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CHAPITRE1:
LES MACHINES A
COURANT CONTINU
1.1 Généralités
1.1.1 Définition
Une machine à courant continu est une machine qui soit absorbe un courant continu,
elle est dite moteur, soit elle fournit un courant continu, elle est dite générateur.
1.1.2 Constitution
La machine à courant continu est constituée de deux parties : une partie fixe appelée
stator et une partie mobile appelé rotor. Chacun d’eux porte un enroulement logé dans des
encoches.
L’enroulement du stator représente l’induiteur car c’est à travers cet enroulement que
le flux magnétique est créé, tandis que l’enroulement du rotor représente l’induit de la
machine car c’est au sein de cet enroulement qui est induite la f.e.m de la machine
Le stator portant l’inducteur est alimenté à partir d’une source de tension continue donc il
est parcouru par un courant appelé courant d’excitation. Ce courant permet de créer un flux.
L’arbre du rotor portant l’induit relié mécaniquement à un autre moteur est entrainé en
mouvement grâce à un couple appelé couple électromagnétique exprimé par la relation
𝑃𝑁
suivante : 𝑇 = 2𝜋𝑎 . Φ. 𝐼𝑎
Avec :
𝑁 : le nombre de conducteurs,
𝐼𝑎 : le courant induit.
Avec :
𝑁 : le nombre de conducteurs,
Un enroulement est un ensemble de lots de spires qui sont montés soit en séries (c’est
la forme ondulée) soit en parallèle (c’est la forme imbriquée).
Figure 1.2 : Un générateur ayant deux pôles donc une paire de pôles (𝑝 = 1) ; 2 lots
d’enroulements et 4 lames de collecteur
Un générateur ayant deux pôles donc une paire de pôles P =1 ; deux lots
d’enroulement et quatre lames de collecteurs.
Après une rotation, les lames 1 et 2 s’éloignent des pôles et les lames 3 et 4
s’approchent des pôles.
𝐸𝑚𝑖𝑛 = 𝐸𝑚𝑎𝑥 : la f.e.m induite est entièrement lissée : on a une tension continue.
Le circuit du rotor est enfermé, cette f.e.m donne naissance à un courant induit dont
𝑃𝑁
son interaction avec le champ crée le couple moteur d’expression 𝑇 = 2𝜋𝑎 . Φ. 𝐼𝑎 qui entraine
le rotor dans son mouvement.Les enroulements inducteurs et induits sont représentés par les
schémas électriques suivants :
Enroulement d’induit
𝐼𝑎 : Le courant induit
Générateur
𝑈𝐿𝑎 + 𝑈𝑟𝑎 − 𝐸𝑎 + 𝑈𝐺 = 0
𝑑𝐼𝑎 𝑑𝐼𝑎
𝐿𝑎 . + 𝑟𝑎 . 𝐼𝑎 − 𝐸𝑎 + 𝑈𝐺 = 0 Or = 0 car 𝐼𝑎 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑟𝑎 . 𝐼𝑎 − 𝐸𝑎 + 𝑈𝐺 = 0 donc 𝑈𝐺 = 𝐸𝑎 − 𝑟𝑎 . 𝐼𝑎
Figure 1.6 : schéma électrique de l’induit d’un générateur avec un courant 𝐼𝑎 sortant
Moteur
−𝑈𝐿𝑎 − 𝑈𝑟𝑎 − 𝐸𝑎 + 𝑈𝑀 = 0
𝑑𝐼𝑎
Or = 0 ⇒ 𝑈𝐿 = 0 car 𝐼𝑎 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑑𝑡
−𝑟𝑎 . 𝐼𝑎 − 𝐸𝑎 + 𝑈𝑀 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑈𝑀 = 𝐸𝑎 + 𝑟𝑎 . 𝐼𝑎
Figure 1.7 : schéma électrique de l’induit d’un moteur avec un courant 𝐼𝑎 entant
1.1.4 La classification
On peut classifier les machines à courant continu en fonction du type d’énergie fournie
ou absorbée par la machine. Ainsi nous distinguons les générateurs et les moteurs.
