Vous êtes sur la page 1sur 4

Université Abderrahmane Mira de Béjaïa Mai 2019 4.

Le principe et les conséquences de l’identité G¶(8/(5VXUOHVIRQFWLRQVGHSURGXFWLRQKRPRJqQHVGHGHJUpȜ


Faculté des Sciences Économiques, Commerciales et des Sciences de Gestion. >)3+Ȝ@
Département SEGC-LMD
Première année SEGC Le principe s’énonce comme suit 7RXWHVOHVIRQFWLRQVGHSURGXFWLRQKRPRJqQHGHGHJUpȜREpLVVHQWjO¶LGHQWLWp
Année universitaire 2018/2019 డ௉
డ௉ డ௉
= ܲܲ݉݃௞
d’EULER qui se note toujours Ȝ ݂(݇, ݈)= ݇. +݈ , par ailleurs sait que : ቐడ௞
డ௉
డ௞ డ௟
= ܲܲ݉݃௟
Corrigé-type de la série de TD n°02. Microéconomie II డ௟
L’identité précédente devient :
Partie des questions théoriques
ɉܲ = ݇. ܲܲ݉݃௞ + ݈. ܲܲ݉݃௟
1. La signification économique des rendements d’échelle :
La conséquence : si P=f (K, L) est une fonction de production homogène de degré Ȝ  O¶LGHQWLWp G¶(8/(5
Rendement signifie la relation entre la variation des quantités produites (output) et les variations de facteurs
devient : ܲ = ݇. ܲܲ݉݃௞ + ݈. ܲܲ݉݃௟ cette dernière égalité est dite la règle d’épuisement de la production qui
nécessaires pour les produire (input). On distingue les rendements factoriels et les rendements d’échelle. Les
signifie que : si le prix des facteurs (K, L) était égal à sa productivité marginale (Pmg), la productivité totale (P)
rendements factoriels relient la production (output) à une combinaison des facteurs dont l’un est fixe. Deux
sera exactement égale à la rémunération des quantités de facteurs (K et L) utilisés.
hypothèses sont retenues :
Ainsi, on peut différencier également la nature des rendements dimensionnels comme suit :
-Rendements décroissants ou non proportionnels : on énonce la célèbre loi des rendements décroissants (dont la
première formulation rigoureuse date de ROBERT TURGOT), si des quantités successives, croissantes et Degré d’homogénéité ɉ Rendements RF /P
homogènes, d’un facteur variable (par exemple le travail) sont combinées à une quantité donnée de facteurs fixes =1 Constants RF=P
(par exemple : terre et les outils), alors il arrivera un moment où la productivité marginale (Pmg) (augmentation de >1 Croissants RF>P
la production résultant de l’utilisation d’une petite quantité supplémentaire du facteur variable) finit par décroître ; <1 Décroissants RF<P
-Rendements constants : hypothèse peu réaliste, car à partir d’un certain niveau d’utilisation du facteur variable,
la productivité marginale ne reste pas constante mais décroit. Les rendements factoriels ne sont constants que pour
5. L’élasticité partielle d’un facteur de production, soit (K ou L), mesure l’effet de la variation en pourcentage (%)
une phase limitée. des quantités de facteurs de production, soit (K ou L), sur le volume de production. Elle est égale au rapport de la
Les rendements d’échelle relient la production à une combinaison de facteurs qui varient tous deux simultanément. variation en pourcentage (%) de la production totale à la variation en pourcentage (%) de la quantité utilisée du
Les rendements d’échelle sont : facteur de production, toutes choses égales par ailleurs :
οು
-Constants Ȝ  VLODSURGXFWLRQDXJPHQWHGDQVODPrPHSURSRUWLRQTXHOHVLQSXWV ; ݁௉/௅ = limο௟՜଴ ು
= limο௟՜଴
ο௉
‫= כ‬
௟ డ௉
. =
௟ ௉௉௠௚೗
ο೗ ο௟ ௉ డ௟ ௉ ௉௉ெ೗

