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BIOMECA

Notion de force —>


Force musculaire et résistance = force physique, qui s’oppose, la force musculaire essaye de vaincre
la résistance et inversement
Comment un muscle se contracte, génère de la force musculaire et quels sont les régimes de
contraction (la manière dont le muscle se contracte = concentrique, excentrique, isométrique)
La contraction musculaire est a la base de tout mouvement, la muscle est impliqué dans plusieurs
types de mouvements, en fonction du mvmt à réaliser et des forces externes à vaincre (des
résistances), les muscles peuvent toute fois se contracter de manière différente, selon des régimes
différents, l’unité contractile du muscle est le sarcomère, chaque muscle est constitué de différentes
enveloppes (epimysium, perimysium, endomysium), différents faisceaux, de différentes fibres
musculaires, de différentes myofibrilles (composées de myofilaments fin d’actine et de
myofilaments épais de myosine qui composent les sarcomères) et enfin de sarcomères qui est l’unité
contractile du muscle responsable de la contraction musculaire, les filaments épais de myosine
présentent des têtes de myosine qui peuvent venir s’accrocher sur des sites de fixation sur l’active
pour former des pont d’actine-myosine (pont d’union) —> générant la contraction musculaire —>
sarcomère qui se raccourcit

La contraction concentrique = au cours de la contraction


concentrique l’attachent et le détachement des têtes de myosine sur
l’actine provoquent le raccourcissemnt du sarcomère et par
conséquent de l’ensemble muscle-tendon, le sarcomère se
raccourcit car les têtes de myosine s’attachent sur l’active et la
tractent en direction du centre du sarcomère ainsi sa longueur
diminue
Au cours du geste de pédalage, les chefs du quadriceps se
contractent de façon concentrique —> muscle et tendon qui se
raccourcissent permettent l’extension du genou
Force musculaire > Force résistante

La contraction isométrique = au cours de la contraction isométrique les


sarcomères se raccourcissent ce qui provoque le raccourcissement du
muscle, les tendons sont quant a eux étirés par la contraction du muscle
et l’ensemble muscle-tendon ne change pas de longueur mais il y a
quand même une contraction musculaire, une fois le niveau de force
requis atteint, muscle et tendon ne change plus de longueur, les têtes de
myosine s’attachent sur l’active et la tractent en direction du centre du
sarcomère, cette contraction est mise en jeu lors des phases de
mouvements statique comme lors du maintient de la position de squat,
lors du mouvement de chaise ou les quadriceps travaillent sans
mouvement, les insertions musculaires ne se rapprochent pas l’une de l’autre. Le muscle se
raccourcit et le tendon s’allonge, l’ensemble muscle-tendon ne change pas de longueur
Force musculaire = Force résistante

La contraction excentrique = au cours de la contraction excentrique


les sarcomères s’allongent ainsi que l’ensemble muscle-tendon,
éloignement des insertions musculaires, les têtes de myosine
d’attachant sur latine mais ne produisent pas assez de force pour
résister à l’étirement, elle se détachent sous l’effet de l’étirement
actif du muscle, ainsi la longueur des sarcomères augmente, cette
contraction est mise en jeu lorsque l’on doit résister à une force externe = résister à la contraction,
c’est le cas lors de la phase de descente au squat et lors de l’impact au sol en course à pied,
réception d’un saut (résiste à la flexion du genou). Le muscle et le tendon s’allongent sous l’effet de
la force externe supérieure à la force musculaire
Force musculaire < Force résistante

Force musculaire = la force générée par la


contraction d’un muscle, elle s’additionne
parfois à la tension élastique du muscle lors de
son allongement (travail excentrique)
Force résistante = toute force qui s’oppose aux
mouvements du corps ou d’un segment
corporel (haltères, élastiques…) suivant les
circonstances, le poids peut être considéré soit
comme une force résistante soit comme une
force qui provoque ou facilite le mouvement

Les forces de résistance peuvent être de différentes formes


L’haltère, poids du corps ou segment corporel —> la résistance est très simple à caractériser:
- intensité = dépend du poids de l’haltère, ou du segment corporel : FR=mg
- Direction et sens : vertical dirigé vers le bas —> toujours
Point d’application centre: de masse de l’haltère ou du segment corporel

Les élastiques —>


- intensité dépend de 2 caractéristiques: la contante d’élasticité (Q) et l’allongement (L): F= Q x L
- Sens : celui du raccourcissement de l’élastqiue
Point d’application : correspond au point de fixation sur le patent (la fixation s’effectue par
l’intermédiaire d’une sangle)

Masse et poids —>


Masse = Kg = quantité de matière
Poids = N = force d’attraction, force de gravité exercée par le centre de la terre sur ce poids
L’accélération provoquée par la gravité est appelée accélération de la pesanteur (g)
La direction de ces forces est toujours verticale vers le centre
de gravité de la terre, la position du corps n’influence pas cette
direction
Sens = toujours vers le bas (important)
6,4kg
Masse des segments corporels =
3,2kg
Tête = 8%
1 MS = 8% ( le bras = 4%, l’AB= 3%, la main= 1%)x2 2,4kg
1 MI = 16% (cuisse = 8%, jambe = 6%, pied = 2%)x2
Le tronc = 44% 0,8kg

6,4kg
MI = 12,8kg donc a chaque fois qu’un va mobiliser un MI on va
porter presque 13kg 4,8kg
Si on multiplie ça par le nombre de mobilisation fait lors d’une
séance, et le nombre de patient sur la journée = travail 1,6kg
musculaire très intense —> le kiné doit se maintenir en forme
35,2kg
Centre de masse = chacun des points matériels d’un
solide, d’un segment du corps humain possède une masse
m et est soumis à la pesanteur avec une force P=mg, on
peut considérer que la combinaison de toutes ces forces //
peut être résumée par une résultante dont la direction sera
verticale, le sens de haut en bas, l’intensité mxg et dont le
point d’application prendra le nom de centre de gravité
CG ou de centre de masse CM
Le CG est donc un pige immatériel ou se concentre
toute la masse du corps

La notion de CM montre aussi qu’un solide n’a pas une


densité équivalente partout mais elle se rapproche du CG
—> sauf qu’elle prend compte de la répartissions dans un
corps

Centre de masse des segments corporels =

Localisation du centre de masse sur des pièces


anatomiques —>

Il faut suspendre un solide, qui va trouver son équilibre à partir du


point d’appui et il va faire passer la LG par son CM, ensuite il faut
suspendre la pièce par différents points d’attache —> on obtient le
CM en joindre les différentes lignes de gravité
Élévation du CM en changeant la position des segments =
Modifie la position d’un segment modifie la position du CM du corps
dans sa globalité car il représente l’addition de tous les CM

A chaque fois qu’on modifie la position on modifie la position du


CM —> il peut ne plus est situé sur le corps humain—> point
d’application du vecteur force qui représente le poids du corps
On es capable d’amener une main seule
plus haut que quand on soulève les
deux en même temps —> la puissance
des MI permet d’élever le CM de
masse plus haut (de 40cm) donc CM
plus haut mais positionné toujours sur
le corps en fonction de la différence
segment corporel
Donc si les deux mains sont vers le
haut le CM est situé plus haut sur le
corps que lorsqu’on a qu’une main
levée

Évolution de la technique de saut en


hauteur —>

Ciseaux = MI + bas que le CM donc hauteur de saut < a la hauteur a laquelle on peut élever le CM
En modifiant la technique de saut on est capable de sauter de plus en plus haut car on position le
corps plus haut que le CM

Conditions d’équilibre statique (sans mouvement)


Variation de position du CG dans le polygone de sustentation =
Si le CG passe par le PS = équilibré, donc dès que le cheval va lever une pâte
son PS est modifié mais tant que le CG est dans le PS le cheval est en
équilibre

Base de sustentation —>


Atout de la canne ou de la béquille =
allonger la base de sustentation
Pareil en écartant les jambes lors d’une réception de saut et
lors d’une suspension
Pour que le corps soit en équilibre, la ligne gravitaire doit
passe par le PS, dès que celui-ci dépasse le PS, le corps est
en déséquilibre et une nouvelle base de support doit être établie ( par exemple grâce à un pas) pour
éviter la chute
La taille et la forme de cette aime d’équilibre varient en fonction de caractéristiques telles que la
taille des pieds et la diantre entre les deux pieds

La modification de la position du CM induit automatiquement une adaptation posturale

—> on met le corps en avant

Pour comprendre un mouvement ou la stabilité d’une articulation on représente chaque action


musculaire par un vecteur force
Données fondamentales = les unités, sommation vectorielle et
trigonométrie
Unité scalaire = valeur ou mesure spécifiée par une amplitude —>
on ne renseigne que ça —> pas l’orientation
Ex: distance parcourue = 30km
Unités vectorielles = valeur ou mesure spécifiée par une amplitude
et une orientation (direction et sens), l’unité vectorielle est
représentée graphiquement par une flèche au dessus du symbole
Ex: Force (F) - 150 N verticale vers le haut

Exemple des vecteurs forces : caractéristiques d’une force =


- Point d’application
- Ligne d’action
- Sens
- Valeur ou intensité
Si on représente une action musculaire —>
Point d’application = origine du vecteur force = insertion du tendon
Ligne d’action = droite infini qui supporte le vecteur force = fibre moyenne d’un muscle (au centre
du muscle) —> sert de base au rayonnement mécanique, on s’en sert pour évaluer ou se situe
l’action musculaire de chacun des muscles
Sens = de l’insertion mobile vers l’insertion fixe
Valeur ou intensité = l’intensité de la contraction du muscle

Action du biceps = PA distal ou proximal ? Ligne d’action ? Sens ? Intensité ?

Représentation d’une action musculaire par un vecteur force


PA = soit 1 point, soit le milieu d’une ligne d’insertion, soit le milieu d’une
surface
Ligne d’action = la fibre moyenne du muscle
Si on a des tendons plus précis qui forment un angle et se
réfléchissent alors la LA va de l’insertion jusqu’au point de
réflexion

Cas particulier avec des muscles étendus comme les deltoïdes, les fessiers, la LA sera différente en
fonction de ce que son cherche a analyser
Première question veut-on évaluer l’influence du deltoïde dans sa globalité ou chef par chef (ant-
post-moyen) la LA sa trouve sur la fibre moyenne de ce qu’on évalue

Sens = dépend du point fixe, et du mouvement effectué

—> flexion de l’avant-bras vers le bras

Traction <—

Intensité = longueur du vecteur, représentative de la force


générée, plus on génère de force musculaire, plus le vecteur est long

Sommation vectorielle =
Composition de forces —> lorsque plusieurs forces agissent sur un même corps, on peut imaginer
une force qui, à elle seule, produirait le même effet que toute les autres réunies:
cette force est appelée résultante, les forces elles mêmes sont appelées
composantes

Comment additionner des vecteurs —>


Méthode du parallélogramme —> additionner F1 et F2 —>
tracer // à F2 et à F1, on obtient un parallélogramme dans lequel on
peut tracer la resultante

<— déplacement
de forces, méthode
des polygones
On met les vecteurs les uns a la
suite des autres
Les vecteur peuvent subir
une translation du moment qu’on
ne change pas ses donnés
Ensuite on relis

<— On peut aussi additionner


vecteur par vecteur en les
reliant et ainsi de suite en
prenant la résistance
procédante a chaque fois
Plus le vecteur est perpendiculaire a l’avant bras
plus le vecteur joue un rôle dans la mobilité de l’AB
sur le bras et plus il s’oriente vers le coute plus il
rapproche les SA

Cas particulier de forces // et de même


sens =
On trace un vecteur F2’ identique a F2
sur F1 ensuite on trace un vecteur F1’
opposé à F1 mais de même longueur
que F1, on relie F2’ et F1’, ce qui
définit le point d’application de la
résultante (O)
Et pour avoir le résultante on ajoute F1+F2

Décomposition vectorielle = il est rare qu’un muscle ait une action pure, il
sert au mouvement mais aussi à la stabilisation des articulations, il est
alors utiles de la décomposer selon les axes présentant un intérêt, on
choisit par exemple la composante captatrices (ou longitudinale, X)—>
influence sur l’articulation, et sa composante motrice (ou rotatoire, Y)
Si on prend l’action du biceps il tire l’AB sur le bras et un mouvement de
rotation de flexion, de rotation, et il reproche aussi les SA —> composante
coaptatrice
On définit en premier le centre de rotation de l’articulation (épaule= centre
géométrique de la tête humérale)
L’impact sur l’articulation va passer par ce CR

Même chose avec le petit fessier = savoir l’impact de cet action


musculaire sur le mouvement et sur l’articulation
On trace les ligne d’action des 2 composantes, pour la composante
longitudinale sa ligne d’action passe par le PA et par le CR
Et pour la composante rotatoire est perpendiculaire a la première qui
passe par le PA
Ensuite on trace un parallélogramme (rectangle) grâce a ça on peut
positionner les composantes

Donc quand le petit s’active il va y avoir une partie de la


contraction qui va avoir un impact sur l’articulation et une autre
sur le mouvement, au fur et a mesure de l’ABD la partie relative
de la composante motrice va être modifier par rapport a la partie
relative de la composante longitudinale
Le vecteur représente la contraction du petit fessier. Dans les 3 positions, l’intensité de ce vecteur
(sa longueur) est identique. Le point bleu représente le centre de rotation de la hanche. Représentez
les composantes longitudinales et rotatoires pour chacune de ces 3 positions ?
Comment évolue la composante rotatoire au fur et à mesure de l’ABD ?

Le vecteur représente la contraction du


deltoide. Dans les4 positions, l’intensité de
ce vecteur (sa longueur) est identique. Le
bah bvpoint bleu représente le centre de
rotation de l’épaule. Représentez les
composantes longitudinales et rotatoires
pour chacune de ces 4 positions ?
Comment évolue la composante rotatoire
au fur et à mesure de l’ABD ?
Cela explique la relation entre le sus-épineux et le deltoïde:
Quand le bras est le long du corps la contraction du deltoïde va impliquer peu
de mouvement, mais une ascension de la tête humérale
Donc pour initier le mouvement il est important d’avoir d’autres muscles mis
en jeu
Lors de l’ABD à partir de la position de référence le deltoïde n’a presque pas
de composante rotatoire (Dt) et à une composante longitudinale (Dr)
subluxante vers le haut très importante (fait glisser le tête humérale vers le
haut ce qui crée une petite luxation) (—> risque de compression de la bourse
séreuse sous-acromio-deltoidienne)
C’est le sus-épineux qui assure le plus gros de l’ABD à ce moment (Et) et
heureusement sa composante longitudinale (Er) est une composante
d’abaissement de la tête humérale

Représentation simplifiée de la contraction des ischio-


jambiers —> avec IJ // au fémur et CR au centre du
genou
Comment évolue la composante longitudinale ?
Elle se raccourcit de plus en plus

Quand le genou est plier l’entièreté de la contraction


des IJ va servir au mouvement

La composante captatrices et sa
composante motrice (tangentielle au
mouvement)

Quand le bras est tendu —>


Composante coaptatrice
(longitudinale) = augmente
Composante motrice
(rotatoire) = diminue

Si on veut limiter les


contraintes articulaire on
doit mettre dans une
position qui limite les
composantes longitudinales

Le biceps à une composante luxante en fin de flexion = tendance à écarter


les SA

Les vecteurs peuvent être réorganisés pour


former un triangle rectangle —> on fait faire une translation à la
composante rotatoire

Théorème de pythagoriciens = l’hypoténuse (H)


au carré est égale à la somme des 2 côtés (A et B)
au carré
H^2 = A^2 + B^2 ou H = racine de A^2 + B^2
Qu’elle est la valeur de la composante rotatoire
développé par le deltoïde dans la situation
suivante ?

Sin = O/H
Sin 20 = Cr/ 75
Cr = Sin 20 x 75
Cr = 25,7 N
À partir de l’image et des informations suivantes, déterminez la force que le biceps brachial doit
développer sur l’avant bras pour développer un Cr de 50N

Sin = A/H
H= A/Sin
H= 50/ Sin 30 = 100 N

La sommation vectorielle nécessite que les vecteurs (ou leurs composantes) aient la même
orientation avant d’être additionnés

Quelle est la force résultante produite par les 2 forces dans cette
figure ?

