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La résistance des matériaux C6L par MALELA Eliezer Ir civil.

Contact : +243 858512223 ;


+243 826980053. E-mail : eliezermalela1@gmail.com

INTRODUCTION

S’appuyant sur des documentations riches et disponibles dans le


domaine, nous avons mis au point ce travail présenté comme support de cours de
Résistance des matériaux (édition N°001) destiné aux élèves de la 6eme année
construction cycle long.

Il contient des chapitres et des exercices à la fin de chaque


chapitre. Les solutions sont souvent détaillées dans les notes et permettent à
l’élève de compléter sa compréhension du cours et faire soit même son évaluation.

Il est strictement interdit à toutes personne inconnue de faire la


multiplication de cette ouvrage sans l’accord de l’autel.

Nous tenons à remercier toutes celles et ceux qui voudront nous faire
parvenir leurs critiques, remarques, ainsi que leurs suggestions afin
d’améliorer le contenu de cet ouvrage.

L’auteur Eliezer MALELA BIFOTIKO


Ingénieur civil
TEL : +243 858 512 223 ; 826 980 053
Email : eliezermalela1@gmail.com

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GENERALITES

 OBJECTIFS
- Définir les notions de poutre, d’efforts intérieurs ou de cohésion, de
sollicitations simples et composées, de contraintes.
- Préciser les hypothèses fondamentales de la résistance des matériaux.
- Donner des notions concernant les coefficients de sécurité.

La résistance des matériaux (RDM), outil de l’ingénieur et du


technicien, est âgée de 300 ans ; Galilée, Hooke, Bernoulli et Coulomb en furent
les pères fondateurs. Le cours proposé concerne l’aspect théorique et les
applications usuelles des principes fondamentaux de la RDM. Les développements
portent sur les conditions d’équilibre ou de résistance, les déformations et les
exigences concernant les matériaux.

 Notion de poutre

Les résultats établis dans la suite de ce cours sont valables, avec


une bonne approximation, pour des solides ayant la forme de poutre. La ligne
moyenne d’une poutre est le lieu des centres de gravité ou centres de surface ou
barycentres A, . . . . G, . . des sections droites successives (les trois désignations
sont régulièrement utilisées). Les sections droites sont des sections planes et
perpendiculaires à la ligne moyenne de la poutre.

 Conditions :

les sections droites doivent rester constantes ou ne varier que


progressivement entre A et B. Les brusques variations de sections (trous,
épaulements...) amènent des phénomènes de concentrations de contraintes, qui

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doivent être étudiés séparément. Les charges supportées sont contenues dans le
plan de symétrie.

 Remarque :

une poutre est un solide long par rapport aux dimensions des
sections droites. Les équations et résultats établis par la suite donnent des
résultats précis si la longueur de la ligne moyenne est supérieure à 10 fois la plus
grande dimension transversale Ces équations donnent des résultats à 30 % près,
si les proportions sont de l’ordre de 4 et 5. Exemples de poutres

Hypothèses fondamentales

Les formules et propriétés établies dans la suite de ce cours


supposent que : 1) Les matériaux sont homogènes et isotropes. 2) Toutes les forces
extérieures exercées sur la poutre sont contenues dans le plan de symétrie 3)
Hypothèse de Navier Bernoulli : les sections droites, planes et perpendiculaires à
la ligne moyenne, restent planes et perpendiculaires à la ligne moyenne après
déformations. Il n’y a pas de gauchissement des sections droites. 4) On se place
toujours dans le cas de petites déformations. Autrement dit, les déformations
restent faibles comparativement aux dimensions de la poutre.

Définitions Un corps est homogène lorsque tous les cristaux ou


tous les grains de matières sont identiques : même constitution, même structure.
Un solide est isotrope lorsque tous les points de sa structure ont les mêmes
caractéristiques mécaniques dans toutes les directions. Le bois n’est pas un
matériau isotrope en effet, il est plus résistant dans le sens des fibres que dans
le sens perpendiculaire aux fibres.

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Remarques

Les métaux peuvent être supposes homogènes et isotropes,


l’expérience montre que l’écart entre le modèle et la réalité est faible. Compte
tenu des hypothèses 3 et 4, on peut admettre que les forces extérieures
conservent une direction fixe avant et après déformation.

Les efforts intérieurs ou de cohésion

Les efforts intérieurs ou de cohésion sont les efforts qui agissent


à l’intérieur des poutres et qui assurent l’équilibre ou la cohésion de la structure
sous l’action des charges extérieures exercées. 1. Principe de Les efforts
intérieurs sont calculés avec le principe fondamental de la statique à partir des
actions extérieures agissant sur la poutre. partir d’un plan de coupe imaginaire
(section S de barycentre G on divise la poutre en deux tronçons fictifs (AG et
GB). Chaque tronçon est en équilibre et l’application du principe fondamental de la
statique, à l’un ou l’autre, permet de faire apparaître et de calculer les efforts
intérieurs exercés entre les deux tronçons, au niveau de la coupure.

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2. Conventions de signe

L’action les deux tronçons est d’encastrement qui se modélise par


une résultante et un moment résultant en G. Deux

conventions de signe sont alors possibles :

Remarque : aucune convention n’est ni normalisée ni imposée. Les conventions


varient d’un ouvrage à l’autre, d’un pays à l’autre et d’autres combinaisons de signes
sont utilisées = avec = etc.).

