Vous êtes sur la page 1sur 10

Collège des Sœurs des Saints-Cœurs - Tripoli

Email : tripoli@sscc.edu.lb Classe : EB6


Site : www.tripoli.sscc.edu.lb
Février 2017
Production de l’écrit

Descriptif

La production écrite est une activité qui amène l'élève à former et à exprimer ses idées,
ses sentiments, ses intérêts, ses préoccupations, afin de les communiquer aux autres. Cette
forme de communication exige la mise en œuvre des habiletés et des stratégies que l'enfant
doit maîtriser graduellement au cours de ses apprentissages scolaires.

La production écrite n'est pas une compétence isolée ; son acquisition est liée à la
lecture car ces deux aspects du langage écrit se développent de façon parallèle et
interdépendante. Puisque ces deux processus, en l’occurrence la lecture et l'écriture, se
développent simultanément, ils doivent être enseignés en même temps.

En classe de sixième (EB6), la compétence visée en deuxième séquence d’apprentissage


est la rédaction des textes descriptifs. Au travers de l’analyse de trois extraits* descriptifs de
différents auteurs (Corpus : 1- « Un château merveilleux » (extrait de Mille et une nuits) /
2- « Une île accueillante apparemment » (extrait de Vendredi ou la vie sauvage de Michel
TOURNIER) / 3- « Un paysage provençal » de Marcel PAGNOL), les élèves ont acquiert les
caractéristiques de ce type de texte et en ont dégagé le vocabulaire approprié. En fin de
compte, nous avons proposé aux élèves de rédiger une description d’un paysage printanier
comme devoir à domicile. Après avoir corrigé leur copie, nous avons sélectionné huit
rédactions.
Adeeb AL AGHA, professeur de Français

1|Page
Domaine de compétence : Production d’écrit
Objectif : écrire un texte descriptif
Consigne : Un jour, tu te promenais dans la nature. Un paysage impressionnant attira ton
attention. Décris-le en exprimant tes sentiments.

1er développement
Auteure : Hala HLEIS

C’était pendant les vacances des Pâques, lorsque l’une de mes copines les plus intimes
m’a invitée à passer une journée à la montagne. Et sans craindre d’être accusée d’emphase, je
pourrais affirmer que c’était l’un des plus beaux jours de ma vie, un jour dont les souvenirs
resteraient imprimés au plus profond de ma mémoire.

Mais, comme le temps d’une rédaction scolaire ne me permet pas de détailler toutes les
beautés naturelles qui m’ont éblouie, je me borne à décrire brièvement un parc public qui se
trouve non loin du domicile de mon amie et que j’avais eu la joyeuse chance de visiter en sa
compagnie.

De loin, le parc apparaissait comme une grande étendue vert foncé au sein d’un sol
aride. Mais, dès qu’on traversait sa large porte ferrée le paysage se présentait à nos yeux dans
toute son admirable diversité. Des allées longitudinales et transversales s’étendaient et
s’entrecoupaient à perte de vue. Une fine couche de sable blanc et des petits cailloux
bleuâtres les recouvraient et reflétaient les rayons du soleil pour paraître semblables à des
émeraudes qui scintillaient comme des étoiles dans le ciel bleu d’une nuit d’été. Mais ce qui
m’émerveillait le plus, c’étaient les arbres qui bordaient les allées. Ils avaient été taillés et
aménagés de sorte qu’ils avaient pris des formes exotiques: des animaux, des tours, des cubes,
des polygones, des pyramides, des bateaux, etc. À l’ombre de chaque arbre ont été classées
des assises de pierres où l’on pouvait se reposer en s’adossant contre son tronc. Au centre du
parc, une admirable surprise nous attendait : c’était un large étang dont l’eau était aussi pure
et limpide que celle des sources qui jaillissaient dans les rochers. Des poissons multicolores et
de formes diverses se pressaient et s’amassaient pour avaler gloutonnement les miettes de
2|Page
pain et les morceaux de biscuit que leur lançaient des enfants qui s’amusaient joyeusement à
les contempler. Au milieu de l’étang se dressait un jet d’eau qui lançait très haut et dans tous
les côtés, de fines gouttelettes qui rafraichissaient l’atmosphère et transformaient les rayons
du soleil, par l’effet de l’irisation, en arcs-en-ciel coiffant tout l’étang comme les toiles
multicolores d’une tente. J’aurais voulu signaler les innombrables espèces d’oiseaux qui
avaient bâti leurs nids dans des arbres du parc et qui sillonnaient dans l’air en rangs réguliers.
J’aurais voulu aussi mentionner les différents genres des fleurs et des plantes qui
embellissaient le paysage et embaumaient l’atmosphère de leurs doux parfums agréables
mais, que faire si les moments de bonheur passent vite ? Il me paraissait que le soir avançait
vite et que le crépuscule était en hâte pour couvrir le monde de son rideau noir.

