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Généralités :
• Unité de production
• Division exploitation
• Service quart production
• Organigramme d’une centrale électrique
Consignes d’exploitation
o Consignes générales
o Consignes particulières
Consignes particulières permanentes
Consignes particulières provisoires
Documents d’exploitation :
- Registre de quart
- Registre des messages
- Rapport journalier d’exploitation
- Cahier des essais d’exploitation
- Registre des remarques d’exploitation
- Registre des autorisations de travail
- Fiche de manœuvres
- Rapport d’incident
Incidents d’exploitation
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GENERALITES :
Unité de production :
Unités de production CC
Structures techniques
• La division Exploitation
• La division Maintenance
Structure fonctionnelles
• Le service ressources humaines
• Le service finances et comptabilité
• Le service patrimoine et affaires générales
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• Le service HSE
• Le service systèmes d’information
• L’assistant de gestion
• L’assistant SIE
Tâches et Attributions
• Superviser la planification opérationnelle des activités et contrôler les résultats atteints en vue d’apporter
les mesures nécessaires ;
• Superviser et coordonner l’activité des structures et s’assurer de la qualité et de la conformité des actes
de gestion exécutés ;
• Evaluer et prévoir les moyens et ressources nécessaires aux activités de l’unité ;
• Proposer le budget de l’unité et en contrôler l’exécution après approbation par le niveau habilité ;
• Prendre les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité des personnes, installations et la protection
de l’environnement ;
• S’assurer que toutes les règles de sureté interne sont respectées ;
• Veiller au maintien des conditions optimales d’exploitation ;
• Réaliser les programmes de production de l’électricité de l’unité en assurant en permanence la
disponibilité du matériel, la continuité et la qualité de service ;
• Présider les réunions du comité d’analyse des incidents ;
• Superviser l’élaboration du programme annuel de la maintenance systématique et contrôler son
application ;
• Assurer la maîtrise d’oeuvre des travaux d’entretien et de maintenance des ouvrages de production dans
le respect des conditions de coûts, de fiabilité et de délais ;
• Superviser et suivre l’application du programme d’approvisionnement ;
• Gérer les ressources humaines, financières et matérielles mises à sa disposition ;
Fournir des informations de qualité pour les besoins internes et externes de la Société;
• Participer à l’élaboration de la politique de formation du personnel et valide le plan de formation de ses
structures ;
• Superviser l’élaboration des budgets, rapports et bilans d’activités ;
• Représenter la Société auprès des organismes externes ;
• Participer aux commissions et comités de la Société ;
• Peut être appelé à représenter la Société auprès des sociétés du Groupe Sonelgaz (GRTE, GRTG, CEEG,
OS, SDx, etc).
DIVISION EXPLOITATION
Tâches et Attributions
Tâches et Attributions
• Superviser les opérations de démarrage et d’arrêt des installations ;
• Diriger et contrôler la marche des différents groupes et auxiliaires de la centrale conformément aux
consignes d’exploitation et de sécurité ;
• Veiller à l’application des consignes d’exploitation ;
• Veiller à la réalisation des essais selon les gammes d’exploitation ;
• Contrôler et analyser l’ensemble des paramètres de fonctionnement ;
• S’assurer que les rondes sont effectuées ;
• Suivre l’exécution du programme de marche ;
• Etablir les demandes d’intervention ;
• Vérifier et valide les fiches de manœuvres et autorisations de travail et de consignation ;
• Superviser ou effectue les manœuvres de consignation et de condamnation ;
• Transmettre les informations de fonctionnement du matériel de production aux structures concernées ;
• Contrôler la réalisation des essais périodiques ;
• Intervenir sur incident et informe sa hiérarchie ;
• Procéder à la passation de consignes avec la relève du quart ;
• Contrôler les différents documents de l’exploitation ;
• Identifier et analyser des différents défauts ;
• Contribuer à l'élaboration des consignes d'exploitation : permanentes, temporaire et particuliers ;
• Participer aux différentes commissions, organes et comités de l’unité ;
• Veiller au renseignement des rapports journaliers et d’exploitation ;
• Assurer le respect des règles de sécurité ;
• Elaborer les rapports d’incidents et d’avaries ;
• Assurer le suivi des événements d’exploitation
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Organigramme d’une centrale électrique :
L’organigramme d’une centrale est donné comme suit (voir la figure ci après), cet
organigramme n’est pas fixe bien entendu car il peut être changé selon le site et
selon la puissance installée.
ORGANISATION
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Consignes d’exploitation :
Introduction:
Définition :
Ce type de consignes concerne la conduite des ouvrages d’une façon générale, sans
qu’elles soient liées à une marque ou un modèle bien défini.
Ces consignes, concernent les centrales ainsi que les installations à haute tension
mises à la disposition des Mouvements d’Énergie agissant au titre de responsable
de la conduite du système électrique national.
Elles viennent en complément aux règles générales d’exploitation édictées par les
documents suivants :
Ce type de consignes concerne des ouvrages bien déterminés. Ces consignes sont données
généralement par le constructeur et qui peuvent être améliorées ou modifiées par les
exploitants.
C’est une consigne dont l’effet du contenu est limité dans le temps :
– Soit jusqu’à réparation
– Soit jusqu’à modification
– Durant une période d’observation limitée.
