QUESTIONNEMENT PRELIMINAIRE

Etat des lieux :

- Etat des lieux : Depuis septembre 2018 la loi n° 2018-771 stipule que : « les entreprises, y
compris celles comptant moins de 20 salariés, doivent manifester leur effort en faveur de l’emploi
des personnes handicapées. Mais seuls les employeurs de 20 salariés et plus ont l’obligation d’emploi
de 6 % de travailleurs handicapés et doivent verser une contribution en cas de non-atteinte de cet
objectif. Le salarié handicapé doit donc être rémunéré au moins au niveau du SMIC, sans aucun
abattement possible en raison du handicap, malgré cela le salarié en situation de handicap ne fait pas
l’objet d’une protection particulière en matière de licenciement. L’État peut attribuer une aide
financière aux entreprises qui emploient des personnes en situation de handicap, pour l’adaptation
des machines ou des outillages, l’aménagement de postes de travail, y compris l’équipement
individuel nécessaire aux salariés en situation de handicap pour occuper ces postes, et les accès aux
lieux de travail, son montant ne peut excéder 50 % des dépenses d’encadrement supplémentaire
afférentes à cette période. »

Mais dans les faits :

- Les entreprises qui doivent embaucher des salariés en situation de handicap ne jouent pas
réellement tout le temps le jeu. Beaucoup ne construisent pas de vraies relations entre ces
travailleurs et le personnel de l’entreprise et on leur demande souvent de réaliser des tâches longues
répétitives, à la chaîne, tandis que d’autres sont missionnés au nettoyage des parties communes et /
ou à l'entretien des espaces verts. Ce qui renvoie à la notion du « don empoisonné » développé par
Cynthia Fleury dans La clinique de la dignité et par Philippe Chanial dans Don et care : une famille
(politique) à recomposer ? (MAUSS n°39 p.81) : « les donneurs de soin apportent un « soutien
essentiel à la vie ». Or cette dette envers celles et ceux qui apportent ce soutien ne peut que très
difficilement être reconnue. Les dominants, à l’inverse de ces faibles puissants, sont ceux qui sont
suffisamment privilégiés pour ne même pas s’apercevoir de leur dépendance envers les
dispensateurs de soins ». Les travailleurs en situations d’handicap doivent faire face à de multiples
problèmes, tout comme les éboueurs ou les camionneurs, leur dignité de vivre est frontalement
définie par leur statue professionnelle, mais contrairement a eu dans le cadre privé et publique, et
tout le long de leur vie leur dignité sera automatiquement indexée sur la visibilité des autres sur leur
handicap. De plus, ils ne sont pas reconnus comme salariés, touchent en moyenne en demi-smic et
leur statut est précaire.

PROBLÉMATIQUE ELLE-MÊME

- Comment créer un cadre de travail adapté à l’inclusion des personnes en situation de handicap ?

Il s’agit d’abord de comprendre les besoins des personnes en situation de handicap, d’interroger les
organismes qui participent à leurs inclusions professionnelles, pour savoir quels « types » de
handicaps vont être inclus dans l’entreprise, sur quelle période et quelles sont leurs habitudes.

Pour ensuite s’interroger sur ce qui existe aujourd’hui pour aider à l’inclusion des personnes en
situation de handicap. De quelle façon les entreprises les accueillent et pour quels types de missions.
Il faudra prendre en compte les potentiels difficultés de communication entre les personnes en
inclusion et l’entreprise, les difficultés de déplacement et de positionnement du corps et comment
les séparer de leur statue d’handicap et de mettre en place un dispositif qui aide réellement à leur
bien-être et à leur dignité.

Pour cela, je devrais d’abord interroger les différents acteurs de mon questionnement, mais aussi les
institutions, le contexte dans lequel le dispositif prendra place. Il est primordial pour moi de rompre
le speudo-embargo social entre les personnes qui se trouvent en situation d’handicap et celles qui ne
le sont pas.

NOTIONS ET PÉRIMÈTRE

GLOSSAIRE

Dignité : Attitude empreinte de réserve, inspirée par la noblesse des sentiments ou par le désir de
respectabilité ; sentiment que quelqu'un a de sa valeur. Il s’agit d’une demande de reconnaissance et
aussi la revendication de l’égale valeur des vies humaines, y compris celles qui sont définies par la
stigmatisation.

