Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
3
Introduction
2- Corrigé
Conclusion
Bibliographie
4
I- EMERGENCE DES METHODES ABC/ABM
5
aux autres et la logique économique, bien que reposant toujours sur les
mêmes bases fondamentales (marché, capital, profit), s'est trouvée
modifiée par l'évolution du contexte et les transformations du
fonctionnement des entreprises.
6
La nécessité de fabriquer des produits de plus en plus
sophistiqués, rapidement, et avec des normes de qualité, de fiabilité et de
précision de plus en plus strictes ;
Tout d’abord, les charges indirectes, qui sont réparties sur des
compartiments d’ordre comptable appelés sections regroupant des
activités ou des fonctions de l’organigramme, ne sont toujours stables et
homogènes.
Ainsi, si l'on veut que ces unités soient claires et traduisent bien la
réalité, le découpage en centres doit être fin, mais cela va compliquer
considérablement les calculs et enlever au modèle sa transparence pour
l'utilisateur.
10
2- Evolution de l’ABC à l’ABM
1
G. STAUBUS, « Activity Costing and lnput-Ourput Accounting », R.D. lRWIN, Homewood, Illinois 1971. Il y a
cependant des traces antérieures, notamment chez Arthur Andersen dans les années soixante. En France aussi,
sans qu’il soit fait référence au concept d’activité, l’on trouve des approches qui y ressemblent, par exemple
chez Peugeot [MATTERN, 1926].
2
Consortium of advanced management international à l’origine.
11
une perspective de chaîne de valeur comme moyen de réalisation de la
performance.
Bien que les méthodes ABC et ABM s’appuient d’une façon assez
similaire sur un découpage de l’entreprise par activités, les liens entre les
deux méthodes sont complexes et diffèrent selon la lecture effectuée
d’elles :
12
II- PRESENTATION DE LA METHODE ABC
1- Principe de base
13
Cette approche s’oppose à la vision classique des méthodes
traditionnelles qui considèrent que ce sont les produits qui consomment
des ressources.
3
P. LORINO, « Le contrôle de gestion stratégique : la gestion par les activités, Dunod Paris 1993.
14
A partir d’un panier d’inputs.
La tâche
L’activité
4
M. LEBAS, « Comptabilité analytique basée sur les activités : analyse et gestion des activités », RFC N°226
septembre 1991.
15
Exp: Le déchargement du camion, la comparaison entre le bon de
livraison et le bon de commande, le contrôle de la quantité et de la
qualité des matières reçues dans le magasin sont quatre tâches dont
l’ensemble constitue l’activité de réception des livraisons.
Le processus
5
M. LEBAS, « Comptabilité analytique basée sur les activités : analyse et gestion des activités », Op. cit.
16
2.2- Evaluation des ressources consommées par les
activités
17
ressources et les activités. Il permet ainsi de répartir les coûts des
activités entre les productions d’une entreprise (objets de coût).
Exemple :
18
2.4- Affectation du coût des activités aux objets de coût
19
Elle alloue ainsi les coûts des diverses activités en fonction des
objets de coûts sur la base des "activity drivers", qui apportent une
première approche de la performance de chaque activité.
20
c) Meilleure information sur les activités
En effet, cette méthode impute aux coûts des objets les ressources
réellement consommées ; les productions en grande série ne sont plus
pénalisées par les petites séries, tout aussi coûteuses en maintenance,
réglage et planification, contrôle…
Par ailleurs, elle met l’accent sur l’explication des causes des coûts
des activités plus que sur le calcul des coûts des produits.
L’ABC consiste à allouer les coûts sur la base d’activités et non plus
seulement suivant une répartition entre les départements ou centres de
coûts sur la base de clés de répartition arbitraires.
21
3.2- Limites de la méthode ABC
a) La complexité
22
III- PRESENTATION DE LA METHODE ABM
1- Principe de base
23
La méthode ABM se propose donc de :
24
A titre d’illustration, dans une entreprise de fabrication de
porcelaine, les activités de calibrage, de cuisson, d’émaillage et de
décoration constituent des activités critiques, car elles conditionnent
l’efficacité des processus de fabrication.
25
- Les activités principales : qui forment le cœur du métier de
l’entreprise qui devra obligatoirement les contrôler sous peine de perdre
son identité auprès de ses clients ;
b) Les activités sans valeur ajoutée : Elles sont des activités qui ont
un coût et qui n’apportent aucune valeur pour le client. L’entreprise aura
tendance à les éliminer et à réduire leurs coûts.
26
C’est sur la base des écarts calculés pour chaque processus et pour
chaque activité, que seront établis des plans d’action corrective.
Système d’information
- Ecarts d’information
-
Plans d’action corrective
27
Ces couples «produit-marché» n’ont de valeur que parce que le
marché leur en reconnaît. Pour l’entreprise, cette orientation vers le
marché a deux conséquences:
28
En effet par le réseau des activités qu’il instaure et par les
paramètres qu’il analyse, l’ABM est compatible avec de nombreuses
techniques ponctuelles de management, notamment :
Enfin, le chiffrage du coût des actions qualité, comme celui des coûts
d’obtention de la qualité (COQ) et celui du coût de non qualité, est facilité
par une analyse par activités grâce à la traçabilité retrouvée des
consommations de ressources.
29
La gestion par projets :
En apprenant aux acteurs de l’entreprise à travailler ensemble, dans des
démarches de progrès continu, en se focalisant sur des optimums
globaux, en privilégiant des visions transversales des processus, l’ABM
peut enrichir la gestion par projets en ayant sensibilisé les participants à
une démarche collective de résolution des problèmes.
