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CONTENU DU COURS :
OBJECTIF GENERAL
instrumentale à travers les outils comme le budget (Budget des ventes avec les techniques de
prévision des ventes, Budget des approvisionnements avec la gestion des stocks) et le contrôle
OBJECTIFS SPECIFIQUES :
approvisionnements);
METHODE PEDAGOGIQUE :
La pédagogie appropriée pour le niveau universitaire est l’andragogie qui est un échange entre
l’enseignant et l’apprenant. A la fin de chaque chapitre, un certain nombre de cas sont traités
BIBLIOGRAPHIE
Moussa Diagne (2003), Guide de comptabilité analytique : Calcul des couts et couts de
revient en comptabilité analytique
Ragaigne, Aurélien, Tahar-Freixinos, Caroline (2015), Mémentos LMD-Contrôle de
gestion : Principes du contrôle de gestion, gestion Prévisionnelle et budgétaire, Analyse
des écarts, Tableaux de bord et Pilotage de la performance, éditeur : Gualino
(CYBERLIBRIS)
exprimées en unités physiques et monétaires concernant son prochain exercice. Il est donc la
pour que les objectifs visés et les moyens disponibles sur le court terme convergent vers la
L’élaboration du budget des ventes suit trois étapes : une étape de prévision des ventes, une
social de l’entreprise comme le climat économique et social qui influe en général sur les
possibilités d’achat des clients. Ensuite les prévisions du niveau de marché où on recourt à
des techniques de prévision telles que les ajustements linéaires par une fonction mathématique
prévision des ventes est obtenu par des estimations statistiques. Mais on peut utiliser
également des marché-test consistant à lancer un produit sur un marché d’essai et à recueillir
l’historique des ventes sur 4 ou 5 ans et sur l’identification d’une tendance générale. Le
prévisionnelle.
rang de l’année et b la constante. L’ajustement du nuage des points se fait par la méthode des
moindres carrées, méthode où la somme des carrées des écarts entre les valeurs observées et
celles de la droite doit être le plus petit possible. Dans cet optique, les coefficients a et b
a= ou a=
b= - a
r=
La correction des variations accidentelles s’opère dans le cas où l’activité de l’entreprise est
saisonnière. Le calcul des coefficients saisonniers permet ainsi d’affiner l’analyse. On utilise
trim
i représente les périodes (trimestre, mois, semestre etc.) et n le nombre d’années d’observation
Exercice d’application
Travail à faire :
1) Déterminer la tendance générale par la droite des moindres carrées
2) Etablir le coefficient de corrélation linéaire et interpréter
3) Déterminer les coefficients saisonniers
4) Etablir le programme des ventes pour l’année 2019
1
Elle passe par la détermination des charges nécessaires pour une bonne prévision des ventes.
Les charges de distribution sont de trois types :
-les charges qui permettent d’ajuster le programme des ventes (publicité, promotion, prix,
etc.)
-les charges relevant de la distribution et qui sont proportionnelles au niveau d’activité
(transport, commissions versées aux vendeurs)
-les charges non proportionnels au niveau d’activité (salaire du personnel permanent, loyer
des locaux commerciaux, amortissements).
Eléments J F M A M J J A S O N D Total
C .A
-RRR
Chiffres d’affaires nettes
Frais marketing (publicité,
promotion, etc.)
Cout d’administration des ventes
-salaire
-commissions
-etc.
Cout total
Marge commerciale
L’écart sur chiffre d’affaire se décompose en deux sous écarts : écart sur quantité et
écart sur prix.
E/P= (Ps-Pr)*Qr
Ces matières doivent être achetées en quantités désirées, au moment opportun et à moindre
coût. Le budget des approvisionnements doit donner des informations sur les dates de
KANBAN.
- Réduire les quantités stockées pour minimiser le cout de stockage, ce qui implique
- Le coût d’acquisition du stock (CA) : il est représenté par le cout relatif aux
Si l’on désigne par C la consommation annuelle de matière, le stock varie entre C/N et 0.
Il faut dont une optimisation de la somme (S) du coût de possession et du coût d’acquisition.
S= N*Ca +
S’ = Ca - = 0 Ca =
Mais entre la date de commande et la date de livraison, il s’écoule un temps appelé délai
d’approvisionnement. Il faut donc disposer d’un stock qui permet de financer ce délai appelé
Sm= C*d/12
Exemple :
Le stock de sécurité
Le stock minimum n’a d’utilité que lorsque le délai d’approvisionnement est constant et la
de consommation :
périodes constantes.
Application :
Une entreprise industrielle gère ses stocks selon la méthode de WILSON. Pour une
optimale de 6 approvisionnements. Le stock initial est de 400 kg de matières, les achats sont
venir.
Mois J F M A M J J A S O N D J
(n+1)
Consom. 100 200 300 100 400 200 150 50 300 400 600 200 400
constantes
constantes
Solution
sécurité.
approvisionnement sera livré dès que le stock final du mois devient inférieur au besoin du
mois.
Eléments J F M A M J J A S O N D
Besoin début-
300 500 400 500 600 350 200 350 700 1000 800 600
mois
Stock avant
400 300 600 300 700 300 600 450 400 600 700 600
livraison
Stock après
400 800 600 800 700 800 600 450 900 1100 1200 600
livraison
Cons. (100) (200) (300) (100) (400) (200) (150) (50) (300) (400) (600) (200)
Stock fin de mois 300 600 300 700 300 600 450 400 600 700 600 400
Les périodes constantes sont de : 12 mois : 6 = 2 mois et les quantités commandées sont
variables. Le stock au début de chaque mois après livraison doit couvrir deux mois de
3ème mois).
