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ROYAUME DU MAROC

MAITRE D’OUVRAGE MAITRE D’OUVRAGE DÉ LÉ GUÉ

UNIVERSITE CHOUAIB DOUKKALI D’EL AGENCE NATIONALE DES EQUIPEMENTS


JADIDA PUBLICS

TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE LA FACULTE POLYDISCIPLINAIRE DE


SIDI BENNOUR.
PREMIERE TRANCHE : « BLOC ADMINISTRATIF-ESPACE ENSEIGNANTS »
ET « BLOC PEDAGOGIQUE – ESPACE ETUDES »

CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES


CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES (CPT)

ARCHITECTE BET BCT


Sommaire
INDICATIONS GENERALES ET DESCRIPTION DES TRAVAUX.......................................................................................3
PRESCRIPTIONS D’HYGIENE ET DE SECURITE...............................................................................................................12
GROS ŒUVRE – CHARPENTE METALLIQUE – ETANCHEITE......................................................................................17
I. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES CONCERNANT GROS ŒUVRES.......................................................................17
II. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES CONCERNANT CHARPENTE METALLIQUE................................................30
III. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES CONCERNANT ÉTANCHÉITÉ...........................................................................36
REVETEMENTS SOLS ET MURS.............................................................................................................................................41
FAUX PLAFONDS.........................................................................................................................................................................49
MENUISERIE ALUMINIUM – BOIS – METALLIQUE.........................................................................................................54
I. GENERALITES...................................................................................................................................................................54
II. MENUISERIES BOIS..........................................................................................................................................................59
III. MENUISERIES ALUMINIUM..........................................................................................................................................63
IV. MENUISERIE METALLIQUE..........................................................................................................................................77
PEINTURE......................................................................................................................................................................................83
FLUIDES.........................................................................................................................................................................................88
I. PRESENTATION DE L’OPERATION.............................................................................................................................88
II. DESCRIPTION ET DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES : PLOMBERIE – PROTECTION INCENDIE –
CLIMATISATION.........................................................................................................................................................................95
COURANT FORT - COURANT FAIBLE - ASCENSEURS...................................................................................................140
I. PRESENTATION...............................................................................................................................................................140
II. GENERALITES SPECIFIQUES A L’ELEMENT COURANT FORT.......................................................................154
III. GENERALITES SPECIFIQUES A L’ELEMENT COURANTS FAIBLES...............................................................176
IV. GENERALITES SPECIFIQUES A L’ELEMENT ASCENSEUR...............................................................................181
V. PHOTOVOLTAÏQUE.......................................................................................................................................................190
VRD AMENAGEMENT EXTERIEUR.....................................................................................................................................202
I. TRAVAUX DE TERRASSEMENTS...............................................................................................................................202
II. TRAVAUX DE CHAUSSEE ET DE TROTTOIR.........................................................................................................207
III. DEFINITION DES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT...............................................................................................215
IV. DEFINITION DES TRAVAUX D’EAU POTABLE ET ARROSAGE........................................................................234
V. FOURNITURE DE PLANTES, INTRANTS, PRODUITS PHYTOSANITAIRES, MATERIELS D’ENTRETIEN,
OUTILLAGES AGRICOLES ET MATERIELS D’ARROSAGE..........................................................................................251

INDICATIONS GENERALES ET DESCRIPTION DES TRAVAUX

1. CONSISTANCE DES TRAVAUX


Le présent cahier des prescriptions techniques a pour objet de définir les ouvrages à réaliser ou les matériels ou installations
mises en œuvre et en ordre de marche par l’entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces ouvrages et

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installations devront répondre, ainsi que les prescriptions auxquelles les travaux seront assujetties, afin de réaliser la totalité
des ouvrages, objet du présent lot.
Les ouvrages objet de ce marché sont :
- Gros œuvre ;
- Etanchéité ;
- Charpente Métallique ;
- Revêtement Sols et Murs,
- Faux-plafonds ;
- Menuiseries Aluminium – Bois – Métallique ;
- Peinture ;
- Fluides : Plomberie sanitaires – Protection incendie – Climatisation – Ventilation – Désenfumage ;
- Electricité : Courant Fort – Courant Faible – Ascenseurs - Photovoltaïque ;
- VRD et Aménagements Extérieurs.

2. SERVICES EXISTANTS ET ELEMENTS NON REPERTORIES


1.1. SERVICES EXISTANTS
L’Entrepreneur est considéré responsable du repérage et de la protection de tous les services existants, qu’ils figurent ou non
sur les Plans.
L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait que les services enterrés figurant sur le Plan et/ou indiqués dans le présent
document, peuvent ne pas se trouver à la position indiquée.
L’Entrepreneur devra prendre toutes les mesures nécessaires pour s’assurer de la position exacte des câbles ou réseaux, des
tuyauteries et autres canalisations de service, que leur emplacement soit en surface, enterré, sous-marin ou aérien. Il devra
assurer le soutènement, la protection et l’entretien de tous ces services ainsi que des services de même nature, ceci pendant
toute la durée du chantier, de même qu’il devra assurer la remise en état ou le financement de la remise en état de ces
éléments s’ils ont été endommagés et assumer la responsabilité des plaintes pour détérioration ou destruction qui pourraient
s’en suivre. Toutes ces sujétions sont réputées comprises dans les prix du marché.
Si les services devaient être provisoirement interrompus ou détournés, l’Entrepreneur devra en informer le Maître d’œuvre et
les services concernés et prendra ses dispositions pour que les Travaux soient effectués, en assumant tous les frais y afférents.

1.2. ELEMENTS NON REPERTORIES


L’Entrepreneur sera responsable, et devra en tenir compte dans son offre, du retrait de l’un quelconque des éléments de tous
types, d’où qu’elles proviennent, présents dans la zone des travaux.
Ces matériaux devront être mis au rebut à l’emplacement désigné par le Maître d’œuvre.

3. PROGRAMME D'EXECUTION DES TRAVAUX


Les délais partiels et globaux des ouvrages sont définis dans le CCAP.
Le programme d'exécution des travaux sera présenté au Maître d’œuvre pour commentaires dans un délai d’un mois à dater
de la notification de l'ordre de service de commencer les travaux. Le programme doit respecter les exigences du présent
document, en particulier les délais partiels et globaux. Il devra tenir compte des conditions réelles et prévisionnelles des
avancements des travaux liés directement ou indirectement au projet. A la demande de l’Entrepreneur, le Maître d’œuvre
mettra à sa disposition toutes les données en sa possession à ce sujet.
Le Maître d’œuvre aura une semaine (07) jours pour présenter des observations et demander des justifications.
L’Entrepreneur aura ensuite 5 jours pour remettre le programme corrigé tenant compte des observations du Maître d’Œuvre.
Le programme devra être tenu à jour et sera affiché au bureau du chantier de l'Entrepreneur. Il devra faire apparaître le ou les
chemins critiques, les activités et sous-activités avec leurs dates de début et de fin, les ressources matérielles et humaines, la
quantité et la nature des matériaux à mettre en œuvre, leur date de livraison ainsi que le rendement hebdomadaire prévu tel
qu’il ressort des méthodes et moyens décrits par l’Entrepreneur dans son Mémoire Technique d'Exécution.
Le programme sera présenté avec une échelle du temps dont l’unité sera la semaine.
Le programme d’exécution sera présenté sous forme d’un diagramme à barres proportionnelles à la durée des tâches
« Gantt », portant l’indication des contraintes d’enclenchement des tâches.
Chaque fois que le déroulement des travaux s’écartera du programme établi par l’Entrepreneur, sur l’un quelconque des
chemins critiques relatifs aux délais contractuels, l’Entrepreneur procédera pour la réunion de chantier suivante, aux
ajustements du programme tenant compte des modifications de méthodes ou moyens mis en œuvre pour satisfaire aux délais
prescrits.
Le programme tiendra compte du nombre de journées d’intempéries. Elles seront groupées en fin du délai contractuel, à
l’intérieur de celui-ci et introduites au fur et à mesure de la constatation, à leur position réelle.
L’Entrepreneur fournira, en annexe du programme de travaux, un état prévisionnel des montants des travaux, par prix et par
mois.

4. RESPONSABILITE DE L'ENTREPRENEUR
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Le Maître d’Ouvrage se réserve le droit de modifier, même en cours de chantier, des parties du projet.
L'Entrepreneur se substituera à l'auteur du projet pour l'étude d’exécution des ouvrages et travaux objet du marché concerné
et prendra la responsabilité d'en mener à bien l'exécution suivant les règles de l'art. Dans tous les cas, l'Entrepreneur assurera
la responsabilité d'auteur du projet.
Les approbations données par le Maître d’œuvre ne réduisent en rien la responsabilité de l'Entrepreneur ; celui-ci ne pourra en
particulier se prévaloir d'aucune erreur ou omission dans les plans pour dégager sa responsabilité.
Les calculs de résistance et de stabilité seront établis en application des règlements et normes définis dans le présent
document.
Au cas où l'Entrepreneur ferait établir, par des moyens de calculs automatiques, tout ou partie des calculs qui lui incombent, il
devra joindre une notice indiquant de façon complète les hypothèses de base des calculs, leur processus, les formes employées
et les notations.
Les "sorties" de tout programme de calcul utilisé devront être suffisamment nombreuses et comporter, outre les données
particulières de calcul, assez de résultats intermédiaires pour que les options tant techniques que logiques soient mises en
évidence et que les fractions de calcul, comprises entre deux options consécutives, puissent être isolées en vue d'une
éventuelle vérification. Sur demande du Maître d’œuvre, l'Entrepreneur lui fournira tout autre résultat intermédiaire du calcul
qu'il estimerait utile ; au cas où la note de calcul automatique serait très volumineuse, l'Entrepreneur fournira un extrait faisant
apparaître les résultats déterminants du dimensionnement proposé.
Le Maître d’œuvre pourra faire compléter manuellement par l’Entrepreneur toute note de calcul automatique incomplète.
A la réception provisoire, l'Entrepreneur devra fournir au Maître d'Oeuvre une collection complète de tous les plans, mis à jour
et rendus conformes à l'exécution, en 5 exemplaires plus sur support stable (contre-calque) et une copie sur support
informatique (Word, Autocad format dwg, etc). Chaque plan portera la mention "conforme à l'exécution" et l'indice
correspondant.
Il est précisé que la réception provisoire des ouvrages sera subordonnée à la remise par l'Entrepreneur de la totalité des plans
et documents indiqués ci-dessus.

5. ETUDES - PLANS D'EXECUTION


Les plans remis au DCE sont établis sur la base d'études de niveau "Avant-Projet" et, à ce titre, ne pourront être considérés
comme documents d'exécution.
Si le Maître d’œuvre estime que certaines modifications apportées sur l'initiative de l'Entrepreneur sont acceptables, les
nouvelles dispositions peuvent être maintenues mais alors l'Entrepreneur n'a droit à aucune augmentation de prix en raison
des dimensions plus fortes ou de la valeur plus élevée que peuvent avoir les matériaux ou les ouvrages. Dans ce cas, les métrés
sont basés sur les dimensions prescrites en exécution du marché. Si, au contraire, les dimensions sont plus faibles ou la valeur
des matériaux moindre, les prix sont réduits en conséquence.

Les études d'exécution de l'ensemble des ouvrages définitifs sont à la charge de l'Entrepreneur. Dans ce cas, les plans
d'exécution et notes de calcul donnant la définition exacte des travaux à réaliser seront élaborés par l'Entrepreneur.

6. PROGRAMMES ET RAPPORTS MENSUELS


L'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément du Maître d’œuvre une semaine avant le début de chaque mois calendaire, un
"programme mensuel" détaillé comportant notamment les quatre points énoncés ci-après :
 Point n°1 : les diverses tâches à accomplir ;
 Point n°2 : les cadences correspondantes ;
 Point n°3 : le personnel à utiliser ;
 Point n°4 : les approvisionnements dont il faut disposer.
Le programme en question devra être accompagné d’une note justifiant les cadences prévisionnelles en indiquant notamment
les moyens matériels à utiliser.
Sur demande du Maître d’œuvre, ce programme mensuel sera accompagné d'une nouvelle édition, corrigée et mise à jour, du
"programme général des travaux".
Les programmes mensuels devront être approuvés par le Maître d’œuvre qui disposera d'un délai d'une semaine pour
demander des modifications. Passé ce délai, les programmes seront réputés approuvés. L'approbation de ces programmes par
le Maître d’œuvre ne diminue en rien la responsabilité de l'Entrepreneur, relativement aux délais contractuels.
Pendant l'exécution des travaux, l'Entrepreneur devra adresser au Maître d’œuvre des "rapports mensuels" donnant, de façon
détaillée l'état d'avancement des travaux.

7. DOSSIER DES PLANS CONFORMES A L'EXECUTION


L'Entrepreneur est chargé de constituer, au fur et à mesure de l'avancement des travaux, une collection complète de plans
conformes à l'exécution.
Dans le mois suivant la réception des travaux, l’Entrepreneur fournira au Maître d’œuvre les documents composant le Dossier
des Ouvrages Exécutés (D.O.E.) certifiés conformes à l’exécution.
Ce dossier comprendra :

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 Deux exemplaires Les plans d’exécution des ouvrages (PEO) représentatifs des différentes parties des ouvrages et en
particulier un plan général comportant une nomenclature des plans de réalisation et un repérage de ces derniers sur
les différentes vues composant ce plan.
 Deux exemplaires des plans du levé topographique et des plans éventuels de raccordement aux réseaux existants ou
créés (plans de récolement) sur support papier à l’échelle 1/500ème (sauf dérogation explicite, selon la densité et
l’étendue du dessin),
 Un exemplaire électronique de tous les PEO, du (ou des) plan(s) du levé topographique et du (ou des) plan(s) de
raccordement aux réseaux, exécutés sous le logiciel AUTOCAD enregistrés sur CD ROM au format DWG.
Ces plans conformes à l’exécution seront transmis dans le cadre du dossier général (Dossier des Ouvrages d’Exécution (D.O.E.))
après réception.

8. ETUDES RELATIVES AUX PROCEDES DE CONSTRUCTION


a. L'Entrepreneur aura à sa charge de toutes les études touchant les procédés de construction.
b. Il devra soumettre les plans d'exécution relatifs aux procédés d'exécution à l'examen du Maître d’œuvre au plus tard
une (01) semaine avant la date prévue de démarrage des travaux correspondants. Il fournira en justification (en
quatre exemplaires) tous les documents utiles tels que notes de calcul, fiches techniques etc. Le Maître d’œuvre
pourra, le cas échéant, formuler des réserves et demander des modifications. Qu'elle use ou non de cette possibilité,
l'Entrepreneur conservera néanmoins l'entière responsabilité des procédés mis en œuvre.
c. Pour tous les documents techniques, l'Entrepreneur est tenu d'utiliser le système métrique et les unités de mesure s'y
rattachant. Il fournira pour les dites pièces, un texte en langue française, qui seul fera foi.
d. En particulier, l'Entrepreneur devra s'assurer de la stabilité des ouvrages pendant les diverses phases de la
construction.

9. MEMOIRE TECHNIQUE D’EXECUTION


Dans un délai d’une semaine qui suivra l'ordre de service de commencer les travaux, l'Entrepreneur devra remettre au Maître
d'Œuvre le mémoire technique d’exécution.
Composition du Mémoire technique d’exécution :
 Chapitre 1 : Installations de chantier, avec plans à l'appui.
 Chapitre 2 : Programme des investigations éventuelles et les études complémentaires à réaliser par L’Entrepreneur et
avant la construction. Ces investigations et études qui ne donneront pas droit à l’Entrepreneur à un quelconque
prolongement de délais contractuels comprendront au moins :
- Levé topographique ;
- Reconnaissances géotechniques et géologiques complémentaires à ses frais.
 Chapitre 3 : Procédés généraux de construction, comprenant au moins :
- Programme des travaux de construction des ouvrages avec les cadences prévisibles pour chaque tâche,
tenant compte de toutes les contraintes liées aux autres lots.
- Détails des sources des matériaux pour remblai et corps de chaussée proposés.
- Méthodes pour contrôler la qualité et la granulométrie du matériau remblai et corps de chaussée.
- Plan d’Assurance qualité comprenant notamment :
a) Un document d’organisation générale présentant les éléments communs à l’ensemble des études
et du chantier : affectation des tâches, moyens en personnel, organisation des contrôles interne
et externe, responsabilités des sous-traitants et des fournisseurs, etc….
b) Liste des procédures d’exécution par nature d’ouvrage ou de travaux avec programme de leur
établissement.
 Chapitre 4 : Liste du matériel et des moyens (caractéristiques et rendements escomptés par engins, par phase de
chantier et par type de matériaux).
 Chapitre 5 : Personnel avec CV des responsables clés dans l’organigramme de l’équipe qui sera responsable des
travaux.

10. MODALITES D’EXECUTION ET SUIVI DES TRAVAUX


1.1. PROGRAMMES TRIMESTRIELS
L'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément du Maître d’œuvre avant le début de chaque trimestre calendaire, un
"programme trimestriel" détaillé comportant notamment les quatre points énoncés ci-après :
 Point n°1 : les diverses tâches et sous-tâches à accomplir.
 Point n°2 : les cadences correspondantes.
 Point n°3 : le personnel à utiliser.
 Point n°4 : les approvisionnements dont il faut disposer.
Le programme en question devra être accompagné d’une note justifiant les cadences prévisionnelles en indiquant notamment
les moyens matériels à utiliser.

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Ce programme trimestriel sera accompagné d'une nouvelle édition, corrigée et mise à jour, du "programme général des
travaux" indiquant les cadences prévisibles ainsi que l’avancement physique réalisé pour chaque tâche.
Les programmes trimestriels devront être remis au Maître d’œuvre, qui disposera d'un délai de 3 jours pour demander des
modifications ou des justifications.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur restera seul responsable de la validité et de l’application des programmes proposés, le cas
échéant adaptés en fonction des observations du Maître d’œuvre, dans le respect des diverses obligations contractuelles de
l’Entrepreneur.
Ces documents seront remis au Maître d’œuvre en cinq exemplaires en plus de la version numérique (formats indiqués dans ce
document) de toutes les parties du document.

1.3. DOCUMENTS JOURNALIERS


Les documents journaliers seront remis le lendemain au MO et au MOD. Ce document pourra être remis au format papier ou
sur support informatique, le format d’échange ayant été défini préalablement.
Les documents remis de façon journalière sont au minimum les suivants :
 Rapports journaliers du chantier : effectifs et moyens affectés à chaque tâche.
 Le rapport journalier précisant : le temps de travail dont le temps de travail effectif, les arrêts et leurs natures.
 les quantités indicatives réalisées par poste de travail.

1.4. DOCUMENTS DE SUIVI


Les documents remis à l’appui des décomptes en justification des quantités prises en compte mensuellement devront être
facilement exploitables de façon claire par le MO et au MOD et la Maîtrise d’œuvre (support électronique, quantités
élémentaires, cumuls, détails de révision des prix etc.), la méthode de calcul étant préalablement acceptée par le Maître
d’œuvre.
Tous les sondages, justificatifs des quantités prises en compte dans un état, seront fournis au Maître d’œuvre en fichiers bruts
et en fichiers traités. Préalablement, l’Entrepreneur aura fourni au Maître d’œuvre le format de stockage de ces fichiers ainsi
que tous les éléments permettant de traiter ces fichiers.
Dans le cas d’un calcul effectué par un programme informatique, les résultats détaillés devront être présentés pour en
permettre la compréhension, l’exploitation et le contrôle. Tous les logiciels utilisés devront être présentés préalablement par
l’Entrepreneur à l’agrément du Maître d’Œuvre.

11. IMPLANTATION DES OUVRAGES


Avant tout commencement d'exécution, le Maître d’œuvre fera procéder aux frais de l'Entrepreneur et en sa présence, à
l'établissement des lignes de base, des repères altimétriques, planimétriques et hydrographiques auxquels doivent être
rattachés les ouvrages à construire.
Au fur et à mesure de l'avancement des travaux, l'Entrepreneur effectuera sous sa responsabilité toutes les opérations de
piquetage et de tracés nécessaires à la poursuite des travaux, conformément aux dispositions qui auront été approuvées par le
Maître d’œuvre et ce en sa présence ou celle de son délégué.
L'Entrepreneur sera tenu de veiller à la protection et à la conservation des repères généraux de triangulation ainsi que des
repères secondaires, piquets, bornes, etc.
Le cas échéant, il rétablira à ses frais ces éléments dans leur position initiale.
Le Maître d’œuvre se réserve le droit de procéder à des vérifications périodiques des différents axes et éléments
d'implantation ou de nivellement.
Si ces vérifications mettent en évidence des erreurs supérieures à la précision autorisée par les instruments habituels (TH et
T2), les frais de géomètre occasionnés par les vérifications seront à la charge de l'Entrepreneur. Dans le cas contraire, ils seront
à la charge du Maître d’Ouvrage.
De convention expresse, les vérifications ne diminueront en rien la responsabilité de l'Entrepreneur.
Les ouvrages seront implantés par l'Entrepreneur conformément aux dispositions du plan d'implantation et aux prescriptions
du présent document.

12. LEVES TOPOGRAPHIQUES


L'Entrepreneur sera tenu d'effectuer à ses frais, en temps utile, et sous le contrôle du Maître d’œuvre, les levés
topographiques nécessaires avant et après exécution des travaux.
Ces levés seront effectués par une équipe topographique de l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur sera tenu par ailleurs d'exécuter les levés topographiques complémentaires jugés nécessaires par le MO et le
Maître d’œuvre au cours des travaux. Ces travaux seront exécutés en présence d'un représentant du Maître d’œuvre et du
MOD.
Le MOD effectuera le contrôle de ces travaux topographiques par son équipe topographique ou par un bureau topographique
agréé. Ces contrôles ne diminuent en rien la responsabilité de l’Entrepreneur.

13. AMENAGEMENT DU CHANTIER

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Avant de remettre son offre, l’entrepreneur est tenu de se renseigner sur l'emplacement du chantier, les chemins d'accès, la
place disponible pour le stockage, ainsi que les possibilités de réaliser les raccordements à l'électricité et à l'eau. En outre, il
doit reconnaître les difficultés qui se posent lors de l'exécution.
L'Entrepreneur devra fournir les procédures d’exécution et les plans des installations de chantier dans un délai de 10 jours à
compter de la date de notification de l’approbation du marché

L'Entrepreneur pourra utiliser les terrains identifiés par le Maitre d’Ouvrage pour son installation de chantier.

Les sites choisis, l'organisation des bâtiments et installations, ainsi que la gestion des surfaces utilisées seront soumises à
l'accord du Maître d’Ouvrage :

a. L’Entrepreneur soumettra à l’agrément du Maître d’œuvre, le projet de ses installations générales et


particulières
b. Le projet d'installation de chantier devra tenir compte de la circulation de chantier,
c. Les installations ou dispositions prévues pour :
- L’approvisionnement et la manutention des différents matériaux (liants, granulats, eaux, tuyaux, etc.)
- L’installation des centrales de fabrication des bétons et de bentonite ;
a. Les dispositions de protection des matériaux stockés
b. Les circulations et aires de stationnement prévues.
c. Les dispositions pour éviter les nuisances aux riverains des installations
d. Les branchements en eau, égouts, électricité, téléphone, etc.
e. Un laboratoire de chantier commun pour l’Entreprise et pour le Maître d’œuvre.

1.2. AMENAGEMENT DES PLATES-FORMES

L'aménagement des plates-formes pour les installations de chantier et du laboratoire est à la charge de l'Entrepreneur, il
s'effectuera comme suit :

- Avant les travaux, un état des lieux sera dressé en présence de l'Entrepreneur et du Maître d’œuvre.
- Après ces opérations de découverte, l'Entrepreneur devra modeler le terrain pour constituer les plates-
formes support des ateliers, bureaux, sanitaires, etc...
- L'Entrepreneur fournira et mettra en œuvre les matériaux nécessaires à la stabilisation des plates-formes et
des accès.

1.3. BUREAUX DE CHANTIER

Dès l'ouverture du chantier, le titulaire doit monter les bureaux, ateliers, magasins, etc. En particulier, les bureaux destinés à la
Maîtrise de Chantier seront équipés pendant toute la durée du projet d’ordinateurs, d’imprimante, d’éclairage, d’alimentation
en eau potable, de climatiseurs, des sanitaires (W-C, lavabos, etc...), fourniture bureaux, et des EPI.

Ces aménagements comprendront :

- 1 Module ‘’bureau’’ type modulaire préfabriqué réservé au représentant du maitre d’ouvrage, fermant à clé
de 3,00 x 3,00 équipé de : un (01) bureau à 2 tiroirs fermant à clé, 1 chaise type bureau et 2 chaises invités, 1
casiers de rangement, un ordinateur portable, climatiseur et une imprimante.
- 1 Module ‘’bureau’’ type modulaire préfabriqué réservé à la maitrise d’œuvre technique, fermant à clé de
3,00 x 4,00 équipé de : un (02) bureaux à 2 tiroirs fermant à clé, 2 chaises type bureau et chaises invités, 2
casiers de rangement, un ordinateur fixe, climatiseur, et une imprimante.
- 1 Module ‘’salle de réunion’’ type modulaire préfabriqué équipée de tableaux d'affichage (plans, planning)
d'une grande table de réunion avec un minimum de 12 chaises pour les réunions de chantier.
- 2 Module ‘’Sanitaires’’ type modulaire préfabriqué avec lavabo.
Le titulaire devra également monter pour lui-même des bâtiments modulaires pour des bureaux de chantier et des locaux ou
magasins à nombre limité, suivant les besoins.

Les équipements et matériels nécessaires à la protection des intervenants des risques de contamination au COVID 19 : Produits
désinfectants ; Liquides hydro-alcooliques, masques, lave mains ;
Prévoir une cadence journalière de nettoyage de désinfection des locaux de chanter. Un cahier de suivi des nettoyages sera
tenu ;
Les frais de consommation d'eau, d'électricité, de combustibles, réseau internet, fourniture bureaux, fourniture imprimantes,
et ceux d'entretien et de nettoyage sont à la charge du titulaire.

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1.4. AFFICHAGE

Pour l'information du public, l'Entrepreneur doit procéder à la mise en place de panneau comportant les indications suivantes :

 L’indication du Maître d’Ouvrage et du Maître d’œuvre et des principaux intervenants ;


 L’objet et la nature des travaux ;

Les panneaux, d’une dimension minimale indicative de 4 m x 3 m (ou toutes autres dimensions indiquées par le Maître
d’Œuvre) sera libellé suivant un modèle proposé par l'Entrepreneur à l’approbation du Maître d’Œuvre. Le visuel doit être
soumis à l’approbation du MOA. Il sera fourni et posé par l’entrepreneur à l’emplacement établis en accord avec le
représentant du Maître d’Œuvre. Il sera maintenu en bon état jusqu’à l’achèvement des travaux.

Le déplacement éventuel du panneau au fur et à mesure de l’avancement des travaux est à la charge de l’Entrepreneur

1.5. EMPRISE ET CLOTURE DE CHANTIER

1.5.1. Emprise de chantier

L’entrepreneur définira, en accord avec le Maître d’Œuvre, la superficie de l'aire de chantier et son emprise sur la voie
publique, permettant l'enlèvement des déblais et décombres de démolition, la livraison des matériaux de chantier,
l'installation des engins de levage.

Ces aires de chantier devront permettre le stockage de la totalité des fournitures, la réalisation des installations de chantier y
compris celles nécessaires pour abriter le matériel et les équipements de l’Entrepreneur, l'atelier garage, le local technique
pour groupe électrogène le cas échéant, les locaux pour le Maitre d’Ouvrage et Maitre d’Œuvre et le Laboratoire de chantier.

Nota :

Si l’Entrepreneur estime, pour sa bonne gestion et exécution des travaux, avoir besoin de terrains en dehors des emprises
prévues, ce dernier devra prendre en charge leur occupation et obtenir toutes les autorisations nécessaires auprès des
autorités compétentes.

1.1.1. Clôture de chantier

La clôture générale du projet est à la charge de l’entreprise du présent lot et réputée inclue dans les prix de règlement du
marché. Cette clôture sera réalisée comme suit :

A. PALISSADE
La réalisation de la palissade comprend :

 Le nettoyage préliminaire des lieux avant toutes installations.


 La Fourniture et la pose d’une palissade constituée des panneaux pleins et grillagés alternés et assemblés par une
structure en profils métalliques adéquates. Elle doit être exécutée après soumission pour agrément des échantillons
par le maître d’ouvrage et la maitre d’ouvrage délégué assistés par la maitrise d’œuvre et suivant ses
recommandations.
MATÉRIAUX UTILISE :
Les matériaux et matériels utilisés doivent être d’origine Marocaine.

