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Béatrice: Bonjour Éline, aujourd'hui, nous allons discuter d'un sujet économique brûlant : la globalisation

et son impact sur la croissance économique. Je suis d'avis que la globalisation, en ouvrant les portes aux
marchés internationaux, favorise la croissance économique. Cette ouverture permet aux entreprises
d'accéder à de nouveaux marchés et de stimuler leur développement.
Éline: Bonjour Béatrice, c'est un sujet intéressant et controversé. Je suis impatiente d'entendre tes
arguments en faveur de la globalisation, mais je tiens à rappeler que certains estiment que cette ouverture
aux marchés internationaux peut également avoir des conséquences négatives, comme la concurrence
déloyale ou la fragilisation des industries locales.
Béatrice: C'est vrai, et je suis consciente de ces préoccupations. Cependant, il est important de noter que
la globalisation présente également de nombreux avantages. Tout d'abord, en ouvrant leurs marchés aux
entreprises étrangères, les pays permettent à ces entreprises d'accéder à de nouveaux clients et à de
nouveaux débouchés. Cela se traduit souvent par une augmentation de la production et des ventes.
Éline: Certes, la possibilité d'exporter vers de nouveaux marchés est un avantage évident de la
globalisation. Cependant, certains affirment que cela peut également conduire à la délocalisation de la
production vers des pays où la main-d'œuvre est moins chère, ce qui peut entraîner des pertes d'emplois
dans les pays développés.
Béatrice: C'est une préoccupation légitime, mais la globalisation peut aussi créer de nouveaux emplois.
Lorsque les entreprises accèdent à de nouveaux marchés, elles peuvent devoir embaucher du personnel
local pour mieux comprendre et servir ces marchés. De plus, l'augmentation des ventes peut stimuler la
croissance des entreprises, ce qui peut à terme entraîner des embauches supplémentaires.
Éline: Je comprends cet argument, mais il y a aussi des inquiétudes concernant la concurrence déloyale.
Parfois, les entreprises étrangères peuvent bénéficier d'avantages fiscaux ou de réglementations plus
souples, ce qui peut désavantager les entreprises locales. Comment répondrais-tu à cela ?
Béatrice: C'est une question importante. Il est vrai que la concurrence déloyale peut être un problème.
Cependant, il incombe aux gouvernements de mettre en place des réglementations et des mécanismes de
surveillance efficaces pour prévenir ces pratiques. De plus, la globalisation peut également encourager les
gouvernements à améliorer leur climat des affaires pour attirer les investissements étrangers, ce qui peut
bénéficier à l'ensemble de l'économie.
Éline: Tu soulèves un point valable. Mais il y a aussi des préoccupations concernant la vulnérabilité aux
chocs économiques mondiaux. Lorsque les économies sont fortement interconnectées, elles peuvent être
plus sensibles aux crises financières ou aux fluctuations des taux de change. Comment la globalisation
peut-elle gérer ces risques ?
Béatrice: C'est une question importante. La globalisation peut en effet rendre les économies plus
vulnérables aux chocs extérieurs. Cependant, elle peut également offrir des avantages en termes de
diversification. Les entreprises qui opèrent sur plusieurs marchés peuvent mieux résister aux chocs dans un
marché particulier en se tournant vers d'autres marchés où la demande est plus forte. De plus, les
gouvernements peuvent coopérer pour atténuer les risques systémiques.
Éline: Il est indéniable que la globalisation comporte des avantages en termes d'accès aux marchés
internationaux, mais elle pose également des défis importants en matière de concurrence, de
réglementation et de résilience économique.
Béatrice: Un autre aspect de la globalisation que nous devrions aborder est la manière dont elle permet
aux entreprises de réaliser des économies d'échelle significatives. Les économies d'échelle se produisent
lorsque les entreprises produisent à grande échelle, ce qui peut entraîner une réduction des coûts de
production par unité. Cela peut avoir un impact majeur sur les prix des produits pour les consommateurs.
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Éline: C'est un point essentiel. Lorsque les entreprises opèrent à l'échelle mondiale, elles peuvent souvent
tirer parti de ressources moins chères, telles que la main-d'œuvre ou les matières premières, dans
différentes parties du monde. De plus, elles peuvent standardiser leurs processus de production et investir
dans des technologies de pointe pour accroître l'efficacité, ce qui réduit également les coûts.
