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Le roman autobiographique est un genre littéraire issu de l'autobiographie ainsi que du roman-
mémoires. Le sujet est un personnage de fiction dont la vie, narrée à la première personne du
singulier, est assez fortement inspirée par la vie de l'auteur.
Un journal comme celui de Kirk Hammett est un type particulier d’autobiographie, plus éloigné du
roman. Balzac, par exemple, s’est représenté à plusieurs reprises dans des personnages de ses
romans.
D’un point de vue formel, il se rapproche du genre épistolaire, attesté dès l’antiquité gréco-latine.
Dès ces époques et plus tard, existent des fictions épistolaires où les auteurs supposés sont fictifs
(Lettres d’Alciphron, Héroïdes d’Ovide) ou réels mais leur correspondance parfaitement inventée
(Lettres de Chion d'Héraclée[Note 2], lettres d’Abélard et d’Héloïse[Note 3]). Cependant, à la
différence du roman, ces auteurs antiques ou anciens maintiennent la fiction extra-textuelle de
rédacteurs réels d’une correspondance réelle, même si leurs lecteurs ne s’y trompent probablement
pas.
On trouve une certaine permanence à l'oeuvre dans le genre épistolaire qui est celle d'une vocation à
la fois sentimentale et didactique.
A la fin du XVIIIe siècle et au début du XXe siècle, ce sont majoritairement des femmes qui
investissent le roman par lettres. Parmi elles, on compte Mme Cottin et Mme de Staël par exemple,
qui revendiquent l'héritage de l'écrivain anglais Richardson et par là la vocation morale de leur
œuvres.
Nombre de romanciers du xviie siècle suivirent l’exemple de Diego de San Pedro, et inclurent la
correspondance supposée des personnages du roman ou de personnages extérieurs à l’action dans le
cours du récit, tels Honoré d'Urfé dans l'Astrée (1607-1627), Madeleine de Scudéry dans Artamène
ou le Grand Cyrus (1649-1653), Madame de La Fayette dans La Princesse de Clèves (1678).
Au xxie siècle, des auteurs écrivent des romans s'inspirant de la tradition épistolaire, en remplaçant
les courriers classiques par des outils de communication modernes. En particulier, on trouve des
romans s'appuyant sur des échanges par SMS[Note 6], mais la présence d'un narrateur
d'accompagnement, en plus des échanges, sort des contraintes strictement épistolaires. Certains
romans comme le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, paru en 2009, respectent
cependant toutes les contraintes du genre.
Les grands succès du roman épistolaire au xviiie siècle sont devenus des modèles du genre :
• Les Liaisons dangereuses, de Choderlos de Laclos, publié en 1782, dont le thème
principal est le libertinage ;
• Lettres persanes, de Montesquieu, publié en 1721, exemple célèbre de la technique
du regard étranger ;…
Le roman traditionnel est un genre littéraire caractérisé essentiellement par une narration
fictionnelle et dont la première apparition peut être datée du xiie siècle. Initialement écrit en vers qui
jouent sur les assonances, il est écrit en prose dès le xiie siècle et se distingue du conte ou de
l'épopée par sa vocation à être lu individuellement et non écouté.
Dynamique au xviiie siècle, le roman devient le genre littéraire dominant à partir du xixe siècle et
présente aujourd'hui un grand nombre de sous-genres.
Le texte romanesque est un récit de taille très variable mais assez long, aujourd'hui en prose, qui a
pour objet la relation de situations et de faits présentés comme relevant de l'invention, même si
l'auteur recherche souvent un effet de réel, ce qui le distingue à la fois du simple récit-transcription
(biographie, autobiographie, témoignage…) mais aussi du conte, qui relève du merveilleux.
« Roman » est un terme qui sert originellement à désigner une langue utilisée au Moyen Âge, la
langue romane (de romanus (latin) signifiant « romain »), issue de la langue utilisée dans le Nord de
la France, la langue d'oïl. Cette langue, née de l'évolution progressive du latin, dans le monde de la
littérature africaine .
Le roman a tout d'abord été le récit d'une aventure fantastique, comprenant un personnage idéal
vivant une aventure idyllique elle-même.
Le nouveau roman est une appellation donnée par la critique à un ensemble d’écrivains qui, dans les
années 1950-1960, ont remis en cause le roman traditionnel. Les nouveaux romanciers ont en effet
tenté de renouveler les techniques romanesques en rompant avec la tradition balzacienne de
l’intrigue et des personnages héritée du XIXe siècle (réalisme). Ainsi, ils rejettent la notion de héros,
l’omniscience de l’écrivain, la cohérence psychologique des personnages et la vraisemblance. Dans
leurs œuvres, les nouveaux romanciers renoncent également au déroulement linéaire du temps,
remettent en question l’intrigue traditionnelle et s’intéressent surtout à la vie intérieure de l’individu
qui devient le centre du récit.
Exemples de romancier :
Bien qu'il soit difficile d'apparenter l'un ou l'autre auteur avec un mouvement hétérogène et
déstructuré à l'image de son contenu même, voici une liste d'auteurs qui s'apparentent clairement
au Nouveau Roman dans une partie de leur œuvre.
Alain Robbe-Grillet
Nathalie Sarraute
Claude Simon
Michel Butor
Robert Pinget
Jean Ricardou