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I. Biomécanique
Cas clinique :
Un milicien se plaint de douleur à la jambe et présente une boiterie. Traitement : Prise
d’anti-inflammatoire, mais la douleur ne part pas, et son médecin traitant n’y prête pas attention. Le
patient n’est pas pris au sérieux, et il a pour obligation de continuer les parcours d’entrainements. Il
se présente à nouveau chez le médecin, qui diagnostic une tendinite.
Traitement : anti-inflammatoire + strapping.
C’est inefficace, alors mise en place d’un plâtre le gars fini par déprimer car aucun traitements le
soigne (+ développement d’ulcères à l’estomac due à la prise d’anti-inflammatoire)
Retour chez le médecin avec plaintes douleurs genoux = anti-inflammatoires + prescription kiné.
Prise en charge par le kiné : Il l’interroge sur ses douleurs à la cuisse et effectue des examens. Le bilan
articulaire (à l’aide d’un goniomètre il mesure ses amplitudes articulaires : flexion/rotation) révèle
une amplitude de hanche diminué. Le problème provient donc de l’articulation car une amplitude
articulaire ne diminue pas sans raison.
Plusieurs diagnostics sont possibles pour ce patient.
L’examen du genou est normal Problème de hanche plus probable Grâce à une radio, découverte
d’une nécrose. Importance de rester à l’écoute du patient pour un meilleur diagnostic !!
Conclusion : un problème de hanche peut donner des douleurs au genou = douleurs rapporté
Pourquoi ce patient boite-il ? L’appui sur la hanche provoque des douleurs oui, mais pourquoi il se
repose du côté malade ? On penserait qu’il mettrait le poids du côté opposé, pourtant ce n’est pas le
cas…
Cimenci
Quel que soit le muscle, il peut être définit par un vecteur. Dans le cas du trapèze, son action est
définit selon les différentes directions des fibres représentation par 2 vecteurs dont la
somme donne un vecteur résultant qui permet d’avoir la force musculaire total du muscle.
L’utilisation des vecteurs permet de déterminer les différentes forces appliquées au sol lors de la
marche par exemple (plateforme de marche). Ils sont aussi utiles à la compréhension des muscles à
développer pour optimiser un geste corporel.
Le centre de gravité est le point où on peut considérer toute la masse ou d’une partie du corps
concentrée. En statique, le centre de gravité est le point d’application du poids.
Chez une personne debout Force de pesanteur appliquée sur CG passe par la base de sustentation
Chez une personne penchée en avant Force de pesanteur penche en avant de l’axe vertical
Dans l’organisme, le CG se trouve en avant de la colonne, au niveau de S1. Cette notion de CG n’est
pas fixe, elle dépend de la corpulence et de la position du corps dans l’espace.
Notions de BDL
Plus le poids du corps se trouve loin, plus la musculature à l’arrière devra être forte (pour une
personne obèse, il y aura une contraction plus intense et cela de manière insidieuse).
Cimenci
Quels sont les charges appliquées sur la hanche ?
Chaque membre inférieur représente 1/6 du poids total
Les membres inférieurs portent 2/3 du poids du corps
|P₁| + |P₂| = R
La force résultante des forces gravitaires et musculaires est de 200 kg pour un individu de 60 kg. Elle
passer par la hanche avec une orientation de 16° (somme vectorielle de la force gravitaire qui a une
direction verticale et de la force musculaire qui a la direction des fibres musculaires).
Lors de la marche
Apparition de nouvelles forces dynamiques appliquées sur la hanche, principalement durant la
l’appui unipodal. La résultante des forces en appui unipodal a une valeur de 3x poids du
corps. Lorsque l’on marche ou de la course, la hanche est soumise à une force résultante qui peut
atteindre 2 à 7x le poids du corps. D’où la nécessité d’une rééducation en décharge pour un sportif !
Poids du corps
Force musculaire
Cimenci
Forces dynamiques
Cas de la valise
La masse de la valise est soumise à la force gravitaire. Si une personne porte une valise, il la portera
du côté malade, pour diminuer la force musculaire.
Cas clinique :
Lors de la marche, le patient s’incline sur le côté douloureux. Cela permet de déplacer son CG pour
diminuer son bras de levier, ainsi il faut moins de force musculaire pour pouvoir garder son équilibre.
Il y aura moins de poids sur la hanche grâce à l’inclinaison = signe de Trendelenburg.
Physiologie
L’os est une matière vivante qui subit en permanence un remodelage dynamique. Il doit à sa matrice
extracellulaire particulière, renforcée par des dépôts de calcium, sa fonction de levier rigide. Outre
son rôle mécanique, c’est un important réservoir métabolique de sels minéraux.
Ostéoblastes : Construction os
Ostéoclastes : Destruction os
Les cellules en constante activités c’est pourquoi l’os est un tissu dynamique, il est en permanence
synthétisé et détruit. Cette activité permet de modifier son architecture en fonction des contraintes
mécaniques.
Constitution de l’os
● Zone externe cortical compacte : Canaux de Havers + Canaux transverses de Volkmann
● Zone interne trabéculaire ou spongieuse
Cimenci
Diminution du volume osseux
Mécanisme défaillant à partir de 30 ans, la résorption de l’os par les ostéoclastes est plus
importante. Au cours de la vieillesse, l’os se fragilise et se fracture plus facilement. Chez la
femme ménopausée, l’ostéoporose est favorisée par les déséquilibres hormonaux.
L’os est capable de s’adapter aux forces externes via la constante activité cellulaire fortification os.
Le but étant d’être le plus résistant possible avec le moins de matière possible. Le fémur par
exemple est un os creux et il est pourtant très résistant !
L’os réagit aux sollicitations externes, il acquiert une résistance par l’organisation de sa
microstructure. Influence des ondes de chocs lors d’activité physique (selon fréquence et activité du
choc).
Si une grande stimulation (beaucoup de choc) : activité ostéoblastes > activité ostéoclastes
Si peu de stimulation (peu de choc) : activité ostéoclastes > activité ostéoblastes
Diminution du volume osseux lors de voyages dans l’espace
Croissance
● Point d’ossification primaire au centre de l’os
● Point d’ossification secondaire aux extrémités de l’os (permet la croissance en longueur)
● Epaississement des parois de l’os à partir du périoste (permet la croissance en largeur)
Structure et la qualité de l’os identique dans chaque couche (même taux de minéralisation)
Ostéon : unité structurale de l'os compact, en forme de cylindre disposé longitudinalement. Chaque
cylindre est composé de lamelles osseuses concentriques et est creusé en son centre d'un canal de
Havers qui offre passage à des capillaires et des fibres nerveuses.
Cimenci
L’ostéon sera toujours moins minéralisé que l’os primaire (l’os primaire est toujours plus riche en
calcium). Qu’implique cette différence ? L’os fortement minéralisé est plus résistant et l’os haversien
plus déformable. Au sein même de l’ostéon, la minéralisation augmente du centre vers la périphérie,
cependant même en périphérie l’ostéon n’atteint pas 70% de la minéralisation de l’os primaire.
L’os haversien est constamment remanié, les ostéons 1e seront à leur tour perforés par des ostéons
2e. Ainsi 5 % de notre squelette est renouvelé chaque année.
Implications Mécaniques
La disposition des ostéons permet à l’os d’être soumis au moins de contraintes possibles, ils sont
beaucoup plus nombreux en périphérie Gradient du centre vers la surface
La résultante des forces appliquées à l’os est due au poids du corps, à la force musculaire ainsi
qu’aux forces dynamiques. L’os est soumis à une force résultante qui peut atteindre 2 à 7x le
poids du corps Tendance à la flexion : un côté sera soumis à une traction et l’autre à une
compression.
A l’échelle microscopique (à l’échelle cellulaire) : Les forces sont maximales aux endroits les plus
éloignés de la ligne neutre : plus on est loin du centre plus les forces sont importantes, il y a donc
à l’extrémité de l’os une traction importante. Et plus on se rapproche du centre, moins la
compression sera importante. Plus on s’éloigne de la partie convexe, moins la traction sera
importante. A mi-chemin entre les deux on aura donc ni traction ni compression = ligne/ point
neutre.
Cimenci
La périphérie est plus élastique, car c’est à l’endroit où les contraintes sont les plus élevées que
l’os est le plus déformable
A l’échelle macroscopique (par sa forme) = fémur est un os creux…pourtant c’est l’os le plus résistant.
Principe du minimum de matière pour le max de résistance. Pas de matière osseuse si pas de
contrainte Principe de construction du squelette
● L’os se creuse au centre, car il n’y a pas de contrainte à ce niveau (= zone neutre), il y a donc
modification sans changer les caractéristique mécaniques de l’os : l’os s’allège tout en
conservant sa résistance.
● Notion de moment d’inertie : calcul de la résistance à la flexion : somme de toutes les unités
de surface par le carré de la distance qui les séparent de l’axe neutre. Pour chaque corps on
peut donner un moment d’inertie. MI quantifie la résistance d’un solide aux forces de flexion
en fonction de sa forme.
I =⌠Δ s. ϒ²
I s’accroit en fonction du carré de la distance, donc plus il y a de matière loin de l’axe neutre,
plus la pièce sera résistante à la flexion.
La contrainte stimule les cellules osseuses, et le manque de contrainte les inhibe pas d’os là
où il n’y a pas de contrainte.
Cimenci
Coxa valga (ouverture de l’angle cervico-diaphysaire)
Contrainte en compression, pas de traction, pas de zone neutre = la charge est la même
partout = il n’y a pas d’apparition du triangle de Ward
La mandibule
Poutre soumise à des forces de flexion (traction + compression) : épaississement en sa
périphérique et du coté antérieur, alors qu’au centre moins d’os car moins de sollicitations.
L’os acquiert une structure selon les contraintes. Ils n’ont pas de formes par hasard.
Cimenci
II. Clinique
Médecin
Ostéopathe
1. Anamnèse
● Affections actuelles : Quelles sont les plaintes/ ne pas laisser trop parler
● Antécédents : Si le patient a eu une fracture/ maladie / prise de médocs
● Interrogatoire systématique
Présentation habituelle
● Symptômes : Douleur au genou (demander où est le genou…histoire d’être sûr de parler de
la même chose).
● Apparition de la douleur : Douleurs au repos ou en activité ? Si le patient a mal en marchant.
