Chapitre 2 Lois Fondamentales de Lélectrostatique

Département Physique
Professeur Abdelghani EL OUGLI
Electrostatique & Electrocinétique
Licence fondamentale – 1ère année

Filière SMIA – S2
Chapitre 2
Lois fondamentales de l’électrostatique
Pr : Abdelghani EL OUGLI
Filière SMI-SMA : Semestre S2 Année 2022 – 2023
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II.1. Notion d’angle solide
La portion de l’espace intérieure à un cône est caractérisée par un angle solide au moment où
on caractérise la portion du plan comprise entre deux demi-droites ayant même origine par un
angle.
Soit  la surface découpée sur une sphère de rayon R par un cône de sommet O, l’angle solide
est défini par :

𝛺=
𝑅2
Cette expression est sans dimension mais on opte comme unité de l’angle solide le Stéradian
(srd).
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Angle solide élémentaire : L’angle solide élémentaire 𝑑, délimité par un cône coupant un
élément de surface élémentaire 𝑑𝑆 quelconque située à une distance 𝑟 de son sommet 𝑂 est le
même que celui sous lequel on voit l’élément de surface 𝑑 découpé sur une sphère de centre
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖. Les surfaces élémentaires 𝑑𝑆 et 𝑑 sont centrées sur le même point
𝑂 et de rayon 𝑟 = ‖𝑂𝑀
𝑀.
Selon la définition :
𝑑
𝑑𝛺 =
𝑟2
Pour la définition de l’angle solide, on fait appel à la notion de la surface orientée.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀
-𝑢
⃗ est le vecteur unitaire de la normale à la sphère : 𝑢
⃗ = ‖𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
.
- 𝑛⃗ est un vecteur unitaire normale à la surface d’air 𝑑𝑆 au point 𝑀.
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On définit : ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 = 𝑑𝑆𝑛⃗ dit vecteur surface.
On définit :
⃗⃗⃗⃗ . 𝑢
𝑑𝑆 ⃗ 𝑑𝑆 𝑛⃗. 𝑢
⃗ 𝑑𝑆𝑐𝑜𝑠𝜃
𝑑𝛺 = = =
𝑟2 𝑟2 𝑟2
NB : L’orientation de 𝑛⃗ est en général arbitraire mais lorsqu’il s’agit d’une surface fermée,
définie par un intérieur et un extérieur, on convient d’orienter les normales 𝑛⃗ vers l’extérieur.
La face qui se trouve du côté de la normale 𝑛⃗ est par convention la face positive alors que la
face qui se trouve du côté opposé à 𝑛⃗ est la face négative.
𝑛⃗ est orientée de la face (-) vers la face (+).
II.2. Flux d’un champ de vecteurs
Définition : On appelle flux élémentaire 𝑑Φ d’un champ de vecteurs 𝐴, à travers l’élément de

surface orienté ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆, le produit scalaire :
𝑑Φ = 𝐴. ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆
Le flux total à travers la surface 𝑆 est :
Φ = ∬ 𝐴. ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆
𝑆
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Le flux élémentaire du champ électrostatique 𝐸⃗ créé par une charge ponctuelle 𝑞 à travers un
élément de surface 𝑑𝑆 orienté et centré en 𝑀 est :
𝑞𝑢 ⃗⃗⃗⃗
⃗ . 𝑑𝑆 𝑞 𝑑𝑆𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑞
𝑑Φ = 𝐸⃗ (𝑀). ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆(𝑀) = = = 𝑑𝛺
4𝜋𝜀0 𝑟 2 4𝜋𝜀0 𝑟 2 4𝜋𝜀0
L’unité du flux est le volt mètre (Vm).
Convention de signe de l’angle solide 𝑑𝛺 :

