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Abdoulaye Wade

homme politique sénégalais, président de 2000 à 2012


Abdoulaye Wade

Abdoulaye Wade en 2007.


Fonctions
Président de la république du Sénégal
1er avril 2000 – 2 avril 2012
(12 ans et 1 jour)
Élection 19 mars 2000
Réélection 25 février 2007
Premier ministre Moustapha Niasse
Mame Madior Boye
Idrissa Seck
Macky Sall
Cheikh Hadjibou Soumaré
Souleymane Ndéné Ndiaye
Prédécesseur Abdou Diouf
Successeur Macky Sall
Biographie
Date de naissance 29 mai 1926
Lieu de naissance Kébémer, AOF
Nationalité sénégalaise
Parti politique PDS
Conjoint Viviane Vert
Enfants Karim Wade
Sindiély Wade
Profession Avocat
Religion Islam, mouridisme[1]
Présidents de la République du Sénégal
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Abdoulaye Wade (), né le 29 mai 1926[N 1] à Kébémer[N 2], est un


homme d'État sénégalais. Chef du PDS, il est candidat aux
élections présidentielles de 1978, 1983, 1988 et 1993, et président
de la république du Sénégal du 1er avril 2000 au 2 avril 2012.

Durant son premier mandat, il modifie la constitution et établit le


quinquennat en 2001. Réélu pour un mandat de cinq ans lors de
l'élection présidentielle de 2007, il rétablit le septennat en 2008. De
nouveau candidat pour un troisième mandat pour l'élection
présidentielle de 2012, il est battu par son ancien Premier ministre
Macky Sall, qui lui succède.

Il détient un record de participation aux élections présidentielles


successives dans son pays en étant sept fois candidat à la
présidence.

Biographie

Jeunesse, études et début de carrière professionnelle

Le père et l'oncle d'Abdoulaye Wade ont servi dans les tirailleurs


sénégalais durant les combats de la Première Guerre mondiale en
France[2]. Son père meurt en 1984 à l'âge de 99 ans. Abdoulaye
Wade met en avant la longévité de son père pour sa propre
carrière politique[3].

En 1947, il obtient le diplôme de fin d'études à l'École normale


William Ponty à Sébikotane[4], un institut colonial dans lequel
étaient formés les cadres de l’administration de l’Afrique de
l’Ouest[5],[6].

Entre 1951 et 1952, il suit un cursus mathématique en France


(mathématiques élémentaires et supérieures au lycée Condorcet,
Paris 9e).

De 1952 à 1957, il étudie à la faculté des Sciences, puis à la


faculté des Lettres et enfin à l'École libre de Droit de Besançon. Il
est ensuite avocat stagiaire au Barreau de Besançon.

Il est titulaire d'un doctorat en droit et sciences économiques de


l'université de Grenoble. Soutenue en 1959, sa thèse s'intitule
Économie de l'Ouest africain : unité et croissance. Après un stage
de deux ans, il retourne au Sénégal pour plaider au barreau de
Dakar et enseigner à l'université Cheikh Anta Diop[7].

En mai 1963, il défend le président du Conseil du Sénégal,


Mamadou Dia, et quatre autres ministres, Valdiodio N'diaye,
Ibrahima Sar, Joseph Mbaye et Alioune Tall, dans le cadre du
procès de la crise politique de décembre 1962. Les cinq hommes
sont accusés de « tentative de coup d'État » par Léopold Sédar
Senghor. La défense est aussi assurée par Robert Badinter[8]. À
l’issue du procès, Mamadou Dia est condamné à perpétuité[7].

Opposant politique

En 1973, Abdoulaye Wade occupe les fonctions de responsable


local au sein de l'Union progressiste sénégalaise [réf. nécessaire].
L'année suivante, il forme avec Alioune Badara Niang, le Parti
démocratique sénégalais (PDS) avant d'être élu à l'Assemblée
nationale. [Quand ?]

Il se présente sans succès aux élections présidentielles de 1978,


1983, 1988 et 1993[9].