- Panneaux pleins en tôle plane galvanisée.


- Panneaux grillagés en tôle déployée galvanisée.
- Profils d’encadrement en tôle galvanisée.
- Traverses de fixation au sol en bloc de béton plein.
- Barre de fixation et jambe de force en acier ordinaire.
DIMENSIONS :
- Les éléments assemblés sont de démentions suivantes :
- Les panneaux sont rectangulaires de dimensions 5000x2000 mm en tôle pleine d 20/10.
- Les panneaux grillagés sont carrés de dimensions 2000x2000 mm.
- Les profils d’encadrement pour panneaux sont ronds de section adéquate.
- Blocs de béton sont de forme parallélépipédique de dimension adéquate pour recevoir les appuis des
panneaux et assurer une résistance adéquate au vent. La hauteur d’ancrage du bloc de béton doit dépasser
2/3 de sa hauteur.
- La palissade doit avoir une porte en grillage pour les personnes de dimension 1500x2000 mm et un portail en
grillage pour l’accès véhiculaire de 4000x2000mm.

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- La barre de fixation en profile (U) est sous forme (L) dont la partie verticale d’élève à une hauteur de 1m. Le
contreventement est assuré par le soudage d’une jambe de force faisant un angle de 45° avec la barre.
ASSEMBLAGE ET MODE DE FIXATION :
L’ensemble des panneaux sont encadrés par la structure en profils métalliques, cette dernière est fixée sur des blocs de béton
plein par les barres de fixation. Chaque module est fixé par boulonnage sur deux blocs consécutifs.

Le support en béton doit être encastré au sol.

REVÊTEMENT :
Impression des Images fournies par le Maître d’œuvre sur film adhésif opaque et pose sur tous les panneaux pleins de la
palissade.

B. CLÔTURE EN MUR GRILLAGE


Cette clôture est simple torsion de 2,40m de hauteur et d’environ 1060 ml de longueur avec maille de 50x50mm, plastifié vert
haute adhérence sur fil galvanisé de 3,9mm min fixé à des poteaux métalliques en T espacé tous les 4,00m.

L’ENTREPRISE DOIT AUSSI ASSURER, À SA CHARGE, LES PRESTATIONS, ÉNUMÉRÉES CI-APRÈS :


- Des cahiers de chantier en Trifold seront en permanence à la disposition de la commission de suivi.
- Nettoyage général de l’assiette du foncier du terrain destiné à la construction du projet, des gravats, remblai, désherbage,
débris, ordures, déchets de toute nature etc…
- Nettoyage des ouvrages existants tels les buses et les regards.
- Assurer l’entretien et la maintenance de la clôture
Le déplacement éventuel de la clôture au fur et à mesure de l’avancement des travaux est à la charge de l’Entrepreneur.

1.2. PHASAGE ET DEVIATIONS ROUTIERES

L'Entrepreneur est responsable des déviations routières nécessitées par les travaux. Il lui revient d’en apprécier l’importance et
d'en minimiser l’impact sur la circulation. La fluidité actuelle devra être maintenue.

Il est à la charge de l’entrepreneur de préserver la propreté des voies de circulation à l’entrée du chantier

1.3. GARDIENNAGE DU CHANTIER

L’Entrepreneur doit assurer à ces frais le gardiennage du chantier, pendant toute la durée des travaux jusqu’à deux mois après
la réception provisoire doivent être assurés par l’entreprise. Y compris les jours chômés, ainsi que de tous les matériaux et
engins de tout type, de jour comme de nuit, tous les jours du calendrier.

L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur l’obligation qui lui est faite d’assurer la sécurité sur le chantier. Il doit prendre
toutes les précautions pour éviter tout incident ou accident qui seront entièrement à sa charge.

14. REPLI DU CHANTIER


Les frais du repli du chantier et des installations du chantier sont à la charge de l’entrepreneur et ils sont compris dans le prix
de l’installation du chantier.

Après la fin des travaux :


 Les constructions et installations seront évacuées, les ouvrages bétonnés, les aires, réseaux et fossés seront démolis
par l'Entreprise et les produits évacués vers un dépôt définitif à trouver et à la charge de l'entrepreneur (tout
enfouissement in situ est à exclure) ;
 Le maître d'ouvrage se réserve la possibilité d'interdire la démolition de telle ou telle partie pouvant être utile aux
chantiers suivants ;
 Le terrain sera modelé pour retrouver sa topographie initiale, puis scarifié sur une épaisseur de 0,6 m ;
 Les terres prélevées initialement (terre végétale) seront alors remises en place par des moyens et méthodes
appropriées (pas de circulation des engins d’approvisionnement sur les terres régalées, et réglage par des engins
légers ou à chenilles marais) pour ne pas tasser les sols recouverts et les terres étalées et reconstituer la couche
initialement prélevée à l’identique.

15. EMPLACEMENTS MIS A LA DISPOSITION DE L'ENTREPRENEUR


L'Entrepreneur fournira un plan de l'emprise des zones dont il demande l'affectation pendant la durée des travaux y
correspondant, un mois au plus tard avant leur occupation, de manière à laisser le temps nécessaire pour évacuer les terrains
qui seront mis à sa disposition.
L'Entrepreneur s'engage à remettre les terrains dans leur état initial après repliement de ses installations de chantier.

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L’Entrepreneur pourra, s’il le désire, se procurer à sa charge les autres terrains nécessaires à ses installations auprès des parties
concernées.

16. SECURITE
Pendant toute la durée du chantier, l'entrepreneur est tenu de prendre sous sa responsabilité et à ses frais, toutes les mesures
particulières de sécurité qui seront nécessaires eu égard à la nature de ses propres travaux, des matières qu'il emploie et aux
dangers que celles-ci comportent., ainsi que toutes les mesures communes de sécurité (hygiène, prévention des accidents,
médecine du travail, premiers secours ou soins aux accidentés et malades, protection contre l'incendie, dangers d'origine
électrique, etc ... ).
En conséquence, il appartient à l'Entrepreneur de donner les instructions nécessaires à son personnel et de lui prescrire les
consignes à observer pour la prévention des incendies et des risques d'origine électrique.
Pour cela, l'Entrepreneur doit désigner un membre de son personnel "cadre" chargé de la sécurité sur le chantier. Ce cadre est
l'interlocuteur direct du Maître d'Ouvrage pour toutes les questions relevant de la sécurité sur le chantier, de l'hygiène des
lieux et de toutes les dispositions à prévoir dans le cadre du présent article.
Un plan sécurité détaillé précisant par risque les instructions et les dispositions prises pour éviter toute conséquence sur le
personnel de l'entreprise ou sur les tiers est à remettre au Maître d'Ouvrage 8 jours après l'O.S.

17. PRECAUTIONS A PRENDRE CONTRE LES RISQUES NATURELLES


L'Entrepreneur doit prendre toutes les précautions nécessaires pour limiter les dégâts que peuvent être occasionnés par les
conditions naturelles sur les ouvrages en cours de construction ou les ouvrages achevés.
L'approbation par le Maître d’œuvre du mode de construction des ouvrages ne diminue en rien la responsabilité de
l'Entrepreneur sur la façon de conduire le chantier en vue de réduire les risques en cas de mauvais temps aussi bien pour son
matériel que pour l'ouvrage en cours de construction. En conséquence de quoi, il est précisé les points suivants :
a) En cas de dégâts occasionnés à son propre matériel, l'Entrepreneur ne pourra, quelles que soient les circonstances, se
retourner contre le Maître d’Ouvrage. Il devra pour cette raison, contracter une assurance le couvrant contre tout risque de
mer.
b) En cas de dégâts occasionnés aux ouvrages en cours de construction, l'Entrepreneur sera tenu de reconstruire à sa charge
les ouvrages dans le cadre des spécifications du marché.
c) En aucun cas, les arrêts de travail du fait de mauvais temps ne pourront donner lieu à une demande d'indemnisation de la
part de l'Entrepreneur, ni à une prorogation de délais, sauf pour ceux déclarés en commun accord avec le Maître d’ouvrage.

18. BALISAGE DU CHANTIER


L'Entrepreneur devra fournir et installer tout le matériel nécessaire au balisage de jour et de nuit des parties du chantier.
Outre la signalisation de ses chantiers, l'Entrepreneur pourra être tenu de mettre en place une signalisation particulière sur les
itinéraires routiers que ses camions ou ses engins seraient amenés à parcourir fréquemment et un éclairage des zones de
travail de nuit.
Les dispositions correspondantes seront soumises à l'agrément du MOD ou des autorités compétentes qui pourront y apporter
toutes modifications ou compléments qu'ils jugeront utiles, sans que cela n’atténue en rien la responsabilité de l'Entrepreneur.

19. ESSAIS DE CONTROLE


L'Entrepreneur sera tenu d'effectuer les essais nécessaires au contrôle de la bonne exécution des travaux spécifiés dans le
présent document, au Laboratoire de chantier. Les essais spécifiques, pourront être réalisés dans un Laboratoire spécialisé
externe à la charge de l’Entrepreneur.
L'Entrepreneur aura la responsabilité de procéder aux essais en temps utile pour respecter ses obligations contractuelles
relatives aux délais d’exécution, quels que soient les résultats des dits essais. En aucun cas l’Entrepreneur ne pourra justifier
ses retards par les retards éventuels dus au Laboratoire pour la réalisation ou la remise des résultats des essais
Les essais de contrôle devront être exécutés en présence du Maître d’œuvre et les résultats seront remis à l’OPC pour diffusion
à tous les intervenants. Les résultats d'essais seront présentés suivant des formulaires agréés par le MOD, l’OPC et le Maître
d’œuvre.

20. COORDINATION
La coordination des travaux entre le lot faisant l'objet du présent marché et ceux des autres lots, sera effectuée par l’OPC.
Cette coordination portera notamment sur le programme des travaux, leur phasage et l'affectation des emplacements
nécessaires à leur exécution.
L'Entrepreneur sera tenu de respecter suivant les dispositions de son programme général, les dates de mise à disposition des
éléments de l'ouvrage qui seront nécessaires à l'exécution des travaux incombant aux autres Entreprises ayant à travailler sur
ces éléments afin de permettre le déroulement harmonieux des diverses phases de travaux.
L'Entrepreneur ne pourra arguer des sujétions résultant des dispositions précédentes pour élever une réclamation ou
prétendre à indemnité.

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PRESCRIPTIONS D’HYGIENE ET DE SECURITE

21. OBJET DES PRESCRIPTIONS


Les présentes prescriptions ont pour objet de définir les dispositions minimales en matière d’hygiène et de sécurité qu’il faudra
entreprendre durant les travaux de construction relatifs à ce projet.
Elle inclut un ensemble de clauses que l’entrepreneur doit veiller à respecter et à faire respecter dans le chantier.

22. PROCEDES DE CONSTRUCTION


1.6. FOUILLES

Elles peuvent être réalisées suivant trois procédés :


 Conventionnelles : excavation avec marteau piqueur ou équivalent, marteaux hydrauliques puissants, ou en utilisant
les explosifs
 Mécaniques : engins d’attaque ponctuel et tunneliers
 Spéciales : congélation, injections, etc.

1.7. FOUILLES EN TRANCHEE

Elles sont réalisées généralement par des pelles hydrauliques ou non avec un marteau.

1.8. CONSTRUCTIONS DEFINITIVES

Elles sont réalisées en béton armé coulé sur place.

23. DEFINITION DES RISQUES


Les risques de travail découlant des techniques de construction précédemment citées sont :

 Risque 1 : Chute de personnes de différents niveaux


 Risque 2 : Chute de personnes au même niveau
 Risque 3 : Effondrement des objets
 Risque 4 : Marcher sur des objets dangereux
 Risque 5 : Choc contre des objets fixes
 Risque 6 : Choc contre des objets mobiles
 Risque 7 : Choc contre des outils
 Risque 8 : Projection de fragments ou de particules
 Risque 9 : Se coincer par ou entre des objets
 Risque 10 : Heurts et choc contre des véhicules
 Risque 11 : Renversements
 Risque 12 : Brûlures
 Risque 13 : Electrocution
 Risque 14 : Exposition au soleil
 Risque 15 : Expositions aux substances nocives
 Risque 16 : Contacts avec des substances corrosives

24. PHASES DES TRAVAUX SUJETS DE RISQUES


Risque Zone ou phase du chantier
 Risque 1 : Terrassements, construction des regards
 Risque 2 : Terrassements, en galerie
 Risque 3 : Terrassement, soutènement, coffrage
 Risque 4 : Terrassements, ferraillage
 Risque 5 : Terrassement, coffrage, ferraillage, soutènements
 Risque 6 : Terrassements
 Risque 7 : Terrassements, coffrage, ferraillage
 Risque 8 : Terrassements, soutènement, bétonnage
 Risque 9 : Ferraillage, terrassement, coffrage
 Risque 10 : Signalisation, terrassement
 Risque 11 : Ferraillage, coffrage
 Risque 12 : Installations
 Risque 13 : Installations, soudures
 Risque 14 : Terrassement

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 Risque 15 : Installations, terrassement
 Risque 16 : Installations, bétonnage

25. LA PREVENTION EN GENERAL


Le responsable de la sécurité dans le chantier, prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer l’hygiène et la sécurité au
travail.
L’utilisation de la ceinture de sécurité sera obligatoire dans tous les travaux pour éviter la chute d’une hauteur.
Le nettoyage du chantier sera entretenu périodiquement pour éviter des coupures, barres d’acier ou tout matériel déposé
inutilement dans le chantier ou dans les abords.
Les cadres électriques seront protégés convenablement afin d’éviter des contacts n’admettant, sous aucun concept, la
connexion des câbles sans les fiches correspondantes.
Les prises de terres seront exigées dans tous les éléments métalliques et non métalliques avec risque de transmission
électrique à l’utilisateur.
Dans les jours de chaleur intense, les ouvriers auront de l’eau, les protections et le repos nécessaire pour éviter la
déshydratation ou insolation excessive. Ils essayeront de distribuer les travaux plus durs dans les heures moins chaleureuses et
dans les heures plus chaleureuses essayé de travailler à l’ombre.
Informer la direction facultative avec rapidité des accidents qui se produisent dans le chantier ainsi que ses causes et
conséquences, afin d’adopter les mesures préventives qui n’ont pas été incluses dans le plan de sécurité et qui doivent être
mises à jour.

26. ETATS DES MOYENS DE PROTECTION


Tous les vêtements de protection personnelle ou éléments de protection collective, auront une période déterminée.
Lorsque pour des conditions de travail une détérioration dans un vêtement se produit ou dans une équipe déterminée, celle-ci
sera remplacée, indépendamment de la durée prévue.
Tout vêtement ou équipe de protection endommagée (par accident par exemple) sera débarrassé et remplacé à l’instant.
Les vêtements qui s’élargissent à cause de leur utilisation ou par des tolérances de celles admises par le fabricant, seront
remplacés immédiatement.
L’utilisation d’un vêtement ou équipe de protection ne représentera jamais un risque.

1.9. Protections personnelles

Tout élément de protection personnel sera adapté aux normes d’homologation du ministère de travail, dans le cas contraire,
seront d’une qualité adéquate à ses prestations respectives liste des protections personnelles :
 Casque de sécurité homologuée
 Lunettes anti-poussière et anti-impact
 Masque respiration anti-poussière
 Protecteur auditif
 Ceinture de sécurité
 Bleu de travail
 Imperméable
 Ecran de sécurité pour soudeur
 Tablier en cuir pour soudeur
 Manchettes pour soudeur (pair)
 Gants pour soudeur (pair)
 Gants diélectriques (pair)
 Gants en plastique (pair)
 Gants en cuir (pair)
 Bottes imperméables à l’eau et à l’humidité (paire)
 Bottes de sécurité en toile
 Bottes diélectriques (paire)

1.10. PROTECTIONS COLLECTIVES

Pendant la durée du chantier toutes les précautions doivent être prises pour empêcher les personnes d’être atteintes par des
objets qui pourraient tomber des échafaudages ou d’autres lieux de travail.
La portée du casque est obligatoire au moment d’entrer dans le chantier

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Il est interdit d’abandonner sur le chantier des planches munies de pointes saillantes ou toutes autres matériaux et matériel à
arêtes vives pouvant causer la blessure des travailleurs.

1.11. TERRASSEMENT ET EXCAVATION

Avant de commencer le terrassement devront prendre toutes les mesures pour vérifier la présence des conduites électriques
ou d’autres systèmes de distribution.
Les réseaux trouvés seront balisés de façon très visible à l’aide de pancarte, banderoles, fanions, peinture ou tout autre
dispositif ou moyen équivalent, ce balisage devra être effectué avant le début des travaux et maintenu pendant toute la durée
du projet.
Pendant les opérations de terrassement aucune personne ne doit se situer dans la zone d’évolution de l’engin.
Dès l’apparition du signe de l’affaissement de terrain, des fissures ou autres éléments laissant croire à la présence de cavités,
devront procéder à :
 L’arrêt immédiat de tout travail autour de la zone
 L’entourage de la zone par une barrière et la signaler par des panneaux portant la mention :
 Danger – Eboulement – Défense d’approcher
 L’avertissement de la hiérarchie et les services compétents
Il faudra établir un sens de circulation pour la réalisation de chaque tâche. Limiter la présence des piétons à l’opérateur chargé
de la géométrie des talus, au laborantin et au chef de l’équipe.
Les arbres ainsi que les blocs de pierre qui se trouvent à proximité des fouilles, doivent être enlevés ou solidement maintenus
lorsque leur équilibre risque d’être compromit durant l’exécution des travaux.
Dans l’excavation, les mesures suivantes devront être prises en compte :
 Pour éviter les risques d’éboulement, glissement, les parois des fouilles en excavation ou en butte doivent être
aménagées.
 Le personnel travaillant en fond de fouille et les manutentionnaires seront protégés par des équipements individuels
tels que : casques, gants, etc…
 Les fouilles en tranchée de plus de 1,30 m de profondeur et d’une largeur égale ou inférieure au 2/3 de la profondeur
doivent, lorsque leurs parois sont verticales et non stables, être blindées, étrésillonnées ou étayées.
 Les fouilles en tranchée ou en excavation doivent comporter les moyens nécessaires pour l’évacuation rapide des
personnes en cas de danger imminent.
 Créer une banquette libre de 0,60 m au minimum entre le bord de la fouille et le talus des déblais, en interrompant la
ligne des déblais.
 Dans les cas des fouilles souterraines, l’entrepreneur sera tenu de présenter au maître d’ouvrage un projet de
sécurité, l’approbation de ce dernier ne diminue en rien la responsabilité de l’entrepreneur.
L’entrepreneur sera obligé de respecter strictement les régalements en vigueur concernant ce type de travail, notamment la
détection des gaz nocifs, mesures lors du travail dans un milieu pulvérulent, appliquer les normes et adopter les dispositifs des
sécurités maximales pour le personnel
Il sera obligé également de poser les soutènements nécessaires pour garantir la sécurité du personnel, bien qu’ils ne soient pas
indiqués par le maître d’ouvrage.
L’entrepreneur doit prévoir et maintenir un système de communication entre les fronts de travail de la galerie et les entrées de
celle-ci pour pouvoir agir rapidement dans le cas d’urgence.
Les dispositions de sécurité ne devront pas diminuer de la responsabilité de l’entrepreneur quant à la bonne exécution des
travaux.
Lors des travaux de soutènement par du béton projeté, les lieux de travail seront aérés adéquatement. Il faudra lutter, d’un
manière efficace, contre la formation de poussière, en sélectionnant les engins ou outillage appropriés, ainsi que des
ventilateurs pour assurer un niveau constant d’oxygène et éliminer les gaz toxiques et les produits inflammables ainsi que les
particules de poussière.
L’entrepreneur doit aussi assurer l’éclairage dans les puits et dans la galerie.

1.12. TRAVAUX DE BETONNAGE

Les travailleurs qui réalisent des travaux de bétonnage en masse doivent être dotés d’équipements de protection individuelle
tels que bottes, gants et casques.
Si des bétonnières sont utilisées, aucun travail ne doit être entrepris sous le skip levé sans l’utilisation d’un dispositif de retenu.
Le câble de manœuvre doit être doublé par un dispositif complémentaire d’immobilisation en position haute. Ce dispositif doit
être indépendant du mécanisme de manœuvre, fixé en attente au châssis et toujours prêt à être utilisé.

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Pendant le bétonnage, lorsque certaines parties de l’ouvrage ne sont pas livrables au service du chantier et que leur accès
présente des dangers pour les travailleurs, ces parties doivent être nettement délimités et visiblement signales, en outre, leur
accès doit, être interdit par des dispositifs matériels.
L’entrepreneur devra assurer la stabilité du matériel et des équipes à utiliser, et en général, tous les éléments qui peuvent
causer un accident.
Câbles de fixation de ceinture de sécurité doivent avoir une résistance suffisante pour supporter les efforts auxquelles seront
soumis selon la fonction protectrice.

1.13. RISQUES ELECTRIQUES

Pour prévoir les risques électriques par contact direct ou indirect, la mise à la terre de chaque installation électrique de
chantier sera assurée simultanément par :
 Un conducteur de protection inclus dans la canalisation d’alimentation (câble 3 P + N + T), ce conducteur assure
l’interconnexion générale des masses.
 La liaison de la borne de terre du tableau de l’armoire de répartition à la prise de terre définitive de l’installation.
Cette liaison sera constituée d’un conducteur en cuivre de section 25 mm² minimum. La résistance électrique de la prise de
terre sera la plus possible et, en tout cas en, rapport avec le seuil de fonctionnement des appareils différentiels présents sur
chantier afin d’éviter une élévation du potentiel des masses supérieure à 25 volts.
La sensibilité minimale des interrupteurs différentiels sera pour l’éclairage de 30 m A et pour force de 300 m A.
La résistance sera mesurée périodiquement et, au moins, à l’époque la plus sèche de l’année.

1.14. EXTINCTEURS

Adaptés dans un agent extincteur et de taille selon l’incendie prévisible. La vérification s’effectuera tous les 6 mois au
maximum.
Liste des protections collectives :
 Panneau de signalisation, support inclut
 Affiche indicatif de risque, support inclut
 Fil de balisage, support inclut
 Clôture autonome de retenue des piétons
 Balise lumineuse clignotante.
 Tuyaux d’arrosage
 Extincteurs.

27. SERVICE DE PREVENTION


1.15. INSTALLATIONS MEDICALES

La boîte médicale sera contrôlée mensuellement et le matériel épuisé sera remplacé.

1.16. OBLIGATIONS DE L’ENTREPRENEUR

L’entrepreneur devra garantir la sécurité et la santé des travailleurs. A cet effet, il prendra en compte toutes les mesures
nécessaires pour l’évaluation des risques, l’information et la formation des travailleurs.
L’entrepreneur réalisera les mesures nécessaires pour que les équipes de travail soient adaptées au travail réalisé. Devra
fournir les équipes de protections individuelles et veiller sur leur bonne utilisation.
L’entrepreneur devra garantir que seuls les travailleurs avec formation peuvent accéder à la zone de risque.
L’entrepreneur devra réaliser une liste exhaustive, qui sera soumise à l’approbation de la maîtrise d’ouvrage ou son
représentant, de tous les engins à utiliser pendant chaque du chantier et identifier les risques de chacun des engins.

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GROS ŒUVRE – CHARPENTE METALLIQUE – ETANCHEITE

I. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES CONCERNANT GROS ŒUVRES


Le présent cahier des prescriptions techniques particulières a pour objet de définir les ouvrages à réaliser ou les matériels ou
installations mises en œuvre et en ordre de marche par l’entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces ouvrages
et installations devront répondre, ainsi que les prescriptions auxquelles l’exécution des travaux seront assujetties, afin de
réaliser la totalité des ouvrages, objet du lot gros œuvre.

1. NATURE DES TRAVAUX


Les travaux du présent lot comprennent : la fourniture, le transport, la mise en œuvre et toutes sujétions pour les travaux de
Gros-œuvre et Etanchéité suivant (liste non exhaustive) :
 Terrassement et remblais.
 Béton armé en fondation.
 Dallage.
 Béton armé en élévation.
 Planchers.
 Maçonnerie et cloisonnement.
 Enduits.
 Charpente métallique.
 Couverture.
 Etanchéité.
 Ouvrages divers.

2. DOCUMENTS TECHNIQUES PARTICULIERS


Les ouvrages du présent lot seront exécutés conformément aux normes marocaines ou à défaut aux normes françaises, aux
prescriptions des DTU, aux règlements et leurs additifs, en vigueur à la date de l'offre et pendant les travaux.
En particulier et sans que l'énumération ci-dessous soit limitative :

 D.T.U. n° 11.1 « sondages des sols de fondations »


 D.T.U. n° 12 « travaux de terrassements pour le bâtiment »
 D.T.U. n° 13.11, 13.12 « fondations superficielles »
 D.T.U. n° 21 « exécution des travaux en béton »
 les règles B.A.E.L. 91 modifiées 99
 les règles CM. 66
 Règlement parasismique (RPS 2000 version 2011 décret n° 2-12-682 du 28 mai 2013)
 les règles F.B. « méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des structures en béton armé »
 les règles NV 65 modifiées 80 et leurs annexes
 la norme NF 06 001 « charges d'exploitation des bâtiments »
 la norme NF 06 004 « charges permanentes et charges d'exploitation dues aux force de pesanteur »
 NM 10.1.008 « bétons - spécification, performances, production et conformité »
 NM 10.1.271 « granulats pour bétons hydrauliques - définitions, spécifications, conformité »
 NM 10.1.353 « concernant l’eau de gâchage pour bétons et essais »
 NM 10.1.004 et NM 10.1.005 « spécifications des liants hydrauliques (ciments) et essais »
 NM 10.1.156 et NM 10.1.157 qui complètent la norme NM 10.1.004
 NM 10.1.158 « ciment pour béton précontraint »
 NM 10.1.109 « adjuvants pour béton et mortier »
 NM 01.4.096 et NM 01.4.067 « produits sidérurgiques barres haute adhérence pour béton armé et essais »
 La série des normes NM 10.1.060 0 NM 10.1.073 « essais pour béton »
 NM 00.5.081 et NM 00.5.86 « règles d’échantillonnage pour les contrôles »
 CPC des travaux de béton du Ministère de l’Equipement.

3. PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX

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3.1. TERRASSEMENTS ET REMBLAIS

3.1.1. DOCUMENTS DE REFERENCE CONTRACTUELS

Il est fait à l'entrepreneur le rappel que tous les ouvrages doivent répondre impérativement aux conditions et prescriptions des
documents techniques qui lui sont applicables (normes, DTU et règlements en vigueur).

3.1.2. EXÉCUTION DES FOUILLES

Toutes les prestations comprennent tout mouvement de terre et manutention, y compris tous jets de pelle, montages,
roulages, façon de banquettes ou de rampes, qui sont nécessaires dans le cadre de l'exécution des travaux et suivant le cas :

 pour mise en dépôt des terres devant être réutilisées suivant les directives de la Maîtrise d’œuvre et du Maître
d’ouvrage.
 pour chargement des terres devant être enlevées avec des engins appropriés.
L'emploi d'explosifs pour l'exécution des fouilles est interdit.

3.1.3. PAROIS ET FONDS DE FOUILLES

L'entrepreneur devra réaliser tous les fonds de fouilles qui seront parfaitement dressés suivant la pente des plans successifs
aux côtes du projet. De plus il devra rassurer la stabilité des parois ainsi réalisées, et elles seront taillées avec un fruit, un degré
d'inclinaison appropriée et qui sera à définir en fonction de la nature du ou des différents terrains rencontrés. Il est à noter que
dans le cas où l'entrepreneur ne prendrait pas toutes les dispositions appropriées à cette directive, il en assumera la charge
ainsi que toute reprise des divers éboulements éventuels et cela sans supplément de prix.

3.1.4. EVACUATION DES EAUX DE RUISSELLEMENT

L'entrepreneur veillera lors de l'exécution des déblais à préserver la bonne tenue de tous ses ouvrages et cela en assurant
rapidement l'évacuation des eaux de ruissellement. Il devra prévoir en temps utile tous les petits ouvrages provisoires
nécessaires à la bonne exécution de ses travaux tels que rigoles, saignées, fossés, pour permettre ainsi l'écoulement gravitaire
des eaux. Dans le cas d'une impossibilité de réalisation d'un écoulement gravitaire, alors l'entrepreneur sera tenu d'assurer
l'évacuation des dites eaux par un pompage ayant un débit approprié.

