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Université de Montréal

Travail de session :

Dissertation Historique : Émile ou de l’éducation de Jean-Jacques Rousseau

Par :

Ergün AKPINAR

Département d’histoire
Faculté des arts et des sciences

Programme : Baccalauréat en Histoire

Travail présenté à :

M. François Dominic Laramée

Dans le cadre du cours HST2264

Le Siècle des Lumières

Le 24 mars 2023
"L'enfant est l'homme tel que la nature le fait ; mais l'homme est ce qu'on le fait."
Nous pouvons déduire de cette citation de Jean Jacques Rousseau que les êtres humains
naissent avec des qualités et des caractéristiques innées qui sont façonnées par la
nature, mais à mesure qu'ils grandissent et se développent, ils sont influencés par la
société et leur environnement, ce qui contribue à façonner leur personnalité, leur
comportement et leur destin.
Je vais étudier l'ouvrage de Rousseau Émile, Ou de l'éducation, pour traiter mon
hypothèse qui est la suivante : le processus éducatif idéal pour former un être humain
selon Rousseau n’est pas universel. Dans un premier temps, j’analyserai la conception
rousseauiste de l'éducation en examinant la nature de l'enfant selon Rousseau, le rôle
de l'éducateur dans la formation de l'enfant et l'importance de l'expérience dans
l’apprentissage. Dans un deuxième temps, j’aborderai les limites de la vision éducative
de Rousseau en identifiant les limites de l'application de sa méthode ainsi que les
critiques ultérieurs à sa vision. Dans un troisième temps qui sera la conclusion
synthétique, je résumerai les éléments clés de la vision éducative de Rousseau et
j’examinerai les perspectives les limites et de cette vision éducative qui n’est pas
universelle.
Il convient de situer Rousseau dans son époque. L’expression « siècle des
Lumières » signifie le triomphe de la Raison, de la rationalité. Elle renvoie à un courant
de pensée regroupant les principaux penseurs de l’époque. C’est à cette époque
qu’apparaît en quelque sorte l’idée du progrès. Les Lumières s’opposent à la religiosité
aveugle, à l’autorité illégitime et à l’ignorance. Ces tares pourront disparaître grâce à la
raison. Celle-ci, universellement partagée par tous les êtres humains, est considérée
comme une réalité positive. C’est sur elle que doit s’appuyer la définition des droits
humains. Le progrès s’appuie aussi sur l’idée que la Raison ne sert pas seulement à
connaître, mais sert à agir sur le monde. Le Progrès signifie alors une possibilité d’action
sur la nature et une possibilité de contrôle sur le monde social. Les progrès des sciences
de la nature forment le noyau dur de ce rationalisme. Ce progrès serait par nature un
apport positif pour l’être humain et la société.

1
Pour commencer, je vais analyser la nature de l’enfant selon Rousseau. En effet,
ce dernier affirme l’idée que l’enfance est un âge distinct de l’âge adulte. « L’enfant a sa
propre psychologie, il a ses propres manières de faire. Il distingue bien différents âges :
l’âge des besoins, l’âge du développement des désirs et des sens, l’âge du sens commun.
Il a donc formalisé une représentation de l’enfance comme traversant des stades,
traversant des étapes1 ». Pour Rousseau, l'enfant est naturellement bon et innocent, et
ce sont les influences sociales et culturelles qui le corrompent. Il ajoute à cela que
jusqu’à l’adolescence, le cours de la vie est un temps de faiblesse. En effet, Rousseau
considérait que jusqu'à l'adolescence, l'enfant est dans un état de faiblesse et de
dépendance, où il est incapable de prendre des décisions rationnelles et autonomes.
Ensuite, à douze-treize ans les forces de l’enfant se développent bien plus rapidement
que ses besoins ; aucun besoin imaginaire ne le tourmente, il peut se suffire à lui-même.
Rousseau pense que, à ce stade, l'enfant peut se passer de la plupart des contraintes et
des influences extérieures, car il est capable de prendre des décisions autonomes et de
se suffire à lui-même.
Plusieurs médecins, principalement en Allemagne et en Angleterre, constatent
les progrès de la médecine des enfants, qu’ils attribuent à Rousseau. Selon Py2, les
médecins de l’époque vont davantage observer la nature et plus particulièrement la
nature physique de l’enfant. Ils vont la prendre pour guide dans les états successifs de
l’enfance et préférer une médecine observatrice à une médecine agissante. Ceci est le
point de départ de la naissance de la pédiatrie au dix-neuvième siècle. Si la pensée de
Rousseau a inspiré le monde médical, elle a également profondément marqué le monde
éducatif. C’est incontestablement dans le domaine de l’éducation que ses idées ont été
le plus largement diffusées, développées, appliquées mais également critiquées.

