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Définition d’un PGI :

Un PGI ou Progiciel de Gestion intégré, est le nom français pour désigner un ERP ou Entreprise Resource
Planning. En termes de définition pure, il s’agit d’une solution de gestion de données regroupant les
informations de l’entreprise dans le système informatique. Un PGI intègre l’ensemble des fonctions de
l’entreprise pour une meilleure gestion et partage de l’information. Les modules regroupent les différents
services, ils ont différents champs d’applications : le CRM, la gestion de stocks, des produits, la comptabilité,
le module RH… *source : https://axelor.com/*

La relation entre PGI et l’urbanisation :


Objectifs :

PGI (ERP) : L'objectif principal d'un PGI est de gérer efficacement les opérations internes de l'entreprise en
intégrant des modules de gestion de divers domaines (comptabilité, ressources humaines, chaîne
d'approvisionnement, etc.).

Urbanisation des SI : L'urbanisation des SI est un concept qui vise à structurer et à organiser l'architecture
des systèmes d'information d'une entreprise pour les rendre plus agiles, évolutifs et alignés sur les besoins
métier. Il s'agit d'une approche plus globale de gestion de l'infrastructure informatique.

Portée :

PGI (ERP) : La portée d'un PGI est principalement centrée sur les processus internes de l'entreprise,
l'automatisation des opérations métier et la gestion des données.

Urbanisation des SI : L'urbanisation des SI concerne la structuration de l'ensemble de l'architecture des


systèmes d'information, y compris les applications, les bases de données, l'infrastructure technique, les
interfaces, etc. Elle peut également impliquer des aspects de gouvernance et de conformité.

Donnée vs information vs connaissance :


a. Donnée : Les données constituent la matière première de l'information par un processus d'interprétation
qui leur attribue de la signification, du sens. Ex : Chaque vente de la journée.

b. Une information : Une information, c’est une donnée qui a un sens pour celui qui en a besoin. Une
donnée seule ne permet pas de prendre une décision sur une action à lancer. Ainsi, l'information est à la
fois favorable et contextuelle, tandis que les données sont hors-contexte et elles représentent simplement
la matière première à partir de laquelle le sens de l'information peut être attribué (Galliers, 1993). Ex : Total
des ventes de la journée

• L’information est également c’est ce qui nous apporte une connaissance ou améliore notre Connaissance
sur un sujet quelconque

• Information = donnée + modèle d’interprétation

c. La connaissance :

• La connaissance transcende l'information en englobant une compréhension approfondie, une expérience


ou une expertise dans un domaine spécifique.

• Elle résulte de la synthèse de multiples informations et de leur application dans divers contextes.
• La connaissance habilite à résoudre des problèmes, à prendre des décisions éclairées et à générer de
nouvelles informations.

• Elle est typiquement détenue par des individus ou des groupes ayant développé une expertise dans un
domaine particulier.

Relation avec la prise de décision :


a. Prise de décision : Pour décider, il faut des informations. L’entreprise, pour prendre des décisions
importantes, va être amenée à rechercher des informations au sein de son organisation, mais aussi à
l’extérieur, puis devra les traiter et les exploiter. Pour prendre des décisions judicieuses, il est impératif de
collecter des informations de manière exhaustive. Cependant, les informations, à elles seules, restent
insuffisantes si elles ne sont pas contextualisées, interprétées et croisées. C'est ce processus de
transformation de l'information qui conduit à la formation de la connaissance. En fin de compte, la prise de
décision repose sur un jugement basé sur la connaissance, l'expérience, l'intuition et les compétences
analytiques. Les connaissances jouent donc un rôle central dans tout processus décisionnel.

b. Gestion et information : La gestion et l'information sont étroitement liées, car l'information est un
élément fondamental pour la gestion efficace des organisations. Les informations sont utilisées pour
prendre des décisions, planifier, surveiller les performances et communiquer, contribuant ainsi au succès et
à la réalisation des objectifs de l'entreprise.

Les critères de qualité de l’information


a. Définition de l’information : Les informations sont des données, des mesures traitées et interprétées
dans un contexte dans le but de prendre une décision. Cependant pas toutes les informations sont bonnes
et fiables. Les bonnes informations doivent remplir certains critères.

b. Présentation du référentiel COBIT : COBIT c’est le résultat des travaux collectifs réalisés par les
principaux acteurs de la profession, auditeurs internes et externes, fédérés au sein de l’ISACA (Information
System Audit and Control Association) Cette association mondiale basée aux États-Unis est déployée dans
les plus grandes villes du monde. Elle est représentée en France par l’AFAI (Association française pour
l’audit et le conseil en informatique). Dans ses premières versions, publiées à partir de 1996, COBIT (Control
Objectives for Information and related Technology) se positionne comme un référentiel de contrôle. Il
décline sur le domaine IT les principes du référentiel COSO (Committee of Sponsoring Organizations of the
Treadway Commission), publiés pour la première fois en 1992 et dont l’objectif est d’aider les entreprises à
évaluer et à améliorer leur système de contrôle interne. La mise en chantier de CobiT résultait donc de la
volonté des auditeurs de répondre aux exigences du COSO et de partager les mêmes plans d’audit. La
plupart des grands cabinets d’audit internationaux (les BIG 6 à l’époque) y ont participé. C’est ainsi devenu
un standard de fait, au moins pour les auditeurs informatiques. On y trouvait l’essentiel de la structuration
actuelle en domaines, processus et objectifs de contrôle détaillés. Les ambitions de la dernière version de la
norme sont particulièrement étendues. Elle cherche en effet à encadrer la totalité du processus
informationnel de l'entreprise depuis la création de l'information jusqu'à sa destruction afin d'en assurer un
suivi qualité précise.

c. Critère de l’information selon COBIT : Il y’a 7 critères auxquels doit satisfaire l’information :
Efficacité : une information est dite efficace lors qu’elle apporte une certaine contribution par rapport à ce
qui est attendu (résultats) ; Elle est un critère très important qui s'applique à une information appropriée et
pertinente, délivrée dans des meilleurs délais, exacte, cohérente, et utilisable. Exemple : Un rapport
mensuel de ventes qui présente les données clés, telles que les ventes par produit, par région, et par canal,
de manière claire et pertinente

Efficience : L’efficience d’une information permet à son utilisateur de pouvoir optimiser les ressources ou
moyens utilisés par ce dernier en vue d’obtention de résultats satisfaisants au moindre ou meilleur cout
possible ; Exemple : L'utilisation d'un logiciel de gestion de projets pour optimiser la collaboration de
l'équipe et réduire les retards dans les livrables.