Béatrice: Absolument. Prenons l'exemple de l'industrie automobile. Les constructeurs automobiles
mondiaux peuvent produire des millions de véhicules chaque année. Grâce à cette production à grande
échelle, ils peuvent négocier des prix plus avantageux pour les pièces détachées, réduire les coûts de main-
d'œuvre par unité, et investir dans des chaînes de montage automatisées pour accélérer la production.
Tout cela se traduit généralement par des voitures moins chères pour les consommateurs.
Éline: C'est un exemple concret de la manière dont les économies d'échelle fonctionnent grâce à la
globalisation. Cependant, il est important de noter que les économies d'échelle ne se limitent pas à
l'industrie automobile. Elles s'appliquent également à d'autres secteurs, tels que l'électronique, la
production alimentaire et même les services.
Béatrice: Tout à fait. Les entreprises de technologie, par exemple, peuvent développer des logiciels ou des
applications à grande échelle, ce qui réduit considérablement les coûts de développement par utilisateur.
De même, les entreprises agroalimentaires qui produisent des denrées alimentaires en grandes quantités
peuvent proposer des produits à des prix plus compétitifs sur les marchés mondiaux.
Éline: Il est indéniable que les économies d'échelle favorisées par la globalisation peuvent se traduire par
des prix plus bas pour les consommateurs. Cela peut améliorer le pouvoir d'achat des ménages et stimuler
la demande de biens et de services. Cependant, il existe également des préoccupations quant à la
concentration du pouvoir économique entre les mains de grandes entreprises mondiales. Comment
pouvons-nous équilibrer ces avantages et inconvénients ?
Béatrice: C'est une question cruciale. Il est vrai que la concentration du pouvoir économique peut être un
problème. Pour y remédier, il est important que les gouvernements mettent en place des réglementations
efficaces pour empêcher les abus de pouvoir monopolistique. De plus, la concurrence saine sur les marchés
mondiaux peut également contribuer à atténuer cette concentration.
Éline: Je suis d'accord. La globalisation offre des opportunités incroyables en termes d'économies
d'échelle, mais elle nécessite également une surveillance et une réglementation adéquates pour s'assurer
que ces avantages profitent à l'ensemble de la société. En fin de compte, il s'agit de trouver un équilibre
pour garantir que les économies d'échelle améliorent la qualité de vie des consommateurs sans
compromettre la concurrence et la diversité économique.
Béatrice: Un point de préoccupation majeure souvent soulevé lorsqu'il s'agit de globalisation est la
délocalisation d'industries vers des pays à bas coûts de main-d'œuvre. Cette tendance peut entraîner la
perte d'emplois nationaux, ce qui suscite des inquiétudes légitimes.
Éline: C'est effectivement un sujet complexe. Lorsque les entreprises délocalisent la production vers des
pays où les coûts de main-d'œuvre sont moins élevés, elles peuvent réaliser des économies importantes.
Cela peut les rendre plus compétitives sur le marché mondial, mais cela peut également signifier la
fermeture d'usines et la suppression d'emplois dans leur pays d'origine.
Béatrice: Exactement. Par exemple, de nombreuses entreprises textiles ont délocalisé leur production vers
des pays asiatiques où la main-d'œuvre est moins chère. Cela a eu pour conséquence la fermeture de
nombreuses usines textiles en Europe et en Amérique du Nord, avec des pertes d'emplois considérables
dans ces régions.

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Éline: Il est indéniable que la délocalisation peut avoir un impact négatif sur les travailleurs locaux, en
particulier dans les secteurs manufacturiers. Cela soulève des questions importantes sur la sécurité de
l'emploi et les perspectives économiques pour de nombreuses communautés.
Béatrice: Tout à fait. Cependant, il est important de noter que la délocalisation n'est pas nécessairement le
seul résultat de la globalisation. Dans de nombreux cas, la globalisation a également créé de nouvelles
opportunités d'emploi dans les secteurs axés sur les services, tels que la technologie, la finance et le
commerce international.
Éline: C'est un point important à souligner. La globalisation a également favorisé la création d'emplois dans
les domaines de l'exportation, de la logistique, et de la gestion de la chaîne d'approvisionnement. De plus,
elle a encouragé l'innovation et la croissance dans de nombreux secteurs, ce qui a conduit à la création de
postes dans des domaines émergents.