Je vais maintenant étudier le rôle de l’éducateur dans la formation de l’enfant.


1
Stéphane Martineau et Alexandre Buysse, « Rousseau et l’éducation : apports et tensions », Phronesis 5,
2 (2016) : 14-22.
2
Gilbert Py, Rousseau et les éducateurs. Étude sur la fortune des idées pédagogiques de Jean-Jacques
Rousseau en France et en Europe au XVIIIe siècle, Oxford, Voltaire Foundation, 1997, p. 36

2
« Dans la perspective de Rousseau, le rôle de l’éducateur consiste principalement à
protéger son élève contre les méfaits de la société, contre les influences néfastes de la
culture et son cortège de corruptions et de préjugés3 ». Rousseau pense que la raison, le
jugement, les vérités viennent lentement mais ce sont des préjugés qu’il faut préserver
l’enfant.
De plus, l'éducateur doit prendre en compte les besoins et les caractéristiques
naturelles de l'enfant dans son processus éducatif. Selon Rousseau, les enfants ont un
"principe actif" qui les pousse à être en mouvement et à explorer le monde, à travers
leur curiosité naturelle et leur désir d'apprendre. Il faut rejeter donc les connaissances
dont le goût n’est pas naturel à l’enfant et chercher celles que l’instinct le porte à
chercher.
L’éducateur doit également respecter les étapes maturationnelles du
développement de l’enfant. En effet, il doit adapter l'enseignement à l'enfant plutôt que
de vouloir forcer l'enfant à s'adapter à l'enseignement ; prendre en compte le niveau de
compréhension et de développement de l'enfant dans l'enseignement. Rousseau dit
qu’il ne sert à rien de lui montrer des concepts trop avancés pour son âge, car cela
risque de le perdre et de le décourager. Il est donc essentiel d'adapter son discours et
ses explications au niveau de l'enfant, en utilisant des exemples et des images simples et
concrets.
L’éducateur doit encourager l'enfant à développer sa propre pensée critique et
sa propre capacité de raisonnement, en lui permettant de découvrir et d'explorer le
monde par lui-même. Pour ce faire, il doit éviter de simplement imposer son autorité et
ses opinions sur l'enfant, mais plutôt encourager l'enfant à penser par lui-même, à poser
des questions et à trouver des réponses par lui-même. Rousseau dit « nous n’entrons
pas dans leurs idées, nous leur prêtons les nôtres ».
Et en fin, le rôle de l’éducateur est d’observer. L'observation est une compétence
essentielle pour l'éducateur, car elle lui permet de comprendre les besoins, les intérêts
et les capacités de chaque enfant dont il a la charge. En observant attentivement les

3
Martineau et Buysse, « Rousseau et l’éducation : apports et tensions », 12.

3
comportements, les interactions sociales, les réactions aux différentes situations et les
résultats scolaires, l'éducateur peut adapter son enseignement et son approche
pédagogique pour répondre aux besoins spécifiques de chaque élève. L'observation
peut également aider l'éducateur à identifier les éventuels problèmes de comportement
ou de développement, et à mettre en place des mesures correctives ou des
interventions précoces si nécessaire.