𝑑𝑖𝑒𝑥 𝐼𝑎 = 𝐼
⇒ 𝐿𝑒𝑥 . = 0 ⇒ 𝑈𝑒𝑥 = 𝑅𝑒𝑥 . 𝑖𝑒𝑥
𝑑𝑡
𝑈𝐺 = 𝐸𝑎 − 𝑟𝑎 . 𝐼𝑎 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐼𝑎 = 𝐼𝑐ℎ
𝑈𝐺 = 𝐸𝑎 − 𝑟𝑎 . 𝐼𝑎 𝑈𝑀 = 𝐸𝑎 + 𝑟𝑎 . 𝐼𝑎
}⇒
Autoexcitation
} ⇒
𝑈𝑒𝑥 = 𝑅𝑒𝑥 . 𝑖𝑒𝑥 𝑈𝑒𝑥 = 𝑟𝑒𝑥 . 𝐼𝑒𝑥
Excitation
shunt 𝑈𝐺 = 𝑈𝑒𝑥 = 𝑈𝑐ℎ 𝑈𝑀 = 𝑈𝑒𝑥
𝑈𝐺 = 𝐸𝑎 − (𝑟𝑎 + 𝑟𝑒𝑥𝑠 ). 𝐼𝑎
}⇒
𝑈𝑀 = 𝐸𝑎 + (𝑅𝑒𝑥 𝑠 + 𝑅𝑎 ). 𝐼𝑎
Autoexcitation
𝑈𝑀 = 𝐸 + 𝑟𝑎 . 𝐼𝑎 + 𝑅𝑒𝑥 𝑠 . 𝐼
𝑈𝐺 = 𝐸𝑎 − 𝑅𝑎 . 𝐼𝑎 − 𝑅𝑒𝑥 𝑠 . 𝐼𝑐ℎ
}⇒
𝑈𝑒𝑥 = 𝑅𝑒𝑥 𝑝 . 𝐼𝑒𝑥 𝑈𝑒𝑥 = 𝑅𝑒𝑥 𝑝 . 𝐼𝑒𝑥
Courte ⇒ 𝑈𝑀 ≠ 𝑈𝑒𝑥
⇒ 𝑈𝐺 = 𝑈𝑐ℎ ≠ 𝑈𝑒𝑥
dérivation
𝐼𝑎 = 𝐼𝑐ℎ + 𝐼𝑒𝑥 𝑈𝑒𝑥 = 𝑈𝑖𝑛𝑑
𝐼 = 𝐼𝑒𝑥 + 𝐼𝑎 ≠ 𝐼𝑐ℎ
Pour pouvoir faire fonctionner un générateur il faut créer une tension à ses bornes. Pour
créer cette tension, il faut qu’une f.e.m soit induite dans le générateur. Pour induire cette
f.e.m, il faut varier le flux contenu dans le générateur en entrainant l’arbre par un moteur
d’entrainement. Le flux dans le générateur est créé par le courant d’excitation traversant
l’enroulement inducteur. Ce courant d’excitation est fourni :
a) Pour les machines à excitation séparée par une tension externe à la machine : c’est la
tension d’excitation
b) Pour les machines à autoexcitation par le courant de l’induit de la machine elle-même
qui ne peut exister que lorsqu’il apparait une f.e.m résiduelle est due à la variation du
flux résiduel ou flux permanent contenu dans la machine permanemment. Le flux
résiduel varie grâce à l’entrainement de l’arbre par le moteur d’entrainement. Ce flux
étant faible, la f.e.m résiduelle est faible donc le courant induit est faible. Le courant
induit étant égal au courant d’excitation lorsque le générateur fonctionne à vide. Ce
dernier est également faible. Par conséquent pour qu’il puisse circuler la résistance de
l’enroulement inducteur 𝑅𝑒𝑥 doit avoir une valeur permettant cette circulation. Cette
condition remplie, le courant d’excitation circule en augmentant le flux.
L’augmentation du flux entraine l’augmentation de la f.e.m induite. Ce qui entraine
l’augmentation du courant de l’induit donc du courant d’excitation. Ainsi de suite
jusqu’au moment où on va atteindre la tension maximale à vide.
Condition :
𝑉 : voltmètre mesurant 𝑈𝐺 .
𝑈 𝑃𝑁
𝑈𝑒𝑥 = Σ𝑅𝑒𝑥 . 𝑖𝑒𝑥 ⇒ 𝑖𝑒𝑥 = Σ𝑅𝑒𝑥 ⇒ 𝑈𝐺𝑣 = 𝐸𝑎 = 60𝑎 . Φ. 𝑛
𝑒𝑥
𝑃𝑁
𝑈𝐺𝑣 = 𝐸𝑎 = .𝐾 .𝑖 .𝑛
60𝑎 Φ 𝑒𝑥
𝑃 = 𝑐𝑠𝑡
𝑁 = 𝑐𝑠𝑡
𝑃𝑁
𝑎 = 𝑐𝑠𝑡 ⇒ 60𝑎 . 𝐾Φ . 𝑛 = 𝑐𝑠𝑡 = 𝐾 alors 𝑈𝐺𝑣 = 𝐸𝑎 = 𝐾. 𝑖𝑒𝑥
𝐾Φ = 𝑐𝑠𝑡
𝑛 = 𝑐𝑠𝑡 }
Tableau 1.2 : mesure pour relever la caractéristique à vide du générateur d’excitation séparée
N° mesure 1 2 3 4
Σ𝑅𝑒𝑥 Σ𝑅𝑒𝑥1 Σ𝑅𝑒𝑥2 Σ𝑅𝑒𝑥3 Σ𝑅𝑒𝑥4
𝑖𝑒𝑥 𝑖𝑒𝑥1 𝑖𝑒𝑥2 𝑖𝑒𝑥3 𝑖𝑒𝑥4
𝑈𝐺𝑣 𝑈𝐺𝑣1 𝑈𝐺𝑣2 𝑈𝐺𝑣3 𝑈𝐺𝑣4
𝑑𝑖𝑒𝑥 𝑑𝑖
−𝑈𝑒𝑥 + Σ𝑅𝑒𝑥 . 𝑖𝑒𝑥 + 𝑈𝐿𝑒𝑥 = 0 alors 𝑈𝐿𝑒𝑥 = −𝑒 = − (−𝐿𝑒𝑥 ) = 𝐿𝑒𝑥 𝑒𝑥
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑅𝑒𝑥
𝑑𝑖𝑒𝑥 𝑈𝑒𝑥 − .𝑡
𝑈𝑒𝑥 = Σ𝑅𝑒𝑥 . 𝑖𝑒𝑥 + 𝐿𝑒𝑥
𝑑𝑡
donc 𝑖𝑒𝑥 (𝑡) = (1 − 𝑒 𝐿𝑒𝑥 )
Σ𝑅𝑒𝑥
𝑈𝐺𝑣 = 𝑓(𝑖𝑒𝑥 ). 𝑖𝑒𝑥 (𝑡) étant exponentiellement croissante, alors 𝑈𝐺𝑣 = 𝑓(𝑖𝑒𝑥 ) est également
exponentiellement croissante.
