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Empreinte écologique

1- définition

L'empreinte écologique, aussi appelée empreinte environnementale, permet de mesurer la


pression qu'exerce l'homme sur les ressources et les écosystèmes. Concrètement, elle mesure la
superficie de terres nécessaire pour qu'un individu ou une population puisse subvenir à ses
besoins.

Cette surface est exprimée en hectares globaux (hag).

Un hectare global est un hectare ayant la capacité de production de ressources et d’absorption de


déchets correspondant à la moyenne mondiale.

Comment l’empreinte écologique est-elle calculée ?


Pour calculer l’empreinte écologique, il faut soustraire les ressources utilisées par un individu
(les activités humaines) par les ressources produites par la planète sur un an (la biocapacité).

2 - moyen et méthode d’évaluation


Pour évaluer l’empreinte écologique de nos activités, nous avons plusieurs moyens

Il existe différents moyens d'évaluer l'empreinte écologique, qui permettent de quantifier


l'impact environnemental de nos activités. Voici quelques-uns des moyens couramment
utilisés pour évaluer l'empreinte écologique :

a. Méthode des comptes nationaux ou approche ‘compound’:

Cette méthode ‘macro’ consiste à appliquer des modèles économiques à grande échelle
pour évaluer l'empreinte écologique d'un pays tout entier. Elle utilise des données
statistiques et des rapports officiels pour calculer la consommation de ressources
naturelles, les émissions de gaz à effet de serre et d'autres indicateurs environnementaux.
Cette méthode permet d'obtenir une vue d'ensemble de l'empreinte écologique d'un pays,
mais elle peut être limitée par la fiabilité des données disponibles.

Elle a été élaborée pour calculer les empreintes nationales. Elle se base sur les systèmes
nationaux de comptabilité des ressources, et utilise une approche de calcul ‘top-down’, consistant
à déterminer la consommation apparente du pays considéré à partir des statistiques nationales
puis à calculer la superficie appropriée pour cette consommation en fonction de la moyenne
annuelle de rendement des sols requis. L’empreinte per capita moyenne est obtenue en divisant
l’empreinte de la nation par sa population.

Les différentes surfaces prises en compte dans cette méthode sont :


• Les terres cultivées : surfaces de terres propres à l’agriculture nécessaires aux récoltes, dont

celles nécessaires à l’alimentation des animaux d’élevage.

• Les pâturages : surface de prairies permanentes employées pour la production de produits

laitiers, de viande, de laine et de cuir issu du bétail.

• Les forêts : surface forestière requise pour élaborer les produits forestiers consommés par

une population : sciure, panneaux en bois ou en fibres agglomérées, pâte à papier, papier et

carton.

• Les zones de pêche : surface de plateaux continentaux et d’eaux intérieures utilisés pour la

production des poissons et les fruits de mer consommés par une population.

• Les sols énergétiques : surface de forêts qui devraient être employées pour capter le CO2
provenant de la combustion d’énergies fossiles en quantité suffisante pour éviter une
augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère, après déduction de la part des émissions

anthropiques absorbée par les océans (environ 30 %).

• Les terrains construits : superficie totale de tout l’environnement construit qui est utilisé pour le

logement, le travail et le déplacement d’une population, ainsi que les terres qui ont été rendues
impropres à la culture.

Les résultats des calculs d’empreinte écologique sous-estiment donc la demande humaine envers
la nature et surestiment la biocapacité disponible.

b. Méthode des comptes personnels :

Cette méthode vise à évaluer l'empreinte écologique individuelle en prenant en compte les
habitudes de consommation et de mode de vie de chaque personne. Elle repose sur des
questionnaires, des enquêtes et des outils en ligne qui demandent des informations sur la
consommation d'énergie, l'alimentation, les déplacements, etc. Ces informations sont
ensuite utilisées pour calculer l'impact environnemental individuel et estimer l'empreinte
écologique d'une personne.

c. Analyse du cycle de vie :

L'analyse du cycle de vie (ACV) est une méthode qui vise à évaluer l'impact
environnemental d'un produit, d'un service ou d'un processus tout au long de son cycle de
vie, de l'extraction des matières premières à sa fin de vie. Cette méthode prend en compte
les ressources naturelles utilisées, les émissions de gaz à effet de serre, les déchets générés,
etc. Elle permet de comparer différentes options et de prendre des décisions plus éclairées
en matière de consommation.
L'ACV permet ainsi :

 de quantifier les contributions aux impacts environnementaux d'un système (par étape de
cycle de vie ou par sous-système : composants, matériaux utilisés, procédés) afin d'en
dégager des pistes d'écoconception ou d'amélioration du bilan environnemental du
système ;
 de comparer du point de vue environnemental deux systèmes ayant la même fonction, à
quantité de service rendu égale (voir la notion d'unité fonctionnelle).

La méthodologie de l’analyse du cycle de vie est la suivante

d. Outils en ligne et calculateurs d'empreinte écologique :

Il existe aujourd'hui de nombreux outils en ligne et calculateurs d'empreinte écologique qui


permettent aux individus et aux organisations d'estimer rapidement et facilement leur
empreinte écologique. Ces outils posent des questions sur les habitudes de consommation,
les modes de transport, l'alimentation, etc., puis calculent l'empreinte écologique en
fonction des données fournies.

Chaque méthode d'évaluation de l'empreinte écologique présente ses avantages et ses


limites, et certaines sont mieux adaptées à des situations spécifiques. Il est important
d'utiliser des données fiables et de tenir compte des spécificités régionales ou nationales lors
de l'évaluation de l'empreinte écologique. L'objectif de ces évaluations est de sensibiliser à
l'impact environnemental de nos choix et d'encourager des actions pour réduire notre
empreinte écologique et promouvoir la durabilité.

Mini conclusion
Le prix de certains matériaux de construction a explosé au cours des dernières années . Des
individus, des municipalités et même des gouvernements décident de reporter des chantiers à
plus tard pour cette raison. Mais au-delà du prix en monnaie, ils ont également un coût
environnemental.

La liste est longue quand vient le temps de nommer les pires matériaux pour l'environnement
selon Marie-Hélène Fugère, diplômée de la maîtrise en environnement à l'Université de
Sherbrooke. “Pratiquement tous les matériaux présentement utilisés dans l'industrie actuelle sont
abordables, mais malheureusement néfastes pour l'environnement. Le gypse, le bardeau
d'asphalte et le béton sont en tête de liste”, dit-elle.

« Le béton fait des ravages écologiques. »

De plus, le béton est la deuxième substance la plus consommée au monde après l'eau et son
procédé de fabrication est parmi les plus énergivores.

Moins de béton plus de chanvre


Les écomatériaux répondent à plusieurs critères environnementaux pour être considérés comme
tels. En règle générale, ils proviennent de sources renouvelables, ils sont près des chantiers de
construction, sont peu polluants, génèrent peu de déchets et ont la capacité d'être recyclables.

« On peut penser à la paille, au chanvre, à la ouate de cellulose, la laine et le lin qui servent déjà
pour le revêtement, comme isolant ou enduit. »

Ces eco-matériaux diminueraient considérablement l’empreinte écologique dans le domaine du


génie civil si ils étaient adoptés par tous.

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