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Plan Comptable Agricole

Le champ d'application du Plan Comptable Agricole (PCA) englobe les activités


agricoles menées par des entreprises, sans distinction de leur forme juridique. Pour des
raisons de clarté, les entités économiques concernées par ce plan sont généralement
désignées sous les termes "entreprise agricole," "exploitation agricole," ou simplement
"entreprise." Conformément au PCA, l'activité agricole consiste à superviser la
transformation biologique d'actifs biologiques en vue de leur vente en tant que produits
agricoles ou d'autres actifs biologiques. Cette gestion implique l'intervention humaine,
apportant une valeur ajoutée à la transformation biologique ou favorisant le processus par
des actions sur les actifs biologiques ou leur environnement.

Le PCA est en accord avec les normes comptables marocaines, conformes au Code Général
de Normalisation Comptable (CGNC). Pour refléter de manière plus précise les particularités
de l'activité agricole, des adaptations du CGNC ont été incorporées dans le PCA, permettant
ainsi de fournir des informations plus pertinentes pour la gestion et le suivi de cette activité.
La création du PCA a été supervisée par une Commission Technique Spécialisée (CTS) mise
en place par le Ministre de l'Économie et des Finances et présidée par M. Samir AGOUMI,
Expert-comptable. Cette commission comprenait plusieurs membres, y compris des experts-
comptables, des représentants de divers organismes, et des professionnels de la finance,
comme suit :

 M. Abdelouahab LARAKI (Expert-comptable)


 M. Ahmed CHAHBI (Expert-comptable)
 M. Larbi EL AOUFIR (Expert-comptable)
 M. Brahim EL ARIF (Expert-comptable)
 M. Brahim BAHMAD (Expert-comptable)
 M. Abderrahim LAAROUSSI (Expert-comptable)
 M. Bouchaib AMRI (Expert-comptable)
 M. Mohamed Fouzi DINARI (Expert-comptable)
 M. Ahmed BELKHAYAT (Expert-comptable)
 Mme Nazha BOURQUIA (Professeur à l’ISCAE)
 M. Nasser SEDDIQI (CDVM)
 M. Mohammed Taher SBIHI (DEPP)
 M. Mehdi EL YOUSSEFI (DEPP)
 M. Abdelkader BOUKHRISS (CGEM)
 M. Jawad HJIEJ (CGEM)
 M. Anas BENJELLOUN (CGEM)
 M. Fehd BOUAB (Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime)
 M. Mehdi EL ATTAR (Professeur à l’ISCAE)
 Mme Leila FETHALLAH (Bank Al-Maghrib)

Les travaux de la CTS se sont déroulés entre le 18 mars et le 21 octobre 2015. Le projet de
plan comptable a été soumis au Comité Permanent du CNC lors de ses réunions les 17 et 30
novembre 2015, présidées par M. Samir Mohammed TAZI, Directeur des Entreprises
Publiques et de la Privatisation, qui était également président du Comité Permanent de ce
Conseil. Le Plan Comptable Agricole a été formellement adopté par le CNC lors de son
Assemblée Plénière le 22 décembre 2015, sous la présidence de M. Mohammed BOUSSAID,
Ministre de l'Économie et des Finances et Président de ce Conseil.

Le PCA traite, presque comme les autres plans comptables marocains, les éléments
suivants :

 Principes comptables fondamentaux


 Organisations de la comptabilité
 Etats de synthèse
 Méthodes et règles d’évaluation
 Cadre comptable et plan de comptes
 Méthodes de fonctionnement des comptes

Principes comptables fondamentaux :


Les principes comptables fondamentaux du Plan Comptable Agricole sont

1. Le principe de continuité d'exploitation


2. Le principe de permanence des méthodes
3. Le principe du coût historique
4. Le principe de spécialisation des exercices
5. Le principe de prudence
6. Le principe de clarté
7. Le principe d'importance significative

