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Textes officiels et manuels scolaires
Lydie Laroque
Dans Le français aujourd'hui 2017/2 (N° 197), pages 15 à 26
Éditions Armand Colin
ISSN 0184-7732
ISBN 9782200931148
DOI 10.3917/lfa.197.0015
© Armand Colin | Téléchargé le 06/12/2023 sur www.cairn.info (IP: 105.101.211.151)
1. Arrêté du 27 juillet 1882 réglant l’organisation pédagogique et le plan d’étude des écoles
primaires publiques.
rticle on line
Le Français aujourd’hui n° 197, « Littérature et valeurs »
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Contes et valeurs : quelle évolution depuis 1923 à l’école primaire ?
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Le Français aujourd’hui n° 197, « Littérature et valeurs »
les « transcriptions » de M. Bouchor. Si ce dernier, dans sa transcription © Armand Colin | Téléchargé le 06/12/2023 sur www.cairn.info (IP: 105.101.211.151)
de La Barbe bleue, reste relativement fidèle à la langue de Perrault et au
déroulement du récit, il supprime les deux moralités et crée un commentaire
final qui dégage explicitement la leçon à retenir, réduisant la portée du conte
à une mise en garde contre la transgression et la curiosité :
Tout de même, elle était joliment curieuse, Madame barbe-bleue ! Bien sûr,
cela ne méritait pas la mort, et il faut nous réjouir qu’elle en ait été quitte
pour la peur. Mais la curiosité fait faire bien des sottises et parfois de vilaines
choses. (Bouchor 1913 : 48)
À partir des années 1950, le conte reste encore très présent pour la lecture
courante au cours élémentaire, même s’il est concurrencé par les récits du
Père Castor. Les « salades » de contes voient le jour avec Le Petit Chaperon
rouge et les sept nains (Castanet et Naudon 1959). Le corpus des manuels
évolue cependant quelque peu car, à côté des classiques (Andersen, Perrault),
on note la présence de contes de Grimm plus longs, qui ne relèvent plus
de lectures moralisatrices (Weis 2013), ainsi que l’apparition du conte
moderne dont Les Contes du chat perché de M. Aymé constitue la forme la
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Contes et valeurs : quelle évolution depuis 1923 à l’école primaire ?
plus aboutie2 : dans ce récit fantaisiste, les animaux parlent mais le contexte
est réaliste, en lien avec l’environnement de l’enfant. La série des manuels
Duru pour le cours élémentaire met aussi à l’honneur des contes modernes
écrits par M. Vérité (La Barbe du bonhomme Noël), M. Colmont (Un Œuf
en bois), C. Aveline (De quoi encore ?) ou C. Vildrac (Amadou le bouquillon).
Certains manuels sélectionnent déjà les contes en fonction d’un primat
accordé au merveilleux et à l’imagination, C’est le cas de Contes d’hier et
récits d’aujourd’hui, en 1955, qui propose Le Prince Grenouille, Le Chat
botté, La Petite Poucette, Le Pêcheur et sa femme. Ce phénomène annonce
la modification des valeurs attachées au conte, qui va survenir à partir des
années 1960-1970.
Cela engendre un bouleversement profond des valeurs que l’enseignement © Armand Colin | Téléchargé le 06/12/2023 sur www.cairn.info (IP: 105.101.211.151)
du français contribuait à transmettre et une remise en cause des références
culturelles (Bishop 2008a). Le Plan Rouchette abandonne « ce qui était
l’un des fondements de l’école primaire du début du siècle : la belle langue,
celle des auteurs consacrés de la littérature française » et dont la rédaction
visait l’appropriation (Ibid : 65). Selon M.-F. Bishop, « cette question de
l’enseignement de la langue remet en cause la notion de culture et interroge
également les valeurs de la société » (2008b : 69). On développe désormais
ce qui touche à l’expression personnelle et à la créativité. Ainsi, la sensibilité
et l’imagination prennent la place occupée jusqu’alors par la conscience
morale, et l’éducation du gout est remplacée par le jugement esthétique qui,
devenant personnel, perd sa valeur universelle (Houdart Merot 1995 :15).
La nouvelle donne structure l’enseignement en deux pôles de lecture : la
lecture fonctionnelle et la lecture plaisir, lecture silencieuse de textes longs
pratiquée en ateliers ou en bibliothèque (Chartier et Hébrard 2000 : 439).
