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EXPOSÉ N 

:8 LA POLITIQUE
D’ACTIVTÉS
SOCIALES ET
CULTURELLES

REALISÉ PAR :

BELHAMAMA WALID
ER-REMYTY NOUHAILA
ZAWRAK SOFIA
KHAOULA BOUCHMAR
ENCADRÉ PAR :
IBTIHAL BADDI
IKRAM SETTOUTI MR. MAAMERI ADIL
DEDICASES

Nous dédions ce travail :


Nos chers parents de leurs sacrifices, soutien et de l’amour éternel.
Notre cher professeur pour leur enseignement, leur encouragement et soutien.
Nos copains, copines pour leur soutien infinie et moments mémorables.

1
REMERCIEMENT

Tout d’abord nous tenons à remercier ALLAH le tout puissant d’avoir nous
donner la santé, la volanté, le courage et la patience pour pouvoir réaliser ce
travail de recherche.
Nous tenons à exprimer nos reconnaissances envers nos chers parents pour leur
amour et support moral et intellectuel tout au long de nos démarche d’étude.
Nos remerciements s’adressent particulièrement à Mr. MAAMERI ADIL pour
son encadrement de qualité, ses conseils, sa patience et sa gentillesse ainsi pour
le temps consacré à la réalisation de ce travail.
Finalement, Nous présentons nos chaleureux et sincères remerciements à toute
personne qui a contribué à la réussite de ce travail.

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RESUMÉ :

Les activités sociales et culturelles sont établies dans l’entreprise prioritairement


au bénéfice des salariés, de leur famille et des stagiaires.
Tout d’abord la politique sociale en entreprise inclut le salaire, la formation
professionnelle, les conditions de travail, l’égalité professionnelle ou encore la
complémentaire santé et la prévoyance.
Elle favorisera la perception positive de l’entreprise tant pour vos salariés que
par les candidats, lors de vos recrutements. Valorisée à l’externe, elle pourra
même influer de manière positive sur l’image de l’entreprise auprès de vos
clients.
La politique d’activité social et culturel et primordial pour toute entreprise afin
D’améliorer la satisfaction de vos salariés et les fidéliser, répondre de façon
adaptée à leurs besoins santé, attirer des candidats et favoriser un bon climat
social au sein de l’entreprise.

Social and cultural activities are established in the company primarily for the
benefit of employees, their families and trainees.
First of all, the social policy in the company includes salary, professional
training, working conditions, professional equality or even complementary
health and provident insurance.
It will promote a positive perception of the company both for your employees
and by the candidates, during your recruitments. Valued externally, it can even
positively influence the image of the company with your customers.
The social and cultural activity policy is essential for any company in order to
improve the satisfaction of your employees and retain them, respond
appropriately to their health needs, attract candidates, foster a good social
climate within the company.

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LISTE D’ABREVIATION :

ASC : activités sociales et culturelles


CE : Comités d’entreprise
CSE : La comité social et Économique
CT : code de travail
ART : article
HALDE :  Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'égalité
PACS : Pacte civil de solidarité

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INTRODUCTION

L’entreprise est un lieu de travail, est aussi un lieu de vie et, si « tout travail
mérite salaire », il s’avère que l’entreprise a souvent plus à offrir à ses salariés,
que cela tienne à un objectif de fidélisation de son personnel, de recherche plus
générale de cohésion sociale, de soutien à un personnel fragilisé, etc. Le lien
entre « conditions de travail » et « conditions de vie » est inévitablement très
étroit, et les activités sociales et culturelles proposées par l’entreprise participent
de cette relation.
Un salarié dispose de droits fondamentaux, appliqués dans le cadre de son
activité professionnelle.
A ce titre, il peut bénéficier aussi d’avantages, au titre des activités sociales et
culturelles.
Ces prestations sont destinées à lui apporter une aide financière, et ne sont pas
soumises aux cotisations sociales. Activités sociales et culturelles, de quoi
s’agit-il ? Participation de l’employeur : Quels intérêts ?
Qui sont les bénéficiaires et qu’elles sont les conditions d’accès pour les ASC ?