On additionne les
résultantes pour
obtenir la résultante
La force résultante est de 291N avec un angle de 84.9° à partir de
l’horizontale

Théorème de AL KASHI =
théorème de pythagoriciens
généralisé
Notion de moment de force —>
Un muscle peut avoir un effet coaptateur ou décoaptateur sur une articulation
Toutes les articulations réalisent des mouvements de rotation, comme la F/E de l’AB sur le bras
c’est un mouvements de rotation autour d’un axe situé au niveau du coude, la F/E de la tête et de la
nuque aussi
Les mouvements d’ABD et d’ADD sont aussi des mouvements de rotation autour d’un axe
Pratiquement l'entièreté des mouvements du corps humain sont des mouvements de rotation.
Pour générer un mouvement de rotation il ne suffit pas d'une force il faut un moment de force

Moment de force (couple) = produits de la force appliquée par la longueur de bras de levier
perpendiculaire à cette force. Elle correspond à l'action motrice produisant les mouvements
angulaires (en rotation)
Mf (Nm)= F. Bdl (e)
Bras de levier efficace = distance la + courte
(perpendiculaire) du centre de rotation à la ligne
d’action de la force

Bras de levier efficace et bras de levier


perpendiculaire à la force —> le bras de levier peut
être décomposé en une composante parallèle (r//) à
la force est une composante perpendiculaire (r ).
La composante perpendiculaire est appelée bras de
levier efficace

Lorsque l’on mobilise une articulation on modifie


les bras de levier efficaces, ce qui modifie les
moments de force

—> le bras de levier efficace est la perpendiculaire a la force F qui


passe par le CR

Ici avec le biceps qui fume un levier au niveau de l’articulation du


coude ou il va y avoir un centre de mouvement, le biceps ou les
fléchisseur vont essayer de vaincre les forces inverse donc ici le
poids de l’AB.
Les muscles s’insèrent a distance des centre de
rotation articulaire pour permettre le mouvement de
rotation, ils génèrent un moment de force (d= bras de
levier )

Tout mouvement est le résultat d’un déséquilibre entre le moment de force généré par
la musculature (ici fléchisseur x bras de levier) et les moments de forces résistants (ici
poids de l’haltère ou de l’AB x bras de levier)
* Si le moment de force musculaire est plus important que le moment de force
résistant = contraction concentrique
*Si le moment de force résistant est plus important que le moment
de force musculaire = contraction excentrique
*Si ils sont égaux = contraction isométrique

Exemple de la balançoire = ici deux


moments de forces généré (celui en rose et
celui en jaune), ces moments de force sont
le produit du poids de la personne (force)
x son bras de levier, si les deux moments
de force sont égaux alors la situation est en
équilibre

Il y aura un mouvement uniquement à partir du moment ou il y aura un


déséquilibre dans les moments de force, quand un est plus grand que
l’autre, soit il y a une différence entre les bras de levier, soit il y a une
différence dans les forces

Exemples humains =
La plupart des muscles s’insèrent a distance de l’articulation, du CR pour
générer des moments de forces mais il n’y a pas que les muscles, même les structures anatomiques
osseuses modifient, augmentent les bras de levier comme les cols, les
apophyses,… qui sont souvent là pour fournir un bras de levier
suffisant aux muscles (ex de la rotule, du col fémoral (coma valga)

—> coxa valga = le col fémoral forme un angle avec l’axe du fémur
qui est trop important, ce qui diminue le bras de levier du moyen
fessier, donc ces sujet vont avoir une faiblesse de leur bras de levier
donc on peut réaliser une ostéotomie de varisation qui consiste à
découper un petit triangle pour refermer l’angle ce qui augmente le
bras de levier et le rend beaucoup plus efficace

Notion de levier —>


Dans tous les systèmes de leviers il existe 5 composantes =
- force d’effort (force interne = force musculaire)
- Bras de force (bras de levier interne = bras de levier efficace)
- Point d’appui ou pivot ou CR
- Charge ou résistance (force externe)
- Bras de resistance (bras de levier externe)
Levier inter appui = la force est
exercée à une extrémité du levier et
la charge à l'autre bout, le point
d'appui se trouvant entre les deux
(mais pas forcément au centre), la
situation peut donc être
avantageuse ou désavantagés
suivant la longueur des bras de levier, exemple au
niveau de la tête qui repose sur les cervicales

Levier inter résistant = le bras de levier de la force est


toujours plus grand que celui de la résistance
levier inter force = le bras de levier de la force est
toujours plus petit que celui de la résistance

Quelle force doit générer le biceps pour maintenir cette position ?

195 N —> la somme des moments de


force interne doit être égale à la somme
des moments de force externe

Fi x li =(Fc x lc) + (Fmg x lmg)


Fi x 0,05 m = (25N x 0,3m) + (15N x
0,15m)
Fi = (25N x 0,3m) + (15N x 0,15m) /
0,05m
Fi = 195N

Avantage mécanique —> pour la tête, dF (bras de levier de la force) = 4 et dR


(bras de levier de la résistance) = 3, si P tête = 6kg soit 60N
F.dF = R. dR
F = R.dR/dF
F = 60.3/4 = 45N

45N nécessaire pour soulever les 60N de la tête


Inverse qu’avec le biceps, le bras de levier de la force plus
important que celui de la charge —> cela permet de gêner moins de
force musculaire que le poids de la tête = avantage mécanique (AM) = dF/dR = 4/3 =
1.33, un levier présente un avantage mécanique à partir du moment ou le bras de
levier de la force est > au bras de levier de la résistance, donc à partir du moment ou
le rapport dF/dR > 1, plus cette valeur est importante plus le bras de levier est
important. Cependant c’est souvent l’inverse qui se produit dans le corps humain

Avantage cinématique (AC)—> dR/dF > 1


Un petit raccourcissement génère un grand mouvement de l’extrémité —> c’est pour
cela que la plupart des muscles sont insérés très proche de l’articulation
1° Mi = Me
F x 30 = Fm x 5
Fm = (500 x 30)/ 5 = 3000N —> on doit générer +
de 3000N pour soulever la charge

2° Mi = Me
F x 20 = Fm x 5
Fm = (500 x 20)/ 5 = 2000N —> on doit générer +
de 2000N pour soulever la charge —> soulagé des
SA, le point d’appui, et les muscles du dos

Évolution du bras de levier =


Exemple d’une porte avec une ficelle que l’on tire à la verticale pour la fermer, plus la porte se
ferme plus le bras de levier est important, il sera max à 90°, plus on s’éloigne de 90° plus le BL
efficace va diminuer

Quand le bras sera a l’horizontal le bras de levier sera le plus important

Plus je m’éloigne en F ou en E plus le bras de levier diminue


C’est la même chose pour le bras de levier résistant
On obtient un triangle rectangle avec lequel on peut exploiter pythagore

Quelle force doit être développée par les ischios


jambiers pour maintenir cette position ?

En premier il faut repérer les bras de levier efficace


Il faut utiliser pythgore pour trouver le coté opposé

Mi = Me
Fi x li = Fe1 x le1 + Fe2 x le2
Fi = (Fe1 x le1 + Fe2 x le2)/ li
Fi = (35 x 0,18 + 120 x 0,4)/ ?

li= 0,08 x sin45°


Fi = (35 x 0,18 + 120 x 0,4)/ 0,08 x sin45° = 960N

Quelle force doit être développé par le biceps pour


maintenir cette position ?

Faire un schéma simple !


Mi = Me
Fi x li = Fe1 x le1 + Fe2 x le2
Fi = (Fe1 x le1 + Fe2 X le2)/ li
Fi = (14,7 x 0,15 + 71,3 x 0,3)/ ?

li= 0,06 x sin60°


Fi = (14,7 x 0,15 + 71,3 x 0,3)/ 0,06 x sin60° = 453, 75N
Faire une schéma a la main voir fiche
Dessiner d’abord les bras de levier efficace

Mi = Me
Fi x li = Fmg x lmg
Fi = Fmg x lmg/ li
Fi = (4,6 x 9,81) x 0,31 x sin37 / 0,13 x sin16 = 234,7 N

Déterminer la force des quadriceps pour les deux entraînements suivant

1) Le bras de levier du poids de la jambe = 20cm


Le BDL du quadri a calculer avec pythagore
Mi (celui du quadriceps) = Me (celui de la jambe)
Fi x li = Fe x le
Fi = Fe x le/li
Fi = (4,5 x 9,81) x 0,2 / sin32° x 0,05 (car on cherche côté opposé)= 332.9N

2) Mi = Me
Fi x li = Fe x le
Fi = Fe x le/li
Fi = (4,5 x 9,81) x 0,2 x sin58° / sin32° x 0,005 = 282,7N

Conclusion —> les leviers ne sont définissable qu’a un instant t, au fur et à


masure du mouvement on va pourvoir modifier le type de le levier
Comme ici le levier inter résistant peut devenir un levier inter appui si on
monte sur la pointe des pieds
Un levier est mécaniquement avantageux lorsque dF>dR
Un levier est cinématiquement avantageux lorsque dR> dF

Efficacité en fonction de l’orientation de la force

Dans la première position on a réduit le bras de levier de la force, donc l’efficacité est moindre et
pour maintenir l’AB on va avoir développer une force supérieure
Dans la deuxième position le bras de levier est optimal, on développe moins de force

Efficacité en fonction du bras de levier de la force

La rotule permet d’augmenter le bras de levier et donc


l’efficacité de la musculature du quadriceps
Analyse biomécanique des rotations —>
Nos muscles ont souvent une insertion proche de l’axe de rotation
représenté par l’articulation (AC)
Il y on un AC important —> grand moulent pour un petit
raccourcissement, sinon on aurait pas la possibilité de générer des
mouvements aussi ample, on doit générer beaucoup de force pour
mobiliser un segment corporel

Cas de la force de gravité = utilisation du principe de moment de F pour se maintenir en équilibre


Si le CM est situé bien à l’aplomb du point d’appui alors il y a un equilibre sinon le poids du corps
génère un moment de force, et donc il y a le produit du bdl par la force

De la même manière si on veut faire un salto il faut


un compromis pour avoir le CG qui soit légèrement
antériorisé par rapport à l’appui au sol pour
pouvoir générer un moment de force qui génère un
mouvement rotatoire, si
le CG est au niveau des
pieds au niveau du saut,
le saut va être vertical et
et donc on va manquer
de rotation

Les propriétés mécaniques des tissus biologiques


Comment réagissent les différents tissus biologiques comme les os, le cartilage, les muscles, les
ligaments, les tendons lorsqu’ils font face à une déformation ?
Comment réagit un muscle à l’étirement ?
Comment réagit un os à la compression ?

Références mécaniques —>


Lorsqu’une force s’applique sur un corps cela provoque soit un déplacement soit une déformation
Lorsqu’il n’y a pas de déplacement, il y a modification de la forme sous l’effet de la force agissante
(Van Der Bogert 1994)
Le corps est constamment soumis à des déformations, comme une vertèbre qui fait une rotation
axiale il en résulte un mouvement du plateau vertébral par rapport à la vertèbre du dessus ou du
dessous mais le disque situé entre ces 2 vertèbres subit une déformation de type torsion
Constamment les muscles sont allongés, les os subissent des compressions et donc les déformations
sont extrêmement courantes dans le corps humain

Une contrainte tient compte de 2 aspects —> la force qui est généré par cette contrainte mais
surtout le surface sur laquelle elle s’applique
Il existe différentes formes de contraintes
La contrainte à l’intérieur d’un corps est la F/S
On peut augmenter la contrainte en augmentant la force mais aussi en diminuant la surface
σ = contrainte = F/S —> unité = Mpa (Nm°2, mégaPascal)

Allongement, étirement d’une structure élastique =


Pourcentage d’allongement =
% = Δl / l x 100 = la variation de la longueur / par la longueur initiale
x 100
Déformation : = Δl / l
Une contrainte engendre une déformation
Important de définir la déformation
Δl = - quand c’est un raccourcissement
Δl = + quand c’est un allongement
La déformation est donc le rapport entre la dimension initiale et la
longueur obtenue sous l’effet de cette contrainte

Le fait de mettre en relation la contrainte et la déformation qu’elle


engendre nous amène sur la notion de loi de Hooke, c’est une loi de comportement des solides
soumis à une déformation élastique de faible amplitude

Élastique = déformation qui revient à la normale une fois la contrainte stoppée


L’allongement est proportionnel à la force mais la déformation dépendra de la forme et de la taille
de l’objet
L’impact de la force de contrainte dépendra de la surface sur laquelle elle s’exerce, il s’agit d’une
pression
Le module de Young nous renseigne sur la capacité d’allongement d’un matériaux suite à une
traction comme par exemple les ligaments et les déchirures musculaires
Si on analyse le graphique on voit la déformation élastique en bleu, pendant cette phase élastique de
faible amplitude la contrainte est proportionnelle à la déformation, plus on amène une contrainte
importante plus la déformation est importante = relation linéaire
Au delà de ce point la relation n’est plus linéaire on voit qu’on à une déformation de type plastique
= une déformation qui ne reviendra pas à sa longueur initiale une fois la contrainte supprimée
On aura dans un premier temps une déformation plastique puis on peut aller jusqu’à la rupture
comme ça peut être le cas dans les déchirures musculaires par exemple

« L’allongement est proportionnelle à la force » F = K. Δl, mais la déformation dépend de la fore et


de la taille de l’objet —>
ε = Δl/ l = allongement relatif
σ = F/S = contrainte
E (N.m°2) = σ/ Δl/ l
E (daN/mm°2) = σ/ε

Si on a un module de Young important il faudra une grosse contrainte pour amener la même
déformation, on aura affaire à un matériel plus rigide et au contraire si on a un module de Young
plus petit cela veut dire qu’une plus petite contrainte va amener la déformation c’est à dire qu’on
aura affaire à un matériau d’avantage élastique

La direction de la force va aussi avoir une influence en fonction de certains matériaux, une même
force appliquée sur par exemple une main, on pousse le doigt sur la paume de main la contrainte si
on pousse en oblique ou si on pousse verticalement sera t’elle différente ?
Isotropie —> un matériau est isotrope lorsque la réponse à une même sollicitation est identique
quelle que soit la direction de la sollicitation (Dufour, Pillu)
Si pas identique = anisotropie

Le type de contrainte à également une influence

Les contraintes simples =


La compression = on a une force qui va venir s’appliquer sur une surface, si on veut doubler la
contrainte on peut soit doubler la force qui génère cette contrainte soit diminuer
de moitié la surface sur laquelle s’applique la force
= contrainte qui tend à raccourcir un objet, une matière lorsque celle-ci est
soumise à 2 forces opposées
La compression pure concerne des solides court à condition qu’elle ne soit pas
centrée sinon on aura affaire à des flexion composées = flexion au flambage
—> on s’appui sur une canne en bois fortement, il n’y aura pas qu’une
compression, il y aura aussi une flexion, càd que la canne va s’infléchir car on a
affaire à un objet long et fin, pour avoir une compression pure il faut qu’il
s’agissent d’un objet court et large comme dans le corps humain avec l’astragale
Chaque solide réagit différemment

La traction = inverse, la contrainte est provoqué par des forces opposées qui tendent à allonger le
solide, le diamètre transversal diminue réalisant une striction
Ici on allonge l’éponge et donc son diamètre va diminuer
Dans le corps humain présent dans tous les mécanismes d’étirement
Les matériaux qui répondent aux traction = 2 catégories = passif (les
ligaments) ou actif (les muscles qui vont moduler leur activité en
fonction de la traction comme avec le réflexe myotatique—> le muscle se
contracte en réponse à un allongement rapide)
La torsion = résulte de l’action de 2 forces de sens opposé, dont les
plans sont perpendiculaires à l’axe géométrique du solide, c’est
généralement un solide de type cylindrique, dans le corps humain les os
vont être soumis à la torsion, plus on va s’éloigner de l’axe plus les
contraintes seront importantes —> c’est ce qui explique pourquoi
beaucoup d’os long sont creux = les contraintes de torsion seront bien
moins importantes
Exemple de la fracture spiroïde = fractures qui arrivent en torsion

Le cisaillement = contrainte qui résulte de 2 forces


égales et // agissant en sens contraire et qui visent à
séparer une poutre en 2 tronçons en glissent //ment
l’une par rapport à l’autre.
En fonction de la distance qui sépare les deux forces
on parlera de section, d’emboutissage ou de pliage
Exemple humain du tacle en football = pied bloqué au
sol contrainte sur le tibia

Exemple de la spondylolisthésis = fracture de l’isthme vertébral, qui par le poids du corps va tendre
à éloigner le corps vertébral de son
apophysaire épineuse

Le fluage = déformation engendrée uniquement par l’action du temps, les tissus biologique comme
le cartilage sont « fluant » à cause de leur comportement visco-élastique
Si ils sont étirés, les tissus perdent de l’eau, leurs molécules se déforment, se
réorganisent et donc c’est le temps qui est un paramètre important pour évaluer la
déformation
Le cartilage va se déformer au fur et a mesure du temps comme celui des genoux
lorsqu’on se tien debout il va se déformer, se laisser aller face au poids du corps, au
final c’est le cas de tous les tissus biologiques

Nous avons aussi des contraintes dites composées = constituées de différentes contraintes simples
==> la flexion

La flexion = contrainte qui soumet une poutre à des forces


coplanaires et qui provoque une déformation appelée flèche,
ici on a 3 forces représentées par deux appuis et une force en
sens opposé qui va donc créer une déformation en
flexion, cette déformation va être évaluée par la
flèche
Cette contrainte est dite composée car elle associe
une compression et une traction
Sur la surface convexe les molécules vont subir
une déformation de type traction et a contrario du
coté concave les molécules subissent une
compression —> il y a un raccourcissement de la
surface coté concave et une augmentation de la
surface coté convexe
Au centre on a des fibres neutres qui ne subissent aucune déformation

Cette flexion peut apparaitre de différentes manières


A = compression décentrée = action simultané de la charge pure et de son bras de levier, la charge
qui est soumise n’est pas centrée et donc il va y avoir une force et un bras de levier mis en jeu et
c’est cet ensemble force/bdl qui va générer la déformation
On aura aussi un coté de compression à gauche et un coté de traction à droite
La contrainte sera majoré soit par l’augmentation de la charge soit par l’augmentation de son bras
de levier lorsque la charge sera particulièrement décentrée
B = déformation de type cintrage = une force compressive exercée entre 2 contre appuis, fait
référence à des mécanisme pathogènes, qui créent des blessures comme un mauvais tacle, les
fractures
C = flambage = compression lorsque la section fait au - 5x plus petite que la longueur, exemple de
la canne en bois qui se déforme car sa section est beaucoup plus petite que sa longueur

Incidence fonctionnelle =>


La flexion est omniprésente dans l’édifice musculo-squelettique,
cela pourrait représenter un danger pour l’intégrité osseuse mais le
corps est bien fait donc il existe des phénomènes qui vont lutter
contre ces flexion = phénomène de poutre composite (création
d’une flexion opposée) = la musculature va permettre une
protection de ces structures osseuse par rapport au phénomène de
flexion —> comparaison avec une grue qui est lestée d’un coté et
qui soulève des charges de l’autre va être soumise à un phénomène
de flexion et pour lutter contre celui ci on va avoir des haubans qui
vont permettre de maintenir la grue sans déformation = muscles
jouent un rôle similaire par leurs insertions au différentes
extrémités des structures osseuses, ils vont permettre par leur
contraction de lutter contre les flexion.
Mais les flexions ne sont pas pour autant inexistantes comme avec le fémur qui a subit une flexion
au fur et à mesure du temps et qui s’est adapté a cette situation

L’étude des pathologies permet de mettre en évidence les situation suivantes ==>
- l’excès de charge qui va engendrer des déformations importantes
- Le décentrage de la charge
- Le surmenage —> augmente la quantité de travail peut amener une pathologie
- La défaillance de poutre composite (manque de convergence fonctionnelle entre 2 structures =
manque de coordination entre les structures musculaires et les structures osseuses)