Demander si c’est en montant ou en descendant les escaliers (problème de rotule en
descendant les escaliers Force d’inertie plus importante car genou en flexion en
descendant)
● Déformation : Grosseur
● Perte fonctionnelle : Limitation de l’amplitude de certains mouvements, raideur…
Quels sont les mouvements qu’il ne sait plus faire
● Parfois découverte de hasard : Le patient s’inquiète au niveau d’une apparition …apophyse
épineuse C7 par ex
Cimenci
Symptômes
● Douleur localisée : Demander au patient d’indiquer avec le doigt
● Douleur projetée : Région étendue, la zone douloureuse ne correspond pas forcément à la
zone problématique
● Type de douleur : Aigue, gêne, brûlure
Type de Douleurs
● Mécanique : Douleur lorsque le patient est en activité
● Inflammatoire : Apparition au repos, et disparition après quelque pas
● Neurogène : Douleurs qui suit le territoire d’un nerf
● Osseuse : Douleur plus profonde, plus sourde, moins définis, description de la douleur plus
flou
Sensations anormales
● Dysesthésie : Picotements dans les pieds
● Hypoesthésie : Diminution de sensibilité dans une région
● Anesthésie : Absence de sensibilité
Bruits anormaux
● Craquements : Souvent les bruits sont anodins, non pathologique
Déformations
● Hypertrophie : Fonte musculaire
● Gonflement : Au niveau articulaire
● Masse : Lipome, tumeur…
● Déformation angulaire ou rotatoire bénigne : Jambes en X Inquiétude des parents
Perte fonctionnelle
● Mesure de l’amplitude articulaire : Pas de diminution sans raison
Limitation des amplitudes/ Instabilités ou Laxités / Faiblesse/ Boiterie (le patient ne remarque
pas souvent lui-même ce défaut) / Impotence
Interrogatoires systématiques
● Age du patient
● Professions/Hobbies : Prise en charge totalement différente (opération ou rééducation)
● Habitudes tabagiques et alcoolique : Patient fumeurs cicatrice moins bien par contre un
patient fumeurs se sent beaucoup mieux qu’un patient qui ne fume pas ( il se lèvera plus vite
pour aller fumer…disant qu’il n’a pas mal )
● Latéralité : Membre supérieur
● Apparition du Problème : Début brutal / Progressif notion traumatique ?
● Evolution du Problème : Durée ? Evolution stable, épisodique ou progressive ?
● Facteurs diminuant/augmentant la douleur
▪ L’exercice aggrave la douleur au genou Arthrose, douleur au dérouillage
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▪ L’exercice soulage la douleur Inflammatoire
2. Examen Physique
Systématique
Observation de l’entièreté du membre ou du rachis, ne pas se centrer uniquement sur la région
douloureuse. Intérêt en cas d’affection unilatérale, de l’examen comparatif du membre controlatéral
(débuter par l’examen du membre sain, puis du membre douloureux)
Observation
● Signe particulier de l’affection : Signe de l’épaulette = Luxation de l’épaule
● Etat de la musculature : Amyotrophie Asymétrie du membre
● Posture : Déviation de la colonne Scoliose
● Démarche : Trendelenbourg
● Position de repos des articulations : Flessum
● Déformations articulaires : Courbure de jambe observable Bénigne : inquiétude des
parents
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● Couleur et texture de la peau et des phanères
● Cicatrices récentes ou anciennes
A propose de la courbure des jambes : A la naissance, l’enfant à un Genu Varum de 10 à 15°. L’axe se
redresse vers 20 mois et progresse vers un Valgus. L’enfant acquiert un Genu Valgus de 10 à 15° à 3
ans. Puis ce valgus diminue jusque 7 à 8°. Adulte, les jambes sont plus en X en général. Variations
possibles, et au-delà d’un certain angle ce sera pathologique.
Palpation
● Douleurs : Définir la zone douloureuse
● Elévation locale de la température
● Bruits anormaux : Craquements, ressauts etc.
Tests spécifiques
● Evaluation de la stabilité articulaire : Problème ligamentaire (épreuves forcée en
valgus/varus du genou) test visant à reproduire la douleur (test de Lasègue pour une hernie
discale) Sémiologie
Mesures Objectives
● Pyrexie : Température
● Tachycardie : Rythme cardiaque
Augmentés lors de phénomènes infectieux
● Mesures des amplitudes articulaires avec goniomètre : Raideur : après pose de prothèse ou
plâtre. Suivi objectif de l’évolution de son traitement.
1e signe d’arthrose de hanche : Diminution de l’amplitude de rotation
● Mesure d’amyotrophie avec mètre ruban : Amaigrissement : Général affection tumoral –
Local fonte musculaire (arthrose du genou : périmètre de la cuisse diminué)
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Mesure de la force :
Important pour le suivi de la récupération
● Evaluation clinique avec classification : Cote de 0 à 5
● Mesure à l’aide de Dynamomètre (à la main) / Cybex (évaluation isocinétique)
3. Examens complémentaires
Permet de confirmer l’examen clinique, on a déjà une idée du problème
1) Radiographie
Emission de rayons x qui sensibilise une plaque radiographique, si ce rayon rencontre une
densité, il ne passera pas. Plus il y a aura de matière, plus la zone sera blanche. Zone noir,
pas de matière. Sert surtout à voir de l’os. Tissus mous ne retiennent pas les rayons X
(invisible à la radio en fonction de leur hydratation).
Deux clichés orthogonaux car il peut avoir 2 incidences : radio de face et de profil
Car une fracture peut avoir des associations : fracture + entorse / fracture + dislocation
Une mauvaise incidence peut conduire à un diagnostic erroné !
Incidence particulière : le technicien radiographique soit connaitre le problème pour pouvoir
bien orienter les rayons.
Cimenci
Observation
- Morphologie et densité osseuse : mise en évidence arthrose/nécrose/fracture
- Périoste
- Interligne articulaire : pincé/élargi – hydarthrose/épaississement cartilage –
Legg-Calvè-Perthès
- Tissus mous : couches graisseuses péri articulaires, corps étranger, gaz- dégénérescence
gazeuse du disque intervertébral
Avantage : très accessible. C’est le premier examen que l’on demande lors d’une fracture/
nécrose/arthrose. Permet les tests dynamiques pour mise en évidence des laxités articulaires
Désavantage : Irradiations nocives pour les femmes enceintes précautions à prendre si cela
est vraiment nécessaire. Présentation de toutes les structures dans un même plan infos et
vision dans les 3 plans de l’espace nécessaire…
2) Scanner
Radio en balayage à 360° et reconstruction. Les rayons X sont captés par un système de
semi-conducteurs qui transforme le rayon en impulsions
électriques, lesquelles sont traitées par un ordinateur et
donne une image digitalisée. Représentation de la densité
différente !
Désavantage
-Coût
-Rayonnement important
-Allergie au produit de contraste
-Disponibilité
-Peu performant pour les tissus mous
3) Scintigraphie osseuse
Injection d’un produit radioactif par intraveineuse (si problème de thyroïde : iode radioactif /
si problème osseux : diphosphates couplés au technetium). La molécule est captée par la
cellule (ostéoblaste si scintigraphie osseuse) : si l’activité est normal, tout le squelette capte
de façon identique / si le métabolisme est augmenté, il y aura une captation plus forte au
niveau de la zone où la radioactivité sera plus élevée.
Passage d’un compteur Geiger sur le corps 4 heures après injection et enregistrement de la
radioactivité.
Caractéristique
-Identification zone de remaniement
osseux
-Très sensible, non spécifique
-Traumato/tumeurs
Cimenci
Détection de
-Fracture non visible RX
-Inflammation
-Algodystrophie
-Infection
-Descellement de prothèses
(Ici on observe chez un patient suivi de cancer de prostate des métastases osseuses sur le crâne et sur
une côte)
Avantages/Inconvénients
Examen sensible mais n’aboutit pas à un diagnostic précis
Une fois l’examen positif, il faut compléter la mise au point par une autre imagerie
4) Pet Scan
Principe : Glucose radioactif
Détection : Tumeurs surtout – Suspicion de cancer
5) Echographie
Emission pulsée discontinue d’un faisceau d’ultrasons émis par
les vibrations d’un cristal piezoélectrique servant de source et de
récepteur
L’écho du faisceau n’est recueilli que s’il est renvoyé par une interface perpendiculaire à lui.
Cette interface est créée par des tissus d’impédance d’acoustique différents. L’os et l’air
arrêtent le faisceau, par contre le liquide le laisser passer.
Avantages
-Pas irradiant, aucune toxicité
-Utile pour l’étude des muscles/tendons/ligaments
-Tendon enflammé plus riche en eau image échographie différente
-Examen opérateur dépendant
6) Résonnance Magnétique
Basée sur le champ magnétique : les atomes d’hydrogènes sont retrouvés quasi dans tous les
tissus de l’organisme et l’arrangement anarchique de leurs noyaux s’aligne dans un champ
magnétique intense et tournent autour d’un axe. Lorsque le champ magnétique s’arrête, ils
reprennent leur position initiale, en libérant l’énergie absorbée.
L’image va être construite à partir de cette énergie émise et plus l’élément est riche en
hydrogène plus l’énergie libérée sera élevée. Obtention d’une image dépendant directement
de la composition de la matière (et non plus dépendant de l’absorption d’un rayon à travers
la matière).
Obtention d’une image de toutes les structures
comme une coupe anatomique en noir/blanc
Cimenci
Avantages
-Inoffensif : pas de radiations ionisantes
-De plus en plus utilisé
Désavantages
-Cher
-Disponibilité des machines
-Attention aux patients claustrophobes
-Attention aux pacemakers !!
Scanner et Résonnance
● Arthrographie
● Peut-être couplé avec un scanner : Arthroscanner
Arthrographie : Injection d’un produit de contraste dans l’articulation qui va permettre de voir les
structures par exclusion.
Examen irradiant
Cimenci
Si atteinte antérieur de la moelle potentiel moteur perturbé
Si atteinte postérieur de la moelle potentiel sensitif perturbé
Si atteinte globale de la moelle potentiel moteur et sensitif perturbés
Un muscle qui perd son innervation présente une activité de repos spontanée : fibrillation. Et
lorsque le muscle se contracte, il y a moins d’activité électrique.
2) Troubles Sensitifs
Si le nerf sensitif est lésé (démyélinisé), la transmission du courant sera moins rapide.
- Mesure de la vitesse de propagation d’un courant d’un point à un autre, à une distance
connue si la vitesse est ralentie : obstacle / compression
- Examens permettant de contrôler tout le trajet nerveux le long des nerfs et de la moelle
Phénomène complexe : Interférence de multiples origines de la douleur et mise en route d’un cercle
vicieux de la douleur chronique. La douleur est une création du système nerveux
● Traitement de la douleur :
o Antidouleurs
o Antidépresseurs
● Médication en orthopédie :
o Per os : Antidouleurs/Anti-inflammatoires/Antibiotiques
o Local : Pommade anti-inflammatoire
o Intra articulaire : Cortisone / Acide Hyaluronique
Cas clinique :
Un patient de 50 ans se présentant chez son médecin avec une douleur de la face antérieur de la
cuisse (n. fémoral) a une hernie discale et demande un scanner.
Cimenci
L’examen clinique montre surtout une limitation de la mobilité de la hanche.
