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Faculté des sciences économiques, commerciales et sciences de gestion.

Nom : DALI
Prénom : Dyhia
Filière : Sciences financières et comptabilité
Spécialité : Comptabilité et audit (licence 3)
Module : Normes internationales d’audit
Thème : Les normes internationales d’audit ISA 260 et ISA
265

Chargée de cours : Mme MAHOUCHE

Année universitaire :
2022/2023
Le plan :
Le thème : Les normes internationales d’audit ISA 260 et ISA 265

Introduction :

Définition des normes internationales d’audit.

Introduction des normes internationales d’audit 260 et 265.

Problématique.

Chapitre I : Norme internationale d’audit 260 : Communication avec les personnes


constituant le gouvernement d’entreprise :

Section 1 : Généralités sur la norme internationale d’audit 260 (ISA 260)

Section 2 : Diligences requises et les modalités d’application

Chapitre II : La norme internationale d’audit 265 : Communication des faiblesses du


contrôle interne aux personnes constituant le gouvernement d’entreprise et a la
direction :

Section 1 : Généralités sur la norme internationale d’audit 265 (ISA 265)

Section 2 : Diligences requises et modalités d’application

Conclusion.

Bibliographie.

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Les normes internationales d’audit ISA 260 et ISA265
Introduction :
Les normes internationales d'audit (International Standards on Auditing, ISA) sont une
série de règles délivrées par l’IAASB (International Auditing and Assurance Standards
Board). Ces normes ISA sont organisées en huit séries, de la série 200 à la série 800. Elles
forment un référentiel de normes pour la certification des comptes annuels et consolidés des
entreprises et visent à harmoniser ou unifier les tâches effectuées par les auditeurs. 1
Dans notre présent travail, on va parler des deux normes de comportement : ISA 260
intitulée « communication avec les personnes constituant le gouvernement d’entreprise » et
ISA 265, dite « communication des faiblesses du contrôle interne aux personnes constituant le
gouvernement d’entreprise et à la direction ».
La problématique : Quelles sont les personnes constituant le gouvernement d’entreprise avec
qui communique l’auditeur ? Et quelles sont les faiblesses du contrôle interne qu’il doit
communiquer aux personnes constituant le gouvernement d’entreprise et à la direction ?

Chapitre I : Norme internationale d’audit 260 : Communication avec les personnes


constituant le gouvernement d’entreprise : (Applicable aux audits d’états financiers pour
les périodes ouvertes à compter du 15 décembre 2009)
Section 1 : Généralités sur la norme internationale d’audit 260 (ISA 260) :
Champ d’application de la norme internationale d’audit 260 (ISA 260) :
Cette norme internationale d’audit ISA traite de l’obligation qu’a l’auditeur de
communiquer avec les personnes constituant le gouvernement d’entreprise, dans le cadre d’un
audit d’états financiers. En outre, cette norme ISA s’applique indifféremment lorsque toutes
les personnes constituant le gouvernement d’entreprise sont impliquées dans la direction de
l’entité, et dans le cas d’entités cotées. Bien que, cette norme ISA ne définit pas de diligences
requises concernant la communication de l’auditeur avec la direction ou les propriétaires
d’une entité, à moins que ne leur soit dévolu également un rôle de gouvernance.
Objectif de la communication :
Cette norme ISA met en particulier l’accent sur les communications de l’auditeur avec les
personnes constituant le gouvernement d’entreprise. Néanmoins, un processus d’échange
efficace est important pour aider l’auditeur et les personnes constituant le gouvernement
d’entreprise à comprendre les questions relatives à l’audit dans son contexte et les aider à
développer une relation de travail constructive, tout en préservant l’indépendance et
l’objectivité de l’auditeur.2
Définitions des personnes constituant le gouvernement d’entreprise et de la direction :
Personnes constituant le gouvernement d’entreprise : sont la (ou les) personne(s) physiques
ou morales (par exemple, une personne morale agissant comme fiduciaire) ayant la
responsabilité de surveiller la stratégie de l’entité et ses obligations.3 Cette responsabilité
inclut la surveillance du processus d’élaboration de l’information financière. Pour certaines
entités dans certains pays, les personnes constituant le gouvernement d’entreprise peuvent
comprendre les membres de la direction. Tels que les membres de la direction siégeant au
comité des personnes constituant le gouvernement d’entreprise ou le propriétaire-dirigeant.
Direction : est la (ou les) personne(s) ayant des responsabilités exécutives pour la conduite
des opérations de l’entité. Pour certaines entités dans certains pays, la direction comprend
quelques-unes ou toutes les personnes constituant le gouvernement d’entreprise. Par exemple,
les membres de la direction siégeant au comité des personnes constituant le gouvernement
d’entreprise, ou le propriétaire-dirigeant.