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SOMMAIRE :

CHAPITRE 1 : CADRE THÉORIQUE ET


MÉTHODOLOGIQUE DE LA POLITIQUE D’ACTIVITÉ
SOCIALES ET CULTURELLES
CHAPITRE 2 : MÉTHODOLOGIE D’INTÉGRATION DES
POLITIQUES D’ACTIVITÉ SOCIALE ET CULTURELLE

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CHAPITRE 1 : CADRE THÉORIQUE ET
MÉTHODOLOGIQUE DE LA POLITIQUE D’ACTIVITÉ
SOCIALES ET CULTURELLES

Partie 1 : Histoire de l’activité sociale et culturelle

Les activités sociales et culturelles, telles que nous les connaissons aujourd’hui
sont le fruit d’un double héritage dont elles portent encore de nombreuses
traces :
 Le paternalisme : dans la seconde moitié du 19e siècle, se développent autour
de l’usine de grandes métropoles urbaines ; le patronat crée des structures
caritatives pour sédentariser la main d’œuvre qualifiée, canaliser le
mécontentement des travailleurs et améliorer leurs conditions de vie. Ainsi, et
progressivement, c’est l’ensemble de la vie sociale, éducative, sportive et
culturelle qui passe sous le contrôle patronal : crèches, bibliothèques, écoles,
épiceries, jardins ouvriers, équipes sportives... sont dirigés et subventionnés par
le patron. Ce réseau de « bonnes œuvres » permettra notamment de
récompenser, hors de l’entreprise, le mérite et l’engagement démontrés dans le
cadre du travail. Il participera également d’un contrôle accru du patronat sur la
sphère privée et d’une certaine domination sur le plan idéologique.
 Le syndicalisme : c’est justement contre la « mainmise » du patronat que le
syndicalisme va se développer à la fin du 19e siècle et prendre en compte les
questions sociales et culturelles. Les premiers syndicats de métier vont en effet
revendiquer la gestion des affaires qui les concernent et créer leurs propres
caisses de solidarités, leurs mutuelles, leurs clubs sportifs, leurs réfectoires, leurs
colonies de vacances à destination des enfants des travailleurs, etc. Crises et
guerres seront à surmonter, et c’est par une ordonnance du 22 février 1945 et
une loi du 16 avril 1946 que les Comités d’entreprise (CE) sont créés. Dès lors,
la direction paternaliste des « œuvres sociales » par l’employeur est substituée
une gestion indépendante de ces œuvres par le CE, instance représentative élue
par les travailleurs.
Le vocable change dans les années 60, et on ne parlera plus des « œuvres
sociales et culturelles » mais des « activités sociales et culturelles » développées

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par les CE eux-mêmes, de façon autonome et singulière, dans une logique plus
proche de la médiation culturelle, et avec de nouvelles aspirations.
Aujourd’hui, Il parait utile de revenir sur différentes notions qui ne doivent pas
être confondues car leur objet et leur traitement sont bien différenciés comme (la
rémunération, les avantages en nature, les frais professionnels, les
œuvres/activités sociales et culturelles)
La rémunération : est la contrepartie du travail fourni. Il s'agit donc d'un élément
essentiel du contrat de travail. La notion de rémunération est définie de façon
distincte en droit de la sécurité sociale et en droit du travail.
Les avantages en nature : les avantages en nature peuvent être définis comme les
avantages (biens ou services) fournis par l’employeur à ses salariés sans
contrepartie ou moyennant une participation du salarié inférieure à leur valeur
réelle de la prestation et pour une utilisation privée par exemple : logement,
véhicule, repas, téléphone et ordinateur.
Les frais professionnels : Les frais professionnels correspondent à des dépenses
engagées par le salarié pour les besoins de son activité professionnelle. Ces frais
sont ensuite remboursés par l’employeur.

Partie 2 : Définition de la politique de l’activité sociale et


culturelle
Selon le juge, il s’agit de toute activité non obligatoire légalement exercée
principalement au bénéfice du personnel de l’entreprise, sans discrimination, en
vue d’améliorer les conditions collectives d’emploi, de travail et de vie du
personnel au sein de l’entreprise. Le comité social et économique assure,
contrôle ou participe à la gestion de toutes les activités sociales et culturelles
présentes dans l’entreprise.
Le décret précité a intégré l’article R 2323-20 au Code du travail qui énumère
une longue liste d’activités dites « sociales et culturelles » dont certaines sont
devenues désuètes : « Les activités sociales et culturelles établies dans
l'entreprise au bénéfice des salariés ou anciens salariés de l'entreprise et de leur
famille comprennent :
1- Des institutions sociales de prévoyance et d'entraide, telles que les
institutions de retraites et les sociétés de secours mutuels.