A : mesure de 𝑖𝑒𝑥
V : mesure de 𝑈𝐺
𝑖𝑐ℎ = 0 donc 𝑖𝑎 = 𝑖𝑒𝑥
Σ𝑅𝑒𝑥 = 𝑅𝑒𝑥 + 𝑅𝑟ℎ
N° mesure 1 2 …
Σ𝑅𝑒𝑥 Σ𝑅𝑒𝑥 1 Σ𝑅𝑒𝑥 2 …
𝑈𝐺 𝑈𝐺1 𝑈𝐺2 …
𝑃𝑁
𝑈𝐺 = 𝐸𝑎 − 𝑅𝑎 . 𝑖𝑎 or comme 𝑖𝑐ℎ = 0 donc 𝑖𝑎 = 𝑖𝑒𝑥 et 𝐸𝑎 = 60𝑎 . Φ. n
𝑃𝑁
Avec Φ = α. 𝑖𝑒𝑥 et . n = cste = 𝐾1 Donc 𝐸𝑎 = 𝐾1 . α. 𝑖𝑒𝑥
60𝑎
𝑃𝑁
𝑛 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒; 𝑖𝑐ℎ = 0, 𝑈𝐺𝑣 = 𝑓(𝑖𝑒𝑥 ) donc 𝑈𝐺𝑣 = 60𝑎 . Φ. 𝑛 − 𝑟𝑎 . 𝐼𝑎
𝑃𝑁
𝑈𝐺𝑣 = . 𝐾 . 𝑛. 𝑖𝑒𝑥 − 𝑟𝑎 . 𝑖𝑒𝑥
60𝑎 Φ
𝑃𝑁
𝑈𝐺𝑣 = ( . 𝐾 . 𝑛 − 𝑟𝑎 ) . 𝑖𝑒𝑥
60𝑎 Φ
𝑁 : le nombre de conducteurs
𝑛 : la vitesse en tr/min
𝑟𝑎 ≪ 10 Ω
𝑃𝑁
. 𝐾 . 𝑛 = 𝐾 ≫ 𝑟𝑎
60𝑎 Φ
𝑖𝑎 = 𝑖𝑒𝑥 = 𝑖𝑐ℎ
𝑈𝐺 = 𝐸𝑎 − (𝑟𝑎 + 𝑅𝑒𝑥𝑠 ). 𝑖𝑎
𝑃𝑁
Φ = 𝐾Φ . 𝑖𝑒𝑥 donc 𝑈𝐺𝑣 = 60𝑎 . 𝐾Φ . 𝑖𝑒𝑥 − (𝑟𝑎 + 𝑟𝑒𝑥𝑠 ). 𝑖𝑎
𝑃𝑁
𝑈𝐺𝑣 = . 𝐾 . 𝑛. 𝑖𝑒𝑥 − (𝑟𝑎 + 𝑅𝑒𝑥𝑠 ). 𝑖𝑒𝑥
60𝑎 Φ
𝑃𝑁
𝑈𝐺𝑣 = [ . 𝐾 . 𝑛 − (𝑟𝑎 + 𝑅𝑒𝑥𝑠 )] . 𝑖𝑒𝑥
60𝑎 Φ
𝑁 : le nombre de conducteurs
𝑛 : la vitesse en tr/min
𝑃𝑁
. 𝐾 . 𝑛 = 𝐾 ≫ 𝑟𝑎 + 𝑅𝑒𝑥𝑠
60𝑎 Φ
On entraine l’arbre du générateur avec une résistance dans le circuit d’excitation qui est égale
à la valeur maximale puis à l’aide d’un curseur, on diminue progressivement la valeur de cette
résistance, ce qui entraine une augmentation progressive du courant d’excitation donc du flux.
Par conséquent une augmentation de la tension à vide aux bornes du générateur. Lorsque cette
tension cesse de croitre, nous arrêtons de diminuer la résistance dans le circuit d’excitation,
car nous avons atteint la saturation du générateur. Si nous insistons, on risque de démagnétiser
le générateur. Ce qui peut provoquer un court-circuit donc la destruction des enroulements du
générateur.
Le générateur sera chargé que lorsque nous atteignons la tension maximale à vide qui
est égale à la valeur de sa f.e.m. On ne doit plus alors varier le courant d’excitation.
Cependant l’augmentation du courant de charge peut provoquer une augmentation du courant
d’excitation. C’est pourquoi on doit veiller sur le courant de charge pourqu’il ne dépasse pas
les limites pouvant provoquer la démagnétisation.
Figure 1.17 :
Dans un premier temps K est ouvert donc la charge n’est pas branchée, le générateur
fonctionne à vide, le rhéostat est à sa position initiale 𝑃𝑖 . Dans le circuit de l’inducteur, la
résistance est maximale et elle est égale à : Σ𝑅𝑒𝑥 = 𝑅𝑟ℎ + 𝑅𝑒𝑥 , le courant d’excitation est
𝑈𝑒𝑥
minimale et il est égale à 𝑖𝑒𝑥 = .