Hypothèse sur la douleur antérieur qui peut être liée à :
Une pathologie neurologique (n. fémoral, racine L3/L4)
Un problème de genou
Un problème de hanche
Prise en charge du traitement médical et chirurgical de pathologies touchant le système
ostéo-articulaire : maladies dégénérative (arthrose) - maladies osseuses (nécrose/ostéoporose) –
maladies inflammatoires – infection - tumeur
Cimenci
Le Cartilage
1) Rôle et Fonction :
Le cartilage constitue la pièce essentielle de l'articulation. Il recouvre les extrémités osseuses et
constitue une sorte de " film protecteur " de l'articulation. Il possède deux principales fonctions :
Ces propriétés sont principalement dues à sa teneur très élevée en eau : plus de 75% de son poids. Le
cartilage n’est pas innervé ni vascularisé, et il est nourri par le liquide synovial (ou synovie) lui-même
sécrété par la membrane synoviale.
2) Composition :
Tissu conjonctif spécialisé composé de chondrocytes (=cellules de formes arrondies) incluses dans
des logettes au sein d’une matrice extracellulaire (=glycosaminoglycans + collagène)
3) Typologies :
- Hyalin (articulaire, thyroïde et cricoïde, anneaux des bronches et de la trachée…)
- Fibreux (symphyse pubienne, disques intervertébraux, ménisques du genou…)
- Elastique (oreille externe, trompes d’Eustaches, aryténoïde, épiglotte)
Cimenci
4) Cartilage Hyalin
● Les chondrocytes y sont volumineuses, et la matrice extracellulaire abondante.
● Les fibres de collagène II et XI forment un réseau à larges mailles.
Le chondrocyte secrète les molécules de la substance intercellulaire, des cytokines, des
enzymes capables de dégrader la matrice.
● La vascularisation et l'innervation sont inexistantes : le chondrocyte se nourrit par diffusion,
aidés par l’action de pompage engendré par la compression du cartilage articulaire ou de la
flexion élastique du cartilage Charge sur le cartilage nécessaire
● Développement et réparation lente : adulte, il n’y a plus de régénération (= anomalies ou
lésions théoriquement irréversibles Procédure/thérapie : utilisation cellules souches pour
soigner les dommages)
5) Coefficient de friction
Le coefficient de friction entre 2 surfaces glissant l’une contre l’autre est le rapport entre la
force de frottement, parallèle à elles et la force de placage, perpendiculaire.
Il dépend de la qualité du contact entre ces surfaces et le mode de lubrification Nécessité
d’un lubrifiant pour réduire au max les frottements et l’usure entre 2 corps en mouvements
l’un contre l’autre = Liquide Synovial
Le Liquide Synovial
Normalement peu abondant dans une articulation, de couleur jaune clair, plus visqueux que l’eau (LS
dans le genou : ½ cm³). C’est une fluide non-newtonien, thixotropique = sa viscosité diminue quand
la vitesse augmente Le coefficient de friction a tendance à diminuer quand le mouvement s’accélère
Importance de l’échauffement chez le sportif.
Cimenci
1) Composition
- Dialysat de plasma sanguin
- Hyaluronate, sel de sodium de l’acide hyaluronique (=mucopolysaccharide ou
glycosaminoglycan, PM ±2 millions) Rôle de lubrifiant
- Acide glucuronique et n-acetyl-glucosamine en quantité équimolaire Propriété
viscoélastique et thixotropique
Lors de lésion cartilagineuse chez le sportif, injection d’acide hyaluronique dans l’articulation.
Dans l’arthrose débutante, complément cartilagineux : glycosaminoglycans.
Efficacité ? Pas de guérison total, mais l’activité permanente des chondroblastes permet le maintien
de l’épaisseur. Avec l’âge, nombre de chondroblastes diminue, et le cartilage est de moins en moins
bien renouvelé, son épaisseur diminue Génétiquement programmé Evolution vers l’arthrose
inévitable, avec rapidité variable d’une personne à l’autre.
2. L’arthrose : Généralité
Physiopathologie
1) Cause Mécanique
La hanche est capable de supporter des charges de
plusieurs centaines de kilos par le jeu des bdl. La
surface de contact normale est d’une vingtaine de
cm² soit une charge atteignant 10 kg/cm².
Cimenci
2) Cause Structurale
Altération et affaiblissement du cartilage par une lésion qui peut être d’origine :
Endocrinienne
Métabolique
Inflammatoire
Infectieuse
Héréditaire
3) Cause Traumatique
Fragilité du cartilage après contusion, luxation ou fracture
Articulations les plus touchées : Le rachis / Les mains / Les genoux / Les hanches
Ses facteurs favorisants : Héréditaires / Métaboliques / Biomécaniques
Evolution douleur variable : accès aigus survenant sur un fond chronique avec périodes d’indolence
Le vieillissement normal du cartilage au cours de la vie ne pas provoquer à lui seul une arthrose. Sa
détérioration passe cliniquement par 2 phases successives.
Douleurs
Manifestations cliniques :
● Douleurs mécaniques qui apparaissent à l’effort et disparaissent au repos.
Cimenci
● Diminution de la mobilité articulaire
● Epanchements articulaires
● Déformations articulaires par remaniement osseux
Traitement Général
3. Coxarthrose
L’arthrose de la hanche est l’une des plus invalidantes comme celle du genou car c’est une articulation
sur laquelle repose le poids du corps. Elle débute par une dégénérescence du cartilage, puis évolue
vers l’atteinte de toutes les structures de l’articulation et, en particulier, de l’os sous-chondral gêne
important lors de la marche.
Douleurs
Douleurs à la marche et non au repos au niveau de l’articulation avec irritation du nerf fémoral.
Possibilité d’une douleur unique au-dessus du genou.
Analyse de la Marche
● Boiterie de Trendelenburg 2 signes
o Abaissement du bassin du côté
oscillant
o Inclinaison compensatrice du
tronc du côté de l’appui
Cimenci
La cause principale de cette boiterie correspond à l’insuffisance du moyen fessier du côté
de l’appui. Le patient déporte son centre de gravité du côté malade.
● La Marche en Salut par défaut d’extension
o Attitude vicieuse
Diagnostic Clinique
● Confirmation par radio
o Diminution de l’espace articulaire : amincissement du cartilage
o Densification de l’os
o Ostéophytes
o Géodes
Traitement
● Pour la douleur
o Antidouleur : Dafalgan
o Anti-inflammatoire : Provoque ulcère gastrique
● Principes de Chirurgie
o Choix de la voie d’approche : Rééducation + Complications variables
o Placement d’un brin de Redon en fin d’intervention : Eviter la formation
d’hématome
o Patient sous antibiotiques : durant l’intervention >< risques d’infection
o Prévention thrombose veineuse profonde : lendemain de l’intervention par des bas
Kendhall – anticoagulant – kinésithérapie
Cimenci
Mobilisation au lit – attention aux toilettes – éviter de croiser les jambes
o Prévention à l’hôpital
o Urgence : salle d’op – endormir le malade – réduire la prothèse
La réduction se fait sous anesthésie générale en décubitus dorsal perception de la
réintégration de la tête dans le cotyle.
3) Infection de prothèse
o Redoutable !
La coxarthrose est un modèle d’arthrose applicable à toutes les articulations (doigts – colonne –
épaule – genou), seuls les traitements différent.
4. Gonarthrose
4.1. Particularités
Cimenci
Cela dépend de l’axe mécanique et de la forme des genoux : Genu Valgum / Genu Varum
Genu Varum Usure de la partie interne du genou qui supporte plus de poids
Genu Valgum Usure de la partie externe du genou qui supporte plus de poids
● Examen Clinique :
o Déformation du genou
o Flessum de genou
o Diminution des amplitudes articulaires
o Epanchement articulaire : signe du glaçon
o Rabot rotulien : la mobilisation de la rotule entraine un crissement audible
o Douleur à la palpation des compartiments du genou (interne/externe) si arthrose FT
Cimenci
● Examens Radiographique :
Les radios standards sont suffisantes, lRM est inutile
o Face en charge
o Schuss
o Profil strict à 30° de flexion
o Incidence de patella à 30° de flexion
Infiltration articulaire :
o Injection de cortisone : risque de contamination septique
o Ponction si épanchement
o Injection d’acide hyaluronique : composant du liquide synovial : bon glissement et
améliore la douleur + stimulation de la sécrétion du LS visco-induction
Bonne efficacité dans 30% des cas, effet durable jusque 2 ans, possibilité de
renouvellement des injections. Le protocole habituel est de 3 injections à une
semaine d’intervalle. Traitement très bien toléré et absence de contre-indication
(complication exceptionnelle : arthrite septique 1/70 000). Traitement non
chirurgical, pas agressif, malheureusement pas toujours efficace.
o Traitement en cours d’évaluation : injection de cellules souches pour formes
débutante de lésion focalisées
● Adaptation du chaussage :
Chaussures à semelles épaisses et souples pour amortir le choc et les contraintes sur le cartilage.
Placement de semelle orthopédique (de valgisation pour décharger le compartiment fémoro-tibial
interne)
● Traitement chirurgical
Le degré d’usure n’est pas un critère et le cas de chaque patient diffère, tout dépend de la douleur, de
l’âge, du mode de vie et des souhaits.
Si usure complète et la douleur résistante prothèse total/hémiprothèse/ostéotomie envisageable
Cimenci
1) Prothèse
La prothèse est cimentée, et entre le composant fémoral et tibial insert de polyéthylène.
Possibilité d’une prothèse unicompartimentale si l’arthrose ne touche qu’un compartiment.
2) Ostéotomie
Puisque c’est la déviation de l’axe du membre inférieur qui amène l’usure
Modification de cet axe par ostéotomie (surtout chez le jeune patient).
La rééquilibration est obtenue par 3 types principaux d’ostéotomies :
o Ouverture : Ajout d’une cale, la + souvent osseuse, par greffe prélevée sur le bassin
o Fermeture : Suppression d’un coin osseux
o Curviplane
3) Opération de Emslie-Maquet
Cimenci
5. Arthrose d’Epaule : Gléno-Humérale
● Limitation de la mobilité
o Active
o Passive
● Diagnostic radiologique
● Prothèse classique
Si lésion de la coiffe des rotateurs en cas
d’usure importante, le bras perd son
« starter de l’abduction ». Le changement
du centre de rotation améliore la fonction
du deltoïde.
Cimenci
6. Autres Arthroses Spécifiques
6.1. La Rhizarthrose du Poignet
Arthrose trapézo-métacarpienne avec douleur mécanique lors de mouvement du pouce. Peu à peu,
l'articulation se détériore puis se subluxe et apparaît alors une déformation caractéristique à la base
du pouce.
● Diagnostic Radiologique
La radiographie de la colonne du pouce de face et de profil, avec
des incidences particulières (de Kapandji), permet d'apprécier le
stade radiologique, la hauteur de trapèze et l'existence d'arthrose
aux étages sous et sus jacent.
● Traitement Chirurgical
Si ce traitement bien conduit pendant 6 mois à 1 an reste insuffisant, une intervention chirurgicale
peut être envisagée. Deux grands types d'interventions sont proposées en fonction de l'âge, de la
destruction de l'articulation, du travail, du côté dominant et des habitudes du chirurgien.
