeune public.
Ce que je n’ai pas apprécié dans le livre est le fait que jusqu’à la moitié de
l’histoire il est très difficile de comprendre ce qui se passe. En effet il y a beaucoup
trop d’implicite au début, ce qui empêche la compréhension du comportement de
l’héroïne principale et ce qui m’a obligé à le lire une seconde fois. D’autre part, j’ai
vraiment aimé la manière dont l’auteur transmet l’ambiance des différents
événements. Il apporte assez de détails qui permettent de se sentir impliqué dans les
scènes.
Dans cette œuvre, l’héroïne principale se sacrifie pour enterrer son frère. Elle
veut à tout prix accomplir sa mission et fait preuve de courage. Alors que la peur
lui tord le ventre, elle est prête à mourir par amour pour son frère et pour défendre
ses principes. Malgré le fait que son oncle lui proposait la vie, elle a choisi la mort.
Ce qui est à la fois héroïque et ridicule à la fois, car elle découvre la vérité sur les
tentatives de meurtre qu’ont commis Étéocle et Polynice envers leur père, et malgré
cela ne change pas d’avis. On comprend donc que son sacrifice ne valait pas la
peine car ses frères étaient en réalité des traitres et des meurtriers.
Néanmoins, le suicide d’Hémon au nom de son amour pour Antigone peut être
perçu comme un acte encourageant. Le fiancé qui décide de rejoindre son
amoureuse lorsque celle-ci décède, comme Roméo et Juliette de Shakespeare qui
meurent par amour l’un pour l’autre. Une scène très romantique et inspirante pour
des amoureux dévoués.

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4 Kara sevda

Affiche de la série Kara Sevda, source : https://i0.wp.com/www.imalbania.com/wp-

content/uploads/2015/08/kara-sevda.jpg?fit=1038%2C668&ssl=1

Kara Sevda (Amour Éternel) est une série télévisée turque de 74 épisodes
de 113 à 158 minutes, diffusée entre le 14 octobre 2015 et le 21 juin 2017 sur la
chaîne Star TV1. Elle est produite par Ay Yapım et réalisée par Hilal Saral. La série
est devenue une étape importante dans l'histoire internationale de la filmographie
turque, car elle est la première série turque ayant reçu le prix International Emmy
Awards de la meilleure télénovela en 2017. De même, Kara Sevda a reçu le prix
spécial du jury aux Seoul International Drama Awards en Corée. Le roman est
devenu la série turque la plus regardée au monde, diffusé dans plus de 110 pays et
traduit dans plus de 50 langues. La série et les acteurs principaux de la série ont été
nominés pour un total de 37 distinctions.

La bande relate l’histoire de Kemal (Burak Özçivit), un jeune homme issu

d’une famille de classe moyenne. Durant sa dernière année d’études d’ingénieur
minier il rencontre Nihan (Neslihan Atagul), une jeune fille avec un beau cœur mais
qui a grandi dans une famille aisée. Nihan est aimée par le fils du partenaire de son
père, Emir (Kaan Urgancıoğlu), mais elle refuse sentiments de ce dernier. Obsédé
par son amour pour elle, Emir met en place un plan qui va pousser le frère jumeau

