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Un PGI ou Progiciel de Gestion intégré, est le nom français pour désigner un ERP ou Entreprise Resource
Planning. En termes de définition pure, il s’agit d’une solution de gestion de données regroupant les
informations de l’entreprise dans le système informatique. Un PGI intègre l’ensemble des fonctions de
l’entreprise pour une meilleure gestion et partage de l’information. Les modules regroupent les différents
services, ils ont différents champs d’applications : le CRM, la gestion de stocks, des produits, la comptabilité,
le module RH… *source : https://axelor.com/*
PGI (ERP) : L'objectif principal d'un PGI est de gérer efficacement les opérations internes de l'entreprise en
intégrant des modules de gestion de divers domaines (comptabilité, ressources humaines, chaîne
d'approvisionnement, etc.).
Urbanisation des SI : L'urbanisation des SI est un concept qui vise à structurer et à organiser l'architecture
des systèmes d'information d'une entreprise pour les rendre plus agiles, évolutifs et alignés sur les besoins
métier. Il s'agit d'une approche plus globale de gestion de l'infrastructure informatique.
Portée :
PGI (ERP) : La portée d'un PGI est principalement centrée sur les processus internes de l'entreprise,
l'automatisation des opérations métier et la gestion des données.
b. Une information : Une information, c’est une donnée qui a un sens pour celui qui en a besoin. Une
donnée seule ne permet pas de prendre une décision sur une action à lancer. Ainsi, l'information est à la
fois favorable et contextuelle, tandis que les données sont hors-contexte et elles représentent simplement
la matière première à partir de laquelle le sens de l'information peut être attribué (Galliers, 1993). Ex : Total
des ventes de la journée
• L’information est également c’est ce qui nous apporte une connaissance ou améliore notre Connaissance
sur un sujet quelconque
c. La connaissance :
• Elle résulte de la synthèse de multiples informations et de leur application dans divers contextes.
• La connaissance habilite à résoudre des problèmes, à prendre des décisions éclairées et à générer de
nouvelles informations.
• Elle est typiquement détenue par des individus ou des groupes ayant développé une expertise dans un
domaine particulier.
b. Gestion et information : La gestion et l'information sont étroitement liées, car l'information est un
élément fondamental pour la gestion efficace des organisations. Les informations sont utilisées pour
prendre des décisions, planifier, surveiller les performances et communiquer, contribuant ainsi au succès et
à la réalisation des objectifs de l'entreprise.
b. Présentation du référentiel COBIT : COBIT c’est le résultat des travaux collectifs réalisés par les
principaux acteurs de la profession, auditeurs internes et externes, fédérés au sein de l’ISACA (Information
System Audit and Control Association) Cette association mondiale basée aux États-Unis est déployée dans
les plus grandes villes du monde. Elle est représentée en France par l’AFAI (Association française pour
l’audit et le conseil en informatique). Dans ses premières versions, publiées à partir de 1996, COBIT (Control
Objectives for Information and related Technology) se positionne comme un référentiel de contrôle. Il
décline sur le domaine IT les principes du référentiel COSO (Committee of Sponsoring Organizations of the
Treadway Commission), publiés pour la première fois en 1992 et dont l’objectif est d’aider les entreprises à
évaluer et à améliorer leur système de contrôle interne. La mise en chantier de CobiT résultait donc de la
volonté des auditeurs de répondre aux exigences du COSO et de partager les mêmes plans d’audit. La
plupart des grands cabinets d’audit internationaux (les BIG 6 à l’époque) y ont participé. C’est ainsi devenu
un standard de fait, au moins pour les auditeurs informatiques. On y trouvait l’essentiel de la structuration
actuelle en domaines, processus et objectifs de contrôle détaillés. Les ambitions de la dernière version de la
norme sont particulièrement étendues. Elle cherche en effet à encadrer la totalité du processus
informationnel de l'entreprise depuis la création de l'information jusqu'à sa destruction afin d'en assurer un
suivi qualité précise.