Les entreprises agricoles sont tenues, à la clôture de chaque exercice comptable, de


préparer des états de synthèse visant à présenter de manière fidèle leur patrimoine, leur
situation financière et leurs résultats. Cette représentation fidèle repose ces principes,
constituant un langage commun dans le domaine comptable. En suivant ces principes et en
respectant les directives du CGNC, les états de synthèse sont présumés refléter de manière
précise la situation financière de l'entreprise agricole. Toutefois, si le respect strict de ces
principes ne suffit pas à garantir une image fidèle, il est impératif que l'entreprise agricole
fournisse des informations complémentaires dans l'État des Informations Complémentaires
(ETIC) afin de remplir cet objectif.

Organisations de la comptabilité :
Ce chapitre appuie sur plusieurs points :
 L'organisation de la comptabilité normalisée a pour but de garantir la fiabilité et la
disponibilité en temps opportun des informations.
 Les objectifs de cette organisation comprennent la saisie, la classification et
l'enregistrement des données de base, la préparation en temps utile des états requis,
la production périodique des états de synthèse, et la vérification de l'exactitude des
données et des procédures.
 La comptabilité doit respecter les principes et les règles du Plan Comptable Agricole
pour être probante, ce qui implique l'adoption d'un plan de comptes, le choix de
supports et la définition de procédures de traitement.
 La structure fondamentale de la comptabilité exige de tenir les comptes en monnaie
nationale en utilisant la technique de la partie double, de s'appuyer sur des pièces
justificatives datées, d'enregistrer chronologiquement les opérations, de permettre
un contrôle fiable, notamment par inventaire, et de garantir l'égalité entre les débits
et les crédits pour chaque opération.
 Les états de synthèse doivent être préparés à la fin de chaque exercice, avec une
durée de douze mois en général, et la date de clôture peut être modifiée en fonction
du cycle d'activité de l'entreprise, sous réserve de justification dans l'État des
Informations Complémentaires (ETIC).
 Les procédures de traitement doivent garantir un contrôle, un accès à la
documentation, l'irréversibilité des traitements, et la durabilité des données. Pour les
petites entreprises, des simplifications s'appliquent en matière de comptabilité et
d'états de synthèse en fonction de leur chiffre d'affaires.

Etats de synthèse :
La représentation fidèle du patrimoine, de la situation financière et de la formation des
résultats de l'entreprise agricole est assurée par cinq documents formant un tout
indissociable : le Bilan, le Compte de Produits et Charges, l'Etat des Soldes de Gestion, le
Tableau de Financement, l'Etat des Informations Complémentaires.

Les états de synthèse sont établis, au moins une fois à la fin de l’exercice, dans le respect des
principes comptables fondamentaux qui jouent un rôle prépondérant dans la préparation et
la présentation ces états.

Leur présentation, identique d'un exercice à l'autre, doit être faite selon l'un des deux
modèles proposés par le Code Général de la Normalisation Comptable : le modèle Normal
pour les PME et modèle Simplifié réservé aux petites entreprises (CA < 10 millions de
dirhams).

Le BL, le CPC, l'ESG et le TF sont détaillés en autant de "postes" que l'exigent les besoins de
l'information, dans le cadre des principes de clarté et d'importance significative. Ces postes
sont regroupés en "rubriques", elles-mêmes regroupées en masses. Même si leur montant
est nul, les masses et les rubriques doivent distinctement apparaître dans les états de
synthèse.
Les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est égal ou inférieur à 10 millions de dirhams
ne sont tenues de produire que deux états de synthèse : le bilan et le compte de produits et
charges.

Pour l’ouverture d’une comptabilité conforme au PCA passe par l’élaboration d’un bilan de
départ décrivant la situation patrimoniale de départ de l’entreprise selon des prescriptions
indiquées en annexe sur le plan.