D'avril 1991 à octobre 1992, il est ministre d'État auprès du


président de la République du Sénégal Abdou Diouf dans le
gouvernement d'union nationale. De 1995 à 1997, il réoccupe le
poste de ministre d'État auprès du président de la République du
Sénégal dans le gouvernement de Habib Thiam.

Le 15 mai 1993, Abdoulaye Wade et trois membres de son parti


sont arrêtés, soupçonnés d’avoir commandité l’assassinat de Me
Babacar Sèye, alors vice-président du Conseil constitutionnel qui
est chargé de la proclamation des résultats de l’élection
législative de février 1993. Ils sont relâchés trois jours plus tard
par manque de preuves. Un ouvrage, Affaire Me Sèye : un meurtre
sur commande, dans lequel le journaliste sénégalais Abdou Latif
Coulibaly traite de ces accusations a été censuré au Sénégal. En
février 2002, Wade accorde la grâce aux trois meurtriers de Me
Sèye et est soupçonné d’avoir indemnisé la famille de ce dernier.

Président de la République

Abdoulaye Wade en 2002.

Après avoir fait planer le doute, Abdoulaye Wade déclare sa


candidature pour l'élection présidentielle. Orateur doué et fin
tacticien, il mène pour l'élection présidentielle de 2000, une
campagne sous le slogan du « Sopi » (« changement » en wolof)[9]
et parvient à mettre en ballotage le président sortant, Abdou Diouf,
avec 31 % des suffrages au premier tour contre 41,3 %[10]. Grâce
notamment au soutien des autres candidats défaits, il obtient
58,1 % au second tour du scrutin, mettant fin à quarante ans de
pouvoir socialiste au Sénégal. Son directeur de campagne, Idrissa
Seck, devient Premier ministre en 2002. Le 1er avril 2000,
Abdoulaye Wade est investi président de la République du
Sénégal. Cette victoire marque la première alternance à la tête du
pays : pour la première fois, les Sénégalais élisent un président qui
n'est pas du Parti socialiste. Lors de l'élection présidentielle du 25
février 2007, Wade est réélu, dès le premier tour, face à quatorze
candidats, avec 55,79 % des voix.

Jusqu'à la victoire du PDS allié à l'alliance de Moustapha Niasse


aux législatives de 2001, Wade doit cohabiter avec une Assemblée
nationale socialiste dont Abdourahim Agne est le président du
groupe parlementaire.

Abdoulaye Wade et le président


George W. Bush le 8 juillet 2003.

Durant ses deux mandats, il lance la construction de plusieurs


centaines d'écoles[11], fait passer le nombre de collèges de 220 en
2000 à 749, et celui des lycées de 48 à 134 sur la même
période[12], le budget de l’Éducation a quadruplé[13]. Mais en 2009,
le taux d'achèvement est toujours resté l’un des plus bas du
continent (60 %) et le bénévolat ne permet pas de produire un
enseignement généralisé de qualité selon le Bureau de la
coordination des affaires humanitaires de l'ONU [14]. Il lance de
grands travaux pour moderniser le pays, tels que la corniche à
Dakar et ses hôtels de luxe, le réaménagement du port de Dakar,
la construction de l'aéroport international Blaise Diagne et de
l'autoroute, le développement du réseau routier secondaire[12],
l'électrification des campagnes[13]. En juin 2011 pourtant, le
Sénégal connaît de grandes émeutes du fait des coupures de
courant répétées : le bâtiment de la société nationale d'électricité
(Sénélec) est incendié, entre autres dégâts[15].

La politique de santé se traduit par la création de dispensaires, le


doublement du nombre d'hôpitaux, l'ouverture de 18 centres
médicaux[13], l'amélioration des conditions d'accès à l'eau potable
et la baisse de la mortalité infantile. Il développe une grande
politique agricole, la Grande offensive agricole pour la nourriture
et l'abondance (Goana)[12] qui n'obtient pas les bénéfices
escomptés, malgré les nombreuses terres cultivables
disponibles[16] , et les pénuries d’eau remettent en question les
efforts liés au développement des infrastructures[17],[18].

Rencontre entre Abdoulaye Wade et le


président brésilien, Lula da Silva (en
2003).

