RAPPORT DE STAGE-MINEPDED

PLAN DU STAGE

REMERCIEMENTS

INTRODUCTION

I – PRESENTATION DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT DE LE PROTECTION

DE LA NATURE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE (MINEPDED)

• SITUATION GEOGRAPHIQUE
• EVOLUTION INSTITUTIONNELLE
• ORGANIGRAMME
• CHAMPS D’APPLICATION

II – DEROULEMENT DU STAGE AU SEIN DE LA DIRECTION DU DEVELOPPEMENT

DES POLITIQUES ENVIRONNEMENTALES (DDPE)

• ECHANGES
• EXPOSES

III – RESULTATS

CONCLUSION

REFERENCES BIBLIOGRAPHIES

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REMERCIEMENTS

Je me courbe sur ce rapport pour remercier tout d’abord le Dieu tout puissant qui m’a donné la
force et la volonté d’accomplir ce manuel en bonne et due forme.

Je remercie aussi mes parents pour leur soutien multiforme sans lequel je ne serais parvenu à la
réalisation de cet ouvrage.

Je remercie mes encadreurs académiques et professionnelles notamment M ONDOUA Serge

Hervé directeur du développement des politiques environnementales qui m’ont apporté les
connaissances nécessaires pour finaliser cet ouvrage.

Je remercie enfin tout ceux de près comme de loin m’ont soutenu de plusieurs manières pendant
cette période de stage.

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INTRODUCTION

Le stage est une période pendant laquelle on s’exerce à certaines professions pour être apte à
son issue. C’est donc dans cet ordre d’idée que la faculté des mines et des industries pétrolières
a organisé des stages académiques dans le but de renchérir notre formation afin qu’elle soit
compétitive sur le marché de l’emploi. Le stage a donc commencé le 1 aout au 31 septembre
2018 au sein du ministère de l’environnement de la protection de la nature et du développement
durable(MINEPDED) et précisément à la direction du développement des politiques
environnementales(DDPE). Nous avons eu beaucoup d’astuces nécessaires à notre formation
que nous ont donné nos responsables de stage par une démarche basée sur les échangés et les
exposés dont nous allons vous faire part tout au long de notre rapport.

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I - PRESENTATION DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT DE LA

PROTECTION DE LA NATURE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
(MINEPDED)

La présentation du ministère de l’environnement s’adosse notamment sur la situation

géographique, sur son historique puis son organigramme et enfin son champ d’application.
Nous allons tour à tour dire un mot sur ses points.

• SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le ministère de l’environnement de la protection de la nature et du développement durable est

situé dans la région du centre à Yaoundé la capitale du Cameroun, sise au quartier administratif
appelé poste centrale. Ce ministère est logé dans le grand bâtiment du ministère de
l’enseignement supérieur au 5e et 7e étage de celui-ci.

La direction dans laquelle j’ai effectué mon stage est plutôt basée au quartier MVOG-BI
précisément au grand bâtiment jaune placé en face de la boulangerie ACROPOLE.

• EVOLUTION INSTITUTIONNELLE

Le MINEPDED a connu plusieurs modifications tant dans l’appellation que dans la définition
de ses attributions et son champ d’application.

Les grandes dates des modifications sont :

• 1992 : Création d'un ministère de l'Environnement et des Forêts

• 2004 : Création d'un ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature
• 2009 : Création de l'Observatoire National des Changements climatiques (ONACC)

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• 2011 : Création d'un ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du

Développement durable

Les responsables successifs durant ses dates

• MINISTRES

Période Nom et prénoms Fonction

2011-2018 HELE Pierre MINEPDED

2004-2011 MINEP

2002-2004 Clarkson TANYI MBIANYOR Environnement et Forets

OBEN

1997-2002 Sylvestre NAAH ONDOUA

1996-1997 Joseph MBEDE Environnement et Forets

1992-1996 Bava DJINGOER

• Les MINISTRES DELEGUES

Période Nom et prénoms

2004-2009 Nana Aboubakar DJALLOH

• SECRETAIRES GENERAUX

Période Nom et prénoms

2018- Mme DOHGANGSIN GALEGA née BOBYIGA Prudence

TANGHAM

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L’historique étant présentée nous allons passer à l’organigramme du MINEPDED.