Méthodes et règles d’évaluation :


Principes d’évaluation :

L'évaluation des éléments patrimoniaux se base sur des principes comptables


fondamentaux, dont le coût historique. Ces principes influencent les méthodes d'évaluation.
Des corrections de valeur, généralement des amortissements ou des provisions, permettent
de passer de la valeur d'entrée à la valeur comptable nette. Des dérogations sont
exceptionnellement autorisées et doivent être justifiées dans l'ETIC, en précisant leur
impact. Le PCA traite spécifiquement des dérogations pour chaque poste concerné.

Règles générales d’évaluation :

En comptabilité, la valeur peut être sous forme d'entrée, actuelle ou comptable nette. Les
éléments entrant dans le patrimoine sont évalués en utilisant des règles spécifiques. Les
corrections de valeur, telles que les amortissements, peuvent être appliquées à des actifs à
durée limitée. La valeur comptable nette est déterminée en comparant la valeur actuelle à la
valeur d'entrée, et les moins-values sont inscrites sous forme d'amortissements
exceptionnels ou de provisions pour dépréciation.

Modalités d’application des méthodes d’évaluation aux états de synthèse :

Les États de Synthèse, établis en conformité avec la Norme Générale Comptable, sont
présentés sous deux modèles : le modèle normal comprenant les cinq états, et le modèle
simplifié avec quatre états (sauf l’État des Soldes de Gestion). Les deux modèles partagent la
caractéristique d'obtenir le Bilan et le CPC directement à partir de la comptabilité, sans
retraitement extracomptable. L’ESG et le TF sont également construits à partir des données
comptables, tandis que certaines informations complémentaires de l'ETIC proviennent de
sources externes aux comptes.

Modalités d’application des méthodes d’évaluation aux comptes du bilan :

Les règles pour évaluer les comptes du bilan dans le secteur agricole. Les actifs sont évalués
en fonction de leur coût d'acquisition, de production ou de la valeur actuelle. Si la valeur
actuelle est inférieure à la valeur d'entrée, des corrections de valeur sous forme
d'amortissements ou de provisions pour dépréciation sont appliquées, même en période de
déficit. La valeur actuelle des actifs agricoles est déterminée en fonction du marché et des
coûts au point de vente. Enfin, la valeur au bilan est généralement basée sur la valeur
d'entrée, mais une provision pour dépréciation est constituée si la valeur actuelle est
inférieure. Ces règles visent à assurer une comptabilité fidèle à la réalité économique du
secteur agricole.

Eléments dont la valeur dépend des fluctuations de monnaie étrangère :

La manière dont les éléments financiers en monnaie étrangère sont évalués et comptabilisés
dans les états financiers. Les valeurs d'entrée sont converties en dirhams lors de
l'acquisition, et les valeurs au bilan sont maintenues en écritures. Des amortissements et
provisions sont calculés sur ces valeurs. Les créances et dettes en monnaie étrangère sont
également converties, et les écarts de conversion sont comptabilisés en tant que pertes ou
gains de change, sauf dans des cas exceptionnels. Les disponibilités en devises subissent
également une conversion, et les écarts sont directement inscrits dans les produits et les
charges en tant que gains ou pertes de change.

Méthode d’évaluation spécifique aux actifs biologiques et produits agricoles :

La manière de déterminer la valeur actuelle des actifs biologiques et des produits agricoles.
La valeur actuelle est calculée en fonction du marché et des coûts au point de vente lors de
la récolte. Si un marché actif existe, le prix coté est utilisé. Sinon, d'autres éléments tels que
le prix de la transaction la plus récente ou les prix du marché pour des actifs similaires sont
utilisés. Pour les animaux reproducteurs, la valeur d'entrée est basée sur leur coût
d'acquisition ou de production. En cas de dépréciation, une provision est utilisée pour
refléter la différence entre la valeur d'entrée et la valeur actuelle.

