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COURS : EXPERTISE PEDAGOGIQUE 2011-2O12

CPEB1 1 ère Année

OBJECTIFS DU MODULE :

Objectifs généraux

 Sensibiliser les stagiaires sur les réformes curriculaires au Niger et dans


le monde
 Développer des compétences nécessaires pour observer

Objectifs spécifiques

 Répertorier les raisons des réformes curriculaires au Niger et dans le


monde.
 Clarifier le concept d’expertise
 Identifier les habiletés nécessaires à un encadreur pédagogique.
 Analyser une pratique de classe.
 Mener un entretien/conseil après une observation de leçon en situation
réelle

Contenus

1. considération générale sur les réformes.


2. Préalable à une expertise pédagogique.
3. La visite de classe.
 Les nouvelles fonctions de l’enseignant
 L’observation
 L’entretien
4 stratégies d’enseignement
 apports théoriques
 exposés (formulation des objectifs pédagogiques ; les nivaux
taxonomiques ; les supports didactiques).
 Visites des classes.
5 Modalités d’évaluation
 Evaluation écrite
 Note des travaux pratiques en situation de classe.

1. considérations générale
1.1. conceptions et pratiques curriculaires par le passé
 les réaménagements des programmes de 1987 à été essentiellement
axé sur la révision des contenus d’enseignement.
 L’approche par le contenu qui a été celle des programmes de 1947 a été
maintenue
 Les stratégies utilisées ont été technicistes (société civile et communauté
non impliquées)
 La connaissance est perçue comme extérieure à l’apprenant
 L’accent est mis sur la transmission des connaissances
 C’est dans ce contexte que vont naitre les manuels du primaire édités

1.2 l’approche par les objectifs : PPO


L’entrée par les objectifs PPO va faire son entrée à la faculté de
pédagogie en 1990 et ensuite dans les programmes des ENI en 1994.
Le comportementalisme comme fondement théorique de l’approche

1.2.1le modèle behavioriste : Quelques rappels sur la PPO


Crée en 1913 par l’Américain Walson à partir des mots<<behavior>>
signifiant comportement. Le comportement dont il est ici question n’est
pas une attitude ou une manière d’être de l’élève mais plutôt une
manifestation observable et de la maîtrise d’une connaissance celle qui
permettra de s’assurer que l’objectif visé est atteint
Le modèle behavioriste :
C’est l’environnement qui dirige et crée l’apprentissage de façon quasi-
mécanique : STIMULUS-----------BOITE NOIRE-----------REPONSE.
Les connaissances sont définies en termes de comportements
observables attendus en fin de l’apprentissage.

----------------- -------------------

Comportement boîte noire


comportement
Initial
attendu

Du behaviorisme sont issus notamment l’enseignement programmé, la


PPO et l’enseignement assisté par ordinateur.

La force du behaviorisme et d’avoir proposer une théorie complète sur


l’apprentissage.
 En définissant : Apprendre c’est devenir capable de donner la réponse
adéquate.
 En proposant un modèle d’enseignement \apprentissage :
Opérationnaliser des objectifs d’apprentissage conditionnés, apprendre
par essais et erreurs, provoquer des renforcements positifs en cas de
bonnes réponses et des renforcements négatifs pour rectifier les erreurs.

Aspects positifs
 Le modèle behavioriste le risque de dogmatisme verbal de la part de
l’enseignant, en l’obligeant à se centrer sur l’élève et sur la tâche
intellectuelle que celui-ci doit réussir, plutôt que sur l’organisation de son
propre discours et de sa progression.
 Avant tout enseignement, il est essentiel de définir soigneusement les
objectifs à atteindre de manière à ce qu’on puisse vérifié qu’ils ont
réellement été atteints (objectifs opérationnels)

Aspects positifs de la PPO


C’est la pédagogie par objectifs qui :
 Oblige l’enseignant à se centrer sur l’élève.
 Fait prendre conscience à l’enseignant des distorsions souvent
considérables entre les objectifs opérationnels et l’évaluation.