Béatrice: Absolument. Il est donc essentiel d'adopter une perspective nuancée lors de l'évaluation des
effets de la globalisation sur l'emploi. Il y a des pertes d'emplois, mais il y a aussi des gains potentiels dans
d'autres secteurs. Néanmoins, il est impératif que les gouvernements et les entreprises travaillent
ensemble pour atténuer les effets négatifs de la délocalisation en offrant une formation et des
opportunités de reconversion aux travailleurs touchés.
Éline: En fin de compte, il s'agit de trouver un équilibre entre la recherche d'une plus grande efficacité
économique grâce à la globalisation et la protection des intérêts des travailleurs nationaux. Cela nécessite
une gestion attentive et des politiques publiques appropriées pour s'assurer que les avantages et les
inconvénients de la globalisation sont répartis de manière équitable dans la société.
Béatrice: Un autre aspect préoccupant de la globalisation est son rôle potentiel dans l'instabilité financière.
La facilitation des mouvements de capitaux internationaux peut parfois conduire à des crises financières à
l'échelle mondiale.
Éline: Tu as tout à fait raison. La globalisation a permis une circulation rapide des capitaux à travers les
frontières. Cela signifie que les investisseurs peuvent réagir instantanément aux nouvelles économiques et
politiques, ce qui peut entraîner des flux de capitaux spéculatifs massifs.
Béatrice: Exactement. Lorsque les investisseurs réagissent de manière excessive à des informations ou à
des événements spécifiques, cela peut provoquer des bulles financières ou des krachs boursiers. Ces
événements ont souvent des répercussions mondiales et peuvent causer des perturbations économiques
importantes.
Éline: De plus, la globalisation a conduit à une interconnexion plus étroite entre les marchés financiers
mondiaux. Cela signifie que les problèmes financiers dans un pays peuvent rapidement se propager à
d'autres pays, comme nous l'avons vu lors de la crise financière mondiale de 2008.
Béatrice: La crise de 2008 est un exemple frappant des dangers de l'instabilité financière mondiale. Les
institutions financières à risque élevé ont été impliquées dans des produits financiers complexes et risqués,
dont les conséquences ont été ressenties dans le monde entier. Cela a eu un impact massif sur l'économie
réelle, avec des pertes d'emplois et une récession économique dans de nombreux pays.
Éline: Absolument. La leçon à tirer de ces situations est qu'il est impératif que les gouvernements et les
régulateurs financiers travaillent ensemble pour mettre en place des mécanismes de régulation solides qui
peuvent atténuer les excès et prévenir les crises financières. La coopération internationale est également
essentielle pour faire face aux problèmes financiers qui traversent les frontières.
Béatrice: Tout à fait. La globalisation ne doit pas être synonyme d'absence de régulation. Il est nécessaire
d'établir des règles du jeu équitables et transparentes pour les marchés financiers mondiaux. Cela peut

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aider à minimiser les risques d'instabilité financière tout en permettant aux marchés de fonctionner
efficacement.

Éline: En fin de compte, il est important de reconnaître que la globalisation a des avantages économiques
considérables, mais elle comporte également des risques. La gestion prudente de ces risques est
essentielle pour s'assurer que les bénéfices de la globalisation sont répartis de manière équitable et que
l'instabilité financière est minimisée.
Béatrice: Un argument fréquemment avancé en faveur du protectionnisme est qu'il peut protéger les
emplois nationaux en imposant des barrières commerciales pour contrer la concurrence étrangère
déloyale.
Éline: C'est exact. Le protectionnisme peut prendre différentes formes, telles que l'imposition de droits de
douane, de quotas d'importation ou de règlements stricts sur les produits étrangers. L'idée est de donner
aux entreprises nationales un avantage concurrentiel en limitant la concurrence étrangère.
Béatrice: Le protectionnisme est souvent présenté comme un moyen de sauvegarder les emplois
nationaux, en particulier dans les secteurs vulnérables à la concurrence internationale. Les partisans du
protectionnisme font valoir que sans ces mesures, les entreprises étrangères pourraient inonder le marché
national de produits bon marché, mettant en péril les emplois locaux.