c. Critère de l’information selon COBIT : Il y’a 7 critères auxquels doit satisfaire l’information :
Efficacité : une information est dite efficace lors qu’elle apporte une certaine contribution par rapport à ce
qui est attendu (résultats) ; Elle est un critère très important qui s'applique à une information appropriée et
pertinente, délivrée dans des meilleurs délais, exacte, cohérente, et utilisable. Exemple : Un rapport
mensuel de ventes qui présente les données clés, telles que les ventes par produit, par région, et par canal,
de manière claire et pertinente
Efficience : L’efficience d’une information permet à son utilisateur de pouvoir optimiser les ressources ou
moyens utilisés par ce dernier en vue d’obtention de résultats satisfaisants au moindre ou meilleur cout
possible ; Exemple : L'utilisation d'un logiciel de gestion de projets pour optimiser la collaboration de
l'équipe et réduire les retards dans les livrables.
Confidentialité : la mesure par laquelle l’information est protégée des accès non autorisés concerne la
protection d'une information sensible contre la divulgation ou la révélation non autorisées. Exemple : Les
informations de compte des clients stockées dans une base de données sécurisée et accessibles
uniquement par des employés autorisés.
Intégrité : La mesure par laquelle l’information correspond à la réalité de la situation, propriété en rapport
avec l'exactitude et l'exhaustivité de l'information, ainsi que sa valeur d'utilisation pour l’entreprise.
Exemple : Les spécifications de produit qui sont maintenues à jour pour garantir que les produits répondent
aux normes de qualité.
Disponibilité : la mesure par laquelle l’information est disponible pour les destinataires en temps voulu,
propriété d'une information, d'une ressource, d'un service d'être disponible à temps et de continuer à l'être
pour l'accomplissement d'un processus fonctionnel. Elle concerne également la protection des ressources
et des moyens nécessaires. La disponibilité est la mesure de la capacité d’un élément à exécuter sa fonction
au bon moment. En d’autres termes elle désigne la présence de l’information en temps voulu. Exemple :
Les serveurs informatiques qui doivent être opérationnels 24/7 pour assurer l'accès continu aux données et
aux applications.
Conformité : la mesure par laquelle les processus sont en conformité avec les lois, les règlements et les
contrats ; il s'agit de la conformité aux lois et aux règlements en vigueur ainsi que le respect des contrats
auxquels est soumis le processus fonctionnel, qui sont des contraintes externes. Exemple : Le respect des
accords contractuels avec les fournisseurs pour garantir la livraison de produits et services conforme
Fiabilité : la mesure par laquelle l’information de pilotage est pertinente, propriété d'une l'information
fournie à la Direction lui permettant de diriger l'entreprise et de présenter des états financiers en
conformité avec sa responsabilité. Exemple : Les rapports de performance mensuels qui aident la direction
à prendre des décisions éclairées sur la gestion de l'entreprise.
• Adapter les éléments du Système d’Information avec la stratégie de l’Entreprise, afin de renforcer la
valeur d’usage du Système d’Information et en faire un atout pour l’entreprise
• Rendre le Système d’Information claire pour favoriser la communication avec les directions métiers, les
Maîtrises d’ouvrage (MOA) et les Maîtrises d’œuvre (MOE).
• Disposer d’un Système d’Information agile, capable d’évoluer rapidement et en toute sécurité tant d’un
point de vue métier que technique.
• Soutenir les évolutions de l’entreprise. c. Principes de l’urbanisation : L’urbanisation touche tous les
niveaux de l’organisation.
• Stratégie de l’entreprise : positionnement des fonctionnalités offertes par le SI pour supporter les
processus métier.
• Processus métier : étude des différents secteurs fonctionnels de l’entreprise : production, administration,
ventes…)
• Applications métier : description de l’ensemble des éléments du système informatique implémentant les
services urbanisés sous forme d’éléments logiciels.
Synthèse : A travers l’urbanisation des SI, on vise à améliorer progressivement la performance du SI pour en
faire un avantage concurrentiel.
