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15/09/2020 Aménagement forestier pour la faune – AFPQ 03

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Aménagement forestier pour la faune

Les propriétaires forestiers présents sur le territoire de l’Agence de forêts privées de Québec 03 s’intéressent de plus
en plus à toutes les ressources que contiennent leurs boisés et particulièrement à la faune. Contrairement à ce que
plusieurs pensent, il est possible de réaliser des travaux qui conduisent à une amélioration des habitats de certaines
espèces. Pour ce faire, il est essentiel de connaître leurs besoins. Nous nous attarderons à quatre espèces que sont
la gélinotte huppée, le lièvre d’Amérique, la bécasse d’Amérique et le cerf de Virginie.

Voyons d’abord quelques concepts clés de l’aménagement faunique.

Habitat

L’habitat est le lieu où une espèce retrouve tous les éléments nécessaires à son cycle de vie. L’habitat idéal est celui
qui comble le mieux ses besoins d’abri, d’alimentation, de reproduction, de repos, etc. Chaque espèce possède des
besoins particuliers d’habitats impliquant la présence dans le milieu d’éléments essentiels à sa survie.

Abri

L’abri est un endroit qui permet à la faune de se protéger et de se reposer. Le couvert forestier sous ses différentes
formes protège la faune contre les intempéries et les prédateurs.

Aire d’alimentation

C’est un lieu utilisé par une espèce pour combler ses besoins d’alimentation. L’aire d’alimentation peut être vaste ou
plutôt restreinte selon la saison, l’espèce, son stade de développement, la qualité et la quantité de nourriture qui s’y
trouve.

Aire de reproduction

On s’y réfère surtout pour les oiseaux. Dans ces cas, l’aire de reproduction se divise en trois parties distinctes et
essentielles : l’aire de tambourinage ou de parade du mâle, l’aire de nidification et l’aire d’élevage des oisillons.

Effet de lisière

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L’effet de lisière, la bordure et l’écotone sont tous des synonymes. On les définit comme le point de contact ou la zone
de transition entre deux écosystèmes quels qu’ils soient. Il peut s’agir, par exemple, de la zone de contact entre deux
peuplements d’âges différents ou de la rencontre d’une coupe forestière et d’une forêt mature ou de la zone de
transition entre une érablière et une cédrière. Le nombre d’espèces animales et leur densité sont plus élevés dans la
bordure que dans chacun des habitats séparés. Plus la longueur de la lisière sera longue, meilleur sera l’effet
escompté. Les coupes, par exemple, devraient être de forme irrégulière afin d’augmenter l’effet de bordure.

Domaine vital

C’est la superficie couverte par un animal pour ses activités quotidiennes normales et dans laquelle il retrouve
l’ensemble des éléments nécessaires à ses besoins. Les besoins en superficie varient énormément selon les espèces.
Pour une espèce donnée, cette superficie peut varier selon le sexe, la période de l’année et la qualité du milieu. Dans
un habitat de mauvaise qualité, l’animal devra accroître la superficie de son domaine vital pour combler l’ensemble de
ses besoins. Certaines espèces n’utilisent qu’un seul domaine vital durant toute l’année mais généralement plusieurs
domaines vitaux saisonniers sont requis.

Capacité d’accueil

La capacité d’accueil ou capacité de support du milieu est le nombre d’animaux en bonne santé que peut supporter le
milieu sans que ceux-ci ne le détériorent. S’il y a une augmentation d’animaux qui rompt l’équilibre entre sa population
et le milieu, il y a surpopulation et détérioration du milieu d’où une diminution de sa capacité d’accueil. Un équilibre
existe donc entre le milieu et la quantité d’animaux qui l’habitent et l’utilisent. En améliorant la qualité de l’habitat, on
peut augmenter sa capacité d’accueil.

Gélinotte huppée

Au Québec, la gélinotte huppée est mieux connue sous le nom de perdrix. Le mâle exécute son tambourinage vers le
milieu avril pour attirer les femelles et signaler son territoire aux autres mâles. Pour tambouriner, il s’installe sur un
vieux tronc au sol ou sur tout autre objet, s’agrippe fermement et procède à un battement lent puis très rapide des
ailes. La femelle pond de 9 à 14 œufs qui éclosent entre le début juin et la mi-juillet. La femelle protège ses petits
pendant une période de 8 à 10 semaines et ces derniers volent déjà vers le dixième jour après leur naissance. Pendant
cette période, ils se nourrissent d’insectes mais par la suite, ils se tournent vers une alimentation de plus en plus
végétale. Pendant la période hivernale, la gélinotte huppée se cache sous la neige pour se préserver du froid hivernal.