30
En effet, elle nécessite une démarche organisationnelle longue,
notamment pour la collecte d’informations et de documents, la
connaissance précise des processus, maîtrise des outils de suivi ...
31
IV- ETUDE DE CAS
1- Enoncé
Amortissements 54 000 DH
Les charges autres que les matières sont imputées aux services comme
suit (en DH):
33
Pendant le mois "m", les éléments d'activités enregistrés ont été les
suivants:
Repas must Repas standard
Proportionnellement aux
Restauration Heure ouvrier
heures de travail ouvrier
Proportionnellement au
Commerciale Repas vendus
nombre de repas
34
Pour le centre restauration, il semblerait qu'il est difficile d'obtenir un
décompte fiable des heures de travail passées sur chaque produit, en
raison du fait que les ouvriers sont mensualisés, il propose donc de
retenir pour cette activité le "nombre de repas préparés" comme
inducteur de coûts, au lieu de l'heure ouvrier.
35
Questions :
2- Corrigé
36
Inventaire permanent des plateaux :
Eléments de Plateaux
coûts quantités Prix unitaire Valeur en DH
Frais du centre 13 500.00 9.04 122 040.00 14 700.00 9.04 132 888.00
commercial
Coût de revient 13 500.00 45.50 614 287.50 14 700.00 33.79 496 686.00
Résultats analytiques:
37
2) Calcul du coût de revient et du résultat analytique selon la méthode
ABC :
38
Résultats analytiques selon la méthode ABC :
39
Conclusion
Force est de constater que ces méthodes n’en sont plus au stade de
la confidentialité académique et qu’elles sont des symboles d’un
renouveau du contrôle de gestion. Elles répondent en fait, aux nouveaux
besoins de gestion des entreprises.
40
Bibliographie
Ouvrages :
A. BENDROUICH, « Comptabilité analytique pour le contrôle de
gestion », Editions COGEFOS, Collection Gestion.
B. GUMB, « Les outils du contrôle de gestion au service de votre
stratégie », Editions d’Organisation.
C. ALAZARD & S. SEPARI, « Contrôle de gestion », DCG 11 : cas
pratique, Editions Dunod.
C.HORNGREN, A.BNIMANI, S.DATAR & G.FOSTER, « Comptabilité
de gestion », Nouveaux horizons, 3ème édition.
F. GRANDGUILLOT, « L’essentiel de la comptabilité de gestion »,
Gualino éditeur (3ème édition).
N.GUEDJ, « Le contrôle de gestion : pour améliorer la performance
de l’entreprise », Editions d’Organisation.
P. JAULENT & M-A. QUARES, « Méthodes de gestion », Editions
d’Organisation.
P-L. BESCOS & C. MENDOZA : « Le management de la
performance», Éditions Comptables Malesherbes.
R. GABSI, « Contrôle de gestion : Tome II - Manuel et cas corrigés »,
Editions C.L.E. Contributions à la littérature d’entreprise.
Mémoires :
E. FREVILLE, « La méthode ABC/ ABM est-elle transposable aux
PME/PMI? », Mémoire 3ème Année (Apprentissage), Année 00/01.
H-K NZAOU, « La mise en place d'une gestion par activités: la
méthode ABC / ABM », Licence audit et contrôle de gestion 2007.
M. El HAFIANE, « Méthode ABC/ABM: Piloter efficacement une
banque », Mémoire du Master Spécialisé en Contrôle de Gestion, 2004.
Articles :
AKSIS, « Activity Based Costing : d’une mode à une approche de
gestion à part entière », lettre d’information bimensuelle N°28, 1998.
C. CAOUDAL, «Méthodologie ABC/ABM et approche processus »,
Ingénieur Consultant, 2007.
41
C. GODOWSKI, « Apports de la comptabilité par activités à la
diversification du risque global bancaire », 21ème congrès de l'AFC,
France (2000).
D. ZELINSCHI, « Genèse et évolutions d’une innovation : la méthode
ABC », publié dans "La place de la dimension européenne dans la
Comptabilité, Contrôle, Audit, Strasbourg : France (2009) ".
J. TANNOUS, « Evolution des méthodes de calcul de coûts : un regard
sur le marché « », Professeur à la FGM.
L. LACAILE, « Comment l’ABC/ABM peut-il contribuer au
management de la performance? », CERMAT - IAE, Université de
Tours.
M. PENDARIES, «Activity Based Costing & Activity Based
Management », 2010.
P-L.BESCOS, «L’évolution des missions du contrôle de gestion : de la
surveillance au pilotage », Echanges, Décembre 2004, N° 216.
P-L.BESCOS & E. CAUVIN, « La mise en oeuvre de la méthode
ABC/ABM au Canada, en France et au Japon : Etude comparative »,
22ème congrès de l'AFC, France (2001).
S. ALCOUFFE & V. MALLERET, « Les fondements conceptuels de
l’ABC à la française », Groupe HEC — Département Comptabilité -
Contrôle de Gestion.
BOUASSIDA, « Réussir la mise en place d’une comptabilité analytique
basée sur la méthode ABC », Expert comptable.
S. MASANOVIC & C. COUPE « L’abc de la méthode ABC/ABM »,
VCM Conseil, 2009
S. TRÉBUCQ & D. RICHE, «EUROTOP : Cas d'application de la
Comptabilité d'activités (ABC) ».
Rapports :
M.C MALLARD, « Méthode abc - service de chirurgie / Une démarche
de gestion pour les établissements de la santé: Raisons et modalités de
mise en place », Rapport 2005.
J. MORIN, « Méthode ABC / secteur de l’industrie : Cas
Imagination», Rapport 2005.
42