Test =
Une force qui s’applique sur un solide engendre soit un mouvement, soit une déformation = vrai
La loi de Hooke modélise la réaction d’un solide à tout type de déformation = faux = seulement
déformation élastique de faible amplitude
Un matériau est anisotrope lorsque la réponse à une même sollicitation est identique quelle que soit
la direction de la sollicitation = faux = isotrope, anisotrope = inverse
Les contraintes suivantes sont simples —> compression, traction, cisaillement, flexion, fluage =
faux = flexion = composé et simple manque torsion
La flexion est composé de plusieurs contraintes simples dont le cisaillement = faux = composé de
la compression et la traction

Caractéristiques physiques des tissus vivants


1. Biomécanique de l'os

But du système squelettique = protection, structure du corps humain, permet de faciliter les
mouvements du corps, fournit des sites d’insertion au différentes muscles pour permettre au corps
de se mouvoir
L’os est la structure la plus dure du corps après la dentine et l’émail

—> les propriétés mécaniques d’une


structure dépendent de leur constitution

La propriété la plus importante de l’os est la


rigidité, on va donc étudier le comportement
de l’os sous l’influence de contrainte et
établir la relation entre la contrainte (tension)
et la déformation

—> 3 paramètres permettent de déterminer la


force d’une structure, et en découle la relation
tension/longueur
Dans un premier temps il y a la tension
supportée qui est le point de rupture sur la
figure, au delà la contrainte va être telle quelle va engendrer la rupture
La déformation qui est supportée avant cette rupture, l’énergie qui est
stockée = la taille de la surface sous la courbe, ce sont ces 3 paramètres
qui vont permettre de déterminer la force d’une structure et donc la
relation tension/longueur

Dans un premier temps on a une déformation de type élastique, durant


cette déformation on a une relation linéaire entre la contrainte et la
déformation, plus la contrainte est importante plus la déformation est importante, c’est vrai pour
n’importe quel type de contrainte = vrai pour la compression mais aussi pour d’autre contrainte,
plus on augmente la force d’appui, le poids du corps plus
on augmente la déformation de ces structures
Lorsqu’on supprime la contrainte on supprime la
déformation
Ensuite on a une zone intermédiaire = une zone de
fragilité
Et enfin on va avoir une zone de déformation de type
plastique, c’est à dire que la contrainte est telle que si je
supprime la contrainte l’os ne retrouvera pas sa dimension
initiale, il restera déformé et au delà l’os va se rompre

L’os est constitué de différentes travées osseuses qui se


croisent et qui amènent une densité osseuse plus
importante dans ces travées que en dehors de ces travées,
elle ont une orientation dans l’espace —> c’est pour cette
raison qu’il y a ==> une anisotropie importante de l’os
La déformation engendré par une même contrainte sera
différente en fonction de l’orientation de cette contrainte =
un os va être plus solide lorsqu’on est dans le sens des
travées osseuses que quand on est perpendiculaires a celles-ci
Quand on pose une vis dans un os pour réduire une fracture = ostéosynthèse on
modifie les travées, donc l’os est constamment modelé en fonction des
contraintes, avec la vis l’os
se réorganise
—> période de fragilité
lorsqu’on retire la vis car
les travées osseuse vont
encore devoir se
réorganiser en fonction des
nouvelles contraintes
==> l’os est donc bien une matière vivante qui
se réorganise constamment en fonction des
contraintes pour organiser les travées de la
manière la plus efficace possible

—> avec le schéma on voit qu’il y a une


déformation moins importante lorsque l’on va
dans le sens des travées

—> de plus l’os n’est pas homogène —> il est


inomogène, sa densité n’est pas constante, en
fonction du point d’application d’une force de
contrainte la réaction va être différente
Ici pas le même point différent juste au dessus
m^me point mais pas même direction
Grande déformation si densité pas importante et
petite déformation si densité importante
La réaction d’un os donné à une contrainte dépendra —>
- de l’intensité de la contrainte et de son type (simple, composé)
- De son orientation
- De son point d’application
Rôle du cartilage = distribuer les charges articulaires sur une
large surface afin de réduire les contraintes, permettre des
mouvements avec une friction et une usure minimale —> rôle
principal, amortir les chocs

2. Biomécanique du cartilage

Caractéristiques mécaniques =
1. Nutrition
Il n’a pas de vascularisation propre —> explique pourquoi il a une faible capacité à se cicatriser
Il se nourrit par imbibition à partir du liquide synoviale (liquide produit au niveau articulaire), les
mouvements permettent la répartition du liquide et les alternances compression)décompression
permettent de nourrir le cartilage et d’évacuer les déchets
—> c’est pour cela qu’il faut bouger
2. Épaisseur
Entre 2 et 5mm —> varie ne fonction du site
La plus épais au niveau de la rotule et parfois encore plus épais au niveau du sommet de la tête
fémorale
Max d’épaisseur = zones d’appui max
3. Porosité
C’est un milieu poreux et perméable pour permettre sa nutrition
4. Structure
Plusieurs couches
Cellules de plus en plus horizontales
lorsqu'on se rapproche de la surface
pour absorber au mieux les chocs, et
plus on va en profondeur plus les
cellules se verticalisent pour assurer
la rigidité
Micro-ondulation = surface pas
parfaitement plane = composé de
vaguelettes qui permettent de retenir
le liquide synovial et donc une
meilleure nutrition
5. Moducle de Young
Le cartilage est bien adapté à la compression grâce à l’organisation de ces fibres, mais il est
relativement fragile, plus élastique que la matière osseuse, il peut se fissurer suite à des
traumatismes ou se détériorer suite à des contraintes excessives comme dans certaines sport comme
le tennis ou le volley ou il y a des réception qui induisent une fragilité du cartilage
1000x < os
6. Le fluage
Pour une charge constante la déformation du cartilage varie a cours du temps =fluage
Plus la contrainte va durer plus la déformation sera importante
3. Biomécanique des ligaments

Rôle des ligaments = d’augmenter la stabilité mécanique des articulation, guider le


mouvemant articulaire, prévenir les déplacements excessifs, rôle actif dans la
proprioception = informant le SN de la position articulaire, assurant une bonne
protection articulaire —> si les ligaments envoient une information pour affirmer un
mouvement d’une amplitude articulaire trop importante alors la réaction musculaire
suivra = bonne protection
Ils sont constitués de beaucoup de collagène (75%) = rigidité (fibroblastes (peu),
protéoglycans, glycoprotéines) mais également d’élastine donc il sont un peu
élastiques

Comportement face à une contrainte =


Comportement non linéaire face à l’allongement, plusieurs phases —>
Il y a quand même une relation linéaire à un certain
moment = fait en sorte qu’il y ai une relation
proportionnelle entre la contrainte et l’allongement subit
—> cette phase ne dure pas très longtemps, avant ça la
relation n’est pas linéaire et une petite augmentation de la
contrainte va engendrer une grande déformation (notion de
laxité ligamentaire = dans un premier temps pour des courts
mouvement les ligaments se laissent fortement déformer et
vont ensuite réagir par une augmentation de la rigidité) on
va donc quitter cette relation linéaire pour une déformation
de type plastique jusqu’à atteindre un point de rupture
La contante K traduit de la pente de cette relation, plus elle
va être importante plus il faudra une force, une contrainte
importante pour une petite déformation, et plus cet angle K
sera fermé plus il y aura un allongement important pour une
contrainte assez faible

Zone de laxité ligamentaire qui va permettre des petits couvents avant que les ligaments se mettent
sous tension

Le fluage =
Lorsqu’on patient sur un ligament une force constante durant un temps pouvant aller de quelques
minutes à plusieurs heures on peut observer une évolution symptomatique de l’allongement du
ligament
Pour détendre un ligament rétracté il peut être important de maintenir un allongement durant une
certaine durée pour essayer de bénéficier de cette propriété de fluage

La relaxation =
Lorsqu’on maintient constant l’allongement d’un ligament
durant plusieurs minutes on peut observer une évolution de
l’effort qui permet de maintenir cette déformation
Le fait d’augmenter la contrainte va engendrer une
déformation de plus en plus importante mais pour maintenir
cette déformation dans le temps l’effort nécessaire va être
de moins en moins important —> conséquence pratique
immédiates lorsqu’on essaye de relâcher différentes
structures

Influence de la vitesse de déformation =


La vitesse d’application des forces va jouer un rôle
considérable
Comme par exemple lors de l’allongement, la déformation
d’un ligament en fonction de différentes vitesses on va
constater que pour une même amplitude articulaire la
contrainte subie par un ligament peut doubler en augmentant
la vitesse, d’ou l’importance de l’échauffement et l’apparition
de certain mécanismes pathogène qui n’apparaissent que lors
de mouvement ou de contraintes extrêmement rapides
Alors que cette même amplitude articulaire serait parfaitement
toléré si la mise en tension se faisait beaucoup plus lentement
Exemple du grand écart = si on descend lentement c’est bien mieux toléré que si on fait un saut en
tombant en grand écart = déchirure des adducteurs = pareil avec des ligaments

Succession de contraintes (l’hystérésis) =


Contraintes qui se suivent dans un temps relativement rapproché
Si on applique une tension à un ligament et qu’on le relâché ensuite, les
courbes ne vont pas se superpositionner —> a chaque fois on a un
décalage car on ne retourne pas à la longueur initiale
Cette succession va amener un allongement plus marqué au fur et à
mesure des répétitions
Mise en tension (1)—> dissipation d’énergie —> Hystérésis —> mise en
tension (2) décalée vers la droite

4. Biomécanique des tendons

Rôle des tendons = fixer un muscle à l’os,


transmettre l’action du muscle, provoquer le déplacement articulaire
Composition et structure = même composition que les ligaments, parfois
encore plus de collagène et fibres +//
Même composition <==> mêmes propriétés
Même comportement face à une contrainte = comportement non linéaire

Réagissent aussi au fluage, à la relaxation, à l’hystérésis


et à l’influence de la vitesse d’application, de la
contrainte

Test —>
Le fluage est la déformation liée au temps d’application d’une contrainte = vrai
lorsqu'on maintient constant l'allongement d'un ligament durant plusieurs minutes on peut observer
une évolution asymptotique de l'effort permettant de maintenir cette déformation. cela s'appelle
l’hysteresis = faux
Si on applique une tension à un ligament et qu’ensuite on le relâche, la courbe de relâchement ne se
super positionnera pas avec celle de mise en tension. La différence entre les 2 courbes représente la
dissipation d’énergie durant la mise en tension. cela s'appelle l’hysteresis = vrai
C'est en tout début d'amplitude articulaire qu'une contrainte va engendrer la plus grande déformation
= vrai

Les différents types de muscle

Le muscle strié squelettique


Structure —> Les fibres musculaires
peuvent s’organiser de manière différente
en fonction du type de muscle

Fusiforme = les fibres s’arquent


autour d’un axe central
Penniforme = les fibres forment un
angle par rapport à l’axe du tendon =
angle penniforme, angle qui peut
varier en fonction des conditions du
muscles
Bi-penniforme = 2 angles
Le mouvement —>

Stimulation nerveuse, courant électrique —contraction —> force


Force produite par différents muscles, forces extérieurs ———> mouvement

Les muscles n’agissent jamais seuls, ils travaillent toujours en synergie (= à plusieurs)
Synergie conjointe = plusieurs muscles agissent simultanément = synergie entre le quadriceps, les IJ
et les fessiers pendant un squat —> un mouvement global ou différents muscles interviennent pour
participer à ce mouvement
Synergie stabilisatrice = un groupe musculaire peut stabiliser un segment ou une articulation
Exemple = fléchisseur commun des doigts qui fléchit les doigts et le poignet, or quand on prend un
bic sur la table le poignet ne se fléchit pas forcément —> ls muscles antagonistes (les extenseurs du
poignet) vont agir de manière à stabiliser le poignet pendant que les doigts se fléchissent

5. Bimécanique des muscles

Structure du muscle =

Un muscle strié est composé de


différentes faisceaux musculaires, qui sont
eux même composés de fibres musculaires
= les myofibres et chaque myofibres sont
composées d’un ensemble de myofibrilles
qui sont elles même constitués de
filaments d’actine et de filaments de
myosine

Il y a aussi toute une série de structures qui


vont jouer un rôle passif dans la tension
musculaire comme
- les tendons —> à la suite des fibres et des
éléments contractiles —> modélisation de
la contraction musculaire
- Les enveloppes (épimysium, perimysium,
endomysium) —> elle sont organisés
en // des fibres et des éléments
contractiles

Aspect moléculaire de la contraction musculaire =


Vidéo qui explique la compo et la contraction d’un muscle voir neurophysiologie

Structure de la composante contractile du muscle =


Les têtes de myosine vont venir s’accrocher à l’actine pour permettre le raccourcissement
musculaire = raccourcissement très petit qui explique pourquoi les muscles s’insèrent proche des
articulations qu’ils mobilisent = pour que ce petit raccourcissement musculaire puissent générer un
grand mouvement de l’extrémité discal du segment qu’il mobilise (avantages cinématiques des
leviers)

Qu’est ce qui permet à un


muscle de générer beaucoup de
force ? De quoi cela dépend t-
il ?

L'intensité de la force générée


par un muscle ne dépend pas
de l'intensité de l'"accroche" de
chaque tête de myosine

—> la force généré est


directement proportionnelle au
nombre de ponts d’actine-
myosine formés
+il y a de ponts, de sites
d’accroche + le muscle génère
bcp de force
Pour pouvoir avoir bcp de
ponts il faut bcp d’ATP

Modèle de Huxley et Simmons —>


Adaptation du modèle de Hill,
Tout ce modèle représente 1 muscle, qui se
compose de différentes composantes, il y a 3
grandes structure = CC, CES et CEP
CC = composante contractile —> la fait de
représenter les ponts d’active et de myosine —>
susceptible de créer le raccourcissement —> seul
composante active qui nécessite de l’ATP qui va
permettre l’activation des ponts d’unions, et de
rapprocher les insertions musculaire
CES = composante élastique série —> tendons et
TC —> structures avec une composante élastique et les ponts de myofibrilles qui ont aussi une
composante élastique en plus d’avoir la capacité de générer une contraction il peuvent générer un
raccourcissement grâce à leur composante élastique (si un muscle est étiré c’est comme un élastique
il va avoir tendance à se raccourcir dès qu’on le fait quitter sa position initiale) —> raccourcissent
passif si le muscle à été allongé juste avant
CEP = composante élastique // —> on a ici les différentes enveloppes, les différents TC qui
constituent le muscle et qui sont en // par rapport à la composante contractile —> interviennent de
manière passive dans le racornissement musculaire

Exemple d’application —> Quand le muscle se contracte = exemple d’une course rapide, si
quelqu’un a de la technique il va courir sur l’avant pied càd son talon ne va pas arriver au sol,

Donc la première chose à faire est


d’amortir le choc de l’impact de
l’arrivée au sol —> pour cela le triceps
sural va se contracter dans un
contraction dite excentrique (freiner,
amortir la descente du talon), ses
insertions vont donc s’éloigner —>
s’allonge pour résister au mouvement
Donc les CES et CEP sont mises sous
tension et ensuite il va y avoir une
restitution élastique des composantes
élastiques associé à une contraction
volontaire —> contraction
pliométriques = contraction excentrique
suivi immédiatement d’une contraction concentrique —> générant bcp de puissance car la
contraction volontaire du CC va s’additionner aux tensions émises par la restitution élastique des
CES et CEP

La contraction musculaire —>

—> repos

—> raccourcissement (contraction


concentrique)—> la tête de M va
pivoter sur elle même pour faire
rapprocher le filament d’actine

—> allongement (contraction


excentrique) —> ponts crées pour
résister à l’allongement,
l’éloignement de l’actine par
rapport aux ponts de myosine
les ponts A-M sont représentés dans le modèle de Huxley et Simmons par la composante contractile
mais également par la composante élastique série puisque cette structure à la capacité de ce
contracter activement mais elle est aussi élastique

La relation tension-longueur —>

On part d’une situation expérimentale avec un muscle in-


vitro qu’on a positionné de cette façon, avec une charge
suffisamment importante pour que la muscle fasse une
contraction isométrique (sans mouvement)
Le muscle a ses insertions immobilisées et on va stimuler,
envoyer un courant électrique dans ce muscle qui va
générer une contraction et on va mesurer la force, la
tension que ce muscle peut générer
On le fait pour une première position puis on allonge de
plus en plus le muscle au fur et à mesure

Cela permet de réaliser un graphique qui reprend la tension musculaire générée en fonction de la
longueur du muscle dans une contraction isométrique

On constate qu’au départ on a un


muscle extrêmement raccourcit,
ensuite au milieu le muscle est à une
longueur L0 qui souvent est très
proche de la longueur de repos du
muscle et puis la longueur musculaire
s’allonge de plus en plus
—> but définir la tension musculaire
en fonction de la longueur
Tension active = produite que par la
CC, càd que par les ponts d’A-M
La force est directement
proportionnelle au nombre de ponts
d’A-M
La position allongé du muscle ne permet pas de générer bcp de ponts donc la tension est faible
Vers L0 il y un max de ponts et donc un max de tension
Fortement raccourcit = les sites vont se superposer donc on va avoir moins de ponts et donc moins
de tension
L0 = longueur pour laquelle y il a le plus de ponts possible, et donc le plus de tension active
Si on s’éloigne de cette longueur soit vers l’étirement, soit vers le raccourcissement on aura de - en
- de ponts et donc de - en - de tension active généré

In-vivo, dans le corps humain il y a pleins


d’autres aspects qui vont définir la tension,
comme les bras de levier
Pour savoir qu’elle tension peut développer un
muscle sans tenir compte de ses bras de levier
= meilleur situation = in-vitro car le muscle est
isolé des autres paramètres

—> attention ici que pour la tension active =


tension générée uniquement par la CC
—> si on additionne la tension
passive produite par la CEP et la CES
+la CC qui est aussi une structure
élastique quand elle est dans une
position allongé

Si tire le muscle on va avoir une


tension passive qui va s’additionner
au composantes active
+on allonge le muscle + on génére de
la tension passive
On va additionner les deux pour avoir la tension totale du muscle
—> un muscle dans une position très allongée va générer + de tension