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2- Les activités sociales et culturelles tendant à l'amélioration des conditions
de bien-être, telles que les cantines, les coopératives de consommation, les
logements, les jardins familiaux, les crèches, les colonies de vacances.
3- Les activités sociales et culturelles ayant pour objet l'utilisation des loisirs
et l'organisation sportive.
4- Les institutions d'ordre professionnel ou éducatif attachées à l'entreprise
ou dépendant d'elle, telles que les centres d'apprentissage et de formation
professionnelle, les bibliothèques, les cercles d'études, les cours de culture
générale.
5- Les services sociaux chargés :
a) De veiller au bien-être du salarié dans l'entreprise, de faciliter son
adaptation à son travail et de collaborer avec le service de santé au travail
de l'entreprise.
b) De coordonner et de promouvoir les réalisations sociales décidées par
le comité d'entreprise et par l'employeur.
6- Le service de santé au travail institué dans l'entreprise ».
Comme indiqué, le Code du travail ne donne pas de définition précise des ASC,
elles doivent simplement avoir pour objet d’améliorer les conditions d’emploi et
de vie dans l’entreprise.
Voici un Tableau récapitulatif des activités sociales et culturelles les plus
couramment proposées par les CE ou les CSE :
Activités relatives aux conditions de travail

Participation du comité à l'achat de titres de paiement pour permettre aux


Titres-restaurants salariés d'acquitter, en tout ou partie, le prix des repas consommés au
restaurant.

Le comité peut assurer lui-même la gestion du restaurant d'entreprise ou la


Restaurant d'entreprise confier, totalement ou partiellement, à un tiers (employeur ou prestataire de
services).

Prise en charge des frais de Le comité peut participer aux frais de repas du salarié dans un restaurant
repas d'entreprise.

Distribution de boissons et Le comité peut acheter ou louer des distributeurs de boissons ou d'autres
de denrées alimentaires denrées alimentaires.

- participation du comité pour régler les frais de transport collectif ;


Transport - participation pour payer, auprès des distributeurs de carburant, les frais
d'essence liés à l'utilisation par le salarié de son véhicule (chèque-carburant).

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Activités relatives aux conditions de vie de famille

Si aucune protection sociale complémentaire n'existe dans Participation au paiement de la cotisation


l'entreprise, le comité peut décider de la mettre en place. des salariés.

- gestion directe ou par un intermédiaire


d'une crèche d'entreprise ;

- subvention du comité à une structure de


Crèches
garde d'enfants ;

- aide financière aux salariés pour couvrir


des frais de garde d'enfants.

Activités relatives à la culture, aux loisirs et au sport

Attribution par le comité aux salariés de bons d'achat (ou chèques-cadeaux) leur
Bons d'achat permettant de bénéficier de réductions dans des grands magasins ou des sociétés de vente par
correspondance.

Chèque lire. – Le chèque lire s'échange en librairie ainsi que dans les lieux de culture
animés par des professionnels du livre.

Chèque disque. – Le chèque disque s'échange contre tous les supports du son et de
l'image (CD, DVD, etc.) chez un disquaire du réseau national.

Chèque-culture. – Le chèque-culture finance exclusivement des biens et prestations


de nature culturelle. Sont considérés comme tels :
Chèques
culturels - les places de spectacles ;

- les places de cinéma ;

- les billets d'accès aux musées et aux monuments historiques ;

- les livres et bandes dessinées ;

- les supports musicaux ou vidéo.

Chèques- Les chèques-vacances sont des titres nominatifs permettant le paiement des
vacances prestations de services liées aux vacances (frais de transport, locations, loisirs).

Le comité peut accorder directement une allocation financière au salarié et à sa


Primes
famille, destinée à financer une partie de leurs vacances.

Remise consentie par des prestataires. – Le comité peut également mettre à la


disposition des salariés des catalogues recensant des produits et services relatifs aux vacances
Remises
sur lesquels il aura négocié une ristourne. Il peut également négocier directement des remises
auprès d'un agent de voyages.