Confidentialité : la mesure par laquelle l’information est protégée des accès non autorisés concerne la
protection d'une information sensible contre la divulgation ou la révélation non autorisées. Exemple : Les
informations de compte des clients stockées dans une base de données sécurisée et accessibles
uniquement par des employés autorisés.

Intégrité : La mesure par laquelle l’information correspond à la réalité de la situation, propriété en rapport
avec l'exactitude et l'exhaustivité de l'information, ainsi que sa valeur d'utilisation pour l’entreprise.
Exemple : Les spécifications de produit qui sont maintenues à jour pour garantir que les produits répondent
aux normes de qualité.

Disponibilité : la mesure par laquelle l’information est disponible pour les destinataires en temps voulu,
propriété d'une information, d'une ressource, d'un service d'être disponible à temps et de continuer à l'être
pour l'accomplissement d'un processus fonctionnel. Elle concerne également la protection des ressources
et des moyens nécessaires. La disponibilité est la mesure de la capacité d’un élément à exécuter sa fonction
au bon moment. En d’autres termes elle désigne la présence de l’information en temps voulu. Exemple :
Les serveurs informatiques qui doivent être opérationnels 24/7 pour assurer l'accès continu aux données et
aux applications.

Conformité : la mesure par laquelle les processus sont en conformité avec les lois, les règlements et les
contrats ; il s'agit de la conformité aux lois et aux règlements en vigueur ainsi que le respect des contrats
auxquels est soumis le processus fonctionnel, qui sont des contraintes externes. Exemple : Le respect des
accords contractuels avec les fournisseurs pour garantir la livraison de produits et services conforme

Fiabilité : la mesure par laquelle l’information de pilotage est pertinente, propriété d'une l'information
fournie à la Direction lui permettant de diriger l'entreprise et de présenter des états financiers en
conformité avec sa responsabilité. Exemple : Les rapports de performance mensuels qui aident la direction
à prendre des décisions éclairées sur la gestion de l'entreprise.

Guide pour la Construction d'un bon Système d'Information URBA / EA


a. Définition : Urbaniser c’est organiser la transformation progressive du système d’information visant à le
simplifier, l’optimiser* et le rendre plus réactif* et flexible aux changements et à l’évolution continue de
l’entreprise tout en s’appuyant sur les opportunités technologiques du marché. L'urbanisation du système
d'information d'une entreprise est une branche de l'informatique dédiée à la transformation globale du
système d'information de l'entreprise. Son objectif est de garantir que ce système demeure cohérent par
rapport aux objectifs et aux activités de l'entreprise, en prenant en compte à la fois les contraintes internes
et externes, tout en exploitant les dernières avancées de la technologie informatique. Cette discipline
s'inspire de concepts empruntés à l'urbanisation des zones urbaines et territoriales, et les applique au
domaine de l'informatique pour formaliser et modéliser la révision du système d'information de
l'entreprise.

b. Objectif d’urbanisation des SI :


Les objectifs de l’urbanisation des SI sont :

• Adapter les éléments du Système d’Information avec la stratégie de l’Entreprise, afin de renforcer la
valeur d’usage du Système d’Information et en faire un atout pour l’entreprise

• Rendre le Système d’Information claire pour favoriser la communication avec les directions métiers, les
Maîtrises d’ouvrage (MOA) et les Maîtrises d’œuvre (MOE).

• Disposer d’un Système d’Information agile, capable d’évoluer rapidement et en toute sécurité tant d’un
point de vue métier que technique.

• Contribuer à la maîtrise des coûts informatiques.

• Soutenir les évolutions de l’entreprise. c. Principes de l’urbanisation : L’urbanisation touche tous les
niveaux de l’organisation.

• Stratégie de l’entreprise : positionnement des fonctionnalités offertes par le SI pour supporter les
processus métier.

• Processus métier : étude des différents secteurs fonctionnels de l’entreprise : production, administration,
ventes…)

• Applications métier : description de l’ensemble des éléments du système informatique implémentant les
services urbanisés sous forme d’éléments logiciels.

• Infrastructure technique : description de l’infrastructure de fonctionnement des éléments Logiciels du


système informatique.

Synthèse : A travers l’urbanisation des SI, on vise à améliorer progressivement la performance du SI pour en
faire un avantage concurrentiel.

Un SI urbanisé :

• Répond à l’évolution des besoins

• Est flexible

• Peut s’adapter rapidement à un changement majeur

L’architecture d’entreprise :
L'architecture d'entreprise désigne l'étude, la conception, l'élaboration de stratégies et la mise en œuvre de
plans visant à atteindre les objectifs généraux de l'entreprise à l'aide de l'infrastructure et de la sécurité
informatiques. Dans cette définition de l'architecture d'entreprise, une entreprise est en mesure de
concevoir des projets informatiques et de mettre en œuvre des politiques destinées à l'aider à atteindre ses
objectifs. En outre, l'architecture d'entreprise aide l'entreprise à se tenir au courant des derniers
développements dans son secteur d'activité, y compris les nouvelles technologies et méthodologies
perturbatrices concernant l'utilisation sûre et efficace des outils informatiques.

 Urbanisation d’un SI selon CIGREF (club informatique des grandes


entreprises françaises)
 CIGREF : Club informatique des grandes entreprises françaises, existe depuis 1970. Sa
finalité est la promotion de l’usage des systèmes d’information comme facteur de création de
valeurs pour l’entreprise. Il constitue un lieu privilégié de rencontre et d’échange
d’informations entre les responsables des grandes entreprises françaises ou européennes
utilisatrices d’importants systèmes d’information.

 Urbanisation d’un SI selon CIGREF : La démarche d’urbanisation des systèmes


d’information consiste à se doter d’un plan d’ensemble et de règles de construction pour
simplifier et piloter ces changements.

L’urbanisme du système d’information désigne la démarche qui consiste à définir un


système d’information cible qui puisse s’adapter et anticiper les différents changements
(stratégiques, organisationnels, juridiques…) touchant l’entreprise.

Le « plan d’urbanisme du système d’information » désigne l’agrégation de la définition


du système d’information cible et des règles d’urbanisme avec la trajectoire à suivre pour
atteindre ce système d’information cible.