Un SI urbanisé :
• Est flexible
L’architecture d’entreprise :
L'architecture d'entreprise désigne l'étude, la conception, l'élaboration de stratégies et la mise en œuvre de
plans visant à atteindre les objectifs généraux de l'entreprise à l'aide de l'infrastructure et de la sécurité
informatiques. Dans cette définition de l'architecture d'entreprise, une entreprise est en mesure de
concevoir des projets informatiques et de mettre en œuvre des politiques destinées à l'aider à atteindre ses
objectifs. En outre, l'architecture d'entreprise aide l'entreprise à se tenir au courant des derniers
développements dans son secteur d'activité, y compris les nouvelles technologies et méthodologies
perturbatrices concernant l'utilisation sûre et efficace des outils informatiques.
Nom Description
Métier Description des processus et des événements
du métier
Fonctionnel Description des fonctions et des rôles du
système d’information.
Application Description des composants applicatifs du
système informatique
Technique Description de l'infrastructure technique du
système informatique.
Stratégie de l’entreprise : il s’agit de déterminer comment les technologies informatiques peuvent
aider l’e/se à atteindre ses objectifs.
Processus métier : les différentes parties de l’e/se (production, vente, administration, achat) ont des
processus spécifiques. Urbanisation consiste à comprendre comment ces processus interagissent et
fonctionnent ensemble.
Application métier : les applications métier sont les logiciels qui aident l’e/se à gérer ses processus.
L’urbanisation implique de bien organiser ces logiciels pour qu’ils fonctionnent de manière
harmonieuse.
Infrastructure technique : c’est l’ensemble des composantes techniques (serveurs, réseaux, base de
données) qui supportent les applications métier. L’urbanisation implique de s’assurer que cette
infrastructure est solide et efficace.
Source : CIGREF
L’urbanisation touche tous les niveaux de l’organisation. Pour mener à bien cette démarche,
et assurer l’alignement des transformations du SI avec le métier, sa stratégie, ses besoins et ses
contraintes, quelques étapes incontournables doivent être respectées autour de ses différentes
dimensions (métier, fonctionnelle, applicative et technique).
Modélisation des processus métier : Cette étape implique la modélisation des processus métier de
l'entreprise à l'aide de techniques telles que la cartographie des processus. Elle permet de visualiser
et de documenter les flux d'activités métier.
Identification des besoins informatiques : Sur la base de la modélisation des processus, il s'agit
d'identifier les besoins en termes d'outils informatiques, d'applications, de données, et d'interfaces
nécessaires pour soutenir les processus métier de manière optimale.
Conception de l'architecture cible : À partir des besoins identifiés, l'étape suivante consiste à
concevoir l'architecture cible du SI. Cela inclut la définition des couches métier, applicative,
technique et de données, ainsi que les principes d'urbanisation qui guideront le développement du
SI.
Planification et mise en œuvre : Une fois l'architecture cible définie, il est nécessaire de mettre en
place un plan d'urbanisation qui décrit comment le SI évoluera pour atteindre cette architecture.
Cela peut inclure des projets de développement, de migration, ou de consolidation.
Gouvernance et suivi : La démarche d'urbanisation nécessite une gouvernance solide pour s'assurer
que le SI évolue conformément à la stratégie de l'entreprise. Des comités de gouvernance sont
souvent établis pour superviser la mise en œuvre de l'urbanisation et prendre des décisions éclairées.
Mesure et amélioration continue : Il est important de mettre en place des indicateurs de
performance pour évaluer l'efficacité de l'urbanisation. Cette étape permet de mesurer les résultats,
d'identifier les domaines nécessitant des améliorations, et de réajuster la stratégie en conséquence.
“L’architecture d’entreprise nous permet de déterminer les éléments qui composent l’entreprise et
leur relation les uns aux autres.” The Open Group, John Zachman
Réduction des coûts : Identifier et éliminer les inefficacités, les redondances et les
coûts inutiles dans les opérations de l'entreprise.
Gestion des risques : Minimiser les risques liés aux systèmes informatiques, aux
processus et aux données de l'entreprise.
Planification à long terme : Faciliter la planification stratégique à long terme en
alignant l'architecture sur les objectifs futurs.