Centre de
loisirs et de Gestion et animation de centres de loisirs et de vacances.
vacances

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Activités physiques et sportives

- le comité peut créer une association sportive subventionnée et contrôlée par lui : dans ce
cas, la moitié des membres du conseil d'administration de l'association est désignée par le
comité ;

- il peut négocier des tarifs préférentiels auprès d'un club extérieur auquel adhèrent
individuellement les salariés ;

- il peut organiser des activités physiques et sportives.

Secours – Prêts – Aides diverses

Le secours est l'attribution exceptionnelle d'une somme d'argent ou d'un bien


Secours en nature en raison d'une situation particulièrement digne d'intérêt (maladie, accident,
décès, etc.). Il est donc individuel et son montant n'est pas uniforme.

Prêt Attribution avec ou sans intérêts d'une somme d'argent remboursable.

Le comité peut également choisir d'attribuer aux salariés un certain nombre


Primes
de primes versées en diverses occasions (naissance, mariage, anniversaire de
allocations diverses
l'entreprise, études, fête des Mères et fête des Pères, Noël, départ à la retraite, etc.).

Partie 3 : Les bénéficiaires et les conditions d’accès aux ASC 

A) Les bénéficiaires des ASC :

Les ASC doivent être prioritairement établies au bénéfices (Art L 23238-83 CT,
Art R 2323-20CT)

1) Les salaries de l’entreprise :


 
Sont tous les salaries destiner à bénéficier des ASC, quelle que soit la nature de
leur contrat de travail (Art L 1242 -14 CT), ainsi que les intérimaires et les
salariés mis à disposition par des groupements d’employeurs doivent bénéficier
des ASC relatives aux équipements collectifs de l’entreprise (moyen de
restauration par exemple).
Ce type de service relevant parfois des activités sociales et culturelles du comité
d’entreprise, cela conduit à ce que les salariés mis à disposition, qui ne font pas
partie du personnel de l’entreprise utilisatrice, bénéficient du budget relatif aux
ASC dans un tel cas. Or, la problématique du budget du comité d’entreprise ne
peut restreindre cet accès il est alors possible de prévoir un remboursement, par

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l’entreprise d’origine, des frais supplémentaires générés pour le comité
d’entreprise de l’entreprise d’accueil. C’est pour cette même raison que le CE de
l’entreprise d’accueil ne peut pas demander à l’employeur d’intégrer la
rémunération des intérimaires dans le calcul de la contribution patronale au
budget du CE en vue d’augmenter le montant de cette contribution.
En revanche, les personnes qui travaillent dans l’entreprise sans en être salariés
ou assimilés (salariés sous-traitants, prestataires de service, salariés mis à
disposition par d’autres structure que des groupements) n’en bénéficient pas en
principe, mais le bénéfice des ASC peut leur être ouvert, à condition de ne pas
priver les salariés de l’entreprise et leur famille.

2) Les familles des salaries :

Il s’agit principalement : du conjoint ou concubin, mais également du partenaire


du PACS qui doit être considéré comme le conjoint du salarié ; des enfants du
salarié et ceux dont il a la charge ; l’ancienne HALDE (aujourd’hui Défenseur
des droits) a eu l’occasion de préciser que les enfants du concubin d’un salarié
ne doivent pas être exclus du bénéficie des ASC, sauf à caractériser une
discrimination en raison de la situation de famille (il est à charge, peu importe le
lien de filiation) , il revient au comité de définir les personnes relevant de la «
famille du salarié », il peut le faire avec plus ou moins de souplesse les membres
de la famille du salarié sont généralement entendus comme ceux qui vivent au
foyer et ceux dont il a la charge effective et cette dernière peut aussi faire varier
la notion selon chaque activité sociale et culturelle ; citons l’exemple des limites
d’âge qui sont souvent prévues pour le bénéfice de bons cadeaux de Noël à
destination des enfants du salarié.

3) Les stagiaires :

Sont concernés les stagiaires de l’entreprise, intégrés à un cursus pédagogique


scolaire ou universitaire, tels qu’entendus par l’article L 124-1 du C. éduc° et
selon les modalités définies par le décret 46 du 28 octobre 2015.

