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Université
Péléforo-Gbon-Coulibaly
UFR Sciences Biologiques
Octobre 2019
Université Péléforo-Gbon-Coulibaly – UFR Sciences Biologiques – Master Hydraulique Agricole et Urbaine
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Cours de contrôle des ouvrages hydrauliques – Enseignant : LATHRO Meless
Université Péléforo-Gbon-Coulibaly – UFR Sciences Biologiques – Master Hydraulique Agricole et Urbaine
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Cours de contrôle des ouvrages hydrauliques – Enseignant : LATHRO Meless
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OBJECTIFS DU COURS
Objectif général
Ce cours permettra aux étudiants de disposer des outils leur facilitant le contrôle des
ouvrages hydrauliques.
Objectifs spécifiques
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L’ETAT
Le Ministère de l’Hydraulique
Aux termes de l’article 2 de son décret de création, l’ONEP a pour mission d’apporter à
l’Etat et aux Collectivités Territoriales, son assistance pour assurer l’accès à l’eau potable
des populations sur l’ensemble du territoire.
Une ou plusieurs conventions définissent la nature ainsi que les conditions et les
modalités de réalisation par l’Office des missions qui lui sont confiées par l’Etat et les
Collectivités Territoriales, notamment :
♦ la planification de l’offre et de la demande en matière d’eau potable ;
♦ la maîtrise d’ouvrage ou la maîtrise d’œuvre des investissements pour la réalisation,
l’extension, le renforcement et le renouvellement des infrastructures d’alimentation
en eau potable ;
♦ la gestion des actifs et passifs des immobilisations de l’Etat et des Collectivités
Territoriales relatifs au patrimoine de l’hydraulique humaine, en assurant le suivi de
l’utilisation par les gestionnaires délégués qui en disposent ;
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Les modalités et les détails du transfert des compétences restent à préciser par décret
pris en Conseil des Ministres.
La SODECI
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Ils interviennent :
♦ en Milieu rural, pour :
- l’exploitation du service public ;
- la production, la distribution, la vente d’eau et l’entretien du réseau ;
- la maintenance (ouvrages et équipements) ;
- le financement du renouvellement et de la maintenance ;
- les B.O.T. (Build-Operate-Transfer ou Construction, gestion et transfert) ;
- la réalisation des travaux.
♦ en Milieu urbain, pour :
- la réalisation des travaux ;
- le financement du renouvellement et de la maintenance ;
- les B.O.T. (Build-Operate-Transfer ou Construction, gestion et transfert).
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L’eau contenue dans une nappe souterraine provient de l’infiltration des eaux de surface
(c’est le cas le plus courant). L’eau des rivières, des lacs ou des pluies s’infiltre vers le
bas dans le sol tant que celui-ci la laisse passer. Mais lorsque qu’il y a une couche
imperméable, comme de l’argile ou de la roche continue, l’eau s’accumule et forme une
nappe, qui s’étale sur les côtés.
Certaines nappes se sont infiltrées très loin, et ont longtemps circulé dans le sol
avant de s’accumuler. À cause de tels détours (voir le dessin), elle peut se retrouver «
coincée » entre une couche imperméable en bas, le plancher de la nappe, et une
autre au-dessus d’elle à l’endroit où elle a fini par s’accumuler, qui constitue le plafond
de la nappe. C’est alors une nappe captive.
Du fait de sa proximité avec la surface, cette eau est souvent d’une qualité médiocre ou
en tout cas irrégulière, puisqu’elle s’infiltre en traversant un sol souillé (déchets, excréments
d’animaux) et que des puits creusés dans cette nappe sont des portes ouvertes à
d’autres pollutions (cordes de puisage qui ont traîné par terre avant de tremper dans
l’eau, chute d’animaux, de végétation…).
Sur le dessin, on remarquera que le puit, proche du fleuve, a une bonne mise en eau toute
l’année et un niveau d’eau assez proche de la surface. Le puit a dû être creusé plus
profond pour atteindre la nappe, à cause de l’élévation du terrain (petite colline). Son
niveau statique (profondeur à laquelle on trouve l’eau par rapport au sol) est donc plus
bas bien qu’il rencontre la nappe pratiquement à la même profondeur. Le puits n’a pas été
aussi profond à creuser, mais sa mise en eau est insuffisante et il tarit en saison sèche.
En effet, il est creusé à un endroit où l’eau se trouve plus profond.
Il existe souvent d’autres nappes que l’on rencontre plus en profondeur, ce sont les
nappes profondes. Au contraire des nappes phréatiques, elles ne sont pas atteintes par
les racines de la végétation, et elles ne sont que très peu ou très lentement
influencées par les pluies. L’infiltration de l’eau se fait souvent assez loin de l’endroit où
elle est exploitée, et l’eau que l’on en tire a souvent parcouru des dizaines ou des
centaines de kilomètres pendant des mois, des années ou plus. Ce parcours dans les
roches perméables, des sables le plus souvent, constitue une véritable filtration lente et
cette eau est ainsi très pure de toute pollution venant de la surface.
