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INTRODUCTION
En faisant une analyse de tous ces éléments, ça nous nous pousse à poser une
problématique à notre travail pour chercher un petit partout, et trouver une piste qui va
Nous aider à trouver des réponses logiques. Comment attirer, retenir et fidéliser les
RH ?
Après avoir énoncé la problématique, le plan de notre travail subdivise en trois grandes
parties :
Partie 1 : porte sur l’attraction des RH sa définition, les pratiques mise en place, les
stratégies de de recrutement pour attirer les RH et le marketing RH externe comme
levier d’attraction
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Partie 2 : dans cette partie nous avons entamé la définition de la rétention des RH ainsi
que les moyens, les mesures et les éléments clés pour retenir les employés.
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Partie 1 : Attirer les ressources humaines
Par ailleurs, certains auteurs ont montré que les candidats étaient souvent attirés
par des entreprises qui avaient des valeurs identiques ou proches des leurs (Cable,
Judge, 1996).
Le modèle de Morin (2006) montre quatre facteurs différents qui ont un impact
sur l'attraction organisationnelle que va avoir le candidat. L’attraction
organisationnelle est définie comme une attitude ou une impression générale
affective et positive par rapport à une organisation, au point d’initier un début
de relation professionnelle.
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https://www.agnes-duroni.com/wp-content/uploads/2013/11/TheseHECAgnesDuroni.pdf
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Figure 1 : Les déterminants de l’attraction organisationnelle, Morin (2006)
Nous pouvons noter que la réputation organisationnelle a un lien avec tous les autres
éléments du modèle. Ce qui signifie que la perception qu’aura le candidat au sujet de
l’entreprise (c'est à-dire sa réputation) va l’influencer dans toutes les étapes du
processus de son recrutement. Cette réputation doit donc devenir un atout pour
l’employeur puisqu’elle va lui permettre de développer son attractivité. D’où
l’importance de soigner sa marque employeur.
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2 Pratiques mis en place pour attirer des ressources humaine
2.1 Travailler sur la marque employeur
Quête de sens, de flexibilité, d’engagement social et environnemental… : les attentes
des candidats vis-à-vis de l’entreprise ont changé. Les organisations doivent
désormais travailler leur attractivité sur des critères déterminants tels que
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https://www.michaelpage.fr/advice/entreprises/d%C3%A9veloppement-et-r%C3%A9tention-de-vos-
salari%C3%A9s/5-conseils-pour-attirer-recruter-et
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le management, l’équilibre vie pro/vie perso ou bien encore les valeurs. En effet la
marque employeur consiste à déployer une culture d’entreprise forte, basée sur le
bien-être, la formation et l’évolution des salariés. Par exemple :
Proposer le télétravail comme alternative pour les effectifs qui souhaitent gérer
différemment leur quotidien
Développer une politique de formation et de recrutement en interne
Proposer des prestations intéressantes et variées au sein d’un comité
d’entreprise
Animer des événements en interne
Développer des espaces de travail agréables (bureaux, salle de pause,
machine à café haut de gamme, salle de sport...)
Travailler la communication interne, rendre la hiérarchie disponible et à
l’écoute.
Donc. L’attractivité est un tout pour l’entreprise. Une image de marque positive
aux yeux des consommateurs et du grand public attire de nouveaux candidats et
renforce la marque employeur
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documentation (descriptions de postes, grilles d’évaluation, manuel de l’employé, etc.)
serviront à réduire considérablement le temps requis pour le recrutement de
personnel.
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le turnover. Bon nombre de candidats privilégient aujourd’hui des organisations qui
proposent un parcours de formation cohérent. Et pour cause : un salarié auquel on
fournit les armes pour réaliser ses missions, qui se sent évoluer et qui perçoit son
propre développement au quotidien, est un collaborateur qui restera engagé dans son
poste et apportera une valeur supplémentaire à l’entreprise. Ce type de dispositif peut
porter sur le développement des compétences techniques, mais aussi sur
le développement des soft skills, clés aujourd’hui pour favoriser l’intégration et la
montée en puissance sur un poste donné.