Quelle que soit la convention retenue, on dispose toujours de deux


possibilités pour déterminer les efforts intérieurs et : soit en faisant la somme
des actions à gauche de la coupure S, soit en faisant la somme des actions à droite
de S.

3, Composantes des efforts intérieurs

Tosseurs des efforts intérieurs ou de cohésion

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L’action d’encastrement entre les deux tronçons peut aussi être schématisée par
un seur d’encastrement, appelé torseur des efforts intérieurs ou des efforts de
cohésion.

Exemples de notation

IV Sollicitations simples et composées

L’axe des x coïncide avec la ligne moyenne de la poutre et l’axe des


y avec la verticale. Si une seule composante N, T, ou existe, alors que toutes les
autres sont nulles, on dit que l’on a une sollicitation simple. Si deux composantes
au moins sont non nulles, on dit que l’on a une sollicitation composée.

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Remarque : d’autres cas sont possibles : flexion + torsion + traction, flexion déviée
+ traction, traction + cisaillement, torsion + cisaillement, etc.

V Notion de contrainte

1. Principe de détermination

Les efforts intérieurs schématisent les actions de cohésion


s’exerçant dans une section droite de la poutre, mais ne donnent aucune indication
en chacun des points de cette section. Ce sera le rôle des contraintes. En pratique,
la détermination préalable des efforts intérieurs est nécessaire pour calculer les
contraintes (voir organigramme proposé).

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2, Définitions

M est un point quelconque de la coupure (S) dont l’orientation du plan de coupe


peut ne pas être perpendiculaire à la ligne moyenne (x).

Remarques : la contrainte est homogène à une pression, c’est une sorte de pression
négative de cohésion. Le passage à la limite (AS tendant vers 0) permet d’avoir
l’effort de cohésion au point M, plus AS est petit et plus on se rapproche de du
point. Les projections de (M, n) sur les directions et donnent la contrainte
normale et la contrainte tangentielle 𝜏.

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2. Hypothèse de Barré de Saint-Venant

Exemple

Hypothèse :

les contraintes (𝜎) ou les déformations (𝜏) engendrées en un point


suffisamment éloigné de la zone d’application des charges seront identiques avec
des charges différentes, ayant même résultante ou étant statiquement
equivalentes (torseurs différents ayant mêmes éléments de réduction).

Vl Notions sur les coefficients de sécurité

Pour qu’une structure (machine, véhicule, avion, bateau, immeuble.. puisse


supporter en toute sécurité les charges qui normalement la sollicitent, il suffit
qu’elle puisse résister à des charges plus élevées. La capacité à supporter ces
charges constitue la résistance de la structure. Le coefficient de sécurité s est :

Le choix de la valeur de s dépend de la connaissance (ou non) des phénomènes


agissant sur la structure : surcharges éventuelles chocs type et degré de
précision des charges (statiques, dynamiques, répétées.. ; phénomènes de fatigue
concentrations de contraintes connaissance et variations des propriétés du
matériau qualité de la fabrication effets de l’environnement mode de rupture
(progressive ou brutale) conséquences d’une rupture sur l’environnement (dégâts
matériels, humains..

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Le choix définitif du coefficient de sécurité est généralement effectué par un


groupe de spécialistes. Ce groupe établit, si nécessaire, une codification, une
législation ou une normalisation destinée à l’usage des utilisateurs.

Un coefficient de sécurité trop faible augmente exagérément les risques de


rupture. Un coefficient de sécurité trop élevé peut aussi avoir des effets néfastes
(augmentation du poids, du prix de revient...). s varie le plus souvent entre 1 et 10.

Définitions

Pour un grand nombre de structure, la sécurité est obtenue si, sous charge, les
déformations du matériau restent élastiques (non plastiques). Ceci est réalisé
lorsque les contraintes en n’importe quel point de la structure restent inférieures
à la limite élastique Re (Re0,2) du matériau. s est alors défini par :

Pour des matériaux fragiles (béton, . . . pour le bois et d’autres, il est souvent
préférable d’utiliser la résistance à la rupture du matériau plutôt que la limite
élastique Re difficile ou impossible à obtenir. s est alors défini par :

La valeur de s est plus grande dans ce cas.

Une autre méthode, également souvent utilisée, consiste à appliquer un coefficient


de sécurité aux charges plutôt qu’aux contraintes. devient un facteur de charge
et est défini par :

Dans certaines industries (aviation. on parle plutôt de marge de sécurité rn que


de coefficient de sécurité est défini par :

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Les valeurs indiquées devront être corrigées en hausse si les matériaux sont
fragiles, en cas de chocs, de fonctionnement incertain ou s’il y a menace sur
l’environnement ou sur la sécurité des personnes et des biens.

CHAP I. RAPPEL SUR LES MATIERES VUES EN C4L &C5L

I. LES SOLLICITATIONS

Les sollicitations sont les résultats des forces intérieurs qui sont
relative à la section, dont les éléments de réductions MNT qui définissent les
sollicitations ainsi que les contraintes σ et τ qui sont les forces intérieures. Elle-
même et sont relatives à un point de la section.
Il y a quatre genres des sollicitations simples :
1. La traction et la compression N ;
2. Le cisaillement T ;
3. La flexion pure M ;
4. La torsion Mt
Quatre autres sollicitations, elles peuvent être composées de ces
quatre sollicitations simples.
Ex : la flexion simple M et T.
II. CARACTERISTIQUE GEOMETRIQUE DE SECTION
A. Centre de gravite
On appel centre de gravité, c’est le point d ; application de la
résultante de force de la pesanteur qui agissent sur un corps pour trouver le
centre de gravité d’un surface donnée (S) par rapport à un axe situe dans son plan,
on se sert de moment statique (MS).
a. Calcul de centre de gravité
1er cas : Si une figure possède un point de symétrie, le centre de gravité est conçue
avec ce dernier donc de symétrie est CG
G

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G : centre de gravité et en même temps point


de symétrie.