1) La Trapézectomie + Ligamentoplastie
2) La prothèse trapézo-métacarpienne
Cette prothèse ressemble à une mini-prothèse de hanche, avec une tête sphérique
métallique qui s'articule dans une cupule trapézienne en polyéthylène ou en métal
Même complications que pour prothèse de hanche
Cimenci
6.2. Arthrose du Coude
Pincement de l’interligne articulaire + Apparition d’ostéophytes. Douleurs constantes liées aux
frottements des pièces osseuses et à l’inflammation qu’elle entraine + Blocage complet du coude
avec perte de la fonction du coude Confirmer le diagnostic via radio.
● Traitement Chirurgical
1) Le nettoyage articulaire
Sous arthroscopie avec émondage des ostéophytes sans enraidissement majeur = geste simple et
utile pour arthrose modérée et débutante.
2) Prothèse de coude
Cimenci
● Thoraciques moins touchées par l’arthrose
7. Ostéonécrose
7.1. Physiopathologie
Décomposition et mort des tissus osseux infarctus osseux car irrigation vasculaire du tissu
interrompue. Touche principalement des os longs comme le fémur mais aussi des os courts. Pour 90%
des cas, touche la tête fémorale chez des hommes entre 20 et 50 ans.
Caractéristiques :
o Formation de séquestre osseux + Liseré visible à l’imagerie
o Os « blanc » à la radio : métabolisme interrompue car plus d’apport sanguin
o Cartilage intact : articulation fonctionne bien
o Fragilité os : le croissant dévascularisée va s’enfoncer = fracture douleurs importantes
o Une fois le cartilage touché destruction de l’articulation
o Patient alcoolique de 50 ans / patient jeune
7.2. Etiologie
● Cause Traumatique
Mort cellulaire des ostéocytes ou des cellules de la moelle due à une ischémie lors d’une fracture lié à
l’altération de la paroi vasculaire ou à la rupture du vaisseau.
▪ Maladie de Gaucher
Cimenci
▪ Infection : VIH par effet du virus lui-même ou iatrogénie
▪ Grossesse, dyslipidémie
5) Maladie dysbarique/maladie des plongeurs : Pression ↑ en profondeur = formation de microbulles
dans le sang d’O₂ + Na si plongeur remonte trop vite à la surface = pression ↓ = Formation de bulles
d’air par dilatation des microbulles obstruant les vaisseaux Ischémie Nécrose. Fréquent pour la
tête humérale
6) Causes médicamenteuses :
▪ Biphosphates = traitement pour ostéoporose, permet l’augmentation de la densité osseuse.
Traitements dentaire contre-indiqués (extractions/implants) Nécrose de la mâchoire
7) Prise de cortisone + alcoolisme : Perturbation du métabolisme lipidique
▪ vascularisation par atteinte des vaisseaux
Observation d’un liseré : zone plus blanche, dévascularisée avec un cartilage intact (au début), ce
cartilage va venir s’écraser contre l’os cause secondaire de l’usure du cartilage.
● Clinique :
o Apparition douleurs parfois brutal « comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu »
avec douleurs inguinal vive qui survient lors d’un effort ou de façons spontanées
Le + souvent progressives
o Irradiations fessières et fémorales, douleurs surtout mécaniques, parfois nocturnes
o Associée à une boiterie
o Plainte car difficulté pour la flexion de hanche + limitation de l’abduction et rotation
interne + rotation du pied en dedans douloureux
o Douleur brutale au pli de l’aine avec irradiation vers le genou
o Douleur mécanique aggravé à la marche + persistant pendant la nuit
o Antécédent : Alcool, cortisone…
Douleur à la mobilisation + Limitation Articulaire Affecte surtout les rotations pour tête humérale et
fémorale. De plus, un enraidissement articulaire peut être signe d’une arthrose secondaire.
Cimenci
Si patient douleur intense subite, diagnostic incertain du SI et SII = pas de signes radio. Que faire ?
Scintigraphie permet de délimiter la zone malade, d’observer la captation du Calcium par les
cellules. Si les cellules sont mortes, pas de captation. (Cellules autour de la zone nécrosé sont + foncé
car elles sont + stimulées).
● Autres examens possibles : IRM (examen de référence)
o Liseré d’hyposignal en pondération T1 et T2 qui délimite la zone de nécrose
o Séquestre osseux signal d’intensité variable selon la phase évolutive
o Épanchement articulaire fréquent (surtout en T2)
o Œdème réactionnel à la nécrose (phase aiguë) : hyposignal en T1 / hypersignal en T2
Cimenci
● Traitement :
Tout dépend du stade, de l’état de l’articulation.
Cimenci
permet une mobilité relative de celle-ci par rapport à la plus grande tête (=articulation
interne). La grande tête est quant à elle mobile dans la cavité cotyloïdienne (=articulation
externe). Initialement, le double mouvement des pièces prothétiques a été développé pour
diminuer les contraintes au niveau de la cavité cotyloïdienne et donc diminuer l’usure de
son cartilage
Prothèse moins invasive
● Caractéristiques
o Apparition brutale sous la forme d’une gonalgie mécanique douleur à la marche
o Arrêt de la circulation (ischémie) + formation d’un séquestre osseux
o Nécrose vers le bas : séquestre risque de se libérer dans l’articulation et de se
coincer entre les 2 composants (dans le cas de la hanche, c’était une nécrose vers le
haut : écrasement de la zone)
● Examen Clinique
o Plainte du patient : gène fonctionnelle franche
o Possibilité d’une Hydarthrose (= sécrétion anormale de liquide synovial)
o Evolution vers Gonarthrose
● Traitement Conservateur
o Antidouleurs / anti-inflammatoires
o Décharge et marche avec une canne
● Traitement Chirurgical
o Remplacement de l’os malade par de l’os sain sinon risque arthrose
o Si blocage à cause du séquestre : nécessité d’une arthroscopie pour pouvoir extraire
le fragment
o Mosaïque plastie : consiste à remplacer la zone du défect par de petits prélèvements
d’os et de cartilage sain réalisés sur le même genou à partir d’une zone peu sollicitée.
Pour cela, une ou plusieurs carottes ostéo cartilagineuses sont prélevées le plus
souvent en périphérie du fémur (versants latéraux). L’os du défect est préparé pour
recevoir la greffe. Enfin, les carottes ostéo-cartilagineuses sont impactées côte à côte
comme une vraie mosaïque pour reformer une surface de glissement homogène.
Cimenci
o Ostéotomie de valgisation : décharge de la zone malade : Report de charge du côté
externe Ostéotomie d’ouverture interne/fermeture externe
o Pose d’une prothèse uni-compartimentale : si usure cartilage trop avancée.
Cimenci
7.5. Ostéonécrose de la tête Humérale
● Caractéristiques
o Touche beaucoup les plongeurs
o Souvent d’origine traumatique
o Peut être associé à une atteinte de la hanche et s’intégrer dans une forme multifocale
o Début brutal ou progressif
o Nécrose avec écrasement // tête fémorale
● Examen Clinique
o Douleurs de type mécanique + limitation articulation
o Affection touchant le quadrant supéro-interne / quadrant inféro-interne de la tête +
occupant souvent la moitié de sa circonférence
● Diagnostic
o Radio
o Scintigraphie osseuse en 3 temps
● Caractéristiques
o Ostéonécrose du sportif : Complications de l’entorse de cheville : lors d’une entorse,
on se fait une inversion du pied = déchirure des ligaments : talus pivote + surcharge
de sa partie sup Nécrose du coin supéro-interne + ostéochondrite (atteinte
micro-traumatique cartilagineuse)
o Jeune adulte
Cimenci
● Diagnostic
o 2,3 mois après le trauma : observation d’une image triangulaire de la trochlée
talienne qui s’enfonce en pointe dans le corps du talus.
o Image radio limité par une zone densifiée
o Si radio négative, l’examen de choix est la résonnance magnétique.
● Traitement
o Patient au repos, mais l’os peut s’émietter…. Alors possibilités de greffes de cartilage
o Curetage par arthroscopie
● Caractéristiques
-Toute la surface est en contact avec le radius
trop de sollicitation vascularisation perturbé
-Maladie liée à un microtraumatisme qui entrave
sa vascularisation. Personne ayant un ulna trop
court (pas lié à l’alcool ni au trauma).
● Traitements
-Immobilisation pendant 3 mois : Attelle/ Plâtre
-Si cela n’a pas d’effet : chirurgie pour allonger
l’ulna/réduire le radius.
Cimenci
8. Polyarthrite Rhumatoïde
8.1. Physiopathologie
Cette maladie dégénérative inflammatoire chronique de plusieurs articulations avec une prédilection
pour les mains, les poignets, les genoux et les pieds. Atteinte souvent bilatérale et symétrique
évoluant par poussés vers la déformation et destructions des articulations atteintes. Cause la plus
fréquente des polyarthrites chroniques.
Met en jeu des facteurs hormonaux, environnementaux (infections, etc.).
Un cas sur deux sur terrain génétique prédisposé : présence des allèles HLA DR1 et DR4
Cimenci
8.2. Diagnostic Clinique
● Diagnostic malaisé
La maladie débute généralement par une polyarthrite aiguë = l'inflammation de 4 articulations ou + ,
caractérisée par des douleurs d'horaire inflammatoire (réveils nocturnes, dérouillage matinal de
durée supérieure à 30 minutes), une raideur articulaire et un gonflement appelé synovite.
Il existe peu de signes spécifiques pour différencier la polyarthrite rhumatoïde des autres causes de
polyarthrite. Cependant, certaines caractéristiques cliniques sont évocatrices :
● Prévalence
o Prédominance féminine, sex ratio de 3/1,
différence semble s’atténuer avec l’âge
o Variable selon les pays, avec taux moindre en
Europe du Sud et une tendance à la
diminution avec le temps (0,4%)
o Pic de fréquence vers 40 ans, cependant peut
débuter à tout âge y compris chez enfant
Arthrite juvénile idiopathique
Cimenci
8.3. Examen Biologique
La ponction articulaire
● Si on retrouve 1 000 leucocytes par millimètre cube, confirmation du le caractère
inflammatoire de l'épanchement. Elle n'a cependant pas d'intérêt pour le diagnostic, sauf en
cas de doute sur une polyarthrite de cause infectieuse (recherche de germe dans le liquide
articulaire) ou microcristalline (recherche de cristaux d'urate de sodium dans la goutte, de
pyrophosphate de calcium dans la chondrocalcinose).