• ORGANIGRAMME MINEPDED/DDPE

Selon le décret n0 2012/431 du 1er octobre 2012 fixant l’organisation du minepded est la
suivante :

MINISTRE
DIRECTION DIRECTION DE
DIRECTIO DU DIRECTION DE LA CENTRE
N DES DEVELOPPE LA PROMOTION DIRECTION CONSERVATIO D'INFORMA SECRETA
AFFAIRES MENT DES DU DES NORMES N ET DE LA TION ET DE RIAT
GENERAL POLITIQUES DEVELOPPEME ET DES GESTION DES LA GENERAL
ES ENVIRONNE NT DURABLE CONTROLES RESSOURCES DOCUMENT
MENTALES NATURELLES ATION SUR
L'ENVIRON
SOUS DIRECTION DE LA NEMENT
SOUS DIRECTION DE LA SOUS DIRECTION DE SENSIBILISATION ET DE
PLANIFICATION L'ENCADREMENT ET DU L'EDUCATION
ENVIRONNEMENTALE PARTENARIAT LOCAL ENVIRONNEMENTALE

PLANIFICATION ENCADREMENT SENBILISATION

EDUCATION
STATISTIQUE PARTENARIAT LOCAL ENVIRONNEMENTALE

• CHAMP D’APPLICATION

Le MINEPDED est chargé en ce qui lui concerne suivant l’article n°2012/431 du 1er octobre
2012 responsable de la définition des mesures de gestion environnementale en liaison avec les
ministères et organismes spécialisés concernés, de la définition des modalités et principes de
gestion rationnelle et durable des ressources naturelles. Ces deux missions visent la préservation
de l’environnement et la promotion du développement durable.

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Le MINEPDED est en d’autres termes le gendarme de l’environnement dans sa globalité de par

ses missions multiformes. Et la direction du développement des politiques
environnementales(DDPE) s’emploie à proposer les mesures nécessaires à protéger
l’environnement, encadrer les acteurs opérant dans l’environnement dans leurs activités en
passant par une sensibilisation et une culture à l’éducation de celui-ci.

II – DEROULEMENT DU STAGE AU SEIN DE LA DIRECTION DU

DEVELOPPEMENT DES POLITIQUES ENVIRONNEMENTALES (DDPE)

Notre stage a débuté le 08 août 2018 après avoir procédé à la rectification du quitus du ministre
à propos des dates du stage qui n’était plus conforme vue les circonstances et la modification
de nos tenues vestimentaires qui a été corrigé par le directeur pour la raison que le milieu est
administratif.

Tous les jours de notre stage était animé des échanges et des thèmes de réflexions concernant
le volet de la sécurité industrielle, qualité et environnement.

• ECHANGES

En ce qui concerne les échanges ils étaient en partie fait de culture générale et de conseil
professionnels. En matière de culture générale nous avons fait avec le directeur le tour des
régions, départements et arrondissements du Cameroun, du patrimoine énergétique et
économique de notre pays et les problèmes qui freinent l’industrialisation et exploitation de nos
ressources minières. Comme exemple nous avons pris le cas du fer de Mballam qui ne peut pas
être exploité faute déficit financières et défaut de voie de transport.

C’est pourquoi le directeur nous a fait remarquer la prise en compte du chef de l’Etat dans la
construction des barrages hydroélectriques pour renforcer le potentiel énergétique car ce dernier
est le cœur de l’industrialisation et plus loin de l’atteinte de l’émergence du Cameroun.

En matière de conseil professionnel nous exhortait tous les jours sur les points suivants :
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- Sur la ponctualité ;
- La culture de la compétence de la concurrence saine ;
- La rigueur dans tout ce que nous faisons ;
- Promouvoir les aptitudes et attitudes nécessaires en milieu professionnel
- Etre cultivé dans tous les domaines autre notre domaine d’application et lire beaucoup.

Au terme de ses échanges nous en sortions souvent motivés et ambitionnés pour aller de l’avant
dans le travail.et après ses séances d’échanges le directeur donnait tour à tour des thèmes
d’exposés qui faisaient l’objet de présentation au quotidien.