 Strates d’une urbanisation d’un système d’information selon le CIGREF

Nom Description
Métier Description des processus et des événements
du métier
Fonctionnel Description des fonctions et des rôles du
système d’information.
Application Description des composants applicatifs du
système informatique
Technique Description de l'infrastructure technique du
système informatique.
Stratégie de l’entreprise : il s’agit de déterminer comment les technologies informatiques peuvent
aider l’e/se à atteindre ses objectifs.

Processus métier : les différentes parties de l’e/se (production, vente, administration, achat) ont des
processus spécifiques. Urbanisation consiste à comprendre comment ces processus interagissent et
fonctionnent ensemble.

Application métier : les applications métier sont les logiciels qui aident l’e/se à gérer ses processus.
L’urbanisation implique de bien organiser ces logiciels pour qu’ils fonctionnent de manière
harmonieuse.

Infrastructure technique : c’est l’ensemble des composantes techniques (serveurs, réseaux, base de
données) qui supportent les applications métier. L’urbanisation implique de s’assurer que cette
infrastructure est solide et efficace.

Source : CIGREF
L’urbanisation touche tous les niveaux de l’organisation. Pour mener à bien cette démarche,
et assurer l’alignement des transformations du SI avec le métier, sa stratégie, ses besoins et ses
contraintes, quelques étapes incontournables doivent être respectées autour de ses différentes
dimensions (métier, fonctionnelle, applicative et technique).

Concrètement la démarche d’urbanisation d’un système d’information consiste à :

Cartographier toutes les zones fonctionnelles de l’entreprise (business, logistique, marketing…).


Comprendre et s’approprier la stratégie d’entreprise.
 Etapes clés de l’urbanisation d’un bon SI selon CIGREF :

Compréhension de l'entreprise et de son contexte : L'étape initiale consiste à bien comprendre


l'entreprise, son environnement, sa stratégie, ses enjeux, et ses besoins. Il est essentiel de recueillir
les informations concernant les métiers, les processus, les acteurs, et les objectifs de l'entreprise.

Modélisation des processus métier : Cette étape implique la modélisation des processus métier de
l'entreprise à l'aide de techniques telles que la cartographie des processus. Elle permet de visualiser
et de documenter les flux d'activités métier.

Identification des besoins informatiques : Sur la base de la modélisation des processus, il s'agit
d'identifier les besoins en termes d'outils informatiques, d'applications, de données, et d'interfaces
nécessaires pour soutenir les processus métier de manière optimale.

Conception de l'architecture cible : À partir des besoins identifiés, l'étape suivante consiste à
concevoir l'architecture cible du SI. Cela inclut la définition des couches métier, applicative,
technique et de données, ainsi que les principes d'urbanisation qui guideront le développement du
SI.

Planification et mise en œuvre : Une fois l'architecture cible définie, il est nécessaire de mettre en
place un plan d'urbanisation qui décrit comment le SI évoluera pour atteindre cette architecture.
Cela peut inclure des projets de développement, de migration, ou de consolidation.

Gouvernance et suivi : La démarche d'urbanisation nécessite une gouvernance solide pour s'assurer
que le SI évolue conformément à la stratégie de l'entreprise. Des comités de gouvernance sont
souvent établis pour superviser la mise en œuvre de l'urbanisation et prendre des décisions éclairées.
Mesure et amélioration continue : Il est important de mettre en place des indicateurs de
performance pour évaluer l'efficacité de l'urbanisation. Cette étape permet de mesurer les résultats,
d'identifier les domaines nécessitant des améliorations, et de réajuster la stratégie en conséquence.

Communication et sensibilisation : La communication et la sensibilisation des parties prenantes


internes sont cruciales tout au long du processus d'urbanisation pour assurer l'adhésion et la
compréhension de la démarche.

Définition de l'architecture d’entreprise :


L'EA (Enterprise Architecture), ou architecture d'entreprise, définit la structure globale et les
opérations d'une organisation. Il s'agit d'une méthodologie de gestion qui vise à concevoir,
organiser, et optimiser la structure et les composants essentiels d'une entreprise en vue
d'aligner ses ressources, ses processus, sa technologie, et ses données sur ses objectifs
stratégiques. L'EA a pour but d'améliorer l'efficacité, la performance, la flexibilité, et la
gestion globale de l'organisation, contribuant ainsi à une meilleure prise de décision, à la
planification stratégique, et à l'atteinte des objectifs commerciaux de l'entreprise.

“L’architecture d’entreprise nous permet de déterminer les éléments qui composent l’entreprise et
leur relation les uns aux autres.” The Open Group, John Zachman

Objectifs de l'architecture d'entreprise :

Alignement stratégique : Assurer que l'ensemble des composants de l'entreprise est


aligné sur les objectifs stratégiques de l'organisation.

Optimisation des ressources : Maximiser l'utilisation efficace des ressources, y


compris la technologie, les données, les finances, et les ressources humaines.

Agilité : Permettre à l'entreprise de s'adapter rapidement aux changements internes


et externes, en maintenant sa réactivité.

Meilleure prise de décision : Fournir des informations de qualité pour soutenir la


prise de décision efficace au sein de l'entreprise.

Réduction des coûts : Identifier et éliminer les inefficacités, les redondances et les
coûts inutiles dans les opérations de l'entreprise.

Gestion des risques : Minimiser les risques liés aux systèmes informatiques, aux
processus et aux données de l'entreprise.
Planification à long terme : Faciliter la planification stratégique à long terme en
alignant l'architecture sur les objectifs futurs.

Amélioration de la communication : Favoriser la communication et la collaboration


entre les départements et les parties prenantes de l'entreprise.

Transformation numérique : Soutenir une transformation numérique réussie en


adoptant une approche holistique de l'architecture d'entreprise.
Ces objectifs montrent comment les différentes composantes de l’entreprise doivent évoluer
pour parvenir à l’état souhaité et représenter l’entreprise dans sa globalité.

Type de l'architecture d'entreprise :

Au gouvernement fédéral des États-Unis et dans l’industrie, le modèle de référence en


architecture d’entreprise est souvent inspiré de celui du TOGAF. Il se présente comme étant
un ensemble de quatre architectures décrivant chacune une organisation selon un point de
vue donné :

Architecture d’affaires : vise à fournir une vue détaillée et structurée des activités
commerciales de l'entreprise, d'assurer l'alignement stratégique et d'optimiser
les processus pour atteindre les objectifs organisationnels.

Architecture des systèmes d’information : vise à améliorer la quantité et la qualité


des informations disponibles pour l’organisation.