Aspects négatifs de la PPO


 Le morcellement des connaissances
 La pression de convier le programme qui escamote le travail des
enseignants ;
 le trop grand nombre d’objectifs dans les matières (exemple : 6000 au
secondaire au Québec)
 le trop grand part faite à l’usage des habiletés simples au détriment des
habiletés complexes qui prennent plus de temps (Taxonomie de Bloom)
 l’enseignement des apprentissages se transforment en processus
d’accumulation additive du savoir sans soucis de liens entre eux ;
 non maîtrise de l’apprentissage complexe visé initialement.

1.2.2 Conceptions et pratiques curriculaires dans le cadre du PDDE

 La stratégie curriculaire préconisé dans le cadre du PDDE c’est


l’entrée par les compétences (APC)
L’apprenant est perçu comme acteur de ses apprentissages, on passe
du modèle de l’enseignement à celui de l’apprentissage.
La stratégie de mise en œuvre utilisée est participative
 Analyse de l’existant (DCIP\ ORE 2005 et 2006)
 47 forums sous régionaux (DCIP\ORE 2005_2006)
 Ateliers nationaux de restitution des études sur l’existant et les forums
sous régionaux (MEBN\DCIP)
 Enquête nationale sur la situation de vie (DCIP\ORE 2006)

Des choix curriculaires


1. Encrer le curriculum dans les réalités
2. Orienter les formations vers le développement des compétences des
apprenants.
3. Assurer des approches pédagogiques et didactiques orientées vers la
construction des connaissances par les apprenants.

Le modèle constructiviste
Selon Piaget les connaissances se construisent par ceux qui
apprennent. L’individu est le protagoniste additif du processus des
connaissances.
 Les constructions mentales qui en résultent sont le produit de son
activité.
 Toute connaissance est le résultat d’une expérience individuelle
d’apprentissage.
Les constructivistes insistent sur la nature adaptative de l’intelligence, la
fonction organisatrice et structurante qu’elle met en œuvre.
 Le constructivisme des pratiques de pédagogie active.
 Considère l’apprenant comme artisan de ses connaissances
 Place ceux qui apprennent en activités de manipulation, Valorise les
activités d’apprentissage en mettant l’apprenant en position centrale
dans les dispositifs d’enseignement-apprentissage.
« La conception constructiviste de l’apprentissage (dans son aspect
central) se base sur la production d’un conflit cognitif par confrontation
d’un apprenant à une situation-problème d’ou un effet de déstabilisation
susceptible de provoquer une réorganisation des connaissances ou
l’acquisition de nouveaux savoirs et savoir-faire» GERARD

Ancien équilibre Déséquilibre (conflit cognitif)

Nouvel équilibre
Le modèle socio-constructiviste
L’approche socioconstructiviste (Vygotski) se fonde sur l’idée selon
laquelle l’acquisition du savoir bien personnelle s’effectue dans un cadre
social.

Le conflit sociocognitif
Le concept de conflit sociocognitif s’éloigne de la conception
individualiste de Piaget. Vygotski prétend que les interactions sociales
sont primordiales dans un apprentissage.

1.3.Les différentes raisons de la reforme


 Des résultats des évaluations cellule d’évaluation (MEN/SEDEF.MLA,
PASSEC UNESCO) ont mis en relief des faiblesses
 Evolution du statut des connaissances
 Des nouvelles fonctions de l’enseignant
 Des nouvelles fonctions pédagogiques.

1.3.1. L’évolution du statut de la connaissance

Introduction :

1. A travers des siècles, le statut de la connaissance a évolué sous la


pression de différents facteurs, ce qui a entrainé des effets sur la façon
d’organiser le système de formation et d’enseignement. Une lecture de
cette évolution a permis de distinguer 4 grands mouvements :

ROEGIERS(2011) DEKETELE(2010) (évolution du statut de la


connaissance : Les 4 strates)

 La tradition des fondements


 Le modernisme classique encyclopédique
 Le modernisme scientifique expérimental
 Le post-modernisme professionnalisant

1 La tradition des fondements

« Connaître c’est prendre connaissance des textes fondateurs et les


commenter ».

Cette conception du statut de la connaissance a été à la base de la


construction des programmes de l’enseignement quand les écoles se
sont développées.