• SEANCE D’EXPOSEE

Pour ce qui est des moments le directeur essayait toujours de nous donner des thèmes qui
encadrent notre domaine (sécurité industrielle, qualité et environnement) et pour cela il touchait
les questions d’inspections environnementales, des normes environnementales, des types
d’études d’impact environnementale.

Dans la recherches des différentes questions évoquées nous avons trouvé en terme d’inspections
environnementales qu’elle a pour but de s’assurer que l’activité pour laquelle l’inspection est
conduite est conforme aux exigences en matière de protection de l’environnement (y compris
les populations), c’est à dire qu’elle se déroule dans le stricte respect du cadre juridique
(législation et réglementation nationale, accords et traités internationaux), du plan de gestion de
l’environnement (y compris les autres documents spécifiques qui en font partie : plan de gestion
des déchets par exemple), exigences et autres spécifications environnementales (règles de l’art,
directives, procédures techniques, cahiers de charge etc…).

L’inspection environnementale s’appuie donc sur un cadre de référence constitué de deux

éléments ;

- Les dispositions juridiques,

- Les prescriptions ou paramètres techniques.

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On distingue globalement les inspections programmées ; les inspections de routine ; les

inspections spéciales et la surveillance environnementale continue.

- Les inspections programmées

Ce sont les inspections effectuées sur la base d’un plan de travail annuel (PTA) élaboré par la
structure compétente au début de chaque exercice budgétaire et mis en exécution après
approbation par la hiérarchie.

- Les inspections de routine

Ce sont des contrôles effectués au quotidien par des structures territorialement compétentes,

- Les inspections spéciales

Ce sont des inspections inopinées qui sont instruits par la hiérarchie à la suite d’une
dénonciation, d’une information ou d’une information ou de toute autre raison.

- Surveillance environnementale continue

C’est le suivi d’un plan de gestion de l’environnement issu d’une étude d’impact et/ou d’un
audit environnemental.

Voici de façon sommaire ce qu’il était question de dire au niveau d’une inspection
environnementale et maintenant je vais poursuivre avec les normes environnementales.

Pour ce qui est des normes environnementales définis par

La normalisation, technique très utilisée en droit de l’environnement, consiste en l’adoption des

normes et standards dont l’objectif est d’encadrer la fabrication, la mise en circulation, le
stockage, l’emballage, le transport et la vente des produits dans des conditions respectueuses
de l’environnement. Selon l’Organisation de Coopération et de Développement Economique
(OCDE), il existe quatre (04) types de normes :

- Les normes de qualité appelées parfois « les objectifs de qualité » qui visent à déterminer le
niveau maximum de pollution acceptable dans une activité déterminée. C’est donc la quantité
d’un produit ou d’une substance dangereuse susceptible d’être déversée dans un cours d’eau
qui est définie. Ainsi par exemple, les normes de qualité de l’eau ne sont pas les mêmes pour
l’eau potable, l’eau de baignade ou pour les eaux agricoles. Il s’agit des niveaux à ne pas
dépasser ;

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- Les normes d’émission appelées aussi normes d’orientation qui déterminent les valeurs-
limites qui ne doivent pas être dépassées par le pollueur qui peut ainsi organiser son activité
autour d’un quota à respecter ;

- Les normes de procédés ou normes d’orientation qui ne laissent aucune liberté dans le choix
des moyens de réduction des nuisances en vue d’une meilleure qualité de l’environnement ;

- Les normes de produits qui servent à déterminer la composition physique ou chimique d’un
produit donné. Par exemple un détergent, la manipulation, la présentation et l’emballage des
produits ou encore le niveau de pollution qui rend ce dernier compatible avec les contraintes
environnementales. La norme de produit indique la substance dont la présence est prohibée
dans un produit ; par exemple l’interdiction de la présence du mercure dans les pesticides. Il
s’agit alors de réduire la quantité de polluants émis par ce produit.

Et nous n’avons pas manqué de faire le tour de l’étude d’impact environnementale et nous avons
retenu que nous avons plusieurs types d’études d’impact environnementale à savoir : l’étude
d’impact environnementale sommaire et l’étude d’impact environnementale détaillée.