Relation variable en fonction des muscles ==>

Différence au niveau de la tension passive qui est


dépendante de la quantité de TC dans le muscle, si bcp
de TC = tension passive générée bcp + tôt que dans un
muscle + souple

Relation force-vitesse —>

Expérience similaire, on réduit le poids de résistance


pour permettre au muscle de se raccourcir, 1 seule
insertion fixe, on stimule le muscle qui va se
contracter et on va mettre en relation la tension
générée par ce muscle et la vitesse de déplacement,
raccourcissement
On va augmenter progressivement le poids et mesurer pour chaque poids la vitesse de
raccourcissement musculaire
Donc on va pourvoir établir une relation entre la vitesse de raccourcissement et la force génére par
la muscle

Phase concentrique =
+on va soulever des charges importantes - on réalise
le mouvement rapidement, la vitesse de
raccourcissement du muscle sera plus petite. Si par
contre les charges diminuent, la tension généré
diminue on réalise les mouvement + rapidement

En fonction des différents régimes de contraction =


Excentrique a gauche, concentrique a droit
Concentrique = + on doit faire un mouvement
rapidement - on donne de tension, si on prend une
charge + importante on doit réduire la vitesse
On est capable de développer + de tension lors d’une
contraction isométrique càd à vitesse de
raccourcissement 0 que dans une contraction
concentrique
On est capable de développer + de tension
musculaire dans une contraction excentrique que
dans une isométrique et donc forcement que dans
une concentrique
+la vitesse d’exécution en excentrique est
importante, + elle va être rapide + on sera capable de
générer bcp de tension

Exemple = on prends des altères en main et on fait


une flexion de bras en montant progressivement en
charge —> au départ on est capable de faire des
mouvements très rapides et quand on monte la
charge la vitesse d’exécution va diminuer puis à un
moment donné la charge sera telle que l’on sera juste capable de la supporter et non de la soulever
et si on continue encore on sera capable de ralentir la descente au départ dans une vitesse assez lente
puis dans des vitesses très élevées et c’est la que la tension sera la plus importante
Les contraction excentrique génèrent beaucoup de tension musculaire —> contractions exigeantes
auxquelles il faut s’adapeter et s’entrainer progressivement
On en rencontre partout = réception au volley et au basket, réception dans les sauts

Hystérésis —>
= On a une contrainte et une déformation, on amène le muscle
en allongement et on constate que lorsqu’on supprime la tension
qui a permit d’allonger le muscle que le muscle revient a sa
dimension initiale et on observe comment
Les deux courbes ne se superposent pas —> différents d’un
élastique
Ici le muscle à une propriété viscoélastique —< différence de
comportement entre la phase d’installation de l’étirement et la
phase de relâchement
Il y a au final une déformation résiduelle = le muscle est dans une position + allongée puis avec le
temps revient à sa position initiale
Si on enchaine les différents étirements on va pouvoir au fur et à mesure allonger la longueur de
repos du muscle mais cela s’élimine si on laisse du temps après le muscle revient à sa longueur
initiale
Mais en enchaînant les séance d’étirement plusieurs fois par semaine on améliore la souplesse du
muscle

Fluage = le muscle est fluant,


étirements: allongement obtenu dépend du temps d’application de la tension —> allongement +
important au fur et à mesure du temps
Certains types d’étirements sont des positions maintenues longtemps (30min) = fluage

6. Biomécanique de la peau

Caractéristiques anatomiques =
La peau = interface entre le milieu
intérieur et extérieur
S moyenne = 1.63m°2 (femme) et
1.85m°2 (homme)
P = 3 - 3.5 kg
Épaisseur = 1 (paupière) à 3mm
(plante des pieds) —> varie en
fonction du site

Composition =
Eau
Lipides
Sels minéraux
Protéines
Élastine
Collagène

Rôle =
Protection mécanique, thermique, chimique
Sensibilité (tactile, chaleur, pression, douleur)

Peau statique - peau dynamique

En fonction du mouvement que l’on va réaliser certaine partie du


corps vont voir leur peau étiré et d’autre non
Flexion de l’AB sur le bras dans le plan sagittal —>
peau dynamique = peau dans le plan perpendiculaire au mouvement,
ici celle dans le creux du coude (se raccourcit) ou sur le coude
(s’allonge)
Peau statique = peau hachuré, car dans ce mouvement précis elle ne
subit pas de motif de longueur

Importants chez les patients qui ont des cicatrices jeune il faut éviter de mobiliser l’AB sur le bras si
la cicatrice est au niveau du coude mais on peu si elle est dans la zone hachurées

Structure =
Lignes de tension induites par la croissance et par la fonction f(x)
La peau va s’organiser en fonction des mouvements que l’on a l’habitude de
faire

Les lignes de tension peuvent être modifiées mais souvent comme ici —>
En fonction de la partie du corps elle sont différentes
Cuisse = verticales
Abdomen = horizontal
MS = vertical
Tronc = transversales

L.t transversale au niveau des plis de flexion


Longitudinales au niveau des segments de corps

—> Meilleure cicatrisation dans le sens des lignes de tension

Propriétés biomécaniques =
Elastique et extensible
Résistance à la traction
Fluante —> elle se déforme au cours du temps
cicatrisation
LA HANCHE —>
C’est une articulation avec 3° de liberté
Axe XOX’ = axe transversal situé dans le plan frontal pour permettre des
mouvements de F/E dans le plan sagittal
Axe YOY’= axe sagittal qui permet des mouvements d’ADD/ABD
Axe OZ = axe colinéaire avec l’axe du MI, permet les mouvements de RI/RE du MI

La coxo-fémorale est une énarthrose, avec


un emboitement important qui met en
relation la tête fémorale et l’acetabulum ou
la cavité cotyloïde de l’os iliaque
C’est le seul et unique siège des
mouvements de hanche.
Les mouvements des hanche induisent
parfois des mouvements du rachis donc si
on veut évaluer uniquement l’amplitude des
mvmts de hanche il faut faire attention aux compensations du rachis
Les mvmts sont donc —> ABD/ADD, F/E, RE/RI, et un mouvement composé de circumduction

elle a un grand rapport de stabilité et de mobilité (différent de l’épaule)


Rôle = support et locomotion
Avantages = stabilité ++ (luxations rares)
Inconvénients = mobilité réduite (encapuchonnement ++) compensée en partie par le rachis
lombaire

ÉNARTHROSE —> 3 DDL —> TOUS DES MOUVEMENTS DE ROTATION

Ici le centre de rotation est le centre de la tête fémorale


F/E = autour de l’axe transversale = rotation qui
implique que le muscle doit développer une force et va
dépendre de son bras de levier, c’est le moment de force
que va générer le muscle qui va permettre le mvmt et
non pas la contraction

La grande stabilité de cette articulation est en grande partie due aux structures passive
comme le design des SA en présence
la forme de l’acetabulum ==> demie sphère délimité par un sourcil cotyloïdien, on parle
de croissant articulaire pour la partie de la cavité qui présente du cartilage (rouge), la
congruence articulaire est légèrement augmentée par le bourrelet cotyloïdien, il
augmente la profondeur de a cavité pour amener encore plus de congruence articulaire
Partie articulée = cartilage hyalin
Croissant ouvert qui regarde vers l’avant, le bas et le dehors
a= incisure de l’acetabulum = surface sans cartilage mais avec le ligt transverse (b)
Dans le fond de la cavité cotyloïde on voit du tissus adipeux qui joue un rôle d’amortisseur de la
tête fémorale
c= Ensuite le ligt rond/ ligt de la tête
fémorale qui est extrêmement puissant et
qui ne joue pas de rôle mécanique dans la
stabilité de la hanche, il joue un rôle de
protection de l’artère de la tête fémorale

Le bourrelet augmente la profondeur de


la cavité et donc améliore la stabilité,
dans certain sport on voit des déchirures
de ce celui-ci et si on perds la fonction
de ce bourrelet on va avoir une
articulation moins stable qui va peut
être provoquer une dégénérescence
prématuré et donc des phénomènes
d’arthrose précoce car elle si elle est
moins stable l’articulation va bouger
avec des ° de liberté qui ne lui sont
normalement pas autorité
On peut donc avoir de l’usure du
cartilage lors de mouvements non
physiologiques

Bourrelet acétabulaire = anneau fibre-cartilagineux de forme triangulaire


inséré sur la bord acétabulaire
Il a 2 fonctions —>
- améliorer la congruence en prolongeant le sourcil cotyloïdien, il accroit
notablement la profondeur de la cavité cotyloïde et comble les
irrégularités du sourcil
- Ferme l’articulation hermétiquement, dans l’articulation il y a une
pression négative comme ci la tête fémorale était aspirée, donc le
bourrelet permet de maintenir cette pression qui joue un rôle important
dans la stabilité de l’articulation,
- Il permet aussi de mieux contenir le liquide synovial qui nourrit
le cartilage et qui est donc important pour avoir une bonne
surface de glissement entre les articulations
Si ce bourrelet est en bon état il s’agit d’une articulation difficile
à décoapter car cela fait comme une ventouse avec la pression
négative à l’intérieur

Forme de la tête fémorale —>


2/3 de sphère pleine avec un diamètre de
4-5cm,
Son centre géométrique est le CR de tous les mouvements de la coxo
fémorale = la ou se rejoignent les trois axes de mouvement
La tête se prolonge par le col fémoral formant un angle d’inclinaison
d’environ 125° avec la diaphyse (angle cervico diaphysaire)
Il forme aussi un angle d’antéversion qui est de 10 à 30° formé a partir du
plan frontal (on trace une droite qui passe par l’extrémité des condyles fémoraux et ensuite l’axe du
col fémoral et on retrouve cet angle)
Le col est orienté vers le haut, l’avant et le dedans
Les deux structures son orienté vers l’avant = découverture antérieure—> pas très stable donc une
structure ligamentaire va venir renforcer la stabilité

Cet angle va évoluer au fur et à mesure de la


croissance --> il se referme avec la croissance
et le vieillissement

Angle cervico diaphysaire = ACD


Si > 135° = coxa valga
Si < 125° = coxa vara

Coxa vara est une situation moins idéale pour soutenir le poids du
corps
Coxa valga diminue le BDL de certains muscles comme le moyen
et le petit fessiers et donc l’impact de ces actions musculaire va
diminuer aussi —> cad que les muscles vont devoir développer
plus de force pour avoir le même moment de force
Soit le muscle ne développera pas suffisamment de puissance pour
jouer son rôle ou soit il va falloir modifier les BDL comme avec
une opération chirurgical ou on récupère un angle plus fermé pour
auge, ter les BDL

La matière osseuse se modifie constamment pour s’adapter aux nouvelles contraintes, donc si on a
une coxa valga on voit que les travées osseuses sont organisées dans le sens des contraintes et elles
traduisent une densité osseuse plus importante pour faire face à la charge du corps humain
En fonction du type d’angulation qu’on va avoir des motifs des travées qui vont tenter de s’aligner
pour renforcer le muscle dans le sens des charges du poids du corps
Conflits fémoro acétabulaire =
Au niveau des SA de la hanche on peut retrouver
des petites déformation qui sont très courante et
pas toujours symptomatiques —> certain ne
ressente rien et d’autres ressentent des douleur qui
sont dues à des petites déformations des SA
Il y a deux types de déformations dans le conflits
fémoro acétabulaire
- le col fémoral est un peu trop prononcé = effet cam
- Le recouvrement de la cavité cotyloïde est un peu trop important = effet pincer
Ce sont des douleurs que l’on va retrouver chez des sportifs qui font une discipline sportive avec de
grandes amplitudes comme les sports de combat et la gym

—> radio de l’effet cam


A chaque fois que l’on mobilise la hanche cet effet cam va venir user
la cavité et les douleur vont finir pas se faire ressentir

Ce sont des déformations très courantes, il y a énormément de gens


qui ont se type de déformations mais pas beaucoup de gens qui s’en
plaignent, souvent ce sont des modifs modérés en terme d’amplitude

On suspecte que ça soit l’origine de certaines arthropathies = usure du cartilage

Pour définir des normes sur les SA on parle de


coxométrie

Coxométrie dans le plan frontal —> établit des normes


de recouvrement de la cavité cotyloïde
-Angle de couverture latérale (angle de Wilberg) (AL)
= 25-30° qui est formé par une verticale qui passe par le
CR (ici fil a plomb) et la droite qui passe par le bord le
plus externe de la cavité, parfois on va avoir des cavités
plus aplanies et donc cet angle va diminuer ça qui n’est
pas une bonne chose en terme de stabilité
Évolution des angles lors des mouvements —> fémur
chez une personne qui se retrouve en appui unipodal,
son bassin va basculer dans une bascule hétérolatéral (si
on se tient sur la jambe gauche c’est le bassin à droite
qui va descendre), si le bassin bascule a droite cet angle
de couverture latéral va diminuer or c’est l’angle
d’appui du poids du corps —> quand le bassin bascule
on va avoir moins de stabilité et
plus de contrainte car le PDC va
alors se répartir sur une SA + petite
- Angle de couverture médial (AM) = 35-40° qui est formé par une
verticale qui passe par le CR et une droite qui passe par le milieu de la
cavité
- Angle cervico diaphysaire (CD) = 125°
- Distance médiale « acétabulum-tête fémorale » (a) = 7mm
L’angle de Wiberg peut être trop faible à cause d’une malformation de la cavité qui ne recouvre pas
assez la tête fémorale soit un bascule hétérolatérale du bassin qui vient d’un appui unipodal ou une
jambe plus courte que l’autre qui fait que le bassin est toujours en bascule et donc cet angle est
toujours diminué
Angle de recouvrement de Wiberg (W) —> si W trop faible = risque de luxation qui augmente
Le poids du corps va se répartir sur une SA plus petite donc la contrainte articulaire est plus
importante et c’est donc un risque d’abimer le cartilage qui est une matière qui se reconstruit très
mal et donc risque de développer de l’arthrose rapidement
Une latéroversion homolatérale va augmenter l’angle de wiberg

Coxométrie dans le plan sagittal —>


- angle de couverture antérieur (Aa) = 30-35° formé par la
verticale qui passe par le CR et par la droite qui relie le point le
plus antérieur de la cavité cotyloïde et le CR
Les mouvements d’antéversion et de rétroversion du bassin peuvent
modifier cet angle
Antéversion augmente l’angle et inversement
Quand les patient se tiennent fort en rétroversion, l’angle diminue
et donc la SA en contact va être diminuée et donc il y aura une
contrainte plus importante sur les surface cartilagineuses
- Angle de couverture postérieur (Ap) = >90° formé par la
verticale qui passe par le CR et la droite qui relie le point le plus
postérieur inférieur de la cavité cotyloïde et le CR

Coxométrie dans le plan transversal —>


Angle d’antéversion du col du fémur
> dû à une torsion de la diaphyse fémorale = angle par lequel le col fémoral s’écarte antérieurement
du plan frontal, chez les adultes il est d’environ 10 à 15° (Ɑ), il est plus élevé chez les enfants et va
diminuer au fur et a mesure de la croissance

Il est formé par une // qui passe par les condyles fémoraux et l’axe du col fémoral
Si cet angle est plus ouvert = coxa antétorta = pieds vers l’intérieur
Si il est plus fermé = coxa retrotorta = pieds vers l’extérieur
Pour pouvoir passer mon bassin devant, à chaque appui je vais faire une rotation externe de hanche
du côté du pied qui avance
Si une personne présentant une coxa antétorta gardait les pieds dans l’axe (le col fémoral va
reculer), au moment de la rotation externe automatique au moment de la marche le col fémoral va
venir butter contre la cavité et donc la seule manière de ne pas se faire mal est de pivoter le pieds
vers l’intérieur de manière a pouvoir continuer à faire cette rotation externe —> on rencontre ça
chez les enfants car leurs angle d’antéversion est plus important

Angle d’antéversion de l’acétabulum


Formé par l’axe frontal et l’exe du cotyle (a) —>
il doit mesurer +/- 40°
Le cotyle regarde vers l’extérieur et l’avant et le
bas

La couverture de la tête et ses implications


cliniques
- Latéroversion hétérolatérale du bassin : AL↘
et AM ↗
- Rétroversion du bassin : couverture ant ↘
- Antéversion du bassin : couverture ant ↗

Si variation de ces angles —> surfaces de contact qui diminuent et contraintes qui augmentes
—> usure du cartilage —> coxarthrose

Deux axes orientés tous les 2 vers l’avant et donc


=
—> grande découverture antérieur avec moins de
stabilité et plus de mobilité
Qui va être compensé par un système
ligamentaire
—> congruence imparfaite
Pourquoi cette découverture ?—> faiblesse en terme de stabilité
Redréssé = gain en terme de mobilité

= Découverture antérieure

Capsule et ligaments —>


Capsule = manchon cylindrique étendu entre
l’os iliaque et l’extrémité sup du fémur, ce
manchon est constitué par quatre types de
fibres
1) fibres longitudinales
2) Fibres obliques
3) Fibres arciformes
4) Fibres circulaire
Cet ensemble de fibre va faire que le cylindre
va être rétrécit en son centre cad au niveau du
col —> participe à la stabilité de l’articulation
Ici on a décoapter l’articulation, la tête fémorale est éloignée de sa cavité et donc alors que
logiquement la tête fémorale est dans la cavité
Cette capsule domine le col fémoral

==> permet une bonne réponse aux différentes tractions que l’on retrouve lors des différentes
mouvements
ABD —> détente de la partie sup de la capsule et une tension des fibres inf
ADD —> tension des fibres sup et détente des fibres inf
RI —> détente des fibres ant et tension des fibres post
RE —> tension des fibres ant et détente des fibres post
F —> détente des fibres ant, fibres post en tension
E —> détente des fibres post et tension des fibres ant

Pour venir compenser cette découverture ant il va y avoir une


structure ligamentaire très solide composé de différents faisceaux
- ligament illiofémoral (Bertin) en V qui part de l’EIAS et va
jusque la ligne intertrchanterique, il y a un faisceau horizontal
et un faisceau vertical
Ce ligt est mis en tension lorsque la hanche part en extension et
en ADD pour le faisceau horizontal
- ligaments pubofémoral qui est antérieur et légèrement en
dessous du CR
Il va freiner l’extension, la RE, et l’ABD
- ligament ischiofémoral qui s’enroule autour du col fémoral, il est
en arrière et légérement au dessus du CR
Il est mis en tension par l’extension qui va faire en sorte qu’il
s’enroule d’avantage, la RI et l’ADD