Selon Rousseau l’expérience dans l’apprentissage a une grande importance ;


« nos vrais maitres sont l’expériences et jamais l'homme ne sent bien ce qui convient
l’homme que dans les rapports où Il s'est trouvé ». Rousseau affirme que les enfants ont
besoin de voir et de faire pour apprendre vraiment, pas seulement d'entendre parler
des choses. Nous devrions donc nous concentrer sur l'expérience directe et la pratique,
plutôt que sur les discours et les explications abstraites. Rousseau propose une manière
originale d’éduquer ; « l’éducation négative4, il s’agit d’une éducation par la nature, une
éducation qui refuse les opinions et la morale ; une éducation qui n’est pas basée sur les
connaissances déclaratives, car l’apprentissage doit venir de l’expérience des choses et
non de la connaissance par les mots. L’éducation négative laisse donc la nature agir. »
L’enfant apprend par sa propre expérience face aux choses. On prend des notions bien
plus claires et bien plus sures des choses qu’on apprend ainsi de soi-même, que de
celles qu’on tient des enseignements d’autrui dit Rousseau.
John Dewey (1859-1952) était un philosophe, psychologue et pédagogue
américain qui a exercé une influence majeure sur l'éducation et la pensée progressiste
aux États-Unis au XXe siècle. Il est considéré comme l'un des fondateurs du mouvement
de l'éducation progressiste, qui prône une approche centrée sur l'élève et basée sur
l'expérience pratique plutôt que sur la mémorisation de connaissances abstraites.
Dewey a également contribué à de nombreux domaines de la philosophie, notamment
la logique, la théorie de la connaissance, la philosophie de l'art et la philosophie
politique. Il a développé une approche pragmatique de la philosophie, affirmant que la
vérité doit être comprise en termes d'expérience pratique plutôt que de vérités
4
Martineau et Buysse, « Rousseau et l’éducation : apports et tensions », 12.

4
absolues et universelles. Dewey a également été un défenseur de la démocratie,
affirmant que l'éducation est un élément essentiel pour former des citoyens capables de
participer efficacement à la vie démocratique.
Pour Dewey5, il existe une relation intime et nécessaire entre les processus de
l’expérience et de l’éducation. Selon l’auteur, la pensée n’est ni une fabrication de la
conscience qui devrait s’actualiser dans des situations contingentes, ni un ensemble
d’impressions produites et s’hiérarchisant par les sens, mais une fonction médiatrice
entre le sujet en action et l’environnement au sein duquel il tente de s’orienter. C’est
cela qu’il appelle « expérience ». La pensée est donc un dispositif dans l’action : elle est
pour les enfants (comme pour les adultes) un instrument qui leur sert à résoudre les
problèmes de leur expérience vécue et la connaissance est la sagesse accumulée
qu’engendre la résolution de ces problèmes.
En somme Rousseau a formalisé une représentation de l'enfance comme traversant des
stades et considère que l'enfant est naturellement bon et innocent, mais corrompu par
les influences sociales. En ce qui concerne l'éducateur, ce dernier doit protéger l'enfant
des influences néfastes de la société et de la culture, adapter l'enseignement à son
niveau de développement, encourager sa pensée critique, et observer attentivement ses
besoins et capacités pour adapter son approche pédagogique. Et en fin, Dewey partage
l’idée rousseauiste, et prônent une éducation basée sur l'expérience pratique plutôt que
sur la mémorisation de connaissances abstraites, affirmant que l'enfant apprend par sa
propre expérience face aux choses et que la pensée est un dispositif dans l'action pour
résoudre les problèmes de l'expérience vécue. Je vais étudier ensuite les limites de la
pensée éducative proposée par Rousseau.
Bien que la méthode d’éducation de Rousseau ait des avantages, elle présente
également des limites quant à son application. Il y a plusieurs inconvénients. Tout
d’abord l’individualisme. La méthode de Rousseau met l’accent sur l’individualisme, ce
qu’il peut entraîner des difficultés pour l’élève de travailler en équipe plus tard dans ses
activités professionnelles. Ensuite il s’agit d’une capacité financière. Rousseau exprime
l’idée que l’enfant doit faire des voyages fréquemment entre la maison de campagne de
5
John Dewey, « Expérience et Éducation », Paris, 1947.

