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I- Présentation du service
V- Remarques et suggestions
PARASITOLOGIE-MYCOLOGIE-SEROLOGIE
BACTERIOLOGIE-VIROLOGIE
ECBU+ATB
Divers (ECB du pus+ATB, LCR+ATB, coproculture+ATB, PV+ATB, PU+ATB,
hémoculture, recherche de BAAR)
Préparations des milieux de culture (géloses en boite de Pétri, milieu liquide : bouillon en
tubes)
Continuité (lecture des cultures bactériennes positives, réalisation des tests biochimiques
d’identification bactériennes, antibiogrammes, prise des décisions et rendu des résultats
définitifs)
Tests de contrôle de qualité externe de l’OMS
La méthode de travail générale en microbiologie s’effectue en plusieurs étapes à savoir : le recueil des
échantillons (appelés communément prélèvements), le conditionnement et le transport, la réalisation
de l’examen proprement dit, l’interprétation des observations et enfin le rendu des résultats définitifs.
La réalisation proprement dite de l’examen se fait suivant les étapes successives suivantes : l’examen
macroscopique, l’examen microscopique (état frais suivi de l’état coloré). Puis l’ensemencement des
milieux de culture, les tests d’identification et enfin l’antibiogramme si la culture précédemment
réalisée se révèle positive (cas de la bactériologie).
Chaque type d’échantillons est recueilli selon des conditions particulières obligatoires à respecter si
l’on veut avoir des résultats corrects. Le conditionnement est l’ensemble des normes (températures de
conservation, milieux de transport, matériel de prélèvement adéquat en cas de distance entre le lieu de
prélèvement et le laboratoire) requises pour ne pas souiller l’échantillon recueilli.
L’examen macroscopique consiste en l’observation à l’œil nu de l’échantillon recueilli afin d’y déceler
les éventuelles anormalités.
L’état frais consiste en l’observation directe entre lame et lamelle d’un étalement (quantité
représentative issue d’un échantillon biologique) afin de déceler la présence d’éléments figurés
anormaux pour en estimer la quantité relative.
L’état coloré (en parasitologie généralement remplacée par les méthodes dites de concentration)
permet d’observer des éléments pathologiques qui ne sont visibles qu’avec une coloration spécifique.
Par exemple, en bactériologie, la coloration de Gram est une coloration différentielle permettant
d’observer les bactéries éventuellement présentes et de les classer en deux groupes à savoir les Gram
positif et les Gram négatif.
L’ensemencement des géloses en boites de Pétri ou des bouillons se fait en fonction du type
d’échantillons. Les cultures dites positives permettent de vérifier le résultat de l’état coloré, les tests
biochimiques d’identification (cas de la bactériologie uniquement) permettent de déterminer par la
suite quel microbe est la cause de l’infection éventuelle.
L’antibiogramme permet d’orienter le clinicien dans le choix de la thérapie à utiliser. Elle consiste à
tester la sensibilité du germe isolé à une série d’antibiotiques choisi en fonction du dit germe.
Tandis que les échantillons des patients hospitalisés sont reçus à tout moment de la journée, ceux des
patients externes sont reçus entre 8h et 12h. Rappelons ici que certains échantillons ne sont reçus que
certains jours. Par exemple, les spermogrammes ne sont reçus que du lundi au mercredi.
Section de parasitologie
Section de bactériologie
Paillasse de l’ECBU+ATB
Il s’agissait de poser des questions aux malade afin de vérifier si les conditions du prélèvement sont
respectées (délai de trois heures entre l’émission de l’urine et l’acheminement au laboratoire, faire sa
toilette s’il s’agit d’une patient de sexe féminine) puis l’étiquetage des échantillons et des bons
d’examens en conformité avec l’ordre d’arrivée des patients et la numérotation des registres, enfin la
prise du contact du patient pour l’appeler en cas d’un éventuelle doute sur la qualité de l’échantillon
qui nécessiterait une reprise du prélèvement.
Technique : Violet de gentiane (1min) puis lugol qui sert de mordant (1min) ensuite Alcool (1min) et
enfin Fuschine (20 secondes).
Lecture au microscope à l’objectif à immersion puis écriture des résultats dans les registres (papier et
ordinateur)
Une chose essentielle que nous avons retenue est que le choix des milieux de culture se fait en
fonction de l’échantillon considéré car on s’attend à y retrouver certains germes en particulier.
- PV+ATB (prélèvement à faire le matin sans rapport sexuel la veille ni toilette matinal, 4
écouvillons mais 2 respectivement pour l’endo et l’exocol. Milieux de culure : Sabouraud, GS,
GC, GS+ANC et Choc, Coloration de Gram et Score de Nugent)
Paillasse de continuité
Le CNHU/HKM est l’hôpital national de référence en ce qui concerne le plateau technique en général
et les laboratoires de biologie en particulier. Pendant notre séjour, nous avons constaté un dévouement
au travail et un amour du travail bien fait au sein du personnel médico-technique qu’il est utile de
saluer ici.
Cependant, un certain nombre de choses restent à améliorer afin de mieux servir les patients et aussi
en matière d’encadrement des stagiaires. Nous avons décelés les impairs suivants :
- La sécurité au sein des locaux du laboratoire étant défaillante, certains cas de vols dans la
salle de garde de la bactériologie sont à déplorés.
- L’étroitesse des locaux de la bactériologie impacte sur l’asepsie rigoureuse dans laquelle
devrait se dérouler les examens.
En effet, il est fréquent que les paillasses soient encombrées, que l’aération fasse défaut et que
l’espace de circulation au sein du laboratoire soit restreint.
- La lenteur des procédures administratives dans le cadre d’une demande de stage et aussi dans
le cadre de l’établissement de justificatifs de stage sont un frein à l’attractivité de cet hôpital
en matière d’accueil de personnel médical.
- Des dispositions sécuritaires soient prises afin de limiter les cas de vols dans le service de
laboratoire
Nous proposons concrètement soit de cloisonner le service de microbiologie en un unique bloc
(salle de garde et salle de travail conjointement) ou de délocaliser le service en un nouveau
bâtiment mieux aéré et mieux espacé afin que les entrées et les sorties soient mieux suivies.
- Munir le personnel de badges administratifs afin de facilement identifier les entrées et les
sorties du bâtiment
- Veiller à accélérer l’établissement des justificatifs afférents à un séjour de travail au sein du
service (afin que les stagiaires puissent justifier dans des délais raisonnables un séjour au sein
du service).