Un site Web est un outil qui permet de rayonner auprès de sa clientèle, mais également
de ses futurs employés. Certaines entreprises, pour qui l’embauche est un enjeu
majeur, vont même jusqu’à dédier un site Web au recrutement. Cette plateforme
devient un outil certainement utile pour l’affichage de postes, mais est également un
vecteur pour communiquer sa culture, ses valeurs, ses avantages concurrentiels en
tant qu’employeur et bien plus.
L’utilisation réseaux sociaux pour séduire les futurs employés en publiant des photos
et des vidéos de leurs activités sociales, leurs initiatives RH, les bons coups de leurs
employés, leurs marques de reconnaissance. Utilisez l’humour, le bon goût et
l’originalité pour sortir du lot !
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https://recognition.altrum.com/blog/strategies-recruter-attirer-candidats/
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Des communications qui parlent à vos candidats
Une culture forte et authentique entraîne des retombées plus que positives pour la
rétention des employés, mais également pour l’attraction de nouveaux talents. Si les
ressources humaines ont participé à l’élaboration de la proposition de valeurs qui
inspire la culture de l'entreprise, ils seront d’excellents ambassadeurs de cette culture.
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hiérarchie s’intéresse à son bien-être social ainsi qu’à son développement personnel
et professionnel. La culture d’entreprise permettra de motiver les collaborateurs en leur
apportant une philosophie et un but commun.
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Comment attirer et fidéliser des employés : Séduire les candidats grâce au marketing RH; Développer une
véritable culture d’embauche; Se positionner comme employeur de choix
Auteur: Dubois, Didier,Pelletier, Emilie,Morin, Denis
Editeur: Editions Transcontinental
Année de Publication: 2009
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En résumé, le marketing RH externe relève d’une approche de dotation qui considère
les candidats comme des clients externes, auprès de qui on doit publiciser les emplois
offerts par l’organisation. Il inclut également l'ensemble des mesures instaurées pour
accroître la capacité d’attraction.
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Partie 2 : Retenir les ressources humaines
Dans le nouveau contexte qui se dessine sur le marché de l’emploi, selon lequel les
travailleuses et les travailleurs magasinent leur prochain emploi ou l’employeur pour
lequel ils désirent travailler, il devient difficile pour les entreprises de retenir leur main-
d’œuvre.
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Les clauses de non
concurrence. Figurant dans certains contrats d’embauche, elles stipulent
que, pour une période déterminée (allant souvent de six à douze mois),
l’employé démissionnaire n’a pas le droit d'aller travailler chez un concurrent ni,
dans certains cas, dans le même secteur où évolue l’organisation.
Le salaire offert
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La communication au sein de l’entreprise
Ainsi, une perception favorable de vos employés vis-à-vis ces éléments pourra
contribuer à leur satisfaction envers leur travail, laquelle aura un impact positif sur leur
volonté de demeurer au sein de votre entreprise et par conséquent, sur leur fidélité.
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Partie 3 : Fidéliser les ressource humaines
1 Définitions de la fidélisation5 :
Guerfel-Henda et Guilbert (2008) ont mis en lumière que le fait qu’un salarié
reste dans l’entreprise n’est pas directement corrélé à un sentiment de fidélité
de sa part. Il faut analyser les raisons qui soutiennent sa décision de poursuivre
le partenariat. Cela découle-t-il « d’une volonté réelle » ou à l’inverse « d’une
sorte de rétention » ? (Giraud et al. 2012, p.45).
Paillé (2011) distingue ces deux termes en tant que politiques de ressources
humaines curatives ou préventives. La rétention tient au premier type de
politiques, c’est-à-dire les curatives. L’entreprise subit le départ de l’employé et
elle met en place une stratégie pour le retenir. Cette démarche a un impact à
court terme. La fidélisation, elle, tient des politiques de ressources humaines
(RH) préventives, elle est « proactive et anticipative ».