Cimenci
8.5. Traitements
o Hanche/Genou : Prothèse
Cimenci
CONCLUSION
• MALADIE DU CARTILAGE ARTICULAIRE = ARTHROSE
• MALADIE DE L’OS + DESTRUCTION ARTICULATION = OSTÉONÉCROSE
• MALADIE DES TISSUS MOUS + DESTRUCTION ARTICULATION = POLYARTHRITE RHUMATOÏDE
1. Spondylarthrite Ankylosante
Cimenci
o Adulte jeune, avant l’âge de 30 ans
o 10% incapacité de travail = problème social + santé public
o Le facteur génétique constitue le principal facteur prédisposant. Affection
concernant les personnes d’une même famille ou d’une même population
implication d’un gène HLA-B27 = 90% des malades étant porteurs de ce gène,
présent dans 10% de la population normale.
o Existence d’autres facteurs génétiques prédisposant, comme semblent le démontrer
des formes familiales ne dépendant pas uniquement du HLA-B27
o Association avec certaines maladies inflammatoires, chroniques de l’intestin
(maladie de Crohn), psoriasis, uvéites, oligoarthrites
o Atteinte d’autres organes :
- Œil : uvéite antérieur, unilatéral
- Peau : psoriasis
- Intestins : maladie de Crohn, colite ulcéreuse, diarrhées glairo-sanglantes
- Cœur : insuffisance aortique, myocardite
- Poumons
> Patient souffre généralement de fatigue
À terme (plusieurs années d’inflammation), les enthèses, c'est-à-dire les tendons, les ligaments, les
capsules — ce qui est autour de l’articulation — vont se calcifier jusqu'à s'ossifier. Dans les formes
extrêmes, cela peut constituer des ponts osseux surtout au rachis, mais parfois aussi aux épaules ou
aux hanches (rare).
Au niveau des articulations sacro-iliaques, fusion entre les deux os, le bassin et le sacrum, et surtout
entre les vertèbres. Ces fusions s’appellent des syndesmophytes. L'évolution peut se poursuivre vers
une forme ankylosante, c’est-à-dire à une inflammation suffisamment sévère pour occasionner des
enraidissements.
Dans les formes les plus évoluées, il peut y avoir une ossification complète avec soudure de tous les
os concernés : les vertèbres lombaires forment un seul bloc. Cela arrive au niveau du dos mais aussi
au niveau du cou.
Dans certaines zones de l’organisme, telles que les sacro-iliaques, les douleurs disparaissent lorsque
l’ankylose apparaît.
Dans 30 % des cas il existe une ostéoporose, avec des risques de fracture transdiscale instable se
compliquant parfois de compression médullaire.
Généralement survient la formation des calcifications des ligaments d'une articulation et plus
particulièrement des ligaments se trouvant en avant et sur les côtés permettant l'union des vertèbres,
entraînant ce que l'on appelle la pelvispondylite rhumatismale.
Cimenci
thoracique est accentuée. Quand il existe une atteinte du rachis cervical, la tête semble comme
projetée vers l'avant. L'atteinte de la hanche entraîne une ankylose pouvant conduire à une flexion
de celle-ci, compensée par une flexion des genoux.
La complication la plus importante est la fracture d'une ou plusieurs vertèbres qui peut survenir
même après un traumatisme léger, sur des vertèbres fragilisées Atteint surtout le rachis cervical +
risque de quadriplégie, c'est-à-dire une paralysie des quatre membres.
● Diagnostic
o Analyses biologiques
o Analyse examens radio
o Toujours poser les mêmes questions : quand apparition autres problèmes ? yeux,
peau, intestin…
o Perte lordose lombaire physiologique + Limitation mobilité des hanches
En France, entre le début de la maladie et son diagnostic, il s'écoule en moyenne sept ans
Cimenci
1.3. Traitement
2. Lombalgie Généralité
● Fonctions du Rachis
o Protection du système nerveux
o Soutien et charpente squelettique
Cimenci
o Mauvaise nutrition du disque conduit à une réparation médiocre avec l’âge,
sclérose du disque : vaisseaux se bouchent : encore moins de nutrition +++
affaiblissement (fumeurs ont une dégradation plus rapide de leur disque)
o Innervation inexistante, on suppose que la périphérie est innervée : les lésions
externes sont donc ressenties. Blessure interne possible sans ressentir de douleur
o Trop de pressions déshydratation du disque vertébral
Animaux +
Hommes
regard
horizontal
Cimenci
o Centre de gravité : point où toute la masse du corps est concentrée CG du corps
moins les membres portant est situé en avant de TH₁₁
Cas clinique :
- Patient lombalgique préfère station débout à assise compensation avec hyperlordose
- Si patient ne sait plus s’assoir = suspicion lésion du disque
Par la sollicitation
Par l’âge
Cimenci
● La nutrition se fait par les corps vertébraux !
o Rôle important de la plaque cartilagineuse qui est traversée par des micro-vaisseaux
o Sclérose des vaisseaux avec le temps + dégradation du disque
o Mucopolysaccharides du nucleus pulposus collagène du nucleus avec l’âge
o (Fumer accélère le processus)
● Classification de Pfirmann
Permet de grader en IRM la dégénérescence discale au niveau lombaire sur les séquences sagittales
en pondération T2 ou STIR. Le grade 1 correspond à un disque sain et est rarement observé à l'âge
adulte. Le grade 5 correspond au collapsus discal.
Cimenci
centrales et circulaires suivie de lésions radiaires d’abord asymptomatiques.
1e crises de « lumbago » :
-Cicatrisation ou préparation du terrain à la hernie discale = pas forcément douleureux !
Rupture discale plus importante avec nucleus contenu :
-Libération de substance neurotoxiques et médiateurs de l’inflammation
-Lombalgie ou lombosciatalgie d’irritation
Rupture discale avec évacuation du nucleus :
-Hernie discale sous ligamentaire ( = contenu par le ligament longitudinal postérieur)
Rupture discale avec rupture du LLP :
-Expulsion hernie
3. Hernie Discale
Cimenci
discale. Le noyau pulpeux peut migrer dans le canal vertébral et même s’exclure en sortant du
disque.
● Personnes à risque
o Age : 35-55 ans
o Homme > Femme
o Femmes Enceintes
o Port de charges
o Proche souffrant de hernie discale
Cervico-brachialgies
Paresthésies
Déficit moteur et/ou Moteur
Généralement traumatisme en hyper-extension
(Ex : peindre le plafond la tête en l’air)
● Examen Physique
o Trajet douleur + Paresthésies ?
o Déficit sensitif ?
o Déficit moteur : Force ? Atrophie ?
Syndrome Pyramidale ?
o Réflexe ? Bicipital C5 – Stylo-radial C7 – Tricipital C7
o Evaluer mobilité du rachis cervical
o Test de Lhermitte : flexion max du cou et décharge électrique dans le MS
Cimenci
Asymptomatique
Lombalgie puis sciatalgie
Sciatalgie = « lancements » dans un territoire radiculaire, souvent associée à des paresthésies
Douleur exacerbée par la mise en tension de la racine (toux, éternuement, défécation, resté
debout, marcher) et calmée par le repos
Faiblesse musculaire et/ou trouble sensitif
Troubles sphinctériens ?
● Examen Physique
o Trajet douleur + Paresthésies ?
o Contracture des muscles para-vertébraux ?
o Scoliose ? Lordose ?
o Déficit sensitif ?
o Déficit moteur : Atrophie ? Force ? Marche talon/pointe ?
o Réflexe ? Rotulien L3/L4 – Achiléen S1
o Signe de Lasègue (pour les racines L5 et S1) : élévation passive et progressive du
membre inférieur tendu. On détermine l'angle avec lequel apparaît la douleur.
Décharge douloureuse = nerf appliqué contre la hernie douleur décrite doit suivre
le trajet du nerf Compression du nerf par la tension du LL
● Douleur
o Rôle essentiel de a compression mécanique des racines nerveuses
o Inflammation causée par le releasing de médiateurs via le disque déchiré
Cimenci
3.3. Examens Complémentaires
● Imagerie : RMN ou CT-scan
RMN
o Confirme le diagnostic avec précision sur le rapport hernie avec racines nerveuses
o Recherche une éventuelle cause (HD décompensée par un canal lombaire étroit)
o Exclue les DD
● Electromyogramme électrodiagnostic
3.4. Traitement
● Traitement Conservateur à 80%
o Anti-inflammatoire
o Péridurale avec cortisone
● Traitement Chirurgical
o Paralysie : si perte de force totale : urgence chirurgical opération dans les 6h
o Si juste faiblesse : incapacité de bouger contre résistance pas urgence
o Hyperalgie : pas de problème de mouvement, mais douleur intense opération
o Si présence de gêne sans troubles neurologique, on peut suivre un patient sans
opération. Si c’est une gêne supportable, il n’y a pas d’urgence, mais si cela gêne
la qualité de vie, on peut aller jusqu’à 6 mois pour opérer pour permettre une
récupération. Dépassé ce délai, le nerf est irrité et douleur va rester.
3.5. Post-op
o Fils ôtés à 15 jours
o Pas de kiné si manipulation post-op
immédiate = risque de récidive. On peut
éventuellement décontracter la musculature,
mais pas de manœuvre risquant d’expulser la
hernie. Manipulation lourde à éviter !!!
o Reprise du sport après 6 semaines/2 mois, le
temps que la hernie se cicatrise. Pas de surcharge
précoce : on évite les risques de récidives.
o Complications
Remarque : Patient peux ne jamais faire de HD, la déchirure du disque cicatrise ou est envahie par un
tissu vasculaire qui va entretenir l’inflammation et la douleur la lombalgie devient chronique
Cimenci
● Fonctions du disque
o Transmission des charges d’une vertèbre à la suivante
o Maintien de la stabilité durant le mouvement
Un disque déshydraté et lésé perd ses propriétés de maintien !
4. Dégénérescence discale
● Protrusion discale
● Hernie
● Hyper-mobilité
● Spondylarthrose
● Arthrose globale + Sténose
● Hypo-mobilité
● Déformation fixé
Disque = isotropique
Permet répartition uniforme des charges sur le plateau inférieur (//ménisque)
Création sur le plateau vertébral sous-jacent des pics de pression = obligation du patient à bouger
pour faire varier ces pics de contraintes.
Chez ces patients, l’arthrodèse postérieur simple n’est pas le traitement le + adéquat = ceci explique
l’échec de « certains types d’arthrodèse »
La fusion intervertébrale lombaire postérieure (PLIF) est une chirurgie du dos dans laquelle le rachis
est abordé par le dos. Un greffon osseux est ensuite placé entre deux vertèbres adjacentes pour
favoriser la fusion des deux structures. Le greffon osseux sert de pont ou d'échafaudage pour la
croissance osseuse. Le but de l'opération est de rétablir la stabilité de la colonne vertébrale.
Conclusion
-Dégénérescence du disque irrémédiable
-Fragilité différente selon les phases du vieillissement
-Traitement variables et non-universel !
Cimenci
5. Lombalgie : Clinique
● Imagerie ? Biologie ?
o CT scan réservé au syndrome radiculaire
o IRM en cas de signes d’appel ou de résistance au traitement
o VS en cas de suspicion de cancer, de pathologie systémique ou rhumatologique
sévère
Cimenci
● Métastases
● Arthrose
● Canal étroit
● Fractures ostéoporotiques
Lors de discarthrose et arthrose des facettes articulaires (douleurs matinal qui diminue avec
l’échauffement) = faire attention aux douleurs nocturnes suspicion de tumeurs chez la personne
âgée si douleur↑, faire une radio !