Cadre comptable et plan de comptes :


Classe 1 : Comptes de financement permanent
Classe 2 : Comptes d'actif immobilisé
Classe 3 : Comptes d'actif circulant (hors trésorerie)
Classe 4 : Comptes de passif circulant (hors trésorerie)
Classe 5 : Comptes de trésorerie
Classe 6 : Comptes de charges
Classe 7 : Comptes de produits
Classe 8 : Comptes de résultats
 Il est mentionné, dans le chapitre suivant, les modalités de fonctionnement de
chaque compte et poste.
Plan Comptable Immobilier

Le plan comptable du secteur immobilier a été adopté par la VIIIème Assemblée


Plénière du Conseil National de la Comptabilité (CNC), réunie le 11 mars 2003, par l’avis n° 3
du CNC. Le présent plan comptable annule et remplace celui adopté par l’avis n° 3 du CNC
précité, suite à sa mise jour.

Le plan comptable pour le secteur immobilier s'applique aux entreprises engagées


dans la production, l'achat, la vente ou la location de biens immobiliers tels que locaux
professionnels, logements ou terrains. Il vise à répondre aux exigences légales et comptables
en vigueur. Le plan comptable clarifie les spécificités comptables propres à ce secteur. Le
groupe de travail ayant contribué à la mise à jour du présent plan comptable est composé
des membres suivants :

 M. Mohamed HDID (Expert comptable)


 M. Mohammed BOUMESMAR (Expert comptable)
 M. Fakhreddine ALLALI (Expert comptable)
 M. Samir AGOUMI (Expert comptable)
 M. Zakaria RAZGUI (Représentant de l’Agence Nationale de la Conservation Foncière)
 M. Mohammed Taher SBIHI (Chef de la Division de la Normalisation et des
Institutions Comptables à la DEPP et Rapporteur Général du Comité Permanent du
CNC)
 M. Youssef SAID (Enseignant à l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion)
 Mme Ilham ZAINANE (représentante de Bank Al–Maghrib)
 Mme Souad HAJJAJ (représentante de Bank Al–Maghrib)
 Mme Zineb GUENNOUNI (représentante de l’AMMC)
 M. Amine IDRISSI (représentant de l’AMMC)
 M. Youssef EL IRAKI (représentant du Holding AL OMRANE)
 M. Omar KIRAN (représentant du Holding AL OMRANE)
 M. Ahmed KADIRI (représentant Holding AL OMRANE)
 Mme Zineb BENELLOUN (représentante de la Fédération Nationale des Promoteurs
Immobiliers)
 Bouchra LAHLALI (représentante du Ministère de l’Habitat et de la Politique de la
ville)
 Mme Salwa FIGUIGUI (chef du Service de la Normalisation Comptable à la DEPP)
 Mme Chaymaa OULHOUQ (cadre au Service de la Normalisation Comptable à la
DEPP)
 M. Zakaria TEBBAA (représentant de la DGI)
 Mme Nezha EL MENZHI (représentante de la DGI)
Après examen par le Comité Permanent du CNC, il a été émis par avis n° 20 du CNC
en 8 juin 2022 conformément au décret n° 2-21-165 du 19 mai 2022 portant amendement
du décret n° 2.88.19 du 16 rabii II 1410 (16 novembre 1989) et entrera en vigueur pour les
exercices suivant cette date.

Le PCSI traite, presque comme les autres plans comptables marocains, les éléments
suivants :

 Principes comptables fondamentaux


 Organisations de la comptabilité
 Etats de synthèse
 Méthodes et règles d’évaluation
 Cadre comptable et plan de comptes
 Méthodes de fonctionnement des comptes

Principes comptables fondamentaux :

Les principes comptables fondamentaux du Plan Comptable du Secteur Immobilier sont

1. Le principe de continuité d'exploitation


2. Le principe de permanence des méthodes
3. Le principe du coût historique
4. Le principe de spécialisation des exercices
5. Le principe de prudence
6. Le principe de clarté
7. Le principe d'importance significative

Les principes comptables fondamentaux du Plan Comptable du Secteur Immobilier visent


à assurer que les entreprises immobilières établissent des états financiers fournissant une
image fidèle de leur patrimoine, de leur situation financière et de leurs résultats. Pour
atteindre cet objectif, ces entreprises doivent respecter les conventions de base, les
principes comptables fondamentaux, et les prescriptions du Code Général de la
Normalisation Comptable. Si ces principes ne suffisent pas à obtenir une image fidèle, des
informations complémentaires doivent être fournies dans l'état des informations
complémentaires (ETIC). En cas de dérogation exceptionnelle à un principe ou à une
prescription, cette dérogation doit être justifiée dans l'ETIC, en précisant son impact sur le
patrimoine, la situation financière et les résultats de l'entreprise immobilière.