Mots dignité : valeurs, respect(abilité), reconnaissance de qui nous sommes/de nos valeurs/de notre
paradigme de vie, connaissance de l’autre, échange/partage, dialogue

Bien-être : État agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l'esprit. Une
personne qui ressent du bien-être reçoit les choses par le prisme des sens et se sent bien dans son
cadre de vie, dans son contexte de réalisation de soi, de sa raison d’exister.

Mots bien-être : aise, confort mental et physique, sentiment positif du sens et de la raison de soi,
existence sociale, collectif, communication

Exclusion sociale : Processus d'exclusion d'une personne ou d'un groupe de personnes de la société,
dans des positions considérées comme inférieures en raison de caractéristiques (comme la couleur
de la peau, le statut social, ou par des caractéristiques perçues que l'on associerait à certains
individus ou groupes, comme c'est souvent le cas avec le racisme), soit par un processus d'auto-
exclusion.

Mots exclusion sociale : mise à l’écart, jugement d’être, écart social, sentiment d’incompatibilité
subie

Handicap : Le handicap est une limitation d'activité ou de participation à la vie en société due à une
altération de ses fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques. Les
personnes en situation de handicap doivent faire face, qu’aujourd’hui encore, leur handicap est à la
fois une situation médicale et un statut social. Tout le long de la vie d’une personne en situation
d’handicap, sa dignité sera indexée, sur le regard, sur la valorisation des autres vis-à-vis de de ses
capacités défini par sa situation.

Mots handicap : faiblesse, incapacité, gêne (= jugement extérieur sur les qualités de la personne
portant le handicap)

Inclusion : Action d'inclure quelque chose dans un tout, un ensemble, de mettre fin à leur exclusion.
Le terme « inclusion » est vu comme annonciateur d’une évolution des valeurs et des pratiques, voire
d’un changement de paradigme social, évoquant une finalité. Il est lié aux processus d’insertion
sociale et d’intégration économique, et à la recherche de participation sociale, culturelle et civique
des personnes et groupes sociaux.
Mots inclusion : sentiment d’appartenance, d’approbation de notre existence par autrui, inclusion
dans « le vivre ensemble », invitation à faire partie du tout

Sens : Faculté d'éprouver les impressions que font les objets matériels (: sensation), correspondant à
un organe récepteur spécifique (vue, ouïe, odorat, goût, toucher). Le corps et les sens produisent un
message particulier et sont, dans des circonstances et des espaces spécifiques. Tous ses sens peuvent
être entravés dès la naissance ou durant la vie par des déficiences de capacités physiques ou
cognitives.

Mots sens : sensation, sentiment, émotions, langage commun des sens, communication

Lieu de travail : Selon la directive européenne du 14 octobre 1991 ; « le lieu de travail s’entend des
endroits fixes ou prédominants où le salarié est occupé.” Il peut donc s’agir d’un lieu fixe et unique,
de plusieurs lieux fixes et déterminés, d’une zone géographique ou professionnelle avec
rattachement administratif à un établissement ou une combinaison de lieux fixes et de zones
d’intervention. Le lieu de travail peut être à la fois ; un déterminant de santé, un champ d’actions/de
missions et un espace.

Mots lieu de travail : Zone, espace limité où l’on exerce diverses missions pour lesquelles nous avons
été engagé. Varie selon notre statut en entreprise.

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Etat de l’art :

- EN EXTERIEUR : des bancs et des abris accessibles, du podotactile avec des bandes de guidage ou
bien encore des pictogrammes simples et clairs, balise sonore

- Humanisation des soins de la Fondation de France par le lab-ah, 2023

- EN INTERIEUR

- Gamme signalétique accessibilité universelle (2014) par Ruedi Baur, Eva Kubinyi, David Thoumazeau
en partenariat avec Eo guidage
- Montre Bradley par Hyungsoo Kim, 2014 - Projet ThisAbles par IKEA, 2019

- Human Instruments est une organisation

conçoit et développe des technologies
musicales accessibles (AMT) et des
instruments en collaboration avec des
musiciens handicapés. (ici pour John Kelly)

- Xbox Adaptive Controller by John Helmes, 2018 - Bugle par Jon Starck, 2018

Bloc-Notes Braille Sense 6 par Visiole, 2018

A travers mes recherches j’ai pu voir qu’il existe principalement des objets ou des compléments
d’objets insérés dans des lieux qui ne sont pas forcément adaptés. Beaucoup de ces objets intègres
des surfaces en reliefs pour faciliter ou inciter l’action.
Pour moi il faut donner la possibilité aux personnes en situation de handicap, pour mon cas des
personnes en déficience motrice, d’accéder à une installation globale. Leurs permettant d’avoir un
réel lien avec l’entreprise, une réelle relation, mais en leur faisant développer leur autonomie, leur
dignité.
ENJEUX SOCIAUX ET POLITIQUE