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de Nihan à commettre un meurtre. Ainsi l’antagoniste oblige l’héroïne principale à
l’épouser, en échange, il va garder le crime secret. Nihan est obligée de refuser la
demande en mariage de Kemal et celui-ci, le cœur brisé, part travailler dans les
mines. Grâce à ses actions lors d’un accident sur le chantier, il est promu et assume
une position de pouvoir dans l'entreprise. Cinq ans plus tard il revient à Istanbul
pour faire face à son passé.
Le public doit être âgé de minimums seize ans car des scènes de meurtre ou
de cruauté sont exposées dans certains épisodes. Par exemple lorsque l’antagoniste
enferme l’un des personnages secondaires dans une pièce et y met le feu.
Le nombre d’aspects positifs que je voudrais citer est trop important pour
pouvoir tout écrire. Avant tout le choix impeccable des acteurs qui ont tellement
bien joué les scènes de joie et de tristesse et ont réussi à transmettre parfaitement
les sentiments de leurs personnages aux spectateurs. Ensuite la musique qui
rajoutait de la sensibilité ou justement de la tension et permettait d’accentuer le
ressenti du public. Sans oublier le plus important, l’intrigue qui ne laisserait
personne indifférent. Comme aspect négatif je peux citer un personnage que j’ai
fini par détester, la sœur de Kemal qui le trahit à maintes reprises et n’apprend
jamais de ses erreurs.
Je ne pouvais pas ne pas présenter Kara Sevda dans ce travail, car je ne te
connais pas de film qui pourrait être sur le même pied d’égalité que celle-ci lorsque
l’on parle de don de soi.
Durant le visionnage, nous pouvons découvrir de nombreuses scènes qui
promeuvent l’altruisme. Notamment lorsque Nihan donne sa liberté pour la liberté
de son frère, atteint d’une maladie grave. Elle sacrifie aussi son amour, son bonheur
et ses années, qu’elle passe auprès d’un homme détesté. Malgré le malheur qu’elle
vit, elle continue à s’inquiéter pour son frère plus que pour elle-même et supporte
tout ce qu’elle est en train de vivre.
Cependant, dans l’épisode final Kemal tombe dans un piège et marche sur
une mine, lorsqu’il vient sauver Nihan. Il se rend compte qu’il sera difficile d’éviter
la mort, alors il prend une décision terrible mais qui va permettre de libérer son
amoureuse. Au dernier moment, il attrape Emir et explose avec lui. Cette scène a
provoqué une vague de mécontentement du public et même la créature d’une
pétition pour une nouvelle fin. Ce qui cause problème c’est le fait que les
personnages principaux n’ont pas pu se réunir et donc le sacrifice de Nihan n'a
abouti à rien, ce qui peut remettre en question la nécessité de l’altruisme.

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5 Conclusion

Après avoir analysé la peinture La Liberté guidant le peuple d’Eugène

Delacroix, le livre Antigone de Jean Anouilh et la série télévisée Kara Sevda, nous
pouvons conclure que le sacrifice de sa vie pour le bien d’autrui est bien présent
dans les œuvres d’art, qui le promeuvent. Que ce soit dans un but patriotique,
romantique ou pour le bien d’un membre de sa famille. Néanmoins, même si cet
altruisme est présenté comme un acte héroïque, certains aspects peuvent aussi
repousser le public de l’idée. Notamment lorsque le résultat de ce sacrifice n’est pas
convaincant ou ne vaut pas le résultat obtenu.
Maintenant nous pouvons découvrir l’intérêt de se pencher sur la culture.
Pour commencer, l’art est un instrument puissant pour influencer un grand
nombre de personnes en même temps. Cet aspect a permis de transmettre des
messages historiques, philosophiques, ou certaines valeurs. Comme nous l’avons
vu avec La Liberté guidant le peuple. Il a permis de dénoncer des problèmes de
société et les injustices qui étaient présentes durant les différentes périodes de
l’histoire. Il expose les erreurs du passé afin que nous les évitions dans le présent.
Personnellement, j’ai beaucoup appris grâce aux livres, aux films et aux
dessins animés. Les connaissances apportées sont très utiles dans la vie de tous les
jours, par exemple grâce au dessin animé Mulan, qui relate l’histoire d’une femme
partie faire la guerre pour sauver son père, nous pouvons comprendre qu’une femme
peut sauver un Empire entier si elle le voudra et il qu’il faut toujours aller jusqu’au
bout. Cette cela était très motivant pour moi. De plus la culture enseigne de
nombreuses valeurs, l’amour, l’amitié, la gentillesse, le respect, etc.
L’art permet aussi de s’exprimer sans utiliser de mots. L’art de la mode
permet notamment de montrer sa personnalité sans même devoir parler, uniquement
en portant des vêtements qui expriment notre caractère. Les peintures, et plus
précisément les couleurs utilisées dans celles-ci, permettent de comprendre
l’humeur du peintre. La manière dont est réalisé un bâtiment décrit son architecte,
s’il préfère la sobriété ou le surréalisme, etc.

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6 Sources

Wikipédia, La Liberté guidant le peuple,

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Libert%C3%A9_guidant_le_peuple, consulté le
24/05/2022
Wikipédia, Jean Anouilh, https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Anouilh, consulté le
25/05/2022
Wikipédia, Kara Sevda, https://fr.wikipedia.org/wiki/Kara_Sevda, consulté le
25/05/2022

Sources images :
Photo de la toile La Liberté guidant le peuple, source :
https://www.humanite.fr/sites/default/files/images/64264.HR.jpg
Couverture du livre Antigone, source : https://heavenlybells.org/img/antigone-
jean-anouilh-pdf-english.jpg
Affiche de la série Kara Sevda, source :
https://i0.wp.com/www.imalbania.com/wp-content/uploads/2015/08/kara-
sevda.jpg?fit=1038%2C668&ssl=1

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