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SORTIE DE TERRAIN ET PROJET DE FIN D’ETUDE

BTS GMP

Mr. Ouattara
08 00 09 45
SOMMAIRE

CHAPITRE 1. GENERALITES SUR UNE SORTIE DE TERRAIN ....................................... 3

Introduction ................................................................................................................................ 3

1.1. CHOIX DU THEME ET PREPARATIF DE LA SORTIE ................................................ 4

1.1.1. CARACTERE ORIGINAL DU THEME ..................................................................... 4

1.1.2. PREPARATIF DE LA SORTIE ................................................................................... 4

1.2. BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................. 5

1.3. MOYENS MIS EN ŒUVRE POUR ATTEINDRE LES OBJECTIFS ............................. 5

1.3.1. MOYENS ..................................................................................................................... 5

1.3.2. METHODE DE TRAVAIL LORS D’UNE SORTIE .................................................. 6

1.4. LE TERRAIN PROPREMENT DIT ................................................................................... 7

1.4.1. CIVILITES/ COMMUNICATON EN MILIEU RURAL............................................ 7

1.4.2. TRAVAIL DE TERRAIN ............................................................................................ 7

1.5. TRAITEMENT DES DONNEES ET REDACTION D’UN RAPPORT ........................... 7

CHAPITRE 2. ETUDES DES SOLS ......................................................................................... 9

Introduction ................................................................................................................................ 9

2.1 Matériels nécessaire à la réalisation de la fosse pédologique ........................................... 9

2.2 Réalisation de la fosse et prélèvement d’échantillon...................................................... 11

CHAPITRE 3. OBSERVATION ET DESCRIPTION DES ROCHES (ENDOGENES ET


EXOGENES) ........................................................................................................................... 15

3.1 Description in situ des roches ............................................................................................. 15

3.2 Etudes au laboratoire .......................................................................................................... 16

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CHAPITRE 4. CARTOGRAPHIE DES ROCHES ET DES ELEMENTS STRUCTURAUX
.................................................................................................................................................. 19

Introduction .............................................................................................................................. 19

4.1 TRAVAUX DE TERRAIN ............................................................................................ 19

4.2 Technique d’élaboration de la carte d’affleurement et d’une esquisse géologique ........ 23

CHAPITRE 5. TECHNIQUES DE PROSPECTION MINIERE, PETROLIER ET


COMMUNICATION EN MILIEU .......................................................................................... 24

Introduction .............................................................................................................................. 24

5.1 METHODE DE PROSPECTION GEOLOGIQUE AU MARTEAU ........................... 24

5.2 MEHODE DE PROSPECTION ALLUVIONNAIRE ................................................... 25

5.3 METHODE DE PROSPECTION GEOCHIMIQUE ..................................................... 26

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CHAPITRE 1. GENERALITES SUR UNE SORTIE DE TERRAIN

Introduction
La géologie se définit essentiellement comme une Science de terrain, autrement dit,
l’expérience de terrain est un aspect capital dans l’enseignement de la géologie. Cela
s’acquiert plus particulièrement au cours des sorties de terrain.

Une sortie de terrain ou camp de terrain est une sortie d’étude dont les objectifs sont d’une
part mettre en adéquation la formation et l’emploi, et d’autre part allier la théorie et la
pratique pour une bonne compréhension des enseignements. La sortie de terrain peut se faire
soit en entreprise, soit en milieu paysan. Dans un cas comme dans l’autre les objectifs restent
les mêmes, mais les acteurs changent. En entreprise on a des salariés et une organisation du
travail ; ici les visites sont programmées, guidées et captivantes. En milieu paysan, les maitres
d’ouvrages restent les apprenants qui doivent être endurants accompagnés de leurs encadreurs
et éventuellement d’un guide.

Une sortie d’étude se faisant en « terrain étranger » doit suivre un itinéraire technique bien
défini capable de garantir son succès. Cet itinéraire peut se décliner en cinq axes principaux:

1 - le choix du thème et la réunion de préparation de la sortie ;

2 - la bibliographie et la sitographie ;

3 – les matériels et méthodes de travail ;

4 - le terrain proprement dit;

5 – le traitement des résultats et la rédaction du rapport ;

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1.1. CHOIX DU THEME ET PREPARATIF DE LA SORTIE
Toute sortie d’étude est motivée par un sujet ou un objet. C’est le thème de la sortie, il revêt
un aspect pédagogique et conçu pour la plupart du temps en rapport avec le cours de
l’encadreur pour allier théorie et pratique. Il peut répondre également à un besoin
d’adéquation formation-emploi et donc à familiariser les apprenants aux réalités du monde de
l’emploi. Qu’il réponde à un objectif pédagogique ou social, le thème doit être original et
avoir une ténuité avec la formation.

1.1.1. CARACTERE ORIGINAL DU THEME


L’originalité du thème implique que celui-ci soit concis et précis et vise à atteindre un objectif
donné. Il faut éviter les thèmes bateau ou vague qui passent partout dont on ne connait pas les
tenants et les aboutissants. Le caractère originel est incitatif et motivateur. C’est pourquoi
dans le choix du sujet il faut tenir compte des réalités sociologiques du moment et des
objectifs de la formation.

Exemple 1 : levée géochimique sur le site minier de Sandégué. Et non levée géochimique en
cote d’ivoire.