2eme cas : Dans le cas de triangle, trouver le centre de gravité revient à déterminer
l’intersection de bissectrice des angles de celle-ci.

3eme cas : Si le centre de gravité des parties d’une figure est connu, le centre de
gravité de l’ensemble de la figure se trouve sur une droite qui relie les deux
centres de gravite connus.

Pour les figures plus compliquées on essayera de subdiviser la


figure donnée en figure simple ou réguliers (dont la surface est facilement
calculable). D’où ce calcul fera appel au théorème du moment statique.

4eme cas : D’une surface quelconque : soit deux axes ox et oy

y
1
G2

G1 1

0 x
1 1 S= aires et n= nombre des figures
Les coordonnes (abscisses et ordonnées) du centre de gravité sont
données par les formules ci-dessous :
𝜀𝑆𝑖. 𝑥𝑖 𝑆1. 𝑥1 + 𝑆2. 𝑥2 + ⋯ 𝑆𝑛. 𝑥𝑛
xG = =
𝑆1 𝑆1 + 𝑆2 + ⋯ 𝑆𝑛

𝜀𝑆𝑖. 𝑦𝑖 𝑆1. 𝑦1 + 𝑆2. 𝑦2 + ⋯ 𝑆𝑛. 𝑦𝑛


yG = =
𝑆1 𝑆1 + 𝑆2 + ⋯ 𝑆𝑛

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Sn ou xi : abscisse du centre de gravité des figures planes prises dans l ; ensemble


de la surface quelconque.
Yn ou y1 : l’ordonnée du centre de gravité des figures planes prises dans l’ensemble
de la surface quelconque.
III. LE MOMENT STATIQUE
3.1. Définition
Le moment statique d’une surface plane par rapport à un axe
passant dans son plan est égale au produit de l’axe de l’aire (surface) par la
distance de son centre de gravité (ou centre de surface) a l’axe considère.
𝑀𝑠
= S. yG
0𝑥
𝑀𝑠
= S. xG
0𝑦
3.2. Propriété
 Si l’axe 0x passe par le centre de gravité appliquée :

𝑀𝑠
=0
0𝑥
 Si l’axe 0y passe par le centre de gravité appliquée :
𝑀𝑠
=0
0𝑦

3.3. Principe de calcul pour une section homogène.


N0 Air élémentaire Distance du CG à l’axe 0x Produit
1 A1 Y1 Ai.y1
2 A2 Y2 Ai.y2
3 A3 Y3 Ai.y3
𝑀𝑠
= εAi, yi = Syi
0𝑥
𝑀𝑠
0𝑦
𝑦𝐺 =
𝑆
3.4. Quelques exemples des centres de gravite
1. Triangle

𝑏. ℎ ℎ ℎ 3ℎ − ℎ
𝑆= − = = 2ℎ
2 1 3 2
𝑏 2ℎ ℎ 3ℎ
𝑥𝐺 = + = =ℎ
2 3 3 3

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ℎ ℎ 1 ℎ
𝑦𝐺 = 𝑦𝐺 = . ℎ=
3𝑥 3𝑥 3 3
𝑏 ℎ
𝐺= ;
2 3

2. Demi-cercle

𝜋𝑟 2 4𝑅
𝑆= 𝐺= ;𝑅
2 3𝜋
4𝑅
𝑥=
3𝜋
𝑦=𝑅

3. ¼ de cercle

𝜋𝑟 2 4𝑅 4𝑅
𝑆= 𝐺= ;
4 3𝜋 3𝜋
4𝑅
𝑥=
3𝜋
4𝑅
𝑦=
3𝜋

4. Parabole pleine

2𝑎ℎ 3𝑎 3ℎ
𝑆= 𝐺= ;
3 8 5
H 3𝑎
G
𝑥=
8
a 3ℎ
𝑦=
5

5. ¼ Ellipse pleine

𝜋𝑎𝑏 4𝑎 4𝑑
𝑆= 𝐺= ;
4 3𝜋 3𝜋
4𝑎
𝑥=
3𝜋
4𝑏
𝑦=
3𝜋

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6. Secteur parabolique

𝑎ℎ 3𝑎 3ℎ
𝑆= 𝐺= ;
3 4 10
3𝑎
𝑥=
4
3ℎ
𝑦=
10

REMARQUE :
 Si un corps à un axe symétrique le centre de gravité est sur cet axe ;
 Si un corps à deux axes symétrique le centre de gravité à l’intersection des
axes ;
 Si un corps a un centre symétrique le centre de gravité est le centre de
symétrie.

APPLICATION NUMERIQUE
Soit à calculer le C.G par rapport à l’axe x et le moment statique
par rapport à l’axe x.