𝑅𝑟ℎ +𝑅𝑒𝑥
rhéostat en déplaçant son curseur vers sa position finale, la valeur de Σ𝑅𝑒𝑥 diminue, 𝑖𝑒𝑥
augmente, le flux augmente, 𝐸𝑎 augmente. Lorsque 𝑅𝑟ℎ égale à zero , 𝑅𝑟ℎ = 0; 𝑖𝑒𝑥 devient
𝑈𝑒𝑥 𝑈𝑒𝑥
constant et égale à ie 𝐼𝑒𝑥 =
𝑅𝑒𝑥
.
𝑅𝑒𝑥
C’est la valeur maximale du courant d’excitation qui donne la valeur maximale du flux
que peut supporter le générateur, donc la valeur maximale de la tension que peut fournir le
générateur. Cette tension est contrôlée par le voltmètre V. En ce moment l’ampèremètre A2
1’indique 0 A car K est ouvert, donc 𝐼𝑎 = 𝐼𝑐ℎ = 0.
𝑃𝑁 𝑃𝑁 𝑃𝑁
𝑈 = 60𝑎 . Φ. 𝑛 − 𝑟𝑎 . 𝑖𝑐ℎ = 60𝑎 . 𝐾Φ . 𝑛. 𝑖𝑒𝑥 − 𝑟𝑎 . 𝑖𝑐ℎ = 𝐾. 𝑖𝑒𝑥 − 𝑟𝑎 . 𝑖𝑐ℎ avec 𝐾 = 60𝑎 . 𝐾Φ . 𝑛
𝑈 𝑟𝑎
𝐾. 𝑖𝑒𝑥 = 𝑈 + 𝑟𝑎 . 𝑖𝑐ℎ donc 𝑖𝑒𝑥 = 𝐾 + 𝐾
. 𝑖𝑐ℎ
𝑈
Quand 𝑖𝑐ℎ = 0 donc 𝑖𝑒𝑥 = le courant d’excitation résiduel.
𝐾
C’est pourquoi, il faut limiter le courant de charge à sa valeur nominale indiquée sur sa
plaque signalétique.
𝑈𝐺 = 𝐸𝑎 − 𝑟𝑎 . 𝑖𝑎
𝑃𝑁
𝑖𝑎 = 𝑖𝑒𝑥 + 𝑖𝑐ℎ ; 𝐸𝑎 = 60𝑎 . Φ. 𝑛 ; Φ = 𝐾Φ . 𝑖𝑒𝑥
𝑃𝑁 𝑃𝑁
⇒ 𝐸𝑎 = 60𝑎 . 𝐾Φ . 𝑛. 𝑖𝑒𝑥 = 𝐾. 𝑖𝑒𝑥 avec 𝐾 = 60𝑎 . 𝐾Φ . 𝑛
𝑈𝐺 +𝑟𝑎 .𝑖𝑐ℎ 𝑈𝐺 𝑟
⇒ 𝑖𝑒𝑥 = avec 𝐾 ≫ 𝑟𝑎 ⇒ 𝐾 − 𝑟𝑎 ≈ 𝐾 donc 𝑖𝑒𝑥 = + 𝑎 . 𝑖𝑐ℎ
𝐾−𝑟𝑎 𝐾 𝐾
𝑈 𝑟𝑎 𝑈𝐺
lim𝑖𝑐ℎ →0 𝑖𝑒𝑥 = lim [ 𝐾𝐺 + . 𝑖𝑐ℎ ] = = 𝐼𝑒𝑥 résiduel
𝑖𝑐ℎ →0 𝐾 𝐾
𝑈𝐺 𝑟𝑎
lim 𝑖𝑒𝑥 = lim [ + . 𝑖𝑐ℎ ] = +∞
𝑖𝑐ℎ →+∞ 𝑖𝑐ℎ →+∞ 𝐾 𝐾
a) Définition
𝑈𝐺 = 𝐸𝑎 − 𝑟𝑎 . 𝑖𝑎 or 𝑖𝑎 = 𝑖𝑐ℎ
𝑃𝑁
𝐸𝑎 = 60𝑎 𝜙𝑛 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 car 𝑛 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 et 𝑖𝑒𝑥 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
c) Le générateur shunt