Entre 2000 et 2010, il relève la situation économique du pays avec


un taux de croissance (+ 4 %) supérieur à celui des années 1990,
une inflation contenue et des ressources de l’État en
augmentation[12]. Mais elle se détériore au début de son
quinquennat[19] avec en 2008 une dette publique qui atteint
21,4 %[20], une croissance de 2,5 %, contre 4,3 % en moyenne
pondérée sur les dernières années[21], et un chômage qui ne
baisse pas, atteignant 47 % de la population active, plaçant le
revenu de 54 % des Sénégalais sous le seuil de pauvreté. Le pays
conserve sa quatrième place dans les économies d'Afrique de
l'Ouest, malgré la perte d'attrait de la Côte d'Ivoire du fait des
troubles intérieurs, et l'afflux de l'aide internationale qui équivaut à
plus de 10 % du PIB sénégalais[16].

Des troubles liés à la « vie chère » naissent en 2008[22], alors que


le FMI note que « le choc engendré par l’augmentation des prix
des aliments et de l'énergie a eu un impact sur la balance des
paiements qui représentait 5¼ % du PIB en 2008 » ; les problèmes
sont aggravés par les retards de paiement du secteur public[23].

Il échoue à pacifier la Casamance aux aspirations


sécessionnistes, en négociant officieusement avec une partie du
mouvement indépendantiste sans aide des pays voisins[12].

Décrit comme mégalomane et machiavélique, cherchant à rester


dans l'Histoire mais aussi au pouvoir, il est soupçonné de couvrir
la corruption de sa famille et de ses proches et alimente
progressivement par sa gestion du pouvoir les craintes[12],[24].

Ainsi, en 2000, une de ses premières décisions est de dissoudre le


Conseil économique et social et le Sénat, en le justifiant par des
raisons d'économies et leur inutilité, mais il leur redonne vie en
mai 2007, en choisissant lui-même les 65 sénateurs. Il modifie
plusieurs fois la constitution sans aucune consultation ni
validation des chambres parlementaires, établissant le
quinquennat en 2001 et rétablissant le septennat en 2008.
Après quarante ans de pouvoir socialiste, le paysage politique est
devenu instable sous sa présidence, avec de nombreuses allées
et venues entre les partis politiques du fait d'une gestion solitaire
du pouvoir[9]. Il nomme six Premiers ministres, quatre présidents
de l'Assemblée nationale, trois chefs d'état-major généraux des
armées et plus d'une centaine de ministres, dont certains ne sont
restés en poste que quelques mois. Le président Wade a promu
plus de généraux en sept ans qu'Abdou Diouf et Senghor en 40
ans. Des traditions ont été rompues en nommant un commandant
des pompiers au grade de général, un chef d’état-major particulier
du président de la République issu de la gendarmerie, un général
nommé à l'intendance.

Abdoulaye Wade en 2009.

Il est l’inspirateur de la Journée du tirailleur : « Cela fait partie de


notre histoire. Malheureusement, on avait tendance à les oublier
(...) Pour faire connaître cette histoire, j'ai eu l'idée de lancer une
Journée du tirailleur sénégalais afin d'expliquer chaque année la
participation des soldats africains à la libération de la France (...)
J'ai donc consulté autour de moi, notamment le président Chirac,
qui s'est dit enchanté »[25]. L'érection du monument de la
Renaissance africaine, inauguré en avril 2010, ignoré par les
touristes et critiqué pour son coût pharaonique, son financement
opaque, la participation du régime autocratique de la Corée du
Nord, est désigné comme un symbole de sa mégalomanie[12].

Abdoulaye Wade (à gauche) en 2010.