Architecture d’affaires : vise à fournir une vue détaillée et structurée des activités
commerciales de l'entreprise, d'assurer l'alignement stratégique et d'optimiser
les processus pour atteindre les objectifs organisationnels.
Architecture des applications : décrit les applications utilisées dans l’entreprise, leurs
relations et leurs interactions avec les processus métier et les utilisateurs.
Le diagramme illustre comment différentes parties et agences collaborent avec leurs produits ou
services. Généralement, les éditeurs établissent des plans de production variés en fonction des
besoins des consommateurs. Ensuite, les développeurs créent des catégories de produits en se
basant sur ces plans, stockés dans une base de données cloud où tous les produits finis sont mis à
disposition des utilisateurs.
A : vision de l’architecture
B : architecture business
D : architecture technologique
E : opportunités et solutions
F : planning de migration
G : gestion de l’implémentation
H : gestion du changement
d’architecture
TOGAF est un cadre d'architecture d'entreprise de renom largement adopté à l'échelle mondiale. Il
offre une méthodologie puissante et structurée pour concevoir, planifier, mettre en œuvre et gérer
l'architecture d'entreprise au sein d'une organisation. L'objectif principal de TOGAF est d'assurer
l'alignement entre les objectifs stratégiques de l'entreprise et ses systèmes d'information. Le
processus TOGAF est divisé en différentes étapes :
Préparation et lancement :
Identifier les parties prenantes clés : Identifiez les personnes et les groupes qui sont
impliqués dans le projet SI, y compris les décideurs, les utilisateurs finaux, les équipes
techniques, etc.
Créer une équipe d'architecture ou un comité d'architecture : Mettez en place une équipe
dédiée à la gestion de l'architecture du SI, qui sera responsable de la conception et de la mise
en œuvre.
Établir la portée du projet SI : Déterminez les limites et les objectifs du projet SI,
en définissant ce qui sera inclus et exclu de la portée.
Définir un plan d'architecture : Créez un plan détaillé décrivant les étapes à suivre
pour développer l'architecture du SI, y compris les livrables, les échéances et les
ressources nécessaires.
Architecture d'entreprise de base :
Planification de la transition :
Élaborer un plan de transition : Créez un plan détaillé pour passer de l'architecture actuelle
à l'architecture cible. Cela inclut l'identification des projets et des initiatives nécessaires pour
réaliser la transition.
Mettre en œuvre les projets et les initiatives : Exécutez les projets conformément au plan de
transition. Cela peut inclure le développement de logiciels, la mise en place d'infrastructures,
la migration de données, etc.
Mettre en place des mécanismes de gouvernance : Créez des structures de gouvernance
pour surveiller et contrôler l'implémentation du SI, y compris la gestion des risques, la
conformité aux normes et la résolution des problèmes.
Évaluation et itérations :
Évaluer régulièrement le SI : Assurez-vous que le SI reste aligné sur les objectifs métier
en évaluant régulièrement ses performances et son efficacité.
Apporter des ajustements et des améliorations : En fonction des retours
d'expérience, apportez des ajustements à l'architecture du SI pour l'optimiser.
Documentation et communication :
Former les équipes concernées : Fournissez une formation aux équipes qui
seront responsables de la gestion et de l'exploitation du SI.
Sensibiliser les parties prenantes : Sensibilisez les parties prenantes à l'importance
de l'architecture du SI pour l'entreprise et pour la réalisation de ses objectifs métier.
Ces étapes jouent un rôle essentiel dans la création d'une architecture d'entreprise cohérente et
alignée. Elles guident les architectes, les équipes de projet, et les parties prenantes tout au long du
cycle de vie de l'architecture, de la planification à la mise en œuvre, et jusqu'à l'évaluation continue.
Objectifs Convergents : Les deux approches partagent des objectifs similaires, notamment
l'optimisation des systèmes d'information, l'alignement sur les objectifs métier, la réduction
des coûts, l'amélioration de l'efficacité et de la flexibilité. Ils visent à améliorer la manière
dont les SI répondent aux besoins de l'entreprise.