Architecture des applications : décrit les applications utilisées dans l’entreprise, leurs
relations et leurs interactions avec les processus métier et les utilisateurs.

Architecture technique (technologique) : décrit l’infrastructure et inclut tous les

services d’infrastructure, les composants technologiques (par exemple, les serveurs,


les réseaux, les intergiciels et les outils d’assistance aux utilisateurs).

Deux segments transversaux complètent le modèle : la sécurité et l’interopérabilité. Ces


volets et segments sont représentés à la Figure 1.

Figure 1 : Volets et segment de l’architecture d’entreprise


Exemple de l'architecture d'entreprise : ‘’Cloud Cube Process ‘’

Le diagramme illustre comment différentes parties et agences collaborent avec leurs produits ou
services. Généralement, les éditeurs établissent des plans de production variés en fonction des
besoins des consommateurs. Ensuite, les développeurs créent des catégories de produits en se
basant sur ces plans, stockés dans une base de données cloud où tous les produits finis sont mis à
disposition des utilisateurs.

Figure 2 : Cloud Cube Process

Les étapes à suivre pour construire un bon SI :


La méthode TOGAF (The Open Group Architecture Framework) est devenue ces dernières années un
cadre de référence pour l’architecture d’entreprise. Le cycle ADM (Architecture Development
Method) constitue le cœur de cette démarche. Méthode TOGAF : Le Cycle ADM Architecture
Development Method) Cycle-ADM.

A : vision de l’architecture

B : architecture business

C : architecture des systèmes


d’information

D : architecture technologique

E : opportunités et solutions

F : planning de migration

G : gestion de l’implémentation

H : gestion du changement
d’architecture

Figure 3: The Open Group Architecture Framework

TOGAF est un cadre d'architecture d'entreprise de renom largement adopté à l'échelle mondiale. Il
offre une méthodologie puissante et structurée pour concevoir, planifier, mettre en œuvre et gérer
l'architecture d'entreprise au sein d'une organisation. L'objectif principal de TOGAF est d'assurer
l'alignement entre les objectifs stratégiques de l'entreprise et ses systèmes d'information. Le
processus TOGAF est divisé en différentes étapes :

Préparation et lancement :

Identifier les parties prenantes clés : Identifiez les personnes et les groupes qui sont
impliqués dans le projet SI, y compris les décideurs, les utilisateurs finaux, les équipes
techniques, etc.
Créer une équipe d'architecture ou un comité d'architecture : Mettez en place une équipe
dédiée à la gestion de l'architecture du SI, qui sera responsable de la conception et de la mise
en œuvre.
Établir la portée du projet SI : Déterminez les limites et les objectifs du projet SI,
en définissant ce qui sera inclus et exclu de la portée.
Définir un plan d'architecture : Créez un plan détaillé décrivant les étapes à suivre
pour développer l'architecture du SI, y compris les livrables, les échéances et les
ressources nécessaires.
Architecture d'entreprise de base :

Développer l'architecture d'entreprise de base : Créez une base solide en définissant la


vision, la mission, les principes, les objectifs, les valeurs et les contraintes de l'entreprise.
Cette étape définit la direction générale de l'architecture du SI.
Identifier les domaines d'architecture clés : Identifiez les aspects spécifiques du SI qui doivent
être pris en compte, tels que les données, les processus, la technologie, la sécurité, etc.

Architecture de l'entreprise cible :

Concevoir l'architecture cible : Créez une conception détaillée de l'architecture du SI en


prenant en compte les objectifs métier et les besoins des parties prenantes. Cela inclut la
création de modèles d'architecture détaillés pour chaque domaine identifié.
Créer des modèles d'architecture détaillés : Élaborez des modèles et des
diagrammes d'architecture qui décrivent la structure, les composants et les relations
du SI.

Planification de la transition :

Élaborer un plan de transition : Créez un plan détaillé pour passer de l'architecture actuelle
à l'architecture cible. Cela inclut l'identification des projets et des initiatives nécessaires pour
réaliser la transition.

Mise en œuvre et gouvernance :

Mettre en œuvre les projets et les initiatives : Exécutez les projets conformément au plan de
transition. Cela peut inclure le développement de logiciels, la mise en place d'infrastructures,
la migration de données, etc.
Mettre en place des mécanismes de gouvernance : Créez des structures de gouvernance
pour surveiller et contrôler l'implémentation du SI, y compris la gestion des risques, la
conformité aux normes et la résolution des problèmes.

Évaluation et itérations :

Évaluer régulièrement le SI : Assurez-vous que le SI reste aligné sur les objectifs métier
en évaluant régulièrement ses performances et son efficacité.
Apporter des ajustements et des améliorations : En fonction des retours
d'expérience, apportez des ajustements à l'architecture du SI pour l'optimiser.

Documentation et communication :

Documenter l'architecture du SI : Créez une documentation complète et claire de


l'architecture du SI, y compris les modèles, les diagrammes, les spécifications, etc.
Communiquer avec les parties prenantes : Communiquez efficacement avec les parties
prenantes pour garantir la compréhension et le soutien continu du SI.
Formation et sensibilisation :

Former les équipes concernées : Fournissez une formation aux équipes qui
seront responsables de la gestion et de l'exploitation du SI.
Sensibiliser les parties prenantes : Sensibilisez les parties prenantes à l'importance
de l'architecture du SI pour l'entreprise et pour la réalisation de ses objectifs métier.

Ces étapes jouent un rôle essentiel dans la création d'une architecture d'entreprise cohérente et
alignée. Elles guident les architectes, les équipes de projet, et les parties prenantes tout au long du
cycle de vie de l'architecture, de la planification à la mise en œuvre, et jusqu'à l'évaluation continue.

Relation entre l'urbanisation des systèmes d'information (SI) et l'architecture d'entreprise


(EA) :

Objectifs Convergents : Les deux approches partagent des objectifs similaires, notamment
l'optimisation des systèmes d'information, l'alignement sur les objectifs métier, la réduction
des coûts, l'amélioration de l'efficacité et de la flexibilité. Ils visent à améliorer la manière
dont les SI répondent aux besoins de l'entreprise.

Composantes de l'EA : L’urbanisation des SI peut être considérée comme une composante
spécifique de l'architecture d'entreprise. L'EA englobe l'ensemble de la structure de
l'entreprise, y compris les aspects stratégiques, opérationnels, de processus, de données et
technologiques. L'urbanisation des SI se concentre principalement sur les aspects techniques
de l'architecture informatique.