Les principaux cadres du parti au pouvoir, le PDS, ont été


progressivement écartés (Idrissa Seck, Macky Sall[26], Aminata
Tall…) alors que la question de la future succession[27]
d’Abdoulaye Wade, réélu à 80 ans, se pose. Quand, dans une
atmosphère de fin de règne, il propose une modification du scrutin
présidentiel afin de permettre l'élection d'un « ticket » (président et
vice-président) à la tête de l'exécutif avec seulement 25 % des voix
au premier tour[28],[29], Abdoulaye Wade est soupçonné de
chercher à se maintenir au pouvoir et à attribuer la fonction de
vice-président à son fils Karim qui lui succéderait
automatiquement s'il venait à quitter la tête du pays[28]. En 2014,
Antoine Glaser publie le livre AfricaFrance, dans lequel il revient sur
les relations qu’entretient Abdoulaye Wade avec la France, et son
supposé comportement considéré comme celui « d’un autre
temps », en voulant que Paris fasse pression pour que son fils
prenne le pouvoir[30]. Devant les violentes manifestations qui
éclatent en juin 2011, principalement à Dakar, Abdoulaye Wade
renonce à son projet[28].
Les magistrats se plaignent d'un usage politique de la justice[12],
et on assiste sous le régime de Wade à un recul des libertés
individuelles : journalistes emprisonnés, manifestations réprimées,
gardes à vue et convocations fréquentes devant les tribunaux[31].
Il lui est aussi reproché de favoriser sa confrérie religieuse, celle
des mourides, au détriment d'une stabilité religieuse qui faisait la
réputation du Sénégal.

Au niveau international, il s'appuie sur des nouveaux partenaires


économiques au Moyen-Orient et en Asie[12] et promeut le
Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD),
projet panafricain visant à faire entrer l'Afrique dans le commerce
mondial et à se libérer de l'assistanat. Mais il s'isole
diplomatiquement, en se positionnant contre l'avis de l'Union
africaine concernant la crise libyenne, tandis que les principaux
partenaires du Sénégal, les États-Unis et la France, critiquent son
attachement au pouvoir[16].

En septembre 2009, le président Wade remet une valise contenant


100 000 euros et 50 000 dollars en liquide à Alex Segura,
représentant du Fonds monétaire international au Sénégal.
L'affaire est perçue comme une volonté de Wade de nuire à Alex
Segura en le présentant comme corrompu[32],[33].

À partir de la fin 2011, plusieurs mouvements sociaux se forment,


dans le secteur médical, celui des transports et dans l'éducation
nationale[34]. Critiqué à Dakar, en particulier par la jeunesse[34],
mais conservant en partie sa popularité dans les campagnes[12],
Abdoulaye Wade est investi, le 23 décembre 2011, candidat du
Parti démocratique sénégalais à l'élection présidentielle de 2012.
Il a alors 85 ans[35]. Malgré la contestation de l’opposition
politique et civile, réunie au sein du M23 (« Mouvement du 23
juin »[36], en référence aux manifestations de juin 2011), pour
laquelle cette nouvelle candidature est inconstitutionnelle du fait
qu'il a déjà effectué deux mandats[37], la présence au scrutin
présidentiel de Wade est validée par le Conseil constitutionnel le
27 janvier 2012, contrairement à celle de Youssou N'Dour. Comme
craint par les observateurs[38], cette annonce entraîne des
affrontements violents jusqu'à la fin de la campagne électorale qui
font au moins six morts. À l'issue du premier tour, lors duquel il
vote sous les huées d'opposants, il arrive en tête avec 34,81 % des
suffrages exprimés, mis en ballotage par son ancien Premier
ministre, Macky Sall, alors qu'il espère une large victoire dès le
premier tour. Il est battu le 25 mars 2012 par Macky Sall, qui
recueille 65,80 % des voix. Wade félicite le vainqueur au soir du
second tour[39] et quitte ses fonctions présidentielles le
2 avril 2012.
Après la présidence

Abdoulaye Wade soutient son parti, le PDS, aux élections


législatives de 2012.

Il quitte le Sénégal en 2012 pour s'installer à Versailles[40], ville


huppée proche de Paris et où il compte trois résidences[41].

En 2017, Wade est tête de liste de la « Coalition gagnante Wattu


Senegaal » à laquelle appartient le PDS, pour les élections
législatives de juillet. Il revient au Sénégal le 10 juillet[42],[40].
Plusieurs politologues jugent que si Wade veut revenir au pouvoir,
c'est pour faire voter une loi d'amnistie pour son fils Karim[43]. La
coalition est toutefois perdante, obtenant 17 % des voix et 19
sièges alors que la coalition menée par le Premier ministre
Mahammed Dionne et qui soutient le président Macky Sall obtient
125 des 165 sièges à l'Assemblée[44]. Élu député, il démissionne le
14 septembre 2017[45]. Wade repart alors en France.