Chaminade (2003) rejoint Paillé (2011) sur le fait qu’il ne suffit pas de répondre
aux attentes déjà existantes des salariés mais de les détecter et de les
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file:///C:/Users/HP-PC/Downloads/scribd.vpdfs.com_fidelisation-du-personnel-et-performance-de-3.pdf
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contenter avant qu’elles ne surviennent. Les actions de fidélisation agissent
avant que l’employé n’ait l’intention de quitter l’entreprise
(Kwedi, 2011). La démarche s’inscrit sur le long terme. Dans les deux cas, le
salarié restera en entreprise. Dans le cas de la fidélisation, le travailleur fait le
choix libre et conscient de rester dans l’entreprise. Dans celui de la rétention, le
choix du salarié se voit plus ou moins imposé par le risque de perdre des
avantages qu’il ne peut retrouver ailleurs (Chaminade, 2010).
L’enjeu de la fidélisation du personnel ne point pas les doit uniquement sur l’aspect
économique, mais aussi l’aspect social et psychologique. Il est question de la
remobilisation des salariés – ou de leur « implication organisationnelle » (Allen et
Meyer, 1991 dans Giraud et al. 2012).
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La fidélisation est l'action volontaire de l'entreprise de mettre en place un
environnement qui maintienne durablement l'attachement de ses salariés à
elle-même (CHAMINADE, 2004).6
Finalement, la fidélisation serait donc le fait de rendre un salarié fidèle à son entreprise.
Fidéliser ne signifie pas empêcher de partir à tout prix ni garder n’importe qui. Par
n’importe quel moyen le plus longtemps possible.
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file:///C:/Users/HP-PC/Downloads/scribd.vpdfs.com_motivation-et-fidelisation-docx.pdf
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2 Facteurs de fidélisation des ressources humaines7
Aujourd’hui, fidéliser les personnes, c’est les inciter à rester, c’est rentabiliser
l’investissement du recrutement, c’est créer les conditions pour que le salarié ne laisse
pas charmer par les sirènes de la concurrence si nombreuse de nos jours sur le
marché de l’emploi. Les théories de la fidélisation, c’est donc en agissent sur la
motivation, la satisfaction et l’implication que l’entreprise réussira à réduire
l’absentéisme et sur toute la rotation du personnelle.
2.1 La motivation
Le concept de motivation est apparu dans les années 1930 avec l’école des relations
humaines. Son objectif était pour développer la performance individuelle on favorise
le travail collectif.
La motivation au travail est « l’ensemble des aspirations qu’un travailleur attache à son
emploi et qu’il attend de voir s’y réaliser, en fonction du travail accompli, de la
connaissance de ce travail par l’entreprise »
La motivation est le degré d’engagement d’un salarié dans la réalisation d’une action
proposé par l’organisation. Le niveau de motivation d’un individu ne dépond donc pas
seulement de lui, mais dépond également de son environnement. Par exemple, le
caractère privé ou public de l’entreprise va influencer la perception d’instrumentalité
de la performance par rapport à la rémunération. Les cadre du privé pensent
davantage que leur augmentation, promotion dépond de leur performance le payement
à leur ou à la pièce. Ou alors endogènes lié à une personnalité qui va influencer la
perception d’instrumentalité et la valence.
La satisfaction
La satisfaction au travail est « un état émotionnel correspondront au plaisir qui résulte
de l’accomplissement d’une attente au d’un désir ». Il s’agit d’une réponse affective et
émotionnelle de la personne face à son emploi. La satisfaction résulte de l’adéquation
entre les perceptions que la personne a des différents aspects de son emploi et les
perceptions quelle a quant à ce que devraient être différentes facettes de son travail.