N0 Surface X ξSx
1 7,5 562,5 cm3
2
5 ∗ 15 = 75 𝑐𝑚
2 17,5 1312,5 cm3
2
5 ∗ 15 = 75 𝑐𝑚
ξS 150 cm2 ξSx=1875 cm3
𝜀𝑆𝑥 1875
𝑥𝐺 = = = 12,5 𝑐𝑚
𝜀𝑆 150

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IV. LE MOMENT QUADRATIQUE OU D’INERTIE


a. Définition :
Le moment quadratique d’un élément de surface pleine par rapport
à un axe 0x, située dans son plan est égale au produit de l’aire ‘’ds’’ de cette élément
par le carre de la distance à l’axe considère 0x.
Les moments quadratiques de la surface plane contenant tous les
éléments de l’aire ‘’ds’’ par rapport à l’axe 0x est égale à la somme de moment
quadratique élémentaire. On le désigne par la lettre ‘’I’’ munie d’un indice indiquant
l’axe par rapport à l’axe 0x auquel le moment est pris.
𝑦𝑚𝑎𝑥
𝐼0𝑥 = ∫𝑦𝑚𝑖𝑛 𝑦 2 𝑑𝑠 𝑜𝑢 𝐼𝑥 = 𝜀𝑦 2 𝐴𝑖
𝐸𝑦 = ∑ 𝑥 2 ∗ 𝐴𝑖 Unité cm4, mm4, dm4, m4

b. Méthode de calcul
Traitons un exemple, le cas de la section rectangulaire :
 Calculons le moment quadriatique par rapport à l’axe 0x ;
 Soit un élément de surface d’aire ds=b.dy sa distance à l’axe 0x et 0y qui
varie entre 0 et h.

On obtient de
ℎ ℎ
𝐼0𝑥 = ∫ 𝑦 2 𝑑𝑠 = ∫ 𝑦 2 𝑏𝑑𝑦
𝑜 𝑜 même résultat
𝑏ℎ3
(1) 𝐼0𝑥 = dans le cas où l’axe
3
passe au niveau de
la barre.

c. Théorème de Huygens
Les moments quadriatique d’une surface plane ‘’S’’ par rapport à un
axe 0x de son plan est égale à la somme :
- Du moment quadriatique IGx de cette surface par rapport à l’axe Gx ;

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- Au produit de l’axe de la surface par la carre de la distance yG du centre


de gravité a l’axe 0x.
𝐼0𝑥 = 𝐼𝐺𝑥 − 𝑆 ∗ 𝑦 2
d. Application à la section rectangulaire pour déterminer IGx
𝐼𝐺𝑥 = 𝐼0𝑥 ∗ 𝑆 ∗ 𝑦 2 𝑅𝑒𝑚𝑝𝑙𝑎𝑐𝑜𝑛𝑠 𝐼0𝑥 𝑝𝑎𝑟 𝑠𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟:
𝑏ℎ3 ℎ2 ′
𝑏ℎ3
𝐼𝐺𝑥 = 𝑏ℎ ( ) 𝐷 𝑜𝑢 𝐼𝐺𝑥 =
3 2 12
V. INERTIE POLAIRE
1. Rectangle
𝑏ℎ3 𝑏3ℎ
𝐼𝑚𝑎𝑥 = 𝐼𝑚𝑖𝑛 =
12 12
𝑏ℎ3 𝑏 3 ℎ 𝑏ℎ(𝑏 2 + ℎ2 )
𝐼𝑝 = 𝐼𝑚𝑖𝑛 + 𝐼𝑚𝑎𝑥 = + =
12 12 12

2. Carre

𝑎4
𝐼𝑚𝑎𝑥 = 𝐼𝑚𝑎𝑥 =
32
𝑎4 𝑎4 (𝑎2 )
𝐼𝑝 = 𝐼𝑚𝑖𝑛 + 𝐼𝑚𝑎𝑥 = + =
32 32 64

3. Cercle
𝜋𝑑 4
𝐼𝑚𝑎𝑥 = 𝐼𝑚𝑎𝑥 =
64
𝜋𝑑 4 𝜋𝑑 4 2𝜋𝑑4
𝐼𝑝 = 𝐼𝑚𝑖𝑛 + 𝐼𝑚𝑎𝑥 = + =
64 64 64

TRACTION

OBJECTIFS

 Définir l’effort normal N la contrainte normale 𝜎 les allongements ∆𝐿 𝑒𝑡 𝜀


 Décrire l’essai de traction et indiquer la loi de Hooke.
 Traiter les cas particuliers : concentration de contrainte, contraintes
d’origine thermique, systèmes hyperstatiques et contrainte dans une
section inclinée.

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Définition Exemple

Effort normal

Pour la poutre du paragraphe faisons une coupure fictive (section droite S située
à x de A) entre les deux extrémités A et pour faire apparaître les efforts
intérieurs dans la poutre. Utilisons la convention 2 (voir chapitre résistance des
matériaux-généralités La coupure S divise la poutre en deux tronçons AG et GB.
Quelle que soit la position de la coupure (ou de la valeur de x), chaque tronçon est
soumis à deux forces égales et opposées.

En effet, si on isole le tronçon AG, la résultante des actions ̅̅̅̅ ∆𝑓2 . . . , ̅̅̅̅̅
∆𝑓1 , ̅̅̅̅̅ ∆𝑓𝑛
exercées en chaque point de la coupure par le tronçon GB se réduit au seul effort
normal N en G (centre de gravité ou barycentre de la coupure S), tel que :

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III-Contraintenormaleo Divisons la coupure S précédente en n petites surfaces


élémentaires. AS,, AS,, . . . , AS,, telle que AS = AS, + AS, + . . . + AS,,. Chaque
élément de surface (AS) supporte un effort de traction ̅̅̅̅ ∆𝑓2 . . . , ̅̅̅̅̅
∆𝑓1 , ̅̅̅̅̅ ∆𝑓𝑛 , le à la
ligne moyenne AB.