-Croissants Ȝ !  si l’output augmente dans une proportion plus grande, il y a alors économies d’échelle ;
οು
l’augmentation de l’échelle de production permet de réduire le coût par unité produite ; ು ο௉ ௞ డ௉ ௞ ௉௉௠௚ೖ
݁௉/௞ = limο௞՜଴ οೖ = limο௞՜଴ ‫= כ‬ . =
ο௞ ௉ డ௞ ௉ ௉௉ெೖ
-Décroissants Ȝ VLO¶RXWSXWDugmente dans une proportion moindre, il y a alors déséconomies d’échelle (cas ೖ
d’une entreprise de grande taille connaissant des difficultés de coordination). Notons que l’on peut avoir
Partie des exercices d’application :
simultanément des rendements factoriels décroissants et des rendements d’échelle constants, les deux notions
étant distinctes. Exercice n°01 :
2. Une fonction de production est dite homogène de degré « Ȝ» si la multiplication des quantités de facteurs (K, L) On a les fonctions suivantes :
par une constante positive (‫ ׊‬a ‫࣬ א‬ା - {0}, entraine nécessairement la multiplication de la production par ൫ܽ ఒ ൯,
c’est-à-dire : (‫ ׊‬a ‫࣬ א‬ା -{0}, on a toujours : ݂(ܽ݇, ݈ܽ)=ܽ ఒ ݂(݇, ݈) , les rendements d’échelle sont : P1 = f(k, l) = k0,2 l0,5
- Constants si Ȝ , 3ൗ
P2 = f(k, l) = 2. l 4k Ⱦ
- Croissants si Ȝ!
- Décroissants si Ȝ 1ൗ 1
P3 = f(k, l) = 2. l 2 k ൗ2
3. La fonction de production de Cobb-Douglas ܲ = ݂(݇, ݈) = ‫ ݇ܣ‬ఈ ή ݈(ଵିఈ) , si on applique la définition de la
fonction de production homogène de degré Ȝ>)3+Ȝ@. On peut noter : 1. L’expression du TMSTK à L sur une courbe d’iso-produit :
݂(ܽ‫ܮ‬, ܽ‫)݇ܽ(ܣ = )ܭ‬ఈ ή ݈ܽ (ଵିఈ) = ܽఈାଵିఈ [‫ ݇ܣ‬ఈ . ݈ଵିఈ ] Le TMST K à L en un point quelconque de la courbe d’isoquante est donné par l’égalité suivante :
݂(ܽ‫ܮ‬, ܽ݇) = ܽଵ ݂(‫ܮ‬, ݇) = ܽଵ . ܲ TMST୏ à ୐ =
୔୔୫୥ౡ
=െ
ୢ୪
୔୔୫୥ౢ ୢ୩
On remarque que : Ȝ OHVUHQGHPHQWVG¶pFKHOOHVRQWFRQVWDQWV
1 2
2. L’expression du TMSTK à L des fonctions (1) et (2) : b. La fonction de production en question est homo‰°‡†‡†‡‰”±ɉαʹ :
a. TMSTK à L de la première fonction de production : De ce qui précède, on a démontré que la fonction en question est homogène de degré ߣ = Ƚ + Ⱦ. Par analogie,
on a :
μP 0,2 k0,2 l0,5 μP 0,5 k0,2 l0,5
PPmgk = = ; PPmgl = = .
μk k μl l ɉ = 2 <=> 2 = Ƚ + Ⱦ => Ⱦ = 2 Ϋ Ƚ = 2 Ϋ 0,5 = 1,5. Donc : ઺ = ૚, ૞.
୔୔୫୥ౡ ଴,ଶ ୩బ,మ ୪బ,ఱ ୪ ૛‫ܔ‬
TMST୏ à ୐ = = ‫כ‬ = 3. Le pourcentage de variation du volume de production lorsque L augmente de 20% :
୔୔୫୥ౢ ୩ ଴,ହ ୩బ,మ ୪బ,ఱ ૞‫ܓ‬
b. TMSTK à L de la deuxième fonction de production : οl/l οP/P
+1% +0,5% (ା଴,ହΨ)‫(כ‬ାଶ଴Ψ)
‫ܘ܍‬/‫ = ܔ‬૙, ૞ => οP/P = = +૚૙%.
3 (ାଵΨ)
μP 2.Ⱦ.kȾ l ൗ4
3
μP
3
24 kȾ l ൗ4
3
2.3.kȾ l ൗ4 +20% οP/P
PPmgk = = ; PPmgl = = =
μk k μl l 4.݈