Le canal lombaire étroit est une sténose du canal lombaire qui entraine une
compression des nerfs issus de la moelle épinière. Il entraine des douleurs
lombaires, des douleurs dans les cuisses et les jambes et une gêne à la
marche. Le diagnostic n’est pas radiologique, il est clinique.
● Conséquences du rétrécissement
o Compression du sac dural/ de la queue de cheval signes
pluri-radiculaires
o Compression d’une racine signes mono-radiculaires
● Présentation Clinique
o Lombalgie
o Signes et symptômes neurologiques
Claudication neurogène : « Douleur, tension et faiblesse dans une ou deux jambes en marchant,
augmentant progressivement jusqu’à ce que la marche devienne impossible – suivi de disparition des
symptômes après une période de repos »
● Symptômes Clés
o Douleurs uniquement à la marche mais pas en vélo
o Parfois une douleur sans faiblesse = « douleur atypique de la jambe »
o Bougeotte nocturne : restless legs
Cimenci
o Limitation de périmètre de marche à cause de douleur ou de faiblesse dans les
membres inférieurs
o Symptômes le plus souvent bilatéral
o Douleurs soulagées par repos - position de flexion antérieure - position assise
● Causes du rétrécissement
o Depuis la naissance = Sténose congénitale : Le canal lombaire rétréci n’entraîne pas
forcément de gêne. En vieillissant, d’autres facteurs peuvent s’ajouter et augmenter
le rétrécissement - de 10 % des cas avant 40 ans
o Dégénératif : Formation d’ossifications au niveau des PAP, ostéophytes ou becs de
perroquets - Bombement et débordement disques dans le canal, hernie ou protrusion
discale - Glissement d’une vertèbre par rapport aux autres : spondylolisthésis
Dans la majorité des cas après 60 jusqu’à 120 ans
● Spondylolisthésis dégénératif
● Examen
Apparition des signes après un temps variable à la marche Disparition au repos, à la flexion
antérieur = décompression du canal étroit
Cimenci
o Bonne souplesse rachidienne, yoga
o Diminution / Abolition des réflexes
o Troubles moteurs rares : examen neuro décevant car normal !
o Palper les pouls
o La mobilité du rachis lombaire reste dans la norme pour l’âge du moins en flexion
antérieure inflexions postérieures ou latérales du rachis limitées en amplitude par
la douleur. Palpation des massifs articulaires postérieurs peut être douloureuse.
o Le diagnostic différentiel se fera par rapport aux affections qui pourraient mimer la
symptomatologie du canal lombaire étroit…
o DD : Claudication vasculaire : Souvent associés Exploration vasculaire
Rachis Artère
Arrêt D+ Penché/ Assis Arrêt D+ si debout
Non-Fumeur Fumeur
Palpation artères Artères non palpables
Cyclisme OK Pas de ≠ vélo
Descendre Pas de ≠ escaliers
Bougeotte nocturne Pas de bougeotte nocturne
o Coxarthrose : D+ exacerbée par la marche, localisée dans l’aine irradiant sur la face
antérieure de la cuisse Examen clinique ! D+ provoquée par RI de la cuisse avec
limitation de la RE.
o Polyneuropathie périphérique : Peut générer des D+ aux MI, bilatéralement et
asymétriques, paresthésie, hypoesthésie ↑ lors d’effort et présent au repos.
Cimenci
o Scanner : Vision + précise des éléments osseux mais l’IRM meilleur visualisation et
différentiation des éléments nobles (sac dural, LCR, racines...) des tissus mous
(ligaments jaunes, disque...)
o EMG : non justifiée en routine indiquée chez le diabétique/neuropathie pour
diagnostic différentiel
● Traitement Conservateur
o Schéma habituel : Paracétamol AINS Opioïde fiable effet secondaire !
o Injection péridurale : Symptômes résultent d’un effet inflammatoire au niveau de
l’interface entre racine nerveuse et tissu dégénéré (=hypothèse)
o Kinésithérapie : Exos pour le renfort sangle abdominales pour éviter l’extension
lombaire OU exos de correction de posture
o Corsets : Aide au maintien d’une légère flexion lombaire
o Perte de poids chez obèses
● Traitement Chirurgical
o Décompression du canal rachidien ainsi que des trous de conjugaison pour libérer
les racines nerveuses (=section processus épineux)
o Position ventrale standard + Incision médiane jusqu’au fascia dorsolombaire
Incision fascia dorsolombaire 5 mm en delà de la ligne médiane afin de préserver les
ligaments supra- et inter-épineux Libération unilatérale musculaire des épineuses
et lames jusqu’à l’articulation
o Flavectomie, Résection du ligament jaune : laminectomie (=résection lames) ½
supérieur, ¼ inférieur Décompression zones sous articulaires et foraminales
Cimenci
7.1. Anatomie
● Présentation
L’articulation scapulo-humérale fait partie du complexe articulaire de l’épaule (= scapulo-humérale +
scapulo-thoracique + sternoclaviculaire + acromio-claviculaire)
2. Humérus
Tête supéro-médiale, 1/3 de sphère pleine, regarde en dedans et en haut (130°) et en arrière
(35-40°)
3. Labrum
Fibrocartilage inséré sur le limbus glénoïdal = anneau prismatique triangulaire ↑stabilité
Cimenci
7.2. Pathologies
I. Conflit
o Conflit extra articulaire
▪ Conflit Sous-Acromial : antéro-supérieur = toit
I. Lésions Coiffe
▪ Calcification
▪ Rupture Tendineuse
II. Instabilités
III. Arthrose
Cimenci
o Traitement
▪ Acromioplastie + Bursectomie : Libérer attache lig. Acromio-claviculaire /
Résection bourse sous-acromiale
o Soins Post-Op
▪ Mouvement Pendulaire : P. penché en avant = Mobilisation en décoaptation
▪ 6 mois pour oublier son épaule : Progressif + Rôle du kiné = 50% du résultat
Cimenci
I. Lésion de l’instabilité Antérieur
o Lésion du Labrum (Bankart)
= Décollement « capsule-labrum » instabilité chronique par perte effet cale
o Désinsertion proximal Biceps (SLAP)
o Lésions Capsulaires (HAGL= huméral avulsion lig. Gléno-Huméral)
o Lésion IR …intervalle ??
o Lésions Coiffe (SSC)
o Encoche Malgaigne (Lésion Hill-Sachs)
o Fracture – Ecoulement glène
II. Imagerie
o Radio
▪ Tête Hill-Sachs
▪ Glène Ecoulement
o Arthroscan
IV. Rééducation
o Immobilisation bras corps 3 semaines (RE/ RI !)
o 4e Semaine : Mouvements pendulaires et passifs
o 5e Semaine : Mouvements actifs + renforcement musculaire
o 6e Semaine : RE > 10°
Cimenci
7.5. Rupture de la Coiffe des Rotateurs
I. Pathogénie
o Inconnue
o Mécanique : Frottement sous-acromial (lésions superficielles, transfixiantes)
o Trophique : Mauvaise Vascularisation – Dégénérescence
II. Terminologie
o Ruptures Traumatiques : RARE (8%-30%)
o Lésions dégénérative Trauma Ruptures
o Perforation : Rupture de la coiffe
III. Clinique
o Douleur Brutale
o Impotence fonctionnelle : actif
V. Suites Opératoires
o Immobilisation 3 semaines
o Travail actif 6 semaines
o 6 mois pour oublier son épaule REEDUCATION = 50% Résultat
I. Etiologie
o Fractures
o Nécrose aseptique corticoïde, alcoolisme…
o PR
o Types
▪ Centrée : Primaire – Secondaire
▪ Excentrée Coiffe
II. Imagerie
Cimenci
7.7. Types de Prothèses
HUMERALE TOTALE
SIMPLE ANATOMIQUE
-Aequalis, Anatomical, Neer, Global FX Advantage, - Aequalis, Anatomical, Neer, Global Advantage,
Articula… Articula…
-Bi-articulée
RESURFACAGE INVERSE
-Copeland -Delta, Aequalis
● Contre-Indications
o Infections
o Instabilité GH
o Insuffisance Deltoïdienne
o Troubles Neuro
o Alcoolisme, Drogue, Cannes
o Radiothérapie Sein 20% infection
Cimenci
8. Pathologies fréquentes de la main
● Physiopathologie
Canal Carpien : Passage du nerf médian, des tendons fléchisseurs des doigts et du pouce entre le
réticulum et les os du carpe (= tunnel ostéo-fibreux)
Fonction du nerf Médian
o Sensitive : pouce + index + médius + moitié externe annulaire
o Motrice à la main : CAbd I + Opp I + CFP I faisceau superficiel + 2 lombricaux latéraux
● Causes
o Idiopathique : pas d’origine précise
o Modifications hormonales : grossesse / ménaupose/ allaitement/ hypothyroïdie :
réticulum + gaine s’épaississent Touche beaucoup + la femme, entre 40-60 ans
o Activités intenses et répétitives sollicitant les tendons fléchisseurs, métiers de force
o Patient malade : fréquent chez les diabétiques
o Fracture du poignet hématome qui durcit = compression du canal
Cimenci
o Kyste compression
o Fracture mal réduite avec cal vicieux : position anormal = déformation canal carpien
● Diagnostic
o Atteinte d’abord sensitive puis seulement motrice Irritation du nerf conduisant à
la paralysie Evolution progressive
o Paresthésie/picotement pendant la nuit : Typique du canal carpien
o Douleurs ascendantes : Irradiation jusque dans le bras ou le cou
o Formes anciennes ou évoluées : Perte de sensibilité des pulpes, faiblesse et même
fonte musculaire
o Maladresse
● Examen Clinique
o Test de Tinel : Tapotement avec un doigt dans la zone du réticulum = apparition
douleurs/picotements dans le territoire sensitif du nerf
o Test de Phalen : Mise en flexion forcé du poignet pendant 1 min = compression. Si
dans la minute le patient ressent des picotements dans le territoire = SCC
o Test de Weber : 2 points de contact avec le trombone. A partir de quand il ne sait
plus distinguer les 2 points ? Si ↓ de la sensibilité, écart plus grand sur un doigt
trouble de la sensibilité fine = SCC sévère avec signes graves d’atteintes neuro
o Atteinte motrice = Cas sévère !! Atrophie éminence thénar = comparaison : une main
sera plate l’autre aura un galbe normal. Incapable de mobiliser son pouce.
o Cas habituel = atteinte sensitive seulement…
Remarque : Patient ne décrit pas précisément le territoire douloureux quels doigts exactement
picotent ? Si ça ne concerne pas le territoire du n. médian, alors il ne s’agit pas d’un syndrome du
canal carpien !