Si . . . . sont les centres des petites surfaces AS, en chaque point, la contrainte
définie comme la limite du rapport ∆𝑓 sur AS lorsque AS tend vers zéro (devient
très petit).

Exemple : reprenons l’exemple du tirant en supposant = 20 mm.

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IV Étude des constructions Conditions de résistance

Pour des questions de sécurité liées à l’usage de l’appareil, la contrainte


précédente doit rester inférieure à une contrainte limite admissible, appelée
résistance pratique à l’extension R,,. Il en sera ainsi pour toutes les constructions
de ce type.

La résistance pratique Rpe est fixée par des normes ou par le constructeur. Dans
le cas général, Re est définie à partir de la limite élastique du matériau. Re est une
donnée (voir essai de traction).

Remarque : dans certains cas (matériaux fragiles, etc.), on préfère utiliser la


résistance à la rupture Re du matériau, à la place de Reè pour définir (voir chapitre
résistance des matériaux généralités).

DEFORMATION

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L’expérimentation montre que les allongements sont proportionnels aux longueurs


initiales. L’allongement relatif traduit cette propriété :

Remarques : 𝜀 caractérise l’allongement d’une poutre de longueur 1 (égale à l’unité).


𝜀 ne doit pas être confondu avec A % (voir paragraphe VI).

Exemple : sous charge, le tirant des exemples précédents s’allonge de 4 mm.


Déterminons 𝜀 et l’allongement d’un tronçon de longueur 1 m.

Contraction latérale Coefficient de Poisson 𝜗

Le coefficient de Poisson caractérise le rapport entre la contraction latérale 𝜀𝑑


et l’allongement relatif de la poutre 𝜀𝐿 .

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Relation entre contrainte et deformations Loi de Hookke

Pour un grand nombre de (métaux, etc.), l’essai de traction (voir paragraphe 2)


montre qu’il existe une zone élastique pour laquelle l’effort F de traction est
proportionnel à l’allongement ∆𝐿 Autrement dit, le rapport 𝐹/∆𝐿 est constant,
analogie avec un ressort (F= kx). (Jette propriété est énoncée par la loi de Hooke).

L’ESSAI DE TRACTION

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L’essai consiste à exercer sur une éprouvette de forme cylindrique ou


parallélépipédique plate des forces croissantes, qui vont la déformer
progressivement puis la rompre.

Les courbes obtenues par essai varient d’un matériau à l’autre. Cependant, un grand
nombre de matériaux (métaux, etc.) se comportent comme les graphes des figures
13 et 14, avec une zone de déformation élastique OA et une zone de déformation
plastique.

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Zone élastique OA : dans cette zone, l’éprouvette se comporte élastiquement


comme un ressort et revient toujours à sa longueur initiale dès que la charge est
relâchée. Le point A, auquel correspond la limite élastique Re marque la fin de la
zone. La proportionalité entre contrainte 𝜎 et allongement 𝜀 est traduit par la loi
de Hooke (voir paragraphe 1). E = tan a’ caractérise la pente de la droite OA et
𝜎 = 𝐸𝜀 son équation.

Zone de déformation plastique AE : dans le cas des matériaux ductiles, on


distingue trois zones BC, CD et DE (ductilité : aptitude à se déformer
plastiquement). Dans la zone BC, parfaitement plastique, la contrainte reste
constante et l’allongement se poursuit jusqu’en C. Entre C et D zone d’écrouissage,
le matériau subit un changement de structure qui accroît sa résistance. Le point
D auquel correspond la résistance à la rupture Rt marque la fin de la zone. Entre
D et E, l’éprouvette subit une striction amenant une diminution de la section avec
étranglement. La rupture se produit en E.

VII Phénomène de concentration de contrainte

Lorsque les poutres étudiées présentent de brusques variations de sections


(trous, gorges, épaulements…) les formules précédentes 𝜎 = 𝑁/𝑆 ne sont plus
applicables. Au voisinage du changement de section, la répartition des contraintes
n’est plus uniforme (ou constante) et présente un minimum et un maximum 𝜎𝑚𝑎𝑥 Le
maximum est atteint pour les points situés à proximité des variations. On dit qu’il
y a concentration de contraintes en ces points. La valeur est :

Kt est appelé le coefficient de concentration de contrainte. Kt dépend de la forme


de la section et du type de la variation (voir tableaux suivants).

Exemple : Déterminons 𝜎𝑚𝑎𝑥 près de l’épaulement, au niveau de la section S, pour


la piece proposée.

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VIII Contraintes et déformations d’origine thermique

Un changement de température engendre une modification des dimensions des


poutres. Si la température augmente, la poutre en général s’allonge (dilatation) et
inversement (contraction). Le plus souvent, les dilatations ou contractions varient
linéairement avec la température et suivent la loi:

IX Systèmes hyperstatiques

Le plus souvent, les actions aux appuis et les efforts intérieurs sont déterminés à
partir de l’application du principe fondamental de la statique. Cependant, dans un
certain nombre de cas, la statique seule ne suffit pas car le nombre des inconnues
est trop élevé. Les problèmes sont dits hyperstatiques ou statiquement
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indéterminés. Les résolutions sont possibles grâce à des équations


supplémentaires écrites à partir des déformations du dispositif.