𝜋
- 𝑑𝛺 > 0 si 𝑢
⃗ rentre du côté négatif de 𝑑𝑆 (0 < 𝜃 < 2 )
𝜋
- 𝑑𝛺 < 0 si 𝑢
⃗ rentre du côté positif de 𝑑𝑆 (2 < 𝜃 < 𝜋)
Le flux global du champ électrostatique 𝐸⃗ est :
𝑞 𝑞
Φ = ∬ 𝑑Φ = ∬ 𝑑𝛺 = 𝛺
4𝜋𝜀0 4𝜋𝜀0
𝑆
Deux cas se présentent quant à la détermination du flux du champ 𝐸⃗ à travers une surface 𝑆
fermée :
𝑞
𝑑Φ|𝑑𝑆1 = 𝑑Φ1 = 𝑑𝛺
4𝜋𝜀0 1
𝑞
𝑑Φ|𝑑𝑆2 = 𝑑Φ2 = 𝑑𝛺
4𝜋𝜀0 2
- Cas où la charge 𝑞 se trouve à l’extérieur de 𝑆 :
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A travers le même cône, on voit les surfaces 𝑑𝑆1 et 𝑑𝑆2 . En plus, on sait que :
𝑑𝛺1 < 0 et 𝑑𝛺2 > 0  𝑑𝛺1 = −𝑑𝛺2
 𝑑Φ1 + 𝑑Φ2 = 0
Le flux résultant à travers la surface 𝑆 est alors nul :
Φ = ∯ 𝑑Φ = 0
𝑆
- Cas où la charge se trouve à l’intérieur de la surface 𝑆 :
𝑞 𝑞
𝑑Φ = 𝑑𝛺  Φ = 𝛺
4𝜋𝜀0 4𝜋𝜀0
où 𝛺 est l’angle solide sous lequel, depuis 𝑂 où se trouve la charge 𝑞, on voit la surface interne
de 𝑆. C’est aussi l’angle solide sous lequel, on voit la face interne de la sphère 𝑆1 de centre 𝑂
et de rayon 1.
𝑑𝑆𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑑𝑆1
𝑑𝛺 = = 2 = 𝑑𝑆1 ⟹ 𝛺 = 𝑆1 = 4𝜋(1)2 = 4𝜋
𝑟2 1
D’où :
𝑞
Φ= 4𝜋 ⟹
4𝜋𝜀0
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𝑞
Φ=
𝜀0
II.3. Théorème de Gauss
Théorème de Gauss : Le flux du vecteur champ électrostatique 𝐸⃗ à travers une surface fermée
est égal au quotient par 𝜀0 de la somme des charges se trouvant à l’intérieur de cette surface.
∑ 𝑞𝑖𝑛𝑡
Φ = ∯ 𝐸⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 =
𝜀0
𝑆
On appelle surface de Gauss la surface fermée 𝑆 considérée.
NB : Le théorème de gauss s’applique aussi bien pour les distributions continues de charge que
celles discrètes.
La distribution de charges pourra être continue et dans ce cas :

- Si distribution volumique :
𝑞𝑖𝑛𝑡 = ∭ 𝜌𝑑𝜐
𝜗
- Si distribution surfacique :
𝑞𝑖𝑛𝑡 = ∬ 𝑑𝑞 = ∬ 𝜎𝑑𝑠
𝑆 𝑆
- Si distribution linéique :
𝑞𝑖𝑛𝑡 = ∫ 𝑑𝑞 = ∫ 𝜆𝑑ℓ
𝐿 𝐿
On retient aussi que le flux total (sortant) du champ électrostatique à travers une surface fermée
est nul si la charge responsable du champ est à l’extérieur de cette surface.
II.4. Théorème d'Ostrogradsky :
Soit 𝐴(𝐴𝑥 , 𝐴𝑦 , 𝐴𝑧 ) un champ de vecteur.
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On appelle divergence du vecteur 𝐴 le scalaire :
𝜕𝐴𝑥 𝜕𝐴𝑦 𝜕𝐴𝑧

𝑑𝑖𝑣𝐴 = + +
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
Théorème : On montre que le flux de 𝐴 à travers une surface 𝑆 fermée quelconque limitant le
volume 𝜗 est tel que :
𝑑Φ = 𝑑𝑖𝑣𝐴. 𝑑𝜐 ⟹ Φ = ∯ 𝐴(𝑃). ⃗⃗⃗⃗

𝑑𝑆 = ∭ 𝑑𝑖𝑣𝐴(𝑀) 𝑑𝜐
𝑆 𝜗
- 𝑑𝜐 : volume élémentaire
- ⃗⃗⃗⃗ : vecteur élément de surface