Dans la réalité toutes les


striures se confondent
On les distingues moins

- ligaments transverse de l’acétabulum = pont fibrocartilagineux


situé au-desssu de l’incisure acétabulaire et qui ferme le croissant
articulaire pour lui conférer une forme d’anneau
- Ligament de la tête fémorale = ligament rond dont le rôle
principal est un rôle vasculaire, il a un rôle mécanique presque
nul mais une grande résistance à la rupture (450N) —> il est très
solide
—> il protège l’artère du ligament rond qui vient assurer la
vascularisation de la tête fémorale

La zone orbiculaire = zone de


renforcement circulaire de la capsule
autour de la zone la plus étroite du col,
comparable à une boutonnière, elle
maintient la tête fémorale dans
l’acétabulum

Entre ces ligaments il y a des zones de faiblesse de la capsule


articulaire

A hauteur de ces zones la mise en jeu de forces puissance


peut faire sortir la tête fémorale de sa cavité = zone de
faiblesse par lesquelles la tête fémorale est susceptible de sortir en cas de luxation

En principe l’articulation de la hanche est une articulation très stable, il y a très peu de luxation
mais par contre en cas de prothèses de hanche (surtout les ancienne) il y a un risque plus important
de luxation et donc on sait que certains gestes et positions nécessitent beaucoup de précaution
puisque elles facilitent la sortie de la tête fémorale de sa cavité

Les luxations —>


Dans 75% des cas ce sont des luxations postérieures
Les antérieures sont beaucoup plus rares, le schéma
classique d’une luxation est lorsqu’on se tient hanche
fléchis en ADD et on reçoit un impact dans l’axe du fémur
ce qui cause la sortie de la tête fémorale postérieurement

Certains mouvements sportif extrême vont avoir des effets délétères


sur les articulations
On sait que les ligaments antérieur on une importance capitale pour
la stabilité de la hanche et donc ici elle va détendre tous les ligts, tant
quelle est jeune ce n’est pas grave car la musculature va compenser
mais quand elle va vieillir et que ça musculature va fondre elle
risque d’avoir une articulation de la hanche moins stable
—> l’assouplissement est important mais il faut rester raisonnable

Globalement le système capsulaire et ligamentaire est


un système de vissage ligamentaire notamment par le
ligt ischiofmorale et par la capsule, les fibres sont
vissées, en rotation
Donc en flexion/antéversion le vissage ligamentaire se
détend et les ligaments se relâchent nettement —>
moindre impaction de la tête fémorale dans
l’acétabulum et donc articulation plus mobile
—> décoaptation plus facile en flexion
La position de flexion de hanche est donc une position de ralative instabilité pour l’articulation, elle
est compensée par l’imbriaction des structures osseuses
Si on y ajoute un ADD + un choc dirigé dans l’axe du fémur —> lucxation postérieure de la hanche
= exemple de l’accident de voiture dans cette position —> très dangereux
Video académie de Lyon sur l’interaction entre les
différentes structures de la hanche
Mouvement possible de la hanche = ABD/ADD, F/E, RI/
RE

Si ce système ostéo-articulaire ne fonctionne pas


correctement cela peut engendrer de l’arthrose qui est une
pathologie particulière dont l’origine est souvent
idiopathique (on ne connait pas l’origine)
Il y a des facteurs mécaniques qui peuvent l’expliquer
comme l’angle de Wiber —> si cet angle est trop petit le
recouvrement de la cavité acétabulaire est trop faible et
donc la contrainte va augmenter ce qui va finir par user le
cartilage. Donc arthrose = usure du cartilage
Certains sport augmente un peu le risque de développer de l’arthrose
comme les sport pivot (pas forcement le jogging) comme le basket, le
foot, le tennis. Mais les principales cause d’arthrose sont les facteurs
génétiques et métaboliques, il est donc très important de maintenir ses
articulations en mouvement —> sport conseillé car c’est le
mouvement qui va nourrir le cartilage
Les prothèses de hanche = les PTH ont fortement évoluées, à
l’origine vers le début du 2Oème siècle les premières prothèses qui
ont étés placées sont en ivoire, elles
remplacent la tête fémorale mais elles ne
duraient pas dans le temps, donc ensuite
ils ont essayé les prothèses avec du
Plexiglas mais ce matériaux s’use
extrêmement vite, et puis les prothèses
ont évoluées avec énormément de
prothèse que l’on appelle métal-métal
càd que la cavité cotyloïde est en métal aussi —> petit soucis on se
rend compte que ces prothèses génèrent bcp de relargage d’ions
métalliques qui peuvent être cancérigènes donc ces prothèses sont de
plus en plus abandonnées
Aujourd’hui on place plutôt des prothèses en céramique qui ne s’usent pas du tout, le seul risque est
que la prothèse se descelle
Donc les activités permises avec des prothèses ont fortement
évoluées, certains patient plus âgées ont des prothèses d’il y a
15-20ans et qui doivent prendre bcp de précautions dans la vie
de tous les jours et aussi des prothèses actuelles qui permettent
beaucoup plus d’activités
Il existe aussi un autre type de prothèses de hanche que l’on
appelle le ressurfaçage de hanche qui ne va pas proposer un
implant complet mais va simplement permettre de ressurfacer
les SA —> intérêt majeur = le col fémoral est complètement
maintenu, on va juste venir recouvrir la SA, le seul pb est que la céramique ne permet pas encore de
faire cela donc les ressurfaçages se font avec du métal et donc il y a toujours ce soucis avec les ions
—> grands débats autour de ces prothèses —> il y a des gens pour et des gens contres

Video information —> La PTH est composées de 2 pièces principales, pour la mise en place de la
première la tête fémorale est sectionnée, le cotyle est préparé avec une fraise motorisée pour
permettre l’intégration de l’implant cotyloïdien. Ensuite le fémur est préparé a l’aide de limes
permettant d’accueillir la pige fémorale de bonne dimension, la tête fémorale est censure appliquée
sur la tige constituant la 2ème pièce. La prothèse est réduite et permet à la hanche de retrouver un
mobilité complète et indolore.
Les implants utilisées sont généralement sans ciment avec un couple alumine qui offre une durée
optimale à la prothèse
Ceci est mis en place par voie antérieure mini-invasive laissant intact tous les muscles de la hanche
permettant une récupération rapide et une bonne stabilité; une incision de la peau dans le plis de
l’aine peut être aussi faite à des fins esthétiques

La pose d’une PTH est donc une opération très lourde mais cependant les techniques de pose ont
fortement évoluées ce qui permet que l’opération soit de moins en moins contraignante avec les
patients de plus en plus vite debout, il n’est pas rare qu’un patient marche dans les 48h qui suivent
voie antérieure mini-invasive = l’incision ce fait par l’avant du côté antérieur et permet de limiter
les incision musculaires
Avant plutôt par voie post donc cela veut dire que l’on devait sectionner une partie des pelvi-
trochantériens et donc ça généré un risque beaucoup + important de luxation

Prévention des luxations après une pose de PTH =


- le geste chirurgical va avoir bcp de conséquences, ces gestes ont bien évolués —> moins de
risques maintenant (techniques, conséquences section des trochantériens…)
- Reprise de l’autonomie, reprise du sport qui se fait trop tôt, il faut laisser le temps aux structures
osseuses de se remodeler en fonction des nouvelles contraintes —> 6mois avant de pouvoir
reprendre des activités sportives un peu plus intensives comme courir ou jouer au tennis mais il
faut bien respecter le temps de récupération.
- Il y a des aides techniques pour éviter les problèmes et des
mauvais mouvements (rehausseur WC, chausse pied, ramasse
objet
- Pour les anciennes génération de prothèses comme il y a un
risque plus élevé de luxation il y a des gestes proscrits comme
croiser les jambes, les rotations, les mouvements de torsion avec
le pied au sol…)
- Surveillance des infections car risque important (jamais
d’infiltration ou de prise de sang de ce côté
- Conseil de rééducation à domicile

Les prothèses de dernière


génération permettent
beaucoup plus de
mouvements et ont bcp
moins de restrictions

Exemple de Andy Murray


qui a été opéré d’un
ressurfaçage de hanche
—> GRANDE ÉVOLUTION

Paramètres de stabilité de la hanche —>


- c’est une énarthrose donc une articulation avec un gros emboîtement ce qui joue un rôle très
important dans la stabilité
- Le bourrelet cotyloïdien qui augmente le recouvrement de la tête fémorale
- Les ligts qui viennent principalement compenser la découverture antérieure, jouent un rôle très
important car les SA antérieur ne présentent pas un emboîtement parfait et donc ils viennent
compenser cela
- Les muscles viennent jouer un rôle au niveau post et stabiliser l’articulation (ce sont des muscles
très puissant)
- La pesanteur car le bassin vient appuyer sur la tête fémorale et donc va générer de la coaptation
ce qui joue un rôle dans la stabilité
- La pression intra-articulaire qui est négative càd qu’il y a un effet de succion de la tête fémorale
dans la cavité cotyloïde —> P intra articulaire > P atmosphérique —> effet ventouse important
pour la stabilité de la hanche
—> articulation extrêmement stable

Ligts et muscles jouent un rôle


essentiel dans le maintient des SA
En avant = muscles peu nombreux
—> ligts très puissants
En arrière = inverse

Kapandji illustre dans ce dessin


l’interaction entre les ligts et les
muscles au niveau de la hanche

Les mouvements —>

Flexion dans le plan sagittal =


Dépend: L’amplitude de la flexion est très dépendante de la
position du genou
-de la position relative du genou: si le genou est fléchi, l’amplitude
de flexion est plus importante car les ischios sont détendus
-Du fait qu’elle soit active ou passive: en passif, avec
l’intervention du thérapeute, le mouvement est plus ample
En moyenne il y à 30° de différence entre une flexion genou
fléchis et une flexion genou tendu

—> passif + genou fléchi = 140°


—> passif + genou tendu = 95°
—> actif + genou fléchi + 120°
—> actif + genou tendu = 80°

C’est une articulation stable mais moins mobile que par exemple l’articulation de l’épaule mais elle
interagit bcp avec le rachis lombaire qui va venir compenser un petit manque d’amplitude au niveau
de cette articulation
Si je veux aller trop loin en flexion il va y avoir une compensation, càd une flexion de la colonne
lombaire qui va entraîner le bassin en rétroversion et donc une flexion majorée de l’articulation
Si le but et de quantifier, mesurer uniquement une flexion de hanche il faut faire très attention au fait
que les mouvements ne se passe que dans la hanche et non pas des mouvements de compensation au
niveau du rachis lombaire. De manière plus fonctionnelle il faut comprendre que ces articulations
vont souvent interagir, le rachis lombaire va souvent interagir avec la hanche dans tous les
mouvements de grande amplitude

La limitation en flexion genou tendu en extension sera surtout l’étirement musculaire qui va limiter
le mouvement

Extension dans le plan sagittal =


Amplitude nettement moins ample que la flexion (rapport de 1/3)—>
3X moins d’E que de F
L’extension dépend aussi de la position du genou et elle est
différente en actif et en passif
—> si le genou est tendu l’extension sera plus importante

—> passif + genou tendu = 40°


—> passif + genou fléchi = 30°
—> actif + genou tendu = 20°
—> actif + genou fléchi = 10°

Attention, l’extension du genou tendu est plus ample que l’extension


du genou fléchi or elle pourrait paraître plus importante
Si on prend le cheville en main et que je tire mon quadriceps on a l’impression. D’aller bcp + loin
en extension mais c’est à cause d’un phénomène de compensation qui est que la colonne lombaire
va se creuser en hyperlordose pour essayer d’amener + d’amplitude. Ce n’est donc pas un
mouvement dans l’articulation de la hanche mais d’un compensation au niveau du rachis
ABD dans le plan frontal =
l’ABD d’une coxo-fémorale est très limitée (+/- 30°)
Une fois cet angle dépasse, le bassin est entrainé dans le
mouvement
l’ABD est donc accompagnée d’un ABD hétérolatérale à cause
du mouvement du bassin

Amplitude bilatérales:—> un mouvement d’1 côté va compenser


le mouvement de l’autre côté et donc stabiliser le bassin

—> 60° en passif


—> 40 à 50° en actif

ADD dans le plan frontal =


Combinaison possible avec extension (ADD post) ou avec flexion (ADD
ant)
(ADD ant) = (ADD post)

Amplitude max =
—> 30° en natif
—> 40 à 50° en passif

Si on mobilise un bassin dans un plan purement


frontal on va avoir n mouvement combiné càd que
l’on va avoir une hanche qui va partir en ADD et
une hanche qui va partir en ABD hétérolatérale

Les amplitudes pour ce mouvement vont être à peu


près similaire pour d’ADD et l’ABD
RI et RE dans le plan horizontal =
On évalue soit dans une position neutre de la
hanche soit dans une position fléchie
Neutre =
RI :
—> 20 à 30° en actif
—> 30 à 40° en passif

RE :
—> 60° en actif
—> 70° en passif

Hanche fléchie à 90° =


RI :
—> 20 à 30° en actif
—> 30 à 40° en passif

RE :
—> 60° en actif
—> 70° en passif
RI =
Rappel : antéversion fémorale : angle formé par
- l’axe du col fémoral
- La ligne bicondylienne postérieure (épiphyse distale)

Cet angle est plus important durant l’enfance qu’a l’âge adulte
Plus le col est en avant par rapport à la diaphyse, plus on a d’amplitude de RI et de limitation en RE
puisqu’il va y avoir une butée du col fémoral contre la cavité cotyloïde
Cela explique pourquoi lors de la
marche on retrouve bcp d’enfants
qui marchent en RI —> car ils ont
bcp d’amplitude disponible vers la
RI mais bcp moins vers la RE.
Quand je marche je prend appui sur
une jambe, le fait de propulser le
bassin vers l’avant va obliger ma
hanche à faire une RE et donc si elle
est limité l’enfant va se positionner
dans une position de la RI pour ne
pas aller en fin d’amplitude de RE et
pour s’accorder plus d’amplitude de
mouvement

—> démarche en RI avant l’âge de


4ans et amplitude en rotation
nettement plus importantes chez
l’enfant que chez l’adulte

Les muscles moteurs =


Tous les muscles dont a ligne d’action passera:
- Devant l’axe latéro-latéral de F/E seront fléchisseurs de hanche
- Derrière l’axe latéro-latéral de F/E seront extenseurs de hanche
- En dehors l’axe sagittal d’ADD/ABD seront abducteurs de hanche
- En dedans l’axe sagittal d’ADD/ABD seront adducteurs de hanche
- En avant de l’axe vertical des rotations seront rotateurs internes de hanche
- En arrière de l’axe vertical des rotations seront rotateurs externes de hanche
Plus je me situe loin de ces axes plus le muscle à un bras de levier important et plus il jouera un rôle
important dans ce type de mouvement
Plus ils sont proches de l’axe de mouvement moins le bras de levier est important et donc moins ils
joueront un rôle important dans ce mouvement —> TRÉS TRÉS IMPORTANT

Les muscles fléchisseurs de hanche =


Tout les muscles devant l’axe frontal sont les muscles fléchisseurs de hanche
L’axe passe par les CR qui sont les centre géométriques des têtes fémorales
La psoas est un muscle important qui est hypertrophié chez les sprinters
Le droit antérieur à un grand bras de levier
Le moyen fessier se trouve de part et d’autre de l’axe du mouvement donc les fibres ant et post on
des rôles différents (ant= F et post = E)

Les muscles extenseurs de la hanche se situent derrière l’axe frontal


Ce sont des muscles très puissants

l’efficacité d’un muscle dépend de la longueur de ce muscle —> un muscle en position allongé va
avoir une efficacité qui sera améliorée
L’efficacité des muscles dépend elle-même de la position de départ de l’articualtion
La flexion met en tension les muscles extenseurs de la hanche, pour une flexion de 120° le grand
fessier est passivement allongé d’un longueur FF’ qui pour certaines fibres atteint 100%.
Au même titre les ischios sont allongés d’une longueur JJ’ voisine de 50% de leur longueur en
rectitude à condition que le genou reste en extension
—> position dans les starting blocks
—> cette position permet d’améliorer l’efficacité de leur poussée

l’action musculaire est dépendante de la


position de l’articulation
Les composantes longitudinales ou rotatoires
Dans une position de hanche fléchie à 90° on
va avoir une composante motrice qui va être
largement majorée et une composante
longitudinale diminuée donc le psoas aura une
action de flexion déhanche plus importante
quand on est en position fléchie

Autour d’un axe sagittal qui passe par le CR = centre géométrique de la tête fémorale
On voit un BDL pour le moyen fessier qui est très grand contrairement à celui du piriforme donc le
moyen fessier est un muscle majeur dans l’ABD de hanche
Le piriforme génère plutôt de la coaptation articulaire
l’angle cervico-diaphysaire du col fémorale va jouer un rôle important pour l’efficacité des muscles
abducteurs
Si l’angle est bcp ouvert alors on va réduire le BDL notamment du moyen fessier qui jouera un rôle
bcp moins important dans l’ABD
—> ici que mouvement en CCO —> extrémité discale mobile
En CCF le moyen fessier empêche le bassin de basculer en appui unipodal comme lors de la marche

Les muscles adducteurs de hanche —>


L’efficacité du moyen et du petit fessier est conditionnée par la longue du col fémoral
Si il n’y avait pas de col le poids du corps serait bien mieux supporté
puisque’il est directement dans l’axe du fémur, de l’autre côté on a un
système en porte à faux car le poids du corps va devoir venir transiter
par le col fémoral —> explique qu’il y a énormément de fracture du col
fémoral chez les personnes âgées
Si la tête était posée directement sur la diaphyse l’amplitude totale
serait considérablement augmentée mais son BDL serait fortement
diminué (divisé par 3). Par conséquent sa puissance sa puissance serait
également divisé par 3 .—> bcp de contrainte générées —< arthrose
plus précoce
Ainsi se trouve rationnellement « expliquée » le montage en porte à
faux de la tête fémorale
Cette solution mécanique est plus fragile et limite plus rapidement
l’ABD mais elle renforce l’action du moyen fessier indispensable à la
bonne stabilité transverse du bassin
Le col est donc la pour augmenter le BDL des ABD
Si on a un angle cervico-diaphysaire trop ouvert =
coxa-valga on va diminuer le BDL des muscles
ABD et donc on va se rapprocher de cette situation
ou on a un gain en mobilité mais une grosse perte
d’efficacité sur la musculature des abducteurs