Au terme du quel, elle sera annulée, ou remplacée par une autre
GÉNÉRALITÉS
Les cycles combinés turbines à gaz - turbine vapeur sont de divers paliers de puissance
(400 MW, 600 MW) et de différentes conceptions (une turbine à gaz et une turbine à
vapeur 1.1, deux turbines à gaz et une turbine à vapeur 2.1 et même trois turbines à gaz
et une turbine à vapeur 3.1).
Selon que la centrale à cycle combiné est équipée ou non de bipasse des fumées,
la séquence de démarrage est différente, cependant la préparation des matériels obéit à
une logique commune.
Si la turbine à combustion est un matériel étudié pour atteindre ses caractéristiques
nominales (température, vitesse, puissance) endes temps très courts (< 30 min), il n’en
est pas de même des chaudières de récupération de la turbine à vapeur et de la source
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froide.
Le cycle eau-vapeur doit obligatoirement satisfaire à un conditionnement
thermique des tuyauteries, vannes, échangeurs et turbine, qui ne peut s’opérer qu’en
présence de vapeur. Outre la phase de conditionnement thermique, il existe des étapes
nécessaires à la préparation des matériels afin qu’ils assurent leur fonction lorsqu’ils
seront requis.
Ces opérations peuvent néanmoins démarrer lorsque la chaudière est en mesure
de produire de la vapeur avec une pression minimale.
Ces préparations peuvent se dérouler en temps masqué par rapport à des étapes
plus chronophages (montée en vitesse, température et puissance de la turbine à
vapeur). Les gradients de montée en température les plus contraignants sont fixés par
les structures métalliques épaisses. Les constructeurs imposent non seulement ces
gradients, mais également leur nombre maximal autorisé durant la vie du matériel.
Les deux paragraphes suivants illustrent les conséquences d’une option
technique structurante pour la centrale, comme la présence ou non d’un bipasse de
fumées, sur les opérations de démarrage à froid d’installations de type multiple shaft.
D’autres comparaisons pourraient être choisies, comme les conséquences de l’option
singleshaft par rapport à une centrale multiple shaft. Les choix techniques ne doivent
pas être uniquement dictés par des considérations de réduction des coûts de premier
investissement, ils doivent également intégrer les aspects de facilité de mise à
disposition sur le réseau.
PREPARATIFS DE DEMARRAGE
Introduction
Les préparatifs de démarrage concernent toutes les étapes avant le lancement de
la turbine à gaz.
Les opérateurs sont responsables des préparatifs, des manœuvres et de la sécurité,
aussi bien du matériel que du personnel. Ils doivent connaître
- les contenus des manuels d'exploitation,
- les plans de spécifications de contrôle (voir le plan des étalonnages du système
de contrôle pour le sommaire des plans des spécifications de contrôle),
- les plans schématiques des tuyauteries comprenant la liste des dispositifs (voir la
liste des dispositifs pour le numéro du plan des schémas à appliquer),
- le schéma simplifié du système contrôle commande
- la disposition et l'emploi des indicateurs et dispositifs installés sur les
tableaux ou PC.
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Domaine d'application :
Cette procédure s'applique :
- Au démarrage des circuits électriques communs,
- Au démarrage des systèmes de commande et de communication communs,
- Au démarrage des systèmes mécaniques communs.
Les procédures de sécurité de la centrale ne sont pas concernées par ces consignes
d'utilisation. Conformément aux procédures de sécurité de la centrale, seul un
personnel formé et habilité est autorisé à mener à bien les tâches de maintenance et
d'entretien
tat initial
- Le bloc d'alimentation ainsi que les auxiliaires généraux sont arrêtés.
- On suppose que tous les jeux de barres sont hors tension et que tous les disjoncteurs
et lesisolateurs sont ouverts.
- Tous les sectionneurs de terre (masse) sont ouverts.
- Le circuit de condensats, le circuit d'eau alimentaire et la chaudière sont initialement
remplisd'eau jusqu'au niveau de fonctionnement par un dispositif de remplissage
manuel.
Démarrage du circuit électrique
Systèmes de sécurité
Préparer et démarrer les systèmes suivants:
- Système d'alarme et de détection incendie,
- Système de détection de gaz,
- Système d'extinction d'incendie au CO2,
- Circuit d'alimentation en eau anti-incendie
- Circuit de pulvérisation d'eau
Circuits de fluide de service
a) Air comprimé
- Préparer et démarrer le système de circuits de fluide de service suivantles instructions
du manuel de fonctionnement et de maintenance correspondant.
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b) Eau brute
- Préparer et démarrer le système d’eau brute suivant les instructions du manuel de
fonctionnement et de maintenance correspondant.
c) Alimentation en combustible gazeux
- Préparer et démarrer le système d’alimentation en combustible gazeux suivant les
instructions du manuel de fonctionnement et de maintenance correspondant.
d) Eau potable
- Préparer et démarrer le système d’eau potable suivant les instructions du manuel de
fonctionnement et de maintenance correspondant.
e) Eau déminéralisée
- Préparer et démarrer le système d’eau déminéralisée suivant les instructions du
manuel de fonctionnement et de maintenance correspondant.
Domaine d'application
La procédure de préparation du démarrage s'applique avant le démarrage de l'unité afin
de :
- placer les circuits dans une configuration correcte permettant un démarrage dans de
bonnes conditions,
- placer la turbine à gaz et la turbine à vapeur sur vireur afin d'atteindre le régime
permanent de la centrale appelé "fonctionnement sur vireur" (consulter les instructions
de fonctionnement de la turbine à vapeur), en fonction de son état thermique initial
(froid, tiède ou chaud), la turbine à vapeur doit être maintenue sur vireur pendant une
durée suffisante avant d'augmenter sa vitesse et de démarrer(consulter les consignes
d'utilisation de la turbine à vapeur).