3.1.5. EAUX DANS LES FOUILLES

Dans le cas de présence d'eau, qu'elle soit des eaux de ruissellements extérieures ou des eaux en provenance des parois ou par
le fond de fouille, l’entrepreneur devra en assurer le parfait épuisement, leur évacuation et prendre toutes dispositions utiles
suivant les conditions prévues dans les DTU en vigueur et suivant les recommandations du laboratoire cela sans que cette
directive puisse donner lieu à un supplément de prix.

3.1.6. BLINDAGES ET ÉTAIEMENTS

Il est prévu au présent lot tous les blindages et étaiements qui s'avèrent éventuellement nécessaires à la sécurité des ouvriers
pendant toute la durée de l'exécution des travaux suivant les conditions prévues dans les DTU en vigueur.

3.1.7. REMBLAIEMENTS

La nature des remblais à employer (en matériaux d’apport ou de substitution) aura les caractéristiques définies par le
laboratoire. Ces matériaux doivent provenir de carrière agrée par le laboratoire et faire l'objet d'essais et d'analyses
nécessaires à la charge de l'Entrepreneur.

Tous les remblais devront être méthodiquement compactés. Le contrôle de compactage des remblais sera effectué en se
référant principalement aux résultats d’essais à la plaque et si besoin est, à des mesures de densité sèche en place.
-Teneur en eau.
-Densité en place.
La densité à obtenir étant les 98% de l’optimum PROCTOR MODIFIE sur chaque couche 20 cm de remblais sous contrôle du
laboratoire à la charge de l’entreprise.

Avant tout début de travaux l’entrepreneur devra soumettre à l’agrément de la maîtrise d’œuvre et le Maître d’ouvrage les
moyens de compactage qu’il compte utiliser.
Le compactage sera exécuté avec des engins appropriés au matériau, et les travaux ne peuvent commencer que lorsque
l’entrepreneur aura amené sur le chantier les engins et matériel de nature agréés et en nombre suffisant.

Les couches de remblai doivent être compactées jusqu’à atteindre un indice de compactage d’au moins 98%, cette
spécification devant être vérifiée pour cette mesure, effectuée conformément aux indications ci-dessus et suivant le rythme
défini.

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Si les résultats de contrôle de compacité d’une couche étaient inférieurs à 98% de l’OPM, l’entrepreneur devrait reprendre à
ses frais le compactage pour obtenir le seuil minimum fixé. Si cela s’avérait impossible, l’entrepreneur aurait à sa charge la
démolition de la section considérée et sa reconstruction, jusqu’à obtention de résultats satisfaisants aux essais de contrôle.

3.2. MATERIAUX

Les matériaux destinés à l’exécution des travaux seront d’origine marocaine, il ne sera fait appel aux matériaux d’origine
étrangère qu’en cas d’impossibilité de se les procurer sur le marché marocain.

L’entrepreneur devra se conformer aux prescriptions des STD, et devra fournir la provenance et la qualité des matériaux qu’il
se propose d’utiliser.

3.2.1. PROVENANCE DES MATERIAUX

SABLE De mer et de carrières de bonne qualité


GRAVETTE Calcaire dur des carrières de la région
MOELLONS Pierre dure des carrières de la région
CIMENT D’usines marocaines
BRIQUES EN TERRE CUITE D’usines agréées
AGGLOS DE CIMENT D’usines agréées
ACIERS A BETON Des dépôts du Maroc

Par le fait même du dépôt de son offre, l’entrepreneur sera réputé connaître les carrières, dépôts ou usines indiqués ci-dessus,
ainsi que leurs conditions d’accès et d’exploitation.

Il est précisé que ces matériaux doivent être de bonne qualité, et que si ceux de la région proche du chantier ne le sont pas, il
sera exigé de l’entrepreneur de se les procurer ailleurs.
Aucune réclamation ne sera recevable concernant le prix de revient à pied d’œuvre de ces matériaux.

3.2.2. DISPONIBILITE DES MATERIAUX

L’entrepreneur devra prendre toutes les dispositions utiles pour avoir sur le chantier la quantité de matériaux vérifiée et
acceptée indispensable à la bonne marche des travaux, et dont l’échantillonnage aura été agréé. Il devra présenter une liste
complète des matériaux approvisionnés avec leurs marques, qualités et provenances.

La demande de réception d’un matériau, autre que les matériaux préfabriqués, devra être faite au moins 4 jours avant son
emploi. Pour les matériaux préfabriqués, ce délai sera d’un mois à pied d’œuvre.

3.2.3. SPECIFICATIONS PARTICULIERES DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION

Tous les matériaux utilisés devront répondre aux normes en vigueur et doivent être de bonne qualité. Ils doivent être soumis,
préalablement aux essais d’agrément du laboratoire, dans les 15 jours qui suivent l’ordre de service de commencer les travaux.

 Sables et agrégats

Les sables et agrégats employés devront être conformes à la norme marocaine.


Toutefois, dès l’ouverture du chantier, l’entrepreneur devra soumettre à la maitrise d’œuvre les essais granulométriques des
agrégats et sables qu’il se propose d’employer, effectués par un laboratoire agréé par le Maitre d’ouvrage, à la charge de
l’entrepreneur.

Pour les sables, le pourcentage en éléments de diamètre inférieur à 0.08 mm sera au maximum de 4%. Pour les agrégats, il
sera possible d’utiliser soit des sables naturel, soit des agrégats concassés, ils devront en tous cas présenter un bon rapport de
forme.

La constance des caractéristiques granulométriques des sables et agrégats approvisionnés est exigés. Le stockage des sables et
agrégats s’effectuera sur une aire bétonnée parfaitement propre et prévue à cet effet.

 Remblai en tout-venant

La nature des remblais à employer aura les caractéristiques suivantes :


 IP<12
 dépourvus d’éléments végétaux
 dépourvus d’éléments supérieurs à 15 cm dans la dernière couche.

Tous les remblais devront être méthodiquement compactés. Le contrôle de compactage des remblais sera effectué en se

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référant principalement aux résultats d’essais à la plaque (densité) et si besoin, à des mesures de densité sèche en place
(Teneur en eau et densité en place).

La densité à obtenir doit être supérieur à 98% de l’OPTIMUM PROCTOR NORMAL sur chaque couche de remblais ou de
l’OPTIMUM PROCTOR MODIFIE (pour les couches de petite épaisseur).
Le compactage sera exécuté avec des engins appropriés, et les travaux ne peuvent commencer que lorsque l’entrepreneur
aura amené sur le chantier les engins et matériel de nature agréée et en nombre suffisant.

Les couches de remblai doivent être compactées jusqu’à atteindre un indice de compactage demandé. Cette spécification doit
être vérifiée par un laboratoire agréé et suivant un rythme conforme aux règles.

Si les résultats de contrôle de compacité d’une couche étaient inférieurs à 98% de l’OPM, l’entrepreneur doit reprendre à ses
frais, le compactage jusqu’à obtenir le seuil minimum fixé.

Si cela s’avérait impossible, l’entrepreneur aurait à sa charge la démolition de la section considérée et sa reconstruction,
jusqu’à obtention de résultats satisfaisants aux essais de contrôle.

Dans tous les cas, en particulier lorsque la compacité imposée n’est pas atteinte, la maitrise d’œuvre pourra imposer une
diminution de l’épaisseur des couches, sans que l’entrepreneur puisse prétendre à une quelconque indemnité ou à une
prolongation de délai.

 Liants hydrauliques

Pour tous les ouvrages en béton, le ciment utilisé sera le CPJ 45 et correspondant à la norme marocaine en vigueur.

Les ciments pour béton armé seront livrés soit en sacs soit en vrac. Toutefois, les ciments de classes différentes de celles du
ciment utilisé pour la confection du béton armé courant seront livrés obligatoirement en sacs.

 Moellons

Les moellons seront durs, bien gisants, sans fils ni bousins, dégagés de toute gangue ou terre, parfaitement propres. Ils devront
rendre un son clair sous le choc du marteau .Ceux qui rendraient un son sourd, qui contiendraient des parties tendres ou
s’écraseraient en grains sablonneux au lieu de se briser en éclats, à arêtes vives, seront rejetés.

Ces moellons seront ébousinés à vif, leur préparation se fera sur le tas et consistera à faire disparaître, au marteau, les
irrégularités qui s’opposeraient à une bonne liaison.

 Agglomérés en béton

Les blocs en agglomérés de béton seront soumis à essais pour agrément. Ils devront correspondre à la norme marocaine en
vigueur.

Les éléments en agglomérés de béton prévus au marché, seront des éléments creux de bon calibrage, et proviendront
obligatoirement d’une usine agréée par le Maître d’ouvrage et la maitrise d’œuvre, ils seront de 1ère qualité et 1er choix.

Il ne sera pas toléré de fabrication d’agglomérés sur chantier.

La porosité totale en poids sera inférieure à 15% et la résistance à l’écrasement sera supérieure à :
 R90 kg/cm² pour les agglos porteuses (section nette).
 60 kg/cm² pour les agglos de remplissage (section nette).

 Briques et éléments cuits

Les éléments en terre cuites prévus au marché seront de 1ère qualité et 1er choix, et seront des éléments creux de bon
calibrage. Ils proviendront obligatoirement d’une usine agréée par le Maître d’ouvrage et la maitrise d’œuvre. Ils doivent être
conformes à la norme marocaine en vigueur.

 Aciers pour béton armé

Les aciers employés devront répondre aux normes marocaines en vigueur.

L’entrepreneur présentera un certificat d’origine de l’usine garantissant les caractéristiques des aciers utilisés.

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Les aciers utilisés doivent être de haute adhérence, série Fe500 ayant une limite d’élasticité de 500 MPa et un allongement à la
rupture de 10 ‰

Des essais de traction et de pliage à froid peuvent être exigés et seront à la charge de l’entreprise.

Les armatures devront être exemptes de pailles, criques, stries, gerçures, et soufflures. Elles devront être parfaitement propres
sans aucune trace de rouille adhérente, de peinture ou de graisse.

 Matériaux non traditionnels

Les procédés et matériaux non traditionnels devront soit :

 Avis favorable des bureaux de contrôle et laboratoires du Maroc.


 Bénéficier d’un avis technique du CSTB accepté par la commission technique des assureurs.
 Avoir fait l’objet d’une enquête spécialisée d’un organisme agréé au Maroc.

Ils devront être préalablement acceptés par le Maitre d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre et cela avant livraison sur chantier.

4. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES CONCERNANT LES BETONS


 Programme

Les différentes opérations de bétonnage devront être réalisées conformément au programme général établi par l'Entrepreneur
et soumis à l'approbation du Maître d’Ouvrage et le BET, dans un délai maximum de 7 jours après la notification du marché.

En outre, des programmes partiels seront établis par l'Entrepreneur en cours de travaux et présentés à l'agrément du Maître
d’Ouvrage et le BET, 7 jours avant tout début des travaux correspondants.

 CLASSIFICATIONS ET DOSAGE DES BETONS

Les différents bétons devront être conformes à la norme marocaine NM10.1.008. Le tableau ci-dessous donne à titre indicatif
les caractéristiques de chaque type de béton :

Résistance caractéristique Résistance caractéristique


Classe de résistance à la
minimale sur cylindre (MPa) minimale sur cube
compression
à 28j (MPa) à 28j

B10 10 13
B15 15 19
B20 20 25
B25 25 30
B30 30 37
B35 35 45
B40 40 50
B45 45 55
B50 50 60
B55 55 67
B60 60 75

N.B : L’utilisation des agrégats d’oued dans les bétons est strictement interdit sauf une étude chimique préalable de l’évolution
des agrégats dans le temps à confirmer par un laboratoire agrée.

L’Entrepreneur est tenu de faire réaliser à ses frais une étude de formulation par un laboratoire agréé par le Maitre d’ouvrage.

La composition du béton doit être également étudiée en fonction de la classe d’exposition au sens de la norme et de la qualité
des parements à obtenir.

Les gravettes destinées à la confection du béton présenteront les mêmes caractéristiques que celles prévues au cours de
l’étude de formulation. Ils proviendront de carrière agrée par la maîtrise d’œuvre. Ils doivent satisfaire les exigences des

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normes en vigueur.

L’entrepreneur devra dès l’ouverture du chantier et avant tout approvisionnement d’agrégats faire établir une étude
granulométrique sur des échantillons et la présenter à la maitrise d’œuvre. La formulation de béton sera faite dès approbation
des agrégats.
Utilisation des bétons
Le tableau suivant donne les classes à utiliser en fonction de la destination des bétons.

Classe de résistance
Cas courants d’utilisation
à la compression

B15 Bétons de propreté

B20 Bétons de masse, bétons de remplissage, gros massifs de fondation, bétons non armé
ou très faiblement armé de petites dimensions
B25 Bétons pour structures en béton armé et bétons de dallage
B30 Béton de renforcement ou de reprofilage de structures

Cas du béton prêt à l’emploi

L'Entrepreneur peut utiliser des bétons prêts à l'emploi préparés en usine, sous réserve de l'accord de la Maîtrise d’œuvre et
Maître d’ouvrage et du respect des conditions suivantes :

- Le béton prêt à l’emploi doit être conforme aux normes marocaines.


- Le choix du béton doit être fait en fonction des exigences de l’ouvrage (résistance, environnement, etc.), des conditions de
mise en œuvre et des conditions climatiques. La valeur de l’ouvrabilité du béton doit être celle définie par l’étude de
formulation du béton correspondant.
- Dans tous les cas, l’Entrepreneur reste responsable de la conformité des bétons aux stipulations du CPS.
- Un bordereau accompagne chaque charge livrée et est tenu à la disposition de la Maîtrise d’œuvre et du Maître d’ouvrage.
- Les essais de contrôle de qualité seront faits en usine et sur chantier. L’Entrepreneur donne toutes facilités utiles au contrôle
extérieur pour effectuer les épreuves de contrôle de conformité.
Les essais sur chantier sont effectués par lots ; le béton étant prélevé juste avant sa mise en place dans la partie d'ouvrage
concernée.
L’usine de fabrication du béton prêt à l’emploi doit être elle aussi acceptée par la Maitrise d’ouvrage et la Maitrise d’ouvrage.
Le fournisseur est tenu d’accepter les essais effectués au titre du contrôle par l'Entrepreneur ou par le maître d'ouvrage et la
maitrise d’œuvre.

5. COFFRAGES
Les coffrages devront être suffisamment rigides pour ne pas perdre leur alignement et leur verticalité (absence de ventre ou
déformation), sous l’effet de la poussée du béton frais pendant le coulage ou lors de la vibration.

Pour le béton brut au décoffrage, l’entrepreneur doit faire usage de coffrage métallique ou contre-plaqué en bois assurant un
bon rendu, et cela sans plus-value.

Tous les coffrages seront soigneusement étudiés et construits avec des joints bien fermes. Ils seront rigides et suffisamment
étayés pour éviter toute formation et toute fuite de mortier ou de laitance pendant la construction. Ils seront conçus de façon
à pouvoir être aisément enlevés lors du décoffrage, sans dommages pour le béton. Les joints entre panneaux devront être
suffisamment étanches pour ne pas laisser échapper la laitance de ciment.

L’entrepreneur devra utiliser un produit de décoffrage type SIKA ou autre à faire agréer par la maitrise d’œuvre. Ce produit ne
devra ni tacher ni colorer le parement et devra être agréé par le BET.

Il devra également vérifier qu’il n’y pas de contre-indication d’emploi du produit utilisé pour les enduits ou revêtements qui
seront appliqués par la suite. Le fuel et le mazout sont interdits.

Il est précisé à l'Entreprise que le bois de coffrage doit être neuf. Le bois usé et présentant trop de défauts ne doit pas être
utilisé ; ceci pour garantir une bonne qualité des bétons sous aspect visuel.

Pour le béton extérieur teinté dans la masse et - ou brute de décoffrage, il faut prévoir un adjuvant qui ne nuirait pas à l’aspect
du béton.
Tous les coffrages seront implantés correctement, et toute trace des sciures ou de matériau étranger sera soigneusement

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enlevée avant le bétonnage, si nécessaire, on prévoira dans les panneaux des ouvertures provisoires à cet effet.

Si des armatures doivent traverser le coffrage, on assurera des joints étanches autour de chaque barre.

Les étais ou supports métalliques utilisés au maintien du coffrage et abandonnés ensuite dans le béton, ne se trouveront en
aucun cas à moins de 10 cm des parements destinés à être exposés à l'eau et à moins de 5 cm des autres.

L'emploi d'attaches comportant des fils torsadés ou de groupes de fils parallèles traversant le béton est interdit.

6. CLASSIFICATION ET DOSAGES DES MORTIERS


Tous les travaux de mortier devront être conformes aux normes marocaines ou à défaut aux prescriptions du DTU 26.1 «
travaux d’enduits aux mortiers de liants hydrauliques ». Le tableau ci-dessous donne une idée sur la classification des mortiers :

COMPOSITION GRANULOMETRIE

UTILISATION DESIGNATION SABLES CIMENT CHAUX


CPJ 35 GRASSE

Hourdage mur – Mortier n° 1 1000 litres 300 kg 0 0.1/3.15


cloison - dressage

Enduits – gobetis Mortier n° 2 1000 litres 500 kg 0 0.1/3.15


en couche
d’accrochage 600 kg

Corps de l’enduit Mortier n°4 1000 litres 300 kg 150 kg 0.1/3.15

Couche de finition Mortier n° 6 1000 litres 250 kg 250 kg 0.1/2

7. ESSAIS DE MATERIAUX ET CONTROLES DE QUALITE


Tous les frais des essais de conformité et de contrôle des matériaux sont à la charge de l’Entrepreneur.

A cet effet et dans les quinze jours, suivant l’ordre de service de commencer les travaux, l’entrepreneur doit présenter au
Maitre d’ouvrage un contrat de contrôle et d’essais fait entre l’entrepreneur et un laboratoire agréé par le Maitre d’ouvrage.

Les essais prévus dans le contrat sont en particulier (liste non exhaustive) :
 Etude granulométrique des agrégats.
 Coefficient DEVAL des pierres à partir desquelles sera fabriqué le granulat.
 Caractéristiques du ciment et usine d’origine (avec attestations en cas de ciment en vrac).
 Résultats d’analyse de l’eau de gâchage.
 Formulation et composition du béton (granulat, ciment, sable).
 Nature, marque, et dosage des adjuvants proposés avec copies obligatoires de l’agrément CSTB.
 Résultats des essais de compression et de traction à 7 et 28 jours.
 Résultats des 3 essais dits « SLUMP TEST » de références exécutées sur le béton contrôlé.
 Temps de malaxage préconisé pour le béton proposé.
 Etude de conformité des aciers.
 Essai sur des agglomérés en béton, et briques conformément aux normes en vigueur.
 Essais sur poutrelles.
 Essais et analyse des produits d’étanchéité.
De même le contrat devra comporter une clause spécifiant que le laboratoire assistera sur convocation à toutes les réunions de
coordination ou de chantier.

Tous les prélèvements devront être effectués par les agents du laboratoire et sous leur responsabilité sauf pour les produits
prélevés par la Maitrise de chantier.

Les résultats seront obligatoirement, communiqués directement au Maitre d’ouvrage avec copie à la maitrise d’œuvre.

Tous les frais d’études, d’essais et d’analyses citées ci-avant seront à la charge de l’Entrepreneur et payés au laboratoire par
ses soins. Au cas où ces frais ne seraient pas réglés au laboratoire par l’entrepreneur, le Maitre d’ouvrage se réserve le droit de
les payer directement par prélèvements sur les décomptes de l’entrepreneur.

De même les frais d’essais des matériaux non prévus ci-haut, sont à la charge de l’entrepreneur pour tous travaux ou

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fourniture qui n’auront pas satisfait aux conditions imposées par les prescriptions technique du présent marché.

Les essais seront effectués conformément aux normes en vigueur. Ils seront faits obligatoirement par un laboratoire d’essais et
d’études agrée par le Maitre d’ouvrage.

8. CONTROLE DE QUALITE
Au cours du chantier, l’entrepreneur sera tenu d’utiliser des matériaux ayant les mêmes qualités et les mêmes dosages
acceptés. Au cas où pour des raisons diverses, l’entrepreneur serait amené à modifier l’origine de ses matériaux, il serait tenu
d’effectuer une nouvelle série d’essais identiques à ceux décrits précédemment.

L’entrepreneur devra toujours pouvoir fournir la preuve de l’origine des matériaux approvisionnés et de leur qualité.

Des essais de résistance seront exécutés en cours de chantier suivants les normes en vigueur pour chaque type de béton, et
tous les 50 m3 mis en œuvre. Il pourra être exécuté un prélèvement pour essais de contrôle.

Ces essais, conduits suivants les normes en vigueur et sous la vérification du laboratoire, porteront sur la détermination des
résistances à la compression sur cylindres à 7 et 28 jours sur 9 éprouvettes au sol par essais, et la consistance par essais
d’affaissement au cône d’ABRAMS.

Les prélèvements seront exécutés inopinément par le laboratoire selon la cadence demandée par le BET, dans la limite de
fréquence fixée par la norme marocaine, qui est bien entendu une fréquence moyenne.

La fourniture des moules pour éprouvettes, les essais, les transports et les frais du laboratoire sont à la charge de
l’entrepreneur.

Au cas où les caractéristiques résultants des essais de contrôle seraient inférieures aux caractéristiques exigibles, les mesures
imposées pourront aller jusqu’à la destruction de ces ouvrages.

Cependant il pourrait être exigé que des essais sur place non destructifs soient exécutés aux frais de l’entrepreneur. Dans ce
cas, et si les essais confirment la mauvaise qualité des ouvrages, Le Maître d’Ouvrage restera cependant seul juge et sa
décision finale et sans aucune objection de l’entrepreneur.

9. CONFECTION DES BETONS


9.1. Fabrication des bétons

Tous les bétons seront obligatoirement fabriqués par moyens mécaniques (bétonnières ou centrale à béton).

9.2. Dosage des bétons – Eau de gâchage

Le dosage devra être fait obligatoirement par méthode pondérale. Le dosage en eau devra se faire automatiquement grâce à
un dispositif assurant une précision de + ou – le poids de l’eau de gâchage.

La proportion d’eau devra être adaptée à la composition du béton et à l’humidité des agrégats.

9.3. Traitement des bétons

L’entrepreneur devra proposer les conditions et les modalités d’exécution des travaux par temps agressif. En particulier en
temps sec, il faut éviter la dessiccation des bétons.

Si l’entrepreneur effectue un traitement de surface, il devra indiquer :

 Nature et dosage du produit (appuyer par les cahiers et agréments du CSTB).


 Température à partir de laquelle il sera utilisé le traitement.
 Température à partir de laquelle son effet ne sera plus valable.
Les produits anti-dessiccation utilisés devront être compatibles avec les revêtements de finition.

10. MISE EN OEUVRE DU BETON


Le béton doit être mélangé conformément aux prescriptions des normes marocaines.

Le mélange doit être continu jusqu’à ce que la répartition des matériaux dans la cuve du malaxeur ait une consistance
uniforme et que la masse ait une couleur homogène.

Le temps de mélange pour chaque gâchée ne sera pas inférieur à la période minimale recommandée.

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Le volume des matériaux mélangés dans chaque gâchée ne sera pas supérieur au volume maximal recommandé par la
formulation de béton.

Chaque gâchée de béton doit être vidée complètement avant que le tambour du mélangeur soit rechargé pour une nouvelle
gâchée.

A chaque arrêt de travail, le tambour du mélangeur sera parfaitement nettoyé.

Le béton doit être transporté aussi vite que possible des lieux de fabrication à celui de coulage sans ségrégation ou perte
d’aucun élément tel que la laitance du ciment.

Tous les équipements utilisés pour le transport du béton devront être propres et nettoyés à chaque arrêt de travail.

Toute addition d’eau supplémentaire dans le béton avant la mise en place est formellement interdite. Le béton doit être mis en
place le plus rapidement possible après confection sans dépasser un délai de 30min.

Il sera vibré ou pervibré selon le cas. Au moment du coulage, une personne devra veiller continuellement à ce que les
armatures et les cales ne soient pas déplacées, et elle devra corriger et ajuster chaque armature qui viendra à être déplacée.

Avant toute opération de bétonnage un procès-verbal de réception des armatures sera établi par le BET. Ce dernier doit être
avisé une semaine au moins des dates de besoin pour effectuer les réceptions de ferraillage et coffrage.

Il est précisé que des précautions particulières seront prises pour la mise en œuvre du béton par temps chaud ou lorsqu’il y a
des vents asséchants, en particulier le début du coulage ne sera fait qu’à partir de 15 heures, et le lendemain, dès l’ouverture
du chantier. Le béton coulé la veille sera abondamment arrosé et cette opération sera répétée pendant 7 jours.

Par temps chaud la température du béton ne devra pas dépasser 25°C et par temps froid, le béton ne devra pas avoir une
température inférieure à 10 °C.

La température ambiante extérieure ne devra pas être inférieure à 5°C. En dessous de cette température, le coulage du béton
ne sera pas autorisé.

Aucun matériau gelé ou contenant de la glace ne doit être utilisé pour confectionner le béton. Enfin, tout béton endommagé
par le gel sera refusé et repris.

Avant tout coulage de béton les coffrages seront arrosés jusqu’à saturation, les armatures des nervures et de la dalle de
compression seront calées convenablement, la granulométrie sera étudiée avant exécution.

L’enrobage des armatures sera particulièrement soigné dans les nervures.

L’entrepreneur devra établir un calendrier de coulage ou seront répertoriés tous coulages effectués avec précision de la date et
de l’heure. Ce calendrier sera disponible sur chantier pour pouvoir être consulté à tout moment par la maitrise d’ouvrage.

Le béton doit demeurer parfaitement homogène durant le coulage et doit être travaillé soigneusement pour être reparti
autour des armatures, fixations et dans les angles de coffrage.

Ces opérations ne seront en aucun cas effectuées sans l’aide du vibrateur, dont le rôle est de serrer le béton après parfaite
répartition dans les coffrages.

Après coulage le béton doit être protégé des conditions climatiques défavorables. Des dispositions adéquates seront prises
pour éviter une évaporation excessive de l’eau sur toutes les surfaces des éléments coulés, pendant les fortes températures ou
par assèchement par le vent.

Les systèmes et les méthodes de protection envisagés par l’entreprise seront toujours proposés à l’approbation du BET avant
le début des opérations de coulage des bétons.

Les joints figurant sur les plans de BA fournis par le BET seront convenablement dimensionnés tant en largeur qu’en
profondeur pour assurer leurs fonctions.

Il est précisé que seront dus par l’entrepreneur, tous joints de construction ou de dilatation conformément aux règles en
vigueur.

Au cas où une omission ou imprécision serait décelée sur les plans. L’entrepreneur devra le signaler à la maitrise de chantier
qui prendra toutes mesures utiles.

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A tous joints de dilatation et de désolidarisation il sera interposé un joint en matière rigide et compressible de même épaisseur
que le joint .Celui-ci sera constitué par un panneau en polystyrène expansé mis en place contre la partie déjà exécutée et avant
coulage de la deuxième partie. Le calfeutrement des joints extérieurs doit être réalisé par bourrage au mastic étanche
élastique aux silicones type SIKA ou similaire, y compris retours d’acrotères.

Toutes reprises de bétonnage (béton frais coulé sur du béton sec), ou ragréage, se fera à l'aide de produits spéciaux de reprise
type SIKA ou similaire.

11. MISE EN OEUVRE DU COFFRAGE


L’entrepreneur doit faire ses calculs et prendre ses dispositions pour que le coffrage et ses supports soient suffisamment
robuste pour permettre de supporter le poids et la poussée du béton, des aciers et autres charges.

Tous les joints dans les coffrages où entre les coffrages et des éléments de structure déjà réalisés devront être parfaitement
étanches pour éviter toute perte de laitance de ciment à travers ces joints.

Les faces de coffrage devant être en contact avec le béton seront enduites d’un produit de décoffrage conforme aux normes en
vigueur. Le produit sera choisi de manière à ne causer aucun désordre lors de l’application des enduits, revêtement et peinture
sur les parements du béton. Son application sera faite avant la mise en place des aciers.

Sauf stipulation contraire du devis descriptif, toutes façons complémentaires au coffrage seront exécutées sans supplément de
prix, suivant plans, tels que cintres, arches, plans inclinés, feuillures, larmiers, réservations, etc.

Les ouvrages tel que joints seront réalisés avant coulage du béton, et aucune partie de béton ne sera piquée ou enlevée pour
quelque raison que ce soit sans l’autorisation expresse du BET ou Bureau de Contrôle.

Le coffrage des éléments en béton doit être confectionné de telle sorte à être décoffrer par la suite sans endommager les
éléments de structure ni mettre en danger les intervenants sur chantier.

