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Empreinte Écologique 1-Définition
Empreinte Écologique 1-Définition
1- définition
Cette méthode ‘macro’ consiste à appliquer des modèles économiques à grande échelle
pour évaluer l'empreinte écologique d'un pays tout entier. Elle utilise des données
statistiques et des rapports officiels pour calculer la consommation de ressources
naturelles, les émissions de gaz à effet de serre et d'autres indicateurs environnementaux.
Cette méthode permet d'obtenir une vue d'ensemble de l'empreinte écologique d'un pays,
mais elle peut être limitée par la fiabilité des données disponibles.
Elle a été élaborée pour calculer les empreintes nationales. Elle se base sur les systèmes
nationaux de comptabilité des ressources, et utilise une approche de calcul ‘top-down’, consistant
à déterminer la consommation apparente du pays considéré à partir des statistiques nationales
puis à calculer la superficie appropriée pour cette consommation en fonction de la moyenne
annuelle de rendement des sols requis. L’empreinte per capita moyenne est obtenue en divisant
l’empreinte de la nation par sa population.
• Les forêts : surface forestière requise pour élaborer les produits forestiers consommés par
une population : sciure, panneaux en bois ou en fibres agglomérées, pâte à papier, papier et
carton.
• Les zones de pêche : surface de plateaux continentaux et d’eaux intérieures utilisés pour la
production des poissons et les fruits de mer consommés par une population.
• Les sols énergétiques : surface de forêts qui devraient être employées pour capter le CO2
provenant de la combustion d’énergies fossiles en quantité suffisante pour éviter une
augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère, après déduction de la part des émissions
• Les terrains construits : superficie totale de tout l’environnement construit qui est utilisé pour le
logement, le travail et le déplacement d’une population, ainsi que les terres qui ont été rendues
impropres à la culture.
Les résultats des calculs d’empreinte écologique sous-estiment donc la demande humaine envers
la nature et surestiment la biocapacité disponible.
Cette méthode vise à évaluer l'empreinte écologique individuelle en prenant en compte les
habitudes de consommation et de mode de vie de chaque personne. Elle repose sur des
questionnaires, des enquêtes et des outils en ligne qui demandent des informations sur la
consommation d'énergie, l'alimentation, les déplacements, etc. Ces informations sont
ensuite utilisées pour calculer l'impact environnemental individuel et estimer l'empreinte
écologique d'une personne.
L'analyse du cycle de vie (ACV) est une méthode qui vise à évaluer l'impact
environnemental d'un produit, d'un service ou d'un processus tout au long de son cycle de
vie, de l'extraction des matières premières à sa fin de vie. Cette méthode prend en compte
les ressources naturelles utilisées, les émissions de gaz à effet de serre, les déchets générés,
etc. Elle permet de comparer différentes options et de prendre des décisions plus éclairées
en matière de consommation.
L'ACV permet ainsi :
de quantifier les contributions aux impacts environnementaux d'un système (par étape de
cycle de vie ou par sous-système : composants, matériaux utilisés, procédés) afin d'en
dégager des pistes d'écoconception ou d'amélioration du bilan environnemental du
système ;
de comparer du point de vue environnemental deux systèmes ayant la même fonction, à
quantité de service rendu égale (voir la notion d'unité fonctionnelle).
Mini conclusion
Le prix de certains matériaux de construction a explosé au cours des dernières années . Des
individus, des municipalités et même des gouvernements décident de reporter des chantiers à
plus tard pour cette raison. Mais au-delà du prix en monnaie, ils ont également un coût
environnemental.
La liste est longue quand vient le temps de nommer les pires matériaux pour l'environnement
selon Marie-Hélène Fugère, diplômée de la maîtrise en environnement à l'Université de
Sherbrooke. “Pratiquement tous les matériaux présentement utilisés dans l'industrie actuelle sont
abordables, mais malheureusement néfastes pour l'environnement. Le gypse, le bardeau
d'asphalte et le béton sont en tête de liste”, dit-elle.
De plus, le béton est la deuxième substance la plus consommée au monde après l'eau et son
procédé de fabrication est parmi les plus énergivores.
« On peut penser à la paille, au chanvre, à la ouate de cellulose, la laine et le lin qui servent déjà
pour le revêtement, comme isolant ou enduit. »