4) Les anciens salariés :

Il s’agira principalement des retraités de l’entreprise et la Jurisprudence a


confirmé que le CE avait la faculté d’attribuer des ASC au profit des salariés
retraités en considération des services et ce quel que soit le motif de départ
(licenciement, démission, fin de CDD, etc.) mais ces derniers ne sont pas des

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bénéficiaires prioritaires et le comité peut réserver les ASC aux salariés qui sont
encore dans l’entreprise, notamment en cas de budget limité.

ATTENTION : Le gestionnaire des ASC ne doit pas faire de discrimination


entre les bénéficiaires ; il devra traiter de manière identique, sans distinction
entre eux, tous les bénéficiaires placés dans la même situation pour l’accès à une
prestation donnée.

B) Les critères d’accès :

A condition de respecter le principe de non-discrimination, le gestionnaire peut


déterminer librement les conditions d’accès à chacun des prestations proposées
en tant qu’ASC et moduler leur accès au respect de certains critères et ces
dernières doivent être objectifs, pertinents et vérifiables ; ils peuvent viser à
privilégier les salariés aux plus faibles revenus par exemple, ceci est fonction de
la politique sociale poursuivie...

1) L’ancienneté dans l’entreprise :


Cette condition objective est souvent mise en place par les comités d’entreprise
car elle s’applique alors à l’ensemble des salariés de l’entreprise, indistinctement
selon la personne, sa catégorie professionnelle, son type de contrat Elle fait
pourtant discussion et est parfois considérée comme discriminatoire
2) Présence dans l’entreprise :

Sous la même réserve que pour le critère de l’ancienneté, le comité peut


également subordonner le droit au bénéfice de l’activité à la condition d’être
présent dans l’entreprise et toujours indemnisé par l’employeur, ce qui
permettrait d’exclure les salariés en congé sans solde par exemple.

3) Revenus du salarié :
Le CE ne peut pas par principe exclure de l’accès aux ASC les salariés des
catégories professionnelles les plus élevées ou ceux ayant les salaires les plus
élevés puisque celles-ci doivent bénéficier à l’ensemble du personnel, sans
discrimination.
En revanche, il peut décider de moins financer les ASC des salariés ayant des
salaires plus élevés sans faire référence à la catégorie professionnelle mais plutôt
à son niveau de revenu et à condition de n’exclure personne.

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4) Critères professionnels :
Le gestionnaire des ASC peut en revanche moduler le niveau des prestations en
fonction de la catégorie professionnelle des salariés (non cadres, agents de
maitrise, cadre ou toute autre catégorie propre à l’entreprise).
Le comité peut également combiner entre eux les critères d’accès et créer des
plafonnements :
‐ nombre maximum de tickets cinéma alloués par an à chaque salarié par
exemple,
‐ montant maximum et par famille des subventions attribuées pour rembourser
l’adhésion à des clubs sportifs, etc.
Enfin, les critères d’attribution peuvent varier d’une activité sociale à une autre
et le comité peut les adapter, les modifier, comme il le souhaite dans le temps
dans le cadre de réunions consacrées.

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CHAPITRE 2 : MÉTHODOLOGIE D’INTÉGRATION DES
POLITIQUES D’ACTIVITÉ SOCIALE ET CULTURELLE

Partie 1 : histoire de l’entreprise Afrique câble ELECTRA (filiale de YNNA


holding)

