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PLAN

INTRODUCTION

I- PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS DE LA RECHERCHE


1.Présentation des résultats du guide d’entretien avec les enseignants
2.Analyse et interprétation des résultats

II – RECOMMENDATIONS POUR LA PRATIQUE EFFICIENTE DE L’EPS


1. Des propositions concernant les aspects matériels et infrastructurels
2. D’autres solutions pour la pratique de l’EPS

CONCLUSION

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INTRODUCTION

La pratique de l’Epreuve Physique et Sportives (l’EPS) constitue un élément important de l’éducation


et de l’intégration à la vie sociale de l’élève inscrit au CE1. De nombreux enjeux pèsent sur l’enseignement
de l’EPS à l’école et particulièrement au cours élémentaire première année (CE1) notamment la qualité de
l’enseignement à promouvoir pour mieux accompagner la formation des apprenants ; le niveau des
programmes et leur degré d’application ; les stratégies à mettre en œuvre pour une bonne éducation
physique et sportive tournée vers le développement. Cependant, aujourd’hui, certains enseignants accordent
de moins en moins d’intérêts à cette discipline. Face à ce constat, ces derniers sont confrontés à d’énormes
défis.
C’est compte tenu de toutes ces remarques que nous avons été amenés à nous poser très
schématiquement quelques questions qui résument la problématique de notre recherche.
● Quels sont les obstacles qui se posent à l’enseignement de l’EPS au CE1 ?
● Quelles solutions adoptées pour la pratique efficiente de l’EPS ?
Ces deux questions émanent les hypothèses suivantes :

- L’EPS n’est pas bien enseignée au CE1


- Les instituteurs n’ont pas une formation suffisante qui leur permet de pratiquer l’EPS
- La pratique de l’EPS est reléguée au second plan au détriment des autres disciplines
- L’inexistence ou manque d’aire de jeux et de matériels adéquats
- La négligence des enseignants
- L’insuffisance du quantum horaire dédié à l’EPS
Pour vérifier ces hypothèses nous avons procéder à des techniques de questionnaires et de recherche
documentaires. Cette enquête a ciblé uniquement les enseignants.

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I- PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS DE LA RECHERCHE

1. Présentation des résultats du guide d’entretien avec les enseignants

N° Items Oui Non


Question Nbr Taux Nbr Taux
1 Avez-vous la formation suffisante pour la pratique 1 16 ,66 5 83, 33
De l’EPS ?
2 L’EPS est -elle reléguée au second plan au 4 66,66 2 33,33
Détriment des autres disciplines ?
3 Disposez-vous d’installations sportives et du 2 33,33 4 66,66
matériels adéquats pour faire l’EPS dans votre
école ?
4 Le quantum horaire dédié à l’EPS est-il suffisant ? 3 50 3 50
5 Une politique de formation en EPS vous est –elle 0 0 6 100
proposée a l’école ?
6 Avez-vous des suggestions à faire par rapport à la 6 100 0 0
pratique de l’EPS ?
Source : Tableau réalisé à partir des informations recueillies

2. Analyse et interprétations des résultats

Ce tableau révèle que la majorité des enseignants interrogés affirment qu’ils ne disposent
pas de formation suffisante pour la pratique de l’EPS. Seuls 16,66% répondent par la positive et 83,33%
par la négative. Cela sous-entend que les pouvoirs publics accorderaient peu d’intérêt à cette discipline.
Ensuite, 66 ,66% des enseignants affirment reléguer l’EPS au second plan ; on peut dire que cela
confirme également le manque de rigueur professionnelle de la part des enseignants, qui font comme si
cette discipline sportive ne méritait guère d’attention ou qu’elle devrait être rangée comme une discipline
facultative. Cela montre nettement que l’EPS est traitée en parent pauvre par rapport aux autres disciplines
telles que le Français ou l’Histoire-géographie.
Cette observation révèle que si l’EPS est une discipline importante sa prise en compte dans
l’enseignement/apprentissage reste faible. Mais qu’est ce qui est justement à la base de cette situation
alarmante ? La réponse à cette question peut être trouvée dans le manque d’infrastructures sportives, mais
aussi l’enclavement ou même l’éloignement de certains sites sportifs, avec tous les dangers que cela
comporte.
Ce tableau révèle que la majorité des enseignants (66 ,66%) ne disposent pas d’installations sportives
et du matériels adéquats pour faire l’EPS. Le manque de volonté personnel des enseignants, le non
équipement en matériels et indes écoles par les autres acteurs (parents, MENA, collectivités, …) sont des
facteurs explicatifs de ce dysfonctionnement.
Par ailleurs, 50% des enseignants consultés jugent insuffisant le volume horaire attribué à l’Epreuve
Physique et Sportive soit au CE1:
- Nombre d’heures/semaine : 45 min
- Nombre d’heures/année : 28 heures
- Pourcentage par rapport { l’ensemble des disciplines : 2,5%
En ce qui concerne la question relative à la proposition de formation en EPS au niveau central ; 100%
évoquent un manque à ce niveau.
Cette situation met en exergue des facteurs pluriels :
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-Manque de ressources humaines de qualité ;
-Problèmes d’organisation ;
-Un statut dévalorisé attribué à la discipline.
Pour ce qui concerne les propositions de suggestions faites à l’endroit de la pratique de l’EPS, 100% des
enseignants répondent positivement en donnant des contributions remarquées :
-Mise en place d’un programme organisé au niveau de la formation ;
-Aménagement correct des écoles pour y mettre des infrastructures sportives de qualité ;
- Organiser la recherche pour mieux lancer la discipline dans les écoles.