Ces thèmes de réflexion nous a permis d’être éclairés à propos des inspections
environnementales dans les établissements classés et les normes environnementales à respecter
par ceux-ci lors de leur activité, et de bien mener une étude d’impact environnementale et quel
que soit le type.

Et nous nous en sortions pleinement enrichie aux fins de ces séances savamment bien orientées
par le directeur. A la dernière séance le directeur nous a donné chacun un thème de fin de stage
pour noter tout un chacun et le mien portait sur les normes sécurité industrielle que je vais
brièvement développer dans la partie résultat.

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III - RESULTATS

A la fin de mon stage mon encadreur m’a donné un thème qui s’articule autour des normes de
sécurité industrielle.

Dans cette partie il s’agit d’apporter les solutions aux problèmes sécuritaires en industrie par
les normes de sécurités et de santé au travail existantes.

Pour y arriver à cerner la Quin quiescence de mon thème j’ai procédé selon la démarche
suivante :

1- Définir norme de sécurité industrielle

2- Fondement des normes de sécurité industrielle
3- Ressortir les différentes normes et textes sur lesquelles s’adossent la sécurité et la
santé en industrie.
4- Cas pratique : exploitation minière

1 - DEFINITION

Les normes de sécurité se définissent comme étant l’ensemble de mesures et de lignes

directrices visant à protéger les droits des travailleurs et de réduire ou limiter tous risques
survenant dans le lieu du travail. Ainsi donc quel est leur fondement ?

2 - FONDEMENT DES NORMES DE SECURITE

Les normes de sécurité naissent des différents accidents et incidents qui surviennent dans le
secteur industriel soit à cause des mauvaises conditions de travail soit à cause de la complexité
des activités à réaliser. Par exemple pour ce qui est des conditions de travail nous pouvons
relever le manque d’équipement de protection individuel (EPI) lors d’un travail dangereux
comme le travail en altitude. Et pour la complexité des activités nous avons par exemple le
contrôle permanent des process lors de la fabrication d’un produit afin qu’il soit de qualité ; le
creusage des fouilles.

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3 – CADRE NORMATIF

Nous avons la norme ISO 45001 de Mars 2018 : pour. Le système de management de la santé
et sécurité au travail. Elle donne les exigences et lignes directrices pour leur utilisation.

MASE 2004 : référentiel français initié dans les années 1990 par SHELL-ETANG de BERRE ;
c’est le manuel d’amélioration de santé des entreprises qui est un système orienté vers la
politique des entreprises extérieures.

Les directives et recommandations de l’OIT en matière de sécurité et santé au travail.

Les directives de la banque mondiale et de la banque africaine de développement(BAD).

4 – CAS PRATIQUE : TRANSPORT ETMANUTENTION MINIERE

Le transport et la manutention dans l’exploitation minière sont deux activités incontournables

et qui apparaissent à tous les niveaux. Elle n’est pas sans risques sur la santé et la sécurité des
travailleurs et même sur l’environnement notamment les heurts, les collisions entre deux
véhicules, des déraillements, des chutes, des lésions, des maladies et la mort. C’est pourquoi un
certain nombre de mesures définies dans les normes et directives internationales et nationales
sont mises en application par les autorités compétentes afin de protéger la population. Nous
avons entre autres au niveau de :

• Véhicules non montés sur rails :

- tous les engins automoteurs sur pneus ou sur chenilles, utilisés à l'intérieur ou à proximité
d'une mine à ciel ouvert pour le roulage, le transport général et le transport du personnel, le
levage, le raclage et pour des opérations similaires, et ayant un poids brut supérieur à 1 000 kg
- Les véhicules dont le poids brut est inférieur à 1 000 kg, tels que les Jeeps, 4x4 et véhicules
analogues qui sont classés comme véhicules légers.

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- L'autorité compétente devrait établir des normes pour l'équipement de sécurité et les
dispositifs de protection dont les engins automoteurs doivent être pourvus et devrait spécifier,
pour les engins neufs achetés après une date à préciser, les dispositifs de sécurité obligatoires
et la protection requise contre les risques de chute d'objets, de renversement de l'engin et
d'éjection du conducteur.

