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Disurso Curriculum
Disurso Curriculum
peu différente et de réaliser cette analyse sur un cours que j'ai suivi l'année dernière dans
mon université d'origine : Technologies de l'Information et de la Communication
appliquées à l'Éducation Primaire.
Tout au long de cette présentation, j'analyserai sous différents angles les différents
éléments de ce dispositif de formation, sa cohérence et sa cohésion internes ; et surtout,
je l'examinerai en utilisant les éléments du modèle DIAMANT et BECOMERIOR.
Tout d'abord, pour commencer cette analyse, nous devons répondre aux questions
suivantes du modèle DIAMANT :
1)Qui: étudiants de première année du Bachelier en éducation primaire (il s'agit d'un
cours obligatoire, destiné aux étudiants d'environ 18 ans, sans exigences particulières en
termes de compétences requises).
Tous ces étudiants doivent avoir une forte motivation car le cours a lieu au deuxième
semestre de la première année. Par conséquent, ce sont des étudiants récemment admis
qui souhaitent devenir enseignants dans une école primaire. Dans le même temps, on
suppose qu'ils n'ont pas beaucoup de connaissances préalables en pédagogie. De plus,
étant donné que c'est un cours de première année, il y a un grand nombre d'étudiants
inscrits.
2)Quoi: l'application des TIC est étudiée, sous différents points de vue, pour leur
utilisation dans une salle de classe de l'éducation primaire. Les contenus sont clairement
identifiés dans une section dédiée, avec leur chronologie : heures de travail autonome et
heures de travail en classe (à la fois théoriques et pratiques).
Tous les contenus sont organisés selon une cohérence interne du cours, c'est-à-dire que
le sujet et ce qui va être appris sont introduits, puis le cours se termine par des sujets plus
spécifiques et complexes.
3)Encadré par qui: nous pouvons voir qu'il y a plusieurs enseignants (et un coordinateur
de la matière) qui se répartissent les heures d'enseignement. Il n'y a pas d'assistants ou de
tuteurs de soutien, et tous les enseignants sont formés en pédagogie et en informatique.
Nous ne savons pas si les enseignants ont une dévotion totale à la matière. Il est vrai
cependant que, en raison de l'organisation interne de l'institution dans laquelle ils
travaillent, il y a des enseignants pré-doctoraux/post-doctoraux ainsi que des
professeurs titulaires.
4)Avec qui: les enseignants travaillent séparément dans leurs groupes respectifs de
théorie ou de pratique. Aucune initiative de collaboration entre les enseignants n'est
perceptible. En revanche, en ce qui concerne les étudiants, des dynamiques de travail
collaboratif sont observées: travaux en groupes, en binômes et auto-évaluation.
5)De quoi on part: étant donné qu'il s'agit de la première année d'un programme
universitaire, on part uniquement des connaissances acquises pendant l'éducation
secondaire, c'est-à-dire tout ce qui concerne les compétences digitales.
6)Sur quoi: comme indiqué dans le document lui-même, aucun prérequis n'est établi.
8)Quelles contraintes: tout au long du dispositif, les sujets abordés sont généralement
proches des étudiants eux-mêmes. Par conséquent, la motivation qu'ils peuvent ressentir
sera plus élevée, ce qui constitue un facteur positif.
10)À la demande de qui (l'étape des besoins du modèle BECOMERIOR): nous avons
un plan de formation qui fait office de "contrat" entre l'enseignant et l'étudiant, en
spécifiant et en convenant des contenus, des méthodes d'évaluation, de la méthodologie,
des objectifs, etc. qui seront réalisés pendant la formation. Si l'étudiant acquiert les
compétences, il obtiendra les 6 crédits correspondant à la matière. En plus, ce plan de
formation utilise un vocabulaire typique au sein de la communauté professionnelle.
Une fois que nous avons toutes ces informations, nous pouvons procéder à l'analyse des
piliers fondamentaux que tout dispositif de formation doit avoir, en suivant les questions
du modèle DIAMANT. De plus, nous pouvons constater que la cohésion des trois piliers
(…) conduit à une triple concordance, comme le mentionnait Leclercq.
Tous ces principes suivent les politiques éducatives supplétives dans une organisation
décentralise: la réglementation européenne, nationale et celle de l'université (organisation
selon l'Académie de Limoges).
13)Avec quoi (il s'agit de l'étape des méthodes du modèle BECOMERIOR): dans ce cas,
la méthodologie d'apprentissage repose sur des activités et une combinaison de
paradigmes afin que l'apprentissage ait plus de sens.
11)Vers quoi (l'étape des objectifs du modèle BECOMERIOR): la compétence que l'on
cherche à développer est "Être capable de connaître, concevoir et planifier des
expériences éducatives innovantes en éducation primaire". Il s'agit d'une compétence qui
est acquise, doit être maintenue et ensuite appliquée dans un contexte pratique. Aussi il
est simple, mesurable, accessible, réaliste et avec un temp précis (objectif SMART – bon
objectif spécifique)
En poursuivant l'analyse des objectifs, nous passons à l'analyse des taxonomies à partir
de trois grands domaines. Tout d'abord, dans le domaine cognitif, nous avons une série
d'objectifs qui nécessitent à la fois des connaissances techniques et une compréhension
des concepts, ainsi que la capacité de les appliquer et d'analyser pour proposer une ou
plusieurs solutions. Un exemple de cela pourrait être : "Savoir concevoir, organiser et
mettre en œuvre des activités éducatives dans une perspective interdisciplinaire".
Pour une bonne analyse de ce dispositif de formation, j'ai adopté une approche
systématique en examinant la relation entre les différents acteurs impliqués : le
microsystème, le mésosystème et le macrosystème. Comme vous pouvez le voir dans
le document suivant, une analyse a été réalisée sur qui intègre chaque système et, à partir
du besoin qui s'est présenté et que j'exposerai, comment ce dispositif de formation a été
intégré progressivement.
Il est également clairement indiqué dans le contexte du document que les étudiants sont
préoccupés par la manière d'utiliser les nouvelles technologies et de les appliquer en
classe. Par conséquent, il existe un alignement entre les sujets abordés et les besoins des
étudiants et les niveaux systémiques (ministère, université, enseignants et étudiants).
Dans ce cas, nous pouvons observer comment le macrosystème (la société) exprime un
besoin et le mesosystème (l'université/la faculté) le met en œuvre - cette demande est
reflétée par le biais d'enquêtes, de rapports éducatifs, focus group, incidents critiques, etc.
Le processus passe par les trois niveaux d’intégration : il y a une adoption, puis une mise
en œuvre et une routine établie.
En conclusion, il s'agit d'un dispositif de formation clair, cohérent et bien intégré tant
sur le plan interne qu'externe. De plus, il possède des objectifs transversaux et
multidisciplinaires qui sont évalués à l'aide de divers outils.
Et voici les différentes sources bibliographiques que j'ai utilisées pour l'analyse du
dispositif de formation.