Exemple 2 : gestion de la carrière de sable de Gagnoa et non gestion des carrières de sable.

Exemple 3 : une journée sur le site d’exploitation minier de Tongon.

L’originalité du thème peut être purement pédagogique, dans ce cas le sujet est d’ordre
général et une démarche didactique s’impose. C’est l’objet du présent cours.

1.1.2. PREPARATIF DE LA SORTIE


Une fois le thème retenue, une réunion à titre informatif doit se tenir entre le ou les encadreurs
et les apprenants. Cette réunion vise à porter à la connaissance des apprenants le thème retenu,
l’importance de la sortie et surtout l’objectif poursuivi mais également à préciser le rôle actif
qui est attendu de ceux-ci. C’est donc, le moment approprié pour les instruire sur les attitudes
comportementales à avoir sur le terrain. C’est au cours de cette réunion que l’on saura entre
autre ;

 la date ou la période de la sortie (en saison sèche ou pluvieuse) : pour une étude
d’affleurement ou dans un bassin d’eau, la saison sèche est mieux indiquée, par contre
pour une étude pédologique ou pédogéochimique, la saison pluvieuse est plus
adéquate.
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 le lieu ou le site de la sortie : sur terrain, en milieu paysan ou en entreprise.

 les moyens par lesquels se fera la sortie: voitures, hébergement, pitance…etc

 les moyens personnels à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés.

 l’itinéraire technique sur le terrain : en quoi consistera le travail à faire sur le terrain.

A la fin de cette réunion les apprenants seront vivement encouragés à faire des recherches
personnelles afin de mieux appréhender les contours du sujet avant le jour j.

1.2. BIBLIOGRAPHIE
Cette étape consiste au recensement de tous les écrits relatifs au sujet. Du général au
particulier, cela permettra à l’apprenant de mieux cerner les contours du thème. Cette
recherche peut être livresque (bibliographie) ou numérique (sitographie). Après avoir recensé
pêle-mêle les écrits d’intérêts, il faut passer à leur organisation selon les lettres alphabétiques
des auteurs suivis de l’année de publications de l’œuvre scientifique et du titre de l’ouvrage.
Au besoin on pourra ajouter le nombre de page du document ou l’encart traitant du sujet.

Exemple : Achian Toba, 1877 : réalisation d’une tranchée au cours d’une prospection
géochimique dans la zone de Toumodi, 135p. ou pp23-35.

Une bonne bibliographie augure d’une suite rédactionnelle aisée et permet de discuter au
besoin les résultats de nos investigations. Du nombre d’écrits, témoigne de l’intérêt accordé
au thème par la communauté scientifique et de ses répercutions socio-économiques. Ce volet
ne s’impose pas forcement au thème d’intérêt pédagogique.

1.3. MOYENS MIS EN ŒUVRE POUR ATTEINDRE LES OBJECTIFS

1.3.1. MOYENS
Les moyens à mobiliser est fonction du type de sujet à exécuter sur le terrain, mais de façon
non exhaustive nous citerons :

a) Moyens matériels

Le matériel est l’ensemble de la logistique devant intervenir dans l’étude envisagé. On


distingue :

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- Matériels de mesures et d’orientations : ce sont les cartes topographiques à 1/50.000 et
les cartes géologiques du même genre. Les premiers sont disponibles moyennant
finances au centre de cartographie et de télédétection (CCT), les seconds à la direction
de la géologie (DG) ; la boussole, le GPS, le théodolite et l’altimètre.
- Matériels de notes et levées: crayon, stylo, carnet, marqueur, bêche, pioche, machette,
canif, sacs en plastique ou en jute, un décamètre, un cordeau.
- Equipements de terrain : chaussures montantes (bottes), chemise manches longues,
pantalon jeans, gourde à eau, pitance, un képi et des lunettes fumées.
Voiture hébergement et ordinateur.
b) Moyens financiers et humains: coût de la sortie, un ouvrier spécialisé et un
technicien de terrain.

1.3.2. METHODE DE TRAVAIL LORS D’UNE SORTIE


a) Méthode de travail

Il faut entendre par méthode de travail la technique et la stratégie misent en œuvre sur le
terrain au cours de la sortie pour les mesures, les repérages et les prélèvements. En un mot
pour atteindre les objectifs de la sortie. C’est la réponse aux questions qu’est ce qu’on fera sur
le terrain ? Et comment le faire ? Avec quels matériels?

Exemple de détermination de la direction d’un plan : utiliser une boussole et la plaquée


horizontalement au plan, lire la direction que fait ce plan avec l’horizontal.

Exemple d’échantillonnage géochimique : creusé à l’aide d’une pioche et une bêche, prélevé
à 25 cm dans l’horizon minéralogique, ensacher le prélèvement dans un sac plastique ou en
jute.

b) La méthode d’analyse des résultats

L’analyse ou le dépouillement des données de terrain pour les rendre expressives sur le plan
scientifique obéit à des procédés et principes.

C’est généralement un ensemble de logiciels qui sont définis selon la finalité attendue. On
peut utiliser Mapinfo pour élaborer des cartes, Statisca pour les traitements statistiques,
Anova, Géosoft et bien d’autres (Word, Excel).

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Par ailleurs, le traitement peut concerner l’échantillon prélevé. Pour une roche, on fera par
exemple une lame mince ou on procédera au concassage, au broyage et au tamisage pour
retenir la fraction fine pour des analyses chimiques. Pour un sol prélevé, c’est après séchage
qu’il faut recueillir la fraction fine.

