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La machine à courant continu (MCC) est une machine réversible. C’est à dire
qu’elle peut :
a- Fonctionnement moteur
cette machine tourne par action d’un champ magnétique constant d’induction
radiale B sur un courant continu Im passant dans des brins de conducteurs
orthogonaux à la direction de l’induction (loi de Laplace).
b. Fonctionnement en génératrice
2. Constitution de la Machine
a. Le Stator
c. Collecteur/Balaies
3. Fonctionnement en génératrice
a. Tension induite
La valeur de la tension induite aux bornes d’une génératrice est données par:
Z = nombre total de conducteur Zn
n = vitesse de rotation en trs/mn E0
Φ = flux par pôle en Wb
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Le grand avantage de cette connexion réside dans le fait qu’elle n’exige aucune
source extérieure pour le fonctionnement de la machine.
Dans un générateur shunt on peut régler la tension induite en faisant varier
l’intensité du courant d’excitation au moyen d’une résistance variable intercalée
en série avec les bobines excitatrices qui portent le nom de rhéostat d’excitation
(CF. Figure IV-13).
Supposons que la tension entre x et y soit de 120v, lorsque p est au centre du
rhéostat. En déplaçant le curseur vers m, la résistance entre a et b diminue, ce
qui provoque une augmentation du courant Ix entrainant un accroissement du
flux et donc une augmentation de la tension induite. Par contre si le curseur est
déplacé vers n, la résistance augmente, le courant Ix diminue, le flux diminue et
la tension induite E0 diminue. Si l’on connait la courbe de saturation et la
résistance totale Rt du champ et du rhéostat, on peut déterminer la valeur de la
tension induite. Il suffit de tracer, sur le graphique de la courbe de saturation,
une droite correspondant à la résistance Rt. Le point de coupure correspond à la
tension induite (CF. Figure IV-14).
d. Génératrice en charge
On peut représenter le circuit de l’induit par une résistance R0 en série avec une
tension E0, cette dernière représentant la tension induite dans les conducteurs
tournants. Lorsque la machine fonctionne à vide la tension entre les balaies est
égale à la tension induite E0. Par contre, lorsqu’on relie l’induit à une charge, le
courant de charge I provoque une chute de tension dans la résistance R 0. La
tension obtenue entre les balaies et alors inferieure à E0. A mesure que la charge
augmente, la tension aux bornes de la charge diminue progressivement.
4. Fonctionnement en moteur
b. Expression du couple
nT ZI
Pm E 0 I et Pm T
9,55 6,28
Une autre façon de faire varier la tension aux bornes de l’induit d’un moteur
pour contrôler sa vitesse, consiste à placer un rhéostat en série avec celui-ci. Le
passage du courant dans le rhéostat crée une chute de tension qui, soustraite de
la tension de source, réduit la tension aux bornes du moteur (Cf. Figure IV-17).
L’inconvénient de la méthode est la puissance dissipée inutilement par effet
joule dans le rhéostat.
d. Réglage de la vitesse par le flux de l’inducteur
e. Démarrage du moteur
A plein tension, l’appelle de courant est énorme, on risque de faire sauter les
fusible, bruler l’induit, et endommager le collecteur. Il faut donc prendre des
précautions appropriées pour limiter le courant de démarrage. Une solution
consiste à monter en série avec l’induit un rhéostat de démarrage. La résistance
introduite est ensuite progressivement diminuée à mesure que le moteur
accélère, et finalement enlevée du circuit dès que le moteur atteint sa vitesse de
régime permanent (CF. Figure IV-19). L’électroaimant lâche la manette si
l’alimentation de la bobine shunt est coupée accidentellement.
Actuellement on utilise des circuits électroniques pour limiter le courant de
démarrage.
f. Freinage de la MCC