Composantes de l'EA : L’urbanisation des SI peut être considérée comme une composante
spécifique de l'architecture d'entreprise. L'EA englobe l'ensemble de la structure de
l'entreprise, y compris les aspects stratégiques, opérationnels, de processus, de données et
technologiques. L'urbanisation des SI se concentre principalement sur les aspects techniques
de l'architecture informatique.
Gestion Globale : L'EA englobe une gestion globale de l'architecture de l'entreprise, tandis
que l'urbanisation des SI se concentre sur des aspects techniques spécifiques. Ensemble, ils
contribuent à une meilleure gouvernance de l'architecture informatique.
Plan :
1. Définition de l'architecture d’entreprise
2. Objectifs de l'architecture d'entreprise
3. Type de l'architecture d'entreprise
4. Exemple de l'architecture d'entreprise
5. Les étapes à suivre pour construire un bon système d'information
La notion de modélisation de processus, est souvent confondue avec la cartographie des processus. Bien
que cette dernière permette de comprendre le fonctionnement global des processus de l’entreprise et
l’interaction entre eux, la modélisation quant à elle, permet de structurer et représenter visuellement
l’enchainement des activités qui composent chacun des processus de l’entreprise.
b. Comment modéliser un processus :
Pour modéliser correctement un processus, il est préférable de s’appuyer sur des méthodes de
modélisation telle que :
• La BPMN : (Business Process Model and Notation), le but principal de la BPMN est de fournir une
notation graphique ou un langage standard, pour favoriser la compréhension du fonctionnement de
l’entreprise par toutes les entités.
Elle permet par exemple d’identifier quelles activités doivent se dérouler, par qui, et dans quel ordre. Cette
modélisation selon la norme BPMN peut être effectuée en utilisant différents outils, telle que :
• Bonita : C’est un logiciel informatique basé sur la gestion de processus, notamment il sert à
modéliser les processus selon la norme BPMN.
c. Les étapes clés :
- Comprendre l'entreprise : Analyser les métiers, les processus, les objectifs stratégiques, les
contraintes, les enjeux et les besoins de l'entreprise.
- Définir la stratégie SI : Déterminer les orientations stratégiques en matière de systèmes
d'information.
- Modéliser l'urbanisation : Créer des modèles conceptuels qui représentent l'organisation de
l'entreprise, les processus métier et les systèmes d'information.
- Cartographier l'architecture existante : Identifier les composants et les applications informatiques
- Définir l'architecture cible : Concevoir une architecture cible qui répond aux besoins de l'entreprise
- Mettre en place un plan de transformation : Élaborer un plan d'actions pour passer de l'architecture
actuelle à l'architecture cible.
- Piloter la mise en œuvre : Suivre la réalisation des projets de transformation.
- Communiquer et sensibiliser : Informer et impliquer les différentes parties prenantes (direction
générale, métiers, IT) dans la démarche d'urbanisation.
- Évaluer et ajuster : Evaluer et ajuster la stratégie SI en fonction des retours d'expérience et des
évolutions de l'entreprise.
• Formaliser les processus d'urbanisation : Documenter les processus d'urbanisation pour assurer
leur pérennité et leur reproductibilité.
La démarche d'urbanisation des systèmes d'information selon le CIGREF vise à aligner
l'informatique sur les besoins métiers, à optimiser les investissements, à réduire la complexité et à faciliter
l'innovation au sein de l'entreprise. Elle contribue ainsi à améliorer la performance globale de
l'organisation.
