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3. Pour le terme anglais de commitment, qui pourrait être proposé comme équivalent approximatif
de prise en charge, voir e. a. Walton & Krabbe (1995) et De Brabanter & Dendale (2008).
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La notion de prise en charge : mise en perspective
(4) « L’emploi du tiroir FUT ne peut se comprendre que sur l’axe de dicto. Ce
qui appartient à l’avenir, ce n’est pas le fait en tant que tel, mais la prise en
charge de la proposition qui le décrit. » (Martin 1987 :117)
(5) « En ce qui concerne les énoncés de structure « Certes p mais q » […] Ils
comportent bien un accord sur la vérité de p, mais excluent toute prise en
charge argumentative de p. » (Ducrot 1984 :192, note) 4
(6) « La modalisation zéro est une valeur positive du paradigme quantifica-
tionnel de la modalisation épistémique : en assignant la valeur ZÉRO à un
énoncé, le locuteur de cet énoncé « montre », au sens de Wittgenstein (Kron-
ning 1996, 2001a, b et c, à paraître a et b), qu’il ne prend pas en charge son
contenu « véridicible ».
Or, dans aucun emploi du COND le locuteur de l’énoncé ne prend en
charge le contenu propositionnel communiqué q. Cependant, dans le cas du
COND épistémique, cette non-prise en charge, non présentée comme
consécutive à un procès véridicible, consubstantielle à l’acte d’énonciation
hic et nunc, constitue le modus de l’énoncé. » (Kronning 2002 :7)
D’autres termes sont souvent utilisés avec des sens proches de celui de prise
en charge/prendre en charge : responsabilité, adhésion, prise à son compte, valida-
tion, ou se porter garant, assumer, endosser, prendre en compte, se commettre… Pour
compléter le tableau il faudrait rendre compte également de ces notions-là.
Nous ne pouvons le faire ici et laissons cela pour un travail ultérieur 5.
4. Ducrot (1983 : 179) prend ses distances avec le terme de prise en charge, qu’il juge ambigu : il ne
permet pas de « distinguer entre la construction d’un jugement et l’acquiescement à un jugement
déjà construit ».
5. Cf. toutefois l’étude de la notion de responsabilité dans Dendale & Coltier 2005.
6. Nous remercions D. Ducard pour nous avoir « branchés » sur les articles de Culioli de L’ency-
clopédie Alpha.
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La notion de prise en charge : mise en perspective
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La notion de prise en charge : mise en perspective
hypothèse est possible. Dans ce texte, prise en charge a deux sens : un sens large,
désignant l’opération cognitive qui dote de modalités une lexis, et un sens strict,
désignant l’affectation d’une valeur de vérité à la lexis.
Cette solution permet seule de comprendre que l’énonciateur qui interroge
doive être dit, tout à la fois, prendre en charge – puisqu’il énonce (cf. (10)) – et,
incapable qu’il est de répondre à certaines questions concernant la lexis (cf.
(14)), être dit (cf. (18)) ne pas prendre en charge la lexis sous un aspect précis :
celui de l’attribution d’une valeur de vérité à cette lexis.
L’hypothèse est plausible. En effet, Culioli (1971) renvoie (cf. (10)) à l’article ASSER-
TION de la même encyclopédie ; assertion y a deux sens, un strict et un large.
(19) « ASSERTION
Acte de langage par lequel, au sens large, toute personne, qui parle ou écrit,
énonce une proposition* (que celle-ci soit affirmative ou négative, interrogative,
impérative). Toute assertion suppose donc un énonciateur et un énoncé* ; elle
implique en outre que l’énonciateur affecte l’énoncé d’une modalité (certitude,
doute, injonction, etc.).
Au sens strict, assertion s’emploiera chaque fois que l’énonciation porte sur une
certitude, c’est-à-dire chaque fois que l’on est en mesure de déclarer vraie une pro-
position, que celle-ci soit de forme affirmative ou négative, à l’exclusion des autres
modalités. […] » (Encyclopédie Alpha, 1968, s.v. ASSERTION, nos gras)
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La notion de prise en charge : mise en perspective
suit : « je tiens à dire que je sais (je crois) que p est vrai ». (Culioli 1990 : 43
nos gras).
(22) « [Remontons] au schéma constitutif de l’assertion. Cette dernière comporte
(1) un engagement, une prise en charge (je tiens à, je veux), (2) une matéria-
lisation (dire, écrire, bref faire exister de façon perceptible), (3) une instance de
représentation (selon le cas, je pense, je crois, je sais), (4) une représentation,
c’est-à-dire une occurrence notionnelle que l’énonciateur situe par rapport à
un espace de référence (« qu’il a accepté est le cas »). En résumé, on obtient
je tiens à dire que je pense (etc.) que < p > est le cas. » (Culioli 1999b : 96 (article
de 1997) ; nos gras)
prendre en charge est donné comme constitutif du schéma de l’assertion au sens
strict. Dans la description de ce schéma, l’accent est mis sur la transformation de
la relation prédicative (abstraite) en énoncé (cf. « Pour devenir un énoncé… »). La
prise en charge est ce qui opère la transformation. Prendre en charge désigne
l’association de la relation prédicative à un sujet. Si ce sujet asserte au sens strict,
il prendra en charge, s’engagera, et s’engagera en se portant garant.