Éline: Cependant, il est important de reconnaître que le protectionnisme peut également avoir des effets
négatifs. L'imposition de droits de douane, par exemple, peut entraîner une hausse des prix pour les
consommateurs nationaux, car les produits importés deviennent plus coûteux. De plus, les pays qui
pratiquent le protectionnisme risquent de subir des représailles commerciales de la part de leurs
partenaires commerciaux.
Béatrice: Tout à fait. Le protectionnisme peut également entraîner une allocation inefficace des
ressources. En protégeant certains secteurs de la concurrence étrangère, on peut empêcher l'économie de
tirer pleinement parti de ses avantages comparatifs. Cela peut nuire à la croissance économique à long
terme.
Éline: De plus, le protectionnisme peut parfois créer un climat de méfiance et de tensions commerciales
entre les nations, ce qui n'est pas souhaitable dans un monde de plus en plus interconnecté.
Béatrice: Dans un contexte mondial où la coopération économique et le commerce international sont
essentiels, il est important de trouver un équilibre entre la protection des emplois nationaux et la
promotion de l'efficacité économique. Cela peut passer par des accords commerciaux équilibrés et des
mécanismes de régulation internationale.
Éline: La question du protectionnisme est complexe, et il n'y a pas de réponse simple. Il est important que
les décideurs politiques tiennent compte à la fois des avantages et des inconvénients potentiels du
protectionnisme et qu'ils cherchent des solutions qui préservent les emplois nationaux tout en favorisant
une économie mondiale ouverte et prospère.
Béatrice: Un argument souvent avancé en faveur du protectionnisme est qu'il permet aux gouvernements
d'exercer un meilleur contrôle sur la qualité et la sécurité des produits importés. En réglementant
strictement les produits étrangers, les gouvernements peuvent protéger leurs citoyens contre les biens
potentiellement dangereux ou de qualité médiocre.
Éline: C'est un point important. Le protectionnisme peut en effet donner aux autorités nationales la
possibilité d'imposer des normes strictes aux produits importés pour garantir qu'ils répondent aux normes
de sécurité et de qualité en vigueur dans le pays. Cela peut être particulièrement crucial dans des secteurs
sensibles comme l'alimentation, la santé et la sécurité.
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Béatrice: Par exemple, certains pays ont mis en place des réglementations strictes sur les produits
alimentaires importés pour s'assurer qu'ils ne contiennent pas d'ingrédients nocifs ou ne présentent pas de
risques sanitaires. Cela permet de protéger la santé des citoyens et de maintenir la confiance des
consommateurs dans les produits disponibles sur le marché.
Éline: Cependant, il est important de noter que la régulation stricte peut aussi être perçue comme une
barrière commerciale par d'autres pays. Cela peut déclencher des conflits commerciaux et des représailles,
ce qui peut nuire aux échanges internationaux.
Béatrice: Il y a toujours un équilibre délicat à trouver entre la protection des consommateurs nationaux et
le maintien d'un environnement commercial ouvert et équitable. Le défi consiste à élaborer des
réglementations qui assurent la sécurité sans entraver indûment les échanges internationaux.
Éline: De plus, il est important de noter que la régulation de la qualité et de la sécurité ne doit pas être
utilisée comme prétexte pour promouvoir le protectionnisme excessif. Les gouvernements doivent
s'efforcer de maintenir un équilibre raisonnable et de collaborer avec d'autres nations pour développer des
normes internationales de qualité et de sécurité.
Béatrice: La coopération internationale est essentielle pour garantir que les produits circulent en toute
sécurité à travers les frontières tout en respectant des normes élevées. Cela nécessite des négociations et
des accords bilatéraux ou multilatéraux pour harmoniser les réglementations et minimiser les obstacles au
commerce.
Éline: En fin de compte, il s'agit de trouver un équilibre entre la protection des intérêts nationaux en
matière de qualité et de sécurité des produits, et la promotion de l'ouverture des marchés internationaux.
La régulation doit évoluer avec les avancées technologiques et les changements dans les chaînes
d'approvisionnement mondiales, tout en veillant à ce que les consommateurs soient protégés et que les
entreprises puissent prospérer dans un environnement mondialisé.
Béatrice: Passons maintenant à discuter des coûts économiques associés au protectionnisme. L'une des
critiques majeures du protectionnisme est qu'il peut entraîner des coûts plus élevés pour les
consommateurs en limitant leur accès à des produits moins chers et de meilleure qualité.