● Examens Complémentaires
o EMG : plante des aiguilles dans le muscle : si le nerf est perturbé, moins de plaque
motrice excité : courant moindre Stade sensitif et moteur : atteinte neuro sévère
o Vitesse de conduction nerveuse : test de mesure de la vitesse de conduction d'une
impulsion électrique à travers un nerf. NCV peut déterminer des lésions nerveuses et
de la destruction Stade sensitif : irritatif/perte de sensibilité
● Traitement
o Stade irritatif/sensitif : pose d’attelle
thermo-formable, repos ↓ compression
o Injection de cortisone dans le canal carpien
o Décompression chirurgical : opération d’1/4 h, très
facile : redonne de l’espace : incision peau, incision
réticulum, libération nerf médian pose d’attelle
pour le repos après 10/15j, enlèvement des fils
Cimenci
● Evolution
o Si stade sensitif : patient peut mettre 3-6 mois pour récupérer
o Complication : poche de sang qui compresse à nouveau (rare) + infection + lésion
nerf (rare)
● Etiologie
- Origine inconnue
- Facteurs génétiques, patient nordique
- +++ Hommes > 40 ans
- Alcoolique, tabagique
- Diabétique
- Problèmes de cholestérol et triglycérides….
● Evolution
Brides fibreuses digitales et palmaires adhérant aux tendons et de + en + dures Extension ↓
● Traitement
o Apparition de nodule + début de rétraction : pas de chirurgie car c’est en évolution
constante, donc on va attendre une gêne pour opérer sinon récidive
o Chirurgie : si gènes importante 2 techniques
1) Fasciotomie à l’aiguille : peut être utilisée en cas de bride palmaire unique.
Anesthésie locale : libère le tendon à l'aide du biseau d'une aiguille glissée sous la
peau. Et par des flexions et extension du doigt fait rompre totalement la bride
fragilisée par l'acte. Risque important de récidive (90% à un an) car les brides ne sont
que sectionnées sans être enlevées + risque de sectionner un nerf ou un tendon en
sectionnant la bride à l'aveugle avec le biseau de l'aiguille.
2) Ouvrir et réséquer cordes et nodules
● Post-op
o Vu la récidive : il faut très vite une rééducation pour retrouver l’extension (attelle
statique/dynamique) : rééducation très longue : plusieurs mois
● Complications
o Récidive
o Problème de vascularisation : comme on
enlève la couche profonde mauvaise
nutrition = mauvaise cicatrisation (peau
rougeâtre, chaude, ou noire = souci !)
Cimenci
o Si fourmillement : opération superficielle, donc nerf pas touché, juste irritation, ça
passera
Conflit entre le tendon fléchisseur et sa gaine à la base du doigt. Tunnel ostéo-fibreux permet de
garder le tendon fléchisseur contre l’os. Lors d’irritation = Inflammation + Epaississement du tendon
= Apparition d’un nodule Flexion facile = nodule glisse vers l’arrière et coince dans le tunnel
Extension possible si c’est forcé ou si application pression pour pousser le nodule sous le TOF
● Etiologie
o Inflammation
o Diabétique
o Travail manuel
o Suture d’un tendon des doigts : Epaississement tendon
● Diagnostic
o Clinique : patient gêné quand nodule passe le tunnel ostéo-fibreux
o Blocage douloureux intermittent
o Pouce, 3e, 4e doigt le plus touché
o Forme évoluée : raideur en flexion de IPP + Rupture du tendon
● Congénital
Concerne l'enfant de - de 3 ans. Touche exclusivement le pouce, souvent indolore, se présente en
flexion ou extension permanente. La main est utilisée sans difficulté par l’enfant. Ce tableau apparaît
souvent dans la première année.
● Traitement
o Médical : Repos / Infiltration /Pommade AI
o Chirurgie : Sectionner la poulie. Pas besoin de retirer le nodule car plus de blocage !
● Post-op
o Besoin d’une mobilisation rapide, kiné si nécessaire, récup flexion en ± 1 mois
Cimenci
o Difficulté d’extension pendant plusieurs semaines orthèse d’extension
● Complication (rare)
o Enraidissement ++ / Adhérences / Algodystrophie
o Infection
o Lésion nerveuse ou artérielle (super rare)
● Canal de Guyon
o Limite lat. et méd. : Hamalus de l’hamatum + pisciforme
o Limite ant. : lig. palmaire du carpe + Ap. palmaire
superficielle
o Limite post. : réticulum des fléchisseurs
Passage artère + nerf ulnaire + PAS DE SYNOVIALE
● Clinique
o Déficit sensitivomoteur du n. ulnaire
o Percussion du pisciforme = douleurs dans le territoire
● Diagnostic
o Ralentissement des vitesses de conduction : enregistrement au niveau du poignet
(on enregistre le nerf ulnaire).
o EMG
o TDM/IRM pour voir kyste synovial
● Traitement
o Médical : Repos / AINS / Infiltration cortisone
o Attelle de nuit
o Chirurgicale : Déficit moteur important : libération n. + ablation de la cause (kyste,
lipome, ect…)
● Causes
o Hernie discale
o Arthrose postérieur : ostéophytes
Cimenci
o Tumeur osseuse, nerveuse, des parties molles, métastase
o Infection, inflammation
● Traitement
o Médical : Repos / AINS / Infiltration de corticoïde (parfois
o Chirurgie : Rare, dans les formes graves / résistant au traitement médical (résection
ostéophytes)
Inflammation de la gaine des tendons du pouce (long abducteur et court extenseur) au bord externe
du poignet < mouvements fréquents et répétés du pouce Femme de 50-60 ans ++
● Anatomie
Tendons long abducteur et court extenseur du pouce cheminent dans un tunnel fibreux au contact du
radius = le premier compartiment des extenseurs Frottement des tendons (problème de contenu et
de contenant) = l’origine de la symptomatologie Inflammation + Tendinite
● Diagnostic clinique
o Tuméfaction douloureuse, parfois visible et palpable = épaississement du tunnel et
du tissu synovial qui recouvre les tendons
o Premier symptôme = douleur à la face externe du poignet, pouvant irradier dans le
pouce et à l’avant-bras
o Test de Finkelstein : Mise en tension des tendons + Réveil D+
● Traitement Médical
o Vu que c’est problème irritatif Repos + attelle thermo formable + pommade AI
o Injection cortisone = infiltration
● Traitement Chirurgical
o Si échec traitement ou tendinite chronique (ressentis de craquement à la base du
pouce confirme la tendinite chronique) recours à la chirurgie
o // canal carpien et doigt à ressaut : petite incision = libération tendon avec
ouverture de la gaine fibreuse = Disparition du conflit + inflammation.
Cimenci
Si infection passe dans les séreuses et gaines synoviales = tout le doigt peut être infecté Urgence
chirurgical = excision des tissus inflammatoires, nécrosés, parfois infection rapide évoluant vers
l’amputation du doigt en quelques heures !!
● ABthérapie post-op
● Surveillance d’une éventuelle complication : Ischémie / Reprise infection / Extension
infection / Sepsis
Différents stades
● Lors de la déviation hallux : tendon étiré d’un côté et rétrécit de l’autre Phalanges attirées
de plus en plus vers le coté interne. En plus de la déviation apparition d’une rotation car
Cimenci
tendon passe en dessous de la tête de la phalange = épaississement tissus mou et tissus
osseux car la tête frotte contre la chaussure = Apparition d’une exostose
● Evolution avec une déviation et rotation de + en + importante
● Lors de la marche, le gros orteil part en dernier = 80 % de la charge passe par l’orteil = si
déviation = perte du rôle de propulseur= tête du 2e méta qui prend toutes la charges pour
décompenser apparition de callosité au niveau de la tête du 2e méta = Hyperkératose +
Déformation 2e orteil en griffe
● Evolution extrême ou l’hallux passe au-dessous/dessus des autres doigts = se retrouve à 90°
● Evolue toujours vers la forme extrême, vitesse différente
● Plaintes
o Esthétique + Déformation chaussure
o Douleur arthrosique + Douleur de l’exostose due aux frottements + étirement
capsulo-ligamentaire
● Traitement Conservateur
o Attelle de nuit remet l’orteil droit
o Chaussures à semelles larges souples avec talon peu élevé + Saillie médiale libre
o Semelles de décharge des têtes métatarsiennes
● Traitement Chirurgical
o Nécessité d’une radio : Mesure déformation + Adapte la technique chirurgicale (150
techniques ≠) Radio avec patient debout en charge
o Principe : Ostéotomie + Traction sur les tissus mous permettant le réalignement de la
tête du métatarsien dans l’axe du pied + Fixation avec vis/broches
o Récidives pour 1/3 des cas
Cimenci
● Post-op
o Pansement post-op = maintien la réduction Ne jamais ouvrir = risque de récidive !
o Appui autorisé avec chaussures de décharge pendant 2 mois appui sur talon
Déformation du dos du pied dues aux ostéophytes = saillie sous la peau conflit chaussure
● Plaintes
o Raideur : Perte de l’extension + Douleur face dorsale de l’articulation
o Cors + Bursite
Cimenci
● Bilan Radiographique
o Signes habituels d’arthrose : Pincement articulaire + Ostéophytes + Géodes +
Condensation
● Traitements Conservateur
o Médical : AI + Antalgique + Infiltration cortisone
o Adaptation chaussage : semelles dures = permet de ↓la flexion lors de la marche
● Traitement Chirurgical
o Cheilectomie : Ablation des ostéophytes : douleur mais pas d’atteinte articulaire
o Raccourcissement du 1e Méta : Réséquer la base de l’articulation : Fonction
articulation conservée + ouverture espace articulaire + plus de douleurs….petite
perte de force seulement : si douleur + raideur mais articulation conservée
o Arthrodèse MP si destruction articulaire = Fixation dans une position légèrement en
flexion dorsal pour que le patient puisse faire une sorte de balancier lors de la
marche = mobilité supprimé !
Déformations des orteils dans le plan sagittal concernant ici les 4 orteils externes, excluant le gros
orteil. Orteils en flexion + Association hallux valgus = permet de faire de la place dans la chaussure
Femme +++
● Causes
o L’hallux valgus : principale cause : Défaut d’appui sous le premier orteil Surcharge
sur les orteils latéraux, à commencer par le 2ème Hyper-appui génère douleurs sous
le 2e rayon (métatarsalgies), puis une griffe, d’abord réductible, puis irréductible.