Il revient une nouvelle fois au Sénégal le 7 février 2019 pour faire


campagne pour le boycott de l'élection présidentielle ayant lieu ce
mois-ci à laquelle son fils Karim ne peut participer et pour laquelle
Macky Sall est annoncé vainqueur. Sa campagne reçoit peu de
soutien. Macky Sall est réélu dès le premier tour et le taux de
participation (58,27 %) est même plus élevé de 12 points que lors
de la précédente élection présidentielle[46],[47].
En octobre 2019, Abdoulaye Wade et le chef de l’État Macky Sall
souhaitent sceller leur réconciliation en se rencontrant au palais
présidentiel. Ce réchauffement des relations qui avait débuté lors
de l’inauguration de la mosquée Massalikul Jinaan à Dakar en
septembre 2019[48].

Pour les élections locales de 2022, les Wade et le PDS rejoignent


une grande alliance de l'opposition avec en particulier le Pastef
d'Ousmane Sonko et Taxawu Senegaal de Khalifa Sall. Abdoulaye
Wade décide toutefois de quitter rapidement cette coalition en
septembre 2021 et de recréer une coalition (Wallu Sénégal) qui
rassemble à peu près les mêmes partis que la coalition gagnante
Manko Wattu (en) formée pour les élections législatives de
2017[49],[50],[51],[52]. Ces élections locales sont un échec pour le
PDS qui n'arrive pas à s'imposer et se trouve marginalisé alors que
dans le même temps, la coalition menée par Ousmane Sonko et
Khalifa Sall s'impose dans des villes importantes (Dakar,
Ziguinchor, Kaolack)[53].

Vie privée
Articles détaillés : Viviane Wade et Karim Wade.

Abdoulaye Wade est marié à une Française, Viviane Vert. Le


couple a deux enfants : Karim (1968) et Sindiély (1972).

Sa fille Sindiély, assistante spéciale du chef de l'État, a participé


au rallye Paris-Dakar en 2005 en tant que pilote automobile.
Son fils Karim, ancien président de l'Agence nationale pour
l'Organisation de la conférence islamique[54], fait ses premiers pas
dans un gouvernement en étant nommé, le 1er mai 2009, ministre
d'État chargé de la Coopération internationale, de l'Aménagement
du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures. En
2015, il condamné pour enrichissement illicite.

Wade est également l'oncle de Doudou Wade, président du groupe


parlementaire de la majorité.

Wade est très proche de la confrérie mouride. Au début des


années 2000, il fait don d'un terrain de 5,8 hectares à Dakar pour
l'érection de la mosquée Massalikul Jinaan, une immense
mosquée mouride[55].

Distinctions et décorations
Grand-croix de l’ordre national du Lion du
Sénégal [réf. souhaitée]
Grand-croix de l’ordre du Mérite du Sénégal [réf. souhaitée]
Grand-croix de l'ordre de Saint-Charles (2009)[56] (Monaco)
Grand officier de la Légion d'honneur (France) [réf. souhaitée]
Collier de l'ordre de Zayed (Émirats arabes unis)[57]

En juillet 2003, il a reçu la médaille d’or Henry Sylvester William


(premier intellectuel noir à imaginer un mouvement panafricain)
pour la renaissance africaine (Trinidad et Tabago)[58].
L’Académie royale de l’université de Rabat (Maroc) a élevé le
président Abdoulaye Wade au rang de docteur honoris causa[59].

Il a été également fait docteur honoris causa de l’université


Mohammed V de Rabat. Titre accordé pour la première fois à une
personnalité étrangère.

Le 21 octobre 2002, Abdoulaye Wade est fait docteur honoris


causa de l'université d'Auvergne sur invitation de Patrick
Guillaumont, président du Centre d'études et de recherches sur le
développement international[60],[61].