୔୔୫୥ౡ ଶ.ஒ.୩ಊ ୪ ൗర ସ.௟ ૝઺‫ܔ‬ Ou encore :
TMST୏ à ୐ = = ‫כ‬ య = .
୔୔୫୥ౢ ୩ 2.3.୩ಊ ୪ ൗర ૜‫ܓ‬
οܲ
ܲ οܲ ο݈
3. La valeur du TMSTL à K lorsque P =2 et L = 3 : ep/l = ο݈ => = ep/l ‫ = ) ( כ‬0,5 ‫( כ‬+20%) = +10%.
ܲ ݈
݈
௉௉௠௚೗ ୢ୩
Comme le TMSTL à K égal à l’opposé de la pente de l’isoquante (TMST୐ à ୏ = =െ ), nous devons, tout Donc, le volume de production va s’accroître de 10%, quand la quantité utilisée du facteur travail augmente
௉௉௠௚ೖ ୢ୪
d’abord, déterminer l’équation de l’isoquante donnée par :݇ = ݂(݈). de 20%.
1ൗ 1
2 k ൗ2
1ൗ 1
2 k ൗ2
૚ ૚ 4. Le pourcentage de variation du volume de production lorsque les deux facteurs K et L augmentent
On a : P3 = f(k, l) = 2. l = ૛ <=> l = 1 <=> ݇ = . ‫ = )ܔ(܎ = ܓ‬est l’équation de l’isoquante.
‫ܔ‬ ‫ܔ‬ de 100% :
ୢ୩ ିଵ ૚
TMST୐ à ୏ = െ = െቀ మቁ = Augmenter simultanément les facteurs de production et dans la même proportion (100%), revient à
ୢ୪ ୪ ‫ܔ‬૛
doubler leurs quantités. En d’autres termes, on multiplie par 2 les quantités de facteurs K et L. Comme la
ଵ ଵ ଵ
Lorsque L = 3 : TMST୐ à ୏ = = = ˆ‘ –‹‘‡•–Š‘‘‰°‡†‡†‡‰”±ɉαʹǡ‘’‡—–± ”‹”‡ :
୪మ ଷమ ଽ
Exercice n°02 : f(2k, 2l) = 2ଶ f(k, l) = 4 f(k, l) = ૝ ‫ܘ כ‬
On a: p = f(k, l) = bl஑ k ஒ Lorsqu’on double (augmentation relative de 100%) les quantités de facteurs, le volume de production sera
quadruplé.
1. Les rendements dimensionnels de la fonction :
La variation relative de la production est :
Appliquons la définition de l’homogénéité à cette fonction :
οP 4pെp p(4െ1)
= ‫ כ‬100% = ‫ כ‬100% = ૜૙૙%. Donc le volume de production va s’accroître de 300%.
f(ak, al) = b(al)஑ (ak)ஒ = a஑ aஒ bl஑ k ஒ = a஑ାஒ bl஑ k ஒ = a஑ାஒ ‫ כ‬f(k, l) = ‫܉‬હା઺ ‫ܘ כ‬ P p p
Le degré d’homogénéité de cette fonction est donc : ૃ = હ + ઺. Exercice n°03 :
ଵൗ ଶൗ
