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Femme ; Droit naturel (Jaucourt)

Le texte discute l'idée selon laquelle l'Être suprême a jugé nécessaire pour les humains
de former des sociétés étroites avec un partenaire, et que cette société est formée par
un accord volontaire entre les parties. Le but principal de cette société est la procréation
et la prise en charge des enfants qui naissent. Il est également mentionné que, bien que
le mari et la femme aient les mêmes intérêts dans leur société, il est essentiel que
l'autorité du gouvernement appartienne à l'un ou à l'autre. Selon les lois et les
coutumes de l'Europe, cette autorité est donnée de manière unanime et définitive au
mâle, car il est considéré comme celui qui contribue davantage au bien commun. Il est
donc nécessaire que la femme soit subordonnée à son mari et lui obéisse dans toutes
les affaires domestiques. Cependant, les raisons invoquées pour justifier ce pouvoir
marital sont remises en question dans le texte. Il est suggéré que l'autorité du mari ne
vient pas de la nature, et que le précepte de l'Écriture sainte est de droit positif plutôt
que naturel. Il est donc possible de changer la loi civile en matière de subordination
conjugale à travers des conventions particulières, dès lors que la loi naturelle et la
religion ne déterminent rien de contraire.

Femme ; Morale (Desmahis)

Le texte fait une réflexion sur les femmes en les comparant physiquement et
moralement aux hommes. Il souligne que les femmes sont supérieures en agréments
physiques, mais inférieures en force. Il mentionne également que les femmes sont
différentes des hommes non seulement physiquement, mais aussi moralement et
intellectuellement. L'éducation et la dissimulation ont également modifié les
dispositions naturelles des femmes. Le texte conclut en disant qu'il est difficile de définir
les femmes car elles sont équivoques et que leur véritable nature est difficile à
comprendre.

Le texte fait une réflexion sur les relations entre hommes et femmes, en se concentrant
sur les stratégies employées par les femmes pour obtenir l'autorité et l'amour des
hommes. Il affirme que les hommes ont abusé de leur force pour gouverner, tandis que
les femmes ont utilisé l'art de plaire pour s'affranchir de la servitude. Il décrit la
coquetterie comme un caractère primitif chez les femmes qui est amplifié par
l'éducation et qui ne peut être affaibli que par un effort de raison. Il utilise ensuite
l'exemple de Chloé, une femme qui est décrite comme vain et légère, pour décrire les
relations qu'elle entretient avec différents hommes et comment elle utilise la
coquetterie pour manipuler et contrôler ses relations.

Le texte dévoque les conséquences de l'amour qui est fondé sur l'estime. Il décrit la
situation de Chloé, une femme qui est abandonnée par son amant infidèle, et qui se
retrouve dans un état de désespoir et de solitude. Elle finit par se consoler en faisant un
nouveau choix, mais celui-ci n'est pas plus heureux que le premier. Le texte souligne que
l'amour est souvent remplacé par le plaisir et que les mensonges de la galanterie sont
souvent préférés à la vérité. Il suggère également que cela reflète les mœurs de
l'époque où les femmes étudient les arts et les mystères de l'amour dès leur jeune âge.

Le texte décrit par M. Desmahis décrit deux types de femmes différentes, Chloé et une
femme idéale. Chloé est une femme qui est occupée à plaire aux hommes, elle est
obsédée par la coquetterie et les plaisirs mondains, mais elle finit par être déçue et
malheureuse dans ses relations amoureuses. L'autre femme, qui est l'idéal, est celle qui
est intelligente, vertueuse, belle et qui a un bon sens. Elle est également loin des
passions qui peuvent causer des problèmes dans les relations amoureuses et préfère
consacrer sa vie à ses devoirs de femme et de mère. Elle est respectée, aimée et crainte
par ceux qui l'entourent et répand une ambiance paisible et harmonieuse autour d'elle.

Femme ; Jurisprudence (Boucher d'Argis)

Le terme "femme" désigne généralement toutes les personnes du sexe féminin, que ce
soient des filles, des femmes mariées ou des veuves. Cependant, les femmes sont
souvent considérées de manière différente des hommes dans certaines situations. Les
femmes ont généralement des capacités physiques et mentales différentes des hommes
et sont exclues de certaines fonctions et emplois. Par exemple, elles ne peuvent pas être
admises aux ordres ecclésiastiques ni aux emplois militaires, ni succéder à la couronne
dans certaines monarchies. Selon le droit romain, qui est suivi dans de nombreux pays,
les femmes ne peuvent pas non plus occuper des charges publiques comme juges ou
magistrats. Enfin, elles ne peuvent pas être juges ou arbitres dans certains états.

La femme du siècle des lumières

Au siècle des Lumières, la condition de la femme était encore très inégale par rapport à
celle de l'homme. Les femmes étaient généralement considérées comme inférieures et
étaient exclues de la plupart des fonctions et professions. Les idées des philosophes de
l'époque, comme Jean-Jacques Rousseau et Denis Diderot, ont cependant commencé à
remettre en question cette inégalité et à promouvoir l'égalité des sexes. Les femmes ont
commencé à se mobiliser pour réclamer leurs droits et leur éducation, et certaines ont
même commencé à écrire des ouvrages pour défendre leur cause. Cependant, il a fallu
attendre de nombreuses années pour que les revendications des femmes soient
pleinement entendues et mises en pratique dans la société.

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