Par conséquent, cette durée doit être prise en compte afin de lancer la préparation du
démarrage de l'unité assez tôt.
Chronologie du démarrage
A)Vérifications préliminaires
Afin d'éviter toute perte d'énergie, de fluide ou de temps pendant la préparation
du démarrage :
- Vérifier les circuits de fluides (pleins ou vides, etc.) afin de déterminer la nature des
opérations exceptionnelles à effectuer (remplissage des circuits ou des cuves, etc.).
- Vérifier avec les personnes impliquées que :
Les travaux finalement exécutés pendant l'arrêt de la centrale seront terminés à
temps afin que la centrale soit prête à être démarrée (par ex : réservoirs d'huile pleins,
dispositifs de sécurité temporaires retirés, zone de travaux nettoyée, etc.).
Le combustible gazeux est disponible,
L'énergie en provenance du réseau HT est disponible,
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Les unités de production des fluides de service sont prêtes à fournir la qualité et la
quantité correctes de fluides (circuit d'air comprimé, eau déminéralisée, eau de service,
etc.),
Tous les équipements sont en mode commande à distance depuis la salle de contrôle
centrale (SCC) ou la salle de contrôle locale correspondante.
B)Durée et chronologie
La durée de la préparation du démarrage est liée à la nécessité ou pas d'exécuter des
opérations telles que le remplissage de la chaudière en eau alimentaire.
Les opérateurs sur site doivent effectuer des inspections locales et disposer les circuits
en fonction des consignes d'utilisation.
Systèmes/équipements en service
- Équipements de commande centralisés,
- Systèmes de protection et de détection incendie,
- Système de distribution et de production d'air instrument et de service,
- Station de traitement des eaux usées (traitement et stockage)
- Systèmes de production d'eau déminéralisée, de service, potable et brute,
- Circuits de chauffage, de ventilation et de climatisation
Exigences
Les exigences techniques préalables au démarrage d'une centrale sont les suivantes :
- Circuits d'alimentation électrique communs qui alimentent :
Les systèmes mécaniques communs,
Les équipements électriques qui alimentent l'unité pendant le démarrage ou les
incidents,
- Les systèmes de communication et de commande communs,
- Les systèmes mécaniques communs qui permettent :
L'alimentation des systèmes de démarrage de l'unité en fluides de service,
La sécurité globale de la centrale et des conditions de fonctionnement confortables
pour le personnel.
Circuits électriques communs
Vérifier que les systèmes suivants sont en service à la tension nominale :
- Réseau HT 400 KV
- Armoires électriques 6,6 kV
- Armoires électriques 400 V CA
- Armoires électriques 230 V CA
- Armoires électriques 220 V CC
- Armoires électriques 110 V CC
- Armoires électriques 24 V CC.
Systèmes de communication et de commande
Vérifier que les systèmes suivants sont en service :
- système de commande distribuée (DCS),
- automates programmables,
- mesurage de l'énergie,
- éclairage normal et d'urgence,
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- téléphone,
- interphone,
- horloge du système.
Systèmes mécaniques
- Vérifier que les systèmes suivants sont en service :
- Système de production d'air comprimé
- Distribution de l'air instrument
- Distribution de l'air de service
- Détection incendie
- Lutte contre l'incendie
- Chauffage, ventilation et climatisation (CVAC)
- Évacuation des drains et des eaux usées
- Vérifier que les systèmes suivants sont disponibles (ou en service) :
- Circuit d'eau de service ou brute
- Distribution d'eau potable
- Production d'eau déminéralisée
- Alimentation en combustible gazeux de la TG
- Une quantité suffisante d'eau déminéralisée doit être disponible pour :
- L'appoint normal du condenseur,
- Le remplissage des circuits d'eau/de vapeur,
- L'appoint du circuit d'eau de refroidissement fermé,
- Le remplissage du conditionnement chimique,
- Le patin de lavage de la turbine à gaz,
- L'ensemble refroidissement balai d'excitation.
- Pour démarrer il faut que le niveau dans le réservoir d’eau déminéralisée soit
suffisant.
- Exigences relatives au combustible :
- Combustible gazeux avec une pression et un débit adéquats permettant le
fonctionnement en charge minimum de la TG,
- Réservoirs de stockage quotidiens du groupe générateur diesel d'urgence pleins.
- Des fluides divers et tous les produits chimiques sont disponibles en quantité
suffisante, en particulier :
- L'ammoniac,
- Le désoxydant (carbohydrazine),
- Le phosphate.
- Aucun réservoir d'huile de lubrification ne doit présenter un niveau inférieur au
niveau de service.
Alimentation électrique et de commande de la centrale
- Inspecter localement les batteries et les locaux électriques.
Vérifier que le fonctionnement de la ventilation est efficace et l'absence d'émissions de
gaz toxiques et de fuite d'acide.
- Vérifier que les raccordements des batteries sont propres
- Vérifier le fonctionnement correct de la ventilation dans chaque salle équipée d'un
dispositif de commutation
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- Vérifier la disponibilité du diesel de secours. Procéder régulièrement à un essai de
démarrage
Circuits HP, MP et BP
- Préparer localement les circuits chaudière, en particulier :
Préparer les circuits HP, MP et BP d'un point de vue mécanique et électrique,
Remplir et purger les circuits.