 Source …………………………………………..les grands auteurs


 Curriculum……………………………………..choix des auteurs
 Enseigner………………………………………..commenter
 Connaître………………………………………..traduire

Finalité ultime de cette première conception était la Sophia, c'est-à-dire


la sagesse qui signifie originalement la « connaissance »

2 Le modernisme classique encyclopédique

Connaître c’est assimiler les résultats des découvertes scientifiques et


technologiques

 Les connaissances des lois de la nature (physique, biologique, et


sociale) se multipliaient sous l’accumulation des observations naturelles
d’abord, puis par le développement des observations provoquées.
 « Naissance de l’esprit scientifique fait de vérifications et
d’expérimentation».
 Source ………………………..les découvertes
 Curriculum………………….le choix des savoirs
 Enseigner………………………..transmettre
 Connaître………………………..restituer les savoirs
« Finalités : Développer des programmes d’études qui transmettent les
nouvelles acquises par les communautés »

3. le modernisme scientifique expérimental

Connaître c’est démontrer sa maîtrise d’objectifs traduit en


comportements observables :
Deux mouvements prenaient de plus en plus de l’importance dans le
monde industriel : LE TAYLORISME ET LE BEHAVIORISME.
 Source……………………………BLOOM, CLAUDE BERNARD.
 Curriculum…………………....arbres d’objectifs PPO
 Enseigner……………………….pédagogie de maîtrise
 Connaître……………………….SAVOIR, SAVOIR-ETRE et SAVOIR-
FAIRE
« TAYLORISME et BEHAVIORISME réduisent la complexité en
découpant les objectifs d’étude en éléments plus simples et en
séquences plus courtes»

4. le post-modernisme professionnalisant :

Connaître c’est démonter sa compétence.


Le processus de mondialisation, de globalisation, d’économie de
marché, de compétitivité croissante…Etc. gagnait du terrain.
 Source………………………………….compétitivité
 Curriculum…………………………..Référentiels
 Enseigner……………………………APC
 Connaître…………………………..Compétences
« Finalités : le seul souci de rendement quantitatif des systèmes
éducatifs était de très loin insuffisant et qu’il fallait viser en outre un
rendement qualitatif c’est ainsi qu’est née l’idée de développer un
curriculum basé sur l’apprentissage d’un ensemble de compétences de
base liées à la vie citoyenne».

1.3.2 Des nouvelles fonctions pour l’enseignant

Introduction ; un travail enseignant qui s’élargit : De spécialiste


disciplinaire, l’enseignant devient organisateur de situations
d’apprentissage, dont celles qui sont interdisciplinaires ou d’intégration
des acquis.
 Un enseignant pas seulement transmetteur des connaissances, mais
médiateur du savoir
 Un facilitateur de la construction des savoirs (guidage didactique)
 Un gestionnaire des apprentissages (guide cognitif)
 Un organisateur des conditions d’apprentissages (guidage pédagogique)
 Un organisateur de la vie et du travail dans les groupes, condition des
apprentissages.

 Un pédagogue de l’apprentissage (ALTET 1997)

Mais aussi un éducateur


 Qui prend en charge des objectifs d’éducation globale (éducation aux
relations sociales, à la citoyenneté, à la gestion des conflits)
 Qui s’efforce de redonner du sens à l’école en travaillant le rapport au
savoir, le rapport à la loi, l’intégration des acquis.

1.3.4 De nouvelles conceptions pédagogiques


 Du pédagogue esclave qui conduit l’enfant au maître, le magister instruit,
le pédagogue éduque.
 A la grande didactique de Comenius qui voulait fonder rationnellement
une école universelle dans toutes les disciplines.

La didactique d’aujourd’hui s’intéresse à la singularité des situations


d’apprentissage confrontées aux savoirs à acquérir et réintroduit
l’épistémologie des savoirs scolaires, vise une anthropologie des savoirs.
 La pédagogie : une centration Elève………………………Enseignant :

La relation pédagogique.

 La didactique : une centration Elève…………………….Savoir :


Un enseignant médiateur du savoir.

 La pédagogie :
 De la pédagogie à la grande didactique
 Elle recouvre l’ensemble des actions et interactions en classe par la
médiation du langage
 Comment enseigner quelque chose à quelqu’un par le biais de la
communication.
 La didactique
 Recouvre la gestion et la structuration des contenus et leur acquisition
par les élèves ;
 Comment enseigner un savoir particulier à un enfant particulier ?
 La didactique d’une discipline
 Elle étudie le processus de transmission et d’acquisition des différents
contenus de la discipline en situation scolaire.