- L'autorité compétente peut ordonner que des essais soient entrepris pour s'assurer du bon
fonctionnement de l'équipement en question.

- Tous les véhicules utilisés dans une mine à ciel ouvert devraient être d'un type agréé et porter
un numéro d’identification.

- Le directeur des travaux devrait rédiger des règles applicables à la circulation de tous les
véhicules et à leur utilisation dans une mine à ciel ouvert.

- Les règles de transport devraient être affichées, et un exemplaire devrait en être remis à tous
les conducteurs de véhicules et d'engins.

- De feux avant, de feux arrière et de feux de gabarit efficaces ;

- d'un avertisseur sonore efficace qui devrait être actionné chaque fois que le conducteur du
véhicule est prêt à démarrer sans avoir une visibilité nette à proximité immédiate de l'avant et
de l'arrière du véhicule.

- La cabine de conduite de tout véhicule utilisé pour le transport de roche devrait être construite
ou renforcée de manière à résister aux débords de matériaux.

- Les cabines de conduite ne devraient pas ultérieurement être rééquipées, transformées ou

autrement modifiées de telle sorte que la visibilité des manœuvres soit diminuée.

- Les fenêtres des cabines de conduite devraient être en verre de sécurité ou en matériau
équivalent, être en bon état et entretenues en état de propreté.

- Les cabines des engins mobiles ne devraient pas être encombrées d'objets parasites.

- La conception et l'aménagement des postes de conduite et des commandes devraient être

conformes aux meilleurs principes ergonomiques. Il faudrait porter une attention particulière :
- A la disposition et au sens d'actionnement de tous les dispositifs de commande ;

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- A la protection contre les risques de l'environnement tels que les intempéries, la chaleur, le
froid, le bruit et les poussières en suspension dans l’air ;

- A la sécurité du conducteur à l'entrée et à la sortie de la cabine de conduite.

- Des extincteurs d'un type et d'une capacité agréés devraient être installés dans tous les engins
mobiles.

• Le transport de personnes devrait être interdit :

- Dans ou sur des engins mobiles, en charge ou à vide, à moins que des dispositions spéciales
aient été prises pour la sécurité des personnes transportées et que ce transport ait été autorisé
par le directeur des travaux ;

- à l'extérieur des cabines et des plates-formes des engins mobiles ;

- dans des véhicules équipés de dispositifs déchargeurs, à moins que des mesures aient été
prises pour empêcher que le dispositif déchargeur se déclenche accidentellement.

- Toutes les rampes et installations de déversement devraient :

- Etre de construction solide ;

- Offrir aux engins qui les empruntent une largeur, des dégagements et une hauteur libre
suffisants.

- Des merlons, des butoirs, des crocs de sécurité ou des moyens similaires devraient être prévus
et entretenus en bon état à tous les postes de déversement pour limiter la course des véhicules
ou les empêcher de se renverser.

- Les installations de chargement à goulotte devraient être conçues et aménagées de telle sorte
que les personnes qui les utilisent ne soient pas exposées à des risques.

- Toute tentative de dégager une goulotte obstruée devrait être entreprise uniquement par une
personne compétente qui comprend clairement le risque couru.

- Tous les cribles à grille et autres cribles ou dispositifs fixes de classement devraient être
installés et ancrés de manière sûre.

- Les personnes occupées à fragmenter des blocs sur un crible à grille devraient être munies de
ceintures de sécurité solidement amarrées.

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- Les engins mobiles utilisés pour le déversement et le basculement des matériaux devraient
être pourvus d'un avertisseur automatique de recul d'une intensité sonore supérieure au niveau
de bruit ambiant, ou être guidés par un observateur afin que la manœuvre de recul se fasse en
toute sécurité.

• Transport par voie ferrée

- Le directeur des travaux d'une mine à ciel ouvert devrait préparer des plans représentant toutes
les sections d'un réseau ferré projeté, destiné en premier lieu au transport de minerais. Un
exemplaire de ces plans devrait être conservé au bureau de la mine.