Le nombre de forages augmentant rapidement, il est nécessaire de vérifier que l’on
n’épuise pas les nappes (c’est-à-dire que l’on ne pompe pas plus vite qu’elles ne se
remplissent). Cela se traduirait par une baisse générale du niveau de l’eau dans les
forages et le tarissement des puits les moins profonds.
L'eau de surface est de l'eau qui s'accumule sur le sol ou dans un cours d'eau, dans le lit
d'une rivière, d'un lac, d'une zone humide, d'une mer ou d'un océan. Son degré de
pollution est mesuré par la qualité de l'eau recueillie.
Par définition, les eaux de surface sont tirées des lacs, rivières, chutes d'eau et de la mer.
Elles jouent le plus grand rôle dans la formation de l'hydrosphère sur Terre.
Cette eau de surface est naturellement alimentée par les précipitations et naturellement
perdue par l'évaporation et l'infiltration souterraine dans le sol.
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Les puits
Un puits est un simple trou creusé dans le sol, communiquant directement avec la nappe
la moins profonde (la nappe phréatique) afin de puiser directement dedans avec des
moyens simples (cordes et puisettes ou seaux, plus rarement une pompe à motricité
humaine ou même une pompe motorisée).
On distingue les puits traditionnels et les puits modernes.
Le puit traditionnel est un simple trou creusé dans le sol avec parfois des parois protégées
par des pierres maçonnées ou du béton simplement projeté à la truelle. Ils sont moins
chers, mais leur durée de vie dépasse rarement 20 ans et leur mise en eau est faible.
Le puit moderne est un ouvrage de grand diamètre (1 à 2 m), dont les parois sont
consolidées avec du béton armé, coulé derrière des coffrages métalliques. Du sol jusqu’à
l’eau, on l’appelle le cuvelage en béton armé. Ensuite, on poursuit le creusement avec
des moyens permettant d’obtenir une hauteur de mise en eau satisfaisante, de l’ordre
de 5 à 6 mètres. Cette partie du puits s’appelle le captage, et les parois sont
aménagées avec des buses filtrantes, laissant rentrer l’eau, mais empêchant que les
parois ne s’effondrent.
Ce puit est plus coûteux, mais il est très solide et peut durer plus d’un siècle.
.
Figure 2: Les différents éléments d'un puit
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Les forages
c) Les nappes sont profondes, mais l’eau remonte plus près du sol…
L’eau des nappes profondes est sous pression, et, une fois que le plafond de la nappe
(la couche imperméable) est percé l’eau remonte plus haut dans le tubage. Elle se
stabilise alors à un certain niveau dans le forage le niveau statique.
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Les ouvrages de prise d’eau ont pour but de prélever dans un cours d’eau ou dans un
réservoir le débit nécessaire à chaque instant à l’utilisation (Irrigation, Station de Traitement
d’Eau Potable ou de Production d’Energie Electrique), en éliminant, dans tous les cas et
dans la mesure du possible, les matières solides transportées par le cours d’eau et en
réduisant les pertes de charge à l’entrée de la prise.
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Les différentes types de prise d’eau pour l’alimentation en potable observés en COTE
D’IVOIRE sont :
- Les tours de prise
C’est un ouvrage qui permet de capter l’eau à plusieurs niveaux d’un cours d’eau.
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Radeaux
Plateforme flottante sur laquelle sont posés les équipements de
pompage.
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Tubes immergés avec au bout un mât oscillant permettant de prendre l’eau à la surface.
Photo 4 : Tubes immergés à Daloa (a) Photo 3 : Tubes immergés à Daloa (b)
L’exhaure est le système qui permet de tirer l’eau du forage ou du cours d’eau et de la
refouler vers un réservoir ou une station de traitement. Il existe de très nombreux
systèmes différents, mais les plus courants sont :
• Les pompes manuelles ou PMH (Pompe à Motricité Humaine),
• Les pompes motorisées.
Les pompes à motricité humaine désignent les pompes actionnées par un usager (non
motorisées, ni éoliennes). Leur commande peut être à main (bras de levier, volant à
tourner) ou à pied (pédale). Sans moteur, elles sont donc relativement simples à réparer.