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file:///C:/Users/HP-PC/Downloads/scribd.vpdfs.com_l-x27-impact-de-la-fidelisation-sur-la-performance-des-
salaries-pdf%20(1).pdf
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Elle dépond du niveau de divergence entre ce que la personne désire et ce quelle
retire.
Par rapport à son emploi, la personne peut avoir des attentes, éprouver des souhaite
ou des désire et dont l’accomplissement peut entrainer la satisfaction au travail. La
satisfaction a trois origines relatives, au contenu du travail, aux récompenses et à la
qualité des relations.
2.2 L’implication
L’implication a une influence considérable sur les comportements et les attitudes des
salaries vis-à-vis de l’organisation. Elle permet au salaries d’exprimer librement son
attachement et sa fidélité à l’entreprise.
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3.1 Objectif principal : la réduction du turn-over.8
Pour le sens commun, le turn-over correspond aux mouvements d’entrée et de sortie
du personnel d’une organisation pour une période donnée. On peut en tirer différents
ratios, qui en décrivent la nature, la structure et l’intensité. Des turnovers excessifs
sont souvent des signes de dysfonctionnement, et donc d’une gestion des ressources
humaines défaillante.
Il est indéniable que le départ d’un collaborateur constitue une perte sèche pour une
entreprise. Selon Mathieu LAHIERRE, consultant en sécurité et intelligence
économique et auteur de l’article « Le turn-over : gérer le risque de départ des
collaborateurs », publié sur le site www.ielovepme.com, cette perte peut être évaluée
entre un salaire annuel pour un employé « en appui », à quatre à cinq fois ce salaire
pour un élément entrant directement dans la chaîne de création de valeur de
l’entreprise. Il faut également considérer le risque qu’un démissionnaire entraîne avec
lui le départ d’autres collaborateurs, et ce, dans un laps de temps réduit.
Par ailleurs, en plus de constituer une perte financière, le départ d’un salarié constitue
également une perte de savoir-faire pour l’entreprise, qui risque d’assister au fait que
son ex collaborateur soit « récupéré » par la concurrence. Cependant les entreprises
disposent de certains moyens pour limiter ce risque, et notamment celui de la clause
de non-concurrence. Celle-ci vise à empêcher le salarié démissionnaire de travailler
pour une entreprise concurrente, du même secteur économique, pendant une certaine
durée et sur un certain secteur géographique, moyennant une contrepartie financière.
Le départ volontaire des salariés constitue une perte de savoir-faire, puisqu’au fil des
années d’ancienneté accumulées, les salariés acquièrent de l’expérience, des
techniques, des méthodes de travail, propres à l’entreprise et à sa stratégie. Voir partir
un de ses collaborateurs est donc risqué pour l’entreprise, qui, après avoir investi du
temps et des moyens financiers afin que le salarié devienne opérationnel et efficace,
va subir les conséquences de ce départ. En effet, d’une part, le salarié opérationnel
qui quitte l’entreprise va mettre ses compétences au service d’une autre entreprise, et
d’autre part l’entreprise quittée va devoir non seulement trouver un nouveau
collaborateur, et donc ré-entamer le processus de recrutement, aussi coûteux soit-il,
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https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00765130/document
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mais également former le nouveau collaborateur, afin de le rendre opérationnel à son
tour. Cela constitue donc une perte de temps, et d’argent pour l’entreprise.
C’est ici que l’on comprend tout l’enjeu de fidéliser ses salariés pour une entreprise.
Cependant, bien que les entreprises aient d’une manière générale tout intérêt à
restreindre leur taux de turnover afin de limiter les pertes, tant financières,
qu’humaines, de par les compétences des collaborateurs, Christian DARVOGNE,
directeur général d’Insep Consulting, ne manque pas de rappeler qu’il ne faut pas
chercher à lutter à tout prix contre les démissions, et ce pour deux raisons principales.