Sur le chemin du retour, je ne cessais pas à penser que la nature propre et saine, surtout
au printemps, n’est qu’un beau tableau artistique que le bon Dieu nous a donné. Et pour
mériter ce don sublime, nous devons cesser d’abimer notre entourage et de le polluer par les
ordures, les déchets et les fumées toxiques des cheminées des usines.

Prière ! Gardons les surfaces vertes pour assainir l’air que nous respirons.

3|Page
2e développement
Auteur : Jad KOBTY

Un beau jour ensoleillé, mes parents et moi décidâmes de passer une journée dans la

nature pour découvrir la beauté du printemps.

Arrivés à notre destination, nous descendîmes en courant vers les champs qui

s’étendaient largement. Et quelle merveille ! Cette vue me comblait de joie. Le ciel tout bleu

était décoré de nuages blancs. A cette vue, mon âme fut paisible. Le soleil dressait

généreusement ses rayons dorés et illuminait admirablement le paysage. Je contemplais la

chaîne des montagnes qui limitait l’horizon. A mes pieds, s’étalait un tapis de gazon parsemé

d’une infinité de fleurs multicolores d’où jaillissaient d’agréables parfums. Les papillons

bariolés voltigeaient partout en portant sur leurs ailes les couleurs magnifiques du printemps.

Les oiseaux remplissaient le ciel en produisant des champs harmonieux et concouraient à

embellir ce lieu. La tendresse du vent faisait danser les arbres et chatouillaient leurs

bourgeons.

C’était un vrai tableau artistique et magnifique. Nous nous retournâmes à la maison

bien ravis après avoir retrouvé une paix intérieure et une sérénité dans l’esprit. C’est le

printemps, ma saison bien aimée et préférée.

4|Page
3e développement
Auteur : JAD SAWAN

LE PRINTEMPS
Au printemps, la nature est vivante. Elle reprend l’haleine après une longue saison

froide.

Les arbres accueillent de nouveau leurs fleurs pour inaugurer la résurrection de la Mère-

Nature et pour annoncer la renaissance. Les oiseaux célèbrent leur festival dans une nature

bien ornée et merveilleuse. Les feuilles se baignent avec des gouttelettes d’eau. Les

hirondelles chantent une éblouissante chanson matinale comme celle de Ferouz. Le ciel bleu

embrasse la mer, les champs et les jardins portent leurs robes vertes décorées de fleurs

multicolores. Le vent est pur, tendre et frais.

Enfin, la nature au printemps ressemble à une belle mariée, bien gâtée, qui danse avec

ses invités élégants.

5|Page
4e développement
Auteur : CHADI DARWICHE

En fin de semaine, j´ai décidé d´aller visiter mes grands-parents à la campagne.

La rivière était illuminée par les rayons du soleil qui habitait dans le ciel parsemé de

nuages argentés. On pouvait voir les hirondelles…

La terre était couverte d’un tapis vert brodé de fleurs multicolores desquelles

jaillissaient d’agréables parfums et autour desquelles voltigeaient les papillons. Le son du

ruisseau qui serpentait avait des reflets étranges sur nous. Je pouvais précisément voir les

fleurs, les tulipes et les muguets. Les bourgeons éclataient et les branches des arbres fruitiers

se couvraient de fleurs. La nature s'était éveillée après sa longue hibernation !

Ce paysage qui, d’ailleurs, m’avait enchanté restera gravé dans ma pensée.

6|Page
5e développement
Auteure : SABINE SAAD

Un beau jour ensoleillé, j’étais en train de me promener avec mes parents dans la

nature. C’était là où mon regard était attiré par un paysage splendide et verdoyant.