Ynna holding est un groupe familial marocain fondé en 1948 par Miloud
Chaâbi, il propose des produits, des technologies et des services qui répondent
aux besoins de ses clients au Maroc et dans le monde. Animé depuis son origine
par des valeurs profondes, le Groupe a su rester fidèle à ses principes : volonté
d’entreprendre, équité, esprit d’équipe, professionnalisme et innovation Ynna
holding est groupe marocain qui opère depuis plus de 70 ans dans des métiers
historiques créateurs de valeur ajoutée pour le pays. Est une référence dans ses
métiers historiques que sont l’immobilier, l’industrie, le BTP, l’hôtellerie, la
grande distribution et l’agroalimentaire Le Groupe emploie à ce jour plus de
20 000 collaborateurs et opère via des filiales qui disposent de parts de marchés
confortables dans la majorité des secteurs où elles opèrent comme : Aïn
soltane ,aswak assalam , SNEP, Gpc ,ryad mogador , chaabi lil iskan Et Afrique
câble ELECTRA qui sera le sujet u l’exemple de notre sujet. Cette réussite,
qu’ils le sont poussent chaque jour à contribuer davantage à l’amélioration de la
vie de chacun, se double d’une vision globale qui ne se limite pas à des
performances économiques. En effet ils sont engagés dans une performance
environnementale, sociale et sociétale de chacune de leurs activités
Ils considèrent l’écoute et le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes de
leurs projets comme une condition nécessaire à l’exercice de ses métiers. Et,
parce qu’ils sont un acteur de grande envergure, ils apportent un soin particulier
au soutien des territoires où ils sont présents. L’ambition de ynna holding est
ainsi de créer de la valeur à long terme pour leurs clients, collaborateurs, et
partenaires et la société en général. Solidaire et responsable, le Groupe met à
profit son expertise unique, ses ressources humaines qualifiées et sa
gouvernance performante pour renforcer son leadership et poursuivre sa
croissance au bénéfice de ses clients.
Cependant Afrique câble Electra c’est le leader en production de batteries au
Maroc, son secteurs et domaine d’activité c’est la
Fabrication des batteries de démarrage il appuie son développement sur une
relation privilégiée avec l’ensemble de ses partenaires, notamment les

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constructeurs automobiles. Entreprise jeune et dynamique, Electra fait de la
qualité, de l’innovation et de la satisfaction du client les points essentiels de son
développement Les batteries Electra sont conçues et commercialisées par la
société Afrique Câbles, elle-même filiale de la holding Ynna (groupe Chaabi).
Afrique Câbles a été fondée en 1992 et son siège social se situe à Casablanca, au
Maroc. Afrique Câbles a atteint quelque 160 millions de DH de chiffre
d’affaires et plus de 250 collaborateurs œuvrent chaque jour pour que les
batteries soient les plus fiables, les plus performantes, les plus respectueuses de
l’environnement et les plus avancées technologiquement.

Partie 2 : interview


Voir le PPT.

Partie 3 : pratique des politiques d’activité sociale et culturelle au sein de


l’entreprise electra.
Dans le cadre de l’application de sa politique social et culturel l’entreprise
Afrique câble electra est responsable de plusieurs activités SC qui sont prise en
charge totalement ou partiellement par le comité d’entreprise notamment :
-chèque-vacances : Il est attribué à chaque employé, et est destiné à aider au
financement de loisirs ou de vacances.
-fêtes et cadeau symbolique des journées internationales des femmes.
-des indemnités de transport et de restauration.
-des indemnités d’aïd al adha.
-Transport : est accordée aux salariés dont les conditions de travail nécessitent
des déplacements de leur domicile vers un lieu de travail.
-Restauration : L’indemnisation des frais professionnels liés aux repas peut
s’effectuer sous la forme d’allocations forfaitaires ou en fonction des dépenses
réellement engagées par le salarié.

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CONCLUSION GENRALE  :

Chaque produit, chaque projet, chaque solution nait des institutions et du savoir-
faire des femmes et des hommes qui avec engagement, responsabilité et
enthousiasme, contribuent au développement d’une idée d’innovation qui part de
l’homme pour arriver à l’homme. Ces politiques d’activités sociales et
culturelles ont pour but d’améliorer les conditions de vie, de travail et de
l’emploi des salariés visant à améliorer leur bien-être, à augmenter leur pouvoir
d’achat et à favoriser l’accès à la culture.

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LA BIBLIOGRAPHIE  :

- Code de travail marocain


- https://www.editions-tissot.fr/droit-travail/content.aspx?idSGML=c18d8fb5-844a-4b24-871a-
f9cb03552e4d&codeCategory=PER&codeSpace=SCE&op=1&chapitre=C1&pageNumber=4
&section=P04C1F030
- https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000006994396/
- https://www.editions-tissot.fr/guide/definition/avantages-en-nature
- https://www.urssaf.fr/portail/home/employeur/calculer-les-cotisations/les-elements-a-prendre-
en-compte/les-frais-professionnels.html#:~:text=Les%20frais%20professionnels
%20correspondent%20%C3%A0,ensuite%20rembours%C3%A9s%20par%20l'employeur .
- https://www.union-habitat.org/sites/default/files/articles/documents/2018-03/definition%20de
%20la%20remuneration.pdf
- Comportement organisationnel de Stephen Robbins et Timothy Judge 16 -ème édition

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