Eléments J F M A M J J A S O N D
Besoin début-
600 - 800 - 750 - 500 - 1300 - 1200 -
mois
Stock avant
400 500 300 500 400 350 150 350 300 1000 600 600
livraison
Stock après
600 500 800 500 750 350 500 350 1300 1000 1200 600
livraison
Cons. (100) (200) (300) (100) (400) (200) (150) (50) (300) (400) (600) (200)
Contrairement aux méthodes précédentes (coûts complets, coûts partiels) qui ont pour
caractéristique d’être mises en œuvre à postériori, la méthode des coûts préétablis permet d’y
remédier par un calcul des coûts à priori.
Ainsi la valorisation d’un programme de production impose le calcul des coûts préétablis qui
se définissent comme des coûts évalués à priori soit pour faciliter certains traitements
analytiques, soit pour permettre le contrôle de gestion par l’analyse des écarts.
La méthode des coûts préétablis permet de chiffrer des mouvements prévus en quantité et en
valeur et de les comparer aux mouvements réels en vue d’en faire apparaitre les écarts
résultants.
Ainsi les fondements de la méthode reposent sur les objectifs poursuivis, la détermination des
prévisions et la comparaison entre données réelles et données préétablies.
La prévision des charges suppose la création de centre d’analyse. Les écarts décelés se situent
donc dans des centres précis et les responsables doivent s’en justifier à leurs propres
comptes sans l’influence des autres. C’est un véritable instrument de mise sous tension de
l’appareil de production car la responsabilité de chacun est engagée dans une opération
donnée.
Le calcul des charges directes entrant dans les coûts standards ne pose pas de difficultés
majeures , mais concernant les charges indirectes, leur traitement nécessite la constitution des
Le coût des unités d’œuvre définis à cet effet sont calculés sur la base d’un niveau d’activité
normal de chaque centre.
Ces informations sont résumées dans un tableau appelé fiche de coût de production unitaire
préétabli dressée comme suit :
Eléments Q Pu Mts
Matières premières q cu q.cu
MOD h t h.t
Charges indirectes n cuo n.cuo
Coût de production 1 CP unitaire
Sur ce point, pour chaque élément de charge, un écart est calculé par différence entre cout
préétabli et cout réel. La référence étant le coût préétabli, un écart de coût positif se traduit par
Il peut arriver souvent que la production de la période comprenne des encours en début de
période et des encours finals. Ces encours sont alors exprimés en équivalent-terminés de
façon à homogénéiser la production de la période.
Ainsi, on multiplie d’abord les quantités d’encours par leurs niveaux d’avancement exprimé
en pourcentage puis, pour chaque élément de charge, la production réelle est déterminée par
la formule suivante :
Application :
Le coût préétabli de la production de 1000 pièces par mois de l’entreprise SENE s’établi
comme suit :
En fait, la production mensuelle ne s’est élevée qu’à 900 pièces terminées et 100 pièces
encours dont le niveau d’avancement est de 100% pour les matières premières et 60% pour la
main d’œuvre et les charges indirectes.
TAF :
L’analyse des écarts permet de déterminer les différents facteurs qui ont occasionné la
différence entre le coût réel et le coût préétabli.
Un coût global représente la somme des coûts élémentaires, alors un écart global est la somme
des écarts élémentaires. Ces écarts sont décomposés en deux catégories : il s’agit des écarts
sur charges directes et des écarts sur charges indirectes.
Le produit d’une quantité et d’un prix unitaire donne toujours une charge directe qu’elle soit
réelle ou préétablie.
Coût réel = Qr × Pr
Qs× Ps - Qr × Pr = Qs× Ps – Qr Ps + Qr Ps – Qr Pr
Donc
- Ps (Qs-Qr) donne un sous écart sur quantité représentant l’effet différence de quantité
sur l’écart de matière première et de main d’œuvre ;
- Qr (Ps –Pr) donne le sous écart sur prix représentant l’effet de la différence de prix
sur l’écart de matière et de main d’œuvre.
2.2. Ecarts sur charges indirectes
Ainsi, contrairement aux charges directes, le contrôle ne s’effectue pas au niveau des articles
mais au niveau des centres d’analyse à partir d’un budget standard de base (BSB).
Par rapport à la production réelle, on peut calculer le nombre d’unité d’œuvre préétabli
(NUOP).
NUOP =
L’écart global en présence des frais réels (FR) est déterminé comme suit : EG= BSI-FR
Cet écart global est décomposé en trois sous écarts : écart sur rendement ou productivité, écart
sur activité et écart sur budget.
Il est défini comme le cout préétabli de la différence entre l’activité qu’on aurait réalisée pour
la production réelle si les prévisions étaient respectées et l’activité réellement constatée.
En calculant le BSE on fait varier les frais fixes qui sont compris dans le BSB en fonction de
l’activité, or ils doivent rester constants.
Il faut donc opérer une correction. Cette amplitude de l’erreur est égale à la différence entre
l’activité réelle et l’activité normale.
Cette amplitude multipliée par la partie fixe du cout de l’unité d’œuvre préétabli donne l’écart
sur activité.
C’est un écart qui n’est imputable qu’à la nature des prévisions qui ne sont jamais parfaites.
Il est donc égal à la différence entre le BSF et les frais réels (FR).
Pour récapituler, on a :
EG= BSI – FR
En conclusion, l’analyse des écarts n’est pas une fin en soi. Le personnage central des budgets
en l’occurrence le contrôleur de gestion, en rapport avec les services de production, doit
expliquer l’origine des écarts et prendre des mesures correctives.