Aucun retardateur de prise de béton ne sera employé sans l’autorisation du BET. Par ailleurs, l’utilisation de vibrateur ne doit
pas être faite en même temps que celle du retardateur.

Le décoffrage doit être fait après durcissement correcte des éléments en béton. A titre indicatif, ci-dessous quelques période
minimum à observer avant décoffrage :

 Poutres – côtés latérales = 2 jours


 Poutres - sous face = 28 jours
 Poteaux - 2 jours.
 Dalles - 28 jours
 Voiles chargés - 6 jours
 Voiles non chargés - 1 jour

On peut décoffrer le béton après la prise des parties de l’ouvrage ne supportant pas d’efforts, telles que les faces latérales des
divers éléments. Pour les autres parties, elles seront décoffrées dès que le béton aura suffisamment durci pour qu’à tous les
efforts qu’il est appelé à subir après décoffrage, il puisse résister avec coefficient de sécurité au moins égal à 2.

L’enlèvement des étais principaux ne doit jamais être effectué brusquement. Il convient de les abaisser d’abord légèrement à
l’aide de coins de réglage de telle sorte qu’ils demeurent à quelques millimètres seulement au-dessous de la structure libérée.
On observe cette dernière règle pendant un certain temps et si aucun indice défavorable ne se produit au bout de 24 heures,
on peut procéder à l’enlèvement définitif des étais.

Si la structure va subir des charges dues soit au coulage de nouveaux éléments ou par le dépôt autorisé de marchandise, les
étais seront maintenus pendant le temps nécessaire, en vue de parer aux surcharges éventuelles qui pourraient être
appliquées en certaines parties des ouvrages.

Il est interdit de faire supporter des charges quelconques au béton avant qu’il n’ait fait prise.

L’utilisation des planchers et dalles comme aires de stockage est interdit sans l’accord explicite de la maitrise d’ouvrage.

Les parements seront parfaitement d’aplomb et de niveau. Ils ne présenteront aucune épaufrure. Il ne sera toléré ni balèvre ni
gauchissement ou déformation du coffrage. Les arrêtes seront vives, parfaitement dressées et rectilignes.

Pour le cas de béton brut au décoffrage, il sera réalisé un prototype de béton fini, en un panneau de 3m² et 10 cm d’épaisseur
qui sera réalisé suivant les instructions de la maitrise d’œuvre. Quant à l’aspect final du parement vu, l’exécution des

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parements sera entreprise après que le maitrise d’œuvre aura approuvé le prototype qui sera refait s’il y a lieu jusqu’à lui
donner satisfaction.

12. MISE EN OEUVRE DES ARMATURES


La mise en œuvre des armatures sera réalisée conformément aux plans B.A. Elle doit aussi répondre aux conditions du BAEL 91
(plus avenants et annexes).

Les écarts dans la position des étriers ne dépasseront pas leur diamètre, ces pièces étant ligaturées assez solidement pour
éviter tout déplacement au cours du bétonnage.

Aucune tolérance ne sera admise sur la position des armatures principales.

Le pliage des barres sera obligatoirement effectué sur un mandrin indépendamment des conditions de pression exercées sur
les bétons, les diamètres minima de cintrage seront ceux conseillés par le fabricant en tenant compte de la température, des
caractéristiques de la machine de cintrage (notamment de la vitesse).

Les armatures à haute adhérence ne devront en aucun cas être dépliées après avoir été pliées (le dépliage des autres aciers est
déconseillé).

Les armatures seront maintenues à leur place exacte par rapport aux coffrages au moyen de cales en béton de dimensions
aussi petites que possible (environ 4 cales au m²).Ces cales seront exécutées à l’aide de table vibrante et comporteront à leur
partie supérieure un fil de fer enrobé pour l’attache des barres.

Le BET pourra en augmenter le nombre s’il le juge utile. Le béton des cales sera de même nature que celui des ouvrages où
elles sont incorporées.

13. MISE EN OEUVRE DES CLOISONS


Les cloisons en briques creuses céramiques ou en blocs creux de ciment, humidifiés préalablement, seront hourdées au mortier
n°1. Elles seront montées parfaitement d’aplomb.

Les liaisons verticales des cloisons avec les autres éléments composant la structure devront être assurées selon le cas par
feuillures réservées ou par arrachement permettant harpage. Si des dispositions utiles n’ont pu être prises au moment de la
construction des maçonneries principales, celles-ci seront refouiller ou piquées pour obtenir le résultat désiré.

Les liaisons comporteront au minimum un harpage tous les mètres de hauteur.

Dans les ouvrages en béton armé, il sera réservé des engravures au moment du coulage, et la liaison avec les poteaux de
l’ossature sera faite soit par des éléments en métal déployés fixés sur les poteaux par pointes, à raison d’un élément tous les 6
rangs de briques, soit par mise en place au coulage du béton des poteaux, de chevelus en acier doux de diamètre 6.

Toutes les cales et étrésillons devront être placés pour empêcher les déplacements et déformations des huisseries, et être
maintenus jusqu’à complet séchage des scellements et calfeutrement au mortier.

Les cadres ou pré-cadres, selon le cas, seront posés lors du montage des cloisons. Tous scellements, bourrage et garnissage au
mortier (grain de riz, sable et ciment) nécessaires. Les pré-cadres devront répondre à trois contraintes principales :

 permettre le rattrapage des tolérances admissibles par le gros œuvre (normes N.P.01.101) ;

 assurer l’étanchéité entre les dormants et le gros œuvre ;

 faciliter la mise en place des menuiseries permettant un réglage et une étanchéité conformes aux règles de l’art.

La dernière rangée de briques ou d’agglos devra être parfaitement garnie au mortier sous le plancher haut pour assurer
l’adhérence de la jonction.

Dans le cas de l’exécution de doubles cloisons, toutes précautions seront prises pour ne pas laisser tomber du mortier ou
autres déchets au fond du vide entre les deux cloisons, des épingles en acier galvanisé seront mises en places pour liaisonner
les deux parois.

Au-dessus de chaque ouverture, dans les cloisons simples et doubles, il sera prévu un linteau en BA horizontal ou cintré suivant
plans Architecte, dimensions en fonction de l’ouverture.

Toutes les cloisons en épi comporteront un raidisseur en BA. Toutes les cloisons basses comporteront un chaînage en BA,
conformément au DTU n°20.11 « Parois et murs en maçonnerie ».

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L’entrepreneur doit inclure dans ses prix de cloisonnement, les frais d’exécution de tous les ouvrages nécessaires en BA,
verticaux ou horizontaux.

14. MISE EN OEUVRE DES ENDUITS


Les spécifications ci-après s’appliquent à tous les enduits extérieurs et intérieurs au mortier de ciment ou bâtard selon le cas.

Il est spécifié que l’incorporation dans les mortiers de produits spéciaux tels que plastifiants, accélérateurs de pose, antigel,
etc. est interdite.

Les enduits extérieurs quels qu’ils soient devront toujours assurer l’étanchéité parfaite des murs.

Les travaux d’enduits comprendront implicitement tous les ouvrages, accessoires nécessaires à une finition parfaite et
complète notamment les arêtes droites ou arrondies, les cueillies, les gorges, les glacis, les calfeutrements de menuiserie et
autres, le grillage galvanisé aux liaisons béton - maçonnerie, les filets et champs, les raccords ou bouchements et scellements,
etc. ainsi que tous les renformis éventuellement nécessaires par suite d’un défaut de planéité ou d’aplomb des maçonneries.

Toute surcharge d’enduit supérieure à 3cm devra comporter un grillage d’armature.

Le respect de ces prescriptions reste impératif. Toute partie d’enduit n’ayant pas satisfait à ces prescriptions sera démolie et
refaite aux frais de l’entrepreneur. Les enduits seront exécutés conformément aux prescriptions et conditions du DTU n°26.1.

Le principe d’exécution étant :

 Le gobetis au mortier n°2 projeté fortement, la surface étant rugueuse, de 0.003 d’épaisseur environ.

 Corps d’enduit au mortier n°4 appliqué en deux passes de 0.007 à 0.010 d’épaisseur environ.

 Couche de finition au mortier n°6 de 0.005 à 0.007 d’épaisseur environ.

Le délai d’attente entre la première et la deuxième couche ne doit jamais être inférieur à 48 heures. Le délai minimal à
respecter avant la couche de finition sera de 4/7 jours suivant la nature du liant.

Le grillage galvanisé (maille de 2 mm) destiné à éviter les fissures entre les éléments béton et les remplissages en matériaux de
nature différente, devra être mis en place et fixé avec le plus grand soin. Ce grillage sera incorporé à la couche formant corps
d’enduit, il débordera de 10 cm de chaque côté de la jonction.

Note : L’entreprise de gros-œuvre doit reprendre l’enduit sur plinthe après achèvement de la pose des plinthes du lot
revêtement. Un joint peut être demandé sans plus valu, par la maitrise d’ouvrage entre les enduits et la plinthe.

15. MISE EN OEUVRE DES DALLAGES


Les sols en béton seront selon les cas :

 Pentes : Pour toute surface comportant des points d’évacuation d’eau (sanitaires, fonds de fosses, etc…), ou pour
dallages extérieurs.

 Horizontaux : Pour toutes autres surfaces.

 Dans le cas des sols horizontaux, ils seront parfaitement plans et de niveau, les tolérances admissibles étant les
suivantes, sans qu’elles puissent s’additionner sur la longueur du local.

 Forme béton brut pour recevoir revêtements scellés ou chape dans tous les sens : 10 mm sur 2 m.

 Forme béton fini avec chape incorporée dans tous les sens : 5 mm/2 m

 Chape ciment rapportée, lissée ou bouchardée dans tous les sens : 3 mm/2 m

Le fond de forme sera parfaitement dressé, nettoyé et fortement compacté avant tous travaux.

La sous-couche sera constituée :

 d’un matériau en tout venant 0/40 mis en place de 20 cm d’épaisseur parfaitement arrosées et compactées (98 % de
l'O.P.M) avec contrôle supplémentaire par un essai de chargement à la plaque.

 de remblai de substitution en matériaux de type squelettique sélectionnés et compactés par couches successives
suivant la note descriptive de la substitution établie par le laboratoire à la charge de l’entreprise avec des essais de
contrôle du compactage.
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Ces matériaux doivent provenir de carrière agrée par le laboratoire et faire l'objet d'essais et d'analyses nécessaires à la charge
de l'Entrepreneur, ainsi que les essais du contrôle du compactage.

Avant l’exécution du dallage l’entrepreneur fournira et posera un film polyane de 180 microns à soumettre au bureau d’études
et au bureau de contrôle pour avis.

Les formes de dallage seront réalisées en béton B25. Elles seront armées d’un quadrillage en acier haute adhérence.
L’épaisseur du dallage et le ferraillage seront conformes au plan B.A.

Le dimensionnement des dallages tiendra compte des charges spécifiques à l’usage de l’ouvrage. En particulier, et de manière
non exhaustive, seront prises en compte les surcharges des équipements et réservations particulières (équipements piscines,
cuves enterrées, etc…).

16. CONTROLE ET RECEPTION


En cours des travaux, les représentants de la maîtrise d’œuvre et le Maître d'Ouvrage auront libre accès aux ateliers et aux
différents points du chantier pour vérifier que la réalisation s'effectue en conformité avec les pièces constitutives du marché et
les règles de l’art.

Toute fabrication non conforme sera refusée, démolie, évacuée du chantier et reprise par l'entrepreneur sans aucune
réclamation pour supplément de prix ni de délai.

Dans le cas de faute grave ou fraudes, les articles des clauses administratifs seront appliqués.

II. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES CONCERNANT CHARPENTE METALLIQUE


1. QUALITÉS
1.1. NUANCE ET QUALITÉS DU MÉTAL
On utilise les nuances en qualités du métal définies par la norme en vigueur en ce qui concerne les barres et demi-produits
pour forge.

Des indications particulières peuvent être mentionnées sur les plans lorsque des matériaux de caractéristiques spéciales sont
requis. L'entrepreneur est tenu de s'y conformer.

1.2. PRÉPARATION ET DÉCOUPE

1.2.1. PLANAGE ET DRESSAGE

Les tôles et les larges plats seront parfaitement planés, de préférence à la machine à rouleaux.

Les profils seront dressés à la presse, au marteau ou à l'aide de la machine à galets. En cas de dressage au marteau, les traces
de martelage doivent être assez peu apparentes pour ne plus être décelées après mise en peinture.

1.2.2. FORGEAGE

Les pièces forgées seront travaillées au rouge cerise, on évitera de les brûler ou de les façonner au rouge sombre.

1.2.3. CINTRAGE

Les cintrages à froid seront exécutés à l'aide de machine à galets ou de vérins. Aucun façonnage ne sera exécuté à froid par
percussion. Les reprises éventuelles pourront être effectuées par des chauffes à chalumeau.

1.2.4. CISAILLAGE - DÉCOUPAGE - TRONÇONNAGE

Les petits profils et les tôles seront normalement taillés à la cisaille.

Les tranches taillées pourront rester brutes à condition de ne présenter ni déchirure, ni reprise, ni manque de matière, ni
bavure.

Les ronds, tubes et profiles importants seront coupés par tronçonnage à la machine.

1.2.5. OXYCOUPAGE

L'oxycoupage à la machine est admis sous condition d'une coupe régulière, les coupes irrégulières seront reprises à la meule.

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L'oxycoupage à la main n'est toléré que pour les opérations suivantes :

Dans les tôles et goussets pour l'obtention de coupes arrondies (découpes concaves et convexes, trous de poing, etc... ).

Dans les gros profils (II - U - I), pour la confection de profiles reconstitués.

Dans tous les cas les coupes obtenues seront reprises à la meule ou à la lime pour supprimer toutes les irrégularités.

L'usage du chalumeau est strictement prohibé pour effectuer les perçages qu'il s'agisse de trous pour boulons et rivets ou
l’alésage destinés à recevoir des axes.

1.2.6. ASSEMBLAGE

La production des éléments d’assemblage au sol sont à la charge du présent lot ainsi que le contrôle de la mise en place par un
géomètre.

1.3. TRAÇAGE ET PERÇAGE


Ensembles ou sous-ensembles traités en charpente métallique. Dans ce cas il n'y a pas de consigne spéciale de traçage, autre
que celles qui figurent dans les règles CM 66 dernière révision, qui dans l'ensemble ne recommandent que du soin.

Les trous pour rivets et boulons sont poinçonnés directement au diamètre définitif et aucun alésage n'est prévu, sauf les cas
suivants :

Joints de poutres ou de membrures exigeant des boulons ajustés.

Assemblage par boulon serrant plus de deux épaisseurs

Boulons HR.

Dans ce cas, le perçage est effectué à un diamètre de 3 mm inférieur au diamètre nominal, lors du montage à blanc en atelier,
on procédera à l'alésage à la cote définitive sur les pièces assemblées et correctement bridées. Après cette opération, les
divers trous correspondants au même boulon seront parfaitement concentriques et usinés sur tout le pourtour.

1.4. SOUDAGE

1.4.1. PROCÉDÉ DE SOUDAGE

Le soudage oxyacétylénique au chalumeau n'est normalement pas admis.

Les soudages électrique à l'arc, par électrodes enrobées, sous flux ou en atmosphère inerte ou active est universellement
employé.

Les électrodes ou fils utilisés pour la soudure donneront un métal déposé dont les caractéristiques mécaniques seront au
moins égales à celles du métal de base.

Le choix du métal d'apport est, sous cette réserve laissé à l'initiative de l'entrepreneur. Les cas spéciaux seront soumis à l'avis
de la maitrise d’œuvre et maitre d’ouvrage.

1.4.2. PRÉPARATION ET EXÉCUTION DES SOUDURES

Les conditions de préparation et d'exécution des soudures, y compris s'il y a lieu, le préchauffage et le poste chauffage sont
laissés à l'appréciation de l'entrepreneur et sous sa responsabilité.

En règle générale, les surfaces en contact doivent être bien planes et soigneusement décalaminées. Les bords à souder
doivent être propres, sans graisse ni peinture, lisses et exempts de criques ou autres défaut de surfaces.

Les parties à souder devront être bien sèche, on ne doit jamais souder sur pièce humide.

L'entrepreneur doit faire en sorte que la température de la pièce à souder soit maintenue à au moins + 5° C et que le
refroidissement après soudure soit fait de manière suffisamment lente pour ne pas provoquer de fissurations dues à des
tensions internes.

Les piquages, brossages, burinages nécessaires entre les passes doivent être exécutées avec soin. Dans le cas de soudures
délicates, ces opérations peuvent être utilement complétées par des meulasses suivis ou non par un ressuage.

1.4.3. EXÉCUTION DES SOUDURES BOUT À BOUT

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Elles devront intéresser l'épaisseur totale des pièces à raccorder. Au meulage, l'épaisseur de la soudure ne devra pas être
inférieure à l'épaisseur des aciers raccordés.

Pour les épaisseurs inférieures ou égales à 5 mm, aucun chanffreinage n'est exigé, pour les tôles d'épaisseur supérieure à 5
mm, les deux parties à souder seront usinées.

L'angle formé par les deux chanfreins sera de 70° pour les tôles de 5 à 12 mm, de 60° pour les tôles de 12 à 30 mm, et de 50°
au-delà de 30 mm d'épaisseur.

Pour les tôles d'une épaisseur supérieure ou égale à 12 mm, il est normalement admis de prévoir un chanfrein sur les deux
faces de l'assemblage. Dans ce cas, l'angle de chanfreinage pris en compte, sera celui qui correspond à une épaisseur fictive
égale à la demi-épaisseur à souder.

Dans le cas de l'assemblage de pièces différentes, la pièce la plus forte devra être émince pour se raccorder à la plus faible avec
une pente ne dépassant pas 1/4 (4 compté parallèlement au plan commun des aciers raccordés).

1.4.4. EXÉCUTION DES SOUDURES D'ANGLE ET SOUDURE À CLIN

Dans une section perpendiculaire au cordon de soudure, la longueur de soudure (hl ou h2) en contact avec l'acier à souder ne
devra être nulle part inférieure à l'épaisseur "e" du profil le moins épais. La plus petite dimension du cordon de soudure "s" ne
devra être nulle part inférieure à 0,7 e. Le cordon déposé devra être bien symétrique et ne présenter ni muraille ni caniveau.

1.4.5. SOUDURE CONTINUE OU DISCONTINUE - CAS D'EMPLOI

 Soudures continues :

Toutes les soudures en bout de pièces longues seront continués (joints de fers soudés, âmes de poutres pleines etc. ).

Tous les goussets seront soudés de façon continue. Toutefois, lorsque les goussets appliqués contre un fer avec un
recouvrement important, l'une des deux lignes de soudures parallèles pourra être réalisée en discontinu.

Les profiles composés et les profiles reconstitués soudés seront réalisés à l'aide de soudures continues (sauf exception ci-
dessous).

 Soudures discontinues :

Pour les soudures discontinues, la longueur minimum de chaque cordon sera de 10 (dix) fois l'épaisseur minimum à souder.

La longueur soudée sera au minimum 30% de la longueur qu'aurait la soudure continue correspondante. Dans les soudures en
T, les cordons seront en quinconce dans la mesure du possible.

Elles seront utilisées pour assembler :

- Les nervures destinées à raidir les ensembles soudés (mais pas les semelles).

- Les raidisseurs en profilés sur les parois des trémies.

- Les goulottes.

- Les profilés composés par des cornières, des U ou. Des I sans interposition d'âme en fer plat ou en tôles suivant les exemples
ci-dessous (non limitatifs).

- Les poteaux formant profil tubulaire à l'exclusion des poutres traitées dans ce cas en soudure continue.

Toutefois, pour ce tube, une soudure d'étanchéité de faire section sera effectuée entre les cordons de soudure proprement
dits.

 Points de soudures :

Il s'agit de soudures discontinues avec une longueur de cordon unitaire de 3 (trois) fois l'épaisseur minimum à souder.

La longueur soudée sera au minimum 10 % de la longueur de l'assemblage.

Après exécution, les surfaces des cordons de soudures devront être aussi régulières que possible et débarrassées des scories.
Ces soudures ne peuvent être utilisées que pour la fixation des tôles de plancher (tôles striées, tôles à larmes, etc. ).

Dans tous les cas où des soudures discontinues ou des soudures par points sont utilisées, on s'assurera que les surfaces à
souder sont bien en contact, les fentes si elles apparaissent ne doivent pas être de plus de 2 à 3 dixièmes de millimètre.

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1.5. CONTRÔLE DE SOUDAGE

 Qualification des soudeurs

En cas de soudures manuelles, celles-ci seront exécutées uniquement par des soudeurs qualifiés, sous la surveillance
permanente du chef soudeur de l'entrepreneur.

Dans certains cas particuliers, la maitrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage se réservent le droit d'exiger que les soudeurs aient
passé avec succès depuis moins de 6 mois les épreuves de qualifications professionnelles pour le type de travail et le mode
opératoire en cause.

 Contrôle des électrodes

Il est effectué par l'entrepreneur conformément aux normes et sous sa responsabilité.

Les électrodes doivent être conservées dans les conditions prescrites par le fabricant.

 Contrôle non destructifs des soudures

Il sera procédé à un contrôle systématique de toutes les soudures par ressuage à la charge de l'entrepreneur.

1.6. PROCEDURES DE CONTROLE QUALITE


L’entrepreneur doit faire valider les procédures qualité suivantes avant exécution :

 procédures d’agrément des fournisseurs.


 procédure de réception de la matière.
 procédure de fabrication.
 procédure de soudage.
 procédure de protection contre la corrosion.
 procédure de montage (y/c transport, manutention, serrage).

1.7. TRAITEMENT THERMIQUE ET USINAGE

1.7.1. TRAITEMENT THERMIQUE

Les ensembles ou sous-ensembles en mécano soudure doivent subir un traitement de détente ou de stabilisation avant
usinage.

Ce traitement qui seul peut procurer par la suite, la stabilité dimensionnelle nécessaire, sera obligatoirement exécuté au four.
Les chauffes locales à l'aide de chalumeaux ou de brûleurs n’en sont pas admises.

Il sera exécuté suivant le processus ci-après :

- Chauffe lente de 300 à 650°C (durée de la montée température : 2H 30).

- Maintien 1 heure à 650° C.

- Refroidissement lent de 650° à 200° C à l'intérieur du four, durée : 4 heures).

- Refroidissement à l'air ensuite.

1.7.2. USINAGE

L'usinage intéresse tous les ensembles et sous-ensembles visés au paragraphe ci-dessus ainsi que certains éléments dont la
masse et la forme ne justifient pas un traitement thermique.

L'entrepreneur est, à cet égard, tenu de respecter les signes de façonnage qui seraient portés sur les plans.

L'usinage proprement dit peut comporter des opérations de surfaçage par rabotage ou fraisage qui n'appellent pas de
commentaires particuliers. Il s'agit en général de plans de joint ou de surfaces d'appui de pièces mécaniques.

Les cales d'épaisseur, s'il en est, seront soigneusement repérées avant expédition.

Le traçage des trous sera exécuté sur l'ossature monté à blanc en atelier avec ses boulons définitifs. Les trous ne seront pas
poinçonnés, mais obtenus par l'emploi d'un outil de coupe monté sur radiale ou, s'il y a lieu, sur aléseuse.

1.8. TOLÉRANCE D'EXÉCUTION

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1.8.1. CAS DES ENSEMBLES SOUS-ENSEMBLES TRAITÉS EN CHARPENTE

En général, aucune tolérance ne figure sur les plans. Les côtes devront dans ce cas être respectées avec la tolérance habituelle
en charpente métallique, soit un écart maximum exprimé en m pour une côte " 1 " exprimée en m, de 2 / 1000

1.8.2. CAS DES ENSEMBLES OU SOUS-ENSEMBLES TRAITÉS EN MÉCANO SOUDURE

Les côtes importantes sont en général tolérantes.

Les côtes non tolérantes mais déterminant les niveaux des différents appuis ainsi que les entre axes de perçage des pièces
mécaniques, devront être respectées avec la tolérance de 2/1000.

Sauf indication plus précise, la tolérance dans l'alésage des trous destinés à recevoir un axe est de H.11.

En ce qui concerne les surfaces d'appuis des parties mécaniques, aucun gauchissement ne sera toléré, même lorsque ces
surfaces ne sont pas usinées. Une règle usinée posée sur ces surfaces ne doit pas basculer aussi légèrement que ce soit, quel
que soit, l'emplacement sur lequel, on exercera un effort perpendiculairement à la surface d'appui.

1.9. MONTAGE

Toute la boulonnerie à fournir doit faire l'objet d'avis technique, et doit être soumise à la maîtrise d’œuvre et le maitre
d’ouvrage, avec tous les certificats et avis nécessaires, pour réception avant la mise en œuvre.

Le brochage des trous d'assemblage de charpente est autorisé dans la mesure où il s'effectue sans déformation des trous. Le
brochage des trous d'assemblage des éléments mécano-soudés est interdit.

Les boulons doivent avoir un allongement à la rupture supérieure ou égale à 20%.

Les écrous des boulons de charpente et de boulons de scellement devront être serrés. Après réglage de l'ensemble des
appareils (charpente et mécanique) l'entrepreneur procédera à un nouveau serrage et à leur blocage par un montage
convenable du filet ou un point de soudure.

En aucun cas, la partie filetée d'un boulon ne devra régner au droit d'une section cisaillée.

Les boulons s'appliquant sur une surface oblique montés avec cales biaises.

Les boulons mécaniques (matricés ou décolletés) seront livrés en caisses, à part, appareil par appareil. Ils seront tous équipés
d'une rondelle usinée et au choix de l'entrepreneur : d'un écrou Nystop ou d'un écrou normal et contre écrou PAL.

Pour les opérations de soudage sur le site de montage, l'entrepreneur fait son affaire du poste de soudure, et la fourniture du
courant est à sa charge. Les reprises de peinture sont à faire suivant cahier des prescriptions techniques de peinture.

Les parties usinées seront livrées graissées ou protégées par un vernis.

1.10. STABILITÉ AU FEU

Tous les éléments porteurs en charpente métallique recevront un traitement leurs permettant d’assurer la stabilité-au-feu et le
degré coupe-feu exigés par la notice de sécurité incendie. Ce traitement sera en forme de peinture intumescente dont la
réalisation est comme suit :

- Une couche primaire.


- Un revêtement intumescent.
- Une couche de finition.
Une teinte au choix de l’architecte.
Le système employé devra apporter une stabilité au feu conforme à celle imposée par la notice de sécurité du projet et fera
l’objet de PV à soumettre au bureau de contrôle.

1.11. CONTRÔLE ET RÉCEPTION

En cours de fabrication et de montage, la Maîtrise d’œuvre et le Maître d'Ouvrage auront libre accès à l'atelier du constructeur
et au chantier pour vérifier que la réalisation s'effectue en conformité avec les pièces constitutives du marché.

Les procédures de contrôle qualité de manière suivante :

 Réception de la matière

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- réception de la matière première.
- réception de la matière technique.
- boulons, écrous, rondelles, peinture….
- contrôle destructif de la matière première (en cas de doute).
- conformité des matériaux par rapport aux certificats.
- Analyse métallurgique.
- Contrôle des éléments de couverture.

 Contrôle dimensionnel

- les pièces débitées.


- les pièces assemblées.

 Contrôle des travaux de soudage

Avant soudage

- qualification des soudeurs.


- qualification des modes opératoires.
Après soudage

- contrôle des joints soudés.


- contrôle des soudures Bout à Bout.
- contrôle des soudures d’angle et soudure à clin.

 Traitements des surfaces

- contrôle de grenaillage.
- contrôle des épaisseurs de galvanisation.
- contrôle l’adhérence de galvanisation.
- contrôle des épaisseurs de la peinture.
- contrôle l’adhérence de la peinture.

 Expédition

- contrôle des marquages et repérage.


 Montage

- contrôle de la verticalité des poteaux.


- contrôle de la peinture après montage.
- contrôle des serrages.

Tous les frais des essais de conformité et de contrôle des matériaux, aux prescriptions techniques du présent document et de
celles des normes de référence, sont à la charge de l’Entrepreneur.

A cet effet et dans les quinze jours, suivant l’ordre de service de commencer les travaux, l’entrepreneur doit présenter au
Maître d’ouvrage délégué un contrat de contrôle, d’essais agréé par le Maître d’œuvre. Les résultats de ces essais seront
consignés dans les procès-verbaux à soumettre à l’approbation du bureau de contrôle.

De même le contrat devra comporter une clause spécifiant que le laboratoire assistera sur convocation à toutes les réunions de
coordination ou de chantier.