Lorsque : On a : p = f(k, l) = 6 k ଶl ଷ. Les données : Rd = 1400 DA ; Pk = 6 DA et Pl = 5 DA.
a. ࣅ = હ + ઺ = ૚ => Les rendements dimensionnels (d’échelle) sont constants, 1. Calcul des quantités optimales de k et l :
b. ࣅ = હ + ઺ < ૚ => Les rendements dimensionnels sont décroissants, ଵൗ ଶൗ
c. ࣅ = હ + ઺ > ૚ => Les rendements d’échelle sont croissants. Max p = f(k, l) = 6 k ଶl ଷ
a. Formalisation du problème : ቐ S/C
ʹǤƒŽ —Ž†‡Ƚ‡–Ⱦǡ•‹ : Rd = 6k + 5l
a. L’élasticité de la production par rapport au travail est égale à 0,5 : b. Construction de la fonction de Lagrange :
μP l bȽlȽെ1 kȾ l L(k, l, ɉ) = f(k, l) + ɉ (Rd െ kP୩ െ lP୪ )
epൗ = ‫= כ‬ = હ = ૙, ૞
l μl P blȽ kȾ
ଵൗ ଶൗ
L(k, l, ɉ) = 6 k ଶl ଷ + ɉ (1400 െ 6k െ 5l)
3 4
c. Résolution du problème : 1
TMSTL à K = = ૛.
TMSTK à L
La fonction de Lagrange (L) atteint son maximum lorsque ses dérivées partielles par rapport à (݇, ݈ ݁‫)ߣ ݐ‬
4. La variation nécessaire du facteur travail pour pouvoir produire la même quantité tout en
sont égales à zéro :
diminuant de 4 unités la quantité du facteur capital :
ಢౌ
ப ୐(୩,୪,஛) ୔୫୥ౡ
‫ ۓ‬ப୩ = 0 ‫ ۓ‬ப୔ െ ɉ P ‫ۓ‬ ɉ = ಢౡ
‫ۓ‬ ɉ = On a: TMST୐ à ୏ = 2, c’est-à-dire que le producteur remplace 2 unités de K par une unité de L. S’il
ۖ ப୩ ୩ =0 ۖ ୔ౡ ୔ౡ
ۖப ୐(୩,୪,஛) ۖ
Max L(k, l, ɉ) <=> = 0 <=> ப୔ <=> ಢౌ
<=> ɉ=
୔୫୥ౢ abandonne 4 unités de K il lui faudra, pour produire le même volume, augmenter L de 2 unités.
‫ ۔‬ப୪ െɉP =0୪
‫۔‬ ப୪ ‫۔‬ ɉ = ಢౢ ‫۔‬ ୔ౢ
ۖப ୐(୩,୪,஛) = 0 ۖ Rd െ kP୩ െ lP୪ = 0 ۖ ୔ౢ ۖR = kP + lP
‫ە‬ ‫ە‬ ப஛ ‫ە‬R = kP୩ + lP୪ ‫ە‬ ୩ ୪ οk οl οP
-2 +1 0 (ାଵ)‫ି(כ‬ସ)
TMST L à K = 2 => οl = = +૛ ‫ܜܑܖ܃‬é‫ܛ‬.
భ మ భ మ (ିଶ)
భ ష
଺. .୩ మ .୪ య ష
୩ మ .୪ య -4 οl 0
‫ۓ‬ ɉ= మ ‫ۓ‬ɉ = … … … (1) ష
భ మ
ۖ ଺ ۖ ଶ ହ.୩ మ .୪ య ହ.୪
భ భ (ଵ) =1 =1
<=> ଺. .୩ .୪






