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Notes de Cours de
Nutrition - Diététique
PLAN DU COURS
0.. INTRODUCTION
III.1. Introduction
I. DEFINITIONS
III. DIAGNOSTIC
CAHP V. ANTHROPOMETRIE
V.1 Définition :
VI.1. NOTION
VI.2 Besoins Energétiques :
0. INTRODUCTION
La nutrition est une science relativement jeune dans nos pays en voie de
développement. Le grand public y trouve de l’importance, mais il demeure jusque-là
prisonnier d’erreurs préjudiciables qui viennent aggraver les conditions de vie.
L’étudiant sera capable de faire une approche corrélative entre l’alimentation et la santé.
2e. Déterminer les besoins en principaux éléments nutritifs selon l’état de santé général des
personnes ;
3e. Composer des menus nutritionnellement équilibrés avec différents aliments de bases ;
I.1.1. LA SANTE
C’est un état de complet bien être physique, mental et social, ne consistant pas
seulement en l’absence de la maladie ou d’infirmité.
I.1.2 LA NUTRITION
C’est l’ensemble des processus biologiques qui ont lieu dans l’organisme humain afin
de fournir aux tissus :
I.1.3. ALIMENT
C’est toute substance animale ou végétale dont l’homme se nourrit, qu’elle ait ou non
subi une préparation culinaire.
I.1.4. NUTRIMENT
C’est une substance chimiquement défini contenu dans les aliments et utilisée pour la
formation et l’entretien de l’organisme. Exemple : Eau, lipides, glucides, protides, …
I.1.5 ALIMENTATION
Le terme alimentation a une dimension beaucoup plus large que celui de nutrition ;
Elle englobe des notions de transformation des aliments avant leurs apports dans l’organisme,
les habitudes alimentaires, les modes culinaires, les symboles liés aux aliments, la façon dont
l’homme s’approvisionne en aliments.
1.1.7. METABOLISME
Mécanisme complexe et incessant de transformation de matière et d’énergie par la
cellule ou l’organisme, au cours des phénomènes d’édification (synthèse) et de dégradation
organique (anabolisme)
1.1.9 DIETETIQUE :
Pour Hippocrate (Ve siècle avant Jésus-Christ) la diététique est un art, celui du
bien vivre, donc du bien manger, pour conserver la santé et assurer son équilibre.
La diététique est, aujourd’hui, une discipline qui étudie la valeur nutritive des
aliments et détermine les régimes alimentaires (Petit Larousse 2005).
COMPORTEMENT ALIMENTAIRE
LES EXCES
LES CARENCES
HTA
Le diabète
La goutte
Les
L’obésité avitaminoses
Kwashiorkor
Marasme
Certaines
anémies…
OUI OUI
REGIME ALIMENATIRE
I.3.3. Prévalence
Depuis 20 ans, la prévalence de l’obésité n’a fait que croitre dans les pays
industrialisés et
non industrialisées. On estime qu’actuellement il existe plus de 500 millions de personnes
présentant un surpoids et plus de 300 millions d’adultes obeses dans le monde. Aux Etats
Unis,
approximativement 65% de la population (110 millions d’adultes âgés de 20 à 74 ans)
présente
un surpoids ou une obésité. En Europe, 15% des hommes et 20% des femmes sont obèses. Ce
problème n’est pas uniquement présent chez l’adulte. Aux Etats unis, 10% des enfants et 15%
des adolescents vivent avec un surpoids.
I.3.4. Classification
-IMC entre 18,5 et 25 exclu : Normal
-IMC entre 25 inclus et 30 exclu : Surpoids ou surcharge pondérale
-IMC entre 30 inclus et 35 exclus : Obésité
-IMC entre 35 inclus et 40 exclus : Obésité sévère
-IMC supérieur à 40 : Obésité massive ou morbide.
I.3.5. Conséquences :
- Risque de morbi-mortalité élevée surtout lorsque IMC dépasser 25 (Idéal : entre 22,5 et 25
Kg/m2,
- Risques psychologiques et sociaux : dépression, mal être, complexe, rejet de son corps et de
sa
personne, discrimination ou mise à l’écart.
L’iode est une substance minérale, un oligo-élément qui se trouve partout dans le monde :
dans le sol, dans l’eau surtout dans les océans, ainsi que dans les végétaux. L’iode joue un
rôle important dans le bon fonctionnement ainsi que dans le développement harmonieux de
l’organisme humain.
I.4.2. Métabolisme :
Le goitre est une tuméfaction ou une augmentation du volume de la partie inférieure
du cou en dessous de la pomme d’Adam.