𝑈𝐺 = 𝐸𝑎 − 𝑟𝑎 . 𝑖𝑎 , 𝑖𝑎 = 𝑖𝑐ℎ + 𝑖𝑒𝑥
𝑃𝑁
𝐸𝑎 = 60𝑎 𝜙𝑛 avec 𝜙 = 𝐾𝜙 . 𝑖𝑒𝑥
𝑃𝑁
⟹ 𝑈𝐺 = 𝐾. 𝑖𝑒𝑥 − 𝑟𝑎 . (𝑖𝑐ℎ + 𝑖𝑒𝑥 ) avec 𝐾 = 60𝑎 𝑛𝐾𝜙
𝑃𝑁 𝑃𝑁
⟹ 𝑈𝐺 = 𝐾. 𝑖𝑒𝑥 − 𝑟𝑎 . 𝑖𝑐ℎ = 𝑛𝐾𝜙 . 𝑖𝑒𝑥 − 𝑟𝑎 . 𝑖𝑐ℎ = 𝑛𝜙 − 𝑟𝑎 . 𝑖𝑐ℎ = 𝐸𝑎 − 𝑟𝑎 . 𝑖𝑐ℎ
60𝑎 60𝑎
Si 𝑖𝑐ℎ → 𝐼𝑛 alors 𝑈𝐺 → 𝐸𝑎 − 𝑟𝑎 . 𝐼𝑛 = 𝐼𝑛
d) Le générateur série
𝑖𝑎 = 𝑖𝑐ℎ = 𝑖𝑒𝑥
𝑃𝑁 𝑃𝑁
𝐸𝑎 = 60𝑎 𝜙𝑛 avec 𝜙 = 𝐾𝜙 . 𝑖𝑒𝑥 = 𝐾𝜙 . 𝑖𝑐ℎ alors 𝑈𝐺 = 60𝑎 𝑛. 𝐾𝜙 . 𝑖𝑐ℎ − (𝑅𝑒𝑥 + 𝑟𝑎 . )𝑖𝑐ℎ
𝑃𝑁
On pose 𝐾 = 60𝑎 𝑛. . 𝐾𝜙 donc 𝑈𝐺 = 𝐾. 𝑖𝑐ℎ − (𝑅𝑒𝑥 + 𝑟𝑎 . )𝑖𝑐ℎ = (𝐾 − 𝑅𝑒𝑥 − 𝑟𝑎 . )𝑖𝑐ℎ
e) Le générateur Compound
1.3.1 Définition
𝑃𝑁
On l’obtient par 𝑈𝑀 = 𝐸𝑎 + 𝑅𝑎 . 𝐼𝑎 = 60𝑎 𝜙𝑛 + 𝑅𝑎 . 𝐼𝑎
𝑃𝑁 𝑈𝑀 −𝑅𝑎 .𝐼𝑎
On pose 60𝑎 = 𝐶𝑒 donc 𝑈𝑀 = 𝐶𝑒 𝜙𝑛 + 𝑅𝑎 . 𝐼𝑎 donc 𝑛 = 𝐶𝑒 𝜙
𝑈 𝑅𝑎 .𝐼𝑎
⟹ 𝑛 = 𝐶 𝑀𝜙 − 𝐶𝑒 𝜙
= 𝑛0 − Δ𝑛
𝑒
𝑈𝑀
Où : la vitesse à vide 𝑛0 =
𝐶𝑒 𝜙
𝑅𝑎 .𝐼𝑎
La variation de la vitesse en charge Δ𝑛 = .
𝐶𝑒 𝜙
NB : à vide 𝐼𝑎 = 0
𝑃𝑁 𝑇
On pose 𝐶𝑚 = 2𝜋𝑎 alors 𝑇 = 𝐶𝑚 𝜙. 𝐼𝑎 ⟹ 𝐼𝑎 = 𝐶
𝑚 .𝜙
𝑇
𝑈𝑀 𝑅𝑎 .𝐼𝑎 𝑈𝑀 𝑅𝑎 . 𝑈 𝑅𝑎 𝑇
𝐶𝑚.𝜙
⟹ 𝑛=𝐶 − =𝐶 − = 𝐶 𝑀𝜙 − 𝐶 2
𝑒𝜙 𝐶𝑒 𝜙 𝑒𝜙 𝐶𝑒 𝜙 𝑒 𝑒 .𝐶𝑚 𝜙
𝑈𝑀
𝑛0 =
𝐶𝑒 𝜙
Or 𝑛 = 𝑛0 − Δ𝑛 donc on a { 𝑅𝑎 𝑇
Δ𝑛 =
𝐶𝑒 .𝐶𝑚 𝜙2
𝑈𝑀 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
On fait varier la charge en maintenant 𝜙 = 𝐾 . 𝑖 = 𝑐𝑠𝑡𝑒} ⟹ 𝑖𝑒𝑥 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝜙 𝑒𝑥
Niveau de la
À vide charge Charge
charge ¼ de charge nominale ½ de charge nominale
nominale nominale
appliquée
𝒏 𝑛0 𝑛1 𝑛2 𝑛𝑛𝑜𝑚
𝑰𝒂 0 𝐼𝑎1 𝐼𝑎2 𝐼𝑎 𝑛𝑜𝑚
𝑈 𝑅𝑎 . 𝐼𝑎
𝑛= −
𝐶𝑒 𝜙 𝐶𝑒 𝜙
𝐹 = 𝑚. 𝑔 (𝑁): la force
NB : il ne faut jamais dépasser de loin le courant 𝐼𝑛𝑜𝑚 relevé sur la plaque signalitique du
moteur, sinon le moteur serait court-circuité.