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Objectifs fixés à l’auditeur :
Les objectifs fixés à l’auditeur par cette norme sont :
 de communiquer clairement aux personnes constituant le gouvernement d’entreprise les
responsabilités qui incombent à l’auditeur au regard de l’audit des états financiers, et de
donner une vue d’ensemble de l’étendue des travaux d’audit et du calendrier de réalisation
prévus ;
 d’obtenir des personnes constituant le gouvernement d’entreprise des informations
pertinentes pour l’audit;
 de fournir en temps voulu aux personnes constituant le gouvernement d’entreprise ses
observations résultant de l’audit qui sont d’importance et d’intérêt pour celles-ci, au
regard de leur responsabilité de surveillance du processus d’élaboration de l’information
financière; réduisant ainsi les risques d’anomalies significatives dans les états financiers ;
 et enfin, de promouvoir un processus d’échange effectif entre l’auditeur et les personnes
constituant le gouvernement d’entreprise.
Section 2 : Les diligences requises et les modalités d’application :
Détermination des personnes constituant le gouvernement d’entreprise :
L’auditeur doit déterminer la (ou les) personne(s) appropriée(s) au sein de la structure de
gouvernance de l’entité avec qui communiquer. Il existe deux situations :
Communication avec un sous-comité du groupe de personnes constituant le gouvernement
d’entreprise :
Si l’auditeur communique avec un sous-comité du groupe de personnes constituant le
gouvernement d’entreprise, par exemple un comité d’audit, il doit déterminer s’il lui
appartient de communiquer également avec le groupe de personnes constituant le
gouvernement d’entreprise.
Cas où toutes les personnes constituant le gouvernement d’entreprise sont impliquées dans la
direction de l’entité :
Dans certains cas, toutes les personnes constituant le gouvernement d’entreprise sont
impliquées dans la direction de l’entité. Par exemple, dans une petite entreprise où le
propriétaire unique dirige l’entité et où aucune autre personne ne joue un rôle de gouvernance.
Dans ces situations, si les sujets visés dans cette norme ISA sont communiquées à la (aux)
personne(s) ayant des responsabilités de direction, et que cette (ces) personne(s) a (ont)
également des responsabilités de gouvernance, ils n’ont pas à être de nouveau communiqués à
la (aux) personne(s) ayant ce rôle de gouvernance.
Sujets à communiquer et processus de communication :
Les responsabilités de l’auditeur relatives à l’audit des états financiers :
L’auditeur doit communiquer aux personnes constituant le gouvernement d’entreprise les
obligations qui lui incombent au regard de l’audit des états financiers, y compris le fait :
 qu’il est responsable d’exprimer une opinion sur les états financiers établis par la direction
sous la surveillance des personnes constituant le gouvernement d’entreprise;
 et que l’audit des états financiers n’exonère pas la direction et les personnes constituant le
gouvernement d’entreprise de leurs responsabilités.
Et les préciser dans la lettre de mission et leur fournir une copie. Cela peut être un moyen
approprié de communiquer avec ces personnes.
Étendue des travaux d’audit et calendrier de réalisation prévus :
L’auditeur doit communiquer aux personnes constituant le gouvernement d’entreprise une
vue d’ensemble de l’étendue des travaux d’audit et du calendrier de réalisation prévus.