Depuis septembre 2018 la loi n° 2018-771 stipule que : « les entreprises, y compris celles comptant
moins de 20 salariés, doivent manifester leur effort en faveur de l’emploi des personnes
handicapées. Le salarié handicapé doit légalement, être rémunéré au moins au niveau du SMIC, sans
aucun abattement possible en raison du handicap, malgré cela le salarié en situation de handicap ne
fait pas l’objet d’une protection particulière en matière de licenciement. » Ça commence déjà à se
gâter. Dans les faits, ils ne sont pas reconnus comme salariés, touchent en moyenne en demi-smic et
leur statut est précaire (selon Maxime TRÉDAN dans Ouest-France, Le statut des travailleurs
handicapés en Esat, « un véritable scandale »). De plus, beaucoup d’entreprise ne jouent pas
réellement le jeu, beaucoup ne construisent pas de vraies relations avec ces travailleurs et on leur
demande souvent de réaliser des tâches longues répétitives, à la chaîne, tandis que d’autres sont
missionnés aux nettoyages des parties communes et(ou) à l'entretien des espaces verts. Les
travailleurs en situations d’handicap doivent faire face à de multiples problèmes, tout comme
certains travailleurs de métiers vues comme indignes, leur dignité de vivre est frontalement définie
par leur statue professionnelle, mais contrairement à eux, dans le cadre privé et publique, et tout le
long de leur vie leur dignité sera automatiquement indexée sur la visibilité des autres sur leur
handicap.

En cherchant une problématique pour mon mémoire, je me suis assez vite intéressé aux personnes
en situation de handicap. Même au-delà de ma dyslexie, étant reconnu comme un handicap. J’ai dès
l’enseignement primaire vécu mes difficultés comme socialement handicapant. J’ai vite compris que
ma confiance en moi et mon bien-être m’étaient portés par les regards des autres sur moi. C’est pour
cela que dès lors que j’ai vu que mon entreprise d’accueil allait engager des personnes en situation
de handicap, je me suis dit qu’il serait primordial de convoquer l’institution pour sensibiliser les non-
handicapé, sans infantiliser les personnes en situation de handicap, afin de permettre un cadre de
travail serein, qui répondent à leur problématique quotidienne. Nous réfléchirons donc à la
problématique suivante : - Comment créer un cadre de travail adapté pour les personnes en situation
de handicap ?

Sous-problématiques :

Qu’est-ce qu’un cadre de travail ?

La qualification d’une activité comme « travail » est une question de point de vue, de plus depuis la
révolution industriel (et particulièrement depuis la loi du travail de 1841), qui encadre la notion de
travail et qui au même moment rend le travail nécessaire et normalise sont aspect, tel qu’on le
connait aujourd’hui. Cette nécessité apporte la notion de contrainte du travail ; on a besoin d’un
travail, pour vivre, pour vivre on a besoin d’un travail, même juste à travers notre existence sociale. Le
travail peut aussi contribuer à la réalisation de soi, mais les exigences de temps, de rentabilité du
système économique capitaliste casse la dimension libératrice du travail. A ce sujet Karl Marx parle
d’une dimension aliénante : le travailleur vend ses mains contre un salaire… Le travail peut aussi
contribuer à la réalisation de soi. Aujourd'hui, alors qu'il occupe une place toujours plus importante
dans nos vies, se pose la question du sens qu'on lui donne. "Choisis un métier qui te plaît, et tu
n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie", rapport Confucius. Peut-on trouver notre bonheur dans
le travail ? Peut-on dans le monde du capital et du productivisme créer un cadre de vie serein aux
usagers quel que soit leurs conditions ?
Philosophie : qu'est-ce que le travail ? par Pauline Petit, 3 avril 2023, France Culture
Qu’est-ce le/Quel handicap ?