2. En 1950, l’Éducation nationale lance un grand concours sur une liste de lecture idéale
pour les classes des écoles primaires (Chartier et Hébrard 2000 : 401). Celle-ci est publiée
dans le numéro 22 du supplément de l’Éducation nationale. Pour les élèves de 6 à 9 ans, on
trouve Andersen et Perrault. Pour les 9 à 12 ans : Andersen, Grimm, Aymé.
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Le Français aujourd’hui n° 197, « Littérature et valeurs »
Une littérature qui s’attache à prendre en compte les véritables intérêts © Armand Colin | Téléchargé le 06/12/2023 sur www.cairn.info (IP: 105.101.211.151)
de l’enfant trouve désormais sa place dans les manuels, même si, comme le
constate M.-F. Bishop (2010 : 146), l’offre de lecture ne s’est radicalement
transformée qu’à partir de 1972. Le conte, jusqu’en 1985, est de plus
en plus présent, y compris dans les manuels destinés au cours moyen, et
correspond au gout supposé des enfants. Le merveilleux prend davantage
d’importance, avec notamment des adaptations de La Belle au bois dormant
(Une Semaine avec les meilleurs conteurs français et étrangers ; Au Pays des
contes), Tom Pouce, Le Pêcheur et sa femme (Une Semaine avec les meilleurs
conteurs français et étrangers) ou Peau d’Âne (Au Pays des contes) et La Petite
Sirène (Belles Lectures CM ). Mais, à côté des classiques, la représentativité
du conte moderne, caractérisé par la fantaisie et l’humour, plus en prise
sur le quotidien de l’enfant, s’est aussi accentuée : le manuel de Jurredieu
propose plusieurs extraits des Contes du chat perché, tout comme Lectures
pour le cours élémentaire 2ème année de R. Toraille, ou L’Oiseau Lyre. De la
3. En 1980, les programmes du cours moyen précisent également : « Savoir lire, c’est aussi
aimer lire, c’est-à-dire manifester pour la lecture un intérêt soutenu. Cet intérêt peut être
motivé par le désir de se distraire : récits d’aventures réelles ou imaginaires, contes, albums,
journaux d’enfants, bandes dessinées. »
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Contes et valeurs : quelle évolution depuis 1923 à l’école primaire ?
même manière, Belles Lectures CM2 et Une Semaine avec les meilleurs conteurs
français et étrangers introduisent de larges passages des Histoires comme ça
de R. Kipling. M. Berry ou L. Verel, pour leur part, intègrent dans leurs
manuels plusieurs épisodes Du Pays des 36 000 volontés d’A. Maurois. Le
pluralisme culturel gagne aussi peu à peu le conte, avec l’élargissement de
certains corpus aux autres continents. On note ainsi la présence d’extraits
des Mille et une nuits (Une Semaine avec les meilleurs conteurs français et
étrangers ; Au Pays des contes), des contes de Chine et d’Inde (L’Oiseau Lyre).
L’augmentation des contes merveilleux ou facétieux, dans la sélection
effectuée par les manuels, montre que le choix des corpus ne s’opère plus
en priorité en fonction de principes moraux à inculquer. Cependant, les
manuels véhiculent encore des valeurs traditionnelles auxquelles l’école
reste attachée, telles l’obéissance à des règles et la soumission à l’ordre
établi : ce sont celles que sous-tendent par exemple des contes comme Le
Pays des 36 000 volontés d’A. Maurois, Le Pêcheur et sa femme de Grimm
(Une Semaine avec les meilleurs conteurs français et étrangers) ou Le Sapin
d’Andersen (L’Enfant et la lecture CM2). De plus, l’Institution a construit
jusqu’alors une image heureuse de l’enfance – envisagée comme un univers
clos, volontairement protégé des difficultés de la société – en adaptant les
textes et en excluant des corpus entiers de contes jugés trop violents ou
morbides (Weis 2013 : 204). Cette vision va toutefois être remise en cause
au début du XXIe siècle.
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Le Français aujourd’hui n° 197, « Littérature et valeurs »
enfants d’interroger les valeurs qui organisent la vie et lui donnent une
signification. (Ministère de l’Éducation nationale 2008 : 5)
Dans cette perspective, « éduquer » ne consiste plus à imposer, transmettre
et expliciter un sens univoque qui serait inhérent au conte, mais à questionner
les valeurs de ce dernier, à partir de parcours de lecture ou du débat
interprétatif. Ainsi le document d’application des programmes, Littérature au
cycle 3, incite-t-il à comparer les versions des frères Grimm (L’Oiseau d’Ourdi)
et de C. Perrault (La Barbe bleue) pour faire émerger un questionnement
sur les valeurs :
On peut faire jouer l’intertextualité avec La Barbe bleue de Perrault, dans ses
différentes éditions. Et les différences fondamentales entre les deux textes
peuvent susciter des questions chez les élèves : quelle est la valeur symbolique
de la clé et de l’œuf ? La transgression est-elle une faute ou la condition
de l’accès à la connaissance ? Qu’est-ce qui fonde le statut de la femme ?4
(Ministère de l’Éducation nationale 2002 : 27)
De la même manière, le ministère précise à propos du conte étiologique
de R. Kipling, Comment le Chameau eut sa bosse :
Un débat sur la symbolique de l’histoire peut être aussi le bienvenu.