LA COUCHE FONCTIONNELLE :
1. Cohérence : d’un bloc fonctionnel est lié à l’atteinte d’un objectif opérationnel, autrement dit, un bloc
fonctionnel cohérent, est un bloc qui résulte d’une décomposition successive d’une zone, jusqu’à ce qu’on
arrive au stade où chaque bloc répond ou permet d’exaucer un objectif élémentaire, qui est à son tour
émane d’une décomposition d’un objectif stratégique, définit au niveau stratégique. Ainsi, le bloc peut
exister tout seul, tout en se concentrant sur son objectif propre à lui
Exemple : la zone de gestion des RH, est liée à un certain nombre d’objectifs stratégiques. La décomposition
de chaque objectif, mène vers un objectif élémentaire lié à un bloc opérationnel définis (sous processus), on
cite, sous processus « Recrutement », sous processus « Gestion des congés »…
2. Faible découplage : s’inscrit dans la même démarche de la cohérence, dont le découpage cette fois ci
permet de réduire le minimum les interdépendances entre les différents blocs de la même zone
Exemple : pour le même exemple, s’il y aura lieu de certains changements qui vont toucher le bloc de
Recrutement, le bloc de gestion de congés ne doit pas être atteint, sauf en matière d’information qu’il
consomme auprès du premier bloc (recrutement)
Objectifs : la finalité principale derrière les deux premiers principes est d’assurer l’agilité du Système
d’information, dans l’optique où il s’aligne avec tout changement surgit, à titre d’illustration, si une maintenance est
appliquée sur un bloc, l’autre voisin ne va pas être atteint
L’idée derrière ce principe, renvoie au fait que la diffusion d’une information doit être réfléchis, afin de
garder à la fois sa confidentialité et sa disponibilité, et c’est à la base du paramétrage de l’accès à cette
dernière de la façon à remplir ces deux qualité
Exemple :
Objectifs : Le but principale derrière la connectivité est de réduire le plus possible les risques liés à l’ intégrité de
l’information, qui renvoie à tout erreur ou fraude surgit lors de la transmission de l’information, chose qui devient
plus faisable et facile, grâce au fait que l’information est gérée et contrôlée par le bloc propriétaire. Tout
garantissant dans l’autre partie, sa disponibilité à la consultation
Exemple : toujours dans la gestion des RH, le bloc de gestion des congés souhaite établir le planning annuel des
congés. Ce dernier a donc besoin d’avoir une idée sur les dernières informations sur l’activité du bloc de
recrutement, en matière de nouveaux recrus, les départs… L’ensemble de ces informations sont la propriété du bloc
recrutement, lui seul a le droit de les synchroniser, mais également, il est dans l’obligation de rendre l’information
disponible et accessible aux autre blocs concernés, dans notre cas le bloc gestion de congés.
1. Couche fonctionnelle
L’idée derrière une couche fonctionnelle est de regrouper des processus ou des activités similaires
pour faciliter la gestion, la coordination et la compréhension de l’organisation.
Dans ce contexte, une couche fonctionnelle peut être considérée comme un élément
clé de la structuration de l’architecture d’entreprise, car elle définit les domaines
métier principaux de l’entreprise et aide à établir des liaisons entre ces domaines pour
une vision d’ensemble cohérente de l’organisation.
définir a priori les zones suivantes pour l’architecture fonctionnelle cible : zone échange, zone
gisement de données, zone référentielle de données et de règles, zone pilotage, zone opération,
zone ressource.
La deuxième étape : consiste à exploiter les processus métier car ils permettent d’identifier les
classes concepts (c’est-à-dire les invariants métier). En effet, la description des processus permet
naturellement d’identifier les concepts métier manipulés, et donc les classes
permettant de décrire un concept métier indépendant de l’organisation, c’est-à-dire les classes de
substance, permettant de décrire un concept métier indépendant de l’organisation. Ce peut être
une classe concept, de référence ou secondaire.
La quatrième étape : consiste à identifier les services des différents blocs composants l’architecture
fonctionnelle. On se base sur :
Par exemple : TOM (Telecom Operations MAP) dans les télécoms et IAA (Insurance
La cinquième étape : Il s’agit de partir des événements de gestion, et d’exécuter les processus
permettant de traiter ces événements en vérifiant pour chaque activité du processus à quels
blocs fonctionnels elle peut faire appel pour être menée à bien et si les blocs fonctionnels en
question contiennent les services nécessaires.