 S’intéresse au processus d’acquisition et de transmission des savoirs à


propos d’une discipline donnée ce qui implique la prise en compte des
modes d’élaboration et de fonctionnement de ces savoirs y compris dans
leurs dimensions épistémologique et historique.
 Des modes d’élaboration et de fonctionnement de ces savoirs chez
l’apprenant
 Du cadre social, des conditions de transmission de la culture

De la pédagogie à la grande didactique


Le triangle pédagogique:
Une médiation rationnelle entre l’enseignant et l’élève pour faciliter
l’apprentissage
Le triangle didactique :
Une médiation entre le savoir et l’élève par le contrat didactique, entre le
savoir et l’enseignant par la transposition didactique, entre l’élève et le
savoir autour des représentations.
Le contrat didactique :
On appelle didactique l’ensemble des comportements de l’enseignant
qui sont attendus de l’élève et l’ensemble des comportements de l’élève
qui sont attendus de l’enseignant.
« Ce contrat est l’ensemble des règles qui déterminent explicitement
pour une petite part, mais surtout implicitement ce que chaque partenaire
de la relation didactique va avoir à gérer et dont il sera d’une manière ou
d’une autre comptable devant l’autre. »
G.BROUSSEAU ,1986.

La dévolution de la grande didactique

On peut définir la dévolution par la prise en main par l’élève du


problème, ce qui va provoquer en lui un dérangement cognitif. La
recherche de la solution devient alors un besoin (pour trouver son
équilibre) et non une tâche qu’il est contraint d’exécuter pour remplir sa
part de contrat. La dévolution crée une responsabilité mais pas une
culpabilité en cas d’échec lors de la résolution du problème.
La dévolution consiste pour l’enseignant, non seulement à
proposer à l’élève une situation qui doit susciter chez lui une activité non
conventionnelle mais aussi à faire en sorte qu’il se sente responsable de
l’obtention du résultat proposé, et qu’il accepte l’idée que la solution ne
dépend que de l’exercice des connaissances qu’il possède déjà.

La transposition didactique
Processus par lequel un élément de savoirs savants devient une
connaissance à enseigner puis un objet d’enseignement.
Le savoir savant
Ensemble des connaissances qui ont fait l’objet de publication et sont
reconnues valides par une communauté.
La situation didactique
C’est l’ensemble des rapports établis explicitement entre un élève ou un
groupe d’élèves, un certain milieu(comprenant des instruments ou des
objets) et un système éducatif(le professeur) aux fins de faire approprier
à ses élèves un savoir constitué ou en voie de constitution.
(BROUSSEAU)
Une situation didactique décrit les relations pertinentes d’un sujet
apprenant avec un sujet enseignant et avec un milieu mobilisé par ce
dernier pour mieux faire approprier un savoir déterminé.
La métacognition
Dans l’optique de rendre l’élève actif, John flavel nomme ainsi les
moments et occasions de revenir sur l’activité cognitive pour la
réexaminer mentalement pour en dégager des caractéristiques et
parvenir à construire consciemment sa pensée
Méta=ce qui dépasse, ce qui englobe l’activité métacognitive concerne
les moments.
Chaque élève procède différemment dans ses apprentissage, l’activité
métacognitive permet de comprendre son fonctionnement.
Pour FLAVEL, la métacognition concerne trois aspects :
Pour les personnes : la métacognition comprend toutes les
connaissances et croyances qu’on peut acquérir sur le fonctionnement
cognitif intra et interindividuel de soi et des autres.
Pour les tâches : il s’agit de comprendre la nature des informations à
traiter.par exemple la schématisation facilite la compréhension ou le
découpage d’un texte, et la nature des exigences de la tâche, rédiger un
compte rendu est plus facile que décrire un texte argumentatif.
Pour les stratégies : elles dépendent de la nature du contenu en jeu,
modes de pensée inductifs, dialectiques, divergent.