Efficacité du moyen fessier =


En position de rectitude la force F (moyen fessier)
peut être décomposée en composante rotatoire et
composante captatrices
A mesure que l’ABD progresse le MF est de - en -
coapteur et de + en + abducteur —> au détriment
de la stabilité
Les muscles pelvis trochantériens vont jouer un rôle de stabilisation bien plus important que leur
rôle de rotateur
Le poids du corps s’appliquant sur le bassin, c’est cette pesanteur qui induit un écartement des SA
et donc pour pouvoir maintenir un bonne stabilité il faut un système de tendeur qui va être jouer par
les muscles pelvi-trochanteriens
Ces muscles interviennent beaucoup dans l’équilibre du bassin
Les gauches et droit agissent en synergie pour permettre une bonne stabilité du bassin

Video académie de Lyon sur les muscles pelvi-trochantériens avec tous les mouvements des
muscles
Video académie de Lyon sur les muscles RE et leur actions

Analyse des différentes composantes d’action d’un muscle

Pour le petit fessier

Ce qui donne l’action d’un muscle est la position du muscle


ou de certaines de ses fibres par rapport au CR

Il faut —>

- situer les insertions


- Déterminer le point fixe (ici l’iliaque), un muscle se représente du secteur mobile au secteur fixe
- Déterminer le CR, l’axe de mvt
- Dessiner le BDL
- Répéter dans les autres plans
Pour le petit fessier il y a des fibres de part et d’autre du CR, alors que souvent c’est que d’un côté
Donc l’intervention du muscle dans la flexion extension est limitée

L’inversion des actions musculaires


Les muscles peuvent changer d’action suivant la position de l’articulation, celle-ci pouvant inverser
le sens du moment de force (le muscle peut passer de derrière à devant le
CR)

Long ADD = le muscle garde un


BDL fléchissant jusqu’à 50° de
flexion et au de la il devient
extenseur de la coxo fémorale

Le muscle piriforme à aussi cette


particularité (RE —> position
neutre, et RI —> position de
flexion au delà de 60°)

Petit fessier =

Au delà de la position des fibres par rapport au CR, l’éloignement par rapport au CR (qui va
traduire le BDL) va indiquer l’intervention de ce muscle dans les actions
Dans le plan frontal le petit fessier à un très grand BDL du coté de l’ABD donc il va avoir un rôle
très important dans l’ABD
Dans le plan sagittal les fibres ant sont devant et les fibres post sont derrière le CR avec des BDL
très petits donc il ne joue pas un rôle important dans la F/E
Dans le plan horizontal il joue un rôle quand même important dans le RI car son BDL est quand
même grand
—> ce qui traduit de l’efficacité d’un muscle dans une action est le BDL

On a pour habitude d’étudier les action en CCO (extrémité distale mobile), comme l’ABD de
hanche

En CCF (extrémité proximale mobile), donc pour le petit fessier l’insertion ne se fait plus du fémur
à l’os iliaque mais de l’os iliaque au fémur

—> donc tous les muscles ont une action en CCO et une action en CCF

Les muscles moteurs


Toutes les actions musculaires décrites précédemment peuvent également être comprises à l’envers
et envisagées sur le segment proximal, en envisageant le segment distal comme l’élément fixe
Stabilité de la hanche —>
Stabilité passive = elle vient de la profondeur, de la forme, de la congruence osseuse, des ligts
antérieurs, ainsi que des phénomènes physiques (succion). Dans la vie quotidienne, pour perturber
cette stabilité passive, il faut des chocs violents ou répétés. En cas de pathologie, la correction est
chirurgicale
Stabilité active = les muscles : la composante longitudinale
Les muscles pelvitrochantériens —> autocontrôle du placement coxo-fémorale : rôle comparable à
celui de la coiffe des rotateurs dans l’épaule
Ce sont des muscles tonique, agissant sur la statique = rôle de haubanage du col
Il convient d'envisager la stabilité dans chacun des trois plans de l’espace

Pelvitrochantériens : comme le préforme et l’OE , avec


leur fibre a peut prés dans le sens du col fémoral,
direction transversale
—> grand composante articulaire coaptatrice
—> direction voisine de celle du col
—> rôle stabilisateur ++
—> = muscles appendeurs de la hanche

Grand ADD : direction longitudinale


—> composante luxante en position de référence (dirigé
vers le haut)
—> devient coapteur en ABD

Dans le plan sagittal —> l’équilibre fonctionnel


dépend de l’aplomb gravitaire et de l'équilibre
des tensions musculaires antéro-postérieur
En fonction de la LG, le LG va passer juste
devant ou juste derrière le CR de la coxo
fémoral, si il passe devant il va avoir tendance à
fléchir le coxo-fémorale et étendre quand il passe
derrière
On se met dans la position qui sollicite le moins
les muscles et qui nous coûte le moins d’énergie
La position érigée naturelle suspend la hanche
grâce à la tension passive de ses éléments
antérieurs —> Elle est ainsi maintenu sans effort
grâce a l'attention des éléments capsulo ligamentaires et à l'effet de sangle du plaquage tendineux
Dans la bonne position d’aplomb va passer juste derrière le CR, et donc ça va mettre en tension les
éléments capsulo ligamentaires antérieurs

Donc dans le plan sagittal la stabilité est obtenue essentiellement grâce à la stabilité passive: en
position debout, la hanche est suspendu passivement à la tension passive de ses éléments
antérieurs : la position est ainsi maintenu sans effort grâce à la tension des éléments capsulo
ligamentaire
—> effet sangle du plaquage tendineux (droit ant, psoas)
—> calage ligamentaire antérieur : permet une station debout sans effort grâce à l’association de
celui-ci et du calme ligamentaire postérieur du genou (chap genou)
La stabilité active : la tension du muscle psoas-iliaque plaqué sur la face antérieure de l’articulation,
est permanente et équilibre la tendance à la rétroversion iliaque engendré par la ligne gravitaire
passant derrière l’axe de F/E

En extension du tronc = suspension passive antérieur (capsulo-ligamentaire)


En flexion du tronc = suspension sur muscle IJ limitant l’effort musculaire grâce à leur raideur

L’équilibre pelvien antéro-postérieur dépend des BDL de différents muscles intervenant en fonction
de leur BDL et de leur vocation plus statique ou dynamique
Neutre = pas de tension musculaire
Rétroversion = tension des muscles antéverseur qui contrôlent la descente en rétroversion
(En contraction de type excentrique)
Antéversion = tension des muscles rétroverseurs

Les IJ limite la flexion lorsque le tronc se fléchit vers l'avant, leur raideur, en rapport avec leur
organisation pennée et leur forte proportion de tissu conjonctif se traduit par une faible extensibilité,
ce qui permet de s'y suspendre économiquement lors des maintiens inclinés, c’est encore l’effet
sangle

Le paradoxe de Lombard = intervention simulantes des IJ et des quadriceps dans un mouvement en


CCF (extrémité distale fixe) donc quand il y
a un appui du pied au sol, quand on se
redresse de la chaise pour passer debout les
deux groupes musculaires qui sont
normalement antagonistes agissent
exactement en même temps
Ici on a une représentation de l’act
électrique du quadriceps et des IJ
Les muscles moteurs dans le paradoxe de Lombard =
Les conditions =
- CCF (passage de la position assise à debout)
- Les IJ et le droit ant, bi-articulaires et antagonistes sont synergiques dans l’extension couplée
entre la hanche et le genou, en effet chacun des muscles à un BDL plus fort sur une articulation et
un plus faible sur l’autre
- Sur une hanche en rectitude —>
BDL IJ à la hanche = 6,7cm contre 3,9cm pour BDL du DA (favorise l’extension de hanche)
BDL DA au genou = 4,4cm contre 3,4cm pour le BDL des IJ (favorise l’extension de genou)

Quelle que soit la position pour ces deux groupes musculaires bi-articulaires, la situation reste
favorable (couse moyenne) biomécaniquement
Plusieurs études ont relaté cette act des IJ (fléchisseurs bi-articulaires du genou) lors de l’extension
du MI, cette contraction « excentrique » est plus connue sous le nom de paradoxe de lombard
Dans le CR de la coxo les BDL des IJ va être plus grand que celui du DA , donc les IJ l’emportent
sur l’extension de hanche
Et dans le CA du genou c’est l’inverse donc le DA l’emporte sur l’extension de genou

Application thérapeutique = si je fixe le pied et demande à mon patient d’enfoncer le pied dans le
coussin on sait que si on est en CCF, il va y avoir une action simultanée du quadri et des IJ
Forces agissant sur l’articulation coxofémorale =
Équilibre du bassin en appui bipodal —>
- l’équilibre transversal est assuré par une action bilatérale des ADD et
des ABD
- Si les ABD prédominent d’un côté et des ADD de l’autre, le bassin
se déplace latéralement du côté où les ADD prédominent

Équilibre transversal du bassin en appui unipodal —>


Dans l’appui unipodal l’équilibre du bassin est assuré
par un hauban latéral actif (=ABD de la hanche porteuse uniquement, MF + TFL +
PF)
= Levier inter appui
Ce hauban s’oppose ainsi à la chute controlatérale du bassin principalement grâce
au moment de force du MF auquel s’ajoute celui des fibres post du PF ainsi que de
l’ensemble du deltoïde fessier de Farabeuf ( GF superficiel et TFL) ==> balance de
Pauwels
Signe de Trendelenburg =

Si le pied gauche se soulève la musculature droite doit


compenser pour ne pas avoir de bascule du bassin
Si insuffisance ou paralysie des muscles il y a une
latéroversion hétérolatérale

Test de tredelenburg = inclinaison des épaules pour


maintenir son bassin

R= 4 x le poids du
corps
4 car on doit
maintenir le bassin en
équilibre
C’est comme un
levier inter-appui

Un ACD trop ouvert va générer un


contrainte supérieure car il va
réduire le BDL du MF, au lieu
d’être 3 fois plus petit il va être
5fois plus petit donc sur
l’articulation on va avoir une
contrainte qui est = à 6x le PDC
Klein: Quand on marche le bassin revient un peu sur la jambe d’appui, il
fait une translation, donc la différence de BDL entre la musculature et le
PDC est bcp moins marqué (1:1,7) —> la musculature doit générer une
force = à 1,7x le PDC
Position de la LG pas constante
Ce sont des contraintes qui ne durent pas longtemps car c’est juste au
moment de l’appui au sol
Cela diminue la contrainte sur l’articulation mais il y a quand même une
contrainte très importante (ici 13bar)

l’articulation de la
hanche subit bcp de
contrainte comme celle
du PDC
Lors de l’appui bipodal contrainte de 80 à 100% sur chaque
articulation —> normalement il devrait y avoir 50 et 50 car
en plus du PDC il va y avoir des contraintes liées à la
contraction musculaire

Les contraintes musculaires —> on prend les ABD, les


muscles agissent en synergie donc on à plusieurs muscles
ABD
La station bipodal c’est une contraction synergique des
muscles ABD et ADD
Les composantes longitudinales vont venir s’additionner pour stabiliser
l’articulation, rapprocher les SA, mais aussi augmenter les contraintes
articulaires
Si on multiplie toutes les CL pour tous les muscles qui interviennent dans une
posture on comprend que la contrainte peut augmenter et c’est comme ça que
dans une station bipodal on peut avoir une contrainte de 50% du PDC sur
chaque hanche —> on a la contrainte associé au PDC et celle associé aux
muscles et donc on obtient 100% sur chaque hanche

BDL = distance la plus courte entre la LA et le CR


-BDL le plus petit (0)= celui de la composante de
coaptation
-BDL le plus grand = celui de la composante de
mouvement

En réalité le muscle se contracte en son centre donc il va rapprocher les


deux insertions donc CC (ou CL) proximale et distale —> les additionner
Pour évaluer si un muscle à une CL importante on va calculer l’angle (α) =
angle formé par la LA de la F et la LA de la CC
Si α ↘ CC↗

On fait faire une translation la la


CL distale et à la CR proximale
pour obtenir la résultante qui
indique l’orientation de la
contrainte et son intensité

Modèle de la ligne droite: lorsque le muscle ne change pas de


direction, dans les analyses « simples »
Modèle de la ligne
centroïde: lorsque le
muscle change de
direction ou que la
ligne droite ne suffit
pas —> plus précis
l’épaisseur du muscle va jouer aussi un rôle important sur la type de contrainte que ça va emmener
sur l’articulation
A —> manière en ligne droite, l’angle α influence l’orientation de la CC —> Si α ↘ CC↗ =
meilleure stabilisation mais plus de contrainte
B —> ligne centroïde, si α ↘ CC↗
C —> muscle hypertrophié (épaisseur qui à augmenté)
Modification de l’angle α entre CC et la F musculaire —> α augmente en // de la section du muscle
—> CC diminue
Personne avec une arthrose évolué il va faire de moins en moins d’activité
donc sa musculature va fondre et donc ça diminue α et donc augmente les
contraintes sur l’articulation —> entretient les douleurs articulaires par le
manque d’activité physique

Force proximale et force distale —> la valeur de la CC dépend de l’angle


de réflexion
Ici psoas qui se réfléchit sur l’articulation et donc apporte une contrainte
qui repousse la tête fémorale dans l’articulation et de la stabilité

Comportement de la composante de coaptation


des ADD pot le mouvement —>

Si ADD ↗, α ↘ et donc CC ↗
Si ABD ↗, α ↗ et donc CC ↘
Le CC ne varie pas seulement dans son intensité mais aussi dans sa
direction

Comportement de la CC des ABD


pendant le mouvement —>
Au fur et à mesure de l’ABD
- composante mvt ↗
- α↗
- CC ↘

Si hypotonie des ABD =


—> bascule bassin
—> diminution de l’angle de Wiberg
—> diminution des BDL des ABD
—> CC ↗
—> ↗contrainte
Insuffisance relative = il s’agit d’une diminution du
MF du muscle, par insuffisance orthopédique de son
BDL. La solution est donc chirurgicale étant donné
que le muscle est sain et Frot. Il s’agit souvent d’un
col fémoral en coxa valga (a) et la technique choisie
consiste en une ostéotomie de variation (b)
—> redonne une valeur normale au DL musculaire
LE GENOU —>
C’est une double articulation (fémoro-patellaire et fémoro-tibiale)

Rappels anatomiques =
Fémur
- trochlée fémorale
- Condyles fémoraux
- Échancrure intercondylienne
Tibia
- plateaux tibiaux
- Épines tibiales
- Tubérosités tibiale antérieur
Rotule (patella)
- SA
- Versant int/ext
- Apex
- Base
Péroné (fibula)

Les différents ligaments —>


Différence entre le ménisque I et E —> MI = en C
ME = en

Axe du Membre inférieur =

Valgus = extrémité distale qui s’éloigne de l’axe

Les mouvements =
Dans le plan sagittal = F/E
= mouvements principaux
F/E passive + importante que active (même principe
que pour la hanche)
La grande majorité des muscles de cette zone sont
biauriculaire (il traversent la hanche et le genou) —> la
position d’une articulation est conditionnée par la
positon de l’autre articulation
Comme par exemple une flexion de hanche raccourcit
les quadriceps et allonge les IJ et donc il va y avoir un
conséquence sur le genou

Il y a ensuite les RI et RE qui ne peuvent avoir lieu


seulement si le genou est fléchi, car si il est tendu la
tension ligamentaire fait que le genou est verrouillé

2 situation —>
Hanche en position neutre = RE=45-50°, RI=30-35°
Hanche en position fléchie = RE= 40°et RI= 30°

Les deux condyles sont convexes dans les deux sens (traverse et AP)
et se prolongent en avant par la trochlée
Les plateaux tibiaux sont creusés de deux cavités glénoïdes (ou
glènes), concaves et incurvées, répondant aux condyles fémoraux

C’est une
articulation bi-
condylienne
Condyle interne = pas une convexité harmonieuse = ronde puis plate
concavité concordante avec le CI
Rôle des ménisques = amener de la congruence
CI et CE différents

—> non congruence de l’articulation fémoro-tibiale


En haut = surfaces convexes
En bas = surfaces grossièrement planes

L’articulation n’a pas une grande


stabilité
Ce sont les ménisques les ligaments et
les capsules qui apportent la stabilité

Formes des glènes (cavités glénoïdes)


—> concavité frontale pour les deux
Interne + étroite + oblique et + plongée
Externe + large + courte et + sagittale = concordance avec la trochlée

Plan sagittal = CI = concave


CE = convexité

Pente tibiale =
Pente tibiale osseuse (Rx)= 5 à
10° vers l’arrière et bas %
horizontal
Pente tibiale méniscale (fonctionnelle) = 4°
—> ménisques = améliorent la congruence articulaire

Cinématique dans le plan sagittal =


Roulement-glissement —>

Si que roulement = les condyles passeraient


derrières les plateaux tibiaux
Si que glissement = contact rapide entre les
condyles et le plateau
—> donc on combine les 2 pour la flexion
Rappel =
Le roulement —>
CR=PC
Le CR se confond avec le PC à chaque instant, ce dernier
représentant le point où le mouvement est nul

Le glissement —>
CR=CC
Ce point est fixe et immobile durant tout
le mouvement
(Ex: rotation d’une roue « sur place » « patinage »)

Le roulement-glissement —>
Pendant le roulement CR = PC
Pendant le glissement CR = CC
—> pendant le roulement-glissement CR = entre le
PC et le CC
- Si CR est au milieu —> R=G
- Si CR est proche de PC —> R > G
- Si CR proche de CC —> R < G
Au début plus de roulement puis à la fin
plus de glissement

Les ligts croisés quantifient la quantité


de roulement et de glissement
Si LCA et LCP de mêmes longueurs
—> mouvement similaire à un mécanisme composé de 2
bielles croisées
CR = croisement du LCA et du LCP