La présentation des résultats se fera sous forme de cartes d’isovaleurs, de diagramme, de


données quantifiables ou qualitatives.

1.4. LE TERRAIN PROPREMENT DIT

1.4.1 CIVILITES/ COMMUNICATON EN MILIEU RURAL


Cette étape consiste à se présenter aux autorités civiles et militaires de la zone d’études afin
de les informer de votre présence dans la zone, bien qu’au préalable des courriers soient
adressés à ces autorités. Cela vous met sous le couvert et la protection de ces autorités des
zones d’études. L’un des points majeurs de succès des travaux en milieu rural est l’adhésion
des masses paysannes au projet envisagé. Une stratégie d’approche est de mise. Il convient
dans une telle mission de se présenter aux villageois par le truchement des autorités
coutumières pour les informer sur le déroulement des travaux et ce dont on espère d’eux et
sacrifier aux rituels et coutumes des villageois (Libation, prière et sacrifice). Associer les
jeunes du village à certains aspects du projet. Ce qui leur rend acteur et donc partie prenante
et non spectateur. Pour un séjour, il faut choisir le lieu de résidence pour éviter des
inconvenances.

1.4.2. TRAVAIL DE TERRAIN


Une fois sur le terrain de travail, l’on devra choisir un point d’établissement où les dernières
consignes seront données. Les apprenants doivent se conformer strictement aux consignes
pour éviter d’éventuels désagréments. Des équipes de travail sont nécessaires dont ceux
chargés des mesures sous la direction d’un technicien de terrain, des manœuvres, des guides si
possibles. L’organisation rationnelle du travail permet d’être efficace en temps.

5. TRAITEMENT DES DONNEES ET REDACTION D’UN RAPPORT


Le traitement des données consiste au dépouillement des données de terrain pour les rendre
plus expressives sur le plan pédagogique et scientifique. C’est un agencement intelligent des
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résultats obtenus sur le terrain. De façon séquentielle, l’apprenant devra restituer les acquis de
terrain portant sur les observations majeurs qu’il a vu et fait sur le terrain. C’est le lieu de la
narration scientifique utilisant parfois des logiciels précités en vue d’un traitement adéquat
des données brutes. C’est n’est pas le lieu d’un ramassis d’observations mais d’une bonne
coordination. Exemple : pour une étude des sols, on parlera de la géographie de
l’environnement, de la topographie du site, de la nature des sols, de la réalisation de la fosse
pédologique et en faire une description pour aboutir à une conclusion sur la qualité du sol.
Ainsi la rédaction du rapport débutera toujours sur une introduction qui situe sur le thème de
l’étude, le matériel et méthode misent en œuvre pour atteindre les divers résultats et enfin une
conclusion qui peut ouvrir des perspectives. Ce rapport peut faire l’objet d’une soutenance
devant un jury. Dans ce cas c’est un résumé succinct qui est demandé à l’impétrant qui doit
non seulement être correctement habillé et présentable, mais restituer de façon audible son
mémoire.

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CHAPITRE 2. ETUDES DES SOLS

Introduction
Le sol est le produit d’altération des roches sous l’action conjuguée des facteurs climatiques et
des microorganismes. De ce point de vue le sol nait grandi et meurt. Le sol est la source et le
lieu de développement de la vie terrestre et on peut sans se tromper affirmer : sans sol, pas de
vie et sans vie, pas de sol.

Les sols sont importants pour les hommes qui l’utilisent dans l’agriculture, l’élevage, la
pêche, la forêt, la construction (matériaux), mine, …malgré cela il est très mal connu de la
plupart des hommes.

L’étude du sol a pour objectif de déterminer sa vocation afin de son usage rationnel. Un sol
mature est constitué de trois horizons dont HA, HB et HC. L’étude du sol consiste en la
réalisation d’un profil pédologique et à la description de ses divers horizons.

2.1. Fonctions du sol


Le sol présente principalement 4 fonctions : biologique, alimentaire, filtre et matériau.

- Fonction biologique : découle du fait que le sol abrite partiellement ou totalement de


nombreuses espèces animales et végétales et que de nombreux cycles biologiques passent par
le sol et inclut donc le sol qui est donc partie prenante de nombreux écosystèmes.

- Fonction alimentaire : vient du fait que le sol contient les éléments nécessaires à la vie tel
que le calcium, le potassium, le phosphore, etc. Le sol accumule et met à la disposition des
plantes et des animaux la majeure partie de ces éléments, y compris l’air et l’eau. En général,
une grande partie de que les plantes « mangent », « boivent » et « respirent » vient du sol dans
toute son épaisseur.

- Fonction filtre : vient du fait que le sol est naturellement un milieu poreux qui laisse passer
l’eau des pluies pour aller alimenter les puits, les sources et les rivières. Le sol est aussi un
milieu épurateur puisque l’eau qui le traverse se transforme et sa qualité chimique et
biologique dépend des propriétés du sol.

- Fonction matériau provient du fait que l’on extrait du fer, l’or, le diamant, l’aluminium, des
argiles, des cuirasses ferrugineuses, des croûtes calcaires…

NB : si la fonction filtre est entachée, on dit que le sol est dégradé.