𝑈𝑀 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
On fait varier la charge en maintenant 𝜙 = 𝐾 . 𝑖 = 𝑐𝑠𝑡𝑒} ⟹ 𝑖𝑒𝑥 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝜙 𝑒𝑥
𝑈𝑀 𝑅𝑎 .𝐼𝑎
𝑈𝑀 = 𝐶𝑒 𝜙𝑛 + 𝑅𝑎 . 𝐼𝑎 ⟹𝑛= − or 𝜙 = 𝐾𝜙 . 𝐼𝑒𝑥 et que 𝐼𝑒𝑥 = 𝑖𝑎 ⟹ 𝜙 = 𝐾𝜙 . 𝑖𝑎
𝐶𝑒 𝜙 𝐶𝑒 𝜙
𝑈𝑀 𝑅𝑎 .𝐼𝑎 𝑈𝑀 𝑅𝑎 .𝐼𝑎
⟹𝑛=𝐶 −𝐶 ⟹ ≫𝐶
𝑒 𝐾𝜙 .𝐼𝑎 𝑒 𝐾𝜙 .𝐼𝑎 𝐶𝑒 𝐾𝜙 .𝐼𝑎 𝑒 𝐾𝜙 .𝐼𝑎
𝑅𝑎 .𝐼𝑎 𝑈𝑀
donc 𝐶 ≃0 ⟹𝑛=𝐶 si 𝐼𝑎 → 0 ⟹ 𝑛 = +∞
𝑒 𝐾𝜙 .𝐼𝑎 𝑒 𝐾𝜙 .𝑖𝑎
si 𝐼𝑎 → +∞ ⟹ 𝑛 → 0
NB : il ne faut jamais démarrer ou arrêter un moteur série à vide (c’est-à-dire 𝐼𝑎 ≠ 0), sinon
le moteur s’emballe
1.4.1 Introduction :
Lors du démarrage, le courant est généralement élevé surtout pour les moteurs de moyennes et
grandes puissances. C’est pourquoi des précautions sont prises pour atténuer ce courant de
démarrage qui peut endommager le moteur.
U𝑀 −E𝑎 PN
U𝑀 = E𝑎 + R 𝑎 I𝑎 ⟹ I𝑎 = avec E𝑎 = Φ𝑛
R𝑎 60a
Au démarrage 𝑛 = 0 ⟹ E𝑎 = 0
U𝑀
I𝑑 = si 𝑅𝑎 faible, 𝐼𝑑 augmente
𝑅𝑎
Pour les moteurs de faibles puissances, le courant de démarrage obtenue ne peut pas
endommager le moteur car il n’est pas si élevé. Par contre, pour les moteurs de moyennes et
grandes puissances, il faut nécessairement appliquer des méthodes de démarrage permettant
d’atténuer le courant de démarrage.
𝜋
Au démarrage 𝜃0 est voisin de 2 , au fur et à mesure que le moteur démarre, on diminue 𝜃0 et
U𝐶 = U1 = U𝑚 . 𝑠𝑖𝑛𝜃
U𝑚 U𝑚 2U𝑚
𝑈𝑐 𝑚𝑜𝑦 = . [− cos(𝜋 + 𝜃0 ) + cos(𝜃0 )] = . [cos(𝜃0 ) + cos(𝜃0 )] = . cos(𝜃0 )
𝜋 𝜋 𝜋
2U𝑚
𝑈𝑐 𝑚𝑜𝑦 = U𝑀 = . cos(𝜃0 ) alors U𝑀 dépend de cos(𝜃0 )
𝜋
2U𝑚
Si cos(𝜃0 ) = 1 ⟹ U𝑀 = et est maximale (à la fin de démarrage) ⟹ 𝜃0 = 0
𝜋
𝜋
Si cos(𝜃0 ) = 0 ⟹ U𝑀 = 0 et est maximale (à la fin de demarrage) ⟹ 𝜃0 = 2
(avant
démarrage)
𝜋
Au moment du démarrage 0 < 𝜃0 < 2
𝑈𝐶 : la tension redressée
Cette méthode est appliquée pour les moteurs de faible puissance pour varier leurs vitesses
par la variation de leurs tensions d’alimentation.
Figure 1.41: schéma d’alimentation d’un moteur à courant continu par l’intermédiaire d’un
potentiomètre
Un hacheur est convertisseur électronique statique qui convertit une tension continue de
valeur fixe en une autre tension continue de valeur réglable. Il est réalisé à partir de thyristors
ou de transistors et peut être commandé aussi bien à sa fermeture qu’à son ouverture. Il est
considéré comme un interrupteur qui se ferme et qui s’ouvre.
Exemple
𝑖𝑆 = 𝑖𝐻 = 𝑖𝐶
𝑈 = 𝑈𝐶
𝑡1 : la durée de la fermeture de H
−𝑈𝐷 − 𝑈𝐶 = 0
𝑇 : la période
𝑡1
Le rapport = ∝ ⇒ 𝑡1 = ∝ 𝑇 avec ∝ - le rapport cyclique
𝑇
1 𝑡 1 ∝𝑇
𝑈𝑐 𝑚𝑜𝑦 = ∫0 1 𝑈𝑐 𝑑𝑡 = ∫0 𝑈𝑑𝑡
𝑇 𝑇
𝑈 ∝𝑇 𝑈
𝑈𝑐 𝑚𝑜𝑦 = [𝑡] = [∝ 𝑇 − 0] = ∝ 𝑈
𝑇 0 𝑇
𝑈𝑀 = 𝑈𝑐 𝑚𝑜𝑦 = ∝ 𝑈
𝑈𝐶 − 𝑈𝐿 − 𝑈𝑀 = 0 ⇒ 𝑈𝐶 = 𝑈𝐿 + 𝑈𝑀
∝ 𝑈 = 0 + 𝑈𝑀 = 𝑈𝑀 = 𝐸𝑎 + 𝑅𝑎 . 𝑖𝐶 𝑚𝑜𝑦
Avec 𝑖𝐶 𝑚𝑜𝑦 = 𝐼𝑎
1.4.3. Démarrage avec insertion d’un rhéostat de démarrage dans le circuit de l’induit
𝑛 = 0 ⇒ 𝐸𝑎 = 0
𝑈
𝐼𝑑 =
𝑅𝑎 +𝑅𝑟ℎ 1 +𝑅𝑟ℎ 2
𝑃𝑛
𝐼𝑑 = 𝐼𝑚𝑎𝑥 ⇒ 𝑇 = 𝑇𝑚𝑎𝑥 = 𝐶𝑚 Φ𝐼𝑚𝑎𝑥 avec 𝐶𝑚 = = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡
2𝜋𝑎
𝑛 ≠ 0 ⇒ 𝐸𝑎 ≠ 0 ⇒ 𝐸𝑎 = 𝐸𝑎 1
𝑈−𝐸𝑎 1
⇒ 𝐼𝑑 1 =
𝑅𝑎 +𝑅𝑟ℎ 1 +𝑅𝑟ℎ 2
𝐼𝑑 diminue ⇒ 𝑇 diminue et atteint le couple minimum 𝑇𝑚𝑖𝑛 qui ne permet pas au moteur de
continuer le démarrage.