<=> ష
ସ.୩మ .୪ య On a: (ଶ) = 1 <=> ቐ భ

଼.୩మ .୪ య
భ <=> ቊ ଼.୩
‫۔‬ య ‫۔‬ɉ = … … … (2) 1400 = 6 k + 5 l
ۖ ɉ= ହ ۖ ହ 1400 = 6 k + 5 l 5. Calcul de l’élasticité partielle de la production par rapport au facteur K :
‫ە‬1400 = 6 k + 5 l ‫ ە‬1400 = 6 k + 5 l(3)
1 2
1 െ
μP k 6. . k 2 l 3 .k
2
ହ ep/k = ‫= כ‬ = ૙, ૞
k = . l … … … … … . (4) μk P 1 2
<=> ቊ ଼ , On remplace k par sa valeur dans l’équation du budget (3), on obtient: 6. k 2 l 3
1400 = 6 k + 5 l … . (3)
6. Lors d’une variation relative de 20% du facteur capital et sachant que : ep/k = 0,5, c’est-à-dire chaque
ହ ଷହ.୪ ଵସ଴଴‫כ‬ସ
1400 = 6 ‫ כ‬ቀ . lቁ + 5 l <=> 1400 = <=> l = = 40 ‫ כ‬4 = 160 <=> ‫ = ܔ‬૚૟૙ ‫ܜܑܖ܃‬é‫ܛ‬. variation de 1% de k, a pour conséquence une variation de 0,5% de la production, on aura :
଼ ସ ଷହ
ହ οk/k οP/P
k = ‫ כ‬160 = ૚૙૙ ‫ܜܑܖ܃‬é‫ܛ‬.
଼ (ା଴,ହΨ)‫(כ‬ାଶ଴Ψ)
+1% +0,5% => οܲ/ܲ = = +10%.
‫ܘ܍‬/‫ = ܓ‬૙, ૞ (ାଵΨ)
Donc, la combinaison de facteurs (k, l)=(100, 160) est celle qui permet au producteur de maximiser le +20% οP/P
volume de production (on parle de combinaison optimale) pour des ressources disponibles (ou CT) égales à
1400 DA. Donc, le volume de production va s’accroître de 10%.
2. L’effet d’une augmentation des ressources disponibles de 80DA sur la quantité produite : 7. Le degré d’homogénéité :
a. Le niveau de la production à l’équilibre : భ మ భ మ భ మ భ మ భ మ ళ
On a : ݂(ܽ݇, ݈ܽ) = 6. (ܽ݇)మ . (݈ܽ)య = ܽమ ܽయ . 6. ݇ మ ݈ య = ܽమାయ . 6. ݇ మ ݈య = ܽ ల . ݂(݇, ݈) = ܽଵ,ଵ଺ . ‫݌‬.
ଵൗ ଶ
Max p = f(100,160) = 6 (100) ଶ (160) ൗଷ = 1768,335 Unités
Donc, p est une fonction de production homogène de †‡‰”±ɉൌͳǡͳ͸͸Ǥ
b. La valeur du multiplicateur de Lagrange :
Les rendements d’échelle pour cette fonction sont croissants. Cela signifie que l’augmentation simultanée et
À l’équilibre ɉ =
୔୫୥ౡ
=
୔୫୥ౢ dans les mêmes proportions de K et de L, induit une augmentation plus que proportionnelle (plus
୔ౡ ୔ౢ
importante) du volume de production.
భ మ
భ ష
‫ۓ‬ ଺. .(ଵ଴଴) మ .(ଵ଺଴)య Partie des exercices supplémentaires
ۖɉ = మ = 1,4736 Unités/DA