Remplir les ballons HRSG jusqu'à un niveau proche du niveau de démarrage,
- Pendant le remplissage, vérifier l'étanchéité des circuits, eparticulier dans les zones
des ballons.
LA CONFIGURATION DE LA CHAUDIÈRE
Les chaudières de récupération associées à une turbine à gaz peuvent être
configurées de manière à avoir un flux de gaz vertical ou horizontal. Les unités ayant
un flux de gaz chaud vertical permettent un agencement des échangeur sur le chemin
naturel du débit d’échappement et occupe moins de place au sol. Mais un tel
agencement exige une structure
en acier importante. Les Chaudières de récupération ayant un flux de gaz chaud
horizontal occupent en général une surface au sol plus importante mais permettent un
bien meilleur accès pour la maintenance des parties internes de la chaudière, des
brûleurs de conduit, des éléments catalyseurs et de tous les autres équipements pouvant
être associés au HRSG.
Les chaudières ayant un flux de gaz chaud vertical utilisent en général des tubes
horizontaux comme il est illustré dans la figure ci-dessus. En général ce type de
chaudière exige une pompe de circulation pour les évaporateur. La pompe de
circulation assure une distribution uniforme du débit d’eau dans les multiples tubes
parallèles de l’évaporateur. Les pompes sont habituellement dimensionnées de manière
à conserver un rapport de circulation de 4 à 1 dans les conditions de vaporisation
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maximale.
Les chaudières ayant un flux de gaz chaud horizontal utilisent des tubes
verticaux connectés à des collecteurs en haut et en bas, comme illustré dans la figure
suivante. Les assemblages des tubes et de leurs collecteurs peuvent être soit soutenus
par le haut soit supporter par le bas.
Des fixations latérales sont nécessaires pour éviter les vibrations des tubes qui sont
causées par le flux de gaz chauds. La circulation naturelle dans l’évaporateur produit
des rapports de circulation élevés sans l’utilisation de pompes.
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La chaudière de récupération est de design horizontal. Elle fonctionne en mode de
circulation naturelle pour les trois niveaux de pression BP, MP, et HP. La chaleur,
contenue dans les gaz d’échappement de la turbine à gaz, sert de source de chaleur
pour produire la vapeur (vapeur réchauffée, vapeur surchauffée HP, MP, et BP)
Les pompes alimentaires HP/MP alimentent la chaudière de récupération. L’eau
alimentaire BP est extraite en aval du deuxième rang économiseur MP/BP. L’eau
alimentaire HP, MP et BP est réchauffée dans les économiseurs et stockée dans les
ballons respectifs (HP, MP et BP). Chaque niveau de ballon est régulé par une vanne
de contrôle.
La vapeur saturée est produite dans les évaporateurs HP, MP, et BP.
La vapeur HP provient du surchauffeur à plusieurs étages HP, la vapeur MP du
resurchauffeur, via le surchauffeur MP, la vapeur BP est également surchauffée. En
sortie de la chaudière de récupération, les vapeurs HP et MP sont désurchauffées avec
l’eau alimentaire extraite des économiseurs HP et MP respectivement.
De l’eau extraite de l’économiseur HP alimente les réfrigérants d’air TG. Il est
possible de réguler la température de l’eau alimentaire en amont des réfrigérants, dans
une certaine plage, grâce à une extraction en amont du premier économiseur HP si
nécessaire (une vanne manuelle de contrôle ajustée durant la mise en service est prévue
à cet effet).
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Une extraction en aval de l’économiseur MP alimente en eau un préchauffeur de gaz
combustible afin d’augmenter sa température à d’entrée de la TG d’environ 15°C à
150°C, ceci afin d’améliorer le rendement global du cycle combiné. L’eau sortant du
préchauffeur de gaz est renvoyée à la bâche alimentaire.
Le ballon de purges chaudière recueille les purges de la chaudière de
récupération et des réfrigérants d’air TG. Le ballon de reprise des purges externes
recueille les purges de la vapeur à resurchauffer, la vapeur surchauffée et la vapeur
resurchauffée.
Les purges continues des ballons HP, MP et BP sont amené au ballon
d’éclatement chaudière. Après séparation, la vapeur va à la bâche alimentaire et les
condensats sont envoyés au ballon de purges chaudière mentionnés ci-dessus.
Le ballons sont du type construction soudée par fusion fabriqués en tôle d'acier au
carbone et équipés d’un ou de deux trous d’homme, un à chaque bout du ballon,
accessibles à partir de la plateforme du ballon.
Composants internes du ballon
Les ballons comportent une séparation centrifuge de la vapeur initiale avec des
séparateurs de vapeur primaires et secondaires en maille et à ailettes.
Les tuyauteries de liaison est fournie sur les ballons pour la sortie de vapeur,
l’admission d’alimentation, la tuyauterie de descente, les colonnes
montantes, la mise à l’évent, les soupapes de sûreté, la purge, les régulateurs d’eau
alimentaire, les colonnes d’eau, l’alimentation en produits
chimiques, et l’inertisage par injection d’azote(Figure ci-dessous).