2.2. Naissance du sol


La pédogenèse est l’ensemble des processus qui concourent à la formation du sol. C’est aussi
la genèse des sols. Cinq grands facteurs contribuent à la formation des sols qui sont :

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 Matériau parental

Il influence l’état initial du sol par sa composition chimique, minéralogique et sa dureté.

 Le climat

La pluviométrie car plus il y a de l’eau plus le sol se forme rapidement.

 La température : plus la T est élevée, plus le sol se forme.

 Les organismes ou êtres vivants

Sans l’intervention des végétaux supérieurs, les microorganismes et l’homme, les sols
ne se forment pas. Leurs activités endommagent la cohésion de la roche.

 Le relief ou la topographie

Sur les sommets et dans la cuvette, les sols sont épais tandis que sur les pentes le sol est
mince.

 Le temps ou la durée

La formation d’un sol se fait en plusieurs millions d’années.

2.3. Les constituants du sol


Le sol est constitué de deux grandes parties : les fractions minérales et organiques.

2.3.1. La fraction minérale


Elle est composée principalement de deux éléments : les éléments grossiers (d>2mm) et la
terre fine (d<2mm).

Les composantes de la terre fine sont : Sable, limons et argile.

Les composantes des éléments grossiers sont : blocs, pierre, cailloux et graviers.

Les éléments nutritifs la 3ème partie de cette fraction est faite d’éléments majeurs (Ca, K, P, N)
et les oligo-éléments qui sont mineurs (Cu, Fe, Al, Mn, Co, S, H, O, C…), de sels solubles
(nitrates, chlorures, sulfates, carbonates et de bicarbonates), de silicates (les phyllosilicates) et
les minéraux argileux (kaolinite, montmorillonite, vermiculite, illite…).

2.3.2. La fraction organique


On y distingue :

- Les matières organiques fraiches ou MOF: débris végétaux (ou tout ce qui n’a pas
encore été décomposé pour donner de la matière organique et qui est encore visible à
l’œil nu, car la matière organique ou la MO est invisible macroscopiquement).

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La MOF subit deux types de transformations : humidification qu’on obtient suite à la
décomposition de la matière végétale donnant ainsi la couleur sombre au sol. La
minéralisation qui donne les éléments minéraux à partir de la MOF et qui seront utilisés par la
plante.

2.4. Les propriétés du sol


On a les propriétés physiques et des propriétés chimiques.

Parmi les propriétés physiques du sol : on a la texture, la structure, l’humidité, la température,


l’aération et la porosité.

La texture du sol est la proportion relative de sables, de limons et d’argile. L’ensemble


faisant 100%. Sur le terrain, la texture peut se mesurer par la méthode du toucher ou tactile.
Pour ce faire, on mouille une pincée de terre dont on fait un ruban.

L’absence d’argile ou le trop de sable empêche la formation de ruban. Les limons forment des
limons moyens. L’argile forme de bons rubans.

Ainsi on déterminera la texture : argileuse, limoneuse ou sableuse.

La structure du sol est le mode d’association ou d’assemblage des constituants du sol pour
former ou non des agrégats. Les particules individuelles (PI) peuvent être liées s’il y a la
présence de ciment pour donner un agrégat.

2.5. Matériels nécessaire à la réalisation de la fosse pédologique


- matériels de fonçage : Une pioche, une bêche ou une pèle, une machette, une daba, et
une barre à mine.
- Matériels de prise de note : un stylo, un crayon et un carnet de note
- Matériels de description : un mètre ruban, un code munsell
- Matériels d’échantillonnage : une glaciaire et de la sacherie
- Moyens humains : des ouvriers

2.6. Réalisation de la fosse et prélèvement d’échantillon


Une fois le site repéré, on procède au désherbage. On délimite l’air à foncer de dimension
1mx1mx1m. Pendant le fonçage on prendra le soin de se débarrasser du sable décapé. Au
terme du fonçage, l’horizon A très sombre se distingue du B par sa couleur de même que
l’horizon C appelé roche mère. Si tel n’est pas le cas il faut se débarrasser des 5 premiers cm
qui constituent l’horizon de litière ou la terre arable. Mesurer jusqu’à 25 à 30cm depuis la

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haut pour obtenir l’horizon A de la limite de A, on mesure 30 à 35 cm pour déterminer la
limite de B, le reste est l’horizon C, contenant des reliques de la roche mère en
décomposition.

Après la délimitation, il faut procéder au prélèvement d’échantillons en commençant par


l’horizon C, puis B et enfin A. cela évite les contaminations.

2.6.1. Description des profils ou des horizons

Chaque horizon fera l’objet de description in situ selon les rubriques suivantes :

A cela l’on adjoindra la description du relief ou de la topographie dans l’environnement


immédiat du sol à étudier.

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C
B
A
horizons

Couleur
(usage
Horizondu code munssell

Profondeur
(mètre ruban)

Texture
(composition
minéralogique)

Structure
(fragmentaire, massive,
granulaire)

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Activités biologique
(traces d’animaux et
racines de végétaux)

Pores

Induration
Concrétion

Humidité (sec, mouillé,


frais, imbibé)
2.6.2. Etude complémentaire au laboratoire

Un prélèvement de 25g de la fraction fine de chaque échantillon sera destiné à des analyses
chimiques pour déterminer :

Densité, le pH, les bases échangeables, azote total, le rH, le phosphore total, le carbone total,
la texture et la structure. La connaissance des ces éléments permettra de faire une cartographie
des sols et de conclure quant à son usage rationnel.