Le handicap est une limitation d'activité ou de participation à la vie en société due à une altération de
ses fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques. Le handicap est à la fois
une situation médicale et un statut social. Les sujets de mon projet sont des personnes en situation
de déficience motrice. Cette déficience est une atteinte de la motricité, partielle ou total, qui
génèrent donc une très large palette de handicaps. La plupart du temps cette déficience engendre
des difficultés sur : le déplacement (locomotion, transferts, …), la fonction posturale (se tenir debout,
assis, ...), l'action sur le monde extérieur (préhension, manipulation d'objet, ...), la communication
(parole, gestes et mimiques, écriture, ...), l'alimentation (mastication, déglutition, ...), La perception
du monde extérieur (mouvement des yeux, de la tête...), les mouvements réflexes (exemple : retrait
de la main qui touche un objet brûlant) et la motricité automatique (sphincter, muscles de la paroi
intestinale)
La déficience motrice / le handicap moteur, 1 septembre 2023 par Handicap.fr

Comment créer un lien entre l’institution, l’entreprise et les salariés en situation de handicap ?
– Lien social en entreprise

Le lien social est une notion qui convoque directement sur le désir, de vivre ensemble, de relier les
individus dispersés, d’une cohésion plus profonde de la société. Pour Serge Paugam le lien social est
l’expression d’une interrogation sur ce qu’est la vie en société dans un monde où la progression de
l’individualisme apparaît comme inéluctable. Pourtant l’Homme est, dès sa naissance, lié aux autres
et à la société non seulement pour assurer sa protection face aux aléas de la vie, mais aussi pour
satisfaire son besoin vital de reconnaissance, source de son identité et de son existence en tant
qu’Homme. Dans le monde professionnel, il s’agit d’une socialisation secondaire qui intervient après
les socialisations primaires, par conséquent il faut d’abords avoir comblé ses déficits de la
socialisation primaire pour pouvoir développer sa socialisation secondaire. Le monde professionnel et
ses institutions, est un monde rempli de codes, de normes qu’il faut combler pour pouvoir y rentre,
corriger notre individualisme pour rentrer dans le collectif. La socialisation professionnelle ne se
réduit pas à l'apprentissage de savoirs et de techniques professionnelles, elle transmet aussi une
éthique professionnelle, des visions du monde et une culture professionnelle. La complexité se fait
lorsque l’éthique, les valeurs de l’institution deviennent soudainement contraires aux nôtres. Pour
moi, le travail fait toujours l'objet d'un apprentissage, lors de notre formation ou directement sur le
lieu de travail, il est primordial de créer une socialisation avec ses paires en dehors de l’institution, de
fréquenter de lieux plus informels. Tous ses échanges participent à la création d’un nouveau cadre qui
permet de communiquer de manière moins formelle, plus librement et voir même de libérer les non-
dits.
Le lien social par Serge Paugam, 2022, pages 128, Que sais-je ? _ Presses Universitaires de France

Qu’est-ce qu’être heureux ?

Le philosophe Alain, dans ses Propos sur le bonheur : « On devrait bien enseigner aux enfants l’art
d’être heureux. Non pas l’art d’être heureux quand le malheur vous tombe sur la tête […] ; mais l’art
d’être heureux quand les circonstances sont passables et que toute l’amertume de la vie se réduit à
de petits ennuis et à de petits malaises. », comme art de vivre pour bannir la crainte. « Vivre selon sa
nature » serait le secret de la tranquillité de l’âme. Mais la difficulté est que le bonheur n’a pas de
réelle définition : il n’est pas la simple absence de malheur et ne consiste pas seulement en des
moments de joie ou de plaisir. Il n’est pas la somme des petits bonheurs. On le voit plutôt comme la
satisfaction de tous nos désirs et souhaits, dans la durée.
Alain (1928), Propos sur le bonheur, Paris, Gallimard
Comment participer au bonheur et à la dignité des personnes en situation de handicap ?

La situation de handicap, c’est d’abord l’expression d’une altérité dont le caractère irréversible est
confronté aux regards des autres, à l’acceptation sociale. « L’être handicapé apparaît ainsi, soit
comme un être autre qu’on respecte pour son altérité, soit comme un être déficient, qui à défaut de
pouvoir se “normaliser” aurait gagné à n’être point venu au monde. » Ressentir le bonheur au sein
d’un collectif est dans l’inconscient de notre société le but à atteindre pour chaque individu. Mais le
handicap dans sa représentation sociale vient, peut-être ici, contrecarrer cette aspiration au bonheur
tant il recouvre de souffrances et de lutte pour exister socialement. Par conséquent, pour la personne
en situation de handicap, son existence même au sein d’un groupe constitut la base de leur bonheur,
mais qu’inversement le traitement social du handicap, un environnement affectif attentif et favorable
peuvent redonner goût à la vie et garder intacte la capacité d’être heureux.
P.-A. Taguieff, « Retour à l’eugénisme, question de définition », dans Tous des mutants, sous la direction de J. Cohen et R. Lepoutre, Paris, Le
Seuil, 1987
Le bonheur peut-il s'accommoder de la situation de handicap ? par Roy Compte dans Empan 2012(n° 86)

Comment mettre en place ces solutions dans l’entreprise ?