II- RECOMMENDATIONS POUR LA PRATIQUE EFFICIENTE DE L’EPS


Il s’agira pour nous de proposer un ensemble de solutions pour une meilleure prise en charge de
l’éducation physique et sportive à partir des informations tirées des questionnaires et recherches
documentaire. Devant le manque de matériel didactique, d’installation sportive, Il est, impératif d’essayer
de vaincre le mal par la racine par la mise en place d’un plan beaucoup plus adéquat et nous suggérons dans
ce sens :
1. Des propositions concernant les aspects matériels et infrastructurels
Dans plusieurs écoles, les aires de jeu sont très rares ce qui veut dire qu’il faudra nécessairement tendre
vers la dotation de beaucoup d’espace pour la pratique de l’EPS. Pour y parvenir, les autorités doivent faire
de cette question une priorité. L’objectif étant de fournir à toutes les écoles des aires de jeu dans l’enceinte
et a des distances rapprochées de ces dernières. Pour tenter de résoudre le problème de l’exiguïté de l’espace
dans les écoles, les enseignants vont chercher des terrains en dehors des établissements et cela peut avoir
des conséquences sur la performance des élèves, car ils perdent beaucoup de temps en chemin réduisant
ainsi beaucoup le temps d’apprentissage.
S’agissant du quantum horaire, il faut nécessairement tendre vers l’augmentation de la durée du cours
d’EPS. Il urge donc dans ce cas de voir la mise en œuvre d’un projet allant dans ce sens. Ces solutions
devront nécessairement être accompagnées de moyens matériels et infrastructures suffisants avec un
programme bien structuré, car dans plusieurs écoles primaires, l’EPS est mal assurée parce qu’il n’y a pas
assez d’infrastructures prévues à cet effet. Maintenant pour résoudre ces problèmes, il faudra que, des
COGES, trouve les moyens d’équiper des écoles de matériels d’EPS nécessaires : tels que fanions, des
cordes pour le saut, des ballons, des sifflets, des seaux, des bandeaux, des bâtons-témoins, bref, de tout le
matériel nécessaire à la pratique de l’EPS. Il faudra envisager l’utilisation des jeux traditionnels, du matériel
local pour construire une pédagogie proche de notre environnement socioculturel. Cela pourrait faciliter la
tâche aux stagiaires devant faire la pratique du CAP et qui se débrouillent toujours avec leurs maigres
moyens pour aménager un terrain ou acheter le minimum de matériel nécessaire a une bonne pratique de
l’EPS.
2. D’autres solutions pour la pratique de l’EPS
D’abord, il s’agira, entre autres, de redynamiser l’OISSU (office ivoirienne des sports scolaires et
universitaires) au primaire afin de susciter le goût de l’EPS aussi bien chez l’enseignant que chez
l’apprenant. Ensuite, initier des formations continues des enseignements en EPS en vue de renforcer leurs
capacités. Enfin, les Inspecteurs, les Conseillers vie scolaire et les directeurs d’école doivent également
s’impliquer pour une meilleure prise en compte de cette discipline en veillant rigoureusement à la pratique
de l’EPS au sein des établissements. L’avenir de cette matière dépendra en fin de compte du traitement que
les acteurs évoluant sur le terrain en feront.

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CONCLUSION

L’étude que nous venons de réaliser nous a permis de déceler quelques problèmes au niveau de
l’enseignement de l’EPS dans les écoles primaires. Les questionnaires et les recherches documentaires,
nous ont été des outils méthodologiques sur lesquels nous nous sommes appuyés pour mener de façon assez
convenable notre étude. Les recherches effectuées nous ont permis de constater que l’EPS est traitée en
parent pauvre dans les écoles primaires par la plupart des enseignants. L’idée de donner aux élèves une
formation pratique dans le domaine des habilités : physique, morale et intellectuelle reste un objet largement
poursuivi par l’enseignement en EPS ; tel est le défi auquel l’enseignant devra relever pour une meilleure
pratique. L’enseignement à l’école primaire vise cet important objectif en préparant les enfants à mieux
maitriser leurs corps pour bien agir et dans ce sens, toutes les formes de compétition sont également prises
en compte dans les programmes engagés.
Cette étude révèle aussi que l’EPS constitue une discipline plus que nécessaire à l’heure actuelle pour
la formation des jeunes à l’école et particulièrement au cours élémentaire première année. Nous espérons
que les problèmes soulevés ainsi que les solutions proposées pourront être des éléments de contribution
importants pour la relance de l’EPS à l’école primaire.

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BIBLIOGRAPHIE

I-INSTRUMENT DE TRAVAIL
Dictionnaire Le Petit Robert , éd.2021 , 2880 p.

II-SOURCE IMPRIMEE
CHEIKH TOURE , 2008 , la problématique de l’enseignement de l’Education Physique à l’école
Elémentaire: le cas de la commune de THIES , Dakar , Mémoire , 88 p.

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