Éline: C'est un point important à soulever. Lorsque les pays imposent des barrières commerciales, telles
que des tarifs douaniers ou des quotas d'importation, cela peut entraîner une hausse des prix des produits
importés. En fin de compte, cela peut affecter le pouvoir d'achat des consommateurs.
Béatrice: Prenons l'exemple des produits électroniques, comme les smartphones ou les ordinateurs. De
nombreuses composantes de ces produits sont fabriquées dans différents pays et assemblées ailleurs. Le
protectionnisme peut entraîner des droits de douane élevés sur ces composantes, ce qui augmente le coût
final pour le consommateur.
Éline: C'est un excellent exemple. Les consommateurs peuvent se retrouver à payer plus cher pour des
produits qui seraient moins coûteux s'ils étaient importés sans barrières commerciales. De plus, le
protectionnisme peut réduire la concurrence sur les marchés nationaux, ce qui peut entraîner une baisse
de la qualité des produits.
Béatrice: Lorsque les entreprises nationales n'ont pas à faire face à la concurrence internationale, elles
peuvent être moins incitées à innover et à améliorer leurs produits. Cela peut finalement nuire à la qualité
et au choix des produits disponibles pour les consommateurs.
Éline: En outre, il est important de noter que le protectionnisme peut déclencher des représailles
commerciales de la part d'autres pays. Cela peut entraîner une escalade des tensions commerciales et
nuire aux exportateurs nationaux, qui peuvent perdre des marchés d'exportation importants.

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Béatrice: Les guerres commerciales peuvent avoir des conséquences économiques dommageables pour
tous les pays impliqués. Elles peuvent entraîner une volatilité des marchés, perturber les chaînes
d'approvisionnement mondiales et entraîner des pertes d'emplois dans divers secteurs.
Un autre argument fréquemment avancé en faveur de la globalisation est qu'elle favorise l'innovation et le
progrès technologique. Lorsque les entreprises sont exposées à une concurrence internationale, elles sont
incitées à innover pour rester compétitives. Cela peut stimuler la croissance économique et améliorer la
qualité de vie.
Éline: Absolument. La concurrence internationale oblige les entreprises à investir dans la recherche et le
développement pour créer des produits et des services plus performants et plus innovants. Cela peut
conduire à des avancées technologiques qui profitent non seulement aux entreprises elles-mêmes, mais
aussi à la société dans son ensemble.
Béatrice: Et ne devons-nous pas oublier l'accès à une main-d'œuvre hautement qualifiée et à des
ressources technologiques à l'échelle mondiale. La globalisation permet aux entreprises d'exploiter ces
ressources pour améliorer leurs processus de production et développer de nouvelles technologies.
Éline: Tout à fait. Cependant, il est important de noter que le protectionnisme, c'est-à-dire la restriction
des échanges internationaux par des barrières commerciales, peut décourager l'innovation et le progrès
technologique. Lorsque les entreprises sont protégées de la concurrence étrangère, elles peuvent être
moins incitées à innover, car elles n'ont pas besoin de s'adapter à un marché mondial concurrentiel.
Béatrice: C'est un point crucial. Les économistes ont souvent souligné que le protectionnisme peut
conduire à un retard technologique, car les entreprises nationales peuvent se contenter du statu quo sans
être encouragées à chercher des améliorations. Cela peut à terme nuire à la compétitivité de l'économie
nationale sur la scène internationale.
Éline: Exactement. L'histoire nous montre que les économies les plus ouvertes aux échanges
internationaux ont tendance à être les plus innovantes. Les entreprises doivent constamment chercher des
moyens de s'améliorer pour rester pertinentes sur un marché mondial en évolution rapide.
Béatrice: Cependant, il est important de souligner que la globalisation doit être gérée de manière à
équilibrer les avantages de l'innovation avec la protection des intérêts nationaux. Les politiques de
réglementation adéquates et les investissements dans l'éducation et la formation sont essentiels pour
garantir que la main-d'œuvre nationale puisse tirer parti des opportunités créées par l'innovation.
Éline: En fin de compte, il s'agit de trouver un équilibre entre la protection de l'innovation nationale et la
stimulation de la compétitivité internationale. La globalisation offre des possibilités d'innovation, mais il
est crucial de veiller à ce que ces avantages soient équitablement répartis et profitent à l'ensemble de la
société.