La première est que le mythe du « zéro départ » n’existe pas, la seconde est qu’une
rotation minimale du personnel reste indispensable pour apporter du sang neuf à ses
effectifs, et renouveler ainsi ses modes de management.
De plus, certains facteurs contre lesquels les entreprises peuvent difficilement lutter
peuvent favorisent l’idée du changement, et donc augmenter le turn-over. MARCH et
SIMON, dans « Les organisations », expliquent ainsi qu’il existe des facteurs qui
agissent sur « la facilité perçue de quitter l’organisation », comme notamment une offre
de travail abondante. Lorsque le marché de l’emploi se porte bien, on observe en effet
des changements volontaires nombreux, et plus rares quand c’est le contraire.
Par ailleurs, comme le montre Pascal PAILLÉ, à la suite d’une étude réalisée dans «
La fidélisation des ressources humaines », la fidélisation des salariés peut poursuivre
des objectifs autres que la rétention des salariés, à savoir :
o Générer de la confiance,
o Offrir de bonnes conditions d’emploi,
o Défendre une image de qualité à l’égard des sociétaires,
o Contribuer à la satisfaction de la clientèle… Afin de rester au cœur de
notre sujet,
Nous développerons dans la partie suivante les idées que la fidélisation des salariés
peut aussi avoir comme enjeu pour les entreprises de favoriser les conditions de travail
des salariés, afin de mieux les impliquer et les motiver dans leur travail, et donc de les
rendre plus efficaces dans la réalisation de leurs tâches.
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3.2 Une meilleure implication des salariés.
Selon Maurice THEVENET, dans « Fonctions RH », « les entreprises ont besoin de
l’implication de leurs collaborateurs, et quelle que soit la définition donnée à ce
concept, la performance en dépend. En effet, au-delà des compétences », définies
comme l’alliance du savoir, du savoir-faire et du savoir-être, « l’efficacité découle aussi
de ce que la personne met d’elle-même dans son travail, de sa part de volonté,
d’engagement personnel, d’initiative, d’émotion ». L’auteur explique également qu’il
est impossible de commander l’implication des personnes, et que cela ne dépend et
ne résulte que d’elles et elles seules. Le seul moyen d’action consiste à veiller à ce
que toutes « les conditions nécessaires à l’implication soient remplies ». La direction
des ressources humaines peut contribuer à remplir ces conditions, mais ce sont avant
tout les managers de proximité qui sont en première ligne dans ce domaine, via leur
manière d’être, en plus des outils et processus mis à disposition par la DRH.
Afin d’illustrer son propos, l’auteur propose un tableau décrivant les conditions de
l’implication que doivent respectivement remplir la DRH ainsi que le manager de
proximité
Ce tableau démontre bien le lien qu’il est donc possible de faire entre fidélisation des
salariés et implication de ces derniers
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4 Leviers de la fidélisation des salariés
Les mentalités ont évolué et les codes au travail ne sont plus les mêmes qu'il y a 100
ans. Dans certaines entreprises, le système de hiérarchie classique, trop lourd, n'est
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plus du tout approprié. Le manque de transversalité et de transparence pèse sur le
moral des salariés. Aujourd'hui, un salarié ne veut plus être qu'un simple exécutant. Il
veut au contraire s'investir, gagner en responsabilité et pouvoir contribuer à l'évolution
de son entreprise. Laisser lui donc plus d'autonomie dans l'organisation et la gestion
de ses tâches et déléguer certaines missions clés afin qu'il puisse mettre en avant ses
compétences.
En plus de les valoriser, mener une politique de formation au sein de l’entreprise elle
permet de gagner en compétitivité et de faire baisser le taux d'absentéisme. Selon le
secteur dans lequel elle évolue, son marché est plus ou moins concurrentiel. Il est
donc primordial que les salariés aient les compétences professionnelles nécessaires
pour faire face à l'environnement économique. Par ailleurs, un salarié qui a pu
augmenter ses savoir-faire se sentira plus confiant dans l'exécution de ses tâches et
sera plus performant.