Contribution à l'EA : L'urbanisation des SI peut contribuer à la mise en œuvre de l'EA en


fournissant des directives pour la rationalisation et l'optimisation des composants techniques
du SI. Cela peut aider à simplifier l'architecture du SI pour la rendre plus cohérente avec les
principes et objectifs globaux de l'EA.

Gestion Globale : L'EA englobe une gestion globale de l'architecture de l'entreprise, tandis
que l'urbanisation des SI se concentre sur des aspects techniques spécifiques. Ensemble, ils
contribuent à une meilleure gouvernance de l'architecture informatique.

Alignement Stratégique : L'urbanisation des SI peut être guidée par la stratégie


d'entreprise définie dans le cadre de l'EA. Elle veille à ce que les changements apportés aux
systèmes d'information soient alignés sur les objectifs et les besoins de l'entreprise tels
qu'ils sont définis dans l'EA.
L'urbanisation des SI et l'EA travaillent en synergie pour améliorer la manière dont les systèmes
d'information soutiennent les objectifs métier de l'entreprise. Alors que l'urbanisation des SI se
concentre principalement sur les aspects techniques, l'EA élargit la portée pour inclure des
considérations stratégiques, organisationnelles, opérationnelles et de gouvernance.

Plan :
1. Définition de l'architecture d’entreprise
2. Objectifs de l'architecture d'entreprise
3. Type de l'architecture d'entreprise
4. Exemple de l'architecture d'entreprise
5. Les étapes à suivre pour construire un bon système d'information

Modélisation des processus :


a. Définition

La notion de modélisation de processus, est souvent confondue avec la cartographie des processus. Bien
que cette dernière permette de comprendre le fonctionnement global des processus de l’entreprise et
l’interaction entre eux, la modélisation quant à elle, permet de structurer et représenter visuellement
l’enchainement des activités qui composent chacun des processus de l’entreprise.
b. Comment modéliser un processus :
Pour modéliser correctement un processus, il est préférable de s’appuyer sur des méthodes de
modélisation telle que :
• La BPMN : (Business Process Model and Notation), le but principal de la BPMN est de fournir une
notation graphique ou un langage standard, pour favoriser la compréhension du fonctionnement de
l’entreprise par toutes les entités.
Elle permet par exemple d’identifier quelles activités doivent se dérouler, par qui, et dans quel ordre. Cette
modélisation selon la norme BPMN peut être effectuée en utilisant différents outils, telle que :
• Bonita : C’est un logiciel informatique basé sur la gestion de processus, notamment il sert à
modéliser les processus selon la norme BPMN.
c. Les étapes clés :

- Comprendre l'entreprise : Analyser les métiers, les processus, les objectifs stratégiques, les
contraintes, les enjeux et les besoins de l'entreprise.
- Définir la stratégie SI : Déterminer les orientations stratégiques en matière de systèmes
d'information.
- Modéliser l'urbanisation : Créer des modèles conceptuels qui représentent l'organisation de
l'entreprise, les processus métier et les systèmes d'information.
- Cartographier l'architecture existante : Identifier les composants et les applications informatiques
- Définir l'architecture cible : Concevoir une architecture cible qui répond aux besoins de l'entreprise
- Mettre en place un plan de transformation : Élaborer un plan d'actions pour passer de l'architecture
actuelle à l'architecture cible.
- Piloter la mise en œuvre : Suivre la réalisation des projets de transformation.
- Communiquer et sensibiliser : Informer et impliquer les différentes parties prenantes (direction
générale, métiers, IT) dans la démarche d'urbanisation.
- Évaluer et ajuster : Evaluer et ajuster la stratégie SI en fonction des retours d'expérience et des
évolutions de l'entreprise.
• Formaliser les processus d'urbanisation : Documenter les processus d'urbanisation pour assurer
leur pérennité et leur reproductibilité.
 La démarche d'urbanisation des systèmes d'information selon le CIGREF vise à aligner
l'informatique sur les besoins métiers, à optimiser les investissements, à réduire la complexité et à faciliter
l'innovation au sein de l'entreprise. Elle contribue ainsi à améliorer la performance globale de
l'organisation.

LA COUCHE FONCTIONNELLE :

1. Cohérence : d’un bloc fonctionnel est lié à l’atteinte d’un objectif opérationnel, autrement dit, un bloc
fonctionnel cohérent, est un bloc qui résulte d’une décomposition successive d’une zone, jusqu’à ce qu’on
arrive au stade où chaque bloc répond ou permet d’exaucer un objectif élémentaire, qui est à son tour
émane d’une décomposition d’un objectif stratégique, définit au niveau stratégique. Ainsi, le bloc peut
exister tout seul, tout en se concentrant sur son objectif propre à lui
Exemple : la zone de gestion des RH, est liée à un certain nombre d’objectifs stratégiques. La décomposition
de chaque objectif, mène vers un objectif élémentaire lié à un bloc opérationnel définis (sous processus), on
cite, sous processus « Recrutement », sous processus « Gestion des congés »…
2. Faible découplage : s’inscrit dans la même démarche de la cohérence, dont le découpage cette fois ci
permet de réduire le minimum les interdépendances entre les différents blocs de la même zone
Exemple : pour le même exemple, s’il y aura lieu de certains changements qui vont toucher le bloc de
Recrutement, le bloc de gestion de congés ne doit pas être atteint, sauf en matière d’information qu’il
consomme auprès du premier bloc (recrutement)

Objectifs : la finalité principale derrière les deux premiers principes est d’assurer l’agilité du Système
d’information, dans l’optique où il s’aligne avec tout changement surgit, à titre d’illustration, si une maintenance est
appliquée sur un bloc, l’autre voisin ne va pas être atteint

3. Connectivité: le principe en question est basé sur deux règles :


 L’information est la propriété d’un bloc, et donc elle est manipulée juste par ce dernier
 L’information peut être consultée par les autres blocs

L’idée derrière ce principe, renvoie au fait que la diffusion d’une information doit être réfléchis, afin de
garder à la fois sa confidentialité et sa disponibilité, et c’est à la base du paramétrage de l’accès à cette
dernière de la façon à remplir ces deux qualité

Exemple :

Objectifs : Le but principale derrière la connectivité est de réduire le plus possible les risques liés à l’ intégrité de
l’information, qui renvoie à tout erreur ou fraude surgit lors de la transmission de l’information, chose qui devient
plus faisable et facile, grâce au fait que l’information est gérée et contrôlée par le bloc propriétaire. Tout
garantissant dans l’autre partie, sa disponibilité à la consultation

Exemple : toujours dans la gestion des RH, le bloc de gestion des congés souhaite établir le planning annuel des
congés. Ce dernier a donc besoin d’avoir une idée sur les dernières informations sur l’activité du bloc de
recrutement, en matière de nouveaux recrus, les départs… L’ensemble de ces informations sont la propriété du bloc
recrutement, lui seul a le droit de les synchroniser, mais également, il est dans l’obligation de rendre l’information
disponible et accessible aux autre blocs concernés, dans notre cas le bloc gestion de congés.