Organisations de la comptabilité :

 L'organisation de la comptabilité normalisée vise à assurer la fiabilité et la


disponibilité en temps opportun des informations comptables.
 Les objectifs de cette organisation incluent la saisie, le classement, et
l'enregistrement des données financières, la production en temps opportun des
états financiers requis, la fourniture périodique d'états de synthèse, et le contrôle de
l'exactitude des données et des procédures.
 Pour être probante, la comptabilité doit se conformer aux principes et prescriptions
du plan comptable.
 La structure de la comptabilité comprend un plan de comptes, des supports
comptables tels que le journal et le grand livre, et des procédures d'enregistrement.
 Les états de synthèse, tels que le Bilan et le Compte de Produits et Charges (CPC),
doivent être préparés à la fin de chaque exercice, qui a généralement une durée de
douze mois.
 Les états de synthèse doivent être établis dans les trois mois suivant la date de
clôture de l'exercice, sauf circonstances exceptionnelles.
 Les procédures de traitement, y compris les systèmes informatiques, doivent
garantir l'irréversibilité des enregistrements, la durabilité des données, et la
possibilité de contrôle.
 Chaque donnée entrée dans le système doit être appuyée par une pièce justificative
probante.

Etats de synthèse :

Les états de synthèse sont des documents comptables fondamentaux établis au


moins une fois par exercice, à la fin de celui-ci, qui revêtent une importance cruciale. Ils
servent à fournir des informations essentielles tant aux tiers, tels que les investisseurs et
créanciers, qu'aux dirigeants de l'entreprise pour évaluer sa situation financière et sa
gestion.

Pour assurer la pertinence, la fiabilité et la comparabilité de ces états, ils sont préparés
conformément aux principes comptables fondamentaux, tels que la continuité
d'exploitation, la permanence des méthodes, et la clarté. Ils se composent de cinq
documents incontournables : le Bilan (BL), le Compte de Produits et Charges (CPC), l'Etat
des Soldes de Gestion (ESG), le Tableau de Financement (TF), et l'Etat des Informations
Complémentaires (ETIC).

Ces états peuvent être établis avec une périodicité variable, mais ils doivent être produits au
moins une fois à la fin de chaque exercice. Les entreprises ont le choix entre deux modèles
de présentation : le "Modèle Normal" pour les moyennes et grandes entreprises, et le
"Modèle Simplifié" réservé aux petites entreprises ne dépassant pas certains seuils de taille.

Les états de synthèse détaillent les données en postes, rubriques et masses, et font
référence au montant net de l'exercice précédent pour chaque poste. En somme, ils sont des
outils cruciaux pour comprendre la situation financière d'une entreprise et évaluer sa
performance au fil du temps.
Méthodes et règles d’évaluation :

Principes d’évaluation :

L'évaluation des éléments patrimoniaux de l'entreprise se fonde sur des principes


comptables fondamentaux, en particulier le principe du coût historique. Les éléments
patrimoniaux peuvent revêtir diverses valeurs, telles que la valeur d'entrée, la valeur
actuelle, et la valeur comptable nette. Les corrections de valeur, comme les amortissements
ou les provisions pour dépréciation, permettent de passer de la valeur d'entrée à la valeur
comptable nette, quelle que soit la performance de l'entreprise. En cas de corrections
exceptionnelles liées aux obligations fiscales, elles doivent être justifiées. Des dérogations
aux principes d'évaluation sont autorisées en cas de circonstances exceptionnelles, mais
doivent être expliquées dans l'ETIC, avec mention de leur impact sur le patrimoine, la
situation financière, et les résultats. Ces dérogations sont gérées au niveau des postes
concernés.