Détermination de la centrode (tous les CRI) de F/E =


évolution des CR au fur et à mesure du mouvement
—> CR vers le bas et l’arrière

—> Ici représentation de la développée des


CC, plus on va postérieurement plus le rayon
de courbure diminue
CR se postériorise, se rapproche de PC mais
CC se rapproche plus de PC que CR
—> le dénominateur de l’Irg diminue plus
rapidement que le numérateur
—> Ira augmente et donc plus de glissement (car CR plus proche de CC)
Les courbures des condyles ne sont pas identiques, CI —> arrondi, CE —> plat et allongé donc
avec un CC qui évolue d’avantage
Irg pas identique pour les deux condyles
CI —> au départ autant de R que de G
CE —> au départ + de R
Donc mouvement de flexion pas symétrique car on a un R et de l’autre un R/G
—> cela génère un mouvement de rotation automatique
C’est la RI qui est associé à la flexion car le CE va rouler davantage de le CI

Mouvements des condyles fémoraux


pendant la F/E (CCF)

- roulement + glissement (SA se


postériorisent et se restreignent)
- Roulement = rotation + translation
dans le même sens (0-20°)
- Glissement = rotation uniquement
(fin de mouvement)
- En fin de flexion = contraintes
énormes car tjrs même point de
contact sur tibia (compression)
- Accroupissement = situation
dangereuse pour les ménisques —>
blessures de ménisques courantes
comme les déchirures de ménisque
Cinématique dans le plan horizontal =

Les rotations ne sont permises


que lorsque le genou est fléchi
L’axe se trouve dans le
prolongement de l’axe jambier
pesant par le centre de
l’articulation du genou
Il est déporté en dedans et se
déplace suivant le degré de
flexion du genou
—> mouvement asymétrique
des condyles
—> débattement latéral >
médial = mouvement du CE
plus ample que celui du CI

Neutre = au repos, les condyles occupent la partie


moyenne des gènes
RI = CI avance dans sa gène, CE recule
RE = CE avance dans sa gène, CI recule

Les ménisques ==>

Les ménisques sont fibro-cartilagineux semi-


lunaires interposés entre les condyles fémoraux et
les plateaux tibiaux; il compensent la non
concordance articulaire ente ceux-ci et
augmentent la surface de contact

Insertions= plateau tibial, liés au ligt coronaire


(ligt menisco-tibial, ligt colatéral externe) et à la
capsule articulaire, fixés solidement ils sont
déformables et mobiles

Face supérieur = concave, Face inférieure = plane

Ils sont triangulaires en coupe

Vascularisation = partie périphérique seulement (pas de cicatrisation possible, donc on doit opérer
une lésion car elle ne va pas se réparer seule)
—> Les ménisques subissent plus une déformation qu’un mouvement

= Ligament transverse du genou

Partie médiale = mince, peu vascularisée


Partie périphérique = épaisse, mur méniscal
—> chirurgien évite d’enlever (contraintes ↗)
Rôles =
- Amortisseur dans la transmission des
contraintes (structure souple)
- Absorption des chocs
- ↗ la surface de contact et améliorent la
répartition des contraintes (répartition
homogène)
- Améliorent la concordance et donc la
stabilité articulaire
- Réduisent les risques de luxation
Mobilité des ménisques en F/E —>
Le ménisque externe est plus mobile et c’est nécessaire puisque lors des mouvements de rotation le
condyle externe a un plus grand débattement que le condyle interne. (Cela est dû au fait que le CR
est déporté du côté interne)

Les ménisques ont aussi une certaine structure élastique


La courbure étant plus plane en extension le ménisque va
pourvoir être en position plus allongée et quand on est en fin
de flexion on est sur la partie post du condyle avec un rayon
de courbure beaucoup plus court et donc une courbure plus
marqué —> les deux extrémités de mon ménisque vont se
rapprocher l’une de l’autre afin d’améliorer la congruence
articulaire

Mobilité des ménisques dans les mouvements de rotation —>

Ils bougent de la même manière


que les condyles —>

Le CR est déporté vers le


compartiment interne donc le débattement du compartiment externe > à celui du compartiment
interne
—> c’est pour cela que le ménisque externe à besoin de + de mobilité que le ménisque interne

Mécanismes lésionnels —> lésions méniscales =


Mécanismes lésionnels = situations qui créent des blessures
Lésion de la corne ant du ménisque

Lésions méniscales =
2 types de traumatismes —>
1er, lésion méniscale instable= type languette avec un
fragment de ménisque mobile venant s’interposer dans
l’articulation entre le fémur et le tibia —> provoque
douleur, gène et lésions cartilagineuses par frottement
Ce bastion de cloche méniscale doit être réséqué a l’aide de
petite pinces et régularisé de façon fine avec un petit
couteau aspirateur
2eme = lésion périphérique, en circonférence la ou le
ménisque peut cicatriser car il est bien vascularisé, une
réparation est réalisée avec des instruments de suture
miniature, il y a plusieurs points de sutures qui permettent
une cicatrisation rapide de la lésion
Le ménisque est préservé dans sa totalité —> cette
chirurgie se fait sous arthroscopie grâce à de petite
incisions et une caméra ce qui minimise les cicatrice et
permet une récupération plus rapide

Avant on croyait que les ménisque étaient inutiles et donc dès


qu’il y avait une lésion on retiré les ménisques puis on s’est rendu
compte de leur rôle important pour amortir les chocs, sans
ménisque les cartilages s’usent bcp plus vite donc aujourd’hui on
fait tout pour préserver les ménisques

Équilibre dans le plan frontal =


Articulation pas très stable donc ce qui apporte la stabilité sont les
ligts, la capsule mais aussi les muscles
Les muscles permettent la stabilité dans le plan frontal
Gravité —> Moment varisant, une force qui tend à amener le
genou en varus, ce moment varisant doit être compenser par des moment valguisant
LLE —> Moment valguisant
Biceps, TFL —> Moment valguisant
Fvalg x BDL valg = Fvar x BDL var
Pour qu’il y ai une situation d’équilibre les MF en jeu doivent tous être égaux
Des fois en vieillissant les valgus ou les varus s’accentuent car les ligts ou la musculature ne jouent
plus leur rôle parfaitement

Les ligaments —>

Ils limitent tous les deux le


mouvement de RE
Les deux ligts se détendent en RI et deviennent de + en + //
Inverse en RE

Le compartiment externe est + mobile car le CR


est plus du côté interne donc ce compartiment à un
plus grand débattement
Ils limitent tous les deux le mouvement de RI
Comme le LCA est dirigé vers l’avant il va aussi limiter les mouvements
de tiroir antérieur (Mouvements ou le tibia va subir une translation vers
l’avant)
Comme le LCP est dirigé vers l’arrière il va aussi limiter les mouvements
de tiroir postérieur
(Mouvements ou le tibia va subir une translation vers l’arrière)

Se // en RE
Et sont moins en tension
en RI
Extension —>
LCA = fibres ant
détendue
= fibres post tendue
LCP = fibres ant
détendue
= fibres post tendue
Flexion —>
LCA = fibres ant
tendue
= fibres post détendues
LCP = fibres ant
tendue
= fibres post détendue
Résumé LCA/LCP =
- rôle évident de pivot central, générateur de glissement
- Limitation des mouvements de tiroirs antéro-postérieurs
- Rôle de coaptation des pièces fémorale et tibiale
- Limitation de la RI
- Tension existante quelque soit le degré de F/E avec répartition différente suivant les faisceaux

Sert à évaluer l’intégrité du LCA


Si mouvement possible et
excessif = lésion

En cas de rupture des LC —> ligamentoplastie du genou = DIDT (tendons issues du droit interne et
du demi-tendineux)
Le LCA permet la stabilité du genou d’avant en arrière et aussi en rotation, sa rupture provoque une
instabilité et un jeu anormal du genou en F et en E
La reconstruction du LCA se fait à l’aide d’instruments arthroscopiques, l’ancien ligt est préparé et
nettoyé puis une broche est placé à l’aide d’un compas au niveau de l’insertion naturelle du ligt du
le fémur, cette broche permet de guider la mèche et de réaliser un tunnel fémoral, on fait la même
chose au niveau du tibia avec un tunnel vent s’insérer à l’insertion naturelle sur la tibia, les tendons
prélevé juste avant vont être passés dans ces tunnel pour recréer le LCA, ces tendons sont fixés à
l’aide de vis d’interférences qui vont coincer les tendons dans l’os au niveau du tibia et du fémur
Le max d’ancien LCA est gardé pour une colonisation cellulaire sur le nouveau ligt
La stabilité du genou est donc rétablit
Cette chirurgie se fait sous arthroscopie grâce à de petite incisions et des
caméras, elle minimise les cicatrices et permet une récupération plus rapide

Articulation fémoral-patellaire
C’est l’articulation de la rotule par rapport a fémur
Forme de la trochlée fémorale = la + grande taille de la joue latérale répartit
mieux les contraintes à ce niveau
Joue latérale > joue médiale
L’os coulisse parfaitement dans la trochlée donc dès qu’il va y avoir un défaut cela va causer des
répercussions immédiates sur la mobilité de cette articulation et donc des douleurs

Quand le genou part en flexion le fémur se postériorise et donc le contact entre la patella et le fémur
va être modifié, notamment l’amplitude (la surface des articulations qui sont face à face entre la
rotule et la trochlée)

La rotule s’insère sur la TTA par le biais du tendon rotulien et donc on va décrire un mouvement
circulaire qui ressemble à un mouvement de translation car le CR est situé suffisamment loin le
mouvement est limité en termes d’amplitude et donc on à l’impression que la rotule recule juste
dans un mouvement de translation

Pendant la flexion les 1ers degrés de flexion il y a une RI automatique car il y a une différence de
forme des condyles fémoraux, le CE est plus plat donc il génère + de roulement et donc cela
engendre une rotation interne du tibia ce qui amène la rotule vers l’intérieur et c’est l’inverse
pendant l’extension
Évolution de l’angle alpha au cours de la flexion —>

Dans un genou en position neutre cet angle est formé par


une verticale et l’axe du tendon rotulien, le tendon rotulien
est orienté vers le haut et l’avant, mais on comprend que la
traction du quadriceps sur cette rotule va engendrer un
mouvement du tibia vers l’avant et donc un mouvement de
tiroir antérieur —> angle alpha traduit l’importance du
mouvement de tiroir antérieur
+cet angle est important + le quadriceps va tirer vers l’avant
et donc il va y avoir un tiroir antérieur plus important
+ Cet angle sera petit + ce mouvement de tiroir antérieur
sera modéré
Ici on voit l’évolution de l’angle alpha à différents degrés de
flexion

En position neutre = angle positif, avec 0 de flexion et donc


un angle alpha qui est à 20-25° et puis plus on va en flexion plus l’angle va diminuer et devenir
négatif, le tendon rotulien est donc dirigé vers l’arrière et donc cela va engendrer un tiroir postérieur
( à partir d’environ 80°)
Rééducation d’un patient avec une rupture du LCA
(CCO = extrémité distale mobilisé, CCF inverse)

CCO = Contraction isolée du


quadriceps, si l’angle est
inférieur à 80° —> tiroir ant
donc ici moins de 80° et donc ce
mouvement génère un tiroir ant
et donc c’est dangereux pour les
LCA reconstruits —> donc à
éviter
Si on veut vraiment travailler en
CCO il faut positionner le genou
dans un angle > 80°
Renforcement musculaire en
CCO par une machine
isocinétqiue

—> contraction qui va se faire à vitesse constante, pour chaque


degré de flexion la machine adapte sa résistante pour qu’elle soit à
chaque fois maximale et de manière à ce que la vitesse d’exécution
soit constante = fortement utilisé car très efficace

Donc la position de la résistance va jouer aussi un rôle important


pour le mouvement de tiroir ant, car on comprend que si je position
la résistante loin du genou et qu’il y à le quadriceps qui va tirer sur
le haut du tibia cela va favoriser le mouvement de tiroir antérieur
Si par contre on position la résistance plus haut sur le tibia (proche
de la TTA), elle va pousser vers l’arrière et donc compenser le
mouvement de tiroir ant génèré par mon quadriceps
CCF = paradoxe de Lombard —> IJ qui génèrent un tiroir post qui
vient compenser le tiroir ant du quadriceps et donc on est dans une
position qui protège mieux le LCA
Le corps adipeux qui se retrouve entre le tibia et le tendon rotulien
qui va venir jouer un rôle d’amortisseur du tendon, le tendon va
venir compresser ce corps pendant la flexion, et si ce corps adipeux
s’enflamme et donc gonfle, c’est ce qu’on appelle la maladie de
Hoffa qui à pour conséquence une flexion de genou limité

Le liquide synovial
joue un rôle dans la mobilité de la rotule, il offre un
système d’amortisseur hydraulique de la patella, la
présence d’un épanchement de synovie (hydarthrose)
qui le genou est enflammé, antériorise la rotule (signe
du glaçon = genou tendu pour que la rotule soit bien
libre, le ciné place une main en dessous de la rotule et
une main au dessus et rapproche les deux mains en
compressant pour amener tout le LS en dessous de la
rotule et puis avec un doigts on appui sur la rotule pour
voir si on à cette sensation de mollesse d’enfoncer un glaçon dans l’eau c’est qu’il y a bien un
épanchement de synovie au niveau du genou )
Cette nouvelle pression croit dès que la flexion excède 20° et est maximale à 90°

(a) dès que le genou est en positon fléchi la rotule à tendance à être plaquée contre le fémur et cela
de plus en plus si on augmente la flexion (b)
(c) dans une situation de récurvatum = hyperextension du genou on a la situation inverse =
éloignement de la patella
(d) l’axe entre le tendon rotulien et le tendon du quadriceps n’est pas un alignement parfait, il forme
un angle dirigé vers l’extérieur qui va avoir tendance a faire faire une translation vers l’extérieur à
la patella, c’est pour cela que la rue externe de la trochlée fémorale est plus importante que la joue
interne, c’est pour éviter que la rotule subissent une subluxation vers l’extérieur car la joue vas donc
retenir la rotule —> mais ça constitue une contrainte supplémentaire

Rôle de la rotule —>


Si on a pas de rotule —> le Q étant essentiellement // à l’axe du fémur, le genou lorsqu’il est en
extension complète il y a un Q qi tire dans l’axe du fémur et donc bcp de mal à générer une
extension
Le fait d’avoir la rotule va décaler l’axe de contraction du Q et donc va augmenter sa composante
motrice et faciliter le mouvement

L’aumentation du BDL est plus marqué fers 20-30° de flexion, et cette augmentation du BDL va
ensuite diminuer aux alentours de 90°et a ce moment la différence d’avec ou sans patella devient
négligeable

On pourrait calculer une valeur théorique qu’on


pourrait appeler force de plaquage de cette rotule sur la
trochlée,
Ici on à une représentation de la force du quadriceps
avec la tension du tendon rotulien et donc la fores de
plaquage va être dirigée vers l’arrière et je pourrais
calculer avec le théorème d’Al kachi

BDL de plaquage peut être changé par le déplacement de


son CG
Comme la trochlée fémorale est de plus en plus marqué, elle se creuse de plus en plus en son centre
donc dans des flexion importante la zone de pression se situera en interne et en externe de la rotule,
donc pour des angles aussi arqué la trochlée est considéré comme 2 condyles à part entière
—> plus je suis en F de genou + la contrainte augmente car d’une part la localisation est modifié en
fonction du degré de flexion du genou mais en plus la superficie de la zone de contact va être
modifié aussi
Il n’y a pas qu’une contrainte dans l’axe antéro-postérieur, la rotule à
aussi tendance à être orientée vers l’exterieur, étant donné que le tendon
rotulien et le tendon sous quadricipital ne sont pas alignés la rotule à
tendance à être subluxée vers l’exterieur, alors o peut aussi avoir une
contrainte qui est majorée
Chondropathies rotuliennes = usure du cartilage de la rotule

Angle Q = permet d’évaluer la tendance à la


subluxation externe, c’est l’angle formé par le
prologues de l’axe quadricipital et l’axe du tendon
rotulien

Plus cet angle va être important + la force généré


vers l’extérieur va être importante

Cet angle va être modifie en fonction des


différents degrés de flexion
Au début de la F RI automatique du tibia ce qui
diminue l’angle Q et donc une diminution de la
résultante qui tente de plaquer la rotule sur la rue
externe

Si je fais une RE avec une flexion alors je vais


auge, ter cette contrainte

En position de référence anatomique (b) la contraction du Q impose à


la rotule une force de subluxation externe (résultante), celle ci est contrée par la butée du versant
externe de la rotule
Plus le valgus auget plus la force subluxante externe augmente (augmente la tendance au
subluxation externe)
Contraintes fémoral patellaires =
En CCO —> ici on voit l’évolution des BDL de
la résistante en fonction des différentes positions
en position assise : l’effort musculaire décroit de
l’horizontale à la verticale (diminution du BDL
résistant)
Attention cependant car contrainte augmente
(éviter la flexion++ si chondropathie fémoro-
patellaire

La contrainte va augmenter au fur et à mesure de la flexion, mais cette contrainte va être appliquée
sur les surface de contact fémoro-patellaire de + en + importantes
Dans ce graphique on a quantifié la contrainte
fémoro-patellaire en fonction du degré de
flexion dans différents mouvements `
Le squat = mvmt en CCF, la contrainte est très
faible en début de mouvement et va augmenter
sans s’arrêter au fur et à mesure des degrés de
flexions
Extension de genou en CCO, de 90° à 0° la
contrainte augmente
Extension sur une machine isocinétqiue

Différence CCF et CCO = dans les premiers


degrés de flexion on a bcp moins de contrainte
fémoral patellaire pour la CCF que pour la
CCO et inversement dans les derniers degrés
de flexion à partir de 50° de flexion

Donc les contraintes fémoro-petallaires sont


plus basses en CCF de 0 à 45° et ensuite elles
augmentes et au niveau de la CCO c’est
inverse elle sont forte de O à 45° et ensuite
elles diminuent