1. Couche fonctionnelle

a. Définition de la couche fonctionnelle

Une couche fonctionnelle décrit un ensemble d’applications ou de domaines d’applications


qui partagent des fonctionnalités abstraites communes. Elle est composée d’une couche
générique et des couches domaines qui en dérivent.
Figure 1 : Les couches fonctionnelles relatives à un espace urbain

Dans le contexte de l’urbanisation et de l’architecture d’entreprise (EA), une couche


fonctionnelle se réfère à une catégorie ou à un domaine spécifique de l’entreprise où des fonctions
ou des processus métier similaires sont regroupés en fonction de leurs caractéristiques communes.
Ces couches fonctionnelles sont conçues pour organiser et
structurer les activités de l’entreprise, en veillant à ce que des domaines similaires soient gérés de
manière cohérente.

L’idée derrière une couche fonctionnelle est de regrouper des processus ou des activités similaires
pour faciliter la gestion, la coordination et la compréhension de l’organisation.

Cela permet de définir des responsabilités claires, de rationaliser les opérations et de


promouvoir l’efficacité. Par exemple, au sein d’une entreprise, nous pourrions identifier des couches
fonctionnelles telles que la finance, les ventes, les ressources humaines, la production, etc. Chacune
de ces couches regrouperait des activités similaires. De plus, nous pourrions subdiviser une couche
fonctionnelle en sous-couches ou en unités plus spécifiques pour une meilleure gestion.

b. Objectifs de la couche fonctionnelle


L’objectif principal de l’utilisation de couches fonctionnelles dans l’urbanisation et l’EA est de
faciliter la gestion, la planification, la coordination et l’optimisation des processus métier au sein
de l’organisation. En regroupant des fonctions similaires, cela permet une
compréhension plus claire des opérations de l’entreprise, une affectation des ressources plus
efficace et une prise de décision plus stratégique. En effet, les objectifs d’une couche fonctionnelle
sont :

 Sécurité : Renforcer la sécurité en délimitant clairement les domaines fonctionnels


et en définissant les droits d’accès appropriés.
 Alignement Stratégique : Assurer que les activités au sein de chaque couche
fonctionnelle sont alignées sur les objectifs stratégiques de l’entreprise.
 Optimisation des Processus : Identifier des opportunités d’optimisation des
processus au sein de chaque couche fonctionnelle pour améliorer l’efficacité et la
productivité.
 Coordination : Favoriser la coordination et la collaboration entre les
différents domaines fonctionnels pour assurer une exécution harmonieuse
des activités.
 Organisation et Structuration : Regrouper les activités métier similaires au sein de
l’organisation pour une meilleure organisation et structuration des processus.
 Meilleure Gestion de l’Information : Structurer les données et l’information au sein
de chaque domaine fonctionnel pour une gestion plus efficace des ressources
informationnelles.

Dans ce contexte, une couche fonctionnelle peut être considérée comme un élément
clé de la structuration de l’architecture d’entreprise, car elle définit les domaines
métier principaux de l’entreprise et aide à établir des liaisons entre ces domaines pour
une vision d’ensemble cohérente de l’organisation.

c. Passage couche métier vers couche fonctionnelle

Le passage de l’architecture métier à l’architecture fonctionnelle est à la fois rigoureux et artistique.


Il y a un certain nombre d’étapes types et de règles à respecter qui balisent le chemin de
l’urbaniste :
La première étape : consiste à appliquer les règles de bonnes pratiques qui permettent de

définir a priori les zones suivantes pour l’architecture fonctionnelle cible : zone échange, zone
gisement de données, zone référentielle de données et de règles, zone pilotage, zone opération,
zone ressource.

La deuxième étape : consiste à exploiter les processus métier car ils permettent d’identifier les
classes concepts (c’est-à-dire les invariants métier). En effet, la description des processus permet
naturellement d’identifier les concepts métier manipulés, et donc les classes
permettant de décrire un concept métier indépendant de l’organisation, c’est-à-dire les classes de
substance, permettant de décrire un concept métier indépendant de l’organisation. Ce peut être
une classe concept, de référence ou secondaire.

La troisième étape : consiste à compléter l’ébauche d’architecture fonctionnelle en fonction des


objectifs stratégiques du SI.

La quatrième étape : consiste à identifier les services des différents blocs composants l’architecture
fonctionnelle. On se base sur :

o La connaissance du système d’information existant


o La connaissance de l’urbaniste
o Les modèles existants sur le marché

Par exemple : TOM (Telecom Operations MAP) dans les télécoms et IAA (Insurance

Application Architecture d’IBM) pour l’assurance.

La cinquième étape : Il s’agit de partir des événements de gestion, et d’exécuter les processus
permettant de traiter ces événements en vérifiant pour chaque activité du processus à quels
blocs fonctionnels elle peut faire appel pour être menée à bien et si les blocs fonctionnels en
question contiennent les services nécessaires.

La sixième étape : C’est un rebouclage par rapport aux objectifs stratégiques du SI. Il

s’agit de reprendre un à un chaque objectif d’évolution du système d’information et de se


demander en quoi l’architecture fonctionnelle y répond et en quoi elle apporte une
amélioration significative par rapport à l’existant.
La septième étape : C’est un rebouclage sur les règles d’urbanisme pour l’architecture
fonctionnelle. Normalement, celles-ci doivent avoir été respectées, mais il convient de s’en
assurer.

Ces sept étapes sont présentées de manière séquentielle, mais la conception d’une architecture
fonctionnelle cible répond surtout à deux points :

- Elle suit une démarche itérative :


o Dans la pratique, trois itérations sont généralement nécessaires, la
première étant la plus longue, la troisième la plus courte.
o À l’issue des deux premières itérations, le périmètre de l’itération suivante
est redéfini et les décisions prises sont documentées.
o L’ordre peut être adapté à chaque contexte.