5
son père et sa maison en ville. Par conséquent, cette éducation ne s’applique à
condition d’avoir des ressources financières d’une part pour rémunérer l’éducateur de
l’enfant et autres frais de substances et d’autre part, posséder une maison à la
campagne et une maison en ville. L’éducation d’Émile est basée sur la liberté et
l’autonomie. En conséquence l’enfant peut négliger l’importance de la discipline et de la
structure. De plus, sa méthode ne prend pas suffisamment en compte les contraintes de
la vie en société. L’enfant ne sera pas suffisamment préparé enfants aux normes et aux
attentes de la société, il peut donc avoir du mal à s'intégrer ou à fonctionner
efficacement dans le monde réel. En outre, cette méthode ne peut pas convenir à tous
les enfants. Certains peuvent avoir besoin de plus de discipline et de structure pour se
développer pleinement, tandis que d'autres peuvent avoir besoin d'un environnement
plus flexible et ouvert.
D’un point de vue plus subjectif, je pense que pour le bon fonctionnement d’une
société, il faudrait un certain équilibre du fait que chaque individu devrait exercer dans
le domaine dans lequel il est épanoui et excelle. Je suis contre l’idée de
« épanouissement ou productivité, faut choisir ». Nous pouvons être épanoui tout en
étant productif. D’une autre part, à quoi sert d’avoir que des médecins, des avocats ou
des ingénieurs s’il n’y a pas de boulangers, de caissiers ou d’éboueurs. Tous les métiers
sont tous autant importants que d’autres, et pour une société productive et épanouie,
nous avons besoins d’accorder de l’importance à tous les métiers et ne pas les
catégoriser selon un ordre d’importance.

Il y a bien eu des critiques à la vision de Rousseau. Ce dernier a exprimé des vues


sexistes sur les femmes et leur place dans la société. Il a souvent affirmé que les femmes
étaient inférieures aux hommes en termes d'intelligence et de rationalité, et qu'elles
devaient donc être subordonnées aux hommes dans la vie domestique et publique.
« C’est aussi dans le livre V qu’il est question de l’éducation des filles. Sophie, tout aussi
fictive qu’Émile, doit juste apprendre à être une bonne épouse à son service. Rousseau
affirma souvent ses positions sexistes sur la personnalité des femmes et leur rôle dans la

6
société6 ». Un auteur, Pierre Billouet, affirme que Rousseau ne propose pas un modèle
d'éducation cohérent et complet dans "Émile", mais plutôt une série d'idées et de
réflexions fragmentaires. « L’éducation naturelle n’est donc pas pensée par Rousseau
suivant un modèle cohérent susceptible de valoir en tant qu’idéal de la raison 7. » Dans
son article, Billouet analyse différentes sections de "Émile ou de l'éducation" pour
souligner les incohérences et les contradictions dans la théorie de Rousseau. Par
exemple il critique le pédocentrisme naturaliste. Rousseau exprime l’idée selon laquelle
l'éducation doit permettre à l'enfant de devenir autonome et de se guider lui-même,
tout en maintenant une relation entre l'éducateur et l'éduqué. C’est ce que Billouet
critique ; « L’éducateur doit suivre une route déjà tracée, mais il doit aussi « conduire »
l’éducation « depuis le moment de la naissance » […] « Comment conduire l’éducation
suivant une route qu’il faut suivre ? […] Comment le but de l’éducation peut-il être à la
fois qu’Émile n’ait plus besoin « d’autre guide que lui-même » et en même temps que la
relation du gouverneur à l’éduqué soit indestructible, sauf par « consentement 8 ».

En conclusion de mon travail, la méthode éducative proposée par Rousseau


reflète bien le Siècle des Lumières. Une période où des penseurs et des philosophes
s’opposent à la religiosité aveugle, à l’autorité illégitime et à l’ignorance. Expriment
également l’idée que le rationalise est le noyau dur du progrès de l’être humain.
Grâce à des idées novatrices Rousseau révolutionne l’éducation. Selon lui, il faut
enseigner par l’expérience et la pratique car pour l’enfant apprend mieux lorsqu’il voit
et qu’il fait et non pas lorsque l’on dit. Lui fournir des informations et des connaissances
qui sont pertinentes pour son développement et qui sont adaptées à son niveau de
compréhension et à sa capacité à assimiler les informations, afin qu'il puisse se
développer de manière optimale et atteindre son plein potentiel. Il ne faut rarement lui
proposer ce qu'il doit apprendre mais c'est à lui de le désirer, de le chercher, de le

6
Fournier Martin et al., Les Grands Penseurs de l’Éducation, Les Rêveries d’un pédagogue imaginaire
Rousseau, Éditions Sciences Humaines, 2018, p 35-37.
7
Pierre Billouet, Rousseau peut-il comprendre Émile?, Le Télémaque, vol. 23, no. 1, 2003, pp 144.
8
Billouet, Rousseau peut-il comprendre Émile?, 134.