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Pour une circulation naturelle : taux compris entre 5 et 30
Pour une circulation assistée par pompes : taux compris entre 1,2 et 4
Pour une circulation forcée : taux égal à 1 (un seul passage dans les tubes
évaporateurs)
Remontée
eau-vapeur
La présence d’un ballon assure une réserve d’eau pour la production de vapeur,
permettant un certain stockage d’énergie disponible pour une réponse transitoire
de la chaudière à un appel de charge. C’est en outre un lieu privilégié pour
contrôler la charge du fluide en sels (utilisation des purges du ballon)
Elle ne nécessite pas d’équipements de pompage pour entretenir la circulation, ce
qui simplifie la conception des circuits dans la boucle d’eau de circulation, limite
d’autant les coûts de maintenance et diminue les consommations d’auxiliaires
électriques ce qui favorise le rendement global..
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Inconvénients de la circulation naturelle :
Coûts liés à la fabrication, à l’installation, au supportage et à l’entretien du ballon
La circulation naturelle reposant sur la différence naturelle de densité entre l’eau
et la vapeur, elle n’est plus utilisable au voisinage du point critique, ni au-delà de
ce point
Avec l’augmentation de la pression au ballon, la différence naturelle de densité
entre eau et vapeur qui est le « moteur naturel » de la circulation d’eau, s’affaiblit.
Ballon
chaudière
Remontée
émulsion
eau-vapeur
Arrivée eau
alimentaire
Descente eau
« froide »
Ecrans
Collecteur vaporisateurs
d’aspiration
des pompes
Collecteur
d’alimentation
des écrans
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Le but de ces pompes n’est que d’assister le phénomène de circulation dans les écrans
vaporisateurs et elles sont dimensionnées pour n’avoir à vaincre qu’une perte de
charge réduite, de l’ordre de quelques bars (inférieure à 5 bar).
LE RESERVOIR
Présent sur les seules chaudières à circulation naturelle ou assistée, le réservoir
(ou ballon chaudière) constitue le point central de la décantation des phases
liquide et vapeur d’eau amenée au générateur de vapeur. Il s’établit dans le
réservoir un plan d’eau dont le niveau doit être contrôlé et au dessus duquel se
trouve la vapeur humide.
Le réservoir présente l’avantage de disposer d’une réserve d’eau permettant de
faire face à de rapides variations de la charge pour lesquelles l’équilibre de la
boucle eau-vapeur peut être fortement perturbée.
Le réservoir se présente sous la forme d’un cylindre de fortes dimensions fermé
à ses extrémités par des pièces embouties hémisphériques. Sur sa périphérie, il
porte les piètements nécessaires au raccordement des équipements principaux
suivants :
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En interne, le réservoir comprend plusieurs équipements destinés d’une part à
favoriser la séparation entre les phases liquide et vapeur de l’émulsion. et d’autre
part, à assurer un séchage progressif de la vapeur humide afin que la vapeur en
sortie de réservoir ne contienne plus d’humidité avant son départ vers les
surchauffeurs.
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Dans ces séparateurs, l’eau est projetée vers la périphérie, tandis que la vapeur
s’élève par la partie centrale. Au dessus des cyclones (4), l’eau captée le long des
parois retombe en partie inférieure du ballon via l’espace annulaire (5). La vapeur
s’élève verticalement jusqu’en partie supérieure des séparateurs (6) et (7) équipés
de tôles très serrées dans lesquelles, une nouvelle décantation-vapeur est
effectuée.
Une fois cette séparation opérée, la vapeur traverse à nouveau des paniers
sécheurs en partie supérieure du réservoir (8). A la sortie de ces sécheurs, le
fluide en l’état de vapeur saturée sèche, est dirigé vers l’entrée des surchauffeurs.
Le réglage des soupapes de sécurité est déterminé pour une entrée en service
compatible d’une part avec la pression maximum tolérable pour l’équipement
mais suffisamment au-dessus de la pression de service (marche nominale) pour
autoriser des surpressions réduites et transitoires.
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En raison de la présence dans l’enceinte du ballon d’équipements assurant les
fonctions de décantation des phases eau et vapeur, et de séchage de la vapeur
humide, le niveau dans le ballon doit être tenu entre deux limites haute et basse
assez rigoureuses. En effet,
Le réglage d’un niveau trop bas dégarnirait les séparateurs cyclones, pénalisant
la qualité de la décantation eau vapeur
Le réglage d’un niveau trop haut risquerait de noyer les paniers sécheurs, de
favoriser le primage et de provoquer l’entraînement d’eau vers les surchauffeurs et
la turbine.
A cette fin, les niveaux haut et bas du ballon font l’objet de surveillances (alarmes
et seuils de déclenchement) agissant en cas de dérive trop importante du niveau
par :
Déclenchement des pompes alimentaires en cas de niveau trop haut
Déclenchement des feux chaudière en cas de niveau trop bas
Mais le contrôle du niveau s’avère en général assez délicat lors des variations
transitoires de charge en raison de plusieurs phénomènes : le gonflement et le
tassement d’une part, la trempe d’autre part.
Le circuit d’eau du ballon est constitué des tubes de descente qui ne reçoivent
pas d’apport calorifique et des tubes de vaporisation qui sont exposés au
rayonnement de la flamme.
Les tubes de vaporisation sont remplis de bulles de vapeur et l’émulsion eau-
vapeur est de densité plus faible que celle de l’eau des colonnes de descente, ce
qui provoque la circulation naturelle de l’eau. Au fur et à mesure que la charge
augmente, un volume croissant de vapeur réside dans les tubes de vaporisation
ainsi qu’en partie inférieure du ballon.