Comme en 1971, la prise en charge est bien liée, d’abord, à la transformation
de la lexis en énoncé. Dans l’assertion au sens strict, l’engagement consiste à se
porter garant, soit, selon le sens commun de l’expression, à se donner comme
étant en mesure de justifier le fait même de présenter comme vrai ce qui est dit,
que ce jugement soit subjectif (penser et croire) ou objectif (savoir). Prendre en
charge est par ailleurs associé à un Je tiens à, où s’inscrit le désir de l’énonciateur,
celui de dire. Ce je tiens est explicité dans Culioli & Normand (2005). La ques-
tion est posée de savoir si Culioli a ou non une théorie du sujet, il y a cet
échange (gras des auteurs) :
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La notion de prise en charge : mise en perspective
est précisé (le sujet s’engage à dire telle chose qui est le cas), ainsi que les destina-
taires.
Mais l’engagement du sujet, et donc, la prise en charge, concerne-t-il uni-
quement l’assertion stricte ?
Une telle assimilation aurait des conséquences indésirables. En effet, en
1971, il est postulé que « Toute énonciation suppose une prise en charge par un
énonciateur ». Assimiler prise en charge à assertion stricte n’obligerait-il pas à
comprendre que hors assertion stricte il y absence de prise en charge ? Cette
vue, en soi possible, contredirait le postulat initial, sauf à dire que hors asser-
tion stricte, il n’y a pas énonciation (cf. 3.1.1.c.)
De deux solutions l’une : le postulat a été abandonné ou des réponses sont
dans la théorie. Nous privilégions la seconde voie. Culioli conçoit l’énonciation
comme un acte produit par plusieurs énonciateurs :
(24) « […] tout énoncé suppose un acte dissymétrique d’énonciation, production
et reconnaissance interprétative. Ramener l’énonciation à la seule produc-
tion et l’énonciateur au locuteur, c’est, en fin de compte, ne pas comprendre
que l’énoncé n’a pas de sens sans une double intention chez les énoncia-
teurs respectifs. Ces derniers sont à la fois émetteur et récepteur, non point
seulement en succession, mais au moment même de l’énonciation. » (1973
(1999a : 47, note 6)
Partant, on expliquera que dans l’interrogation, c’est le second énonciateur qui
valide la lexis et la prend en charge (Culioli 1990 : 103, 1999a : 50). Mais, dira-t-
on, dans l’interrogation, l’énoncé interrogatif lui-même est-il pris en charge ?
Une réponse est donnée :
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3.2.4. Bilan
Au final, la notion de prise en charge ne bouge pas de façon substantielle
entre 1971 et 2005. La prise en charge, telle qu’on la devine dans le texte de 1971,
plus proche d’une opération cognitive que d’une opération énonciative, est à
« double sens ». Pour nous, cette ambiguïté demeure dans les textes plus récents,
comme demeure le fait que la prise en charge désigne l’opération qui assure le
passage de la lexis (proposition abstraite) à l’énoncé où s’inscrit un sujet.
11. Grize parle de polyopération lorsque qu’une opération produit « un résultat qu’il est possible
d’analyser en plusieurs composantes dont aucune cependant ne peut se présenter seule.» (Grize
1983 : 111).
12. Cet ouvrage rassemble des articles publiés de 1958 à 1981. Nous retenons un article de 1976.
13. L’ouvrage est réédité en 1992. Nous référons à l’édition de 1983.
14. Voir notamment Grize (1983 : 216).
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La notion de prise en charge : mise en perspective
15. Grize développe l’exemple avec estime. Nous pensons pouvoir étendre cette idée d’une
seconde détermination à a dit et a constaté.
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La notion de prise en charge : mise en perspective
3.3.4. Récapitulation
Dans les trois versions, tout énoncé est pris en charge, par définition. L’objet de
la prise en charge est une détermination (très proche de la lexis de Culioli, cf.
Grize, 2006 : 37). Un autre que le locuteur peut être présenté comme prenant en
charge une partie de l’énoncé (i.e., une détermination interne à la détermination
plus large qui constitue l’objet de l’énoncé), mais dans tous les cas, le locuteur
A est l’ultime et le seul responsable de l’énoncé produit. Dans la dernière ver-
sion, la « prise en charge » selon Grize ne se distingue pas (ou guère) de ce que
certains linguistes appellent « énonciation ».
titre réfère explicitement au terme de prise en charge (au sens linguistique, tech-
nique, énonciatif) et un des buts explicites est « d’apporter […] quelques préci-
sions techniques à partir de données de corpus sur ces concepts de prise en
charge et de prise en compte » (p.114). Cet article est remanié et complété par
l’auteur dans la contribution à ce numéro.