Tous les prélèvements devront être effectués par les agents du laboratoire et sous leur responsabilité. Les résultats seront
obligatoirement, communiqués directement au Maître d’ouvrage délégué avec copie à la Maîtrise d’œuvre.

Tous les frais d’études, d’essais et d’analyses citées ci-avant seront à la charge de l’Entrepreneur et payés au laboratoire par
ses soins. De même les frais d’essais des matériaux non prévus ci-haut, sont à la charge de l’entrepreneur pour tous travaux ou
fourniture qui n’auront pas satisfait aux conditions imposées par les prescriptions techniques du présent CPS.

Les essais seront effectués conformément aux normes en vigueur. Ils seront faits obligatoirement par un laboratoire d’essais et
d’études agrée par le maître d’ouvrage.

Toute fabrication non conforme sera refusée et reprise par l'entrepreneur sans supplément de prix ni de délai.

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1.12. SÉCURITÉ

Les normes et consignes de sécurité devront être impérativement respectées.

III. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES CONCERNANT ÉTANCHÉITÉ


1. ÉTUDES TECHNIQUES
1.1. GÉNÉRALITÉS

Le présent cahier des prescriptions techniques a pour objet de définir les conditions d’exécution des travaux d’étanchéité de
l’ensemble des ouvrages objet du présent projet.

Pour les planchers courants, les terrasses recevront un complexe d’étanchéité traditionnel formé de :

- Forme de pente.
- Chape de lissage.
- Isolation thermique en liège.
- Complexe d’Etanchéité
L’étanchéité sera relevée contre les acrotères péri métriques.

1.1.1. DÉFINITION DES PRESTATIONS

Elles comprennent :

- La fourniture, le transport à pied d’œuvre, le stockage, la mise en œuvre de tous les matériaux et matériels,
éléments constitutifs et ouvrages accessoires nécessaires à l’exécution des travaux conformément aux
dispositions du CDP.
- La conduite et la surveillance du chantier jusqu’à réception des travaux.
- La fourniture, la mise en place et le repli de tous les échafaudages nécessaires à l’exécution des travaux.
- La protection de tous les ouvrages mis en place par l’entrepreneur jusqu’à réception des travaux.
- La réfection des ouvrages défectueux ou détériorés, constatés soit en cours d’exécution, soit à la réception des
travaux, avec toutes conséquences en découlant.
- La fourniture des échantillons, suivant les types de complexes prévus dans les conditions effectives de réalisation
et sur des surfaces témoins.
- Les nettoyages en cours et en fin de travaux et l’enlèvement des copeaux déchets, gravois et emballages etc. et
tous les matériaux pour la mise en œuvre des ouvrages.
L’entrepreneur a l’exécution de tous les travaux définis par le présent marché .Il devra livrer les ouvrages parfaitement
terminés et suppléer par ses connaissances professionnelles, aux détails qui pourraient avoir été omis dans les prescriptions et
qui seraient nécessaires au parfait achèvement des ouvrages suivant les règles de l’art.

1.1.2. DOCUMENTS TECHNIQUES DE RÉFÉRENCES

L’entrepreneur devra exécuter tous les travaux ou installation conformément aux normes, DTU et règlements en vigueur.

1.2. PROVENANCE– QUALITÉ ET PRÉPARATION DES MATÉRIAUX

1.2.1. PROVENANCE DES MATÉRIAUX

Les matériaux destinés à l’exécution des travaux faisant l’objet du présent marché seront de production marocaine. Il ne sera
fait appel aux matériaux d’importation qu’en cas d’impossibilité absolue de se les procurer sur le marché marocain.

D’une façon générale, la provenance des matériaux devra être agréée par la maîtrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage sur
proposition de l’entrepreneur.

Les conditions générales et les qualités sont définies par le DGA et les normes marocaine, à défaut les normes AFNOR.

Les indications qui suivent ne peuvent que compléter celles-ci. En cas d’imprécision, les normes marocaines et les normes
AFNOR prévaudront sur le DGA.

Par le fait de son offre, l’entrepreneur sera réputé connaître les ressources des dépôts, ainsi que leurs conditions d’accès et
d’exploitation.

L’entrepreneur sera tenu de fournir sur simple demande de la maîtrise d’œuvre et du maitre d’ouvrage les procès-verbaux du
CSTB des matériaux prévus au CPS.

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1.2.2. BITUME POUR ENDUIT D’APPLICATION

Ce produit répondra aux spécifications des DTU et normes en vigueur. Pour l’application à chaud, il contiendra 70% de produit
brut et pour l’application à froid 50% minimum de produit brut.

1.2.3. FEUTRES BITUMES

Les feutres répondront aux spécifications des normes, DTU et règlements en vigueur.

1.2.4. CHOIX DES PRODUITS ET GARANTIE DE QUALITÉ

Afin d’effectuer un contrôle efficace, la maîtrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage se réservent le droit d’exiger la présentation
des factures ou des bons de livraison des différents fournisseurs, et la présentation des certificats d’essais d’agrément sur les
produits d’étanchéité .

L’entrepreneur devra, en outre remettre un certificat prouvant que les produits proposés correspondent bien, rubrique par
rubrique, aux prestations techniques du présent devis.

1.3. STOCKAGE DES MATÉRIAUX

L’entrepreneur doit aménager un emplacement pour entreposer les matériaux à l’abri de l’eau, afin que leur qualité soit
intacte au moment de leur mise en œuvre.

L’entrepreneur veillera à aviser la maîtrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage particulièrement du lieu de stockage des rouleaux
d’étanchéité. La maîtrise d’œuvre et le bureau de contrôle vérifieront et sanctionneront si la réglementation n’est pas
respectée.

Le non-respect de cette instruction conduirait au refus des matériaux dégradés et à leur évacuation du chantier.

L’entrepreneur prendra toutes dispositions pour ne pas détériorer les parements des autres ouvrages dont il supporterait seul
les conséquences.

1.4. CONTRÔLE DES PRODUITS EMPLOYÉS

la maîtrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage se réservent le droit d’opérer tous les prélèvements qu’elle jugerait nécessaires sur
les produits employés aux fins d’analyse en laboratoire, celles-ci ainsi que tous contrôles ou vérifications sur place, seront faits
aux frais de l’entrepreneur, y compris toutes les charges afférentes.

D’une façon générale, tous les travaux seront exécutés conformément aux règles de l’art et aux normes en respectant les
dispositions du projet et celles arrêtées en commun accord pendant la période de préparation et aux prescriptions des DTU.

L’entrepreneur tiendra compte également des restrictions imposées à l’emploi des feutres CB par les bureaux de contrôle
technique, agissant pour la garantie des ouvrages d’étanchéité.

1.5. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES

1.5.1. MISE EN ŒUVRE DES MATÉRIAUX

La mise en œuvre devra être rigoureusement conforme aux normes et règlements en vigueur.

Aucun travail d’étanchéité ne sera entrepris lorsque le support aura une température inférieure à 2°C.

1.5.2. CONDITIONS DE RÉCEPTION DES TRAVAUX

A la livraison, les contrôles porteront sur l’origine, le classement, l’épaisseur et les nuances des matériaux, afin de s’assurer
qu’ils sont conformes au CDP et aux échantillons agréés.

A la mise en œuvre, les contrôles permettront de s’assurer que les règles d’exécution prescrites par les DTU, les règlements et
les spécifications techniques ont été bien observées.

A la réception, les contrôles porteront sur la bonne exécution et finition des ouvrages. Dans le cas de malfaçons l’entrepreneur
devra refaire les ouvrages défectueux et corriger ceux-ci si la maîtrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage ne jugeront pas leur
remplacement nécessaire.

1.5.3. MATÉRIELS

L’entrepreneur fournira à la demande de la maîtrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage la liste du matériel qu’il envisage d’utiliser
et qui devra comprendre au minimum des engins et matériels permettant :

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- Le dosage et la fabrication mécanique des bétons et mortiers.
- La vérification des pentes.
- Le chauffage du bitume.
- Le répandage du bitume.
- La manutention des matériaux depuis le sol par des engins mécaniques ou électriques.

1.5.4. PROTECTION DU CHANTIER CONTRE LES INTEMPÉRIES

A tous moment l’entrepreneur devra disposer de bâches de protection pour éviter la pluie sur son chantier.

1.6. PLANS DE RÉSERVATIONS

L'entrepreneur devra donc, avec le concours du ou des entrepreneurs concernés, mettre au point et établir les plans de
réservations, dont notamment :

- points particuliers et autres concernant les rives, les émergents, etc. ;


- chaperons, becquets, etc. de recouvrement des relevés ;
- engravures ;
- passages à travers la toiture ;
- supports et fixation des équipements techniques,
- etc.

Il est bien spécifié que dans le cas où par la faute de l'entrepreneur, certaines réservations dont notamment les engravures,
n'auraient pas été réalisées, les travaux complémentaires nécessaires seront entièrement à sa charge ; il devra en particulier
tailler les engravures manquantes.

1.7. DIMENSIONNEMENT DES ÉVACUATIONS DES ENTRÉES D'EAU PLUVIALES

Les calculs de ces dimensionnements seront à effectuer sur la base des DTU et du document suivant : DTU 60.11 : règles de
calcul des installations de plomberie sanitaire et des installations d'évacuation des eaux pluviales.

Le marché étant de type à lot unique, l’entrepreneur est seule responsable des supports, et ce même en cas de sous-traitance.
Elle prévoira toutes démolitions ou modifications à sa charge.

1.8. PRESCRIPTIONS DE MISE EN ŒUVRE

1.8.1. PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

Tous les ouvrages devront être réalisés avec toutes les précautions requises dans des conditions telles qu'ils présentent toutes
les qualités de solidité, d'étanchéité et de durée.

Il est expressément spécifié ici que l'entrepreneur devra l'exécution complète et parfaite de tous les ouvrages, façons et
fournitures nécessaires et de dimensions suffisantes pour obtenir une étanchéité absolument parfaite de la toiture et de tout
élément à sa charge

1.8.2. TRAVAUX PRÉPARATOIRES

Avant tout commencement de travaux, le présent lot aura à effectuer un nettoyage parfait par tous moyens, des supports,
pour obtenir des surfaces débarrassées de tout ce qui pourrait nuire à la bonne tenue des revêtements d'étanchéité.

1.8.3. PONTAGE DES JOINTS

Sur les supports pour lesquels les DTU prescrivent le pontage des joints du support, ce pontage est à sa charge.

1.8.4. ISOLATION

L'isolation thermique sera mise en œuvre très soigneusement, les différents panneaux disposés, selon le cas, à joints alignés ou
disposés en quinconce et rigoureusement bord à bord, les coupes devront être franches et nettes.

Tous les panneaux qui auraient été exposés à la pluie ou seraient humides seront refusés ou devront être remplacés.

La mise en œuvre devra toujours répondre aux conditions de l'Avis Technique.

Pour les fixations mécaniques, il ne devra être employé que les accessoires préconisés par le fabricant.

Travaux d'étanchéité, relevés, protections, etc.

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Les complexes et systèmes traditionnels devront toujours être mis en œuvre dans les conditions précisées par les DTU.

Les complexes et systèmes élastomères devront être conçus et réalisés en conformité avec leur Avis Technique.

Aucun travail d'application d'étanchéité ne devra être exécuté sur un support non sec.

Les reliefs d'étanchéité seront toujours de hauteur conforme aux règlements et normes, et dans tous les cas, de hauteur
suffisante en fonction de la disposition des points d'évacuation d'eau, des hauteurs d'acrotères, etc.

Les rives d'étanchéité apparentes seront toujours parfaitement rectilignes ;

Lors de la mise en œuvre des différentes couches d'étanchéité, toutes précautions devront être prises pour éviter toutes
bavures ou coulures sur les parements vus des acrotères ou autres rives apparentes.

En fin de travaux, les s seront soigneusement nettoyées.

1.8.5. OUVRAGES ACCESSOIRES MÉTALLIQUES

Sauf cas particuliers, les ouvrages accessoires métalliques devront toujours pouvoir se dilater librement dans tous les sens, et
l'exécution devra répondre à cette condition.

En conséquence, tous les ouvrages devront toujours être posés à libre dilatation et les calotins soudés seront formellement
proscrits.

Tous ces ouvrages devront comporter tous les accessoires de fixation utiles tels que pattes, bandes d'agrafes, pattes et ferrures
en fer galvanisé, etc. ainsi que tous les petits ouvrages accessoires nécessaires tels que coulisseaux, couvre-joints, talons,
goussets, etc.

Tous les ouvrages accessoires de l'étanchéité devront être de dimensions et de développement suffisants pour assurer une
parfaite étanchéité dans tous les cas.

Dans le cas où certains ouvrages comporteront des matériaux différents, en contact entre eux, toutes dispositions devront être
prises pour éviter toute action électrochimique entre eux.

1.8.6. ÉPREUVES D’ÉTANCHÉITÉ A L’EAU

La Maitrise d'œuvre et le Maitre d'ouvrage pourront demander à l'entrepreneur d'effectuer une épreuve d'étanchéité à l'eau.

Cette épreuve sera alors réalisée dans les conditions précisées aux DTU.

Les frais de cette épreuve d'étanchéité seront à la charge de l’entrepreneur.

1.9. GARANTIE DECENNALE

L’entrepreneur est responsable pendant dix (10) ans, à compter de la réception définitive, de l’étanchéité complète contre
toute infiltration provoquée par une mauvaise exécution des travaux. Cette garantie comprend la remise en état de produits
d’étanchéité et de la protection avec les mêmes produits que ceux qui ont servi à l’établissement de l’étanchéité ou avec tout
autre produit de qualité au moins équivalente, préalablement agréé par le Maître d’Ouvrage ainsi que la réparation des
dommages causés à la construction par les infiltrations dès leur apparition

L’Entrepreneur doit intervenir dès la réception de l’avis de défaut d’étanchéité qui lui est donné par le Maître d’Ouvrage et
prendre toutes dispositions utiles.

L’Entrepreneur devra remettre à l’Administration avant la réception Définitive des travaux une attestation d’assurance
accompagnée de la police d’assurance correspondante par laquelle il garantit pendant dix ans (10) les travaux d’étanchéité
exécutés par lui, et ce conformément à l’article 24 du CCAGT. Les interventions du bureau de contrôle relatives à l’obtention de
cette attestation sont à la charge de l’entreprise.

1.10. ESSAIS D’ETANCHEITE

Des essais de mise en eaux seront effectués obligatoirement sauf dans le cas toitures inclinées pour vérifier la tenue du
revêtement d'étanchéité.

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A cet effet, on placera une hausse sur les tuyaux de descente pour servir de trop-plein et on établira le niveau d'eau à quelques
centimètres au-dessous des points hauts des solins. On maintiendra le niveau pendant 72 heures. Aucune fuite ou trace
d'humidité ne devra pouvoir être constatée sur les plafonds ou sur les murs.

Indépendamment de ces essais, le Maître d’Ouvrage pourra prescrire des prélèvements destinés à effectuer des essais de
laboratoire pour le contrôle des quantités, résistance, souplesse, etc. prévus au titre II, Chapitre VII du D.G.A. Les frais de
rebouchage seront entièrement à la charge de l'Entrepreneur.

REVETEMENTS SOLS ET MURS

1. DESTINATION DES REVETEMENTS

Avant le commencement des travaux, l'Entrepreneur sera tenu de demander l'approbation de la maîtrise d'œuvre et du
maîtrise d'ouvrage sur le genre des revêtements horizontaux et verticaux et leur destination exacte, et ce pour tous les lieux et
tous les endroits. Il sera tenu également de demander l'appareillage et les plans de détails des revêtements tant horizontaux
que verticaux.
Toutes les côtes seront soigneusement vérifiées sur place avant tout commencement de mise en œuvre.

2. GENERALITES – NORMES
Les matériaux utilisés devront répondre en ce qui concerne les qualités physiques et leur mise en exécution aux conditions et
prescriptions de documents suivants :
· Les normes Marocaines.
· Les normes Françaises.
· Le D.G.A.
· Les D.T.U.
· Les directives de l'U.E.A.T.C.
· Les cahiers et agréments du C.S.T.B. et du D.C.T.C. - Maroc
· Les classements UPEC.
Nonobstant les plans établis par le Maître de l'œuvre, il reste entendu que l'Entrepreneur s'engage par son offre à livrer des
revêtements d'une tenue parfaite et sans défaut.
L'Entrepreneur ne pourra prétendre à indemnité dans le cas où le Maître d'Œuvre déciderait de modifier la nature des
revêtements.

3. DÉFINITION DES OUVRAGES ET PRESTATIONS INCLUSES AU PRÉSENT LOT


- Les prestations comprennent :
a) la fourniture et la mise en œuvre de tous les matériaux y compris transport, manutention, frais généraux, taxes et bénéfices.
b) l’établissement des calepins d’appareillage si nécessaire.
c) les études techniques, propres à l’entrepreneur et détails particuliers des ouvrages en conformité avec les pièces graphiques
et écrites du maître d’œuvre.
d) le constat du tracé du trait de niveau qui permet de déterminer les niveaux du sol fini ainsi que les tracés d’implantation des
axes et repères à partir des existants.
e) la réception des supports et formes débarrassées de tous gravats et déchets.
f) l’entrepreneur devra, en outre, faire tous grattages, ponçages et lustrages nécessaires pour que la surface du sol soit
parfaitement plane avant d’entamer les travaux de revêtement.
g) la fourniture des échantillons, suivant le choix des produits, nuances et teintes retenues par l’architecte et validées par le
BET.
h) la vérification que les épaisseurs réservées pour la pose des revêtements étaient bien respectées.
i) tous les percements, coupes et façons diverses nécessaires aux autres corps d’état.
j) la fourniture et la mise en œuvre du matériau de remplissage des joints de fractionnement et périphériques, conformément
aux normes DTU et règlements en vigueur, par un produit incompressible et imputrescible.
k) les dispositifs d'interdiction d'accès des pièces pendant l'exécution du revêtement.
l) l'enlèvement hors chantier de tous déchets et gravats résultant des travaux de faux plafonds,
m) la protection des prestations des autres corps d'état par système à faire agréer par la Maîtrise d'Œuvre (protection de la
façade Aluminium, des revêtements etc....)

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n) la conduite et la surveillance du chantier jusqu'à la réception des travaux.
o) la réfection des ouvrages défectueux ou détériorés, constatés soit en cours d’exécution, soit à la réception des travaux, avec
toutes conséquences en découlant.
p) le nettoyage des revêtements devra s’effectuer au fur et à mesure de la pose pour éviter le ternissement des carreaux, et
après exécution des ouvrages. Il devra, en outre, faire tous grattages, ponçages et lustrages nécessaires. L’emploi d’acide
chlorhydrique est formellement interdit. L’entrepreneur devra tout traitement et protection des revêtements imposés par le
présent devis et les cahiers des charges.
q) les finitions et les cirages suivant indications de la maîtrise d’œuvre.

L'entrepreneur a à sa charge l'exécution de tous les travaux définis par le présent CPS. Il devra livrer les ouvrages parfaitement
terminés et suppléer par ses connaissances professionnelles aux détails qui pourraient avoir été omis dans les prescriptions et
qui seraient nécessaires au parfait achèvement des ouvrages suivant les règles de l'art.

4. MATERIAUX

L’Entrepreneur prendra toutes les dispositions utiles pour avoir sur le chantier la quantité de matériaux dont la qualité et
performances sont vérifiés et acceptes indispensable à la bonne marche des travaux et dont l’échantillonnage aura été agrée
par la Maitrise d’Œuvre et la maitrise d’œuvre.

Il devra présenter une liste complète des matériaux approvisionnes avec leur marque, qualité et provenance.

Tous les matériaux employés devront répondre aux normes en vigueur, ils devront être soumis préalable mentaux essais
d’agrément d’un laboratoire agréé par la Maitrise d’œuvre, dans les 10 jours qui suivent l’ordre de service.

1.1. LES CARREAUX EN GRES CERAME (SOL)

Classement U.P.E.C.
Les carreaux en grès cérame devront répondre au classement UPEC et aux caractéristiques des normes suivantes :
EN 98 Caractéristiques dimensionnelles :
 Epaisseur 5% maximum
 Larg. /Long. 0,6% maximum
 Planéité 0,5% maximum
 Orthogonalité 0,6% maximum
 Rectitude des arrêtés 0,5% maximum
EN 99 Absorption d’eau
EN 100 RESISTANCE A LA FLEXION
EN 101 DURETE ECHELLE MOHS
EN 102 RESISTANCE A L’ABRASION (Méthode Capon)
EN 103 COEFFICIENT DE DILATATION THERMIQUE
EN 104 RESISTANCE ECART TEMPERATURE (aucune altération)
EN 105 RESISTANCE AUX CRAQUELURES (aucune altération)
EN 106 RESISTANCE A L’ATTAQUE CHIMIQUE
EN 154 RESISTANCE A L’ABRASION (METHODE PEI)
EN 202 RESISTANCE AU GEL (aucune altération)

1.2. LES CARREAUX EN GRES CERAME (MURAL)

Les carreaux en grès cérame devront répondre au classement UPEC et aux caractéristiques des normes suivantes :
EN 98 Caractéristiques dimensionnelles :
 Epaisseur 5% maximum
 Lar. /Long. 0,6% maximum
 Planéité 0,5% maximum
 Orthogonalité 0,6% maximum

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 Rectitude des arrêtes 0,5% maximum
EN 99 Absorption d’eau
EN 100 RESISTANCE A LA FLEXION
EN 101 DURETE ECHELLE MOHS
EN 102 RESISTANCE A L’ABRASION (Méthode Capon)
EN 103 COEFFICIENT DE DILATATION THERMIQUE
EN 104 RESISTANCE ECART TEMPERATURE (aucune altération)
EN 105 RESISTANCE AUX CRAQUELURES (aucune altération)
EN 106 RESISTANCE A L’ATTAQUE CHIMIQUE
EN 154 RESISTANCE A L’ABRASION (METHODE PEI)
EN 202 RESISTANCE AU GEL (aucune altération)

1.3. MARBRE ET GRANIT

Porosité en pourcentage,
Résistance à l’écrasement,
Essai de gélivité,
Imperméabilité,
Résistance à l’usure,
Masse volumique,
Résistance à la compression.
L’ensemble de ces essais sont à la charge de l’Entreprise et doivent être conformes aux normes en vigueur aux classements
cites ci-avant et aux D.T.U.

1.4. LES LIANTS

Les liants doivent être conformes aux normes NF P.15.101 à 464, il sera utilisé des ciments CPJ 35conformémentà l'arrêté
Ministériel n° 1.137/85 du 5 Novembre 1985, sans constituant secondaire, ou des chaux hydrauliques de classe 60 ou 100 soit
naturelles XHN soit artificielles XHA.
Ils ne doivent être ni chauds, ni éventes.

1.5. SABLES

Les sables utilises doivent être conformes aux normes NF P. 17.301/302/309 et


18.301/302/304/305/306.
Les sables employés doivent être du sable d'oued tamise, de dune ou de carrière lave, de granulométrie 0,08/2mm.

1.6. EAU DE GACHAGE

L'eau de gâchage des coulis, mortiers et bétons, doit satisfaire aux dispositions de la norme NF P. 18.303.
Elle ne doit contenir aucune matière nuisible en solution ou suspension.

1.7. CONFECTION DES MORTIERS

Les matières constitutives sont intimement mélangées avant l'addition d'eau et à nouveau malaxées jusqu’à l'obtention de la
consistance plastique.
Les mortiers doivent être préparés mécaniquement dans une bétonnière ou manuellement dans des auges ou sur une aire
propre en béton, planches ou tôles en respectant les proportions indiquées.
Le dosage du sable est réalisé soit au moyen de caisses, soit en utilisant des brouettes calibrées, conformément à la Norme
Française P18.401.
Les mortiers sont préparés au fur et à mesure de l'avancement des travaux et sont employés aussi tôt après leur confection.
L'emploi du mortier dessèche ou ayant commencé à faire prise est interdit.
Tableau des dosages des mortiers de pose - Poids moyen de liant pour 1m3 de sable REF.
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Répartition en Mortier de Mortier de Mortier bâtard -3-
REF.
Chaux Ciment
Volume Chaux - 1 - Ciment - 2 -
1 partie liante
A 700 kg 1.100 kg 350 kg 550 kg
2 parties sable
1 partie liante
B 350 kg 550 kg 175 km 275 kg
2 parties sable

1 partie liante
C 233 kg 366 kg 117 kg 183 kg
3 parties sable
1 partie liante
D 175 kg 275 kg 88 kg 138 kg
4 parties sable
1 partie liante
E 140 kg 220 kg 70 kg 110 kg
5 parties sable

1.8. COULIS POUR JOINTS DE CARREAUX

Les coulis seront exécutés soit en ciment pur, soit au mortier dose a 1100 kg de ciment par m3 de sable fin.
Ils sont préparés par faible quantité au fur et à mesure de l'avancement des travaux.
Ils doivent être très fluides afin de bien pénétrer dans les joints.

1.9. JOINTS

 Joints de dilatation : Les joints de dilatation du gros œuvre doivent être respectés et traverseront la forme, le mortier
de pose et le carrelage.
Au niveau du revêtement, les bords du joint seront protégés par des cornières métalliques galvanisées fixées sur le
dallage en béton. Ces joints seront remplis avec une matière résiliente compressible et élastique type SIKA ou
équivalent.
 Les joints de retrait : les joints de retrait du gros œuvre et qui n'intéressant pas l'épaisseur de la dalle peuvent être
franchis par le carrelage sans précaution spéciale.
 Les joints de fractionnement : Les joints de fractionnement seront disposés par tranche de 8 m au plus de manière à
ce que la surface d'une fraction ne dépasse pas les 60 m2. Ce joint doit traverser le mortier de pose et le carrelage.
La largeur des joints de fractionnement sera de 5 mm et ils seront remplis avec une matière résiliente compressible et
élastique type SIKA ou équivalent.
 Joints périphériques : A défaut d'un relevé en matière résiliente, un vide de 3 mm doit être réservé entre la dernière
rangée de carreaux et les parois verticales de murs, cloisons et autour des poteaux. Ce vide doit exister dans le
mortier de pose et la forme. Le vide de ce joint est débarrassé de tous dépôts, déchets, mortiers ou plâtre, il peut être
laissé libre ou garni d'un matériau compressible et imputrescible.
 Joint entre carreaux : La largeur des joints entre carreaux est fonction de la nature et des dimensions des carreaux.
Cette largeur sera définie par le maître d'œuvre. Il est précisé que la pose jointive est interdite sauf pour des travaux
de marbrerie, sur prescription spéciale.
 Ces joints seront remplis, avec un colis ou mortier de joint comme définis ci-avant, après durcissement suffisant du
mortier de pose et au plus tôt 24 heures après la pose.

5. PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX


Les matériaux destinent à l'exécution des travaux et répondre aux critères demandes au présent devis descriptif seront
d'origine marocaine ou étrangère ils devront être conformes aux normes en vigueur et être de 1ere qualité. Les matériaux
proviendront de lieux d'extraction ou de production, d’usines, ou dépôts agrées par la Maitrise d’Œuvre.
Par le fait même du dépôt de son offre, l'Entrepreneur sera réputé connaitre les ressources des carrières, dépôts ou usines
indiquées ci-après, ainsi que leurs conditions d'accès et d'exploitation.
Il est précisé que ces matériaux doivent être de très bonne qualité, et que si ceux de la région proche du chantier ne le sont
pas, il sera exigé de l'Entrepreneur de se les procurer ailleurs (sans plus-value).
Aucune réclamation ne sera recevable concernant le prix de revient à pied d’œuvre de ces matériaux.
A la demande de la Maitrise d’Œuvre, l’entreprise fera appel à un laboratoire agrée, pour prélever des échantillons pour
contrôle, analyses, et avis, a la charge de l’entreprise.

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DESIGNATION DES MATERIAUX PROVENANCE

DESIGNATION DES MATERIAUX PROVENANCE

Sable De Mer D’oued ou de carrière

Ciment blanc Dépôts du Maroc

Carreaux de grès cérame, faïence de toutes Des usines et dépôts du Maroc au choix du Maitre
dimensions D’œuvre

Marbre, zellige beldi, bejmat, granit, pierre, ect. Des carrières du Maroc

Ciment Colle Dépôts du Maroc

6. ECHANTILLONS
Marque et échantillon de tous les matériaux et matériels entrant dans le présent lot à faire choisir, accepter par l’architecte et
agréer par le BET avant toute fourniture ou mise en œuvre. Tous les matériaux à mettre en œuvre devront être de bonne
qualité.

L’entrepreneur devra avant de commencer les travaux et durant la période de préparation soumettre à l’acceptation de
l’architecte et la validation du BET les échantillons de chacun des types de revêtements prévus. Les échantillons retenus, quant
aux coloris et à la qualité et dimensions, seront entreposés dans le local désigné par la maîtrise d’œuvre.

7. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES GENERALES DE MISE EN OEUVRE


7.1. SUPPORTS

L'entreprise devra prévoir toute disposition de reprise des fissures, trous, chocs, planimétrie, etc. avant mise en œuvre des
sols. La préparation du support devra être conforme aux normes de mise en œuvre en vigueur. L'entreprise est responsable de
la préparation et de la remise en état du support.

Le titulaire du présent lot devra le nettoyage et le dépoussiérage complets des supports existants. Outre la remise en état et la
préparation de son support, le titulaire devra toutefois assurer selon le cas la mise en place d'un enduit primaire d'accrochage,
d'un enduit de lissage nécessaire et normal, d'un ragréage de dureté compatible avec le classement U.P.E.C. des revêtements.
Le support devra avoir une surface absolument plane de niveau, d'un aspect parfaitement lisse et régulier. L'entrepreneur
devra le rattrapage des différences d'épaisseur de revêtement par ragréage complémentaire au niveau des portes sur un rayon
de 2 m minimum. Le traitement des microfissures et le remplissage des joints de fractionnements sera assuré par le
responsable de l'ouvrage. Toutefois il est demandé au titulaire du présent lot de transmettre le type de produit ainsi que les
fiches techniques après approbation de la maîtrise de la maîtrise d’œuvre. Les locaux devront être clos sous la responsabilité
de l'entreprise pendant la durée du séchage.
La planéité et l’état de surface des supports neufs doivent respecter les tolérances indiquées dans la norme et DTU en vigueur.

7.2. REVETEMENT DE SOLS EN CARREAUX

Ces carreaux ne doivent présenter ni fissures ni éclats. Les arêtes doivent être vives et parfaitement dressées.
A la cassure, la structure doit être uniforme sans présenter de clivage, feuilletage, alvéoles, grain de chaux ou de quartz.
Les carreaux doivent être classés « premier choix ».

7.3. MODE DE POSE :

Les carreaux préalablement trempés sont posés selon l’un ou l’autre des modes suivants sur une forme, au mortier de ciment
ou en béton maigre, de 5 cm d'épaisseur minimum (en fonction de l'arase demandée) :
A la bande : Au cordeau et au pilon, à bain soufflant de mortier. Alignés par bandes entre règles ou cordeaux, les carreaux sont
fixés au pilon au fur et à mesure de l’avancement et avant tout début de prise du mortier.
A la règle et à la batte : Le Le mortier est étalé, tiré à la règle, compacté et taloché. Puis une barbotine de ciment pur est
répandue à la surface du mortier. L'épandage de barbotine peut être remplacé par un saupoudrage de ciment pur, suivi ou non
d'un lissage à la truelle. Ces opérations ne sont pas faites par grandes surfaces, mais par travées, de telle façon que le battage
ait lieu sur le mortier encore politique.

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Le remplissage des joints des carreaux, de 1mm environ, se fera par un coulis de ciment pur assez fluide pour pénétrer
convenablement dans les joints.
Ce remplissage de joints se fera après durcissement du mortier de pose (24 heures) pour éviter le descellement des carreaux.
Après prise du coulis, nettoyage des carreaux à la sciure de bois.

7.4. TOLERANCES DE POSE :

Planéité : une règle rigide de 2 m de longueur posée en tous sens ne doit pas accuser d'écart supérieur à 3 mm.
Niveau : Aucun point de carrelage ne doit se trouver à plus de 5 mm de part et d'autre des cotes d'arase, pentes comprises,
rapportées au trait de niveau.
Alignement des joints : la même règle, posée de sorte que ses deux extrémités règnent avec les bords homologues de deux
carreaux de même ligne ou rang, ne doit pas accuser de différence d'alignement supérieure à 2 mm en plus des tolérances de
calibrage.

7.5. NETTOYAGE ET PROTECTION


Immédiatement après le coulage des joints un nettoyage sera effectué au chiffon sec et à la sciure fine de bois blanc. Le
frottage doit être exécuté suivant les diagonales des carreaux sans dégarnir les joints.
L'accès des locaux doit être interdit pendant la mise en œuvre du revêtement et durant les 3 jours suivants.
La protection normale des revêtements est assurée par une couche de sciure de bois blanc à la charge de l’entrepreneur.

7.6. PLINTHES

Le support (briques, enduits ou bétons) sera préalablement nettoyé et débarrassé de toutes impuretés, plâtre, gravois, etc.
Le mortier de pose sera identique à celui du revêtement et aura une épaisseur de 1 cm maximum après pose.
La pose s'effectuera au cordeau et au pilon, après exécution du dallage. Aucun vide ne devra apparaitre entre le sol et la
plinthe.
Les joints devront correspondre dans la mesure du possible à ceux du dallage et seront remplis par un coulis de ciment.
Les faces vues, perpendiculaires au sol, seront parfaitement planes ; leur bord supérieur parfaitement arase et horizontal.
Les angles saillants ou rentrants seront exécutés avec des plinthes chanfreinées, ou baguettes plastiques.

7.7. REVETEMENT MURAL EN CARREAUX

Les carreaux trempés préalablement sont posés selon l’un ou l’autre des modes suivants, sur supports bruts humidifiés soit :
- au mortier de ciment dosé à 350kg de ciment pour 1m3 de sable, sur un crépis d'adossement,
- au ciment colle spécial revêtement,
- à la colle spéciale.
Pour la pose au mortier de ciment à refus sur crépis d’adossement en mortier avec gros sable.
Il ne doit pas subsister de vide entre les carreaux et le support. L’épaisseur finale du mortier de pose doit être de 15 mm
environ.
La pose au ciment colle ou à la colle sera exécutée suivant les prescriptions décrites par les règlements en vigueur et suivant les
recommandations du fabricant de la colle.
Le choix du produit de collage dépend de la nature du support et des conditions d’emploi.
L’adhésif sera sélectionné en fonction de ses qualités de résistance à l’eau et la chaleur.
Le produit de collage devra, obligatoirement avoir un avis technique favorable.
Le remplissage des joints de carreaux, alignés, décalés, en quinconce ou autre, se fera 24 heures après la pose par un coulis de
ciment blanc pur assez fluide pour pénétrer convenablement dans les joints. Après prise du coulis, nettoyage et lavage à l’eau
des carreaux.
Tous les carreaux se trouvant sue angle saillant seront posés avec baguette d’angle au choix de l’architecte.

7.8. REVETEMENT EN MARBRE

Les dalles de pierre naturelle pour revêtement seront de 1er choix, parfaitement homogènes, de grain et d'aspect uniforme,
parties tendres, écornures ou éraflures, entièrement conformes aux échantillons agréés par le maître d’ouvrage. Les
dimensions seront fixées par les dessins d'exécution.
Les revêtements destinés aux marches et aux contremarches devront, autant que possible, être faits d'une seule pièce. Ils ne
devront présenter sur la marche ou sur la contremarche, aucun joint parallèle au nez de la marche.

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L'exécution du revêtement sera conforme aux prescriptions techniques ci-avant concernant les revêtements en carreaux et aux
DTU 52.1 et DTU 52.2.
Toutes les dalles seront coupées à la machine. Les dalles seront posées soit à joints serrés (1mm environ) soit à joints larges (2
mm minimum) conformément aux instructions du maître d’ouvrage et répartis conformément aux dessins notifiés.
L’exécution se fera à la bande, au cordeau et au pilon, à bain soufflant de mortier ou bien en pose collée.
Le coulage des joints sera exécuté après séchage du mortier de pose et devra être nettoyé au fur et à mesure de l'avancement
du travail afin d'éviter le ternissage des dalles. Ce nettoyage, fait immédiatement après coulage des joints, se fera uniquement
au chiffon sec et à la sciure fine de bois blanc. Le frottage sera effectué suivant les diagonales des éléments sans dégarnir les
joints.
Les plinthes, baguettes, moulures, coins, angles et tous accessoires pour revêtements seront profilés sans jarrets ni flaches et
ajustés d'onglet dans les angles saillants ou rentrants.
Une fois le revêtement terminé on procédera au nettoyage en enlevant d'abord au balai et à grande eau les souillures ; après
avoir gratté avec une spatule en bois et enlevé les gravois ou les dépôts.
Le dallage en pierre naturelle sera poli à la demande de la maîtrise d’œuvre, avec masticage et rebouchage au coulis de ciment
pour les petits vides, ou simplement adouci afin d'éviter de le rendre trop glissant.
Le dallage devra être protégé jusqu'à la réception provisoire par un coulis au plâtre. Ce plâtre sera enlevé immédiatement
avant de procéder au nettoyage final. La surface du dallage devra être absolument plane et régulière.
Les tolérances d'exécution, tant pour les parties horizontales que verticales seront les suivantes :
 Planimétrie = 1 millimètre (0,001 m) sous une règle de 2,00 m sur la tranche.
 Alignement des joints : 1,5 millimètre (0,0015 m)

Un échantillon devra obligatoirement être fourni et conservé soigneusement jusqu'à la réception provisoire.
Toutes les spécifications ci-avant ne seront pas forcément reprises dans le descriptif particulier des différents prix, mais
devront obligatoirement être comprises dans chaque prix unitaire.

7.9. REVETEMENTS COULES SUR PLACE

Les agrégats entrant dans la composition des revêtements coulés sur place en granito poli ou en mignonnette lavée
proviendront des carrières désignées par l'architecte.
Les grains seront parfaitement calibrés suivant l'aspect du revêtement choisi par le maître d'œuvre et le maître de l'ouvrage.
La proportion visible de mortier ne devra pas dépasser 20%.

8. CONDITIONS DE RECEPTION
A la livraison, les contrôles porteront sur l’origine, le classement, l’épaisseur et les nuances des matériaux, afin de s’assurer
qu’ils sont conformes au devis descriptif et aux échantillons alliés.
A la mise en œuvre, les contrôles permettront de s’assurer que les prescriptions du CPS ont été respectées.
A la réception, les contrôles porteront sur le fini des ouvrages, tel que le respect des tolérances requises.
Dans le cas de malfaçons l’entrepreneur devra refaire les ouvrages défectueux et corriger celles-ci si la maîtrise d’œuvre ne
juge pas le remplacement indispensable.

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FAUX PLAFONDS

1. OBJET
Le présent devis a pour objet de définir les ouvrages à réaliser ou les matériels ou installations mises en œuvre par
l'Entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces ouvrages et installations devront répondre ainsi que les
prescriptions auxquelles l'exécution des travaux sera assujettie, afin de réaliser la totalité des ouvrages, objet du présent sous
lot intitulé :

2. DEFINITION DES OUVRAGES ET PRESTATIONS INCLUSES AU PRESENT SOUS LOT


Les prestations comprennent la fourniture et la mise en œuvre de tous les matériaux y compris transport, manutention, frais
généraux, taxes et bénéfices.
Elle devra également obtenir des autres sous lots toutes les précisions qui lui seront nécessaires pour la réalisation en accord
avec les normes, règlements et spécifications desdits fournisseurs et des installations dont ils ont la charge.
CONSISTANCE DES TRAVAUX :
Les travaux de faux plafonds comprennent :
a) le constat du tracé du trait de niveau qui permet de déterminer les arases du sol fini.
b) la réception des supports et formes débarrassées de tous gravats et déchets,
c) la fourniture et la pose des faux plafonds prévues conformément aux prescriptions du cahier des charges DTU ainsi que les
fixations exigées par le bureau de contrôle.
d) les dispositifs d'interdiction d'accès des pièces pendant l'exécution de faux plafonds.
e) L’exécution des feuillures, engravures et trous dans les murs, cloisons et ossatures porteuses pour la fixation, le scellement
ou la mise en place des éléments des plafonds suspendus, le rebouchage de ces feuillures, engravures et trous restant
apparents après pose.
f) Découpes et réservations nécessaires aux autres corps d’états.
g) Les raccords et reprises après intervention des autres corps état, notamment après les mises en jeu.
h) La fabrication en atelier, le transport à pied d’œuvre, le stockage, la mise en œuvre, le règle et l’ajustage des dispositifs de
fixations réglables.
i) Il est formellement interdit de fixer des chevilles sur les poutrelles des planchers en hourdis.
j) Le contrôle systématique de la compatibilité des matériaux et produits entre eux et avec ceux des autres corps d’état.
k) Tous moyens de levage adaptés au montage des éléments, aux contraintes occasionnées par les appareils de chantier, aux
dispositions de sécurité aux exigences du calendrier des travaux.
l) L'exécution d'échantillons suivant les choix des produits et les nuances retenues par la Maîtrise d’œuvre.
m) L'enlèvement hors chantier de tous déchets et gravats résultant des travaux de faux plafonds.
n) La conduite et la surveillance du chantier jusqu'à la réception des travaux.
o) La fourniture, la mise en place et le repli de tous les échafaudages nécessaires à l'exécution des travaux.
p) La réfection des travaux défectueux ou abîmés, soit en cours de travaux, soit à la réception, avec toutes sujétions en
découlant.
q) La protection des faux plafonds par l'entreprise jusqu'à réception des travaux.
r) La protection des prestations des autres corps d'état par système à faire agréer par la Maîtrise d'Œuvre (protection de la
façade Aluminium, des revêtements etc....).

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L'entrepreneur a à sa charge l'exécution de tous les travaux définis par le présent CPS. Il devra livrer les ouvrages parfaitement
terminés et suppléer par ses connaissances professionnelles aux détails qui pourraient avoir été omis dans les prescriptions et
qui seraient nécessaires au parfait achèvement des ouvrages suivant les règles de l'art.

3. INSTALLATION - ORGANISATION DE CHANTIER

L'Entrepreneur disposera pour l'installation de son chantier du terrain dont les limites seront définies par la Maîtrise d’Œuvre.

Il lui est dès à présent précisé qu'il devra programmer très rigoureusement ses approvisionnements pour n'apporter que la
moindre gêne.

Il est attiré son attention sur la très faible disponibilité de stockage due à l'exiguïté du terrain et à son occupation totale par
l'emprise des constructions.

4. PROVENANCE - QUALITE ET MISE EN ŒUVRE DES MATERIAUX

Les matériaux destinés à l'exécution des travaux seront d'origine marocaine, sauf spécification contraire, il ne sera fait appel
aux matériaux d'origine étrangère qu'en cas d'impossibilité de se les procurer sur le marché marocain.

Par le fait même de son offre, l'Entrepreneur est réputé connaître les dépôts indiqués ci-dessus. Aucune réclamation ne sera
recevable concernant les prix de revient à pied d’œuvre de ces matériaux.

5. NORMES - DOCUMENTS TECHNIQUES UNIFIES ET REGLEMENTS

L'Entrepreneur devra exécuter tous les travaux ou installations des faux-plafonds conformément aux normes et règlements en
vigueur à la date de la remise de son offre, les recommandations professionnelles et spécifications techniques des fabricants
des divers matériaux produits et accessoires utilisés dans la composition des ouvrages en particulier :

 les normes Marocaines,


 Les normes Françaises,
 le D.G.A.
 les D.T.U.
 les directives de l'U.E.A.T.C.
 les cahiers et agréments du C.S.T.B. et du D.C.T.C. – MAROC

6. ECHANTILLONS
L'entreprise devra, avant de commencer les travaux et durant la période de préparation, soumettre à l'acceptation de la
Maîtrise d’Œuvre les échantillons de chacun des types de faux plafond prévu. Les échantillons retenus quant aux détails, aux
motifs, aux formes et dimensions, seront entreposés dans le local prévu à cet effet.

7. OBLIGATIONS TECHNIQUES DE L'ENTREPRENEUR


Il est rappelé à l'Entrepreneur que les plans de détails architecte sont à considérer comme définissant une géométrie qui devra
être scrupuleusement respectée.
Néanmoins l'entreprise devra vérifier de par ses connaissances techniques et à l'aide de détails et notes de calculs adaptés aux
profils définitifs qui seront employés, que la réalisation telle que souhaitée par l'architecte est réalisable et conforme aux
Normes.
Toute dérogation aux plans architecte devra être approuvée au préalable.
L'Entrepreneur devra en outre tenir compte de toutes les déformations éventuelles de la structure pour la bonne tenue de ses
ouvrages. Il devra en outre se rapprocher du lot gros œuvre pour en obtenir les valeurs de déformation tant vis à vis du vent,
de la dilatation et des vibrations.

8. LIAISON AVEC LES AUTRES CORPS D'ETAT


L'entreprise du présent sous lot suivra la progression des travaux.
L'entreprise veillera à s'inscrire dans le calendrier des travaux qui sera dressé afin d'avoir toutes facilités pour l'exécution de ses
taches en concordance avec les entreprises des autres corps d'état et de ne pas retarder l'avancement général.

9. UNITE DE PLAQUES
Toute surface continue de plafond doit être constituée par des plaques de même origine.

10. PRESCRIPTIONS CONCERNANT LES MATERIAUX CONSTITUANT LES PLAFONDS

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10.1. PLAQUES DE PLATRE A PAREMENT LISSE

Les plaques utilisées doivent être conformes aux spécifications de la norme NFP 72 201 et NFP 73 301.

10.2. PLATRE A STAFF

Le plâtre utilisé est le plâtre spécial pour staff conforme aux spécifications de la NFP 12 302 "PLATRE POUR STAFF".

10.3. EAU DE GACHAGE

Elle doit être conforme aux prescriptions de la norme NFP 18 303

10.4. GACHAGE

Le plâtre employé est gâché pour les patins, les polochons, le remplissage des joints, à raison de 77 à 83 litres d'eau pour 100
kg de plâtre.

10.5. FILASSE

La filasse utilisée est celle dont les caractéristiques sont précisées à l'art 2.13 de la norme NFP 73 301.

11. PRESCRIPTIONS CONCERNANT LA FIXATION OU L'ANCRAGE DES ACCESSOIRES DE POSE A ECARTEMENT SUR
LE SUPPORT
Fixation sur dalle pleine- sur planchers nervures ou sur ouvrages en précontraint

La fixation des plaques de plâtre à parement lisse s'effectue sur ces supports par chevilles taraudées auto-foreuses ou à
expansion.

Il est formellement interdit de fixer des chevilles sur les poutrelles.

Au moment de leur mise en œuvre le taux d’humidité des plaques sera inférieur à 10%.
Les percements avant ou après pose ne s’effectueront en aucun cas par percussion mais à la scie.
Les fils employés comme attaches, raidisseurs pour la cage agrafes, cavaliers, etc. et seront galvanisés (protection contre la
corrosion) leurs résistances devront permettre au plafond d’être maintenu sous tension sans déformation.
Au décrit des découpes, les bords des plaques seront renforcés et les attaches seront prévues en nombre suffisant.

12. CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS


Les plafonds en staff peuvent être fixés soit à des dalles ou nervures de planchers soit à des supports spécialement exécutés
pour recevoir les accessoires de pose à écartement.

13. MISES EN PLACE DES PLAQUES


Les plaques sont mises en place à joints transversaux alternés ou croisés.
Lorsque l'implantation des supports le permet, les joints longitudinaux sont orientés vers la source de lumière la plus frisante
ou la plus vive.
Après avoir eu leurs chants grippés à l'outil, les plaques sont placées sur un système de réglage préalablement établi
comportant des règles "porteuses" et des règles mobiles, ces dernières parfaitement calées dans le même plan.
Les règles mobiles sont placées obligatoirement à l'aplomb des alignements des points d'accrochage, l'espacement de deux
règles étant fonction de l'épaisseur des plaques (20 mm).

14. JOINTS
14.1. JOINTS ENTRE PLAQUES

Les joints sont remplis en plâtre à staff, gâchés, serrés, puis convenablement lissés.

14.2. JOINTS DES PLAFONDS AVEC LES MURS

Pour éviter les fissurations des plafonds il est recommandé de désolidariser le plafond des murs.

14.3. JOINTS DE RUPTURES

L’entrepreneur prendra ses dispositions pour la réalisation des joints de rupture prévus par la réglementation et les normes en
vigueur.

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15. TOLERANCE ET PLANEITE
Tolérances d'exécution :
- Planéité locale : Une règle de 20 cm ne doit pas faire apparaître d'écart supérieur à 0,5 mm notamment au droit des joints, ni
manque, ni changement de plan brutal entre les plaques.
- Planéité générale : Une règle de 2 m appliquée en tous sens ne doit pas faire apparaître d'écart supérieur à 2,5 mm.
Etat des parements :
Les parements seront livrés finis

16. NOTICES TECHNIQUES A PRODUIRE PAR L’ENTREPRISE ET ESSAIS TECHNIQUES


L’entreprise doit produire à la Maîtrise d’œuvre avant passation des commandes, systématiquement, sans que ce dernier lui en
fasse la demande, toutes les notices techniques de ses fournisseurs, justifiant que les ouvrages sont conformes aux
spécifications et exigences formulées dans le présent document.
Faute d’avoir satisfait à cette obligation, l’entreprise serait intégralement responsable de toutes les conséquences directes ou
indirectes découlant de non-respect de cette clause.
Des essais seront demandés en cours des travaux par la Maîtrise d’Œuvre sur des prototypes déterminés afin de confirmer les
exigences formulées dans le présent devis ces essais sont à la charge de l’entreprise du présent sous lot.
Ces essais dont le coût est compris dans le montant global des travaux, comprendront notamment :
- Essais de résistance mécanique des matériaux.
- Essais de contrôle des caractéristiques physiques des matériaux.
- Essais de résistance des suspentes et de leur scellement.
- Essais de dépôt du chromate de zinc.
- Etc.

17. GENERALITES TECHNIQUES D'EXECUTION


Nature et qualité des supports :
Les plafonds seront supportés par les planchers béton pleins ou alvéolaires, ou par la charpente métallique.
Pour les parois verticales et les plafonds il sera toléré un écart de 1 cm entre le parement réel et le nu théorique porté sur le
plan.
L’entrepreneur devra tenir compte dans ses prix, l’ensemble des structures réglables pour plafonds suspendus à toutes
hauteurs ainsi que toutes les dispositions nécessaires de stabilité dus aux vibrations.
Aspect et calepinage :
Les plafonds seront calepinés suivant plans architecte.
L'entreprise s'engage dès la remise de son offre à accepter les calepinages établis ou à établir.
Joints de structures :
L'Entrepreneur devra réaliser les joints et couvre joints correspondants dans ses propres ouvrages (ossature et parement) et
leur finition.
Liaison avec les parois extérieures :
Toutes les dispositions seront prises pour éviter les ponts thermiques et les ponts phoniques entre le plafond et les parois
verticales quelle qu'en soit la nature (mur béton - menuiserie bois ou métal - cloisons isolantes - etc...).
Eléments métalliques d'ossature et de liaisons :
Tous les éléments métalliques de fixation, de suspension, de renfort, seront rendus inoxydables :
- Les pièces de liaison seront protégées de la corrosion par galvanisation soit par dépôt électrolytique avec une épaisseur
minimale de zinc de 40 microns, soit par galvanisation à chaud avec un poids minimal de zinc de 500 g/m².
- Les profilés d'ossature seront en tôle d'acier, épaisseur minimale 0,6 mm et galvanisés à chaud avec la qualité Z 275.

18. PROTECTION DES MATERIAUX ET DES OUVRAGES


L'Entrepreneur doit la protection des matériaux et des ouvrages exécutés jusqu'à la réception des travaux.
En particulier, l'Entrepreneur protégera contre les chocs et les salissures les surfaces courantes et toutes les arêtes des
revêtements situées dans les zones d'activités des autres corps d'état.
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Toutes les précautions seront prises pour éviter la détérioration des matériaux pendant leur manutention. Les éléments
abîmes seront systématiquement remplacés à la charge de l’entrepreneur.

19. FIXATIONS - SCELLEMENTS - RESERVATIONS – CALFEUTREMENTS


L'Entrepreneur se charge de réaliser tous les scellements et fixations nécessaires à l'exécution et à la tenue de ses ouvrages.
Il est chargé également de réaliser dans ses ouvrages les réservations et les saignées nécessaires aux autres corps d'état, puis
les calfeutrements et rebouchages en assurant la qualité de parement requise pour les revêtements de surface.
L’entreprise doit également la fourniture, le montage et le démontage des échafaudages nécessaires pour la réalisation des
travaux de son lot.

20. NETTOYAGE
Pour la date de réception, l'Entrepreneur doit le parfait nettoyage de ses ouvrages : ces travaux comprendront la dépose et
l'enlèvement de tous les dispositifs ou matériaux de protection.
L'Entrepreneur fournira tout le matériel et la main d’œuvre nécessaire à ces nettoyages.
NOTA IMPORTANT
Toutes les spécifications ci-avant ne seront pas forcément reprises dans les prix de détails, mais devront obligatoirement être
comprises dans chaque prix unitaire.

21. RECEPTION DES TRAVAUX


A la livraison, les contrôles porteront sur l’origine, le classement, l’épaisseur et les nuances, des matériaux, afin de s’assurer
qu’ils sont conformes au devis descriptif et aux échantillons agrées.
A la mise en œuvre, les contrôles permettront de s’assurer que les règles d’exécution des D.T.U ont été observées.
A la réception les contrôles porteront sur la bonne exécution et finition des ouvrages. Dans le cas de malfaçon, l’entrepreneur
devra refaire les ouvrages défectueux et corriger celles-ci, si la maîtrise d’œuvre ne juge pas le remplacement nécessaire.

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MENUISERIE ALUMINIUM – BOIS – METALLIQUE

I. GENERALITES
1. OBJET
Le présent cahier des prescriptions techniques a pour objet de définir les ouvrages et travaux du lot menuiserie à réaliser par
l’entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces ouvrages devront répondre, ainsi que les prescriptions auxquelles
l’exécution des travaux seront assujetties, afin de réaliser la totalité des ouvrages, objet du présent lot.

Toutefois, cette description sur la nature des travaux à effectuer n'a pas un caractère limitatif. L'entrepreneur du présent lot
devra exécuter, comme étant compris dans son prix, sans exception ni réserve, tous les travaux nécessités par sa profession et
qui sont indispensables pour l'achèvement complet de son lot. En conséquence, l'entrepreneur ne pourra jamais arguer que
des erreurs ou omissions sur les plans et devis puissent le dispenser d'exécuter tous les travaux de son lot ou fassent l'objet
d'une demande de supplément de prix.

Les dimensions, dispositions, descriptions et quincailleries des ouvrages sont portées aux plans de détails ainsi que dans la
nomenclature des prix.

Il est rappelé que par seule exception, la pose et le scellement des faux cadres sont exécutés par le gros-œuvre sur tout
support en maçonnerie ou en béton armé. Toutefois, le menuisier est responsable de la mise à niveau et de l’aplomb des
ouvrages correctement exécutées.

L’entrepreneur veillera à ce que les quincailleries soient en parfaite état de fonctionnement, même si certaines spécifications
les concernant n’ont pas été précisées.

Avant tout commencement des travaux, l’Entrepreneur devra soumettre au maître d’œuvre les échantillons de tous les articles
qu’il se propose d’employer, ainsi que les plans de détails pour les principaux types de menuiseries à exécuter.

Il est formellement spécifié que toutes les côtes et dimensions portées aux dessins sont celles des menuiseries terminées.
L’Entrepreneur devra relever les côtes définitives sur place au cas où l’Entrepreneur constaterait des omissions il devra avertir
le Maître d’Œuvre, faute de quoi sa responsabilité restera entière.

L'entrepreneur du présent lot est tenu de fournir en temps utiles aux autres corps d'état intéressés, les plans détaillés des
réservations de toutes natures pour les divers scellements nécessaires à ses ouvrages. Il doit également réceptionner, avant
tout commencement des travaux, l'état des surfaces qui lui sont données. Sans remarque justifiée de sa part, consignée dans le
rapport du chantier et formulée par écrit au Maîtred'Œuvre, il est censé avoir accepté les supports qui lui seront livrés et ne
pourrait par la suite prétexter de la mauvaise qualité de ces derniers. Du seul fait d'entreprendre ses travaux, l'entrepreneur
fait son affaire de l'état des fonds et demeure seul responsable de la tenue et de l'aspect définitif. Ultérieurement, aucune
réserve n'est admise.
Il est expressément convenu que l'entrepreneur ne peut en aucun cas arguer, soit de l'état hygrométrique des lieux, ou autres
phénomènes naturels pour justifier des désordres survenus entre l'exécution et la réception ainsi que pendant la période de
garantie. L'Entrepreneur, étant censé connaître ces phénomènes inéluctables, doit prendre toutes dispositions utiles
conformément aux règles de l'art afin d'éviter qu'ils se produisent.