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Lors d’une variation de charge appelée par la turbine, le niveau tend dans un
premier temps à se comporter à l’inverse de la réaction attendue. Ainsi, si la
charge augmente, le niveau monte (alors qu’une extraction supplémentaire de
vapeur laisserait à penser que le niveau doive baisser). Il s’agît du phénomène
de gonflement. En réalité, l’extraction supplémentaire de vapeur, le
« déstockage » provoqué, conduit à une diminution transitoire de la pression au
ballon, diminution qui autorise une expansion naturelle du volume de vapeur
emprisonnée sous le plan d’eau. Sous l’effet de cette expansion, le niveau
gonfle naturellement. Le phénomène inverse, dit de tassement est observé
lorsqu’une baisse de charge amène à une refermeture des soupapes turbine,
augmentant la pression appliquée sur l’émulsion eau vapeur.
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Débit
Pression
Niveau
ce mode peut être activé volontairement par l’opérateur (distance/local), ou par une
protection, c’est le mode le plus approprié pour la préservation de la machine contre les
contraintes thermiques. Ce mode passe principalement par:
Mise à vide de l’alternateur découplage.
Arrêt d’urgence: ce mode aussi peut être activer par l’opérateur (distance/local) ou par une
protection. C’est un mode sévère pour la machine. L’opérateur n’aura recours à ce mode
d’arrêt que dans des circonstances très particulières d’extrême danger.
Virage d’un groupe : Après l’arrêt de groupe, il doit virer pendant un certain temps afin
d’éviter le fléchissement de l’arbre du rotor .
A-Démarrage :
-avant le démarrage d’un équipement, il faudra impérativement effectuer les
contrôles préliminaires nécessaires en respectant le manuel de
fonctionnement de cet équipement :
-vérification locale de la non présence d’objet (échafaudage ; chiffon,
outillage…)et assurer la propreté âpres des travaux d’intervention de
maintenance.
-le permis de travail doit dument être vise et clôture par le chef de travaux
âpres l’intervention de la part service maintenance.
-l’équipement doit être déconsigne électriquement et mécaniquement s’il a été
déjà consigne au préalable.
-vérification de toutes anomalie ou défaut sur le poste de son contrôle à
distance HMI et salle de contrôle sinon l’élimination du défaut avant le
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démarrage.
-vérification de disposition locale des vannes manuelles (drain-évent-vannes
d(aspiration et refoulement-débit minimum) et disposition correcte des
instruments de mesurée pression-température-débit- indicateur de niveau…
-absence de présence de personne pendant le démarrage au voisinage de
l’équipement.
-l’équipement doit être sous surveillance lors son démarrage surtout s’il a été
objet d’intervention de maintenance (changement de pièce de rechange)
B-Arrêt :
Un arrêt d’un équipement s’effectue généralement pour des raisons de
maintenance préventive ou curative et cet arrêt doit être effectué en toute
sécurité et ne présente aucun risque de déclenchement de l’unité en
fonctionnement si il est considère comme une condition de permissif.
Exemples : pompe-compresseur d’air /gaz-ventilateur- réchauffeur-
échangeur…..
Pendant l’arrêt de l’équipement il faudra surveiller les paramètres techniques
comme la rotation inverse pour les pompes et les seuils de vibration et les
vannes motorisées ou pneumatique qui devront être ouvertes ou fermées
selon le procès.
Les essais exploitation sont très importants pour la bonne conduite d’une centrale électrique.
Leurs but est de détecter les défauts latents des équipements, qui peuvent causer des
indisponibilités de moyens de production ou des retards dans l’exécution des manœuvres.
Les équipements qui sont tout le temps à l’arrêt, sont les premiers concernés par ces essais.
Nous citons à titre indicatif les essais suivants :
Essai de fonctionnement de la
protection incendie sur la turbine
Annuel
1-avec percussion
Semestriel
2-sans percussion
Essai de fonctionnement de la
protection incendie des
Annuel
transformateurs TP/TS
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Essai de commutation rapide
Pas TR
TS/TR
applicable inexistant
Essai de commutation des divers Pas
jeux de barre 380V applicable
Essai Arrêt turbine par sur
Annuel
température huile de graissage
Mois de :
Documents d’exploitation :
En général ce sont des documents réglementaires, donc signées paraphées par le chef
d’exploitation, ils se trouvent au niveau de la salle de contrôle, tenus à jour par l’équipe de
quart sous la responsabilité de l’ingénieur de production, utilisés par tous les agents de la
centrale (l’équipe de quart et les équipes de maintenance).
C’est document élaboré par une équipe pluridisciplinaire de la centrale présidé par le
chef d’exploitation. Ce document contient toutes les étapes à suivre pour le démarrage ou
l’arrêt d’un équipement de la centrale tout en respectant les recommandations du
constructeur et en utilisant les schémas et les plans de construction. Comme il donne aussi
les démarches à suivre en cas d’alarme, d’apparition d’un défaut, de déclenchement
intempestif d’un équipement ou quand l’exploitant constate qu’un paramètre est anormal.
Les consignes d’exploitation sont spécifique à une centrale, donc les consignes de la centrale
X ne peuvent pas être appliqué dans la centrale Y.
Registre de quart :
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C’est un registre signé paraphé (document réglementaire) ou sont enregistré toutes les
événements de la salle de contrôle, les démarrages, les arrêts, les consignations, les
déclenchements, les manœuvres conséquentes à l’incident et autres. Il contient plus de 365
pages pour chaque journée on utilise une page a part, aussi on peut voir les noms des trois
équipes de quart de la journée et l’équipe d’astreinte. la forme de ce registre est donnée en
annexe.