Interrogation du 08-03-2014

1- Présenter les principaux constituants du sol ? (2pts)

2- Quelles sont les grandes propriétés du sol ? Où situe-t-on la texture ? comment


l’obtient-on ? (5pts)

3- Quelle est la procédure de fonçage d’une fosse pédologique ? Présenter deux


manières d’identification des différents trois horizons ? (7pts)

4- Quels sont les paramètres de description d’un horizon ? (6pts)

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CHAPITRE 3. OBSERVATION ET DESCRIPTION DES ROCHES (ENDOGENES
ET EXOGENES)

Introduction

Les sorties de terrain sont de véritables écoles. L’un des points des plus attrayant lors des
sorties de terrain est l’observation puis la description des affleurements de roches endogènes
et exogènes.

3.1 Description in situ des roches


La description des roches sur le terrain vise deux objectifs : faire ressortir les principaux
aspects macroscopiques de l’affleurement et de donner un nom de terrain.

3.1.1- Recherche des roches


Pour localiser facilement les affleurements, une enquête auprès de la population est
nécessaire. Seulement la qualité de l’interlocuteur à faire la différence entre affleurement de
roche et caillou/pierre/ cuirasse latéritique est d’importance ou primordiale. Les cuirasses
latéritiques sont à proscrire dans cette phase.
On a également les abords des cours d’eau, les zones à collines,

3.1.2- observation et description d’un affleurement et des éléments structuraux associés


(fractures, diaclases)
Elle se fait dans un carnet de terrain ou sur fiche préalablement établie à cet effet. Les critères
de description sont :
-localisation de l’affleurement (coordonnées ou position géographique exacte de
l’affleurement à l’aide du GPS)
-le mode de l’affleurement (manière dont se présente l’affleurement : boule, dalle, filon)
-l’extension de l’affleurement (vaste, petit)
-la pétrographie suivie si possible de la minéralogie (différents faciès et les minéraux
constitutifs des roches)
Roches magmatique
Roche métamorphique
Roche sédimentaire
-la structurale qui donne les différents éléments structuraux et leurs caractéristiques (failles :
direction, pendage, nature et pitch si possible ; fracture/plis : direction, pendage, type de
fracture ; foliation/schistosité : direction, pendage).

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3.1.3- prélèvement d‘échantillons ou échantillonnage
Il se fait au terme de la description dans la roche saine compacte ou peu altérée. L’échantillon
doit être représentatif de l’affleurement. Il faut les numérotés en les rattachant au secteur de
leur prélèvement.

La description porte sur les éléments suivants :

 Gisement (manière dont l’affleurement se présente : en boule, en dalle)

 Texture (la taille des grains si possible (grenue, microgrenue et hyaline) et si possible
lieu de sa formation

 Structure (modes d’agencement des minéraux : massive, poreux, schisteuse, foliée,


tabulaire, inclinée, plissée…)

 Famille (magmatique, métamorphique et exogène)

 Couleur (mafique, ultramafique ou felsique ; leucocrate, mélanocrate,


holomélanocrate)

 Détermination en longitude et en latitude des coordonnées géographiques de


l’affleurement rocheux et la position sur la carte d’affleurement.

Critères de description macro des roches magmatiques

Critères de description macro des roches métamorphiques

Critères de description macro des roches sédimentaires

3.2 Etudes au laboratoire


Réalisation d’une lame mine pour une étude complémentaire de la roche, notamment en ses
différents minéraux.
μ

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μ
μ

17
Une fraction réduite en poudre pour subir des analyses chimiques appropriées pour rendre
compte de certaines données, notamment les masses pondérales des minéraux pouvant aider à
la détermination du groupe de roche.

Analyse microscopique, métallographique……

Une carte dite carte d’affleurement sera élaborée au terme de toutes ces études ou figureront
les différentes roches observées sur le terrain. Sur cette carte doit figurer les éléments
structuraux observés, et une légende explicative.

Exercice d’application : rédigez en une page l’introduction sur votre thème de sortie.

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CHAPITRE 4. CARTOGRAPHIE DES ROCHES ET DES ELEMENTS
STRUCTURAUX

Introduction
Une roche est un assemble de un ou plusieurs minéraux. Selon le lieu de leur formation, on
distingue les roches endogènes (magmatiques et métamorphiques) et les roches exogènes
(roches résiduelles et sédimentaires). La pétrologie et la pétrographie sont les sciences qui
étudient respectivement la genèse et l’étude descriptive des roches. La répartition de ces
roches en relation avec la tectonique de la zone se fait à travers une étude cartographique qui
commence sur le terrain et se termine au laboratoire.

4.1 TRAVAUX DE TERRAIN


Ils consistent à se promener sur le terrain pour décrire les divers types d’affleurements qui
s’offrent au prospecteur.

4.1.1 Matériels nécessaires à la réalisation d’une telle étude.


-Moyens matériels
*matériels de mesure et d’orientation : une carte géologique, une boussole, un GPS et une
carte topographique
*matériels d’échantillonnages : masse, la sacherie, des caisses de rangement, un marteau de
géologue
*matériels de note : un stylo, un crayon, un carnet de note, un marqueur, un mètre ruban
-Moyens humains :
Un géologue pétrographe, des ouvriers spécialisés et un minéralogiste
-Moyens financiers et de locomotion : véhicule, un budget adéquat
-Equipements de terrain : bottes, pantalon jeans, képi, machette, chemise manche longue,
prévoir à boire et à manger.