Donc quand on va organiser une rééducation


d’une personne qui a des pb de cartilages au
niveau de la rotule, qui à des chondropathies
rotuliennes, il faut respecter ces 2 zones de
travail, soit en CCF avec des petits degrés de
F soit en CCO avec des degrés de F au delà
de 45°

Répartition des contraintes d’appui =

Bipodal (a) = contrainte largement réparties


Unipodal (b) = uniformité de répartition
(surcharge du compartiment interne)
—> rôle du hauban latéral (+ ménisques)(c) pour
rééquilibrer la balance de contrainte

Exemple de subluxation de la rotule —>


<— luxation de la rotule

Arthrose fémoro-patellaire —>

<— fracture de la rotule

PTG = video —> La pose d’une prothèse totale de genou est proposée en cas d’usure diffuse du
cartilage du genou lorsque les traitements médicaux et les infiltrations ne parviennent plus à
soulager les douleurs, l’ouverture de l’aileron rotulien médial et du tendon du quadriceps permet
d’accéder à l’articulation en déclinant la rotule, le cartilage usée est alors largement exposé et la
préparation osseuse peut débuter, celle ci commence par la préparation fémorale qui permet de
retirer l’ensemble du cartilage et d’adapter la forme du fémur afin qu’il puisse recevoir la prothèse,
le chirurgien effectue successivement les coupes fémorales distales, antérieures puis postérieures
L’annulation est l’orientation en rotation de ces coupes est personnalisé pour chaque patient et
déterminé par les examens d’imagerie effectués avant l’opération. Un gabarit de coupe tibiale est
ensuite positionné et la coupe tibial supérieure emportant le cartilage supérieur est effectuée, ensuite
on met les implants définitif en débutant par le positionnement de l’implant tibial sur lequel vient se
fixer un insert, une fois l’implant fémoral mit en place le glissement de l’implant fémoral sur
l’insert permet les mouvements du genou. Le cartilage usé de la rotule doit également être remplacé
pour éviter la survenue de douleurs résiduelles par contact rotulien avec l’implant fémoral, un
implant rotulien est fixé sur la SA permettant un glissement indolore de la rotule le long de
l’implant fémoral lors des mouvements du genou

Pour les subluxation de rotule vers l’extérieur


Vaste interne en trait plein et vaste externe en tiret
LA CHEVILLE ET LE PIED —>

Complexe articulaire de la cheville


Principaux mouvements de l’ articulation
tibio-talienne (tibio-tarsienne): la flexion
plantaire et la flexion dorsale.
Or, le pied peut se mouvoir dans toutes les
directions !
—> Nécessité d’une autre articulation au
moins : présence de l’articulation sous-
talienne (sous astragalienne) pour assurer ces
mouvements.
Talus: peut être assimilé à une rotule
mécanique d’interposition, pouvant réaliser
toutes les variations spatiales entre la jambe et
le pied.
= Mobilité par « interposition » (aucune
insertion musculaire)
Donc —> Cheville = unité fonctionnelle
composée de ces deux articulations
Etude analytique de l’une puis de l’autre avant l’étude des inter-relations

Formé par plusieurs articulations:

- L’articulation tibio-tarsienne (tibiotalienne), TT


—> flexion dorsale – flexion plantaire
- L’articulation sous-astragalienne (sous-talienne), ST
—> Inversion (flexion plantaire-add-supination )
—> Eversion (flexion dorsale-abd-pronation)
- L’articulation médio-tarsienne MT
a)L’art. de Chopart (astrag-calca / scaph-cuboïde)
b)L’art. de Lisfranc (cuboïde - cuné / métatarses)
La cheville est également en rapport fonctionnel avec les articulations
tibio-fibulaire supérieure (TFsup) et inférieure (TFI)
Articulation tibio-fibulaire =
1) L’articulation tibio-fibulaire supérieure
Arthrodie
Surface péronière: plane dans 40 % des cas, ou à la fois concave et
convexe dans 57 % des cas, alors que la surface tibiale est plane (55
%), ou convexe (40 %).
Implantation tibiale de la surface articulaire: peut être
franchement postérieure (60 % des cas), ou postéro-externe (40 %
des cas).
Implantation postérieure: les surfaces sont le plus souvent
planes et l'interligne horizontal. La congruence semble faible. Il existe
une augmentation certaine de la mobilité de la tête du péroné.
Congruence ↓ Mobilité ↑
Implantation postéro-externe: les surfaces péronières en regard sont plutôt concaves. Les
surfaces tibiales plutôt convexes. Dans cette conformation , la mobilité de l'articulation tibio-
fibulaire proximale est diminuée par une congruence plus importante.
Congruence ↑ Mobilité ↓

2) L’articulation tibio-fibulaire inférieure


Syndesmose (sans cartilage hyalin) par
interposition de tissus fibreux interosseux et un
repli de l’art. tibio- tarsienne. Rapport
fonctionnel avec la tibio-fibulaire sup.

Capsule et synoviale de l’articulation de la


cheville
Très mince, elle s’attache sur le pourtour des
surfaces articulaires.
Lâche sagittalement avec un récessus au niveau
de la pince tibio-fibulaire.
- syndesmose est un type d'articulation, semi-mobile et fibreux. Le tissu
conjonctif fibreux se présente sous forme de membrane (membrane
interosseuse).

Articulation tibio-tarsienne – Surfaces articulaires


Pince bi-malléolaire (Mortaise tibio-péronière)
Facette articulaire de la face int de la malléole externe du péroné
Facette articulaire de la face ext de la malléole interne du tibia
Facette articulaire inférieure du tibia
Poulie astragalienne
Dôme astragalie
Joue interne de l’astragale (facette malléolaire interne)
Joue externe de l’astragale (facette malléolaire externe)

TALUS (astragale) (1):


Os trapu, dense et peu vascularisé (incidence lors #)
2/3 de sa surface est cartilagineuse, aucune insertion
musculaire!
-Face sup (trochlée): très convexe sagit., arc de 140 à 150°,
concave frontalement
-Bord médial: sagittal
-Bord latéral: oblique en avant et en dehors
-Col: butte sur tibia lors FLexion dorsale max.
Comme le talus est très peu vascularisé une fracture se répare très difficilement

Bord ant > bord post (5mm):


Instabilité en flexion plantaire
Resserrement en flexion dorsale
Mouvements latéraux permis en

flexion plantaire
Gorge non sagittale, concave transversalement:
Le bord antérieur est plus large que le bord postérieur. Or en flexion
plantaire, le bord postérieur se retrouve dans la mortaise tibio-
fibulaire. Le bord post étant plus étroit, cela génère une certaine
instabilité

PINCE BI-MALLEOLAIRE
Modèle « a » :Pince bi-malléolaire
Modèle « b » : Mortaise

Premier modèle (b) : Mortaise tibio-fibulaire


(système rigide indéformable) → A oublier !
Second modèle (a) : Pince bi-malléolaire.
Plus réaliste, système déformable, adaptable
(ligaments) = Modèle actuel !

Mvt principal = flexion plant et dorsale (plan


sagittal)
Toutefois, la stabilité doit être assurée dans le
plan frontal à présence des 2 malléoles
Rôle des malléoles : exercent ainsi une pression
médiale et latérale sur la trochlée du talus lors de la
mise en charge.
Fonctions de la pince bimalléolaire:
- Moyen de (dé-)serrage bilatéral qui
empêche l’écrasement de la trochlée
- Prise en charge d’une partie du poids sus
jacent et meilleure répartition via les surfaces
malléolaires
- Limitation du mouvement dans le plan
frontal;
- Soutien latéral du talus.
Afin d’assurer ces fonctions, une condition doit être
remplie : une force doit être transmise par les deux malléoles vers le talus, ce qui nécessite un
contact permanent entre les os.
Rôle primordial des ligaments tibio-fibulaires inférieurs !!
Cinématique de la pince-bi-malléolaire
Théorie classique de Pol Le Cœur (1938)
Parle de mouvements de la fibula en
réponse à la différence de longueur des
bords A-P du talus.
Flexion plantaire: la partie la + large du
talus fuit la pince vers l’avant. La fibula se
rapproche du talus (05 mm) sous l’action
passive des ligs (LLE).
—> Au total : Resserrage la pince
bi-malléolaire
Flexion dorsale = inverse
Plusieurs auteurs ont tenté de déterminer des mvts de la fibula % tibia (Le Cœur, Kapandji, Barnett,
Napier, Close, Inman,…)
La pince bi malléolaire s’adapte à la « largeur » du talus. En flexion plantaire, la pince se resserre.
En flexion dorsale, elle s’élargit.

Cinématique de la tibio-tarsienne – Modèles théoriques essentiels


Inman ( 1976 ) : axe unique dirigé vers « bas-ext-arr ».
—> cet axe passe approximativement par le sommet des 2 malléoles.

Axe de mouvement de Inman:


= axe principal de la tibio tarsienne

Flexion plantaire et
dorsale principalement
ds tibio tarsienne avec
un peu de pro supi et
abd/add.
Ds la ST, c’est l’inverse.
Mouvements de flexion plantaire/dorsale – Amplitudes
articulaires
Flexion dorsale : 20-30°
Flexion plantaire : 30-40

Cinématique en chaine
ouverte
En flexion plantaire du talus
: composantes d’ADD et de
SUPINATION

En flexion dorsale du talus : composantes d’ABD et de PRONATION


Les trois composantes ainsi associées résultent en un mvt global appelé:
inversion/éversion.
Ce mouvement, généralement décrit pour l’articulation sous-
astragalienne commence déjà au niveau de la tibio-tarsienne !!
Pied fixe – tibia mobile = CCF
Mouvements du tibia:
En flexion dorsale:
-Inclinaison antérieure
-Inclinaison latérale
-Rotation médiale
En flexion plantaire:
-Inclinaison postérieure
-Inclinaison médiale
-Rotation latérale

En fait, impossible d’envisager l’articulation TT seule


car il existe des structures communes à la TT et la
sous-astragalienne (par ex. lig péronéo-calcanéen,
capsule, muscles).
Ce schéma représente la projection du tibia et du
péroné dans des mouvements de flexion plantaire et
flexion dorsale en chaîne cinétique fermée c'est-à-dire
le pied au sol

Ligaments tibio-fibulaires inférieurs :


Obliques : en bas et en dehors.
Fonctions :
- Congruence entre tibia et péroné
- Transmission de la charge : du tibia vers le péroné
—> Si distendus ou déchirés: diastasis (écartement) et surcharge
(astragale)
—> Responsable de l’apparition d’arthrose lors d’entorses
Rq: D’après la position anatomique particulière de la
malléole latérale, la fibula porte +/- 20 % de la
charge supportée par la jambe (rq: csqs ablation
partielle du péroné)

Ligaments tibio-fibulaires supérieurs :


Anatomie: complexe d’éléments stabilisateurs associant :
– les ligaments tibio-fibulaires antéro-supérieur et postéro-supérieur
issus de la capsule ;
– le ligament latéral externe ou ligament collatéral
latéral (LCL) du genou,
– le tendon du biceps fémoral (BF) ;
– le tendon poplité ;
– le ligament arqué ;
Stabilité: maximale quand genou en extension.
Rôle biomécanique de cette articulation :
-Amortissement des contraintes en torsion appliquées à la cheville,
-Transmission des contraintes axiales à la marche,
-Amortissement des contraintes en traction sur le tibia.

Ligament latéral externe de la cheville (LLE) ou ligament collatéral fibulaire (LCF)


3 faisceaux:
1 —> Antérieur: fsc péronéo-astragalien antérieur (6)
Monoarticulaire
—> Limite : flexion plantaire TT, varus TT et RE du péroné (rien sur SA
!!)
2—> Moyen: fsc péronéo-calcanéen, fsc moyen (7)
Bi-articulaire (TT et sous-astragalienne),
—> Limite : Varus TT, et supination de SA=sous astragale (inversion)
3—> Postérieur: fsc péronéo-astragalien post(8)
Monoarticulaire.
—> Limite : flexion dorsale TT, varus (ADD) TT et RI du péroné (rien
sur SA)

Ligament latéral externe de la cheville (LLE)


Anatomie ligamentaire
LLI
Faisceau superficiel ou ligt deltoïdien
Inséré sur MI, sust tali,
ligt glénoïdien (calcanéo
scaphoïdien inférieur)
Faisceaux profonds (tibio -astragalien ant et
post)
- Ligts astragalo-calcanéens int et post
- Ligt calcanéo cuboïdien plantaire (superf &
prof)
- Ligts cunéo-scaphoïdiens dorsaux
- Ligts intercunéiformes
- Ligts tarso-métatarsiens dorsaux
le pied est un ensemble d’os et de ligaments indissociables. Chaque mouvement de l’un entraine le
mouvement des autres

Ligament latéral interne de la cheville (LLI) ou ligament


collatéral tibial (LCT)
Le plus résistant. 2 plans: superficiel et profond
Faisceau superficiel:
Bi-articulaire (4) = ligt « deltoïdien » (tibio-calcanéo-naviculaire).

Limite: surtout mvt dans plan frontal (ABD TT, éversion SA).
limitation de flexion plantaire?
Faisceau profond:
Monoarticulaire, tibio-astragalien:
1.Faisceau ant. ou ligt tibio-astragalien ant. (1)
Limite: flexion plantaire et rot.int. tibia, ABD TT
2.Faisceau post. ou ligt tibio-astragalien post. (2)
Limite: flexion dorsale et rot.ext. tibia, ABD TT

Video Arthro de la cheville

Ligament latéral interne de la cheville (LLI) ou ligament collatéral tibial (LCT)


Diminution de la stabilité tibio-tarsienne en flexion
plantaire

Test d’inversion
Cliché radiographique en
varus forcé
La rupture du LLE se traduit
par une bascule du talus
(Entorses externes de la tibio-
tarsienne)

Entorses externes de la cheville


LE PLUS SVT
FP+VARUS+SUPINATION
Lésions principales = ligamentaires
- Faisc ant LLE +++
- Faisc moy LLE +
En plus, contraintes particulièrement élevées au niveau des bords latéraux de la
trochlée du talus
Csqs entorses de cheville : Lésions ostéo-chondrales du dôme talien:
§Fractures ostéochondrales externes: choc du bord externe du talus
contre la malléole externe
§Ostéonécrose interne : impaction de la partie interne du dôme sur
le plafond tibial interne
Video

Articulation sous-astragalienne (sous-talienne ou


sub-talienne)
PHYSIOLOGIE ARTICULAIRE
Astragale= répartiteur de la charge venant de la
pince bi-malléolaire vers le pied
Fracture de stress = des fractures de sur
sollicitation fréquentes

Anatomie osseuse

Cinématique sous astragalienne


Sur le plan fonctionnel:
On parle d’unité fonctionnelle dans laquelle s’intègrent le scaphoïde (naviculaire) et le cuboïde. On
considère cette unité comme une chaîne cinétique fermée (Huson, 1982) dans laquelle tout
changement spatial d’un élément se répercute inévitablement sur les autres éléments de la chaîne.
→ implique que tout mouvement d’un os génère nécessairement un mvt d’un autre à proximité

L'arthrodèse a pour but de fusionner deux ou plusieurs vertèbres afin de supprimer toute mobilité
entre elles.
Ligaments plantaires
Ligament calcanéo-cuboïdien plantaire: partie
post calca→ cuboïde (proximal) + fibres vers
cuboïde distal (tunnel du LPL=long peronnier/
fibulaire lat )
Limite la bascule inférieure du calcanéum lors de la
mise en charge du pied en flexion plantaire

Axe de mouvement de la sous astragalienne


Axe de Henké: passe par la tubérosité postéro-
externe du calcaneum et la partie supéro-
interne du col de l’astragale.

Mouvements de la sous astragalienne

Biomécanique globale du tarse antérieur


L’articulation de Chopart:
- Sépare le couple calcanéo-astragalien du couple cubo-scaphoïdien
- Liée à la SA fonctionnellement
- 1 atteinte dans l’une aura des répercussions dans l’autre
L’articulation de Lisfranc sépare le
couple cubo-scaphoïdien + 3
cunéiformes des 5 métatarsiens
Rôle du tibial postérieur
Sans la poulie de réflexion constituée
par la malléole médiale, le tibial
postérieur ne possède aucun bras de
levier fonctionnel

Actions musculaires
Bras de levier

Plus un muscle est situé loin de son axe, plus son bras de levier
est important et donc plus il jouera un rôle important. Exemple:
le tibial postérieur intervient beaucoup plus dans l'inversion que
dans la flexion plantaire. Le tibial postérieur joue un rôle dans
l'inversion plus important que le tibial antérieur

Le triceps sural
En arrière de l’axe —> Fléchisseur plantaire
BDL +++
Polyarticulaire via les gastrocnémiens
Tributaire de la position du genou
Efficacité max ...
Etirement…
PIED
Biomécanique
L'arche du pied n’est pas
seulement antéro postérieur. la
partie avant du pied est aussi
arquée frontalement pour
former ce qu'on appelle l'arche
antérieure
Modèle de Hicks
Basé sur la relation entre les orteils et l’aponévrose plantaire
La mise en flexion dorsale des orteils permet une mise en tension de l’aponévrose plantaire,
augmentant la voûte plantaire longitudinale.
Ex: phase de décollement du talon lors de la marche

Chaussures à talons hauts → Mise en flexion dorsale des orteils → favorisent l’apparition des pieds
creux

Modèle de la clé de voûte


C2 = clé de la voûte
D’où sa mobilité réduite

Biomécanique de l’interligne de Lisfranc


Arthrodies
Sensation palpatoire : « mvts en touches de
piano »
Métas les plus mobiles:
- M5: 10 à 15°
- M1: 7 à 10°
Méta le moins mobile: M2 ! (encastré entre C1 et
C3)
Biomécanique des articulations métatarso-phalangiennes, et interphalangiennes
MTP:
- Condyliennes
- 2DDL principaux: Flexion dorsale / flexion plantaire > Adduction-abduction
- 3ème DDL: rotations axiales selon laxité ligamentaire ?
- Flexion dorsale = mise en tension de l’aponévrose plantaire
IPP:
- Trochléennes
- 1 DDL: Flexion-extension
IPD:
- Idem IPP
Pas pour le gros orteil
(MTP = metatarso phalangienne, IPP =
interphalangienne proximale, IPD = IP distale)

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