31 octobre 2023

Doit-on soumettre l’interview

d’un ministre à relecture ?
« Les entretiens politiques sont relus régulièrement. Mais donnent lieu à peu de modifica-
tions. La relecture ne donne pas droit à publication », confirme un des rédacteurs en chef en
réponse à une question des élus de la commission rédaction. Il ajoute : « La relecture ne me dé-
range pas. Ce qui peut me déranger, c’est la nature des changements. » Alors, pourquoi ne
pas préciser à la fin de l’article que l’entretien a été relu par le ou la politique ? « Cela laisse sup-
poser que le journaliste n’a pas fait le job et cela crée le doute. » Pour la REC, cette relecture
permettrait seulement à l’interviewé de s’assurer que sa parole n’a pas été dénaturée. « C’est
une pratique assez normale. Notre idée est de ne pas prendre de grands principes là-
dessus. Un grand nombre de grands entretiens, on ne les aurait pas si on ne le faisait
pas. »

Télétravail Mesures du radon

La direction précise que les semaines sont
désormais comptées du lundi au dimanche.
Dans les faits, et sauf contraintes de samedi,
il est tout à fait possible pour un salarié
d’enchaîner les jours de télétravail le samedi,
dimanche, lundi et mardi.
 carrières d’uranium (Maine-et-Loire, Vendée,
Risques sur les réseaux
sociaux
Avec leurs nouvelles tâches, les secrétaires
vont être exposées aux risques liés aux
commentaires sur les réseaux numériques
au même titre que les journalistes. La direc-
tion met donc en place une formation aux
réseaux sociaux qui vient en complément de
la formation aux risques sur les reportages.
L’idée est de faire face aux harcèlements en
ligne. « C’est une priorité, c’est mis au
plan formation 2024. Tout le monde peut
être exposé à ce risque. » Le contenu est
en cours de réalisation, la formation pourrait
se tenir à distance ou en présentiel.

L’ensemble des bâtiments du siège a pu être
mesuré. Pour le reste des sites, la direction a
pris la décision de réaliser des mesures sur
l’ensemble de l’entreprise. Les organismes
de certification vont décider des lieux priori-
taires. Les élus de la CSSCT rappellent que
les rédactions situées près des anciennes
Loire-Atlantique), sont potentiellement expo-
sées au risque. Que l’aération des locaux
limite.
 Charge de travail : « Deux
mois pour l’évaluer
dans un service »
Le préventeur s’engage à évaluer la charge
de travail dans l’entreprise. Un premier test
est démarré au service DRH. « Il faut comp-
ter plus de deux mois pour évaluer la
charge de travail d’un service. » D’autres
services vont être évalués à compter de
2024, s’est engagé le préventeur. Les élus
du SNJ surveilleront tout cela avec la plus
grande attention.
1
 Propos sexistes
Les propos déplacés ne sont plus tolérables.
La direction rappelle, lors de la réunion de la
CSSCT d’octobre, que les propos sexistes
valent harcèlement sexuel et sont punis par
la loi. Le collectif de travail est invité à inter-
venir dès qu’il est témoin de « propos inap-
propriés ». « Nous ne voulons plus en-
tendre : « On ne peut plus rien dire ». Hé
bien effectivement, c’est interdit. Pour
que les choses changent sur la durée, il
ne faut rien passer sous silence. Même ce
qui peut sembler être des broutilles. » La
direction s’est dite prête à passer par une
période « radicale » pour mettre fin à ces
agissements.
 depuis juillet dernier, « des dizaines » ont
Changement d’opérateur
Pour faire des économies, la direction a dé-
cidé de changer d’opérateur téléphonique,
Orange ayant décidé d’augmenter ses tarifs
et se laissant la possibilité d’effectuer des
ajustements en cours de contrat. « Nous al-
lons basculer chez Bouygues, majoritai-
rement, et SFR. Pour les salariés qui se
trouveraient en zone blanche, il suffit de
joindre le service dédié et il sera possible
alors de rester chez Orange. » Bonnes
nouvelles : l’augmentation des data internet
et les numéros de téléphone ne changeront
pas. « Attention lors du déploiement des
nouvelles cartes SIM : il faudra les chan-
ger au bon moment, sinon rien ne mar-
chera. »

Nouveaux téléphones
Alors que le budget pour de nouveaux télé-
phones avait été gelé, 2024 verra le retour
du déploiement de téléphones plus récents,
mais des « secondes mains », soit des télé-
phones reconditionnés. Pas de la toute nou-
velle génération, mais suffisamment récents
« pour répondre aux ambitions notam-
ment de vidéos ».
 « Joker », répond la direction qui botte donc
Journal pour les salariés
et les retraités
La livraison du journal va rester gratuite pour
les salariés de l’entreprise. Cependant, la
direction a décidé de faire participer à hau-
teur de 50 % les retraités, soit un montant de
21,50 € par mois, dès leur départ de
l’entreprise. Le journal numérique, lui, va res-
ter gratuit. L’économie espérée est d’un peu
moins de 200 000 €. Elle sera moindre si les
retraités décident de ne garder que le numé-
rique. « Dans un cadre économique très
tendu et si nous voulons mener les pro-
jets de cette grande maison, nous avons
essayé de limiter au maximum l’impact »,
justifie la direction. Changement programmé
dès le 2 janvier 2024. Le président du direc-
toire s’est engagé à expliquer personnelle-
ment cette décision aux anciens salariés.
« Je pense qu’ils peuvent comprendre. »