4.1.2 TRAVAIL A FAIRE SUR LE TERRAIN


La carto étant un travail quotidien, on fera l’effort de reporter sur une carte ou esquisse les
informations relevées. Le travail de terrain est l’occasion d’utiliser, de manipuler à sa guise
les objets géologiques cités plus haut.
A- UTILITE DE LA BOUSSOLE

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La boussole est un instrument de mesure de direction d’un plan et d’une ligne (azimut), le
pendage d’un plan et le plongement d’une ligne, du pitch d’une ligne ou d’une linéation. Elle
est aussi utilisée comme instrument de visée (orientation), mais la boussole sert plus comme
instrument de mesure.

A- 1 MESURE DE LA DIRECTION D’UN PLAN (SCHISTOSITE)


La direction d’un plan est l’angle que fait une horizontale quelconque de ce plan avec le NG.
Elle varie de 0° à 180°.

*technique de mesure
On plaque uniformément la boussole contre le plan de façon horizontale, de sorte que l’aguille
ou le disque mobile soit libre.
La direction mesurée est donnée par la valeur numérique coïncidant avec le trait rouge de la
boussole à l’Est du repère NG.

NG

Β=45°

Boussole plaquée sur l’horizontale du plan p

Plan ayant une direction de N45°

A- 2 MESURE DE LA DIRECTION D’UNE LIGNE


C’est la direction du plan verticale contenant la ligne, c'est-à-dire l’angle que fait ce plan
passant par cette ligne avec le NG. Elle varie de 0° à 360°.

*technique de mesure
On se place à l’aplomb (au dessus) de la ligne en maintenant la boussole bien horizontale et
faire coïncider le repère rouge avec cette ligne.
NG

Β=35

20
Ligne

b3-3 mesure du pendage d’un plan


C’est l’angle que fait la ligne de plus grande pente de ce plan avec l’horizontal. Par
construction cette ligne de plus grande pente est toujours perpendiculaire à l’horizontal. Il
varie de 0° à 90°

*technique de mesure
La boussole doit être placée de façon verticale de sorte que le clinomètre puisse librement
tourner tout en maintenant le bord de la boussole // au repère 90° en contact avec la ligne de
plus grande pente. EX : un plan de foliation de direction N45° et de pendage N35° vers le SE,
se note N45°, 35°SE ou N45°-35°SE (au carnet) et sur la carte par : N45°

35°SE
N45°

α=35
°

b3-4 mesure du plongement d’une ligne


C’est l’angle que fait cette ligne avec l’horizontal du plan vertical qui la contient. Le
plongement correspond au pendage de la ligne. Il varie de 0° et 90°.

*technique de mesure
On plaque la boussole contre la ligne de telle sorte que le repère 90° du clinomètre soit // à la
ligne ; mais tout en maintenant la boussole de façon verticale. Ex : une ligne de direction
N135° avec un plongement de 40° vers le SE, s’écrit N135°, 40°SE.

40SE

Boussole
Plan vertical
Ω=30°
Ligne

21
b3-5 mesure du pitch d’une ligne ou de la linéation
C’est l’angle que fait cette ligne ou linéation avec l’horizontal du plan porteur. La mesure du
pitch se fait essentiellement dans le cas d’une faille qui montre un plan de faille avec des
stries indiquant le sens de déplacement d’un des compartiments. En effet le pitch nous
renseigne sur le rejet total d’une faille. Il varie entre 0° et 90°.

*technique de mesure
Sur le plan de faille, à l’aide d’un marqueur indélébile, matérialiser une horizontale et une
ligne préférentielle de stries, puis à l’aide d’un rapporteur déterminer l’angle matérialisé par
les deux tracées. La valeur mesurée est le pitch. Ex : un plan de faille de direction N45°,
60°SE avec un pitch de stries de 35°E s’écrit de la façon suivante.

N45°
35E
60°SE

35°

Β=60°

b4- précaution à prendre pour effectuer de bonne mesure à la boussole


- Calibrer correctement la boussole (mesure effectuée = NG),
- Se débarrasser de tout objet métallique et se tenir à une hauteur convenable pour des
mesures sur un affleurement basique (riche en FeMg),
- Plaquer la boussole horizontale pour la mesure des directions et de façon verticale pour la
mesure de pendage et plongement.

B- UTILITE DU GPS (GLOBAL POSITIONING SYSTEM)


Le GPS est un instrument de positionnement et de navigation à l’échelle mondiale qui
fonctionne grâce à des satellites émetteurs lancés sur orbite par les USA qui sont les seuls à
contrôler la précision de cet appareil.

C’est un appareil de positionnement et de navigation qui fonctionne grâce à des satellites


émetteurs lancés sur orbites.

22
- Figure 8. Différent type de GPS

4.2 Technique d’élaboration de la carte d’affleurement et d’une esquisse géologique


Utilisation d’un support (carte topographique ou papier calque)

Représentation des composantes suivantes :

- Affleurements leur nom symbolisé ;

- piste ou routes ;

- villages ou campements ;

- cours d’eau ;

- éléments structuraux et leurs caractéristiques à partir de symbole.