Pour éviter au moteur de s’arrêter, on élimine une partie du rhéostat (𝑅𝑟ℎ 2 est éliminée).
𝑈−𝐸𝑎 1
𝐸𝑎 = 𝐸𝑎 1 ⇒ 𝐼𝑑 =
𝑅𝑎 +𝑅𝑟ℎ 1
𝑈𝑀 −𝑅𝑎 𝐼𝑎
𝑛 = 𝑛0 − ∆𝑛 =
𝐶𝑒 Φ
A partir de l’expression, nous remarquons que pour agir sur la vitesse 𝑛, on agit soit sur la
tension, soit sur le courant de l’induit, soit sur le flux.
Pour varier la vitesse, on utilise les mêmes procédés que lors du démarrage.
𝑈𝑀 𝑅𝑎 𝐼𝑎
𝑛= − (𝛷 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡 et 𝐼𝑎 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡)
𝐶𝑒 Φ 𝐶𝑒 Φ
𝑅𝑎 𝐼𝑎
En variant 𝑈𝑀 seule, la vitesse à vide 𝑛0 varie et ∆𝑛 = reste constante.
𝐶𝑒 Φ
𝑈𝑀 1
𝑛01 =
𝐶𝑒 Φ
𝑈𝑀 1 > 𝑈𝑀 2 { 𝑈𝑀 2 ⟹ 𝑛01 > 𝑛0 2
𝑛0 2 =
𝐶𝑒 Φ
𝑈𝑀 𝑅𝑎 𝐼𝑎
𝑛= − (𝛷 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡 et 𝑈𝑀 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡)
𝐶𝑒 Φ 𝐶𝑒 Φ
𝑅𝑎 𝐼𝑎 𝑈𝑀
En variant la résistance dans le circuit de l’induit, seule ∆𝑛 = varie ; 𝑛0 = reste
𝐶𝑒 Φ 𝐶𝑒 Φ
constante.
Σ𝑅𝑎 1 𝐼𝑎 Σ𝑅𝑎 2 𝐼𝑎
∆𝑛1 = > ∆𝑛2 =
𝐶𝑒 Φ 𝐶𝑒 Φ
𝑛1𝑛 < 𝑛2𝑛 ⇒ L’augmentation de la résistance dans le circuit de l’induit entraine la diminution
de la vitesse ; la diminution de la résistance dans le circuit de l’induit entraine l’augmentation
de la vitesse. D’où la valeur de la résistance dans le circuit de l’induit est inversement
proportionnelle à la vitesse.
Pour varier le flux, il faut varier le courant d’excitation ; et pour varier le courant d’excitation,
il faut varier la résistance dans le circuit de l’inducteur (𝑅𝑒𝑥 ). En variant le flux, 𝑛0 et ∆𝑛
varient.
𝑈𝑀 𝑈𝑀
𝑛0 1 = et 𝑛0 2 = . Φ1 > Φ2 ⇒ 𝑛01 < 𝑛0 2
𝐶𝑒 Φ1 𝐶𝑒 Φ2
Φ1 → 𝑇𝑐𝑐 1 = 𝐶𝑚 Φ1 I𝑐𝑐
Φ2 → 𝑇𝑐𝑐 2 = 𝐶𝑚 Φ2 I𝑐𝑐
Figure 1.50: caractéristiques électromécaniques d’un moteur cc pour deux valeurs de flux
𝑛12 et 𝑛11 𝑛12 > 𝑛11 La vitesse et le flux sont inversement proportionnelles
Φ2 Φ1 Φ2 < Φ1
NB :
Pour des couples faibles, il ne faut pas trop diminuer le flux, sinon la vitesse va tendre vers
+∞ et le moteur s’emballe.
Pour des couples faibles, il ne faut pas augmenter de trop le flux, sinon la vitesse va tendre
vers 0 et le moteur est en court-circuit.
Φ1 > Φ2
Pour de grands couples, l’augmentation du flux entraine l’augmentation de la vitesse qui peut
tendre à +∞ si l’augmentation du flux est excessive. La diminution excessive du flux
entraine la diminution de la vitesse qui va tendre vers 0 ; le moteur est en court-circuit.