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C’est un registre ou sont écris tous les messages collationné, par les deux parties
(émetteur et récepteur) comportant la date, l’heure, les numéros d’ordre des messages et
relue impérativement par le receveur à l’émetteur. Les espaces blancs entre messages sont
interdits.
Le message collationné est une communication personnalisée (nom, prénoms, qualité),
précise ne laissant place à aucune ambigüité, transmise mot à mot par le correspondant
émetteur à son correspondant receveur.
C’est un rapport journalier établit par le service quart de production, ou ils sont
enregistrés les principaux paramètres des machines et des auxiliaires de la centrale afin
d’avoir un archive et pour pouvoir faire des comparaisons en cas de besoin dans les
prochaines jours. Il est divisé en trois parties. Chaque ingénieur de production veillera à ce
que son équipe a bien remplir la partie désignée pour elle.
Enregistrer les paramètres les plus important de la machine, les informations
disponibles, décrivant soigneusement l’histoire de la machine et permettre ainsi un
diagnostique précis et fiable en cas de panne des équipements pour prendre les mesures
nécessaires rapidement et correctement.
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Registre des remarques d’exploitation :
C’est un registre ou sont inscris toutes les autorisations de travail délivrées par le
service quart. La date, le numéro de l’autorisation, la désignation des travaux, l’équipement,
le chef des travaux et la date de restitution de l’autorisation. Ce registre permet un suivi
rigoureux de l’ensemble des travaux et des équipements pour augmenter la sécurité.
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Fiche de manœuvres :
Les travaux sur programme sont prévus lors de l'établissement du planning annuel
d'entretien, leur début peut être différé et dépend dans une large mesure de la décision du
dispatching national.
Cette rubrique concerne les travaux pour visite partielle ou générale du matériel, ainsi que
les travaux de réfection et les modifications du matériel à condition qu'ils aient été prévus à
l'avance et inclus dans le programme annuel.
Ces arrêts sont demandés par message 48 heures à l'avance pour que le dispatching les
accordent par message. Le message de demande précisera la durée de l'indisponibilité qui est
prévue au programme annuel ainsi que le délai de restitution.
Ces arrêts sont demandés par message 48 heures à l'avance avec précision sur la durée
de l'indisponibilité et le délai de restitution et ne font pas l'objet d'un rapport d'incident.
c- Causes externes
Par exemple :
- Déclenchement suite à un incident sur le réseau ou poste HT
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- Rupture d'alimentation en gaz naturel
- Arrivée importante en gazoline
Ces incidents provoquent un arrêt immédiat du matériel sans message au dispatching,
sauf si l'indisponibilité s'avère dépasser les 24 heures ; ils font toujours l'objet d'un
rapport d'incident.
d- Causes d'exploitation
Par exemple :
— Déclenchement intempestif de la turbine suite à une fausse manœuvre.
- Action inopinée du personnel d'exploitation entraînant l'arrêt du GTA etc...
L'arrêt est alors demandé par message au dispatching à l'avance avec mention de
la durée de l'indisponibilité et délai de restitution.
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Différents type de déclenchement :
1- Déclenchement type A
Seul le disjoncteur principal s'ouvre (52 G), le groupe demeure à 3000 tr/mn avec
l'alternateur excité.
- Déséquilibre de phase.
- Maximum d'intensité.
- Mini U
- Défaut terre câble 10 KV sans déclenchement.
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Le fonctionnement de ces protections est généralement provoqué par un défaut externe
à la machine. Le groupe peut être recouplé sans problème lorsque le régime perturbé sur le
réseau a disparu.
Les protections qui provoquent aussi ce type de déclenchement et qui sont
probablement dues à un défaut interne à la machine :
— Retour d'énergie.
— Température alternateur très haute.
2- Déclenchement type B :
Masse stator
Protection différentielle alternateur
Protection différentielle transformateur principal
Température 2° stade transformateur principal
Buccholz 2° stade transformateur principal
Protection rapide à distance (impédance) câble 60KV
Manque pression huile de graissage turbine (63QT)
Niveau très haut condensât séparateur et filtre poste gaz
Survitesse électronique et mécanique
Arrêt d'urgence : coup de poing
Arrêt d'urgence : vanne manuelle purge d'huile
Température très haute canal A et B échappement turbine
Extinction des flammes
Vibration turbine et alternateur
Pression huile de contrôle (baisse)
Défaut alimentation Speed-Tronic
Température 2°stade huile de graissage
Feu
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Pression haute transformateur principal Le fonctionnement de ces protections est
provoqué par un défaut interne à l'ensemble turbine - alternateur, transformateur
principal, défaut nécessitant l'arrêt immédiat pour éviter l'aggravation de l'avarie
et pour prévenir des répercussions sur l'ensemble du matériel.