Le 13 juin 2005, la distinction « Don de la Terre » est remise au


Sénégal, elle illustre à quel point le chef de l’État, Abdoulaye Wade,
est engagé sur tous les aspects liés à l’environnement et à
l’humanité tout entière pour le bien-être des populations dans le
monde. Il a reçu cette distinction de Claude Martin, Directeur
général du Fonds mondial pour la nature (WWF).

Le 16 mai 2006, Kōichirō Matsuura, directeur général de l’UNESCO,


et Henry Kissinger, ancien secrétaire d’État américain et prix Nobel
de la paix, ont remis au siège de l’Organisation le prix Félix
Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix 2005 à Abdoulaye
Wade[62]. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs
chefs d’État : Jacques Chirac (France), Teodoro Obiang Nguema
Mbasogo (Guinée équatoriale), Olusegun Obasanjo (Nigeria),
Mamadou Tandja (Niger), Marc Ravalomanana (Madagascar),
Amadou Toumani Touré (Mali), João Bernardo Vieira (Guinée-
Bissau), Jakaya Kikwete (Tanzanie). D’autres personnalités
politiques étaient également présentes, notamment Abdou Diouf,
secrétaire général de l’Organisation internationale de la
francophonie et ancien président du Sénégal, et Henri Konan
Bédié, ancien président de la Côte d'Ivoire, tous deux parrains du
prix, le secrétaire général de la Ligue des États arabes, Amr
Moussa, et le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel
Angel Moratinos.

Le 17 mai 2006 à Genève, le prix mondial de la Société de


l’information est décerné à Abdoulaye Wade, et à Tim Berners-Lee,
l’inventeur du web. Il est remis à l’occasion de la Journée
internationale des télécommunications.

Aboulaye Wade reçoit une distinction à l’occasion de la 37e édition


de la Foire internationale de l’artisanat et de la culture d’Indiana
dénommée Indiana Black Expo[63].

Abdoulaye Wade est élevé au rang de Citoyen d'honneur de la ville


de Lyon et a reçu le titre docteur honoris causa de l'Université de
Lyon le 19 mars 2005. Il est également docteur honoris causa de
l'université de Franche-Comté[64].

Le 24 juin 2008, Abdoulaye Wade, président de la République du


Sénégal, obtient le prix international des communications de
l’université Paris-Dauphine[65].
Le 30 mars 2009, Abdoulaye Wade reçoit le titre de docteur
honoris causa de la faculté de droit de Montpellier[66].

Le Stade olympique de Diamniadio, inauguré en février 2022, porte


son nom[67].

Publications
Appel à la nation, Parti démocratique sénégalais, Dakar, 1985 ?,
16 p.
La doctrine économique du mouridisme, L'Interafricaine
d'éditions, Dakar, 1970, 35 p. (d’abord publié dans les Annales
de la Faculté de Droit et de Sciences Économiques de l'Université
de Dakar en 1968).

Économie de l'Ouest africain (zone franc) : unité et croissance,


Présence africaine, Paris, 1964, 371 p. (thèse publiée).
Quel avenir pour le Sénégal ? : la réponse du PDS, Parti
démocratique sénégalais, Dakar, 1987, 29 p. (discours
d'ouverture à la Convention nationale du PDS, Dakar, 15-
17 janvier 1987).
Un destin pour l'Afrique, Karthala, Paris, 1989, 190 p.
(ISBN 978-2-86537-231-7) (avec l'Hymne de l'Afrique, chant et
paroles de Abdoulaye Wade, p. 185-188).
Les Mathématiques de l'analyse économique moderne,
Economica, 2007, 849 p. (ISBN 978-2-7178-5095-6).
Une vie pour l'Afrique (entretiens avec Jean-Marc Kalflèche et
Gilles Delafon), Michel Lafon, Neuilly-sur-Seine, 2008, 330 p.
(ISBN 978-2-7499-0503-7)[68].

Notes et références

Notes

1. L'âge d'Abdoulaye Wade est l'objet de doute au Sénégal,


l'opposition affirmant qu'il pourrait être né en 1922 (cf. Tanguy
Berthemet, « Abdoulaye Wade : le changement immobile », cité
plus bas).