Apparemment, le chameau est un paresseux. Mais quand on prend en
compte le fait que les animaux travaillent pour l’Homme, le chameau peut
fort bien être perçu, sous son apparence flegmatique, comme un révolté.
(Ministère de l’Éducation nationale 2002 : 30)
Dans le même temps, le conte devient en lui-même une valeur patrimoniale.
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4. Sur l’impact des différentes versions du conte La Barbe bleue, voir mon article « Éducation
aux valeurs et conte de transgression ».
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Contes et valeurs : quelle évolution depuis 1923 à l’école primaire ?
Bien plus, ce manuel propose un extrait de l’œuvre de Marcel Aymé avec un © Armand Colin | Téléchargé le 06/12/2023 sur www.cairn.info (IP: 105.101.211.151)
objectif bien différent de celui qu’affichaient les ouvrages des années 1950-
1960, focalisés sur la fantaisie et l’humour : « Le canard et la panthère » a été
choisi en effet pour illustrer le titre de l’unité : « La différence amène-t-elle
à l’exclusion ? » Dans le même esprit, les manuels contemporains recourent
à de nombreux contes de sagesse, souvent extra-européens, qui prônent la
tolérance. C’est le cas par exemple de Caribou CM2, Mille Feuilles CM2 et
Je lis avec Mona CE1, qui proposent respectivement L’Esprit et les oreilles (un
conte du Soudan), Le Jeune prince et l’étranger et La Couleur des yeux (autre
conte africain), pour valoriser le droit à la différence. Facettes CM1 (2010 :
131) va même jusqu’à reproduire une note critique de La Belle et la bête
affirmant que ce conte « permet de réfléchir au respect de la différence ».
Si l’on constate bien certains changements, en accord avec les programmes,
pour ce qui concerne les corpus de contes ou les valeurs mises à l’honneur
par les manuels, ces derniers proposent cependant peu de débat interprétatif
débouchant sur un réel questionnement éthique, car beaucoup recourent
au questionnaire. Seuls quelques-uns ont intégré la conception du conte
comme texte « résistant » (Tauveron 2002). Littéo cycle 3, lecture d’œuvres
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Le Français aujourd’hui n° 197, « Littérature et valeurs »
complètes (2007 : 138) liste ainsi différents proverbes qui pourraient servir
de morale à La Belle et la bête de Madame Leprince de Beaumont. C’est
aux jeunes lecteurs de choisir ceux qui leur semblent les plus pertinents. Un
débat peut s’instaurer.
L’analyse de l’exploitation diachronique du conte à l’école primaire rend
donc compte de l’évolution des valeurs qui sous-tendent son enseignement
mais aussi de la transformation de la notion même d’éducation aux valeurs.
Si l’exemplarité du conte, en tant que texte de référence pour la lecture
courante et support de la formation morale du jeune lecteur, a prévalu
dans un premier temps, l’institution, influencée par les pédagogies actives, a
surtout favorisé le plaisir de lire et les intérêts propres à l’enfant à partir des
années 1960-1970. L’école n’assigne plus désormais au conte une fonction
normative ; dès 2002, elle y voit même un moyen d’enrichir l’espace culturel
et moral du jeune lecteur en développant les capacités de l’élève qui doit
s’approprier le texte et élargir son point de vue pour forger un jugement
personnel réfléchi. Il convient désormais d’interroger les valeurs du texte
et de se positionner dans l’espace qu’elles ménagent. Dans le même temps,
le conte est aussi assimilé à une valeur patrimoniale qu’il convient de
transmettre aux nouvelles générations et il peut même devenir le support de
nouvelles valeurs citoyennes, comme le respect des différences. Il est à noter
toutefois que les manuels intègrent relativement lentement les orientations
des textes officiels, tant au niveau des corpus sélectionnés que dans les
démarches proposées.
Lydie LAROQUE
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Les Patrimoines littéraires à l’école, usages et enjeux. (pp. 215-230). Namur : Presses
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