Conclusion :
Il faut donc varier le flux dans les limites du couple nominal si on ne veut pas créer des
incidents (emballement, court-circuit).
SERIES D’EXERCICES
Exercice 1 :
Puissance nominale : 𝑃𝑛 = 5 𝐾𝑊
Déterminer le courant de l’induit, la f.é.m. induite, les pertes électriques, la somme des pertes,
la puissance absorbée et le rendement.
Exercice 2 :
Ces valeurs de flux sont obtenues par la variation du courant d’excitation d’un moteur à
courant continu dont l’objectif est de contrôler la vitesse du moteur. On donne les indications
portées par la plaque signalétique du moteur :
I𝑎 𝑛𝑜𝑚 = 5,6 𝐴 ; R𝑎 = 2 Ω ; η = 77 %
Exercice 3 :
Un moteur série est alimenté sous une tension de U𝑛𝑜𝑚 = 220 𝑉 et développe un couple
nominal T𝑛𝑜𝑚 = 101,7 𝑁. 𝑚 s’il tourne à la vitesse n = 750 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛. Son rendement
η = 75 %, R 𝑎 = 0,443 Ω ; R 𝑒𝑥 = 0,197 Ω. La résistance du rhéostat inséré dans le circuit
de l’induit au but d’un démarrage égal à R 𝑖𝑛𝑑 = 1,17 Ω.
Exercice 4 :
Exercice 5 :
Un moteur shunt (//) est alimenté sous une tension de U𝑀 = 110 𝑉 et absorbe un courant
I𝑎 = 50,5 𝐴. La résistance de l’induit r𝑎 = 0,21 Ω, R 𝑒𝑥 = 62 Ω, la vitesse n = 1000 𝑡𝑟/
𝑚𝑖𝑛, le rendement η = 81 %.
Déterminer la somme des pertes, les pertes électriques, la somme des pertes mécaniques et
magnétiques si les pertes complémentaires représentent 1 % de P𝑛 .
SOLUTIONS
Exercice 1 :
Données :
Déterminons η01 ?
U𝑀 −R𝑎 I𝑎 𝑛 U𝑀 −R𝑎 I𝑎 𝑛
η𝑛 = ⟹ C𝑒 Φ𝑛 =
C𝑒 Φ𝑛 η𝑛
220−2×5,6
AN : C𝑒 Φ𝑛 = = 0,0696 𝑊𝑏
3000
U𝑀 220
η01 = C = 0,0696 = 3161 𝑡𝑟/𝑚𝑛
𝑒 Φ𝑛
U𝑀 220
η0 2 = 0,05568 = 0,05568 = 3951,14 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
R I 2×5,6
∆𝑛 2 = 0,8 C𝑎 𝑎Φ = 0,05568 = 201,15 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
𝑒 𝑛
U
𝑀 220
η0 3 = 0,0348 = 0,0348 = 6321,83 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
R I 2×5,6
∆𝑛 3 = 0,5 C𝑎 𝑎Φ = 6321,83 = 321,83 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
𝑒 𝑛
Exercice 4 :
E𝑎 = 101,6 𝑉
2𝜋𝑛
P𝑢 = P𝑚 = 𝑇. 𝜔 avec 𝜔 =
60
2𝜋𝑛 2×3,14×1500
P𝑢 = 60
× T𝑛 = 60
× 14
P𝑢 = 2198 𝑊
U𝑛 −r𝑎 I𝑎 U1 −r𝑎 I𝑎
η𝑛 = η1 =
C𝑒 Φ𝑛 C𝑒 Φ𝑛
1500(90−0,35×24)
AN : η1 = ⇒ η1 = 1205 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
110−(0,55×24)
La vitesse diminue de
%Δη = 19,66 %
P𝑎 1 = U1 𝐼𝑎 = 90 × 24 = 2160 𝑊
P𝑎 −P𝑎 1 2640−2160
%ΔP𝑎 = P𝑎
× 100 = 2640
× 100 = 18,18 %
La puissance utile
2𝜋𝑛 2𝜋n1
P𝑢1 = P𝑚 = 𝑇𝜔 avec 𝜔 = ; d’où P𝑚 = 14 ×
60 60
2×3,14×205
⟹ P𝑢1 = 14 × 60
= 1765,72 𝑊
P 1765,72
η1 = P𝑢 1 = = 81,7 %
𝑎1 2160
Exercice 5
Solution :
U 110
∆P𝑒𝑙 = R 𝑒𝑥 I𝑒𝑥 2 + r𝑎 I𝑎 2 avec I𝑒𝑥 = R 𝑀 = 62
= 1,77 𝐴
𝑒𝑥
Le rendement est max si les pertes variables avec la charge sont égales aux pertes constantes.
Les pertes variables sont les pertes électriques dues au courant de l’induit qui varie avec la
charge (r𝑎 I𝑎 2 qui varie). Les pertes constantes sont toutes les autres pertes qui ne changent
pas quel que soit la charge qui est appliquée. Il s’agit de ∆P𝑚𝑚 + ∆P𝑐 + R 𝑒𝑥 I𝑒𝑥 2.
⟹ I𝑎 𝑚𝑎𝑥 = 51,49 𝐴
1113,57
η𝑚𝑎𝑥 = 1 − = 80,9 %
5859,7