Domaine vital

Le domaine vital de la perdrix varie de 4 à 14 hectares. Le mâle utilise une superficie beaucoup plus restreinte que la
femelle, 3 ou 4 hectares, située près de son site de tambourinage. La femelle utilise une superficie plus ou moins

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grande selon la saison et varie de 1 à 12 hectares.

La gélinotte huppée préfère les peuplements mixtes où dominent les peupliers et les bouleaux mais idéalement avec
30 % de résineux et regroupés en îlots. Au cours de l’année, selon ses besoins spécifiques, ces peuplements seront
de densité et d’âges différents.

Caractéristiques du couvert

Généralement des peuplements mixtes.

Nidification : peuplements à prédominance de feuillus, diamètre de 5 à 20 centimètres, avec peu de broussailles.

Élevage : peuplements mixtes, feuillus de 4 à 15 ans, friches et aulnaies.

Automne-hiver : peuplements mixtes, 25 à 30 ans et plus, avec des îlots de résineux.

Parade : présence de sites de tambourinage (troncs d’arbres couchés, monticules de terre).

Alimentation : présence d’ouvertures à proximité (friche, coupe, chemin forestier).

Aménagement de l’habitat

L’élément de base de l’habitat de la gélinotte est le site de tambourinage. Idéalement, on devrait avoir ou aménager de
deux à quatre sites de tambourinage par hectare. La gélinotte huppée a besoin principalement de quatre types de
peuplements pour créer un habitat. Normalement, pour obtenir une densité maximale de gélinottes, ces peuplements
doivent se retrouver sur une superficie de 4 hectares.

Pour répondre à l’ensemble de ses besoins, la gélinotte a besoin de peuplements mixtes à dominance de feuillus de
trois âges différents avec 15 à 30 % de résineux à branches basses répartis en îlots de 0,1 à 0,2 hectare : 4 à 15 ans,
15 à 25 ans et 25 ans et plus. De plus, la présence d’arbres fruitiers tels que pommier, cerisier et sorbier bien répartis
est un atout très important pour la perdrix.

L’alimentation de la perdrix est constituée de : peuplier fauxtremble, bouleau à papier, bouleau jaune, cerisier, pommier,
saule, noisetier, sorbier, viorne, aulne, amélanchier et framboisier. Sur un lot de 40 hectares bien aménagé par bloc de
4 hectares, on pourrait obtenir environ 20 oiseaux adultes.

Composition de l’habitat

15 à 30 % de peuplements mixtes à prédominance de feuillus de 4 à 15 ans.

15 à 30 % de peuplements mixtes à prédominance de feuillus de 15 à 25 ans.

15 à 30 % de peuplements mixtes à prédominance de feuillus de 25 ans et +.

Autres éléments : présence d’îlots de résineux aux branches basses, superficie de 0,1 à 0,2 hectare et présence
d’arbres fruitiers.

Lièvre d’Amérique

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Le lièvre est une espèce prolifique, la femelle adulte produisant en moyenne de 7 à 8 petits par année. Plus des trois
quarts de ces jeunes n’atteignent pas l’âge d’un an et le taux annuel de mortalité chez les adultes varie de 66 à 81 %
selon l’abondance du lièvre. Les populations de lièvres suivent des cycles et varient grandement. Ces variations
cycliques seraient le fruit de l’action combinée de plusieurs facteurs dont la prédation et la disponibilité en nourriture.

Domaine vital

Le domaine vital du lièvre est en moyenne de 2 à 4 hectares mais il peut aller jusqu’à 14 hectares dans un habitat de
mauvaise qualité. Plus l’habitat est diversifié en essences résineuses et feuillues, plus la superficie du domaine est
petite et plus le nombre théorique de lièvres à l’hectare est grand.

Caractéristiques du couvert

Continuité du couvert.

Abri d’été : arbustes denses (85 %) d’obstruction latérale.

Abri d’hiver : résineux denses et jeunes.

Couvert de déplacement : résineux denses de plus de 4,8 mètres de hauteur (40 % et + d’obstruction latérale).

Nourriture : recherche les bordures de champs, de routes, de sentiers et les petites ouvertures.

Composition de l’habitat

25 % de couvert de protection (résineux de 10 à 30 ans, hauteur de 2 à 5 mètres).

10 % de superficie au stade herbacé (bordure de chemin ou trouée de 0,2 hectares, 45 mètres X 45 mètres).

15 à 25 % de régénération dense (de moins de 2,4 mètres de hauteur).

Bécasse d’Amérique

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La bécasse d’Amérique est un oiseau trapu, au plumage se confondant presque parfaitement avec les feuilles mortes
du sous-bois. Elle se sert beaucoup de ce camouflage naturel pour se soustraire des prédateurs et s’envolera
seulement à la dernière seconde en effectuant un vol très désordonné. Au printemps, le mâle s’approprie d’un terrain
de parade qu’il défendra contre les autres mâles.