C’est le stade de l’hallux valgus « décompensé »
o Le pied grec : 2e orteil plus long que le gros orteil. Si excès de longueur important =
2e orteil refoulé en arrière dans la chaussure pour s’aligner sur le 1er orteil
déformation en griffe
o Le pied creux : Pied avec verticalisation excessive des métatarsiens
Cimenci
o Causes neurologiques et musculaires : Affections musculaires (atteinte des muscles
de la jambe) ou neurologique (par dysharmonie du fonctionnement des tendons)
peuvent aussi entrainer des griffes
o Polyarthrite Rhumatoïde
● 3 Stades
o Stade initial : Griffe réductible
o Stade évolué : Griffe non réductible.
o Stade Critique : Luxation métatarso-phalangienne
● Traitement Conservateur
o Orthèse en élastomère : Eviter frottements dans la chaussure = Protection cutané
o Modification chaussage
● Traitement Chirurgical
o Résection de la tête métatarsienne : Résèque l’os et un tissus mous cicatriciel va
combler le vide
o Arthrodèse : Plutôt rare
● Causes
o Fonctionnement excessive : Fréquent chez le sportif
o Combiné avec port de chaussures serrées
o Rembourrage insuffisant graisse : Diabète
● Plaintes
o Zone douloureuse à la base de l’orteil ++ à la
pression / à la marche
o Impression de caillou
● Traitement
o Glace
o Infiltration à la cortisone
o Activité limitée
o Semelles
o Résection
Cimenci
● Anatomie
Aponévrose plantaire superficielle présente sous forme triangulaire dont le sommet est postérieure.
Inflammation de l’aponévrose à sa jonction osseuse : Enthésopathie sous-calcanéenne similaire
aux épicondylites au MS
Epine calcanéenne = Inflammation au niveau de l’attache de l’aponévrose = au niveau du talon
calcification formation à la base de l’aponévrose = épine
● Causes
o Hyper-sollicitation/ Microtraumatismes
répétés micro-déchirures de l’aponévrose
o Peut-être liée inflammation du corps de
l’aponévrose = Nodules
o Diabète !
● Examen Clinique
o D+ à l’insertion de l’aponévrose sur tubercule postéro-interne du calcanéum
o D+ ↑ en dorsiflexion forcée = mise en tension de l’aponévrose
o Diagnostic différentiel avec la fracture de fatigue du calcanéum : Palpation
bi-digitale des faces latérales du calcanéum non douloureuse. Douleur strictement
aponévrotique !
● Traitement Médical
o Inflammation cause la douleur : Repos + AI
o Semelles
o Kiné : Stretching pour étirer et détendre au max la membrane + Crochet
o Injection de cortisone mais fragilise la membrane…qui se déchire….et qui se guérit !
● Traitement Chirurgical
o Intervention avec désinsertion de l’aponévrose au niveau de l’attache osseuse +
résection épine (en soi inutile car la douleur ne provient pas de l’épine…)
● Etiologie
o Homme vers 40-50 ans
o Plus rare chez la femme
o 2x plus fréquent chez le sportif de HN que chez l’amateur
Cimenci
● Causes
o Mise en tension brutale du tendon lors d’activités sportives course/basket/saut
o Fragilisation du tendon par traitement antibiotique effets néfastes qui
contribuent aux tendinites
o Remaniement avec dégénérescence parfois totalement asymptomatique
o Pas spécialement de gros trauma…
● Rupture
o Craquage audible à quelques mètres parfois
o Douleurs violentes avec impotence : incapacité de se mettre sur pointe
o Formation d’une masse à la désinsertion du Triceps Sural (rare)
● Diagnostic
o Palpation + Comparaison : Dépression au niveau du tendon atteint / Ecchymose
o Test de Thompson : patient couché sur le ventre, pied dans le vide + compression du
mollet. Si tendon intact, le pied se redresse. Si rupture, incapacité du pied de se
mettre en extension = rupture du tendon
o Confirmation par échographie
● Diagnostic Différentiel
o Rupture du tendon grêle Claquement au niveau du mollet, mais peut continuer à
marcher
● Traitement
o Orthopédique Rupture total/partiel : plâtre en équin au max, puis après 2
semaines techniques de plâtre successif pour arriver à un plâtre droit
o Chirurgical : Technique réalisé en per cutané, mini-invasive : Lésion fraîche, dans les
8 jours après la rupture – Taux de récidive faible (2%)
o Suture inefficace / Lésion ancienne Reconstruction tendineuse = plastie :
Utilisation du tendon grêle pour former un lacet….puis un tissu fibreux remplace le
tissu cicatriciel = forme un nouveau tendon presque aussi solide que l’ancien
Cimenci
● Post-op
o Rééducation longue et progressive, prudence
o Récupération de l’équin : mais toujours une faiblesse car tendon sera toujours plus
long perte de la performance sportive
o Appui autorisé à la 2e semaine
o Marche correcte au bout de 3 mois Reprise sport à 6 mois
V. Traumatologie : Fractures
Cimenci
● Selon le type :
Cimenci
2. Classification selon l’étiologie
Fracture Traumatique
o A haute énergie
o Sur os normal
Fracture de fatigue
o Pas de traumatisme
o Sur un os normal
Pathologique
o Traumatisme bénin
o Sur un os à résistance diminuée
1. Fracture Traumatique
2. Fracture Comminutive
Cimenci
● Résulte d’un trauma à haute énergie
● Lésions importantes des tissus mous, dont la gravité n’est pas toujours apparente lors du
trauma
3. Fracture de Fatigue
4. Fracture Pathologique
4.2. Ostéoporose
> Tassement Vertébral
> Fracture du col du Fémur
Cimenci
o Au-dessus/ Au-dessous d’une plaque ou d’un clou
> Concentration des contraintes
On définit également une fracture par son déplacement important pour la conduite à tenir
ABCD
Angulation
Baïonnette
Chevauchement
Décalage
4. Consolidation
Cimenci
● Saignement + Formation hématome autour des berges de la fracture
● Résorption des esquilles osseuses + Réaction périoste et endoste + Transformation de
l’hématome en cal cartilagineux
● Remplacement progressif du cal cartilagineux par du cal osseux Berges de l’os périosté se
rejoignent
● Fracture guérie mais os + épais, il sera remanié progressivement et rependra sa taille
normale
Cimenci
5. Traitement des Fractures
● Traitement Fonctionnel
o Fracture de côtes
● Traitement Conservateur
o Plâtre
● Ostéosynthèse
● TRAITEMENT DE LA DOULEUR
L'os est peu innervé, innervation vagale et non sensitive. La douleur d’un foyer d’une fracture est
liée directement aux lésions des tissus qui entourent l’os (les muscles, les vaisseaux, les nerfs et la
peau), à la présence d’un hématome péri-fracturaire et surtout à la contraction réflexe qui essaie de
lutter contre la mobilisation du foyer. Il est exclu bien entendu de calmer la douleur en urgence par
des antalgiques par voie orale qui pourraient masquer la symptomatologie d'un traumatisme
crânien ou abdominal associé. Le meilleur moyen de lutter contre la douleur est d’immobiliser le
foyer de fracture sur les lieux du traumatisme par une orthèse adaptée. La douleur est avec
l’hypovolémie un des éléments du choc; immobiliser est donc un des moyens avec le remplissage de
traiter le choc traumatique.
Cimenci
● Pour éviter les raideurs articulaires, il faut préserver les mobilités articulaires grâce à une
rééducation précoce sans entrave.
● Pour lutter contre le risque infectieux, il convient d’éviter chaque fois que possible l’abord
direct du foyer et de réaliser un lavage soigneux lorsque la plaie est ouverte. De même il est
indispensable de prescrire une antibiothérapie les 48 premières heures à titre préventif.
Les clous sont de longs tubes creux adaptés à la forme de chaque os : Fémur – Tibia – Humérus
5.3. Ostéosynthèse
L’ostéosynthèse est une méthode de fixation de l’os qui s’appuie sur l’os lui-même laissant libre les
articulations sus et sous-jacentes. Il existe différents moyens de réaliser une ostéosynthèse.
Cimenci
● Ostéosynthèse par plaque
Une plaque appliquée contre une corticale osseuse et stabilisée par des
vis permet également de stabiliser un foyer de fracture. Il est possible,
grâce à la forme des vis et de la plaque, de réaliser une compression au
niveau du foyer de fracture par l’intermédiaire de la plaque. Le risque de
la mise en place d’une plaque est de dévasculariser les fragments osseux
tout en ouvrant le foyer de fracture avec le risque de perte de
l’hématome. Une plaque qui ne permet pas de mettre bien en contact les
fragments osseux ponte les contraintes en compression avec un risque de
pseudarthrose.
Cimenci
6. Physiopathologie : Mécanisme Causal
7. Anatomie Pathologique
Cimenci
7.1. Classification de Gustilo et Anderson
● Type I : Plaie linéaire d’une longueur inférieure à 1cm sans grosse contamination,
habituellement de « dedans en dehors », faibles dégâts des tissus mous et aucun signe en
faveur d’un écrasement, fracture relativement simple sans grande comminution.
● Type II : Plaie linéaire d’une longueur de 1cm à 10 cm mais pas de dégâts importants des
tissus mous, blessure écrasante de faible à modérée, comminution et contamination
moyennes (décollement + contusion cutanée)
● Type III : Plaie d’une longueur supérieure à 10cm, importants dégâts des tissus mous et forte
contamination, fracture comminutive et instable.
o IIIA : Lésion avec perte de substance cutanée ou musculo aponévrotique, sans mise à
nue de l'os, sans déperiostage, un recouvrement adéquat des tissus mous est
possible
o IIIB : Lésion avec perte de substance cutanée ou musculo aponévrotique, avec mise à
nue de l'os, avec déperiostage, un lambeau est nécessaire pour recouvrir
o IIIC : Lésion vasculaire ou nerveuse n’importe quelle fracture incluant une blessure
artérielle avec ischémie nécessitant une réparation
Classification la plus complète et la plus utilisée, intégrant lésions osseuses, périostées, musculaires
et vasculaires
Afin d’avoir une consolidation normale et une restauration de la fonction du membre il faut
● Lutter contre l’infection
● Réduire et Stabiliser le foyer de fracture
● Reconstruire les tissus mous
Cimenci
Il faut rechercher
● une éventuelle tension des loges musculaires,
● la présence des pouls distaux
● et l’existence d’un déficit sensitif ou moteur distal
● Antalgie
● Remettre le membre dans son axe : Soulage la douleur et lève la compression
● Lavage de la plaie au sérum physiologique et antiseptique + Pansement
● Immobilisation de la jambe dans une attelle cruropédieuse
● Antibiotique préventive probabiliste : association possible
● Vaccination et sérothérapie antitétanique chez personnes non-immunisées
● Radio
o Siège : Tiers supérieur, moyen ou inférieur
o Type :
▪ Transversale, Oblique ou Spiroïde
● Biologie
o Hémogramme
o Autres…
● Fracas de Jambe
o Dégâts osseux + lésions des parties molles
o Risque vasculaire
o Risque vital avec le syndrome d’écrasement
Conduite à tenir
▪ Echographie Doppler et /ou artériographie SI on suspecte une lésion vasculaire
▪ Fixateur externe + Réparation vasculaire
▪ SI lésion nerveuse, pas urgent, peut attendre plusieurs semaines avant d’opérer
Traitement Chirurgical Ostéosynthèse
▪ Vissage, Embrochage, Plaques vissées
Cimenci
▪ Enclouage centromédullaire verrouillé dynamique ou stable
▪ Fixation
Cimenci
Cimenci
Cimenci