Les plus courantes s’appellent India Mali, Kardia, Vergnet, Volanta…
Une pompe à motricité humaine comprend :
– une partie immergée (le corps de pompe), avec des clapets et des
pistons ;
– une partie extérieure (la tête de pompe), avec châssis, bras de levier, volant ou
pédale ;
– ces deux parties sont reliées entre elles par des tuyaux en PVC, en acier galvanisé,
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La pompe motorisée est le moyen d’exhaure le plus confortable (et le plus cher). Il
permet de pomper l’eau sans effort, à des grandes profondeurs et pour des quantités
importantes. On distingue :
Le passage de l'eau captée à travers des grilles et tamis élimine les plus gros débris.
2.4.2. Oxydation
2.4.4. Désinfection
Les bactéries et virus pathogènes qui demeurent dans l'eau sont éliminés lors de l'étape
de désinfection. On utilise pour cela du chlore, de l'ozone ou des ultraviolets. Une petite
quantité de chlore reste dans l'eau produite pour éviter un développement bactérien plus
en aval, dans le réseau d'eau.
En COTE D’IVOIRE trois type de station ont été définis (T1, T2, T3).
Traitement simple T1
Ce type de traitement se résume à la désinfection uniquement. On peut rencontrer ce
type de traitement sur les stations utilisant l’eau des forages qui est généralement de
bonne qualité.
Traitement semi complet T2
Traitement complet T3
Ce traitement, le plus couramment rencontré sur les stations de traitement d’eau de
surface (rivières, fleuves,..), prend en compte l’ensemble des procédés cités plus haut.
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2.5.1. Le refoulement
Le refoulement est la partie entre la pompe et le réservoir (voir figure n° 8). La pompe
dans le forage refoule l’eau vers le réservoir à travers la conduite de refoulement. En
dehors du forage, une partie de la conduite peut être enterrée pour aller vers le
réservoir. S’il s’agit d’un château d'eau, une partie de la conduite sera à l’air libre pour
monter à la cuve.
Le clapet anti-retour ne laisse passer l’eau que dans un seul sens : de la pompe vers
le château d'eau. Lorsque le pompage s’arrête, le clapet se referme, et l’eau ne peut
pas redescendre vers la pompe. La pompe possède elle aussi un clapet anti-retour,
par sécurité. En effet, il ne faut pas que l’eau redescende dans le forage à chaque fois
que l’on arrête la pompe.
La première vanne sert à faire les « démarrages vanne fermée » lorsque la colonne
d’exhaure est vide.
Le compteur volumétrique affiche le volume d’eau passé dans la conduite depuis qu’il
a été installé. Il sert à indiquer le volume pompé tous les jours. En mesurant le nombre
de m3 pompés en une minute, on peut aussi calculer le débit de la pompe.
L’eau monte ensuite dans le réservoir, par la conduite de refoulement sur laquelle il y a
la vanne de refoulement (que l’on ne ferme que durant les entretiens du réservoir).
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2.5.2. Le stockage
À partir du réservoir, l’eau s’écoule dans les tuyaux de manière gravitaire, donc plus le
réservoir sera haut, plus l’eau pourra aller loin et vite. C’est pour cela que certains réservoirs
sont au sol mais que d’autres doivent être surélevés - châteaux d'eau - pour que l’eau ait
une pression suffisante pour alimenter la zone à desservie.
Les châteaux d'eau sont soit en métal (lorsqu’une petite capacité est nécessaire), soit en
béton armé (pour les plus grosses capacités).
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2.5.3. La distribution
a) Le réseau
Le réseau de distribution sert à répartir l’eau vers les points de distribution (bornes-
fontaines, abreuvoirs, potences pour remplir les camions, branchements particuliers). Il est
constitué d’un ensemble de canalisations (en PVC, en polyéthylène ou en acier galvanisé),
enterrées dans le sol, comprenant des pièces particulières destinées à faciliter l’entretien
(raccords, vannes, ventouses, regards).
Un réseau peut être arborescent, c’est-à-dire constitué de branches qui se séparent pour
aller vers les points d’eau (plus économique) ou maillé, c’est-à-dire que ses branches
peuvent se rejoindre et former de boucles (mailles) ce qui assure un meilleur équilibre de
la pression (mais complique la réparation des fuites).
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(Avec mur de protection contre les animaux et une large dalle « anti-bourbier »)
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L'irrigation de surface consiste à amener l'eau au point le plus haut du terrain et à la laisser
s'écouler par gravité. L'eau est ensuite distribuée au champ, soit par submersion (irrigation
par bassins), soit dans des sillons en terre (irrigation par sillons) ou bien par ruissellement à
la surface d'une planche d'arrosage (irrigation par planches).
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Irrigation par
Irrigation par sillons Irrigation par planches
bassins
Riz, cultures les cultures en lignes, telles
Cultures L’irrigation de la luzerne, des
semées à la que le maïs, le tournesol, la
recommandées céréales et des pâturages.
volée canne à sucre et le soja
La pente des planches doit être
Les terrains plats ou en
uniforme, avec un minimum de
pente douce sont les plus
Pentes adéquates Terrains plats 0,05 % pour faciliter le drainage,
adéquats pour l'irrigation par
et un maximum de 2 % pour
sillons. Toujours inf 0,5 %
éviter l'érosion.