Exemple illustrant le passage de la couche métier vers couche fonctionnelle

d. Exemple
Prenons l’exemple d’une entreprise de vente au détail. Lors de la transition de l’architecture métier
à l’architecture fonctionnelle, voici les étapes que l’entreprise pourrait suivre :

Première étape : L’entreprise décide de définir une architecture fonctionnelle. Elle identifie les
zones nécessaires, par exemple, la zone de vente, la zone de gestion de l’inventaire, la zone de
gestion des employés et la zone de gestion financière.
Deuxième étape : En examinant les processus métier existants, l’entreprise identifie les classes de
concepts, comme les produits, les employés, les clients et les transactions financières. Ces classes
représentent des éléments métier fondamentaux.

Troisième étape : L’entreprise adapte l’architecture fonctionnelle en fonction de ses objectifs


stratégiques, tels que l’augmentation des ventes, l’optimisation des stocks et l’amélioration de la
satisfaction client.

Quatrième étape : L’entreprise identifie les services nécessaires pour chaque bloc de

L’architecture fonctionnelle. Par exemple, dans la zone de vente, les services pourraient inclure la
gestion du panier d’achat, le traitement des paiements en ligne, et la gestion des promotions.
Cinquième étape : Lorsqu’un client passe une commande en ligne, l’entreprise exécute le processus
de traitement de la commande. Ce processus implique plusieurs activités, comme la vérification des
stocks dans la zone de gestion de l’inventaire, le traitement du paiement dans la zone financière, et
la gestion des informations client dans la zone de gestion des clients.

Sixième étape : L’entreprise évalue comment son architecture fonctionnelle soutient ses objectifs
stratégiques. Par exemple, elle vérifie si la zone de gestion de l’inventaire permet une gestion plus
efficace des stocks pour répondre à la demande des clients.

Septième étape : L’entreprise s’assure que les règles d’urbanisme pour l’architecture fonctionnelle
sont respectées, telles que les politiques de sécurité des données.

Ce processus d’urbanisation de l’architecture fonctionnelle aide l’entreprise de vente au


détail à aligner ses ressources, ses processus et sa technologie sur ses
objectifscommerciaux, améliorant ainsi son efficacité opérationnelle et sa capacité à
répondre aux besoins des clients.

2. Management fonctionnel et management par processus

a. Différence entre management fonctionnel et management par processus

Management Fonctionnel Management par processus


Définition Le management fonctionnel est Le management par les
une méthode de gestion processus repose sur une cartographie
permettant à précise qui permet d’affecter une
l’entreprise de mieux gérer ses activités personne et des fonctions à un poste.
internes. Avec ce type de management, Par la suite, chaque poste individuel est
les entreprises peuvent disposer de intégré dans un ensemble de postes qui
nombreux départements où de contribuent à la performance d’une
nombreuses unités que des managers entreprise.
vont gérer. Ces managers sont ce que Le management des processus est
l’on appelle souvent managers également appelé : management
fonctionnels. Grâce à cette méthode de transverse des entreprises. Il implique
gestion, les entreprises ont la capacité la
mesure de l’efficacité globale des
de maintenir leur personnel à la fois processus dans une optique de
productif et compétitif. recherche permanente de collaboration
transversale, d’amélioration et de
performance… l’optimum global n’étant
pas toujours la somme des optima
individuels !
Avantages  La réduction du stress dans le  Orienté client : Le management
travail : en étant spécialiste par processus place l'accent sur
dans son domaine, chaque la satisfaction du client en
employé peut travailler sans alignant les processus sur les
complexité et affronter les besoins et les attentes des
difficultés liées à son milieu clients. Cela favorise la fidélité
d’activité sans stresser. client et l'acquisition de
 La spécialisation dans le nouveaux clients.
travail : en management  Flexibilité et agilité : Les
fonctionnel, l’entreprise recrute des processus bien conçus sont
employés spécialisés et collabore avec plus flexibles et adaptables aux
des managers experts dans leurs changements, ce qui permet à
domaines l'organisation de s'ajuster plus
d’activités. Cette spécialisation peut rapidement aux évolutions du
conduire plus facilement au marché et de la demande.
développement de votre entreprise.  Réduction des erreurs : Une
 Le développement du gestion des processus bien
département : grâce à leur définie et contrôlée réduit les
expérience dans leurs risques d'erreurs humaines, ce
domaines d’activités, les qui est particulièrement
managers fonctionnels important dans les domaines
peuvent intervenir sensibles comme la santé ou la
promptement au niveau de sécurité.
leurs équipes. Ainsi, le  Innovation continue : Les
personnel comprend organisations qui adoptent le
facilement les management par processus
méthodes utilisées et appliquées sont souvent plus ouvertes à
l'innovation continue, car elles

pour atteindre un meilleur cherchent constamment des


résultat. moyens d'améliorer leurs
 L’efficacité du travail : processus et de rester
l’absence des multitâches dans le concurrentielles.
management fonctionnel
favorise l’efficacité de tout le
personnel. Les managers
n’interviennent que dans leurs
secteurs d’activités, ce qui leur permet
d’atteindre les objectifs
fixés par l’entreprise.

Le management fonctionnel se base sur la gestion des différents départements


spécifiques (tel que RH, vente, achat et production) de manière indépendante,
quant au management par processus, il se concentre sur l'optimisation des
activités qui traversent ces départements dans le but de créer de la valeur pour les
clients. Le management fonctionnel divise, tandis que le management par
processus connecte et coordonne.

b. Exemple
- Management fonctionnel :
- Management par processus :

3. Plan d’occupation des sols (POS)

a. Définition du plan d’occupation des sols

Un POS, également appelé Plan d’Occupation des Sols, est un document d’urbanisme qui
s’appliquait à l’échelle de la ville et fut progressivement remplacé par le PLU. Son objectif est
d’utiliser la notion encore actuelle de « zones » pour définir les règles régissant la
construction et la modification des bâtiments. Ces zones sont divisées en zones urbaines
(désignées « U »), qui sont immédiatement bâties ou constructibles, et en zones naturelles
(désignées « N »), qui comprennent :

 Les zones d’urbanisation futures (prévues pour un développement à


long terme)
 Les zones urbanisées (où l’urbanisation ne sera pas renforcé)
 Les zones agricoles
 Les zones protégées

Le POS a établi des exigences spécifiques en matière de hauteur et de taille de bâtiment


pour chaque type de zone, ainsi que des normes d’efficacité énergétique, des lignes
directrices pour les éléments de conception et les schémas de couleurs régionaux et
l’intégration du paiement à l’acte, entre autres.