Cette masse qui peut être petite, grosse ou même énorme provient de la tuméfaction de la
glande thyroïdienne qui a pour fonction de « brûler » l’iode en la transformant en des
substances indispensables au bon fonctionnement de notre organisme, ces substances sont
appelées hormones thyroïdiennes. Celles-ci sont essentielles pour le développement du
cerveau, du système nerveux, du développement global et harmonieux de l’être humain ainsi
que pour le maintien de la température du corps et de l’énergie.
Comme on le voit, l’iode est un élément à tout faire dans notre organisme et il est dit que
c’est lui qui est le « traceur » de l’intelligence de l’homme. Le déficit d’iode provoque donc
toute une gamme d’anomalies, notamment le goitre et le crétinisme, ce dernier survenant
chez les enfants des femmes qui ont eu un grave déficit d’iode au cours du premier
trimestre de la grossesse.
I.4.3. Classification
L’OMS classe les goitres de la manière suivante :
Classe 0 : pas de gonflement palpable ou visible de la thyroïde
Classe 1 : gonflement palpable mais non visible de la thyroïde quand le cou est en position
normale
Classe 2 : gonflement palpable et visible de la thyroïde quand le cou est en position normale
I.4.4. Causes
▪ Manque d’iode dans le sol et dans l’eau
▪ Les océans et les mers étant riches en iode, l’absence de consommation de produits marins
▪ Certaines régions montagneuses sont pauvres en iode
▪ Consommation d’aliments goitrigènes, inhibiteurs de l’absorption de l’iode (chou, manioc)
▪ Consommation de sel non iodé tel que recommandé par OMS, UNICEF.
I.4.5. Conséquences
1) Chez le fœtus : avortements, Augmentation de la mortalité périnatale, Crétinisme
neurologique ou myxœdémateux, Retard de développement cérébral.
2) Chez le nouveau – né : Petit poids de naissance, goitre, Hypothyroïdie
3) Enfants et Adolescent : Augmentation de la mortalité infantile, goitre, retard de
développement physique et mental
4) Adulte : goitre et ses complications hypothyroïdie, retard mental.
1. Prévention
L’iodation universelle du sel est recommandée pour prévenir et corriger la carence en
iode. L’OMS, l’UNICEF et le Conseil international pour la lutte contre les TDCI
recommandent que la concentration d’iode dans le sel sur le lieu de production soit comprise
entre 20 et 40 mg d’iode (ou entre 34 et 66 mg d’iodate de potassium) par kg de sel.
Cela permet de couvrir les besoins journaliers des différents groupes cibles à l’arrivée dans les
ménages :
- 50 microgrammes pour les nouveau-nés et les nourrissons (les 12 premiers mois)
- 90 microgrammes pour les enfants de (2 à 6 ans)
- 120 microgrammes pour les enfants d’âge scolaire (7 à 12 ans)
- 150 microgrammes pour les adultes (au-delà de 12 ans).
- 200 microgrammes pour les femmes enceintes et les femmes allaitantes.
2. Traitement
Dans les zones ou dans des populations où la prévalence du goitre est endémique, le sel iodé
est le plus souvent absent ou inaccessible par les populations. L’OMS recommande
L’OMS recommande d’utiliser prioritairement la voie orale si cela est possible ; les
injections n’intervenant qu’en cas d’impossibilité de réaliser les formes orales. Il faut
rappeler que la supplémentation en iode corrige les troubles de la carence iodée en leur
début mais ne peut faire disparaître les goitres de classes 1 et 2 ; seule une intervention
chirurgicale (parfois risquée) peut enlever les gros goitres visibles. Dans tous les cas, la
supplémentation en iode arrête les autres désordres et améliore la santé.
On classe les aliments selon le groupe chimique, selon l’OMS, selon l’origine…
A) LES GLUCIDES :
Les sucres simples sont des sucres à absorption rapide c’est-à-dire qui
entrent dans la circulation sanguine quelques temps après leur ingestion. Parmi les sucres
simples nous citons : les monosaccharides (une seule molécule de glucose, fructose, …) et les
disaccharides (exemples : saccharose, maltose.)
- Ils sont liés à certain nombre de protéine et de lipide où ils jouent des rôles clés
dans la médiation des interactions entre les cellules et les autres éléments de
l’environnement cellulaire.
B) LES LIPIDES
- Origine animale : les gros poissons, la viande de porcs, l’huile de baleine, le fromage, la
crème, beure, salami, le saindoux, le suif.