NB/ Faire un exemple de la carte d’affleurement et à partir de celle-ci réaliser l’esquisse


géologique.

23
CHAPITRE 4. TECHNIQUES DE PROSPECTION MINIERE, PETROLIERE ET
COMMUNICATION EN MILIEU

Introduction
Nous nous attarderons sur les techniques de prospection minière pour diverses raisons. En
effet le domaine pétrolier nécessite de grands moyens et la recherche s’opère parfois en eau
profonde et (rarement) sur la terre ferme. Aussi les opérations sont-elles si rares et si
couteuses que seuls quelques privilégiés peuvent se targuer de les avoir vécu.

Pour toutes ces raisons et pour bien d’autres, nous nous limiterons à la prospection minière.
La prospection minière est l’ensemble des opérations exécutées depuis la découverte du
premier indice jusqu’à l’évaluation du gisement.

4.1 METHODE DE PROSPECTION GEOLOGIQUE AU MARTEAU

4.1.1 Principe

C’est un levé géologique qui consiste à rechercher des indices de minéralisation dans les
roches à l’aide d’un marteau.

4.1.2 Moyens utilisés

Moyens humains et Moyens matériels

- Un géologue, un technicien supérieur, des ouvriers spécialisés et des manœuvres

- Matériels d’orientation et de repérage ; Matériels de prise de notes ;

Matériels de sécurité ; Matériels de conditionnement ; Divers.

4.1.3 Travaux préparatoires

Subdivision de la zone d’étude en plusieurs secteurs à partir de la carte topographique

Définir un plan de travail pour chaque secteur.

24
4.1.4 Recherche des affleurements

- Enquête auprès des riverains et Description d’un affleurement

Localisation de l’affleurement ; Le mode d’affleurement (dalle, dôme ou boule) ; L’extension


de l’affleurement ; La pétrographie suivie si possible de la minéralogie ; La structurale

NB. A la fin de la description faire un échantillonnage dans les parties saines (non altérées) de
la roche.

4.1.5 Technique d’élaboration de la carte d’affleurement et d’une esquisse géologique

Utilisation d’un support (carte topographique ou papier calque) ; Représentation des


composantes suivantes :

- affleurements leur nom symbolisé ;- piste ou routes ; - villages ou campements ; - cours


d’eau ; - éléments structuraux et leurs caractéristiques à partir de symbole.

4.2 METHODE DE PROSPECTION ALLUVIONNAIRE


4.2.1 Principe

Elle consiste à prélever et à séparer de manière densimétrique à travers un lavage des


échantillons d’alluvions pour en extraire les minéraux lourds utiles. Les alluvions se déposent
suivant un granoclassement vertical suivant :

- les rudites à la base ;

- les arénites au-dessus ;

- les lutites au sommet.

4.2.2 Travaux préparatoires

Répertorier et reporter sur une carte d’échantillonnage les zones d’exploitation artisanale et
les réseaux hydrographiques qui sont des zones d’alluvionnement importantes.

4.2.3 Recherche des indices

25
- Foncer des puits de prospection dans les zones d’alluvionnement en fonction des courbures
des cours d’eau, de la pente et de la vitesse de l’écoulement d’eau.

- Rechercher principalement dans les graviers les minéraux lourds.

4.3 METHODE DE PROSPECTION GEOCHIMIQUE

4.3-1 Matériels nécessaires pour de tels travaux

Moyens humains : un technicien supérieur, un géologue, un géochimiste, des ouvriers


spécialisés et non spécialisés, un maître sondeur et un pédologue.

Matériels de mesures et d’orientations : une boussole, une carte topographique et géologique,


un GPS, un théodolite, un mètre ruban, un cordeau, une grille de prospection

Matériels techniques : des piquets, des jalons, un marteau de géologue, une pelle, une
pioche, des machettes, des sachets et une caisse de rangement, une sondeuse

Equipement de terrain : un imperméable, une boite pharmaceutique, de la pitance, une


gourde à eau, des bottes

Matériels de notes : un crayon, un marqueur, un stylo, un carnet de note et un pot de peinture

4.3-2 Mise en œuvre sur le terrain

a-Travaux préparatoires : Méthode de layonnage


Définition d’un layon : C’est une ouverture rectiligne faite dans la brousse d’environ un
mètre de large qui sert à quadriller une zone.

TECHNIQUE

- Déterminer au laboratoire la direction du layon de base puis choisir un (1) point origine
géographiquement fixe sur une carte et dont les coordonnées introduites dans le GPS permet
de le transformer en Waypoint ou point repère.
26
- Retrouver ce point sur le terrain et y implanter un bois de boussole ou monopied sur lequel
sera posée la boussole.

- Ouvrir le layon de base de direction parallèle à la direction générale des formations ou


structures générales de la zone.

- A pas régulier, ouvrir des layons transverses perpendiculaires au layon de base.

- Sur chaque layon transverse, matérialiser les points de prélèvements par des piquets sur
lesquels seront marquées des coordonnées arbitraires.

NB : De manière générale, la distance entre deux layons transverses est toujours


supérieure au pas d’échantillonnage.

Technique pour une bonne visée

-Calibrer la boussole ; - Se débarrasser de tout objet métallique ; - S’assurer que la boussole


est dans le plan horizontal ; - Régler l’aiguille de la boussole sur l’angle de visée choisi dans
l’orientation des layons.