- Pour toutes les opérations ferroviaires, le directeur des travaux devrait élaborer des règles
d'exploitation ferroviaire, y compris les signaux et codes de signalisation ainsi que les
procédures d'inspection et d'entretien.

- Ces règles ne devraient subir aucune modification, sauf en cas d'événement imprévu,
d'accident ou de défaillance.

- Toute personne employée au transport ferroviaire dans une mine à ciel ouvert devrait recevoir
un exemplaire des règles d'exploitation, du tableau des signaux et des codes de signalisation
applicables à cette mine.

- Avant qu'un travailleur soit embauché comme contrôleur de rame, conducteur de locomotive,
membre d'équipe de rame ou conducteur d'un véhicule sur rails, il devrait démontrer au
directeur des travaux ou à son adjoint qu'il est parfaitement au courant des règles d'exploitation
ainsi que des signaux et codes de signalisation, et qu'il est apte à s'acquitter de la fonction.

- Nul ne devrait conduire ou être autorisé à conduire une locomotive de mine s'il n'est pas
titulaire d'un permis de conduire une locomotive délivrée par l'autorité compétente.

- Il est permis à une personne en stage de formation de conduire une locomotive sous la
surveillance d'un conducteur de locomotive qualifié.

- Le ballast, les rails, les éclisses, les aiguillages, les cœurs de croisement et autres éléments de
toute voie ferrée, ainsi que les ponts, ponceaux et autres structures portantes devraient être

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conçus, installés et entretenus dans des conditions propices à la sécurité compte tenu de la
vitesse et du type de roulage.

- Les locomotives, le matériel roulant, les voies et tous les autres équipements utilisés pour
l'exploitation d'un réseau ferroviaire devraient être entretenus en bon état et régulièrement
inspectés aux intervalles prescrits par les règles d'exploitation.

- Chaque rame devrait être équipée d'un système de freinage efficace.

- Toutes les locomotives, voitures, tous les wagons, wagonnets ou autres véhicules sur rails
devraient être pourvus de freins efficaces susceptibles d'être actionnés séparément à la main et,
lorsque le véhicule fait partie d'une rame, par le système de freinage de celle-ci.

- L'obligation d'être pourvu de freins efficaces cesse dans le cas où un véhicule isolé est attelé
à l'arrière d'une rame. Cette obligation cesse également dans le cas d'un véhicule unique tracté
par un véhicule automoteur pourvu de freins adéquats.

- Une rame ne devrait pas être laissée sans surveillance, à moins qu'elle soit équipée de freins
assez puissants pour l'immobiliser tout entière et que ces freins aient été serrés.

- Aucune voiture, aucun wagon, wagonnet ou autre véhicule sur rails ne devrait être laissé
dételé d'une rame, à moins que ses freins soient serrés ou qu'il ait été autrement immobilisé
pour empêcher tout déplacement accidentel.

- Des taquets d'arrêt à action positive, des sabots dérailleurs ou d'autres moyens adéquats
devraient être installés partout où ils sont nécessaires pour assurer une protection contre tout
véhicule sur rails en mouvement intempestif ou incontrôlé.

En somme nous retenons que l’apparition des industries ont apporté beaucoup de biens être
dans les communautés à travers les emplois qu’elles génèrent et les services qu’elles nous
rendent au quotidien mais nous relevons aussi les nombreux accidents encourus par les activités
au sein de celles-ci qui amènent à penser à établir les normes de sécurité qui varient d’un secteur
à un autre pour pallier aux accidents et incidents industriels.

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CONCLUSION

Le stage au MINEPDED m’a apporté beaucoup de connaissances utiles à ma formation comme

parler en public et défendre un point de vue pour convaincre un auditoire afin d’exposer et de
partager ses connaissances à travers des échanges et des exposés tout de mon stage. De plus le
respect de la déontologie administrative.

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Organigramme minepded 2012

Osidimbea la mémoire du Cameroun : minepded

Wcms sécurité et santé dans les mines à ciel ouvert

Normes environnementales et procédure d’inspections au Cameroun

Les normes de sécurité

Cadre juridique du travail minier

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