Le projet en question devait respecter strictement le POS afin d’éviter d’être rejeté par la
municipalité, et toute violation était traitée comme un délit.
Actuellement, selon les dispositions légales en vigueur, les POS encore en
usage sont progressivement remplacés par des Plans d’Urbanisme (PLU) ou
des Plans
d’Urbanisme Intercommunaux (PLUi), avec certaines exceptions bien précises.

Les 7 qualités de l’information selon cobit


L’objectif est de garantir « LA BONNE INFORMATION AU BON MOMENT ET A LA BONNE
PERSONNE »

LA BONNE INFORMATION Efficacité, Intégrité et Fiabilité

AU BON MOMENT Disponibilité

A LA BONNE PERSONNE Confidentialité

AU MEILLEUR COUT Efficience

L’efficacité : signifie que l’information doit être pertinente et utile pour la prise de décision et par
conséquent l’atteinte des objectifs par exemple dans une entreprise si un responsable veut
demander un congé le directeur a deux options soit accepter soit changer la date ou bien la durée du
congé pour prendre cette décision le directeur doit nécessairement collecter les informations
essentielles pour évaluer la faisabilité de la demande et prendre une décision éclairée donc les
informations nécessaires sont : le carnet de charge, planning du congé, l’accord de son chef
hiérarchique, le stock de congé de cette personne donc le directeur après avoir vérifier les
informations suivante il est capable de prendre la bonne décision donc ces informations sont des
informations efficaces. Lorsque l'information est efficace, elle contribue à améliorer la qualité des
décisions prises au sein de l'organisation, car elle fournit les données nécessaires pour atteindre les
objectifs fixés.

L’intégrité : signifie que l'information doit être précise, complète et fiable pour cela il faut protéger
l’information de toute manipulation non autorisée et elle doit ne doit pas être modifiée par
n’importe qui pour qu’elle soit digne de confiance. On ne peut pas parler de l’intégrité sans
mentionner les deux sous qualités qui sont l’exactitude et l’exhaustivité.

L’exactitude : c’est-à-dire que l’information doit être exacte, correcte et sans erreur. Si par exemple
un auditeur en inventaire demande la liste de stock d’un type de stylo il doit avoir la liste exacte de
ce type et pas un autre (l’information demandé = l’information reçu)

L’exhaustivité : Elle garantit que l'information contient tous les éléments nécessaires pour une
compréhension complète d'une situation ou d'un sujet. Des informations incomplètes pourraient
laisser des questions sans réponse et mener à des décisions prises sur des bases partielles. Une
information exhaustive ne doit pas omettre des éléments importants revenant sur l’exemple
précédant lorsque l’auditeur en inventaire demande la liste du stylo il doit recevoir la liste de ce stylo
dans tous les entrepôts.

Même si l’information est efficace si elle est erronée, elle affecte la prise de décision donc la collecte
de l’information doit reposer sur l’exactitude et l’exhaustivité pour minimiser les risques associés à
des données incorrectes ou incomplètes à titre d’exemple une malle collecte d’information sur l’état
du stock peut causer une rupture de stock ou un surstockage.

Fiabilité : Elle dépend essentiellement de la source qui doit être fiable il faut s'assurer que la source
d'où provient l'information est digne de confiance et crédible. Une source fiable est une source qui
jouit d’une réputation de délivrer des informations précises, objectives et vérifiées.

Exemple : Supposons qu’un investisseur veut acheter les actions d’une entreprise X pour prendre la
décision d’acheter ou pas il doit évaluer la santé financière de cette entreprise et pour ce faire il est
important de revenir sur des sources fiables comme les états financiers annuels publiés par
l’entreprise elle-même tels que le bilan, le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie La
fiabilité de l'information dans ce cas signifie que les chiffres et les données présentés dans les états
financiers sont exacts, vérifiés et provenant de sources crédibles.

Disponibilité : se réfère à la garantie que l'information est accessible et prête à être utilisée quand
cela est nécessaire. Cela signifie que l'information doit être disponible sans délais indus et doit être
facilement accessible par les personnes autorisées, assurer la disponibilité de l'information est
essentiel pour garantir que les activités de l'entreprise ne sont pas perturbées en raison d'une perte
d'accès à des données cruciales. Cela peut également inclure des mesures de sécurité pour protéger
l'information contre les menaces telles que les pannes matérielles. Une information disponible
contribue à une meilleure prise de décision et à une continuité des opérations sans interruption
majeure.

Exemple : le directeur des ventes doit décider du réapprovisionnement en fonction de besoin et des
niveaux de stock. Si l'information sur les niveaux de stock n'est pas constamment disponible en
temps réel, il peut prendre des décisions basées sur des données obsolètes, entraînant des ruptures
de stock ou un surplus de produits. La disponibilité immédiate de l'information permet au directeur
des ventes de prendre des décisions plus précises pour optimiser les niveaux de stock et maximiser
les ventes.

Confidentialité : L'information est considérée comme un actif de l’entreprise elle doit être protégée
contre tout accès non autorisé. La confidentialité de l'information garantit que les données sensibles,
telles que les informations personnelles des clients, les secrets commerciaux ne sont accessibles
qu'aux personnes autorisées. Cela assure la sécurité des informations sensibles de l'entreprise.

Exemple : Dans une entreprise de recherche et développement, les résultats des projets de
recherche en cours sont confidentiels. Les chercheurs doivent s'assurer que seuls les membres de
l'équipe ont accès à ces résultats pour éviter toute divulgation d'informations à des concurrents.

Conformité : Cette qualité implique que les données et informations respectent les lois,
réglementations, normes et politiques établies par l'entreprise et les autorités compétentes. Il s'agit
de s'assurer que l'information est en conformité avec les exigences légales et internes. Par exemple
les rapports financiers devront être préparer en respectant les normes comptables en vigueur pour
éviter les sanctions et garder la transparence.

Efficience : Elle se réfère à la gestion efficace des ressources pour produire, stocker et distribuer
l'information de manière rentable. Par exemple, dans une entreprise, l'utilisation d'un système de
gestion de documents électroniques peut réduire les coûts de stockage papier et d'impression tout
en permettant un accès plus rapide aux informations essentielles, améliorant ainsi l'efficience de la
gestion de l'information.

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