Béatrice: Un autre point important à considérer dans le débat sur la globalisation est le risque de
représailles commerciales. Lorsqu'un pays adopte des politiques protectionnistes, telles que l'imposition
de droits de douane élevés sur les importations, il y a un risque que d'autres pays réagissent en prenant
des mesures similaires. Cela peut déclencher ce que l'on appelle une guerre commerciale.
Éline: C'est en effet une préoccupation valable. Une guerre commerciale pourrait avoir des conséquences
néfastes pour l'économie mondiale. Les droits de douane élevés et les restrictions commerciales mutuelles
peuvent entraîner une diminution des échanges internationaux, ce qui pourrait nuire à la croissance
économique mondiale.
Béatrice: Nous avons vu des exemples récents de tensions commerciales entre de grandes économies
mondiales, telles que les États-Unis et la Chine. Les mesures de représailles prises par ces pays ont eu un
impact sur divers secteurs économiques.
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Éline: Cependant, il est important de noter que la menace de représailles peut également dissuader les
pays de prendre des mesures protectionnistes excessives. L'idée d'une guerre commerciale coûteuse peut
parfois amener les gouvernements à rechercher des solutions diplomatiques plutôt que de recourir à des
mesures unilatérales.

Béatrice: La négociation et la coopération internationale sont essentielles pour résoudre les désaccords
commerciaux de manière pacifique. Les organisations internationales, telles que l'Organisation mondiale
du commerce, jouent un rôle important dans la résolution des litiges commerciaux et dans la promotion du
libre-échange.
Éline: Il s'agit de trouver un équilibre entre la protection des intérêts économiques nationaux et la
coopération internationale. Les pays doivent travailler ensemble pour surmonter les différences et
promouvoir un système commercial mondial ouvert et équitable.
Béatrice: Un autre aspect important de la globalisation est l'interdépendance économique qu'elle crée
entre les pays. Cette interdépendance peut être bénéfique à bien des égards, notamment en renforçant les
liens économiques internationaux. Cependant, elle peut aussi rendre les économies vulnérables à des
perturbations mondiales, comme nous l'avons vu avec la pandémie de COVID-19.

Éline: Tout à fait. L'interdépendance économique signifie que les pays comptent les uns sur les autres pour
de nombreux produits et services. Cela peut stimuler la coopération internationale dans des domaines
cruciaux tels que la santé mondiale, le commerce, et même la lutte contre le changement climatique.
Béatrice: Par exemple, lorsqu'il s'agit de la santé mondiale, la coopération internationale est essentielle
pour lutter contre les pandémies. Les pays doivent partager des informations, des ressources et des
technologies pour faire face à des menaces qui ne connaissent pas de frontières.
Éline: De même, dans le contexte du changement climatique, l'interdépendance économique peut
encourager les pays à collaborer pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Les accords
internationaux, tels que l'Accord de Paris, sont des exemples de coopération visant à atténuer les effets du
changement climatique.
Béatrice: Cependant, il est important de noter que l'interdépendance économique peut également
présenter des risques. Lorsque les chaînes d'approvisionnement mondiales sont perturbées, comme cela
s'est produit pendant la pandémie, cela peut avoir un impact significatif sur l'économie mondiale.
Éline: C'est vrai. La pandémie de COVID-19 a mis en évidence la vulnérabilité des chaînes
d'approvisionnement mondiales, en particulier dans des secteurs tels que la santé et la technologie. Cela a
conduit certains à plaider en faveur d'une relocalisation de la production pour réduire cette vulnérabilité.
Béatrice: Cependant, il est important de trouver un équilibre entre la nécessité de renforcer la résilience
des chaînes d'approvisionnement et le maintien de la coopération internationale. Une réponse efficace à
des défis mondiaux tels que la santé et le changement climatique nécessite une coordination et une
collaboration internationales.
Éline: En fin de compte, l'interdépendance économique est une réalité à laquelle nous devons faire face.
Plutôt que de chercher à s'isoler, les pays devraient travailler ensemble pour relever les défis mondiaux et
maximiser les avantages de la coopération internationale tout en atténuant les risques potentiels. Cela
nécessite une gestion intelligente et une diplomatie efficace pour naviguer dans le monde complexe de la
globalisation.

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