Dette de congés
Sur les plus de 500 réclamations envoyées
eu des réponses indique la DRH. Mais préci-
sément ? Pas de réponse. Quatre erreurs
auraient été constatées. Les élus du SNJ
rappellent aux salariés de demander des ex-
plications s’ils trouvent que le montant de
leur dette de congés ne reflète pas la réalité
ou s’ils ne comprennent pas les calculs.

Planning
Vous n’avez pas votre planning de no-
vembre ? Ce n’est pas un problème pour la
direction qui rappelle que le planning de no-
vembre 2023 à août 2024 doit être mis en
ligne au plus tard fin octobre. « Et avec le
déploiement de Kelio, cela peut mettre un
peu plus de temps. » Aux sports, des ajus-
tements de mai à août pourront survenir
jusqu’en novembre en raison des événe-
ments de l’été 2024.
Saint-Nazaire
Le bureau d’une assistante de rédaction pla-
cé au fond du plateau rédaction ; pas
d’accueil matérialisé. Comment l’assistante
de rédaction peut-elle assurer sa mission
d’accueil du public dans ces conditions ?
en touche. Les élus avaient pourtant, à plu-
sieurs reprises, en commission santé et en
CSE, demandé que les aménagements
soient mieux pensés pour garantir de bonnes
conditions de travail. Les élus du CSE ont
2
donc décidé, à l’unanimité, de rendre un avis
négatif sur ce déménagement.

 Les dictionnaires de Pro-
Lexis seront mais à jour, mais…
Pour Swing, une mise à jour des diction-
naires du correcteur devrait avoir lieu d’ici la
fin de l’année. Pour Prime, par contre, « on
embarquera une nouvelle version de Pro-
Lexis. Le tout sera testé en Normandie et
arrivera donc plus tard », annonce la ré-
daction en chef. Quant à la version pour les
correspondants, « c’est 2 000 licences en
plus. C’est en cours de négociation. » À
l’avenir, « les mises à jour seront plus
nombreuses ».
 pas au portail Inventons demain ou à la dif-
Deshoraires changent : c’est
comme ça et pas autrement !
Des horaires de service sont modifiés. Ainsi,
dans le Calvados, avec l’arrivée du Pôle
Normandie, nous avons pu relever, du lundi
au dimanche, pour les postes de SR édi-
teurs, quatre horaires différents selon que
l’on travaille pour le quotidien ou pour le
dOF, un horaire spécifique pour le SR ani-
mation, un pour le JCC et cinq horaires diffé-
rents possibles pour le SR web et région (à
partir du 20 novembre) entre la semaine et le
week-end. Tout ça sans parler des horaires
adaptés durant les périodes de vacances. Si
ça, c’est pas de l’agilité !
Autre changement : le service éco-soc com-
mence désormais un quart d’heure plus tôt.
La direction répond que les salariés peuvent
s’adapter et que, satisfaits ou pas, ils doivent
garder en tête que fixer les horaires relève
des pouvoirs de la direction. Point barre !

Entretien de fin de contrat :
il faut le demander !
À la fin de chaque contrat, un journaliste en
CDD peut demander un entretien à son ma-
nager. Dans tous les cas, une évaluation doit
être envoyée aux ressources humaines. Et
parce qu’ils ne sont pas réalisés systémati-
quement, à la fin de son parcours à Ouest-
France (18 mois, en règle générale), il ne
faut surtout pas hésiter à « demander un
entretien aux chargés de recrutement
pour la rédaction ».
1 491
C’est le nombre de CLP (correspondants lo-
caux de presse) arrêté en août (1 513 en dé-
cembre 2022 ; 1 554 en décembre 2021),
auquel il faut ajouter 417 correspondants
« sports ». 270 à 300 communes ne sont pas
couvertes. La rédaction en chef estime qu’il
manque 163 CLP pour avoir une couverture
optimale des territoires.