7
trouver. Il faut faire naître chez l’enfant adroitement ce désir et de lui fournir les
moyens de le satisfaire. Or toutes ces idées, entres autres, ne peuvent pas s’appliquer à
l’enfant. D’une part, cette méthode ne peut pas convenir à tous les enfants. Chaque
individu est différent. Certains ont besoin plus de structure et de discipline durant leur
apprentissage. Cette éducation isolée peut entraîner des difficultés quant à l’intégration
dans la vie sociale et le travail en équipe. D’autres part, il est nécessaire d’avoir des
ressources financières pour financer l’éducateur et autres frais liés à l’éducation,
notamment posséder une maison en campagne et une maison en ville. Or, en France au
18ème siècle, la société est très inégalitaire. 75% de la population est paysanne, souvent
locataires des terres qu’ils cultivent et liée à un seigneur.9 Il est nécessaire de rappeler
que cette méthode éducative de Rousseau ne concerne pas les filles, tout d’abord
l’auteur choisit un personnage fictif masculin. En mon humble avis, si Rousseau se
voulait plus universel, il avait la capacité d’utiliser une autre forme narrative plus
inclusive. Mais la raison principale est que l’auteur a volontairement désignée son
éducation pour les hommes puisque dans l'Émile, Rousseau consacre les quatre
premiers livres à décrire l’éducation idéale d’un jeune garçon et le dernier livre traite de
l’éducation des filles à partir du cas de Sophie, éduquée pour devenir l’épouse idéale
d’Émile. Je cite un passage : « Ainsi toute l’éducation des femmes doit être relative aux
hommes. Leur plaire, leur être utiles, se faire aimer et honorer d’eux, les élever jeunes,
les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce : voilà
les devoirs des femmes dans tous les temps, et ce qu’on doit leur apprendre dès leur
enfance. »
Pour toutes ces raisons ; financière, exclusive, l’inadaptation à tous les enfants,
une éducation réservée à l’élite, le processus éducatif idéal pour former un être humain
selon Rousseau n’est pas universel.

9
François Dominic Laramée, « Le Siècle des lumières en Europe» (présentation Power Point, cours : La
France et l’Europe au XVIIIe siècle, Université de Montréal, Montréal, 20 janvier, 2023).

8
BIBLIOGRAPHIE

- Billouet, Pierre. Rousseau peut-il comprendre Émile?, Le Télémaque, vol. 23, no.
1, 2003, pp. 133-148.

- Dewey, John. « Expérience et Éducation » , Paris, Bourrelier, 1947.

- Fournier, Martin, Minois Georges, Manent Pierre, Lhérété Éloïse, Soëtard Michel,
Kintzler Catherine, Meirieu Philippe, Ottavi Dominique et al., dir. Martin
Fournier, Les Grands Penseurs de l’Éducation, Les Rêveries d’un

9
pédagogue imaginaire Rousseau, Éditions Sciences Humaines, 2018, p 35-
37.

- Laramée, François Dominic. « Le Siècle des lumières en Europe » Cours La France


et l’Europe au XVIIIe siècle, Université de Montréal, Montréal, 20 janvier,
2023.

- Martineau, Stéphane, et Alexandre Buysse. « Rousseau et l’éducation : apports


et tensions ». Phronesis 5, 2 (2016) : 14-22.

- PY Gilbert. « Rousseau et les éducateurs. Étude sur la fortune des idées


pédagogiques de Jean-Jacques Rousseau en France et en Europe au XVIIIe
siècle », Oxford, Voltaire Foundation, 1997.

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