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Éléments importants relevés lors de l’audit :
L’auditeur doit communiquer par écrit, et en temps voulu, aux personnes constituant le
gouvernement d’entreprise les éléments importants relevés lors de l’audit si, selon son
jugement professionnel, une communication verbale ne serait pas appropriée. Tels que :
 son point de vue quant aux aspects qualitatifs d’importance touchant aux pratiques
comptables de l’entité;
 les difficultés importantes, si elles existent, rencontrées au cours de l’audit;
 d’autres sujets, relevés lors de l’audit, qui, selon son propre jugement professionnel, sont
importants dans le cadre de la surveillance du processus d’élaboration de l’information
financière.
L’indépendance de l’auditeur :
Dans le cas des entités cotées, l’auditeur doit fournir ou communiquer par écrit, et en temps
voulu aux personnes constituant le gouvernement d’entreprise une déclaration
d’indépendance. L’auditeur est tenu de respecter les règles d’éthique, y compris celles
relatives à l’indépendance, en matière de missions d’audit d’états financiers.
Documentation :
Lorsque des éléments ont été communiqués verbalement, l’auditeur doit les inclure dans sa
documentation d’audit, avec la date et la liste des personnes auxquelles ils ont été
communiqués. Dans ce cas, l’auditeur peut inclure une copie des procès-verbaux établis par
l’entité archivés dans la documentation d’audit qui constituent une trace appropriée de la
communication. Mais lorsque des éléments ont été communiqués par écrit, l’auditeur doit
conserver une copie de cette communication dans la documentation d’audit.

Chapitre 2 : La norme internationale d’audit 265 : Communication des faiblesses du


contrôle interne aux personnes constituant le gouvernement d’entreprise et à la
direction : (Applicable aux audits d’états financiers pour les périodes ouvertes à compter du
15 décembre 2009)
Section 1 : Généralités sur la norme internationale d’audit 265 (ISA 265) :
Champ d’application de la norme internationale d’audit 265 (ISA 265) :
Cette norme internationale d’audit traite des obligations qui incombent à l’auditeur de
communiquer de façon appropriée aux personnes constituant le gouvernement d’entreprise et
à la direction les faiblesses du contrôle interne qu’il a relevées lors d’un audit d’états
financiers. La présente norme ISA précise les faiblesses que l’auditeur est tenu de leur
communiquer.
Par conséquent, l’auditeur est tenu d’acquérir une connaissance du contrôle interne
pertinent pour l’audit lors de l’identification et de l’évaluation des risques d’anomalies
significatives afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non
dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de l’entité.
Objectif fixé à l’auditeur :
L’objectif de l’auditeur est de communiquer de façon appropriée aux personnes constituant
le gouvernement d’entreprise et à la direction les faiblesses du contrôle interne qu’il a
relevées au cours de l’audit et qui, selon son propre jugement professionnel, sont
suffisamment importantes pour mériter leur attention respective.
Distinction entre faiblesse du contrôle interne et faiblesse significative du contrôle
interne :
Faiblesse du contrôle interne : est une situation qui se présente lorsque le contrôle ne
permet pas de prévenir, de détecter ou de corriger, des anomalies contenues dans les états
financiers en temps opportun.