Il est de la norme aujourd’hui, dans les entreprises d’intégrer la notion de Responsabilité sociale et
environnementales (RSE) dans leur mode de gestion. La gestion de la diversité met l’accent sur la
reconnaissance et la valorisation des différences individuelles. Il ne s’agit pas uniquement de gérer la
cohabitation de différences, mais de réfléchir à la manière d’optimiser les multiples identités au sein
de l’entreprise. Les facteurs qui influencent l’intégration des personnes en situation de handicap
peuvent être d’ordre culturel, d’ordre organisationnel, car l’organisation de travail n’est pas adaptée à
des personnes en situation de handicap, ou d’ordre managérial ou « politique », car le l’intégration
des travailleurs handicapés nécessite une adaptation des procédures en interne quant aux politiques
RH, le management d’intermédiaire joue alors un rôle clé dans cette gestion quotidienne. Un risque
de victimisation et le sentiment d’assisté permanent pourront être également des freins tout au long
du processus d’intégration des travailleurs handicapés. Pour lutter contre cela, il faut tout d’abords
sensibiliser et informer les salariés afin de changer le regard sur le handicap et de lutter contre les
clichés et stéréotypes. Ensuite il faut faire le diagnostic de l’état de l’entreprise. Cette phase vise à une
prise de conscience, afin d’arriver à un constat global partagé sur la mesure de la diversité dans
l’entreprise, dans le cas des personnes handicapées l’obligation de 6% de travailleurs handicapés. Par
la suite il faut se questionner sur le projet de la diversité en entreprise. Il est primordial de travailler
en coordination avec les organismes externes spécialisés (institut Mallet) et avec un maximum
d’acteurs de l’entreprise. Enfin il faut déployer le projet de diversification en développant la
sensibilisation et la formation pour faire évoluer les mentalités et modifier les pratiques en faisant la
promotion de la diversité comme thème du dialogue social.
La mise en œuvre d'une démarche « diversité en entreprise ». Le cas de l'intégration des personnes en situation de handicap par Christine
Naschberger, Management & Avenir, n°18, 2008

A FAIRE :
Faire des notes de bas de pages pour les sources et définir les abréviations
Lier l’entreprise dans l’intro
Pour les entretiens penser à prendre un dictaphone, avoir préparer une « ligne rouge » et demander
quels problèmes rencontre t-ils à Ideaform ou ailleurs d’une manière récurrente = ensuite faire une
liste des problèmes où il faut trouver réponse.
LECTURE :
- Cynthia Fleury, Clinique de la dignité, 2023
- Design et pensée du care – Pour un design des microluttes et des singularités par ENSAD,
2019
- Philosophie : qu'est-ce que le travail ? par Pauline Petit, avril 2023
- La socialisation professionnelle : de l'orientation dans un métier aux possibles bifurcations
professionnelles par Sophie Denave, septembre 2020

1- Thématiques générales : Handicap au travail = dignité = Bien être, Sens, Cadre de travail
2- Etat de l’art : Cynthia Fleury, Clinique de la dignité
Design et pensée du care, ENSAD
3- Enjeux : Ce n’est pas aux personnes en situation de handicap de s’adapter, mais à leurs
cadres d’accueil = INCLUSION, DIGNITE

4- Problématique et hypothèses : Comment créer un cadre de travail adapté pour les personnes
en situation de handicap ?
5- Objet ou corpus d’étude : Le handicap n’est pas un statut socio-professionnel / ESPACES DE
TRAVIL A IDEAFORM
6- Aujourd’hui dans les instituts/ESAT/Ideaform
7- Observation et entretient avec l’entreprise, l’institut et avec les travailleurs en situation de
handicap _ terrain d’étude : cadre / zone de travail
8- Entretiens et observations afin d’établir un cahier des charges, un échange/lien libre en
confiance.
9- Résultats attendus : créer un cadre de travail / de vie serein, adapté aux handicaps et à leurs
intégration / COMPARAISON AVEC LES RESULTATS
10- Eléments personnels/inclusion de soi/ qui est le sujet du travail – qui va le lire ? / pourquoi le
lire ?
11- Plan de stratégie de sa recherche
Plan de rédaction
12- Bibliographie / médiagraphie