𝑑𝑆
Expression de l’opérateur divergence dans les différents systèmes de coordonnées :
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II.5. Forme locale du théorème de Gauss
Dans le cas d’une distribution volumique de charge 𝜌, le théorème de gauss prend la forme
suivante :
1 1
⃗⃗⃗⃗ =
Φ = ∯ 𝐸⃗ . 𝑑𝑆 ∭ 𝑑𝑞 = ∭ 𝜌𝑑𝜐
𝜀0 𝜀0
𝑆 𝜗 𝜗
Avec 𝜗 est le volume chargé contenu dans la surface fermée 𝑆.
Le théorème de la divergence permet d’écrire :
1
⃗⃗⃗⃗ = ∭ 𝑑𝑖𝑣𝐸⃗ (𝑀) 𝑑𝜐 =
Φ = ∯ 𝐸⃗ (𝑃). 𝑑𝑆 ∭ 𝜌(𝑀)𝑑𝜐
𝜀0
𝑆 𝜗 𝜗
𝜗:
𝜌(𝑀)
𝑑𝑖𝑣𝐸⃗ (𝑀) =
𝜀0
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C’est la forme locale du théorème de Gauss.
NB : En absence de charge, on a :
𝑑𝑖𝑣𝐸⃗ (𝑀) = 0
II.6. Equation de Poisson
La relation entre le champ 𝐸⃗ et le potentiel 𝑉 est :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉(𝑀)
𝐸⃗ (𝑀) = −𝑔𝑟𝑎𝑑
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉(𝑀)) = −𝑑𝑖𝑣(𝑔𝑟𝑎𝑑

⟹ 𝑑𝑖𝑣(𝐸⃗ (𝑀)) = 𝑑𝑖𝑣(−𝑔𝑟𝑎𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉(𝑀))
La forme locale du théorème de Gauss devient :
𝜌(𝑀)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉(𝑀)) +
𝑑𝑖𝑣(𝑔𝑟𝑎𝑑 =0
𝜀0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉(𝑀)) est dénommé le Laplacien de 𝑉(𝑀) et est noté ∆𝑉.

Le scalaire 𝑑𝑖𝑣(𝑔𝑟𝑎𝑑
Donc on aboutit à :
𝜌(𝑀)
∆𝑉(𝑀) + =0
𝜀0
C’est l’équation de Poisson.
En absence de charge, on a une équation dite de Laplace :
∆𝑉(𝑀) = 0
Expression du Laplacien dans les différents systèmes de coordonnées :
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II.7. Conditions de passage à interface entre deux distributions de charges
différentes
Soient deux points 𝑀1 et 𝑀2 infiniment voisins d’un point 𝑀 pris sur l’interface séparant deux
distributions 𝜌1 et 𝜌2 . En ces points, la décomposition du champ 𝐸⃗ donne respectivement :
𝐸⃗1 = 𝐸1𝑇 𝑇
⃗ + 𝐸1𝑁 𝑁
⃗ 12
𝐸⃗2 = 𝐸2𝑇 𝑇
⃗ + 𝐸2𝑁 𝑁
⃗ 12
Avec 𝑇 ⃗ : vecteur unitaire porté par la tangente en M à la surface de l’interface et 𝑁

⃗ 12: vecteur
unitaire normal à cette surface de l’interface orienté du milieu1 vers le milieu2.
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La circulation de 𝐸⃗ le long du contour (C) fermé est nulle et en supposant que la contribution
des côtés 𝐴𝐷 et 𝐵𝐶 est négligeable devant celle des côtés 𝐴𝐵 et 𝐷𝐶, on peut écrire :
⃗⃗⃗ = 𝐸1𝑇 𝐴𝐵 − 𝐸2𝑇 𝐶𝐷 + 𝐸1𝑁 𝐵𝐶 − 𝐸2𝑁 𝐷𝐴 = 𝐸1𝑇 𝐴𝐵 − 𝐸2𝑇 𝐶𝐷