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Faiblesse significative du contrôle interne : représente la faiblesse, ou l’ensemble des
faiblesses du contrôle interne qui, selon le jugement professionnel de l’auditeur, sont
suffisamment importantes pour mériter l’attention des personnes constituant le gouvernement
d’entreprise.
Section 2 : Diligences requises et modalités d’application :
Déterminer si des faiblesses du contrôle interne ont été relevées :
L’auditeur doit déterminer si, sur la base des travaux d’audit effectués, il a relevé une ou
plusieurs faiblesses du contrôle interne. Afin de déterminer cela, l’auditeur peut discuter des
faits et circonstances concernés qu’il a constatés avec la direction.
Faiblesses significatives du contrôle interne :
Lorsque l’auditeur a relevé une ou plusieurs faiblesses du contrôle interne, il doit
déterminer, si, prises individuellement ou ensemble, elles constituent des faiblesses
significatives.
Une faiblesse du contrôle interne en elle-même peut ne pas être suffisamment importante
pour constituer une faiblesse significative. Toutefois, un ensemble de faiblesses affectant la
même composante du contrôle interne, peut augmenter les risques d’anomalies significatives
d’une manière telle qu’il en résulte une faiblesse significative.
Communication des faiblesses du contrôle interne aux personnes constituant le
gouvernement d’entreprise et à la direction :
Communication des faiblesses significatives du contrôle interne aux personnes constituant le
gouvernement d’entreprise :
L’auditeur doit communiquer par écrit, et en temps opportun, aux personnes constituant le
gouvernement d’entreprise les faiblesses significatives du contrôle interne qu’il a relevées au
cours de l’audit.
Communication à la direction des faiblesses significatives du contrôle interne :
L’auditeur doit également communiquer par écrit, et en temps voulu à la direction, à un
niveau hiérarchique approprié, les faiblesses significatives du contrôle interne qu’il a
communiquées, ou a l’intention de communiquer, aux personnes constituant le gouvernement
d’entreprise, à moins qu’il ne soit inapproprié de les communiquer directement à la direction
en la circonstance.
Généralement, le niveau hiérarchique approprié de la direction est celui qui a l’autorité
d’évaluer les faiblesses du contrôle interne et de prendre les mesures correctives nécessaires.
Pour les faiblesses significatives, le niveau hiérarchique approprié sera probablement le
directeur général ou le directeur financier (voir le document annexe).
Communication à la direction des autres faiblesses du contrôle interne :
Au cours de l’audit, l’auditeur peut relever d’autres faiblesses du contrôle interne qui ne
constituent pas des faiblesses significatives mais qui peuvent être suffisamment importantes
pour mériter l’attention de la direction. Cette communication n’a pas à être faite par écrit mais
peut être orale. Dans ce cas, le niveau hiérarchique approprié peut être la direction
opérationnelle plus directement impliquée dans les domaines de contrôle concernés et ayant
l’autorité pour prendre les mesures correctives appropriées (voir le document annexe).
Contenu de la communication écrite portant sur les faiblesses significatives du contrôle
interne :
L’auditeur doit inclure dans sa communication écrite des faiblesses significatives du
contrôle interne :
 une description des faiblesses et une explication de leurs effets potentiels ;

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 des informations suffisantes pour permettre aux personnes constituant le gouvernement
d’entreprise et à la direction de comprendre le contexte dans lequel cette communication
est faite. En particulier, l’auditeur doit expliciter que : l’objectif de l’audit qui lui est
assigné est d’exprimer une opinion sur les états financiers mais non dans le but d’exprimer
une opinion sur l’efficacité du contrôle interne.

Conclusion :
Pour conclure, l’auditeur doit communiquer avec les personnes appropriées constituant le
gouvernement d’entreprise que lui détermine la norme ISA 260. Par ailleurs, il est tenu de
communiquer les faiblesses notamment significatives du contrôle interne aux personnes
constituant le gouvernement d’entreprise et à la direction, selon la norme ISA 265.

Document annexe :

La gouvernance

Conseil d’administration

Comité d’audit Comité de la


stratégie

Comité de
rémunération

La direction

Directeur
général

Direction des Direction


finances opérationnelle

Organigramme d’une entreprise.4

7
Bibliographie :

1
https://economy-pedia.com/11040957-international-standards-on-auditing-isa

2
Manuel des normes internationales d’audit, 2012, pages 144-178.

3
LIVIO, dictionnaire français, mars 2012.
4
Plycopié d’introduction au management, licence 1 en sciences économiques, commerciales et
sciences de gestion, UMMTO, 2020.

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