-choix de la maille de prélèvement


Il se fait en tenant compte de la densité de prélèvement souhaité ; l’intervalle entre 2 layons
transversaux consécutifs (I) et l’intervalle entre deux prélèvements sur le même layon
transverse (P) qui définissent la maille de la grille de prospection géochimique. Exemple une
maille de 1500m x 250m signifie que I = 1500m et P = 250m

Lt2 Lt1 Lto Lt 1


Intervalle

LB
Pas

GRILLE DE PROSPECTION DE MAILLE Ixp


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Layon

Station
PK

Couleur R Br O J Gr V

Type ou origine du matériau


-conception de la fiche de description

Nature du matériau

28
lithologie

altération

Occupation du sol

FICHE DE DESCRIPTION DES ECHANTILLONS


pente

pendage

relief

observation
Application
Soit un prospect rectangulaire de 800m x 400m. Ce terrain est à couvrir par une grille de
prospection à maille 100m x 50m. Le point o, centre du prospect, est l’origine de la grille de
prospection. Le layon de base de direction N00°, passe par le point o et divise le prospect en
deux parties égales dans le sens de la longueur. Echelle 1cm = 100m.

inter NG
LB
pas L300

L200N

L100N

W L00 E
L100S

L200S

L300S
S

*Calcul du nombre d’échantillons


1er Cas : le LB est échantillonné
LB = 800m, or le Pas = 50m, alors NéchLB = LLB/P +1 = 800/50 +1 = 16 + 1 = 17
échantillons
Nde layon transversaux : NLT = LLB/I +1 = 800/100 +1 = 8+1 = 9
NéchLT = LLT/ P = 400/50 = 8 échantillons, alors Ntéch des LT est : NLT x NéchLT = 9 x 8
= 72 échantillons.
NéchTotal du prospect : NéchLB + NéchT des LT = 17 + 72 = 89 échantillons.
2e Cas : le LB n’est pas échantillonné
NéchT = LLT/P + 1 =400/50 + 1 = 9 échantillons, alors Ntéch du prospect : 9 x9 = 81
échantillons.

*Numérotation des échantillons

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numérotation donnant la localisation des échantillons
Exp : A : 300S/50 E ou 300S-50 E ou 3 + 00S/0+50 E ou 3 + 00S – 0 + 50 E signifie que le
point A est situé sur le layon tranversal à 300m de l’origine en allant vers le
Sud (S) et à 50 m de la base en allant vers l’Est (E).
Avantages : localisation précise de l’échantillon par rapport à l’origine de la grille.
Inconvénient : manque de confidentialité, erreur fréquente.
D’autres types de numérotation existent et seront vue en MEM

b-pratique
Le matériel prélevé est le sol résiduel. Il faut éviter de prélever le matériau non en place
(alluvions, colluvions, éluvions). On prélève entre 200 g et 500 g de matériau dans l’horizon
B (entre 20 et 50 cm). L’échantillon est mis dans un sachet portant son numéro. Au cours de
cette opération, il est nécessaire de procéder au levé topographique à faire figurer à la légende
de la carte. Piste, hydrographie, villages, reliefs….
Lors de l’établissement des layons (LB par exemple), un obstacle peut subvenir. Il devient
nécessaire de procéder à sa déviation rapide. Cela suppose que l’obstacle est dévié dans sa
petite partie en considérant le point d’impact (endroit où bute le layon) du layon concerné.

Obstacle
N45° A D
N45°
N45-90°
N45+90° B C
N45°

Soit un layon de base de direction N45°, rencontrant un obstacle à 2000m. sa déviation à


droite est plus rapide que vers la gauche. Alors on trace un segment AB de direction N135°
jusqu’à atteindre la fin de l’obstacle, ensuite on enjambe l’obstacle d’un segment BC de
direction N45°. A ce stade on trace un segment CD de même dimension qu’AB vers la gauche
de direction N315°. On atteint la direction originelle N45° et on poursuit la tracée.

30
4.3-3 METHODE D’ECHANTILLONNAGE GEOCHIMIQUE

Les échantillons de sols sont prélevés à 50 cm du sol et mis en sachets plastiques adaptés à cet
effet.

4.3.4- Géochimie des tranchées


Une tranchée sert à vérifier l’étendue latérale de l’anomalie de subsurface. Le positionnement
de la tranchée se fait sur le top de l’anomalie défini en surface. On appelle top de l’anomalie,
la teneur la plus élevée dans la zone prospectée. L’étendue de la tranchée est fonction de la
largeur de l’anomalie de surface. La profondeur de la tranchée varie généralement entre 0.5 m
et 3 m. le prélèvement se fait de façon métrique par rainurage. Le prélèvement doit se faire
du bas vers le afin d’éviter les contaminations et les échantillons sont ensachés et numérotés.

4.3.4-Géochimie des puits


Un puits sert à vérifier l’enracinement (extension verticale) de l’anomalie de surface. Tout
comme les trachées, les puits sont positionnés sur le top de l’anomalie. La profondeur est
fonction de l’épaisseur de l’altération. Le diamètre est de 0.70 m à 0.80 m. les prélèvements
se font par rainurage métrique ou dans les terres extraits par mètre d’approfondissement.
A ces opérations, on peut adjoindre des sondages qui eux vont plus en profondeur et dont les
opérations sont supervisées par un maître sondeur. Il existe deux types de sondages (voir
cours de MEM)

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