La femelle ne pond que quatre œufs et l’incubation dure une vingtaine de jours pour éclore vers la fin avril au sud du
Québec. Les poussins quittent le nid seulement quelques heures après l’éclosion. Ils sont nourris par la femelle durant
les trois premiers jours, puis s’alimentent seuls. Après deux semaines, les oisillons commencent à voler sur de courtes
distances pour devenir aussi habiles que leurs parents au bout de quatre semaines.

Domaine vital

La bécasse d’Amérique est une espèce migratrice et vie dans le Sud en hiver. Elle revient au printemps, habituellement
à l’endroit de leur naissance, pour la période de reproduction. Les besoins en superficie du domaine vital sont limités
pour la période du printemps et de l’automne et varient selon le sexe et la période de l’année. Le mâle occupe une plus
grande superficie pendant la période de reproduction alors que la femelle est limitée à celle qui est nécessaire à la
nidification et l’élevage. Les peuplements utilisés par la bécasse sont : les champs en friche, les clairières, les aulnaies
et les jeunes peuplements de feuillus intolérants (tremble et bouleaux).

Caractéristiques du couvert

Généralement des peuplements de feuillus (tremble et aulnaies).

Printemps : accouplement et nidification dans les terrains de parade et en périphérie ; ouverture de 0,2 à 0,8 hectares.
(Ex : champs abandonnés ou ouverture dans un jeune boisé).

Été et automne : aulnaies, peupleraies jeunes et quelques résineux pour l’abri.

Aménagement de l’habitat

Intervention en milieux ouverts :

Terrain de parade : ouverture de 2 000 m2 entourée d’arbres de moins de 6 mètres de hauteur, superficie totale 2
hectares.
Habitat nocturne : ouverture d’un hectare, sans broussaille haute; il est possible qu’elle utilise le terrain de parade.

Intervention en milieux boisés :

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Aulnaies entre 5 et 25 ans : rajeunissement des aulnaies; par des coupes totales par bandes alternes de 20 mètres
de large à tous les 5 ans.
Peuplements feuillus : morceler l’habitat en petites parties, par la création de trouées de 200 à 250 m2 par an et par
hectare pour les peuplements de moins de 2 hectares, sinon on peut faire des coupes de rajeunissement de 0,5
hectares aux 5 ans (rotation de 20 ans).
Contrôle des arbustes et des plantes graminées : favoriser l’accès à la nourriture par le nettoyage des zones
encombrées, élimination des graminées et au moins de 50 à 60 % des arbustes.

Cerf de Virginie

La période de reproduction du chevreuil débute en octobre pour se terminer en décembre. Pendant cette période, les
mâles délimitent leur territoire avec des grattages au sol et des frottages avec leur panache sur des arbrisseaux. Ils
perdent leur panache fin décembre ou janvier, qui recommence à pousser en mai.

La période de gestation est de 200 jours et les petits naissent vers la fin mai et en juin. Souvent, la femelle donnera
naissance à un ou deux faons, très rarement trois, qu’elle nourrit pendant quatre mois. Pendant les premières
semaines, la seule protection des faons est le camouflage, ils ont un pelage tacheté et ils ne dégagent pratiquement
aucune odeur.

Domaine vital

Durant l’été, le cerf rencontre peu de problèmes en matière d’habitat. Il peut se déplacer facilement et sur de grandes
distances pour trouver sa nourriture. Très souvent, son habitat d’été n’est pas le même que celui qu’il fréquente l’hiver.

Par contre, il est fidèle à son habitat d’hiver et il peut parcourir jusqu’à 20 kilomètres pour y retourner, d’où l’importance
de préserver ses habitats d’hiver. L’hiver, lorsque la neige est assez importante, ses déplacements peuvent être limités
à moins de 1 kilomètre et son domaine vital couvre de 80 à 300 hectares environ. Au Québec, en 1985, on dénombrait
700 ravages de plus de 1 km2 dont la moitié se trouvait en forêt privée.

L’obstacle à la survie du cerf de Virginie est l’hiver. Il doit se confiner et vivre sur une superficie qui est de plus en plus
petite à mesure que l’épaisseur de neige augmente. On appelle ces sites des « ravages » et l’on s’entend pour dire
que l’épaisseur de neige critique pour le déplacement du cerf est de 50 centimètres. Les dépenses énergétiques
augmentent très rapidement à mesure que l’épaisseur de neige augmente.

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En plus d’avoir de la difficulté à trouver de la nourriture, ses prédateurs ont plus de facilité à les capturer. Ses
principaux prédateurs sont le coyote, l’ours, les chiens errants et il ne faut pas oublier les bons toutous domestiques
qui peuvent poursuivre le chevreuil jusqu’à épuisement et causer ainsi sa mort.