Laurendeau oppose à « l’assignation d’une valeur de vérité […] par un logi-
cien ‘objectif’ dans une analyse a posteriori du phénomène » (p.107) ce qui se
passe dans l’énonciation, où « l’assignation d’une valeur de vérité à toute pro-
position est inséparable d’un repérage énonciatif, c’est-à-dire d’une activité de
surdétermination des rapports du monde par des sujets énonciateurs en inte-
raction » (p.107-108), qui sont à la base de « l’historicité du processus de
connaissance » et responsables de la prise en charge d’une prédication (p.107).
L’auteur affiche clairement son obédience à Culioli et à Grize. Le concept de
prise en charge a le sens qu’il a chez Culioli 1980 : prendre en charge au sens
technique c’est « dire ce qu’on croit (être vrai). Toute assertion (affirmative ou
négative) est une prise en charge par un énonciateur. » (cf. 3.1.2). L’auteur
ajoute une caractérisation qu’il emprunte à de Vogüé (les termes clefs engage-
ment et accord n’y sont toutefois pas expliqués) :
(35) « Lorsque nous parlons de prise en charge, il s’agit d’un véritable engage-
ment, et non pas d’un simple accord… » (de Vogüé 1985 : vol. 1, 270)
La caractérisation de la prise en charge donnée ensuite par Laurendeau pour-
rait bien passer pour sa définition personnelle de cette notion :
(36) « Lorsque S0 prend en charge un énoncé, cela signifie qu’il en donne le réfé-
rentiel comme vrai avec parfois une tendance à se recentrer sur sa certitude
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La notion de prise en charge : mise en perspective
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La notion de prise en charge : mise en perspective
16. Pour un traitement plus approfondi voir Dendale & Coltier 2005.
(2004 : 40) 17. Il y a donc sept instances susceptibles d’être sources ou responsa-
bles des pdv 18 et donc susceptibles de prendre en charge un pdv.
Ce qui n’est pas clairement défini toutefois dans la ScaPoLine (cf. Den-
dale & Coltier 2005) c’est le statut de la source par rapport au pdv. Pour la Sca-
PoLine la source d’un pdv, si elle peut à première vue paraître « externe » au
pdv (un rapport de dépendance du type « source (pdv) »), est en fait interne au
pdv (un rapport de type « pdv = source (jugement (p) ») et y a un statut
comparable aux deux autres éléments du pdv, comme il ressort de la citation
suivante :
(46) Forme générale d’un pdv :
[X] (JUGE (p))
Où X symbolise la source, JUGE le jugement et p le contenu.
(Nølke, Fløttum & Norén 2004 : 31)
À en juger d’après cette caractérisation des pdv, une source porte sur un
jugement et non pas directement sur p. Ce qui revient à dire que celui qui est
responsable (et donc source) d’un pdv est celui qui, pour la ScaPoLine,
porte –à l’intérieur même du pdv – un jugement (modal) sur p, donnant lieu
ainsi à des jugements comparables à ceux introduits par Berrendonner
(1981) : L-vrai, ON-faux, etc., L et ON étant à la fois les agents du jugement
sur p et les sources de pdv. En d’autres termes, pour la ScaPoLine être respon-
sable de pdv signifie à la fois « être source de pdv » et « être agent d’un juge-
ment particulier » (en l’occurrence le jugement VRAI) porté sur le dictum p, le
contenu du pdv.
La notion de responsabilité comme lien énonciatif doit être située par rapport
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Non-responsabilité
Responsabilité Non-réfutation Réfutation
Accord Neutre (?)21
La structuration de ces liens est basée sur un double critère : source et vérité.
On a un lien de responsabilité lorsque un être de discours est à la fois celui qui
est à l’origine du pdv et celui qui juge vrai le dictum (p) du pdv. Les liens de
17. Nølke (2005 : 114) y a ajouté un nouvel ê-d : le locuteur ti, auteur d'une activité énonciative,
antérieure ou ultérieure.
18. Ceci vaut en tout cas pour le lien de responsabilité. Pour le lien de non-responsabilité c'est moins
clair. D'un point de vue théorique, cela a-t-il d'ailleurs de l’intérêt de dire que tous ces êtres peu-
vent aussi être non-responsables de certains pdv ?
19. Il n’est pas clair si pour la ScaPoLine il faut prévoir à côté du lien d’accord, un lien neutre.
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La notion de prise en charge : mise en perspective
non-responsabilité sont des liens où l’être de discours à qui est attribué le juge-
ment (VRAI ou FAUX, selon les cas) ne constitue pas la source (originelle) du
pdv. Ainsi le lien d’accord est un lien où l’être de discours (en principe lo) for-
mule un jugement VRAI, sur un pdv dont il n’est pas la source, l’origine.
Une fois que le critère de source a fait le partage dans ce tableau entre liens
de responsabilité et liens de non-responsabilité, c’est la notion de vérité qui
intervient pour opposer entre eux les différents liens de non-responsabilité.
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La notion de prise en charge : mise en perspective
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