0 = ∮ 𝐸⃗ . 𝑑𝑙
(𝐶)
Avec 𝐴𝐵 = 𝐶𝐷, on déduit que :
𝐸1𝑇 = 𝐸2𝑇
Donc, la composante tangentielle de 𝐸⃗ se conserve, malgré la discontinuité de 𝜌 sur l’interface.
On suppose que l’interface porte une charge surfacique 𝜎 et on cherche à déterminer le flux de
𝐸⃗ sortant de ce parallélépipède ci-après :
La contribution des densités volumiques 𝜌1 et 𝜌2 à ce flux étant un infiniment petit du 3e ordre

comparée à la contribution de la densité surfacique 𝜎 qui est du 2e ordre  on peut ignorer les
charges volumiques et écrire :
𝛷=∬ 𝐸⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 = 𝐸2𝑁 𝑆 − 𝐸1𝑁 𝑆
𝑆 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
or le théorème de Gauss 
𝜎𝑆
𝛷=
𝜀0
on en déduit que :
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𝜎
𝐸⃗2𝑁 − 𝐸⃗1𝑁 = ⃗
𝑁
𝜀0 12
Donc la composante normale de 𝐸⃗ subit une discontinuité proportionnelle à la densité

surfacique 𝜎. Elle ne se conserve que si l’interface ne porte pas de charges.
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Professeur Abdelghani EL OUGLI

Electrostatique & Electrocinétique

Licence fondamentale – 1ère année

Pour la définition de l’angle solide, on fait appel à la notion de la surface orientée.

- 𝑛⃗ est un vecteur unitaire normale à la surface d’air 𝑑𝑆 au point 𝑀.

𝑛⃗ est orientée de la face (-) vers la face (+).

II.2. Flux d’un champ de vecteurs

Définition : On appelle flux élémentaire 𝑑Φ d’un champ de vecteurs 𝐴, à travers l’élément de

Le flux total à travers la surface 𝑆 est :

L’unité du flux est le volt mètre (Vm).

Convention de signe de l’angle solide 𝑑𝛺 :

Le flux global du champ électrostatique 𝐸⃗ est :

- Cas où la charge 𝑞 se trouve à l’extérieur de 𝑆 :

𝑑𝛺1 < 0 et 𝑑𝛺2 > 0  𝑑𝛺1 = −𝑑𝛺2

Le flux résultant à travers la surface 𝑆 est alors nul :

- Cas où la charge se trouve à l’intérieur de la surface 𝑆 :

II.3. Théorème de Gauss

On appelle surface de Gauss la surface fermée 𝑆 considérée.

La distribution de charges pourra être continue et dans ce cas :

II.4. Théorème d'Ostrogradsky :

Soit 𝐴(𝐴𝑥 , 𝐴𝑦 , 𝐴𝑧 ) un champ de vecteur.

𝜕𝐴𝑥 𝜕𝐴𝑦 𝜕𝐴𝑧

𝑑Φ = 𝑑𝑖𝑣𝐴. 𝑑𝜐 ⟹ Φ = ∯ 𝐴(𝑃). ⃗⃗⃗⃗

- ⃗⃗⃗⃗ : vecteur élément de surface

Expression de l’opérateur divergence dans les différents systèmes de coordonnées :

Avec 𝜗 est le volume chargé contenu dans la surface fermée 𝑆.

Le théorème de la divergence permet d’écrire :

II.6. Equation de Poisson

La relation entre le champ 𝐸⃗ et le potentiel 𝑉 est :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉(𝑀)) = −𝑑𝑖𝑣(𝑔𝑟𝑎𝑑

La forme locale du théorème de Gauss devient :

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑉(𝑀)) est dénommé le Laplacien de 𝑉(𝑀) et est noté ∆𝑉.

C’est l’équation de Poisson.

En absence de charge, on a une équation dite de Laplace :

Expression du Laplacien dans les différents systèmes de coordonnées :

Avec 𝑇 ⃗ : vecteur unitaire porté par la tangente en M à la surface de l’interface et 𝑁

⃗⃗⃗ = 𝐸1𝑇 𝐴𝐵 − 𝐸2𝑇 𝐶𝐷 + 𝐸1𝑁 𝐵𝐶 − 𝐸2𝑁 𝐷𝐴 = 𝐸1𝑇 𝐴𝐵 − 𝐸2𝑇 𝐶𝐷

Avec 𝐴𝐵 = 𝐶𝐷, on déduit que :

Donc, la composante tangentielle de 𝐸⃗ se conserve, malgré la discontinuité de 𝜌 sur l’interface.

La contribution des densités volumiques 𝜌1 et 𝜌2 à ce flux étant un infiniment petit du 3e ordre

Donc la composante normale de 𝐸⃗ subit une discontinuité proportionnelle à la densité

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