Les communications internes
n’arrivent pas jusqu’aux pigistes
Les journalistes rémunérés à la pige ont dé-
sormais accès à un guide des pigistes mais
fusion des postes à pourvoir par exemple.
Ces communications devraient partir « par
mail vers les pigistes et cela me semble
compliqué », a prévenu le responsable des
ressources humaines pour la rédaction qui
s’est engagé à regarder, « au moins pour
les pigistes réguliers ».
Les postes ouverts
à candidatures, mais pas tous
Les appels sur les postes donnent de la visi-
bilité, une vision. « On publie in-
terne (groupe) et externe ou pas. On reçoit
les personnes qui postulent. Et on donne
des réponses. Cela prend du temps, ex-
plique la rédaction en chef. On n’a pas ré-
ussi à pourvoir le poste en Normandie.
On prolonge l’intérim. » Et s’il n’y a pas
d’appel à candidatures sur les postes de di-
rection départemental et de rédaction en
chef, « ils sont ouverts à projets ».
Dans les Pays de la Loire, l’organisation du
service région permettait de faire appel à un
CDD. La rédaction en chef a préféré « pro-
poser à un titulaire de venir sur ce poste
pendant trois mois ». Mais il fallait que la
personne accepte et que cela soit possible
dans le service quitté. « On n’a pas pensé à
lancer un appel à candidature pour une
durée de trois mois. Si cela devait se re-
produire, on pourrait étudier d’autres pro-
fils. Nous avons communiqué et expliqué
notre choix aux équipes. »
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 Projet Pôle web Normandie :
les objectifs étaient fixés
Le projet Pôle chaud Normandie va entrer en
phase de test le 20 novembre pour une du-
rée indéterminée. Ce plan est « celui pré-
senté en avril », confirme la rédaction en
chef. Il s’agira donc de tester des organisa-
tions pour les objectifs qui avaient été pré-
sentés à l’époque, comme la mise en place
« d’une précotation et d’une validation
des infolocales interdépartementale » cô-
té assistantes de rédaction. Mais – le docu-
ment présenté aux élus lors de la dernière
commission rédaction le prouve si besoin –
cette nouvelle organisation cible avant tout
les services SR des trois départements.
Ainsi, dans le Calvados, le Pôle chaud (SR
web 14 et SR région) s’agrandit en intégrant
les SR web de la Manche et de l’Orne pour
couvrir la Normandie à cinq départements,
chacun depuis sa rédaction. Grâce à des ou-
tils partagés, il devient donc ainsi, dans les
faits, le Pôle web Normandie avec cinq ho-
raires de prise de service différents pour
couvrir une plage de 8 h à 22 h en semaine,
de 9 h à 20 h le samedi et de 10 h à 22 h le
dimanche. Objectifs annoncés : simplifier
pour les SR web et pour les localiers ; déga-
ger du temps pour de la production ; harmo-
niser ; clarifier ; gagner en efficacité ; des
fonctionnements communs ; renforcer la col-
laboration entre les départements ; innover.
Pour gérer ces équipes, assurer la mise en
œuvre, le suivi et l’évaluation des stratégies
régionales, le pilotage de certaines missions
régionales, une codirection Normandie a été
créée et installée avant l’été.
Peu de signatures féminines
à la une finalement
Le moins que l’on puisse écrire, c’est que
l’effort pour la féminisation des signatures à
la une du journal n’est guère visible. En effet,
entre le 16 septembre et le 9 octobre, sur
26 éditos et points de vue publiés à la une,
seuls trois ont été rédigés par deux femmes.
« Quand je sollicite trois femmes pour
deux hommes, je vais devoir la solliciter à
plusieurs reprises », explique un des ré-
dacteurs en chef. Côté édito, « nous ve-
nons de faire rentrer une nouvelle femme
dans l’équipe et Laëtitia Greffié va en si-
gner plus souvent. On avance lentement.
On ne renonce pas. »
Le projet du service
infographie se précise
Le projet éditorial du service infographie pour
le print et pour le web est presque prêt. « Il
manque la validation Codir », remarque la
rédaction en chef.
Les objectifs annoncés ? Rapprocher
l’équipe du service infographie actuelle et
celle de l’équipe data du pôle chaud –
« deux équipes qui ont le même métier,
mais des histoires et une culture diffé-
rentes », note le chef de service ; contribuer
à créer une identité Ouest-France avec
l’arrivée d’une nouvelle charte graphique qui
est en cours de rédaction ; et générer des
infographies qui, dès leur création, soient
adaptables aux différents formats web puis
au print. Et ça, cela passe par un logiciel qui
pourrait être, dans un premier temps, Da-
taWrapper, « un outil en ligne sous li-
cence, créé par des journalistes pour des
journalistes, qui peut être très basique
dans son utilisation pour les uns (en
amenant les collègues qui le souhaitent à
réaliser des infographies simples) mais
permettre aussi de travailler en mode ex-
pert. » Un nouvel outil pour les commandes
d’infographies devrait également arriver en
janvier 2024.
Côté organisation, actuellement « les gens
du desk (data) sont là le matin. Il n’y a
donc plus de « problème » pour couvrir la
journée dans son ensemble. » À
l’infographie, les horaires sont 12 h – 20 h 30
(avec une pause de vingt minutes). « Une
variante existe (9 h 30 – 18 h 45) mais elle
est peu, voire pas utilisée. La difficulté
reste qu’il y a besoin de deux titulaires
jusqu’à 20 h 30, au moins. Chacun assure
un week-end sur quatre », remarque le
chef de service.

Contact : snj@ouest-france.fr
contact@snj-of.fr
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