X Contraintes dans une section inclinée

Déterminons les contraintes exercées dans une section inclinée de l’angle a, 𝑛⃗ est
la normale à la coupure et 𝑡 appartient au plan de celle-ci.

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L’équilibre statique du tronçon AG montre que les efforts intérieurs se réduisent


à 𝑅
⃗⃗⃗⃗⃗𝐺 = 𝐹 en G barycentre de la section inclinée. En projetant ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝐺 sur n et t on
obtient l’effort normal 𝑁𝑎 et l’effort tranchant 𝑇𝑎 dans la coupure :

1.1. Application numérique


1. Un tirant de longueur 6 m et forme d’un rond en acier doux dont les
extrémités sont filetées sachant que le tirant est soumis à un effort de
traction de 30 000N.
a. Le diamètre de ce rond en mm est respectivement de :
1. 19,54 2. 20,43 3. 21,89 4. 19,23 5. 11,32
b. La contrainte normale dans toute la section en N/mm2 vaut :
1. 231 2. 140 3. 100 4. 410 5. 123
2
c. L’allongement total en mm si on admet pour Rp=100 N/mm est de :
1. 6 2. 10 3. 4 4. 7 5. 3
Solution :
L= 6 m = 6000 mm S= ?

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N= 30 000N Ø= ?
Rp= 100N/mm2 σ= ?
E= 200 000 N/mm2 ΔL= ?
𝑁 30 000
𝑜𝑛 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑆≥ → → 𝑆 ≥ 300𝑚𝑚2
𝑅𝑝 100
𝑆4 4
∅=√
= √300 ∗ = 19,54 𝑚𝑚
𝜋 3,14
𝑁 30 000
𝜎= = = 100𝑁/𝑚𝑚2
𝑆 300
𝑁𝐿 6000
∆𝐿 = = 30000 ∗ = 3 𝑚𝑚
𝐸𝑆 200000 ∗ 300
2. La tension d’une rupture d’une éprouvette en acier de section rectangulaire
de 27* 12 mm qui casse sous un effort de 35000N, si la variation de la
longueur de l’éprouvette entre repère va de 160 à 190 mm (en daN/mm2) a
pour valeur :
1. 241,33 2. 108 3. 219 4. 303 5. 145
3. En se référant à la question « 2 », dit-on que le coefficient de l’allongement
est de :
1. 12 2. 46 3. 24 4. 19 5. 21
Solution
S= 27*12= 324 mm2
N= 35000 daN
𝑁 35000
𝑇= = = 108,02 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚2 ≅ 108
𝑆 324
Lf= 190 mm Lo= 160 mm
𝐿𝑓 − 𝐿𝑜 190 − 160
𝐴(%) = ∗ 100 = ∗ 100 = 18,75% ≅ 19%
𝐿𝑜 160

LA COMPRESSION

1. Définition

Une pièce est soumise à l’effort de compression lorsque les deux


forces extérieures qui agissent sur la pièce se réduisent à deux forces égal et
oppose qui tendent en raccourcir la pièce.

2. Exemple des corps soumis à la compression

Un mur de maçonnerie, un pilier a béton, une colonne a fonte, etc.

3. Condition d’existence

Pour qu’il y a compression : N≠0 ou N˂0, T=0, M=0 et Mt=0 ;


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Si la longueur L˂5 fois la plus petite de dimension de la section


droite de la pièce, la pièce est courte. L’expérience montre que, si une pièce courte
est soumise à la compression, la pièce reste droite mais il Ya seulement
raccourcissement de fibre
Si la longueur L˃5 fois la plus petite dimension de la section droite
de la pièce ; la pièce est dite long à la soumettant à la compression, il apparait un
flambage (flexion latéral de fibre).
4. Calcul de contrainte normale dans la barre
La contrainte normale de la compression est proportionnelle à la
charge et inversement proportionnel à la section.
−𝑁
𝜎= 𝑒𝑛 𝑁/𝑚𝑚2
𝑆
5. Condition de résistance
Pour qu’une pièce sollicitée à la compression résiste à toute
sécurité, il faut que la contrainte normale soit égale à la résistance pratique à la
compression σ≤Rp
𝑁 −𝑁
𝑂𝑢 𝜎 = − → ≤ 𝑅𝑝 𝑒𝑛 𝑁/𝑚𝑚2
𝑆 𝑆
6. Expression de raccourcissement
Le raccourcissement ΔL d’une pièce de longueur L est donné par la
formule :
𝑁𝐿 ∆𝐿
∆𝐿 = → = 𝑖 𝑜𝑢 𝜀 → 𝜎 = 𝐸. 𝜀
𝐸𝑆 𝐿
7. Application numérique
1. Un pilier en fonte de section cylindrique supporte une charge de 12t et la
Rp à la compression est de 110N/mm2. Le diamètre sera de l’ordre de :
1. 28,4 mm 2. 44,3 mm 3. 57 mm 4. 37,2 mm 5. 27, 6 mm
Solution
N= 12t = 12 000kg = 12 000*9,81 ou 10=120 000N Ø= ?
2
Rp= 110 N/mm
𝑁 120000
𝑠≥ → → 𝑆 ≥ 1090,9 𝑚𝑚2
𝑅𝑝 110
𝑆4 1090,9
∅=√ =√ = 37,2 𝑚𝑚
𝜋 3,14
2. Un pivot supportant une charge de 450 kgf, en admettant Rp à la
compression de l’acier est de 8 kgf/mm2. Le diamètre minimum pour que le
pivot résiste à cette charge est respectivement de :
1. 8, 46 2. 5,76 mm 3. 7,65mm 4. 3,12 mm 5. 6,55 mm
mm