La sixième étape : C’est un rebouclage par rapport aux objectifs stratégiques du SI. Il
Ces sept étapes sont présentées de manière séquentielle, mais la conception d’une architecture
fonctionnelle cible répond surtout à deux points :
d. Exemple
Prenons l’exemple d’une entreprise de vente au détail. Lors de la transition de l’architecture métier
à l’architecture fonctionnelle, voici les étapes que l’entreprise pourrait suivre :
Première étape : L’entreprise décide de définir une architecture fonctionnelle. Elle identifie les
zones nécessaires, par exemple, la zone de vente, la zone de gestion de l’inventaire, la zone de
gestion des employés et la zone de gestion financière.
Deuxième étape : En examinant les processus métier existants, l’entreprise identifie les classes de
concepts, comme les produits, les employés, les clients et les transactions financières. Ces classes
représentent des éléments métier fondamentaux.
Quatrième étape : L’entreprise identifie les services nécessaires pour chaque bloc de
L’architecture fonctionnelle. Par exemple, dans la zone de vente, les services pourraient inclure la
gestion du panier d’achat, le traitement des paiements en ligne, et la gestion des promotions.
Cinquième étape : Lorsqu’un client passe une commande en ligne, l’entreprise exécute le processus
de traitement de la commande. Ce processus implique plusieurs activités, comme la vérification des
stocks dans la zone de gestion de l’inventaire, le traitement du paiement dans la zone financière, et
la gestion des informations client dans la zone de gestion des clients.
Sixième étape : L’entreprise évalue comment son architecture fonctionnelle soutient ses objectifs
stratégiques. Par exemple, elle vérifie si la zone de gestion de l’inventaire permet une gestion plus
efficace des stocks pour répondre à la demande des clients.
Septième étape : L’entreprise s’assure que les règles d’urbanisme pour l’architecture fonctionnelle
sont respectées, telles que les politiques de sécurité des données.
b. Exemple
- Management fonctionnel :
- Management par processus :
Un POS, également appelé Plan d’Occupation des Sols, est un document d’urbanisme qui
s’appliquait à l’échelle de la ville et fut progressivement remplacé par le PLU. Son objectif est
d’utiliser la notion encore actuelle de « zones » pour définir les règles régissant la
construction et la modification des bâtiments. Ces zones sont divisées en zones urbaines
(désignées « U »), qui sont immédiatement bâties ou constructibles, et en zones naturelles
(désignées « N »), qui comprennent :
Le projet en question devait respecter strictement le POS afin d’éviter d’être rejeté par la
municipalité, et toute violation était traitée comme un délit.
Actuellement, selon les dispositions légales en vigueur, les POS encore en
usage sont progressivement remplacés par des Plans d’Urbanisme (PLU) ou
des Plans
d’Urbanisme Intercommunaux (PLUi), avec certaines exceptions bien précises.
L’efficacité : signifie que l’information doit être pertinente et utile pour la prise de décision et par
conséquent l’atteinte des objectifs par exemple dans une entreprise si un responsable veut
demander un congé le directeur a deux options soit accepter soit changer la date ou bien la durée du
congé pour prendre cette décision le directeur doit nécessairement collecter les informations
essentielles pour évaluer la faisabilité de la demande et prendre une décision éclairée donc les
informations nécessaires sont : le carnet de charge, planning du congé, l’accord de son chef
hiérarchique, le stock de congé de cette personne donc le directeur après avoir vérifier les
informations suivante il est capable de prendre la bonne décision donc ces informations sont des
informations efficaces. Lorsque l'information est efficace, elle contribue à améliorer la qualité des
décisions prises au sein de l'organisation, car elle fournit les données nécessaires pour atteindre les
objectifs fixés.
L’intégrité : signifie que l'information doit être précise, complète et fiable pour cela il faut protéger
l’information de toute manipulation non autorisée et elle doit ne doit pas être modifiée par
n’importe qui pour qu’elle soit digne de confiance. On ne peut pas parler de l’intégrité sans
mentionner les deux sous qualités qui sont l’exactitude et l’exhaustivité.