2. Déclaré à Saint-Louis pour bénéficier du statut de citoyen


français (cf. Abdoulaye Wade, Une vie pour l'Afrique, Lafon,
2008, p. 10 ; 22-23).

Références

1. « Sénégal : l’incontournable influence des mourides sur la vie


politique » (https://www.jeuneafrique.com/mag/522264/politi
que/senegal-lincontournable-influence-des-mourides-sur-la-vie
-politique/) [archive], sur jeuneafrique.com

2. « Abdoulaye Wade : « Assumer l'histoire, quelle qu'elle soit » »


(https://www.lemonde.fr/societe/article/2013/11/20/abdoulay
e-wade-assumer-l-histoire-quelle-qu-elle-soit_3517273_3224.h
tml) [archive], entretien, lemonde.fr, 20 novembre 2013.

3. Une vie pour l'Afrique, op. cit., p. 19.


4. « Abdoulaye Wade », Au Sénégal, le cœur du Sénégal,‎2012
(lire en ligne (http://www.au-senegal.com/abdoulaye-wade,110
6.html) [archive], consulté le 5 décembre 2017).

5. « Les “enfants du hasard” ? » (https://journals.openedition.or


g/cres/1504?lang=en) [archive], sur Open Edition Journals

6. « Sénégal.L'École Ponty, fabrique des élites coloniales à


l’abandon » (https://www.courrierinternational.com/article/se
negal-lecole-ponty-fabrique-des-elites-coloniales-labando
n) [archive], sur Courrier International, 6 juin 2017

7. Cécile Sow, « [Tribune] « Maître » Abdoulaye Wade, quand


l’histoire oublie l’avocat » (https://www.jeuneafrique.com/103
8677/politique/tribune-maitre-abdoulaye-wade-quand-lhistoire-
oublie-lavocat/) [archive], sur Jeune Afrique,
4 septembre 2020

8. « Mamadou Dia » (http://www.interieur.gouv.sn/mamadou-di


a/) [archive], sur www.interieur.gouv.sn, 17 octobre 2015
(consulté le 10 mai 2016).

9. Tanguy Berthemet, « Abdoulaye Wade : le changement


immobile » (http://www.lefigaro.fr/international/2012/02/24/0
1003-20120224ARTFIG00517-abdoulaye-wade-le-changement
-immobile.php) [archive], Le Figaro, 24 février 2012.

10. « Élection d'Abdoulaye Wade à la présidence du Sénégal » (ht


tps://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve/125
7) [archive], sur Perspective Monde, 19 mars 2000
11. « Le Sénégal du président Wade » (https://reliefweb.int/repor
t/senegal/le-s%C3%A9n%C3%A9gal-du-pr%C3%A9sident-wad
e) [archive], sur Relief Web, 26 février 2012

12. Rémi Carayol, « Sénégal - Présidentielle : Wade à l'heure des


comptes (http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2662p024-0
27.xml0/senegal-president-macky-sall-abdoulaye-wadesenegal
-presidentielle-wade-a-l-heure-des-comptes.html) [archive] »,
jeuneafrique.com, 25 janvier 2012.

13. « Le président sénégalais Abdoulaye Wade est candidat à sa


propre succession (http://www.rfi.fr/afrique/20111006-cinq-m
ois-presidentielle-le-gouvernement-senegalais-defend-son-bila
n) [archive] », RFI, 6 octobre 2011.

14. « Le Sénégal du président Wade » (https://reliefweb.int/repor


t/senegal/le-s%C3%A9n%C3%A9gal-du-pr%C3%A9sident-wad
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15. « Emeutes de l'électricité au Sénégal » (https://www.leparisie


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Voir aussi

Articles connexes

Politique au Sénégal
Politique étrangère du Sénégal
Forces armées du Sénégal
Liste des dirigeants actuels
Crise politique de décembre 1962

Bibliographie

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Filmographie

Et si Latif avait raison !, film documentaire de Joseph Gaï


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Montréal, 2006.

Liens externes

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