Le ciel était tout bleu, pur et léger. Le soleil caressait la nature par ses rayons printaniers

devant moi, trois sommets rocheux se chauffaient à midi. Des amandiers s’étalaient comme

des soldats à perte vue. Il y avait aussi des abricotiers luisants plantés en rond. Tout bas, se

penchait une étroite vallée qui cachait une petite rivière. Un chemin rocheux entouré par des

herbes vertes rendant ce lieu plus vif, traversait le long de la forêt. J’écoutais le cri des cigales

qui formaient une mer de musique et les oiseaux, ivres de joie, gazouillaient avec harmonie. A

mes pieds s’étalait un tapis de fleurs multicolores et un champ formait un vaste spectacle de

marguerites.

Ce qui achevait de rendre ce lieu admirable, c’était des milliers de papillons de toutes

les couleurs qui faisaient de ce lieu un paradis sur terre. C’était l’une des plus belles vues.

Cet endroit était fort beau. J’étais comblée de bonheur !

7|Page
6e développement
Auteure : MIRA DHAYBI

Un beau jour ensoleillé, j’étais en train de me promener avec mes parents dans la

nature. C’était là où mon regard se fixa sur un splendide paysage printanier, verdoyant et

extraordinaire.

Le ciel était d’un bleu clair ; le vent était frais. Derrière des grandes collines, une longue

rivière se laissait apparaître. Des amandiers s’étalaient tout au long de cette rivière. Des nids

d’oiseaux s’installaient sur les branches de ces arbres et des boutons blancs ressemblaient à

des perles.

En chemin, j’observais une vaste plaine, verte comme une infinité de verdure ; elle fut

entourée par des herbes vertes et des fleurs multicolores. Et quelle fut ma surprise, quand je

vis des milliers d’oiseaux et de papillons qui faisaient de ce lieu magnifique un paradis sur

terre.

C’était vraiment une merveilleuse journée qui m’avait permis une agréable exploration

d’un monde aussi joyeux que vivace.

8|Page
7e développement
Auteure : Stéphanie FREWA

Un jour, quand je me promenais dans la nature avec mes parents, un paysage m’attira

l’attention.

Le soleil brillait et réchauffait la terre. Les nuages décoraient le ciel avec leur couleur

blanche comme des flocons de neige pure. Des arbres grands et petits, des dizaines d’animaux,

tout concourait à rendre ce paysage splendide. Il y avait une rivière autour de laquelle s’étalait

une infinité de fleurs qui ressemblaient à des boutons dorés. Leur odeur adorable donnait la

paix et la joie aux cœurs des enfants.

Les oiseaux remplissaient l’air avec leur chant harmonieux. Les papillons colorés se

prêtaient un costume coloré et frais comme les couleurs de l’arc-en-ciel. Le chant des insectes

résonnait harmonieusement comme une mélodie de musique. Le paysage était verdoyant et

austère dans ce côté de la colline. D’une part, je voyais une forêt et de l’autre, un jardin

admirable dont le gazon formait un tapis mousseux et lisse. Et ce qui achevait de rendre ce

paysage admirable, était les cimes des montagnes chapeautées de légères couches de neige.

J’ai trop aimé ce paysage. C’était plus beau que les diamants et les perles. Je souhaite

qu’on y revienne une autre fois.

9|Page
8e développement
Auteur : SAMIR EL HOSS

En un jour automnal, nous avons décidé de partir à la campagne, à la découverte de la

nature, pour admirer le merveilleux paysage naturel.

Arrivés là-bas, l’endroit était fort beau mais triste : d’un côté se trouvait une chaîne de

montagnes qui limitait l’horizon, et de l’autre côté se dressait un grand nombre d’arbres nus,

sans feuilles comme des soldats désarmés. C’était l’une des plus belles vues : Un ciel sombre

plein de nuages grisâtres avec quelques oiseaux qui quittaient vers d’autres pays plus chauds.

Le vent fort et doux soufflait de temps à autre. Un tapis jaune était parsemé d’une infinité de

feuilles, pareilles à des boutons d’or. Je contemplais la longue rivière qui coupait la forêt en

deux. C’était archi beau ! L’eau dont la surface était transparente, coulait en roulades sans rien

craindre. Ce qui achevait de rendre ce lieu plus magnifique, c’était le grand silence qui

dominait dans toute la région. Seuls les chants d’oiseaux résonnaient dans cet endroit.

Ravi d’explorer ce paysage splendide, je quittai ce lieu tout en souhaitant m’y rendre

une deuxième fois avec un peu plus de joie.

10 | P a g e

Vous aimerez peut-être aussi