L’exactitude : c’est-à-dire que l’information doit être exacte, correcte et sans erreur. Si par exemple
un auditeur en inventaire demande la liste de stock d’un type de stylo il doit avoir la liste exacte de
ce type et pas un autre (l’information demandé = l’information reçu)
L’exhaustivité : Elle garantit que l'information contient tous les éléments nécessaires pour une
compréhension complète d'une situation ou d'un sujet. Des informations incomplètes pourraient
laisser des questions sans réponse et mener à des décisions prises sur des bases partielles. Une
information exhaustive ne doit pas omettre des éléments importants revenant sur l’exemple
précédant lorsque l’auditeur en inventaire demande la liste du stylo il doit recevoir la liste de ce stylo
dans tous les entrepôts.
Même si l’information est efficace si elle est erronée, elle affecte la prise de décision donc la collecte
de l’information doit reposer sur l’exactitude et l’exhaustivité pour minimiser les risques associés à
des données incorrectes ou incomplètes à titre d’exemple une malle collecte d’information sur l’état
du stock peut causer une rupture de stock ou un surstockage.
Fiabilité : Elle dépend essentiellement de la source qui doit être fiable il faut s'assurer que la source
d'où provient l'information est digne de confiance et crédible. Une source fiable est une source qui
jouit d’une réputation de délivrer des informations précises, objectives et vérifiées.
Exemple : Supposons qu’un investisseur veut acheter les actions d’une entreprise X pour prendre la
décision d’acheter ou pas il doit évaluer la santé financière de cette entreprise et pour ce faire il est
important de revenir sur des sources fiables comme les états financiers annuels publiés par
l’entreprise elle-même tels que le bilan, le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie La
fiabilité de l'information dans ce cas signifie que les chiffres et les données présentés dans les états
financiers sont exacts, vérifiés et provenant de sources crédibles.
Disponibilité : se réfère à la garantie que l'information est accessible et prête à être utilisée quand
cela est nécessaire. Cela signifie que l'information doit être disponible sans délais indus et doit être
facilement accessible par les personnes autorisées, assurer la disponibilité de l'information est
essentiel pour garantir que les activités de l'entreprise ne sont pas perturbées en raison d'une perte
d'accès à des données cruciales. Cela peut également inclure des mesures de sécurité pour protéger
l'information contre les menaces telles que les pannes matérielles. Une information disponible
contribue à une meilleure prise de décision et à une continuité des opérations sans interruption
majeure.
Exemple : le directeur des ventes doit décider du réapprovisionnement en fonction de besoin et des
niveaux de stock. Si l'information sur les niveaux de stock n'est pas constamment disponible en
temps réel, il peut prendre des décisions basées sur des données obsolètes, entraînant des ruptures
de stock ou un surplus de produits. La disponibilité immédiate de l'information permet au directeur
des ventes de prendre des décisions plus précises pour optimiser les niveaux de stock et maximiser
les ventes.
Confidentialité : L'information est considérée comme un actif de l’entreprise elle doit être protégée
contre tout accès non autorisé. La confidentialité de l'information garantit que les données sensibles,
telles que les informations personnelles des clients, les secrets commerciaux ne sont accessibles
qu'aux personnes autorisées. Cela assure la sécurité des informations sensibles de l'entreprise.
Exemple : Dans une entreprise de recherche et développement, les résultats des projets de
recherche en cours sont confidentiels. Les chercheurs doivent s'assurer que seuls les membres de
l'équipe ont accès à ces résultats pour éviter toute divulgation d'informations à des concurrents.
Conformité : Cette qualité implique que les données et informations respectent les lois,
réglementations, normes et politiques établies par l'entreprise et les autorités compétentes. Il s'agit
de s'assurer que l'information est en conformité avec les exigences légales et internes. Par exemple
les rapports financiers devront être préparer en respectant les normes comptables en vigueur pour
éviter les sanctions et garder la transparence.
Efficience : Elle se réfère à la gestion efficace des ressources pour produire, stocker et distribuer
l'information de manière rentable. Par exemple, dans une entreprise, l'utilisation d'un système de
gestion de documents électroniques peut réduire les coûts de stockage papier et d'impression tout
en permettant un accès plus rapide aux informations essentielles, améliorant ainsi l'efficience de la
gestion de l'information.