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Solution
N= 450 kgf= 4500 N 𝑁 𝜋∅2 𝜋∅2 𝑁 𝑁4
𝑠≥ 𝑜𝑟 𝑆 = → ≥ → ∅2 ≥
Rp= 8 kgf= 80 N/mm2 𝑅𝑝 4 4 𝑅𝑝 𝜋𝑅𝑝
𝑁4 4
∅=√ = √4500 ∗ = 8,46 𝑚𝑚
𝜋𝑅𝑝 3,14 ∗ 80
3. Un cylindre creux en fonte a un diamètre extérieur de 80 mm et le
diamètre intérieur de 60 mm, sur le cylindre est appliquée une force axiale
de compression de 700 000kg. Le raccourcissement pour une longueur de
50 mm et E= 100 000N/mm2 est :
1. 1,8 mm 2. 3 mm 3. 4,3 mm 4. 2,6 mm 5. 1,5 mm
Solution
D= 80 mm ΔL= ?
d= 60 mm 𝜋(𝐷 − 𝑑)2 3,14(80 − 60)2
𝑆= = = 2198 𝑚𝑚2
N= 700 000kg= 7000 4 4
000N
L= 50 mm ∆𝐿 =
𝑁𝐿
=
7000000 ∗ 50
= 1,59
E= 100 000N/mm2 𝐸𝑆 100000 ∗ 2198

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CISAILLEMENT
LE CISAILLEMENT
I. Introduction
Le cisaillement se définit comme glissement transversal. On dira
qu’il y a cisaillement d’une structure lorsque parmi les éléments de réduction, nous
avons les cas suivants : T≠0, N=0, Mf=0, Mt=0 pour le cisaillement pure et T≠0,
N=0, Mf≠0, Mt=0 pour le cisaillement simple.

II. Exemple de corps sollicite au cisaillement ou glissement transversal


- Une tôle que l’on cisaille ;
- Un rivet, une clavette longitudinale, un boulon d’assemblage, sont quelque
pièce soumise à l’effort de cisaillement
Lorsqu’on cisaille une tôle, celle-ci s’écrase en partie sous la pousse
de lame, pour elle se sépare en deux tronçon qui glose l’un par rapport à l’autre
dans le plan de coupe A-B tels que l’indique la figure ci-dessous.

L’effort qui provoque le cisaillement s’appelle l’effort tranchant et


il s’agit de perpendiculairement à l’axe de la pièce.
III. La contrainte tangentielle au glissement ou cisaillement (τ)
La contrainte tangentielle au glissement est le rapport de l’effort
tranchant par la section de la pièce.
- τ : contrainte tangentielle au glissement ;
- T : effort tranchant ;
- S : section de la pièce.
𝑇
𝜏= (𝑁/𝑚𝑚2 )
𝑆

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IV. Condition de la résistance au cisaillement


Pour qu’une pièce soit sollicitée au cisaillement résiste à toute
sécurité, il faut que la contrainte tangentielle soit inférieure ou égale à la
résistance pratique au cisaillement.
𝑇
𝜏 = ≤ 𝑅𝑝𝑔 (𝑁/𝑚𝑚2 )
𝑆
- Pour déterminer l’effort maximal, on écrit :
𝑇 ≤ 𝑅𝑝𝑔. 𝑆
- Pour déterminer la section minimale de la pièce, on écrit :
𝑇
𝑆≥
𝑅𝑝𝑔
On adopte en pratique :
 Rpg ˃0,5Rp pour l’acier
 Rpg = Rp pour la fonte et le béton.

Déformation l’angle de glissement y Relation entre et y

Dans le cas du cisaillement, les déformations sont caractérisées


par un glissement des sections droites les unes par rapport aux autres. Le
glissement est mesuré par l’angle y (gamma) appelé angle de glissement (unité :
radian).

Exemple 1 : Un bloc en élastomère est collé entre une plaque rigide et un support
fixe. La plaque permet de bien répartir l’effort de cisaillement T sur tout le bloc.
Le cisaillement amène un glissement des sections droites successives les unes par
rapport aux autres (analogie avec un jeu de cartes que l’on étale sur une table).

Le glissement peut être caractérisé par l’angle appelé angle de glissement et tel
que tan 𝑦 = 𝑎/𝑦

Si y est petit y ≈ 𝑦 = 𝑎/𝑦.

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Exemple 2 : Même raisonnement pour la cisaille du paragraphe 1. Le glissement de


la section droite par rapport à la section droite peut être défini par un angle de
glissement y analogue à celui de l’exemple 1.

Remarque : comme en traction, il existe des déformations élastiques (cas du bloc


élastomère) et des déformations plastiques (cas de la cisaille).

Relation entre 𝜏 et y

Lorsque les déformations sont élastiques, la contrainte de cisaillement 𝜏 est


proportionnelle à l’angle de glissement 𝛾.

Autrement dit :

𝜏 = 𝐺. 𝛾 𝜏 = 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑡𝑎𝑛𝑔𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑁/𝑚𝑚2


𝐺 = 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑒 𝑑’é𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑐𝑖𝑡é 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑙 𝑁/𝑚𝑚2
𝛾 = 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑔𝑙𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 (𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑛)

Remarques : la loi est analogue à la loi de Hooke 𝜎 = 𝐸. 𝜀 avec G constante


caractéristique du matériau comme 𝐸 (pour les métaux 𝐺 ≅ 0,4𝐸).