La métacognition et la représentation que l’élève a des


connaissances qu’il possède et de la façon dont il peut les construire et
les utiliser, un des meilleurs prédicateurs de la réussite scolaire. C’est
justement la capacité de l’élève a réfléchir sur ses connaissances et
comprendre les raisonnements qu’il engage pour utiliser et construire de
nouvelles connaissances.
La métacognition aide aussi à distinguer une procédure d’un processus :
 Le processus permet d’aboutir mais il est contingent et contextualité
 En extraire la procédure, c’et identifier un savoir ou un savoir-faire dont
le réemploi invariant sur leur facilité

Apprendre en analysant son processus d’apprentissage


Les activités métacognitives permettent à l’élève de prendre conscience
de son activité, de penser.il s’agit :
 D’une part des connaissances sur la manière dont l’élève s’y prend pour
apprendre qui intéresse le sujet lui-même ;
 Savoir que l’on est anxieux avant une interrogation orale
 Savoir comment on répond aux tâches à effectuer
 Connaître ses stratégies, savoir comment on s’y prend pour mémoriser,
pour faire moins de fautes d’orthographe, pour analyser.
Rôles des activités métacognitives
 Aider les apprenants à décontextualiser des situations cognitives
 Identifier des schèmes d’action.
 Repérer les procédures à réinvestir.
 Comprendre les stratégies utilisées pour pouvoir les choisir de façon
adaptée.
 Et les transférer à des situations nouvelles.
 C’est aider les élèves à comprendre comment ils apprennent.
 C’est leur donner le pouvoir d’agir en découvrant leur pensée et leur
fonctionnement.

Concept de la réflexivité
Selon Sachons en 1994 la réflexivité comme un processus de réflexion
en action et sur l’action c'est-à-dire un processus de recherche qui relie
l’art de la pratique à l’art déployé en recherche par les scientifiques. La
réflexion constitue une démarche de recherche professionnelle qui
récuse tout applicationnisme toute prescription.
Selon Dewey. J en 1947 qui parle d’expérience réflexive comme le
résultat d’une démarche de prise de conscience d’un problème
conduisant à des hypothèses à une élaboration conceptuelle de
l’expérience et à transformer celle-ci.
Selon Altet en 2003 elle analyse la réflexivité par rapport à la
conceptualisation, le développement. Former des enseignants
professionnels.
La réflexivité professionnelle permet à l’enseignant de conceptualiser
son activité et de s’engager dans un développement professionnel, un
rapport réflexif de la formation.
Cette analyse permet à l’enseignant de réfléchir sur sa propre action.
C’est un outil et attitude de questionnement, d’analyse critique des
pratiques et situations.
 La réflexion, l’attitude réflexive : levier du développement professionnel
de l’enseignant parce que l’enseignement/apprentissage est un
processus complexe, multidimensionnel, incertain ;
 En comprendre le fonctionnement réclame une mise à distance réflexive
et une analyse.

Former un praticien réflexif


 La posture réflexive commence lorsque la pensée prend l’action et la
manière de la conduire comme objet de réflexion.
 La réflexivité comme réponse à une question, comme remise en
question de la pratique aussi longtemps qu’ils subsistent de écarts aux
objectifs visés.
 Une pratique mais d’abord une posture : penser son action, penser sa
pensée, son habitus (manière d’être socialement codée qui se manifeste
principalement dans l’apparence).

La réflexivité
 Processus d’abstraction réfléchie.
 Permet le repérage, la mise à distance et la compréhension des ressorts
de la pratique à l’aide d’outils conceptuels
 Permet la conceptualisation
 La réflexivité constate pour un sujet a prendre du recule par rapport à es
pratiques professionnelles de façon à expliciter la manière dont il s‘y pris
pour modéliser et pour faire évoluer ses schèmes opératoires de façon à
pouvoir les transposer ou les transférer dans des nouvelles
situations<<Boterf Guy>>

Concepts lié à l’ APC

LA NOTION DE CURRICULUM
 Bref rappel historique
 Définition
 Qualité du curriculum

1. Bref rappel historique du curriculum

 La naissance de l’idée de 1870-1918


Harris, WT 1 870, BOBBit 1918
 Le développement de l’idée : 1918-1969
Tyler R (1950) TABAH(1962)
 L’opérationnalisation du concept à partir du 1970

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