Les ravages se composent de quatre grandes catégories de peuplements : ceux qui servent uniquement d’abri, ceux
qui servent uniquement d’aire de nourriture, ceux qui combinent les deux fonctions et ceux qui sont peu utilisés.
L’aménagement de l’habitat pour le cerf de Virginie doit donc se concentrer sur ces sites.

Aménagement de l’habitat

L’aménagement de peuplements pour le chevreuil doit se faire en apportant une attention particulière à l’habitat d’hiver.
L’un des aspects les plus importants pour la réussite d’un bon aménagement d’un ravage de chevreuils est
l’entremêlement des aires d’abri et de nourriture. Lorsque l’épaisseur de neige devient importante, le cerf n’utilise pas
la totalité des aires de nourriture mais seulement les 15 premiers mètres près des aires d’abri. On doit également tenir
compte de cet aspect pour diminuer au maximum les aires non utilisables par le chevreuil durant l’hiver.

Des coupes par trouées et de jardinage favorisent la production de nourriture. La superficie et la forme des coupes
totales doivent permettre un entremêlement maximal. Les formes irrégulières et allongées favorisent l’effet de bordure
et une plus grande accessibilité à la nourriture. Il est aussi primordial de laisser des corridors de déplacement qui
relient les abris et la nourriture. Ils doivent avoir plus de 60 mètres de large et offrir une bonne protection contre le vent
et la neige. Il est enfin souhaitable de faire les chantiers de coupe pendant la période hivernale pour que les cerfs
puissent se nourrir avec les déchets de coupe. Presque à tout coup, on s’assure ainsi d’attirer le chevreuil.

Aires d’abri:

Les aires d’abri sont des peuplements à dominance résineuse de plus de 30 ans. On peut les diviser en trois
catégories :

les jeunes peuplements à potentiel d’abri;


les bons peuplements d’abri encore jeunes;
les vieux peuplements d’abri qui doivent être renouvelés à plus ou moins court terme.

Les jeunes peuplements entre 10 et 20 ans composés principalement de sapin et d’épinettes sont de futurs
peuplements d’abri. Il suffit de faire de l’éclaircie précommerciale pour accélérer la croissance des arbres sélectionnés.
Les peuplements entre 30 et 50 ans sont idéals comme aires d’abri. On peut prolonger leur durée en y pratiquant des
éclaircies commerciales. Pour finir, les vieux peuplements de plus de 50 ans doivent être renouvelés par une coupe
progressive d’ensemencement et finalement d’une coupe avec protection de la régénération et des sols (CPRS).

Aires de nourriture:

Ces aires doivent être à proximité des aires d’abri. On les crée en effectuant des coupes à blanc par petites trouées au
travers des peuplements d’abri. Si les peuplements d’abri sont de grande superficie et que la régénération résineuse
est bien établie, on peut effectuer des coupes avec protection de la régénération et des sols. La coupe à blanc d’une
bande de 15 mètres en bordure des peuplements d’abri est aussi une solution envisageable pour augmenter l’accès à
de la nourriture. Une autre méthode pour obtenir une production de nourriture est d’effectuer des coupes de jardinage
dans des peuplements ayant plusieurs classes d’âges (forêt inéquienne). L’objectif de ce traitement est d’effectuer une
éclaircie à tous les 5 à 15 ans dans le peuplement sans jamais faire de coupe totale. On doit perpétuer des arbres
dans toutes les classes d’âges.

Aires d’abri et de nourriture:

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Les peuplements qui offrent abri et nourriture peuvent être traités de la même façon que les peuplements offrant
seulement abri ou nourriture. L’avantage est que ces peuplements offrent déjà un entremêlement de bonne qualité. Il
faut les conserver en pratiquant la coupe d’éclaircie commerciale, la coupe progressive d’ensemencement et le
jardinage.

Cédrières:

Une attention particulière doit être portée aux cédrières. Ces peuplements ont une très grande longévité et sont
d’excellentes aires d’abri. Par contre, la régénération en cèdre se fait difficilement en raison de leur faible tolérance au
broutement par le cerf. On doit maintenir ces peuplements le plus longtemps possible en favorisant les plus beaux
arbres et en drainant si possible les cédrières sur les sites humides.

Pour en savoir plus


Vous voulez en apprendre davantage sur la façon d’aménager votre boisé pour la faune ?

Vous pouvez vous inscrire à un cours de formation d’une journée et demie offert par l’AFPQ 03. Communiquez avec
nous ou notre mandataire le Syndicat des propriétaires forestiers de la région de Québec, au (418) 872-0770.

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