- Origine végétale : l’huile d’arachide, de palme, d’olive, de soja, noix de coco, patte
d’arachide, avocats, les noix d’amande, le pistache.
N.B : des nombreux produits industrialisés : Pizza, hamburgers, les conserves, … ont
beaucoup des lipides.
N.B : les protéines végétales sont souvent de moins bonne qualité que les protéines animales
car il leur manque plusieurs acides aminés essentiels (AAE).
Une carence en protéines se traduit par une diminution de la résistance aux infections qui se
manifeste par une fatigue importante.
A. L’EAU
B. LES VITAMINES
Les vitamines sont des composés organiques très importants dans des quantités
infimes suffisant à assurer la croissance et le maintien de l’homéostasie. Contrairement aux
autres nutriments organiques, les vitamines ne sont pas dégradées, ne servent pas de source
d’énergie et ne sont pas les constituants d’autres substances. Elles sont qu’en même
indispensable aux cellules, qui ont besoin d’elles pour être capables d’utiliser les nutriments
remplissant ces fonctions, sans vitamines, tous les glucides, les protéines et les lipides que
nous mangeons seraient inutilisables.
- Les aliments les plus riches en vitamines d’origine animale sont : viande, poissons, les œufs
et les produits laitiers.
- Les aliments les plus riches en vitamines d’origine végétale sont : les fruits, les légumes ;
les légumineuses et les céréales.
Outre de l’eau et des matières organiques, les aliments contiennent des éléments
minéraux, substances indispensables présentent en petites quantités dans l’organisme.
N.B : toute carence en sels minéraux ou oligoéléments peut entrainer les troubles divers :
En adoptant une alimentation variée et équilibrée, on peut éviter les carences et lutter contre
l’apparition des certaines maladies.
Voici les principaux macronutriments présents dans l’organisme : Ca, Mg, K, Na, P.
N.B : les oligoéléments sont des éléments purs nécessaires à l’organisme en très petites
quantités (traces).
Certains oligoéléments ne peuvent être synthétisés par l’organisme et doivent être donc
apportés par l’alimentation.
Le fluor aide à lutter contre la carie dentaire mais un excès peut causer la fluorose.
Les troubles dus à la carence en iode : goitre, fausses couches ou avortements répétés et on
peut avoir les enfants sourds-muets.
1. Boissons : riches en sels minéraux et sucre (eau, jus, le sucré, les tisanes, la bière) ;
2. Corps : riches en lipides, vitamines A, D, E (beure, margarine, fromage, huile,
graisses) ;
3. Les féculents : riches en glucides également en protéines, vitamines B complexes,
minéraux et fibres (blé, sorgho, maïs)
- Céréales : blé, sorgho, maïs, riz.
- Tubercules : pommes de terre, patates douces, ignames, tarot, manioc, bananes
plantins.
4. Lait et produits laitiers : riche en protéines, calcium et vitamines B complexes (Lait,
fromage, yaourt, …)
5. Les légumes et les fruits : riches en vit C, sels minéraux et antioxydants (concombres,
aubergines, carottes, oranges, papayes, tomates, ...)
6. Sucre et produits sucrés : surtout riches en glucose (sucre de canne, de betterave, jus,
sucré, …)
7. Viande, poissons, œufs : riche en protéines et fer. (viande de tout ce qui se meut,
poissons, les œufs, les chenilles) ;
8. Les légumineuses : riches en protéines, lipides et parfois glucides (haricots, lentilles,
petits pois, arachides)
III.1. Introduction
Définition :
– Allaitement :
C’est une action de la femelle de mammifère, de nourrir sa progéniture avec le lait qu’elle
produit.
– AME:
– AMO:
Selon OMS : allaitement exclusif pendant 6 mois, suivi d’un allaitement continu complété par
une alimentation appropriée jusqu’à au moins 2 ans.
• Chez le Nouveau-né :
• Chez la mère :
• En pratique, la mère devra mettre le bébé au sein dans l’heure qui suit l’accouchement
car :
• Donner le sein et non le mamelon : la surface du sein est couverte des glandes de
Montgomery qui produisent un liquide acide à action bactéricide, qui va prévenir
l’infection de l’enfant.
• Les premiers jours comptent plus pour l‘AMO ; si une mère commence l'allaitement
au sein tôt et correctement, elle a toutes les chances de continuer sans problèmes en
adoptant les 7 pratiques suivantes :
– Aucun aliment ni boisson autre que le lait maternel n'est donné au bébé.
– Il est plus dangereux de nourrir le bébé au lait artificiel que de le laisser au lait
de sa mère pendant qu'elle est malade.
