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1) La déception de 1815 :
2) le Zollverein
En 1815, l’empire napoléon s’écroule, le marché allemand est donc envahi par
les produits Anglais. La jeune industrie allemande qui commerce dans la Prusse
est mise mal par la concurrence anglaise. Le gouvernement prussien prend des
mesures pour aider les industrielles :
4) La révolution populaire
Dès Septembre 1848, une seconde révolution éclate plus populaire et sociale
qui se superpose à la révolution libérale et nationale du printemps 1848. Les
artisans et les ouvriers descendent dans la rue pour exiger que les réformes ne
soient pas seulement politiques mais qu’elles améliorent leurs conditions de
travail. La bourgeoisie craint cette révolution populaire et va se tourner et
demander de l‘aide aux troupes russes et autrichiennes pour contrer cette
révolution ouvrière qui leur fait grandement peur. En octobre 1848, l’empereur
d’Autriche rétablit l’ordre à Vienne et les souverains allemands suppriment les
constitutions du printemps 1848. Les parlements sont dissous et le suffrage
universel aboli. Il en résulte des émeutes qui sont sévèrement réprimées. C’est
la fin des espoirs des libéraux allemands souhaitant l’unité allemande.
5) La domination prussienne
Les dix années qui suivent ces échecs révolutionnaires de 1848 sont des années
de calme et de résiliation politique. C’est aussi une période de forte
développement industriel favorisé par le zollverein. Un véritable marché
allemand apparaît, la vie économique n’est plus seulement prussienne,
bavardoise ou saxonne mais allemande. La bourgeoisie d’affaire va relancer
l’idée d’une unité nationale. Elle s’assure un marché allemand et s’inquiète
d’une remise en cause du Zollverein qui ruinerait ses affaires.
Napoléon III s’est rendu compte un peu tard du danger que peut représenter
pour la France une Allemagne unifiée. Depuis 1866, Napoléon III mène une
politique internationale maladroite. Pour pris de sa neutralité dans la guerre
austro-prussienne, il réclame des compensations. Il revendique une partie de la
rive gauche du Rhin (l’Alsace) et le Luxembourg en échange de sa neutralité
dans la guerre austro-prussienne. Napoléon III est convaincu de la supériorité
des armées françaises. Napoléon III menace d’une guerre ce qui a pour effet de
rapprocher les allemands contre la France. Si la Prusse est attaquée, les états
du Sud se rangeront à ses côtés. Pour provoquer Napoléon III, Bismarck
propose la candidature d’un prince allemand au trône d’Espagne. Napoléon III
tombe dans le piège et il déclare la guerre en juillet 1870. La Prusse est en
position défensive, elle reçoit le soutien des états du Sud qui mettent leur
armée sous commandement de l’ordre prussien. La Prusse est passée en mode
défensive, grâce aux chemins de fer, des armées allemandes surprennent les
français par leur rapidité. En seulement quelques semaines, l’armée française
est battue et capitulera à Sedan en Septembre 1870. Napoléon III est fait
prisonnier, cette déroute militaire entraîne la chute du second empire à Paris le
4 Septembre 1870, la république est proclamée. Les républicains français
veulent continuer la lutte contre Bismarck mais les troupes allemandes ont
aucune difficulté à contenir les attaques françaises. Ce sera seulement en mai
1871, la paix sera signée à Francfort. A l’issue de cette guerre, Bismarck exige
de fortes réparations et l’Allemagne annexe l’Alsace et une partie de la Loraine.
9) La naissance du 2ème Reich