Exemple : prenons l’exemple du bloc élastomère parallélépipédique (c x b x h) avec


c = 50, b = 100 mm et G = 800 kPa. Déterminons 𝛾 𝑠𝑖 𝑇 = 100 daN et a si h = 25
mm.
𝑇 1000
𝜏= = = 0,2𝑁/𝑚𝑚2
𝑐 ∗ 𝑏 50 ∗ 100
𝜏 0,2
𝛾= = = 0,25 𝑟𝑎𝑑 = 14,3°
𝐺 0,8

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Applications

1, Calcul approché des articulations cylindriques

La liaison pivot entre 1 (tirant) et 2 est réalisée par l’intermédiaire d’un axe
cylindrique 3. Dans les deux cas, l’action exercée par le tirant est = 10 000 daN
Les axes 3 sont réalisés dans le même acier dont la contrainte admissible au-
cisaillement est de 5 daN/mm².

Déterminons et comparons les diamètres d1 et d2 des deux solutions.

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Lorsque les efforts sont importants, les constructions adoptent 2, 3, 4 (ou plus)
sections cisaillées en parallèle. Un calcul plus précis peut être réalisé en flexion.

V. Calcul des rivets


Les rivets servent à assemble les tôles et les profiles, ils se font
en acier extra doux, ne prenant pas des transes en cuivre ou en aluminium. En
forme et leur dimension sont normalise par la NFE 27,153 et le diamètre d’un de
tête est lie au diamètre du corps de rivet par la section.
𝑑1 ≅ 1,75𝑑
𝑑1
𝑑≅
1,7𝐸
Le diamètre du trou de rivet est par conventionnellement égal :
∅ = 𝑑 + 1 𝑚𝑚
C’est le diamètre qui est pris en compte pour le calcul de section
nette et de la résistance de rivet. Pour l’assembler le profile, la distance A de
deux rivets consécutif d’une même file a pour le rivet est généralement prise égal
à 4 ou fois le diamètre.
𝑎 = 4 𝑎 5𝑑
Pour le tôle des réservoirs contenant des fluides sous pression, le
rivet doit assurer l’étanchéité, on prend parfois alors :
2,5𝑑 < 3,5𝑑
Le diamètre d doit être choisi en fonction de l’épaisseur la plus
grande des tôles assemble plusieurs formules empiriques soit choisi à cet effet :
45𝑒 𝑑 = √50𝑒 − 4 𝑑 = 0,7𝑒 + 12 𝑚𝑚
𝑑=
15 + 𝑒
e= épaisseur des tôles.
Les détails de dimension des rivets sont donnés en fonction de leur
formule.

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a. Le rivet a tête ronde.


d1 = longueur de la tête
L= hauteur du rivet
h = hauteur de la tête
d ou Ø = diamètre du rivet
𝑑1 = 1,75𝑑 ℎ = 0,7𝑑 𝐿 = 1,1 𝑒𝑡 1,5𝑑

b. Le rivet a tête frisée


d1 = 0,2d
h =0,5d
L= 1,1 et 0,6d

c. Détermination des nombres de rivet (n)


 Pour déterminer le nombre de rivet (n), en connaissant que le diamètre de
celui-ci et la section de la pièce, il faut prendre :
5𝑆
𝑛=
𝜋𝑑 2
- S : section de la pièce ;
- d : diamètre de rivet
 En connaissant la contrainte tangentielle (τ) le diamètre du rivet et la
résistance pratique au cisaillement, il faut prendre la condition de
résistance au glissement :
𝑇 𝑇
𝜏 ≤ 𝑅𝑝𝑔 𝑜𝑟 𝜏 =
→ ≤ 𝑅𝑝𝑔
𝑆 𝑛. 𝑆
→ 𝑇 ≤ 𝑅𝑝𝑔. 𝑛. 𝑆
NB : pour la recherche de la section de la pièce en connaissant le diamètre du tout
l’épaisseur de la tôle, on utilise :
𝑆 = ∅. 𝑒. 𝜋
VI. Application numérique
1. Si l’on doit calculer la tache de deux fers plans de section 120x9 mm
assemblent par le rivet de 17 mm soumis à la traction. La section du rivet
est celle du trou du rivet second respectivement de :
1. 254,34 et 226,86 2. 321,43 et 453,22 3. 121,32 et 322,21
mm2 mm2 mm2

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4. 332,22 et 231,34 5. 321,86 et 221,43


mm2 mm2
Solution
S= 120x9= 1080 mm2 S1= ? et S2= ?
d1= 17 mm On sait que d= d1+1 mm= 17+1= 18 mm
2 2
𝜋𝑑 3,14 ∗ 18 2
𝜋𝑑 2 3,14 ∗ 172
𝑆1 = = = 254,34 𝑚𝑚 𝑆2 = = = 226,86 𝑚𝑚2
4 4 4 4
2. La tension de rupture d’une éprouvette de section rectangulaire de 27x12
mm qui se casse sous effort de 35000 daN ; si la variation de la longueur
entre repère va de 160 mm à 190 mm (en daN/mm2) est :
1. 150 2. 234 3. 132 4. 213 5. 108
Solution
S= 27x12= 324 mm2 τ=?
T= 35000 daN 𝜏=
𝑇 35000
= = 108,02 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚2
𝑆 324
Lo= 160 mm
Lf= 190 mm

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