Vous êtes sur la page 1sur 4

Unité allemande

1) La déception de 1815 :

Napoléon, avant sa chute à Waterlow a créé la confédération du rhin dont il


était le protecteur, elle était composée de 16 principautés allemandes. Cette
confédération est la première étape vers l’unité. En faisant cela, Napoléon
supprime le saint empire et il simplifie qui était lors compliqué de l’Allemagne.
Il redessine les frontières et fait disparaître près de 200 petits états. D’autres
parts, l’occupation française unit les allemands contre un ennemi commun, la
France ce qui réunit les 2 nations en 1 puissance.
Les patriotes allemands espèrent que l’Allemagne libérée s’engagera sur le
chemin de l’unité et des réformes libérales. La confédération germanique qui
est créé après 1815 et ne satisfait pas les patriotes. Cette confédération réunit
39 états mais n’a aucun pouvoir, son organe central, la diète de Francfort qui
n’est en réalité un congrès de diplomate sans autorité.
Le mécontentement grandit et surtout dans les milieux universitaires et
intellectuelles mais a du mal à se diffuser dans tout le pays. Les princes
allemands interviennent pour réprimer cette agitation intellectuelle. Dès 1819,
la Prusse est soumise à une censure sévère et le mouvement libéral pour
l’unité allemand est contrait à la censure pendant de longues années.

2) le Zollverein

En 1815, l’empire napoléon s’écroule, le marché allemand est donc envahi par
les produits Anglais. La jeune industrie allemande qui commerce dans la Prusse
est mise mal par la concurrence anglaise. Le gouvernement prussien prend des
mesures pour aider les industrielles :

1818 : Suppression des douanes intérieures


1815-1835 : La Prusse impose aux autres états de la confédération germanique
une série d’accords qui débouchent sur la création d’une union douanière
entre 25 états : Le Zollverein. Cela marque une étape importante dans la
marche de l’Allemagne vers l’unité politique.

3) Les échecs de 1848 :

Dès 1840, le mouvement libéral et unitaire se réveille où on réclame la


transformation de la Prusse en un état constitutionnel et parlementaire. Le
mouvement va prendre de l’ampleur jusqu’en 1847. La nounelle lors dead
Cède à la pression des révolutionnaires, élargissement du droit de vote.
Abolition des droits féodaux. A Berlin, Frédéric-Guillaume IV promet une
constitution et une Prusse intégrée dans une Allemagne libérale et
démocratique.

4) La révolution populaire

Dès Septembre 1848, une seconde révolution éclate plus populaire et sociale
qui se superpose à la révolution libérale et nationale du printemps 1848. Les
artisans et les ouvriers descendent dans la rue pour exiger que les réformes ne
soient pas seulement politiques mais qu’elles améliorent leurs conditions de
travail. La bourgeoisie craint cette révolution populaire et va se tourner et
demander de l‘aide aux troupes russes et autrichiennes pour contrer cette
révolution ouvrière qui leur fait grandement peur. En octobre 1848, l’empereur
d’Autriche rétablit l’ordre à Vienne et les souverains allemands suppriment les
constitutions du printemps 1848. Les parlements sont dissous et le suffrage
universel aboli. Il en résulte des émeutes qui sont sévèrement réprimées. C’est
la fin des espoirs des libéraux allemands souhaitant l’unité allemande.

5) La domination prussienne

Les dix années qui suivent ces échecs révolutionnaires de 1848 sont des années
de calme et de résiliation politique. C’est aussi une période de forte
développement industriel favorisé par le zollverein. Un véritable marché
allemand apparaît, la vie économique n’est plus seulement prussienne,
bavardoise ou saxonne mais allemande. La bourgeoisie d’affaire va relancer
l’idée d’une unité nationale. Elle s’assure un marché allemand et s’inquiète
d’une remise en cause du Zollverein qui ruinerait ses affaires.