2. DEFINITION DES OUVRAGES ET PRESTATIONS INCLUSES AU PRESENT SOUS LOT


Les ouvrages à réaliser et la mise en œuvre des matériaux et matériels objet du présent lot seront entrepris lorsque :

 Les locaux seront dégagés et nettoyés,


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 L’ensemble des cloisons tracé sur le sol,
 Le trait de niveau tracé aux pourtours des murs,
 Les travaux de gros œuvre suffisamment avancés pour qu'il n'y ait pas par la suite risque de
 Déformation ou de déplacement des menuiseries,
 Les appuis et seuils exécutés bruts permettant le calage au fini,
 Les feuillures et trous ainsi que les engravures pour pièces d'appui seront nettoyés,

Définition Des Prestations :

Elles comprennent :

a) La fourniture, le transport à pied d’œuvre, le stockage, la mise en œuvre, le réglage, les découpes, tous les matériaux,
matériels, éléments constitutifs et ouvrages nécessaires à l’exécution des travaux conformément aux dispositions du devis,
descriptif, et aux normes et règlement en vigueur à la date de la remise de l’offre.

b) Les implantations des pré-cadres en tôle galvanisée de 20/10 mm d’épaisseur.

c) Le réglage, l’ajustage et le montage des prés cadres et des huisseries.

d) La fourniture et la pose des joints élastomère de calfeutrement tant en feuillure brut qu’en feuillure finie.

e) Les réservations à préciser au gros œuvre pour qu’il les effectue.

f) Le tracé des trous de scellements, tant pour les menuiseries et fermetures extérieures que pour la distribution éventuelle.

g) La fourniture d’échantillons et la présentation des prototypes, pour approbation par la maîtrise d’œuvre et le maitre
d’ouvrage.

h) La fourniture, la mise en place et repli de tous les échafaudages nécessaires à l’exécution des travaux.

i) La conduite et la surveillance du chantier jusqu’à réception des travaux.

j) La réfection ou la réparation des ouvrages défectueux ou détériorés constatés soit en cours d’exécution soit à la réception,
avec toutes les conséquences en découlant.

k) La protection des ouvrages en cours de chantier pour éviter des dégradations et les tâches dues aux projections de plâtre ou
de ciment ou tout autre matériau jusqu’à la réception des travaux, la protection des arêtes bâties, etc ...

l) La protection antirouille pour tous les ouvrages en acier par galvanisation à chaud ou à défaut, pour les grandes dimensions,
par métallisation.

m) Le montage des éléments de menuiserie livrés finis, et protégés.

n) La remise de notice précisant les recommandations d’entretien et de maintenance des façades conformément à la norme en
vigueur.

L’entrepreneur a à sa charge l’exécution de tous les travaux définis par le présent chapitre.

Il devra livrer les ouvrages parfaitement terminés et suppléer par ses connaissances professionnelles aux détails qui pourraient
avoir été omis dans les prescriptions et qui seraient nécessaires au parfait achèvement des ouvrages suivant les règles de l’art.

Le tracé des traits de niveau, la matérialisation des axes verticaux des baies et des nus finis extérieurs et intérieurs,

Les trous pour scellements, et les scellements des pré-cadres,

Les bourrages et calfeutrements au mortier et les raccords d'enduits.

L’entrepreneur devra présenter à la maitrise d’œuvre et au maitre d’ouvrage avant le démarrage des travaux les éléments ci-
après :

 Notes de calculs détaillés.


 Labels de qualité tels que : C.S.T.B., C.T.B., I.P.M., I.P.T., etc..., concernant l’aluminium.
 Labels de qualité E.W.A.A. (European Wrougth Aluminium Association) concernant l’aluminium : l’anodisation +
laquage.
 Un échantillon du vitrage prescrit.
 Plans d’exécution.

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3. NORMES - DOCUMENTS TECHNIQUES UNIFIES ET REGLEMENTS
L'Entrepreneur devra exécuter tous les travaux ou installations des faux-plafonds conformément aux normes et règlements en
vigueur à la date de la remise de son offre, les recommandations professionnelles et spécifications techniques des fabricants
des divers matériaux produits et accessoires utilisés dans la composition des ouvrages en particulier :

 les normes Marocaines,


 Les normes Françaises,
 le D.G.A.
 les D.T.U.
 les directives de l'U.E.A.T.C.
 les cahiers et agréments du C.S.T.B. et du D.C.T.C. – MAROC

Pour la conception, la réalisation, les essais et contrôles, Les constructeurs devront se référer aux documents suivants :

- Cahier des prescriptions techniques générales pour la fourniture et la pose des menuiseries en alliage léger et
des menuiseries en acier, cahier du C.S.T.B n° 120.
- Directives communes pour l'agrément des fenêtres établies par I'UETA (union Européenne pour l'agrément
technique dans la construction) Cahier du CSTB N° 622.
- Règles de calcul B.A.99 en ce qui concerne la liaison avec le béton armé.
- Règles NV 65 définissant les effets de la neige et du vent.
- Règles parasismiques RPS2011.
- Règles professionnelles pour la fabrication et la mise en œuvre des façades rideaux et façades des panneaux
métalliques (SNFA).
- Directives communes U.E.A.T.C. pour l’agrément des façades légères.
- Recommandations professionnelles de sécurité contre l’incendie, concernant les façades et les fenêtres métalliques
(SNFA).
- Recommandations professionnelles concernant l’utilisation des mastics pour l'étanchéité des joints du syndicat
national des joints et façades.
- Recommandations professionnelles pour la liaison et la coordination des façades cloisons démontables et amovibles,
habillages intérieurs métalliques et plafonds suspendus (SNFA).
- Directives communes U.E.A.T.C. pour l’agrément des façades légères
- Cahier des charges du centre d'Etudes et de recherches des façades et fenêtres (CERFF) pour la délivrance du certificat
d'essais conformes CERFF.
- Règles pour le calcul des bâtis destinés à recevoir les éléments de remplissage (SNER).
- Les matériaux et les mises en œuvre dont la réalisation est prévue au marché, doivent satisfaire aux dispositions
portées par les Normes Marocaine, à défaut les normes Françaises (NF) publiées par l’association Française de
Normalisation (AFNOR) homologuées par arrêté ministériel, même si elles ne sont pas citées dans le présent
document.

4. APPROVISIONNEMENTS
L'entrepreneur devra prendre toutes les dispositions utiles pour avoir sur son chantier la quantité de matériaux vérifiés et
acceptés indispensables à la bonne marche des travaux et dont l'échantillon aura été accepté par la maîtrise d’œuvre et le
maître de l'ouvrage.

Les matériaux fournis par l'entrepreneur restent sous sa garde et sa responsabilité, même après avoir été acceptés
provisoirement par la maîtrise d’œuvre ou le maître de l'ouvrage. L'entrepreneur devra, en conséquence, supporter les pertes
ou avaries pouvant survenir et ce jusqu'à la réception provisoire des travaux.

5. STOCKAGE DES MATERIAUX ET MATERIELS


Aucun matériel, matériaux ou ouvrages ne sont stockés en plein air ou exposé aux intempéries, mais dans un local non humide,
sain, et suffisamment ventilé pour que les articles surtout en menuiserie bois ne puissent s'altérer. Une libre circulation de l'air
doit se faire entre les éléments stockés.

L'entrepreneur, responsable en cas de voilage ou d'altération, se doit de remplacer à ses frais tous ouvrages ou éléments
d'ouvrages défectueux.

6. PROTECTION DES OUVRAGES

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L'entrepreneur a l'obligation de protéger très soigneusement ses ouvrages, et ce, pendant toute la durée des travaux. Il assure
la mise en place de toutes les précautions nécessaires à ses ouvrages, en effectue la vérification et le remplacement éventuel
autant de fois que cela s'avère nécessaire.

En plus des protections de chantier, les ouvrages recevront, en usines, des protections provisoires (Films plastiques, cires ou
paraffines etc.).

Avant réception, ou en fonction de l'avancement des travaux, il doit l'enlèvement de ses protections et effectue toutes les
révisions nécessaires.

7. PROVENANCE DES MATERIAUX


Les matériaux et matériels destinés à l'exécution des travaux seront d'origine Marocaine ; il ne sera fait appel aux matériaux ou
matériels d'origine étrangère qu'en cas d'impossibilité de se les procurer sur le marché Marocain. Les matériaux et matériels
proviendront des lieux d'extraction ou de production nationale ou des dépôts du Maroc. Par le fait même du dépôt de son
offre, l'entrepreneur sera réputé connaître les ressources des carrières, dépôts ou usines indiqués ci avant, ainsi que leur
conditions d'accès, d'exploitation et de vente. Aucune réclamation ne sera recevable concernant le prix de revient à pied
d’œuvre de ces matériaux.

L’entreprise est tenue de produire toutes justifications de provenance et de qualité des matériaux, et de fournir tous les
échantillons qui lui seraient demandés, en vue des essais imposés dans chaque cas par le devis descriptif et les Cahiers de
Prescriptions Techniques.

A cet effet, l'entrepreneur est appelé à vérifier que les matériaux qui lui sont livrés répondent aux prescriptions techniques
visées par les DTU, normes et règles en vigueur conformément aux exigences particulières de la construction à laquelle ils sont
destinés.

Cette vérification se fera :

- par examen des bons de livraison du fournisseur ;


- par analyse des procès-verbaux d'essais ;
- par des opérations de contrôle au lieu de réception des fournitures ;
- par des opérations de contrôle en laboratoire à la charge de l’entreprise.

Le Maître d'Ouvrage a le droit de se faire représenter dans les usines, magasins, ateliers de l'entrepreneur, et de ses
fournisseurs. Les diligences nécessaires pour permettre cette représentation auprès des fournisseurs incombent à
l'entrepreneur.

8. SECURITE INCENDIE
L'ensemble des matériaux bruts ou usinés, ainsi que les ensembles utilisés pour la réalisation du projet, doivent correspondre
en tous points aux prescriptions imposées en matière de sécurité incendie, conformément aux règlements en vigueur.

Pour ce qui concerne les portes coupe-feu et pare - flammes prévues au projet, l'entrepreneur doit employer des ensembles
dormants - portes ayant obtenus un procès-verbal d'un laboratoire agréé pour le degré demandé.

9. ECHANTILLONS
L'entrepreneur doit proposer au Maître d’Œuvre, pour acceptation, tous les échantillons des ouvrages et matériaux destinés à
rester apparents ainsi qu'une panoplie des articles de quincaillerie proposée.

Avant tout début d'exécution, l'entrepreneur doit avoir obtenu l'accord sur les échantillons proposés.

Le Maître d’Œuvre se réserve le droit de refuser et de faire remplacer les matériaux et articles qui présenteront une qualité
inférieure ou non conforme aux spécifications des pièces du marché.

Tous les échantillons acceptés sont conservés dans le local désigné par la Maître d’Œuvre pour permettre de vérifier la
conformité des ouvrages exécutés.

10. PLANS D’EXECUTION ET DESSINS D'ATELIER


Avant le commencement des travaux, l’entrepreneur est tenu de vérifier les cotes des plans, coupes, etc. ... et de signaler à la
Maîtrise d’œuvre et au maitre d’ouvrage toutes erreurs ou omissions qu’il pourrait constater ou de le rendre attentif à tout

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changement qui serait éventuellement à opérer. Il sera responsable des conséquences que pourrait entraîner l’inobservation
de cette obligation.

Pour tous les ouvrages, l'entrepreneur établit les études nécessaires, les plans d’exécution, les dessins d'ensemble et les détails
correspondants à la réalisation des ouvrages et à leur pose, en liaison avec les autres corps d'état. Ces plans et dessins devront
faire apparaître tous les détails de l'exécution :

- l'emplacement et dimensions des menuiseries,


- les formes et profils des éléments constitutifs.
- les détails des dispositifs d'étanchéité et de récolte et d'évacuation des eaux de buées,
- les axes et les dimensions des trous de scellements,
- l'emplacement, le nombre et la référence des articles de quincaillerie,
- les détails d'assemblage des feuillures, etc.,
- les dimensions des feuillures et autres à réserver pour la pose,
- les principes et détails de fixation,
- le mode de calfeutrement,
- les détails des habillages et couvre-joints.

Et tous autres renseignements utiles en fonction des particularités des ouvrages.

NB : Les sections et dimensions des éléments constitutifs des menuiseries devront être déterminées par l'entrepreneur, pour
chaque ouvrage, en fonction des caractéristiques du matériau et des efforts et sollicitations de calcul conformément aux règles
et normes en vigueur avec note de calcul à l’appui à soumettre à l’approbation du bureau de contrôle.

11. CONTROLES ET ESSAIS


L'Entrepreneur est tenu de se soumettre aux contrôles, vérifications et essais imposés par :

- Les normes marocaines,


- les normes françaises et les règlements en vigueur,
- les DTU et Cahiers du CSTB,
- le Maître d'Œuvre ou le Maître d'Ouvrage,
- Le bureau de contrôle.

Les frais afférents à ces opérations sont à la charge de l’entrepreneur.

12. REVISIONS – ENTRETIEN


Avant la pose, le réglage et le scellement des divers ouvrages dus au présent lot, l'entrepreneur devra réviser tous ses ouvrages
et s'assurer qu'ils sont fixés d'une façon parfaite. Jusqu'à l'entier achèvement et la réception des travaux, l'entrepreneur
assurera l'entretien de ses ouvrages et devra, chaque fois qu'il y sera requis, assurer les réglages et les révisions jugés
nécessaires.

Toutes les arêtes sont efficacement protégées.

Les ouvrages comportant un revêtement définitif sont protégés par tous moyens appropriés afin d’éviter tous chocs,
épaufrures, rayures, etc...

Pour la livraison des ouvrages (réception), l'entrepreneur devra vérifier le fonctionnement et la manœuvre de toutes les parties
mobiles, quincailleries et éléments de ferrage, afin de garantir la fermeture et l'ouverture parfaite de tous les ouvrants.

La mise en jeu des menuiseries et quincaillerie, après les travaux de peinture et de revêtement de sol, est assurée ainsi que la
mise en place de tous les calfeutrements nécessaires pour donner une finition parfaites aux ouvrages. L'entrepreneur doit, en
outre, l'entretien de ses ouvrages pendant un an à dater de la réception.

Au cas où apparaîtraient des défectuosités pendant l'année de garantie, l'entrepreneur doit y remédier à ses frais, jusqu'à ce
que les ouvrages soient acceptés par le Maître d’Œuvre, comme donnant toute satisfaction.

Sont jugées comme non recevables, les menuiseries dont :

- Le bois ne correspond pas aux qualités exigées,


- Les assemblages sont incorrectement ajustés,
- Les parements n'ont pas un aspect satisfaisant et comportent soit des traces de corroyage, soit des flashes, soit des
éclats, soit des rayures, etc.,

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- La consistance engendre un gauchissement,
- L'aplomb n'est pas respecté,
- Les quincailleries ne sont pas de qualité prescrite, ou ont une résistance insuffisante, ou sont incorrectement posées,
- Les sections sont trop faibles pour supporter les contraintes imposées,
- Toute porte voilée est refusée et est impérativement remplacée.

Seront également à la charge de l'entrepreneur tous les travaux nécessaires des autres corps d'état motivés par la révision.

13. TRAVAUX ET FOURNITURES DIVERSES


Nonobstant les travaux décrits précédemment, l’entrepreneur du présent lot devra tous travaux nécessaires ou fournitures
pour une parfaite finition et fonctionnement de ses ouvrages. Aucune réclamation ne sera admise pour une omission
quelconque qui pourrait glisser dans les plans où pièces écrites concernant le présent lot, et qui serait contraire à la volonté du
Maitre d'Œuvre.

14. RECEPTION DES TRAVAUX


L’entrepreneur sera responsable de ses travaux jusqu'à réception de l'ensemble des ouvrages. Les clés seront remises au
maitre de l'ouvrage sur un tableau avec les étiquettes précisant leur destination. L’entrepreneur fournira également un
organigramme des clés comportant les destinations des différentes passes généraux et partiels. Les clés seront fournies en 3
exemplaires pour toutes les portes.

Toute clé perdue comportera obligatoirement le remplacement de la serrure ou du cylindre du ou des locaux concernés.

II. MENUISERIES BOIS


1. GENERALITES
Les dimensions, dispositions, descriptions et quincailleries des ouvrages sont portées aux plans de détails ainsi que dans le
descriptif des prix.

L'entrepreneur veillera à ce que les quincailleries soient en parfait état de fonctionnement, même si certaines spécifications les
concernant n'ont pas été précisées

Les emplacements sont déterminés sur les plans de repérage. Les numéros et lettres qui y sont portés désignent le type de
menuiserie.

Les matériaux répondront aux prescriptions du D.G.A., notamment aux articles n°37 à 40.

Avant tout commencement des travaux, l'entrepreneur devra soumettre à la maîtrise d'œuvre les échantillons de tous les
articles qu'il se propose d'employer, ainsi que les plans de détails pour les principaux types de menuiseries à exécuter.

Les menuiseries seront fabriquées et mises en œuvre conformément aux prescriptions des articles n°136 à 145 du D.G.A.

Il est formellement spécifié que toutes les côtes et dimensions portées aux dessins sont celles des menuiseries terminées.
L'entrepreneur devra relever les côtes définitives sur place, au cas où il constaterait des omissions, il devra avertir la maîtrise
d'œuvre, faute de quoi sa responsabilité restera entière.

Les ouvrages seront parfaitement poncés, les cadres protégés par des lattes clouées au départ de l'atelier et maintenues en
place jusqu'à la pose des ouvrants.

L'entrepreneur devra la fourniture, le transport, les pattes à scellement nécessaires et la mise en œuvre complète des
menuiseries.

Toutes les menuiseries bois intérieures et extérieures devront obligatoirement subir une protection insecticide et fongicide
suivant les prescriptions du DTU n° 36.1, certifiée et homologuée à soumettre à l’approbation du bureau de contrôle. Elle devra
demeurer efficace après ajustage des menuiseries à la pose ; elle sera donc susceptible d’être reprise en partie.

Toutes les menuiseries devront être livrées avec une couche d'impression à l'huile de lin.

Tous les ouvrages métalliques ainsi que toutes les pièces de ferrage, sauf ceux en métal non oxydable, devront être livrés
munis d’une couche primaire de protection contre la corrosion au minimum de plomb avec un produit justifié pour cet usage à
soumettre à l’approbation du bureau de contrôle.

2. FABRICATION

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Les bois seront absolument secs, exempts de tous défauts, sans nœuds susceptibles de nuire à la résistance des pièces et sans
aubier.

L'entrepreneur devra déterminer les cotes et les dimensions des divers scellements nécessaires au maintien des châssis,
portes, de façon à assurer une parfaite tenue des ouvrages et une rigidité satisfaisante en tenant compte d'une utilisation
normale du bâtiment.

L'entrepreneur devra prévoir l'exécution en atelier du plus grand nombre possible d'assemblages. Il ne sera toléré sur le
chantier que les assemblages strictement nécessaires.

Il sera tenu compte du jeu nécessaire pour l'application de 3 couches de peinture entre les parties mobiles.

Les portes ouvrant à la française seront équipées de buttoirs arrêtoirs vissés dans les sols ou les murs. Cette spécification ne
sera par reprise dans les descriptions de détail.

Avant livraison et habillage des menuiseries, le Maître d'Oeuvre dûment averti par l'entrepreneur qu'un lot de pièces est
terminé fera une première réception en atelier à la suite de laquelle, l'Entrepreneur devra reprendre les menuiseries refusées.

Toutes les menuiseries seront assemblées avec le plus grand soin à tenon et à mortaise, à l'exclusion de tout mode
d'assemblage et fixées par des chevilles en bois dur cassées ou à pans rentrés de force. L’assemblage des cadres sera exécuté
dans les mêmes conditions, mais à enfourchement. Un renforcement sera assuré par 2 pointes de 100 mm sur champ.

Les parements devront être bien affleurés, parfaitement dressés, rives droites sans épaufrures. Un ponçage, autant de fois que
nécessaire, pourra être prescrit pour faire disparaître les défauts qui se présenteraient. Il ne sera jamais toléré dans les
ouvrages de menuiserie l'emploi de pièces rapportées, de cales, pointes, vis ou mastic pour cacher des malfaçons. Tous les
ouvrages ou parties d'ouvrages qui présenteraient des vices de construction ou défauts dans la qualité des bois seront refusés
et refaits au frais de l'Entrepreneur qui supportera également les réfections des autres corps d'état s'il y a lieu.

NB :

Les ouvrages en stratifié, lamifié, placages, etc… devront dans tous les cas présenter une finition absolument parfaite.

Tous les parements revêtus en stratifié, lamifié, placage, devront être garantis par l'entrepreneur contre les déformations, si
minimes soient-elles.

Il appartiendra donc à l'entrepreneur de prendre toutes dispositions utiles à cet effet lors de la fabrication, par le choix du
matériau support et du type de colle conforme aux normes, par la mise en place de revêtements dits de contre-balancement,
etc…

Pour assurer une finition très soignée, les ajustages des revêtements aux angles et arêtes vives seront réalisés à joints vifs, les
revêtements étant chanfreinés afin que l'épaisseur du matériau ne soit pas visible.

3. CADRES DORMANTS - HUISSERIE


Les cadres dormants, dimensions et essence suivant plans de détails et descriptifs, seront exécutés avec parement intérieur
très légèrement évasé.

Les huisseries en contact avec les cloisons ou maçonnerie seront rainées sur au moins 10 mm de profondeur pour recevoir les
briques. Les feuillures seront de 15 mm minimum et d'une profondeur correspondant à l'épaisseur des bâtis.

Les pièces d'appui comporteront obligatoirement une gorge de condensation avec trous d'écoulement, les larmiers feront
toute la longueur de la pièce, les rejets d'eau seront en bois dur, avec chanfrein et goutte d'eau.

Avant leur départ de l'atelier tous les cadres et arêtes intérieures des dormants seront protégés et maintenus en place jusqu'au
moment du ferrage.

L'entrepreneur devra s'assurer, en cours de travaux que les protections sont toujours en place, et si besoin est, les remplacer
au fur et à mesure de l'avancement du chantier. Les feuillures opposées aux paumelles comporteront, dans leur hauteur, les
tampons type "Silencia", minimum trois tampons.

Les spécifications ci-dessus ne seront pas reprises dans les descriptions de détails.

Les pattes à scellement métalliques en tête d'acier ou en fer plat vissées sur les champs extérieurs seront de dimensions et en
nombre suffisant, en rapport avec l'importance des ouvrages à fixer. Les huisseries à fixer sur dallage comporteront un goujon
en fer rond de 14 mm minimum par montant. Dans le cas de B.A. il est préconisé d'effectuer les scellements par broches
d'acier enfoncées au pistolet "SPIT" ou par chevilles "SPIT ROC" et vis à tête noyée.
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4. CHAMBRANLES
Elles seront exactement profilées, sans jarrets, ni flaches dans leurs arêtes et surfaces, ajustées d'onglet dans les angles restés
vifs, elles présenteront des formes très régulières et épouseront parfaitement la forme des parties qu'elles devront revêtir.
Elles seront fixées au mur au moyen de vis et taquets en bois.

5. QUINCAILLERIE
Tous les ouvrages bois comporteront la quincaillerie nécessaire à leur bon fonctionnement et elle doit être agréée au préalable
par l'Architecte.

Tous les articles de quincaillerie seront avant la pose, démontés, vérifiés et soigneusement graissés par l'entrepreneur, qui
devra s'assurer de leur parfait état de fonctionnement. Ils seront posés avec le plus grand soin, les entailles nécessaires auront
les formes et dimensions exactes de la ferrure, et seront vissés au moyen d'un tournevis et non par percussion. Tous les objets
de quincaillerie servant au développement des vantaux devront après la pose, laisser un mouvement franc aux menuiseries.

Les bâtis des châssis et croisés comporteront les équerres en acier de renfort nécessaire.

6. FIXATION
La fixation des châssis et portes sera assurée par des pattes à scellement disposées suivant les spécifications prévues par la
norme AFNOR P. 26.401 et P.24.201.

7. PERCEMENTS ET SCELLEMENTS
Les scellements devront faire l'objet d'une étude particulière pour tenir compte des structures qui doivent recevoir les
menuiseries et qu'il est rigoureusement interdit de dégrader.

8. POSE ET REGLAGE
La pose des châssis aura lieu avant l'exécution des enduits sur maçonnerie. Toutes les précautions nécessaires à la pose et
réglage des différents éléments devront être prises par l'Entrepreneur qui devra leur assurer un aplomb, un alignement et un
niveau corrects. Il demeurera responsable de la tenue après l'exécution des maçonneries autour de ces éléments.

L'entrepreneur sera tenu d'effectuer une vérification et un réglage de tous les châssis et portes après exécution des enduits et
avant application des couches intermédiaires et de finition des peintures sur les menuiseries. Une vérification et un réglage
définitif après passage de tous les autres corps d'état seront effectués à la fin par l'Entreprise.

Les éléments de menuiseries devront être parfaitement étanches aux eaux de pluie ainsi qu'à l'air et à la poussière.

9. CALFEUTREMENT
L'entrepreneur devra prévoir des calfeutrements soignés aux raccordements avec les différentes parties de la construction. Il
tiendra compte notamment des tolérances des dimensions de la maçonnerie. Les calfeutrements devront compenser ces
tolérances.

Tous les moyens devront être étudiés pour assurer une herméticité parfaite des éléments en œuvre, notamment profil en
caoutchouc mousse pour les coulissants et bandes genre joint "DENSO", sous cadre des menuiseries en contact avec l'extérieur
(portes de terrasses ou autres).

10. PROTECTION PAR PEINTURE


La protection des articles métalliques des menuiseries sera compatible avec le revêtement prévu dans le descriptif.

11. TRANSPORT DES PIECES


Le transport de tous les éléments de la construction envisagée sera exécuté avec toutes les précautions nécessaires pour éviter
les détériorations de toutes natures.

Au déchargement sur le chantier, chaque pièce sera rangée sur un échafaudage ou sur tasseaux de façon à les maintenir au-
dessus du sol et à l'abri de l'eau de ruissellement. Le déchargement sera toujours effectué en présence de l'Architecte ou de
son représentant qui désignera le lieu de mise en dépôt.

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Tous les voilements, torsions ou courbures de faible importance seront soigneusement réparés avant montage, étant bien
entendu que ces réparations ne devront pas modifier de façon appréciable la résistance des éléments.

L'architecte aura la faculté de refuser les pièces qui présenteraient des avaries sérieuses. L'entrepreneur devra les remplacer
sans qu'il puisse formuler une réclamation quelconque.

Dans tous les cas, l'architecte aura seul qualité pour apprécier les dégâts et les dispositions qu'il y aurait lieu de prendre à leur
sujet.

On opérera de même pour les avaries qui pourraient être occasionnées accidentellement aux pièces pendant leur montage.

12. TRAVAUX DE FINITION


L'architecte pourra demander à l'entrepreneur de ne poser les éléments de fermeture des menuiseries qu'après exécution des
travaux de maçonnerie et notamment des enduits. L'Entrepreneur aura à sa charge la protection de tous ses ouvrages jusqu'à
la réception provisoire des travaux avec le nettoyage des locaux et l'enlèvement de tous les déchets et résidus en provenant.

Avant la réception provisoire, l'entrepreneur devra vérifier le bon fonctionnement de tous les éléments y compris paumelles et
serrures, qu'il aura au préalable soigneusement graissées et huilées.

13. PROTOTYPES DES MENUISERIES


Dès la notification de son marche, l’entrepreneur devra construire un élément type de chaque ouvrage prévu, pour être soumis
à l’approbation du maitre d’ouvrage assiste de son délégué et du maitre d’œuvre.

Ces types devront être présentés au maitre d’œuvre dans un délai maximum de mois (un mois) et être entièrement équipés de
leur quincaillerie et serrurerie.

La fabrication en série de menuiseries ne pourra commencer qu’après la réception définitive et sans observations des
prototypes. De ce fait, l’entrepreneur ne pourra arguer d’un quelconque retard aussi bien dans ses commandes de
quincailleries et serrureries, que dans ses commandes de bois, placages, habillages, etc.

14. LIVRAISON DES MENUISERIES


Les menuiseries seront livrées sur le chantier suivant une cadence nécessaire à l'avancement sans interruption des travaux.

A leur arrivée sur le chantier, elles seront entreposées dans un endroit sec et abrité. Aucune menuiserie en vrac ne sera
tolérée.

15. CONDITIONS DE RECEPTION


A la mise en œuvre, les contrôles permettront de s’assurer que les règles d’exécution des D.T.U., règlements et prescriptions
en vigueur, ont été observées.