Aussi, l’environnement de travail que vous proposerez à vos salariés en tant que chef
d’entreprise est très important. L’aménagement des espaces de travail peut impacter
la motivation et la fidélisation des salariés. Les horaires de travail peuvent aussi jouer
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sur le processus de fidélisation. Préférez des heures flexibles (dans la mesure du
possible) à des heures fixes. Cette flexibilité permet aux salariés de concilier leur vie
professionnelle et vie personnelle plus facilement. Aussi, proposez à vos salariés de
faire du télétravail de temps en temps peut favoriser le bien-être au travail. Et en
augmentant le bien-être vous renforcerez la fidélité et la motivation
En résumé, La fidélisation des salariés est primordiale notamment pour les TPE / PME.
La politique de fidélisation impactera aussi le recrutement. Les salariés sont les porte-
paroles de l’entreprise, il faut donc veiller à ce que chacun d’entre eux soient motivés
et satisfaits de leurs conditions de travail. Des salariés démotivés et mécontents auront
un impact négatif sur l’image de marque de l’entreprise.
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Le processus de fidélisation doit prendre en compte de nombreux facteurs. Baser sa
politique de fidélisation uniquement sur la rémunération ou uniquement sur les
conditions de travail ne procurera pas le résultat attendu de l’entreprise. Il faut écouter
les besoins de chacun et essayer de les satisfaire au mieux.
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CONCLUSION
En effet, si le fait de limiter les départs volontaires dans les entreprises constitue
toujours un des objectifs de l’utilisation des outils de fidélisation, ils ont également une
toute autre portée. Cette autre portée, les entreprises comme les salariés l’ont bien
comprise, et chacun sait en jouer. Dans cette autre dimension, les outils de fidélisation
sont en effet perçus comme de véritables leviers pouvant agir directement sur les
comportements et les sentiments des salariés dans le milieu professionnel. Par
comportements et sentiments, nous entendons motivation, implication, satisfaction et
fidélité des salariés envers leur entreprise. Le fait que la fidélisation des salariés ait
pris une plus grande ampleur et vise de nouveaux objectifs est dû d’une part à un
contexte économique et un marché de l’emploi plus rudes et compétitifs, qui entraîne
que les entreprises souhaitent attirer les meilleurs profils. D’autre part cela est
également dû au fait que de nouveaux outils ont fait leur apparition, et qu’ils ont, de ce
fait, soulevé des exigences nouvelles de la part des salariés.
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BIBLIOGRAPHIE :
1
Comment attirer et fidéliser des employés : Séduire les candidats grâce au
marketing RH; Développer une véritable culture d’embauche; Se positionner
comme employeur de choix Auteur: Dubois, Didier,Pelletier, Emilie,Morin,
Denis Année de Publication: 2009
Ouvrage : Attirer Retenir Fideliser les ressources humaines . Auteur : Pascal
Paillé
WEBOGRAPHIE :
https://www.jobillico.com/blog/comment-faire-une-fidelisation-
durable/#:~:text=Quelques%20%C3%A9l%C3%A9ments%20cl%C3%A9s%20
pour%20retenir%20ses%20employ%C3%A9s&text=Le%20salaire%20offert,L
es%20avantages%20sociaux
https://motivetonsalarie.fr/les-enjeux-de-la-fidelisation-des-salaries/
https://recruitee.com/fr-articles/retention-employes
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00765130/document
https://www.agnesduroni.com/wpcontent/uploads/2013/11/TheseHECAgnesD
uroni.pdf
file:///C:/Users/HP PC/Downloads/scribd.vpdfs.com_motivation-
et-fidelisation-docx.pdf
file:///C:/Users/HP-PC/Downloads/scribd.vpdfs.com_marque-
employeur.pdf
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