Un enfant malade n'a pas souvent envie de manger. Mais il a besoin plus de
force pour lutter contre la maladie. Le lait maternel et les aliments de
complément sont des sources d'énergie, renforce la défense naturelle.
La composition du lait maternel passe par 3 phases : Colostrum, lait de transition, lait
mature.
1. Le colostrum :
– Riche en Ca et Mg.
2. le lait de transition :
3. Le lait mature :
3. Apport de protéines s/forme d’a.a, parmi lesquels les a.a. soufrées (taurine,
cystéine et méthionine) qui sont des neuro modulateurs. Le lait de vache est
plus riche en caséine, difficile à digérer.
4. Le lait maternel est pauvre en sel minéraux, mais cette faible quantité est
totalement absorbée, contrairement aux sels minéraux des lait du commerce =
surcharge rénale.
5. Le rapport phosphore calcium est de 2/1, alors qu’il est inversé dans le lait de
vache.
Il est évident que le lait maternel est le plus économique car il ne s’achète pas.
Le contact physique du N-né avec la mère le réconforte, lui procure un sentiment de sécurité
et stabilise sa T°corporelle. Il favorise aussi le développement intellectuel et affectif.
La succion des seins au cours de la tétée entraîne des contractions utérines (Involution de
l’utérus)
I. DEFINITIONS
1. Nutrition :
Processus par lequel l'organisme absorbe les éléments nutritifs pour son bon fonctionnement
et son développement.
2. Malnutrition :
L'insuffisance et le déséquilibre des apports alimentaires sont les formes de malnutrition les
plus répandues dans les pays en développement. Elles génèrent beaucoup de maladies
nutritionnelles dont la MPE.
- Facteurs génétiques,
- Facteurs physiologiques
III. DIAGNOSTIC
• ANTHROPOMETRIE :
CLINIQUE :
Il existe 3 formes :
Faciès de vieillard,
Appétit conservé
Actif
Anthropométrie :
Mosaïque craquelée
4.1 Prévention
4.2. Curatif
- Déshydratation (RESOMAL) ;
- Glycémie (Sucre, F75 et F100);
- Anémie (traiter la cause),
- Infection (Antibiothérapie)
CAHP V. ANTHROPOMETRIE
V.1 Définition :
1. Techniques standardisées
2. Outils standardisés :
1. Poids,
2. Taille,
3. Périmètre brachial (PB)
4. Age (A)
5. Indice de masse corporelle (IMC).
Critères Signification
≥ 135 mm Normal
Indicateurs Signification
90 – 75 % Malnutrition légère
Interprétation :
IMC INTERPRETATION
25 - 29 Surpoids
VI.1. NOTION
Pour un être humain en général, les besoins nutritionnels traduisent le
niveau d’apport énergétique, la quantité moyenne et journalière des nutriments nécessaire qui
lui permet de se maintenir en bon état de santé physique et psychique en fonction de son état
général (âge, sexe, physiologique ; pathologique, poids, activité physique…).
Toute énergie peut être convertie en chaleur, on mesure l’énergie produite par la combustion
des aliments et on l’exprime en énergie calorifique.
L’unité de mesure est : le kilocalorie (Kcal) qui est égal à 1000 la calorie utilisée en physique.
1 Kcal est la chaleur nécessaire pour faire passer 1 litre d’eau de 14,5 à 15,5 °C ; alors que la
calorie est une unité de chaleur, le joule est une véritable unité d’énergie.
- 1 Kcal = 4,184 Kj
C’est la quantité d’énergie que l’homme a besoin pour couvrir les activités du
métabolisme basal.
Il y a également les déterminants de besoins énergétiques dont les plus importants sont : la
taille du corps, l’activité physique, l’état physiologique (grossesse, l’allaitement).
T−150
Homme : Pi = 𝑇 − 100 − ( )
4
T−150
Femme : Pi= 𝑇 − 100 − ( )
2,5
1g de glucide = 4 Kcal
1g de protide = 4 Kcal
1g Lipide = 9 Kcal.
Exemple : Quel nombre de kcal contenu dans 100 g du riz sachant qu’on y
trouve 8 g des protéines, 1,1g des lipides et 77g des glucides ?
Protides : 8g x4 = 32
BIBLIOGRAPHIE
- Jean M D. 200 Aliments qui vous veulent du bien, éd. LAROUSSE, PARIS,
2O12
- Schneider E. La nature et votre santé, éd. DAMMARIE Les Lis, France, 1986
- Schneider E. Santé par les aliments, éd. DAMARY, Les Lys, France1986