6) L’arrivée de Bismarck au pouvoir :

En 1861, Guillaume 1er succède à Frederick Guillaume IV au trône de Prusse. Le


nouveau roi pense que son pays (la Prusse) doit prendre la tête pour
l’unification allemande. En 1862, Guillaume 1er nomme Otto Von Bismarck
comme chancelier. Bismarck, premièrement pense que pour établir la
domination prussienne sur l’Allemagne il veut écarter l’Autriche des affaires
allemandes, et le seul moyen est la guerre, il va augmenter le budget de
l’armée et il lui faut un prétexte pour affronter l’Autriche.

7) La guerre d’élimination de l’Autriche


En 1864, la Prusse et l’Autriche se partagent les duchés de Schleswig-Holstein.
Ces duchés ont une administration commune qui apportent des conflits qui
fournissent un prétexte pour Bismarck. Bismarck a pris soin d’assurer ses
arrières. Il s’est assuré la neutralité de Napoléon III et il s’assure aussi de l’appui
du jeune royaume d’Italie. Le 21 juin 1866, la guerre éclate entre la Prusse et
l’Autriche. Les troupes Prussiennes contre toute attente, battent l’armée
autrichienne à Sadowa. L’armistice sera signé le 22 juillet 1866. Bismarck refuse
d’humilier l’Autriche, il reste modéré. La confédération germanique est
dissoute et l’Autriche est maintenant éliminée des affaires allemandes mais
l’Allemagne ne leur prend pas du territoire. Cette victoire consolide sa position
dominante et en profite pour annexer Hanovre et d’autres anciens duchés liés
à l’Autriche. La Prusse créé la confédération d’Allemagne du nord qui
englobent la Saxe et d’autres anciens petits duchés. Les états du Sud refusent
d’adhérer à la confédération du Nord. Il va donc montrer à l’état du Sud qu’ils
risquent l’armée de Napoléon III.

8) La guerre franco-prussienne de 1870

Napoléon III s’est rendu compte un peu tard du danger que peut représenter
pour la France une Allemagne unifiée. Depuis 1866, Napoléon III mène une
politique internationale maladroite. Pour pris de sa neutralité dans la guerre
austro-prussienne, il réclame des compensations. Il revendique une partie de la
rive gauche du Rhin (l’Alsace) et le Luxembourg en échange de sa neutralité
dans la guerre austro-prussienne. Napoléon III est convaincu de la supériorité
des armées françaises. Napoléon III menace d’une guerre ce qui a pour effet de
rapprocher les allemands contre la France. Si la Prusse est attaquée, les états
du Sud se rangeront à ses côtés. Pour provoquer Napoléon III, Bismarck
propose la candidature d’un prince allemand au trône d’Espagne. Napoléon III
tombe dans le piège et il déclare la guerre en juillet 1870. La Prusse est en
position défensive, elle reçoit le soutien des états du Sud qui mettent leur
armée sous commandement de l’ordre prussien. La Prusse est passée en mode
défensive, grâce aux chemins de fer, des armées allemandes surprennent les
français par leur rapidité. En seulement quelques semaines, l’armée française
est battue et capitulera à Sedan en Septembre 1870. Napoléon III est fait
prisonnier, cette déroute militaire entraîne la chute du second empire à Paris le
4 Septembre 1870, la république est proclamée. Les républicains français
veulent continuer la lutte contre Bismarck mais les troupes allemandes ont
aucune difficulté à contenir les attaques françaises. Ce sera seulement en mai
1871, la paix sera signée à Francfort. A l’issue de cette guerre, Bismarck exige
de fortes réparations et l’Allemagne annexe l’Alsace et une partie de la Loraine.
9) La naissance du 2ème Reich

Dès la victoire de Sedan, Bismarck s’active à réaliser son projet d’unité


allemande. Le 18 Janvier 1871, il atteint officiellement son objectif, les princes
allemands se réunissent à Versailles et les princes allemands offrent la
couronne impériale à Guillaume 1er. Guillaume 1er devient empereur
d’Allemagne avec la confédération du Nord et les états du Sud qui deviennent
le 2ème Reich. La capitale sera donc Berlin et Bismarck restera chancelier.

Vous aimerez peut-être aussi