Les sols appropriés à ce mode
sols argileux Tout type de sol sauf sols
Types de sol d'irrigation sont les sols
sont les plus sableux où les pertes par
appropriés profonds limoneux et argileux,
favorables percolation sont importantes
à taux d'infiltration moyen
Aménagement
Voir tableau 2
(fonction de la Voir tableau 4 Voir tableau 5
et 3
pente du Terrain)
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Débit du courant d’eau (l/s) Sable Limon sableux Limon argileux Argile
5 35 100 200 350
10 65 200 400 650
15 100 300 600 1000
30 200 600 1200 2000
60 400 1200 2400 4000
90 600 1800 3600 6000
Tableau 4 : Ordres de grandeur des longueurs maximums des sillons (m) en fonction
de la pente, type du sol, débit et dose d'arrosage
La technique d'irrigation par aspersion est conçue sur le modèle de la pluie naturelle.
L'eau est refoulée sous pression dans un réseau de conduites, ensuite elle est diffusée
par des asperseurs rotatifs sous la forme d'une pluie artificielle.
L'irrigation au goutte à goutte consiste à amener l'eau sous pression dans un système de
canalisations, généralement en PVC ou PEHD; cette eau est ensuite distribuée en
gouttes au champ par un grand nombre de goutteurs répartis tout le long des rangées
des plantations. La zone humidifiée du sol est celle située au voisinage immédiat des
racines des plantes. Par conséquent, cette méthode d'irrigation à un haut degré
d'efficience de distribution d'eau.
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Maître d’ouvrage
Avoir la responsabilité ne veut pas dire faire les choses soi-même : si le maître
d'ouvrage ne dispose pas de toutes les compétences techniques pour assurer
correctement toutes ces fonctions, il peut :
- soit s’appuyer sur les conseils et les avis d’organismes disposant de
toutes les compétences nécessaires : cela constitue l’assistance à la
maîtrise d'ouvrage.
- soit déléguer une partie de ses responsabilités à un organisme plus
compétent techniquement : c’est ce que l’on appelle la délégation de
maîtrise d’ouvrage ;
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Maîtrise d’œuvre
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Tout contrôle de travaux ce fait par rapport au cahier de charge de l’entreprise, aux
dossiers d’exécution des travaux et au cahier des clauses techniques générales
(CCTG) applicables aux marchés publics des travaux.
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https://www.fntp.fr/infodoc/innovation-technique/referentiels-techniques-et-
normalisation/fascicules-du-cctg-travaux
L’alimentation électrique des usines d’eau potable se fait à partir des postes
transformation électrique alimentés par le réseau de distribution CIE. Ils permettent
d’élever la tension électrique pour sa transmission, puis de la redescendre en vue de
sa consommation par les utilisateurs (particuliers ou industriels comme dans le cas
des usines d’AEP). Il existe plusieurs catégories de poste de transformation électrique
qui sont les transformations Haute Tension (HT), Moyenne Tension (MT) et Basse
Tension (BT). Sur la plupart des usines affermées, sont installés que des postes
abaisseurs de tension MT/BT.
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moteur + contacteur) ;
- Circuit de commande : permet d’ouvrir et de fermer le circuit de puissance
(bobine, commutateur, horloge) ;
- Circuit de signalisation : renseigne l’opérateur sur le fonctionnement de
l’installation à travers des appareillages comme (voyant, voltmètre,…) ;
Tous ces équipements électromécaniques installés sur les usines d’AEP utilisent une
quantité importante d’énergie électrique pour leur fonctionnement, présentant ainsi une
augmentation des frais de consommation électrique lorsqu’ils sont mal réglés. Le
contrôleur devra donc vérifier la protection de ces équipements.
3.2.3. Hydraulique
- Les débitmètres ;
- Les pressostats ;
3.2.6. Maintenance
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de maintenance préventive qui sont affichés sur les tableaux de bord des usines
renseignent sur la définition et la programmation des interventions d’entretiens, de
rénovation et d'amélioration d'un équipement hydraulique. Sur les usines, l’exploitant
a défini trois (3) actions de maintenance qu’il se doit de respecter pour atteindre les
objectifs d’amélioration continue :
- La maintenance préventive niveau 1 : réalisé par les agents de production sur
l’usine ;
- La maintenance préventive niveau 2 : assuré par les électromécaniciens;
- La maintenance préventive niveau 3: assuré par les prestataires extérieurs
(maintenance lourde).
3.2.7. La sécurité
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