Consignation et déconsignation :
Procédure :
1. Transformateur principal :
Etablir un message de transfert du départ 220kv groupe N°… avec l’opérateur système
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d’exploitation
Ordre de travail établi par le chef d’exploitation pour désigner le chef de manœuvre
2. ALTERNATEUR
Ordre de travail établi par le chef d’exploitation pour désigner le chef de manœuvre
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la machine (environ 24h)
Condamnation mécanique de l’arrivée groupe au niveau du skid final gaz et ouverture des
vannes purge
Mise hors tension du transfo de puissance et condamnation à l’ouverture des disjoncteurs
d’encadrement
Mise hors tension du transfo auxiliaire et condamnation à l’ouverture des disjoncteurs
d’encadrement
Mise hors tension du transfo de démarrage et condamnation à l’ouverture des disjoncteurs
d’encadrement
Condamnation à l’ouverture du disjoncteur ligne du câble 220kv et du sectionneur tête de
ligne du groupe N°…
Condamnation à l’ouverture du disjoncteur machine et du sectionneur de l’excitation
statique
Fermeture du sectionneur de terre du disjoncteur machine
Consignation du circuit déluge de l’alternateur (bouteille CO²)
Fermeture du sectionneur de terre du câble 220kv départ groupe N°…
Ouverture des interrupteurs de court circuitage (circuit de mesure et protections
électriques) de l’alternateur
Remise de l’autorisation de travail au chef de travaux par le chef de manœuvre
Condamnation à l’ouverture du disjoncteur alimentation des résistances de chauffage anti
condensation du bobinage
Le personnel de la maintenance peut accéder à l’intérieur de l’alternateur pour exécuter les
travaux.
Statistiques d’exploitation:
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Les incidents d’exploitation :
INTRODUCTION
Les incidents de réseau se traduisent par des variations plus ou moins rapides
des tensions et de la fréquence , par des déséquilibres , des pompages , des surintensités
etc. ..
Les nécessités d’exploitation imposent à chaque centrale d’apporter la plus
grande contribution sous forme de surexcitation , de surcharge etc. au réseau quand ce
dernier est le siège d’un incident , pour assurer d’une part , sa stabilité et , d’autre part
l’élimination la plus rapide du défaut et la reprise du service normal
L’intérêt de sauvegarder les moyens de production devient vital car il faut répondre à
la demande de la clientèle à tout instant et indépendamment de l’origine des défauts ou des
incidents soit dans la centrale soit à l’extérieur
Les incidents de réseau se traduisent par des variations plus moins rapides des
tensions et de la fréquence , par des déséquilibres , des pompages , des surintensités etc.
Les défauts extérieurs sont des défauts situés sur les lignes d’évacuation d’énergie
ou en général dans le réseau transport . Ils sont situés entre le disjoncteur de ligne et le
réseau .
- Electriques
- Technologiques
- Mécaniques
-Défauts électriques
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- Buchholtz transformateur
- Défaillance humaine
- Défauts technologiques
- La température
- La pression
- Le débit
- Le niveau
- La différence de pression
- Les dilatations
- Les vibrations
- La vitesse
-Défauts mécaniques
-Incidents de réseau
Les incidents de réseau se traduisent par des variations plus ou moins rapides
des tensions et de la fréquence , par des déséquilibres , des pompages , des surintensités
etc. ..
Les nécessités d’exploitation imposent à chaque centrale d’apporter la plus
grande contribution sous forme de surexcitation , de surcharge etc. au réseau quand ce
dernier est le siège d’un incident , pour assurer d’une part , sa stabilité et , d’autre part
l’ élimination la plus rapide du défaut et la reprise du service normal
Un groupe ne peut donc être autorisé à réduire sa contribution ou même à se séparer
du réseau que si les protections de ce dernier ont eu le temps de réagir et seulement si la
sécurité du matériel ou le comportement des installations sont compromis
SI le groupe est amener à se séparer du réseau , il est indispensable de pouvoir en
disposer dès que les circonstances permettent son recouplage Il doit donc rester en service
à vide , prêt à être recouplé Il est donc souhaitable d’obtenir ce comportement quels que
soient les incidents
En réalité se ne sont pas les écarts de tension et de fréquence dans le sens de la
hausse qui gênent le fonctionnement des centrales car ces variations sont maîtrisables par
les régulateurs des groupes en service, mais plus tôt les variations dans le sens de la baisse
qui gênent .
Les baisses de fréquence sont freinées par les dispositions suivantes :
Réserve tournante
Délestage des charges non prioritaires en plusieurs stades à des niveaux de fréquence de
l’ordre de 49 à 46 Hz
Ilotages régionaux à des fréquences de 46 Hz
D’autre part la puissance appelée décroît . Dans la plupart des incidents , la
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fréquence ne devient pas inférieure à 48 Hz et il est exceptionnel qu’elle atteigne 46 Hz .
Les baisses de tension sont réduites par la réaction des régulateurs de tension des
groupes et la tension reste supérieure à 85% de la valeur nominale . Il arrive toutefois
qu’elle atteigne 0,7 Un pendant quelques instants .
Les transformateurs principaux des groupes étant couplés en triangle- étoile , les
défauts de réseau entre phase et terre ne produisent que des déséquilibres de tension aux
bornes des alternateurs et sont donc peu gênants .
Les défauts entre phases , en particulier les défauts triphasés , entraînent des chutes
de tension ,pouvant atteindre 75 à 80% aux bornes de l’alternateur , s’ils se produisent à
proximité immédiate du groupe .
Les courts-circuits sont presque toujours éliminés en moins d’une seconde . Les
défauts affectant les jeux de barres , ne possédant pas de protections , sont éliminés au
maximum en 2,5 secondes
( déclenchement de tous les départs et transformateurs y aboutissant ) .
Le fonctionnement des protections du réseau n’est pas toujours parfait . De ce fait , il
existe des défauts polyphasés qui durent longtemps .
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