Règles générales d’évaluation :

En comptabilité, les éléments du patrimoine ont trois formes de valeur : la valeur d'entrée, la
valeur actuelle, et la valeur comptable nette. La valeur d'entrée est basée sur le coût
historique, la valeur actuelle est une estimation actuelle, et la valeur comptable nette est ce
qui figure au bilan. Les biens et titres sont enregistrés au coût d'acquisition ou de
production, tandis que les créances, dettes et disponibilités sont enregistrées au montant
nominal. Les éléments d'actif à durée limitée sont amortis, et les moins-values sont inscrites
sous forme d'amortissements ou de provisions pour dépréciation si elles sont définitives. La
valeur comptable nette est déterminée en fonction de la valeur d'entrée et de la valeur
actuelle.

Modalités d’application des méthodes d’évaluation aux comptes du bilan :

Cette partie traite l'évaluation des éléments du bilan d'une entreprise, en particulier en ce
qui concerne l'actif immobilisé, les immobilisations incorporelles et corporelles, les
immobilisations financières, les créances, les titres et valeurs de placement, ainsi que la
trésorerie. Il établit des règles pour déterminer la valeur d'entrée de ces éléments, en
fonction du coût historique et du principe du coût d'acquisition ou de production. Il
mentionne également la nécessité de prendre en compte la valeur actuelle de certains
éléments, tout en soulignant que la valeur d'entrée est généralement présumée égale à la
valeur nominale. Le texte aborde également la question des provisions pour dépréciation
des actifs et des dettes, notamment en cas d'incertitude quant au règlement final d'une
créance. Enfin, il évoque la manière de comptabiliser les plus-values et moins-values sur les
titres et valeurs de placement. En résumé, ce texte offre des directives sur la manière de
valoriser et d'enregistrer différents éléments du bilan d'une entreprise selon les principes
comptables fondamentaux.
Eléments dont la valeur dépend des fluctuations de monnaie étrangère :

Pour les immobilisations corporelles et incorporelles acquises en devises étrangères, leur


valeur d'entrée est calculée en dirhams au taux de change du jour de l'acquisition, y compris
les avances et les acomptes. Cette valeur reste inchangée dans les comptes, et les
amortissements et les provisions sont calculés en conséquence. Pour les titres en monnaie
étrangère, leur valeur est également convertie au taux de change du jour de l'acquisition, et
les provisions sont calculées sur cette base. Les stocks en devises étrangères sont convertis
en dirhams sur la base du cours moyen de change au moment de l'achat, et une provision
est constituée si la valeur actuelle en devises est inférieure à la valeur d'entrée. Les créances
et les dettes en monnaie étrangère sont également converties au taux de change du jour de
l'opération, et les écarts dus à la variation des taux sont enregistrés en charges ou produits
financiers. Enfin, les disponibilités en devises sont converties au taux de change du jour de
l'opération à l'acquisition et au dernier taux de change au bilan, avec les écarts
correspondants inscrits dans les produits ou charges de l'exercice. Des règles spécifiques
s'appliquent dans des cas exceptionnels pour tenir compte des couvertures de change, des
positions globales de change, des emprunts étrangers et des éléments à long terme.

Cadre comptable et plan de comptes :

Classe 1 : Comptes de financement permanent


Classe 2 : Comptes d'actif immobilisé
Classe 3 : Comptes d'actif circulant (hors trésorerie)
Classe 4 : Comptes de passif circulant (hors trésorerie)
Classe 5 : Comptes de trésorerie
Classe 6 : Comptes de charges
Classe 7 : Comptes de produits
Classe 8 : Comptes de résultats
Classe 0 : Comptes spéciaux
 Il est mentionné, dans le chapitre suivant, les modalités de fonctionnement de
chaque compte et poste.

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