భ భ
‫۔‬ మ ష
଺. .(ଵ଴଴) మ .(ଵ଺଴) య Exercice n°01 :
ۖɉ = య = 1,4736 Unités/DA
‫ە‬ ହ
1. Les points du même isoquant :
ߣ = 1,4736, c’est-à-dire que le volume de production s’accroît de la valeur ߣ (1,4736) à chaque accroissement de 1DA
de ressources disponibles ቀߣ =
ο௉
ቁ.
a. Les points ci-après sont situés sur l’isoquante P0=140 :
οோௗ
(2k, 1l) ; (1k, 2l)
Donc, lorsque οRd = +80 DA, on aura : οP = ɉ ‫ כ‬οRd = 1,4736 ‫( כ‬80) = +૚૚ૠ, ૟ ‫ܜܑܖ܃‬é‫ܛ‬.
b. Les points ci-après sont situés sur l’isoquante P1=160 :
3. Calcul du TMST K à L pour K=6 et L=4:
1 2 (1k, 3l) ; (3k, 1l)
1 െ
Pmgk 6.2.k 2 .l 3 ૜‫ܔ‬ 3‫כ‬4
TMSTK à L = = = . Pour (k, l) = (6, 4), on aura : TMSTK à L = = ૙, ૞.
Pmgl 2
1

6.3.k2 .l 3
1
૝‫ܓ‬ 4‫כ‬6 c. Les points ci-après sont situés sur l’isoquante P2=240 :
5 6
(2k, 3l) ; (3k, 2l)
2. Les rendements d’échelle de la firme :
܎(૚‫ܓ‬, ૚‫ = )ܔ‬૚૙૙ = ‫۾‬
܎(૛‫ܓ‬, ૛‫ = )ܔ‬૛૙૙ = ૛ ‫ כ‬૚૙૙ = ૛ ‫۾ כ‬ <=> ܎(‫ܓ܉‬, ‫ܓ(܎ כ ܉ = )ܔ܉‬, ‫۾ כ ܉ = )ܔ‬
܎(૜‫ܓ‬, ૜‫ = )ܔ‬૜૙૙ = ૜ ‫ כ‬૚૙૙ = ૜ ‫۾ כ‬
ߣ = 1 => Les rendements d’échelle (dimensionnels) de la firme sont constants.
3. Représentation graphique de la carte du producteur (trois isoquants) :
l
3l
Les conclusions qu’on peut tirer de
l’analyse de cette carte d’indifférence du
2l P0=140 P2=240 producteur, c’est que les trois isoquants
vérifient les propriétés de base de l’iso-
produit.
1l P1=160
k
Exercice n°02 : 1k 2k 3k
ଶ.௞.௟ା(௞ బ,ఱ )ర
‫݇(݂ = ݌‬, ݈) = భ బ,ఱ

.௟
1. Démonstration que p est une fonction de production homogène :
ଶ.(ୟ୩).(ୟ୪)ା(ୟ୩బ,ఱ )ర ଶୟమ .୩.୪ ା ୟమ .(୩బ,ఱ )ర ୟమ [ଶ.୩.୪ା(୩బ,ఱ )ర ] ଶ.୩.୪ା(୩బ,ఱ )ర
On a : f(ak, al) = భ = భ = భ = aଵ,ହ ‫כ‬ భ బ,ఱ = ‫܉‬૚,૞ . ‫ܘ‬

.(ୟ୪)బ,ఱ ୟబ,ఱ .మ.୪బ,ఱ ୟబ,ఱ .(మ.୪బ,ఱ ) మ
.୪
f(ak, al) = aଵ,ହ . p. Donc, p est une fonction de production homogène.
2. ‡†‡‰”±†ǯŠ‘‘‰±±‹–±‡•–ɉαͳǡͷεͳǤ‘ Ž‡•”‡†‡‡–•†ǯ± Š‡ŽŽ‡†‡ ‡––‡ˆ‘ –‹‘•‘– ”‘‹••ƒ–•Ǥ
Cela signifie que le volume de production augmente de façon plus que proportionnelle à une augmentation
simultanée des quantités de facteurs K et L.
3. L’effet d’une multiplication des facteurs par 4 :
On a : f(ak, al) = aଵ,ହ . p
Pour f(4k, 4l) = 4ଵ,ହ . p = ૡ. ‫ܘ‬
Donc, le volume p sera multiplié par 8 lorsqu’on multiplie K et L par 4.
Mr. MANAA Boumediene
7

Vous aimerez peut-être aussi