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Biodiversité existante

https://www.mnhn.fr/fr/sorgho

S’échelonnant de 1899 à 1985, la collection de Sorgho


est riche de plus de 1 100 spécimens, plantes entières
mais surtout épis, de nombreuses variétés provenant de
tous les pays d’Afrique sahélienne où cette plante est
cultivée (Burkina, Cameroun, Côte d’Ivoire, Mali, Niger,
Sénégal, Sénégal-Casamance, Tchad, Togo), mais aussi
d’Afrique du Sud et orientale (Somalie), ainsi qu’hors
d’Afrique (Inde, Vietnam, Yémen, USA). Elle offre un
important potentiel de recherche, en particulier en
rassemblant des variétés récoltées anciennement, qui
peuvent informer sur la géographie agricole passée.

https://blog.kokopelli-semences.fr/wp-content/uploads/2021/01/Fiche_multiplication-sorgh
o-LG.pdf

Actuellement, Sorghum bicolor compte trois sous-espèces reconnues ; ssp. bicolor, ssp.
verticilliflorum et ssp. drummondii. Le Sorgho cultivé, Sorghum bicolor ssp. bicolor, est
subdivisé, d’après la morphologie des fleurs, en cinq formes interfertiles.
Biologie de la plante

https://www.aujardin.info/plantes/sorghum-bicolor.php

Sorghum bicolor est une plante haute et étroite, monotige, généralement annuelle, mais parfois
vivace à vie brève : elle germe croît, fleurit, produit des graines et meurt. Dans certaines régions
tropicales, 2 récoltes sont possibles par an.

Le sorgho commun s’élève de 1 à 4 m, dépassant rarement 3 m en Europe. Il produit un puissant


chevelu racinaire qui descend profondément dans le sol.

Ses cannes robustes portent des feuilles alternes, longues de 30 à 100 cm et larges de 2 cm, glabres
et recouvertes d’une pruine cireuse, qui limite les déperditions d’eau.

Les fleurs en épillet plus ou moins dense et imposant selon les variétés sont minuscules, mais
nombreuses. Elles produisent un pollen très abondant qui attire les insectes butineurs. Autofertile, le
sorgho est pollinisé pour 70 % par le vent et pour 30 % par les insectes.

Itinéraire de culture:

https://blog.kokopelli-semences.fr/wp-content/uploads/2021/01/Fiche_multiplication-sorgho-LG.pd
f
Le Sorgho cultivé, plante annuelle mesurant de 50 centimètres à plus de 3 mètres de hauteur,
produit de nombreuses talles ; des tiges adventices issues de la base de la plante. L’inflorescence,
appelée panicule, peut être lâche ou compacte. Après fécondation, chaque fleur laisse place à un
petit fruit sec, le caryopse, souvent visible à maturité.

Taux de multiplication

Dans le cas du Sorgho, la floraison de l’organe mâle précède de quelques jours la floraison de l’organe
femelle. L’irrigation est très importante lors de la formation de ces organes, car elle influence la
qualité des grains et leur remplissage. La pollinisation, c’est le transport des grains de pollen libérés
par l’organe reproducteur mâle; l’étamine, jusqu’à l’organe reproducteur femelle; le pistil. L’étamine
est constituée d’un filet et d’une anthère portant le pollen alors que le pistil est formé par l’ovaire, le
style et le stigmate. La mise en contact du pollen et du stigmate permet la fécondation des plantes et
ainsi la production des précieuses semences. Le Sorgho est une espèce d' autogamie préférentielle,
mais des pollinisations croisées arrivent parfois sous l’effet du vent. Toutes les variétés de Sorgho
peuvent, intrinsèquement, s’hybrider naturellement et même avec toute autre espèce appartenant
au genre Sorghum. Le niveau de pollinisation croisée dépend de la force et de la direction du vent, de
la forme des panicules, plus ou moins compacte, et de la surface cultivée. Afin de garantir une pureté
variétale maximale, il est conseillé d’isoler les variétés de quelques centaines de mètres. Les
panicules peuvent également être ensachées individuellement avant le début de la floraison. Les sacs
doivent alors rester en place tant que toutes les graines ne se sont pas formées.

Les panicules de Sorgho portent des épillets, chacun composé de plusieurs fleurs. Il en existe deux
types : les fleurs sessiles (dépourvues d’organe de support) hermaphrodites et les fleurs pédicellées
(ramifications du pédoncule qui porte les fleurs) généralement mâles.
Durée du cycle de graine à graine

Étaler les semences propres et prendre soin de les brasser de temps en temps, en y passant
la main, jusqu’à ce qu’elles soient bien sèches. Les semences reprennent facilement
l’humidité, il est donc très important de les stocker dans un contenant hermétique pour leur
conservation. Les semences de Sorgho ont une durée germinative moyenne de 4 ans

https://www.aladin.farm/article/du-semis-a-la-recolte-tout-savoir-pour-reussir-sa-culture-de
-sorgho-grain-semences-de-provence-article-fournisseur

Sur la zone sud, il est possible de semer à partir du 20 avril, et jusqu’en juin pour une culture
en dérobé avec des variétés très précoces. Dans les régions plus fraîches ou continentales, un
semis à partir du 15 mai est recommandé afin d’éviter les coups de froid nocturnes.

Conservation de la graine:

La graine de sorgho doit être conservée à moins de 15% d’humidité, au-delà sa qualité peut
s’altérer. Si la récolte s’est faite à une humidité supérieure, ventiler ou sécher les graines pour
les ramener rapidement à ce seuil. Pendant le stockage, ventiler régulièrement les graines
pour les maintenir à moins de 15% d’humidité.

Critère agronomique
Cette différence de résistance à la sécheresse entre les deux genres a été étudiée aux Etats-Unis (2).
On y a trouvé que les tiges et les feuilles de Sorgho ont un épiderme cireux et cutinisé, qui réduit
l'évaporation; le Sorgho est, en outre, moins feuillu et possède plus de racines secondaires, ses
stomates sont plus petits, la concentration osmotique des sucs de la tige et de la racine est plus
élevée, leur transpiration est plus faible, les tiges et les feuilles se fanent plus lentement.

- Système de reproduction

- Biotechnologie existante et disponible

Schémas de sélection → autogame


https://hal.inrae.fr/hal-02716076/document

Les améliorateurs de plantes autogames pratiquent une forme de sélection récurrente. Mais ce sont
des croisements simples entre lignées pures précédemment sélectionnées qui sont la base d’un
nouveau cycle de sélection et de croisements. La durée du cycle, les nombreuses générations d'auto
fécondations avant l’inter croisement et l’étroitesse de la base génétique de départ risquent d’être
des facteurs limitants du progrès génétique à long terme. Pour éviter ces inconvénients, de
nombreux expérimentateurs ont appliqué à des espèces autogames des schémas de sélection
récurrente plus proches de ceux utilisés dans l’amélioration des allogames. Afin d’évaluer l’intérêt de
tels schémas pour l’amélioration de la valeur en lignée des autogames, nous avons effectué une
revue bibliographique des expériences. Celle-ci, non exhaustive, concerne un grand nombre
d’espèces : avoine, blé, orge, sorgho, soja, haricot, coton et tabac, pour une période allant jusqu’en
1989. Après une étude des modalités d’application des principes de la sélection récurrente, nous
faisons un bilan des résultats obtenus et nous

- Méthode de sélection.

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