A la réception, des contrôles porteront sur la bonne exécution et finition des ouvrages. Dans les cas de malfaçon,
l’entrepreneur devra refaire les ouvrages défectueux ou corriger ceux-ci si la maîtrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage ne juge
pas le remplacement nécessaire.

III. MENUISERIES ALUMINIUM


1. GENERALITES
Les dimensions, dispositions, descriptions et quincailleries des ouvrages sont portées aux plans de détails ainsi que dans la
nomenclature des prix.

Il est rappelé que par seule exception, la pose et le scellement des cadres (ou faux cadres) sont exécutés par le gros-œuvre,
toutefois, le menuisier est responsable de la mise à niveau et de l’aplomb des correctement exécutées, il est précisé qu’au
droit des ouvrages en béton armé, les pattes à scellement ordinaire sont remplacées par des spéciales pour scellement à
pistolet.

L’entrepreneur veillera à ce que les quincailleries soient en parfaite état de fonctionnement, même si certaines spécifications
les concernant n’ont pas été précisées.

Les emplacements sont déterminés sur les plans de repérage. Les numéros et lettres qui y sont portés désignent le type de
menuiserie.

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Avant tout commencement des travaux, l’Entrepreneur devra soumettre au maître d’œuvre les échantillons de tous les articles
qu’il se propose d’employer, ainsi que les plans de détails pour les principaux types de menuiseries à exécuter.

Les menuiseries seront fabriquées et mises en œuvre conformément aux prescriptions des articles n°136 à 145 du D.G.A.

Il est formellement spécifié que toutes les cotes et dimensions portées aux dessins sont celles des menuiseries terminées.
L’Entrepreneur devra relever les côtes définitives sur place au cas où l’Entrepreneur constaterait des omissions il devra avertir
le Maître d’Œuvre, faute de quoi sa responsabilité restera entière.

Les ouvrages seront parfaitement poncés, les cadres protégés par des lattes clouées au départ de l’atelier et maintenues en
place jusqu’à la pose des ouvrants.

L’Entrepreneur devra la fourniture, le transport, les pattes à scellement nécessaires et la mise en œuvre complète des
menuiseries.

Toutes les menuiseries devront être livrées avec une menuiserie seront aux articles n°277 à 232 du D.G.A. les menuiseries
seront comptées à l’unité, y compris cadres, quincailleries, chambranles ou toutes fournitures et sujétions.

2. CONSISTANCE DES TRAVAUX


Les travaux comprennent :

L’implantation des ouvrages.

Les installations de chantier propres à l’entreprise, y compris amenées et replis de tous matériels.

La fourniture d’échantillons et la présentation des prototypes, pour approbation par la maîtrise d’œuvre.

Travaux de menuiserie aluminium extérieure suivant CPT, Descriptifs, Bordereau des prix, plans et détails.

La réalisation de tous les essais conformément aux DTU et pièces écrites.

3. ETENDUE ET LIMITES DE PRESTATIONS


Sont compris dans les prix du marché toutes prestations nécessaires à l’exécution complète et à la finition correcte des travaux
du présent lot, coordonnées avec ceux des autres lots, soit, notamment :

Les frais d’études, l’établissement des plans d’exécution ainsi que les dépenses d’énergie, de matières consommables et
installations de chantier conformément aux pièces écrites du marché.

Des repères de niveau sont implantés à chaque étage ; il appartiendra à l’entrepreneur du présent lot de les maintenir en
place.

La réalisation de tous les échantillons requis par le Maître d’œuvre.

4. TRAVAUX ET FOURNITURES A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR


Les prix devront comprendre les sujétions de toutes natures qu’elles soient, ainsi que toutes les impositions définies au cours
des différents documents du présent projet afin d’assurer l’édification et le parfait achèvement des ouvrages.

Ces prix comprendront notamment :

Les frais d’études, l’établissement et la remise des documents

Les frais d’installation de chantier

Tous les travaux nécessaires à la réalisation des ouvrages

La fourniture, le transport à pied d’œuvre, la mise en place et la mise en œuvre de tous les matériaux nécessaires à la
réalisation des ouvrages.

L’amenée, l’établissement, le réglage, le repliement et l’enlèvement de tous les échafaudages, appareils et engins nécessaires à
la réalisation des ouvrages.

Les frais de location, d’entretien, de réparation, d’assurance de ce matériel.

La main d’œuvre, les matières et appareils nécessaires à la réalisation des essais, et les essais.

L’enlèvement des gravois, matériaux divers en excès et des matériels hors service provenant des travaux et de leur évacuation.
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Tous les raccords, reprises, joints et calfeutrement nécessaires.

Le nettoyage des locaux après intervention et avant réception

La remise en état des ouvrages d’autres corps d’état qui auraient pu être détériorés par le présent lot durant l’exécution de ses
ouvrages.

Ainsi que toutes les obligations définies dans les différents documents du projet et nécessaires à la réalisation et au parfait
achèvement des ouvrages.

La vérification et la mise au point des documents présentés par l’entrepreneur laisseront entière la responsabilité du titulaire
du marché. La vérification et l’acceptation de ces documents auront pour seul objet de constater qu’ils ne sont pas contraires
aux prescriptions du CPT et des dessins.

5. PLANS D’EXECUTION – ECHANTILLONS


1.1. GENERALITES

Les dimensions des ouvrages seront conformes aux plans sauf accord écrit du Maître d’œuvre.

A partir des dimensions portées sur les plans, l’entrepreneur établira sous sa responsabilité et à ses frais les notes de calculs et
plans d’exécution qui seront soumis à l’examen du Maître d’œuvre et du Bureau de Contrôle pour approbation.

1.2. PLANS D’EXECUTION – ECHANTILLONS

Avant tout commencement des travaux, l’entrepreneur titulaire du présent lot établira les plans de repérage de calepinage et
de détails d’exécution. Il établira notamment les plans et dessins de détails suivants (dont certains à l’échelle 1/1 selon
nécessité) :

Détail des assemblages

Joints

Incorporation des autres corps d’état dans ses ouvrages etc.

Des échantillons de tous les matériaux seront soumis à l’approbation du Maître d’œuvre.

La cartouche des plans sera conforme au modèle fourni à l’entrepreneur en début de chantier. La numérotation des plans sera
conforme à la procédure de numérotation établie par le Maître d’œuvre.

Ces plans seront exécutés à une échelle suffisante (1/50e au minimum) et obligatoirement sur AUTOCAD version récente.

En cas de modification, le plan devra faire l’objet d’une nouvelle diffusion avec un nouvel indice, et la modification devra être
clairement indiquée sur le plan.

1.3. TEXTES ET DOCUMENTS TECHNIQUES

En plus aux prescriptions du Marché, aux plans et détails d’exécution, l’entrepreneur du présent lot est tenu de respecter les
lois, décrets, arrêtés et règlements administratifs qui s’appliquent à cette réalisation ainsi qu’aux normes et documents qui
régissent techniquement les travaux objet du présent C.P.T.

1.4. AGREMENTS

Les ouvrages non traditionnels seront obligatoirement titulaires d’un avis techniques du CSTB en cours de validité. Leurs
caractéristiques et leurs conditions de mise en œuvre seront en tous points conformes à celles décrites dans l’avis technique.

Les matériaux et procédés ne bénéficiant pas d’un avis technique du CSTB doivent être soumis à l’agrément du Maître
d’œuvre. De plus, ils devront :

Bénéficier d’une enquête favorable de la part d’un contrôleur technique.

Faire l’objet d’un cahier des charges agréé par le contrôleur technique.

Bénéficier d’une police particulière d’assurance dont l’attestation devra être fournie au Maître d’œuvre.

1.5. DESCRIPTIONS DES TRAVAUX

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L’offre comprend tout ce qui est nécessaire pour :

- Réaliser des ouvrages convenablement dimensionnés vis à vis des sollicitations, notamment climatiques ; les ouvrages sont
pré-dimensionnés par la maîtrise d’œuvre, mais le dimensionnement fin et définitif est à la charge de l’Entrepreneur. D’une
façon générale, les sections apparentes des profilés sont à respecter aussi loin que la statique le permet (épaisseur des tubes,
sections pleines, acier de qualité supérieure, post-réglage des ossatures sous charges permanentes ...) ;

- Obtenir une finition et un aspect corrects tant intérieur qu’extérieur avec l’adjonction de toutes sujétions appropriées, même
si elles ne sont pas explicitement nommées dans le CPT, et du moment où elles sont identifiables par un homme de l’art : les
détails non représentés sont à prévoir de même qualité et de même finition que des ouvrages analogues représentés ou
décrits ;

- Obtenir des ouvrages satisfaisant aux exigences performantielles du présent CPT ;

- Obtenir des ouvrages ayant reçu l’agrément du contrôleur technique, éventuellement au travers d’une procédure de type
ATEX à caractère favorable ;

- Obtenir des ouvrages satisfaisant aux exigences qualitatives du présent CPT ; toute référence à un produit donné l’est à titre
indicatif, pour illustrer le niveau de qualité demandé ; l’équivalence esthétique du produit proposé par l’entrepreneur est
évaluée par l’Architecte ; cette évaluation est sans appel.

L’offre de l’Entrepreneur comprend de manière forfaitaire les prestations inventoriées au DTU 33.1 XP P 28-002-2, art. 3.1 du
cahier des clauses spéciales, au DTU 37.1, art. 2.1 du cahier des clauses spéciales et au DTU 39 art. 2.1 du cahier des clauses
spéciales, complétées des points suivants :

La fourniture et pose des chevilles, douilles auto-foreuses et autres systèmes d’ancrage non incorporés au G.O. ;

Le raccordement entre ouvrages et la fourniture d’une attente (l = 2 m) en vue de la mise à la terre ;

La réalisation de toute sujétion nécessaire du fait du système de nettoyage intérieur et extérieur retenu ;

Etude et réalisation des réservations ou sujétions de mise en œuvre permettant le montage d’équipements intérieurs hors lot
(douilles, passages de câbles électriques, renforts locaux ou filants, …) ;

La réalisation de toutes sujétions d’usinage requise du fait de raccords avec des ouvrages d’autres corps d’état ;

La fourniture d’échantillons, de maquettes et de prototypes ;

La fourniture, la mise en condition et le transport d’éléments de façade destinés à être soumis à des essais conformément à
l’annexe C de la norme XP P 28-004 ;

L’exécution des essais, ainsi que toutes les prestations accompagnant ces essais ;

Les essais précités et ceux, complémentaires, permettant d’attester la conformité des ouvrages réalisés avec les niveaux de
performance exigés par le présent CPT ;

Les protections locales ou la mise en place différée d’éléments de façade, suivant nécessité évaluée par l’Entrepreneur, le
pilote ou la maîtrise d’œuvre ;

Les modifications qui seraient à apporter aux systèmes de fixation et de liaison comme aux éléments de façade dans le cas de
tolérances du gros œuvre ou de positionnement des éléments de fixation dépasseraient les tolérances qui leur sont spécifiques
(DTU, CPT,…) ; l’Entrepreneur aura pris soin de missionner un géomètre indépendant pour en faire le constat l’Entrepreneur
pourra légitimement réclamer auprès des entreprises fautives, et il pourra compter sur le soutien de la maîtrise d’œuvre;

Toute protection appropriée des ouvrages est due,

Le contrôle de la position géométrique des dispositifs d’ancrage fournis par le façadier, et mis en œuvre par le G.O. ;

L’aménagement, le contrôle puis la remise en état des aires d’entreposage ;

Le cas échéant, le post-réglage des ouvrages de façade ;

Moyens de levage : tous moyens appropriés sont forfaitairement inclus dans l’offre ;

La remise en état et le remplacement des ouvrages, du présent lot ou d’un autre, détériorés lors des manutentions, pose et
réglages des éléments par le façadier ;

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Le nettoyage final des salissures sur les menuiseries et sur les vitrages ;

Tout calfeutrement entre menuiserie et maçonnerie, sec ou humide ;

La réalisation des joints à la pompe.

2. CARACTERISTIQUES DE L’ALUMINIUM
2.1. PROFILES

Les profilés seront en alliage d'aluminium, qualité OAI (oxydation anodique industrielle).
Alliage A.G.S.

Les profilés seront en alliage n°6060 QUALITE BATIMENT, soit :

- Magnésium Mg = 0,08 %

- Silicium Si = 0,06 %

- Aluminium Al = le reste

- Classement au feu = M0

D'autre part, les profilés ne devront pas laisser apparaître de striage de filage, notamment au droit des cloisons des tubulaires.

2.2. TOLES

Les tôles d'aluminium seront également de qualité OAI (oxydation anodique industrielle).

2.3. NUANCES

Dans le choix des nuances d'alliage pour les profilés et les tôles, on veillera à ce que ces nuances ne provoquent pas de
différence d'aspect des éléments après oxydation anodique ou, du moins, à ce que cette différence ne soit pas perceptible à
l’œil selon la position des éléments les uns par rapport aux autres.

En cas de doute, le Maître d'Œuvre pourra imposer des essais de contrôle sur la nature de l'alliage au frais de l’entreprise.

2.4. TRAITEMENT PAR OXYDATION ANODIQUE

Préalablement décapé, les profilés subiront un traitement de surface par oxydation anodique, suivi d'un colmatage soigné.

La couche d'aluminium sera de la classe 15 à 20 E.M.A.A. réalisée avant usinage des profilés.
L'entrepreneur devra prendre toutes précautions nécessaires afin que l'état des surfaces des profilés ne soit pas détérioré et
que les profilés ne présentent aucune griffure après les diverses manutentions dues au façonnage.

Dans tous les cas, ce traitement de surface devra être précédé d'un satinage chimique. Ce satinage chimique aura pour but de
donner aux surfaces visibles un aspect décoratif et de les préparer au traitement par oxydation anodique.

L'oxydation anodique aura pour effet de créer artificiellement ne couche d'alumine (AL 203) dont l'épaisseur devra
correspondre à la classe 15 à 20 E.W.A.A. (lab et international).

Les phases du traitement devront être les suivantes :

-Dégraissage en vapeur de trichloréthylène


-Décapage en milieu fluro- nitrique
-Double rinçage en eau courante
-Oxydation anodique par électrolyse, pièces fixées à l'anode solution 20% de 904 H2 (acide sulfurique) température de bain 20
C.
-Double rinçage en eau courante
-Colmatage afin de rendre la couche superficielle amorphe, pièces dans bain, eau déminéralisé portée à ébullition (95 à 100°
C). La durée du colmatage devra être environ = à la durée de l'oxydation anodique c'est à dire 2 à 3 mm par micron.

2.5. CONTROLE DU TRAITEMENT DE SURFACE PAR OXYDATION ANODIQUE

Le contrôle du traitement de surface par oxydation anodique devra être de 2 ordres :

Mesure de l'épaisseur de la couche d'alumine

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La mesure devra être faite sur des pièces ayant subi un colmatage après anodisation et séchage.

La mesure de tension de claquage étant fondée sur les caractéristiques électriques et d'isolement de la couche d'alumine, en
mesurera la tension électrique à partir de laquelle le courant s'effectue à travers la couche.

Mesure de l'efficacité

Le contrôle devra reposer sur le faite qu'une couche d'alumine non colmaté est poreuse et se colore donc facilement, tandis
qu'une couche d'oxyde colmatée convenablement refuse ce même colorant.
Les ouvrages traités et colmatés ne devront présentés aucune traînée blanchâtre. Dans son dossier, technique, l'entrepreneur
précisera :

- Les conditions et le mode d'exécution de toutes les phases de traitement et des contrôles.
- Quels contrôles systématiques il effectuera pour s'assurer de la qualité du traitement réalisé. La maîtrise d’œuvre pourra faire
exécuter les prélèvements et des contrôles par un laboratoire de son choix, à raison de 20 séries au total. Résultats non
satisfaisants, ce traitement sera refait. II va sans dire, que dans tous les cas l'ensemble des frais sera à la charge du présent lot,

2.6. ETANCHEITE A L’AIR ET A L’EAU

Afin de respecter les critères d'étanchéité à l'air et à l'eau, il conviendra de prévoir des joints de
différents types :

Joints Néoprène entre dormants et ouvrants.

Joints plastiques sur le pourtour extérieur des dormants entre menuiseries et maçonnerie.

Sous appuis.

Raccordements aux ouvrages adjacents.

Ils seront fabriqués à partir d'un élastomère du type polychloroprène formant mélange cru. Les différents profilés seront
obtenus par extrusion.

Toutes dispositions seront prises pour évacuer également les eaux de condensation en face interne des vitrages. Les goulottes
d'évacuation seront conçues de telle sorte que l'eau ne puisse être refoulée à l'intérieur sous l'effet du vent.

L'entrepreneur fournira à l'appui de son offre, un PV d'essais attestant l'étanchéité de ses ouvrages, et des essais sur chantier
seront réalisés. Les éléments mobiles coulissants seront équipés de rubans feutre ou brosses assurant le nettoyage des rails et
guidages.

La classe (E.A.V.) des menuiseries devra être conforme au D.T.U. 36.1 et 37.1 de Mai 1974 (Choix des fenêtres suivant leur
exposition).

2.7. ISOLATION ACOUSTIQUE

Sera conduite pour réduire autant que possible les imperfections qu'ils sont susceptibles -d'engendrer. Les coulissements
seront silencieux avec butées caoutchouc ou Néoprène en fin de course.

Les dispositifs de fermeture seront précis et devront dans tous les cas annuler les vibrations des éléments sous l'effet du vent
et tout claquement à la fermeture.

2.8. QUINCAILLERIE

Les articles de quincaillerie proviendront des meilleures marques existantes, ils seront de première qualité et garantis comme
tels. Les articles devront porter l'estampille NF SN FQ ou Alufran.
Ils ne devront provoquer aucun couple électrolytique avec l'alliage d'aluminium.
Ils seront soigneusement ajustés dans les mortaises ou sur les profils et fixés par vis en acier inoxydable en nombre et
dimensions appropriées aux efforts auxquels ils sont soumis.

Tous les ouvrages de quincaillerie livrés «finis » sur le chantier doivent être protégés contre toute dégradation au moyen d'un
film préalable.

Les pièces mobiles des articles de quincaillerie doivent être graissées ou huilées.

Une révision du bon fonctionnement des éléments mobiles doit être effectuée par l'Entrepreneur avant la réception.

2.9. ASSEMBLAGE

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Les angles de cadres dormants seront assemblés à coupe d'onglets par des équerres invisibles, serties à l'intérieur des profilés,
afin d'assurer une parfaite rigidité des ensembles. Ils pourront être aussi assemblés à coups droits par vis auto taraudeuses en
acier inoxydable, à cet effet de filage, le profil comportera deux ailes semi tubulaires permettant la prise de filets d'une vis. En
tout état de cause, les profilés seront extrudés semi tubulaires. Les assemblages par soudure autogène au chalumeau, à l'arc
sous argon, sont prohibés. Les assemblages par soudure par étincelage sont également prohibés. Les assemblages par équerres
collées ou simplement collés sont à exclure.

3. VITRAGE

Tous les matériaux mis en oeuvre doivent être conforme au D.G.A. (Devis Général d'Architecture) et prescriptions techniques
du D.T.U 39 .1 et 39.4 édités par le R.E.E.F

3.1. MISE A DIMENSION

Les dimensions des vitrages sont calculées en fonction des dimensions à fond de feuillure des supports (compte tenu des
tolérances des châssis et des jeux à réserver), la découpe devait respecter les tolérances dimensionnelles prévues dans les
normes relatives aux produits verriers concernés. La découpe sera franche et sans éclat.

3.2. CARACTERISTIQUES COMMUNES AUX SUPPORTS

Les vitrages ne doivent être posés que sur des supports satisfaisants aux normes et aux D.T.U. les concernant à savoir : les
normes NFP 24-301 et NFP 24-351 et le D.T.U n°37.1 Les supports doivent être propres et exempts de toutes traces d'humidité.

3.3. CONDITIONS DE POSE

La pose du vitrage n'est effectuée que sur des fenêtres en état de fonctionnement et ne doit pas modifier ce fonctionnement.

Dans tous les cas, la mise en œuvre ne sera exécutée que dans des conditions atmosphériques normales par une température
ambiante supérieure ou égale à + 5°C et sur des supports sans trace de condensation.

3.4. CALAGE

Le calage des vitrages dans les feuillures est obligatoire quel que soit le type de châssis ou de vitrage, suivant le type
d'ouverture du châssis. Le D.T.U n° 39-4 paragraphe 4-12 spécifie le type de calage préconisé.

3.5. JEUX

Jeux périphériques. Les jeux minimaux JP à réserver en fond de feuillure sont fonction du demi - périmètre P de la vitre, ils sont
donnés par le tableau ci-après :

P (en mètre) 2.75 2.75 à 5 5à7 7

JP (en mm) 3 4 5 6

Ces jeux ne tiennent pas compte des déformations du support.

4. ETUDES
4.1. PLANS

Les pièces du dossier d'appel d'offre constituent l'apport de la Maîtrise d’œuvre pour la définition architecturale des ouvrages.
L’ensemble des plans complémentaires est à la charge de l’Entrepreneur.

A partir du dossier de consultation, l’Entrepreneur produit l’ensemble des plans d’exécution et d’atelier. Il établit rapidement
une liste prévisionnelle des plans, qui sera tenue à jour hebdomadairement avec les derniers indices diffusés et approuvés- le
cas échéant -.

En continuité des études de la Maîtrise d’œuvre, l’entreprise réalisera ses études sur support informatique, compatible PC, sur
des fichiers de type *.DWG, *.DXF ou *.PDF ;

Point particulier : calepin

L’ensemble des composants s’inscrit dans un ouvrage totalement régi par un tracé régulateur en 3 dimensions (X, Y et Z). Les
indications des plans sont à respecter scrupuleusement.

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Les recoupements ou fractionnements d’ouvrages et les fixations visibles suivent des règles d’équidistance, de symétrie,
d’alignement, de répétition, ... qui seront définis avec l’Architecte.

4.2. NOTES DE CALCUL

En fonction des nécessités du projet et en réponse aux demandes :

de la Maîtrise d’œuvre,

de la Maîtrise d’Ouvrage,

du Bureau de Contrôle,

ou d’autres organismes officiels,

L’Entrepreneur établit toutes notes de calculs justificatives requises. La demande de production d’une note de calcul peut être
explicite dans les documents du marché ou bien être formulée en cours d’études ou de réalisation. L’absence de demande
explicite ne dispense pas l’Entrepreneur d’effectuer les vérifications qui s’imposent, et qui relèvent de sa responsabilité.

Des essais en laboratoire peuvent compléter ces calculs et, dans certains cas, s’y substituer.

La maîtrise d’œuvre peut demander à l’Entrepreneur tout contrôle non destructif in situ des résultats.

4.3. CALCULS DE STABILITE

Section des ossatures primaires et secondaires vis à vis des efforts de flexion, de compression/traction, e déversement, de
cisaillement, ...

Déformées et des contraintes admissibles suivant les textes en vigueur,

Résistance mécanique des attaches et des pièces d’assemblage,

Épaisseur des vitrages,

Fréquence critique des ouvrages,

Taux de travail des joints, …

4.4. DIMENSIONNEMENT

Lorsqu’elles sont explicitement mentionnées sur les plans ou dans le présent CPT, les cotes d’encombrement visuel des profilés
de charpente ou de menuiserie sont strictement imposées. Toutes sujétions de renfort intérieur ou de choix d’alliage plus
performant en découlant est dû. Les épaisseurs (épaisseurs de métal, épaisseurs de vitrage) lorsqu’elles sont mentionnées
dans le dossier d’appel d’offre, doivent être considérées comme des minima impératifs. L’Entrepreneur est tenu d’adapter
celles-ci en fonction de son étude finale : résultats de ses calculs, des essais réalisés, et des contraintes découlant de la
réglementation (remarques Bureau de Contrôle) ou du cahier des charges des produits mis en œuvre.

Les types de profilés seront calculés selon les sites et expositions et les épaisseurs de vitrage souhaitées.

4.5. CALCULS THERMIQUES

Evaluation des risques de choc thermique (notamment pour du verre non trempé),

Températures maximales des composants (vitrage isolant, verre feuilleté, …),

Températures superficielles (risque de condensation),

Coefficients de transmission thermique (calculs réglementaires suivant la réglementation thermique),

Facteur solaire des vitrages dans leur composition précise correspondant au projet,

Contraintes maximales dans les joints de scellement des vitrages isolants,

Dilatation thermique des divers composants (vérification de l’aptitude des ouvrages à se dilater librement, et des raccords à
absorber les mouvements différentiels), …

4.6. SECURITE (PV D’ESSAIS)

Résistance au choc et/ou à la défenestration,

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Classement au feu des matériaux, caractère SF, PF ou CF des ouvrages,

Conformité du C+D, …

4.7. APPROBATIONS ET MISE EN FABRICATION

Plans d’exécution et notes de calcul de l’Entrepreneur sont diffusées aux différents intervenants de la Maîtrise d’œuvre, du
Maître d’Ouvrage ainsi qu’au bureau de contrôle. Ces documents seront obligatoirement mis à jour en fonction des
observations et réserves émises.

Aucune mise en fabrication ne pourra être entamée avant approbation définitive par le Maître d’ouvrage.

4.8. CERTIFICATS, PROCES-VERBAUX

L’Entrepreneur est tenu de fournir les Avis Techniques, fiches techniques et cahier des charges des fabricants, P.V. d’essais,
certifications diverses, concernant chaque matériau et/ou système qu’il prévoit de mettre en œuvre, pour attester leur
conformité au système normatif pris en référence. A défaut, l’Entrepreneur doit obtenir une ATEX (appréciation technique
d’expérimentation) ou équivalent, cf. ci-après.

4.9. ATEX

En cas d’emploi de techniques dites non traditionnelles et ne relevant pas d’un Avis technique, le choix de recourir à une
enquête spécialisée ou à une procédure d’appréciation technique d’expérimentation (type ATEX) auprès d’un centre technique
national serait obligatoire et effectué avec la Maîtrise d’œuvre et le bureau de contrôle comme rapporteur. Tout frais directs et
indirects liés à cette démarche sont forfaitairement inclus dans l’offre, jusqu’à obtention d’une appréciation favorable.

4.10. ECHANTILLONS ET PROTOTYPES

La fourniture et la pose des éléments témoins énumérés ci-après sont incluses dans l’offre de l’Entrepreneur. Ils servent de
référence à l’exécution et seront conservés jusqu’à la réception définitive des ouvrages.

Produit équivalent

Lorsque le présent CPT cite une marque ou un fournisseur, il faut considérer cette information comme indicative, et
aucunement comme une imposition. La mention « ou équivalent » accompagnant la prescription rappelle que l’Entrepreneur
peut proposer indifféremment un autre produit dont il peut prouver que les propriétés, caractéristiques et performances
correspondent aux exigences formulées dans le présent CPT, et sont compatibles avec l’expression architecturale du projet.

Prototypes

Un prototype de chaque ouvrage répétitif est à réaliser in situ. Ces prototypes donnent lieu à un chiffrage.

L’aide de l’Entrepreneur est acquise pour intervenir sur le prototype jusqu'à satisfaction du Maître d’Ouvrage. Les délais
nécessaires pour cette mise au point doivent être intégrés dans le planning de l’Entrepreneur, et des difficultés liées à sa mise
au point par manque de réactivité de l’Entrepreneur ne donneront lieu à aucun délai complémentaire si ce ne sont des
pénalités de retard.

Les ouvrages prototypes ne peuvent pas être utilisés par la suite pour le chantier.

Tout au long du chantier les prototypes serviront de référence, dans la mesure où ils n’entravent pas le bon déroulement du
chantier. Si un démontage prématuré s’avérait nécessaire, le(s) prototype(s) serai(en)t reconstruit(s) sur un support autonome
à proximité du projet, à la charge de l’Entrepreneur.

Premier de série

Un composant de chaque ouvrage répétitif sera soumis à l’approbation de la Maîtrise d’œuvre pour approbation avant toute
fabrication en série.

5. DOSSIER DES OUVRAGES EXECUTES


Les D.O.E. comprennent les plans d’exécution, les fiches techniques et tous autres documents nécessaires à la complète
définition des ouvrages réalisés, permettant notamment au maître d’ouvrage de commander des produits de remplacement en
cas de besoin.

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Une notice d’entretien sera jointe, précisant de façon précise les opérations de maintenance recommandées et/ou obligatoires
en vue de conférer aux ouvrages réalisés la plus grande pérennité possible. La notice précisera les fréquences de ces
opérations, précisera les produits d’entretien recommandés et ceux dangereux pour les ouvrages.

Support informatique *.PDF obligatoire pour au moins 1 dossier (CD-ROM non réinscriptible).

6. ENTREPOSAGE
L’Entrepreneur aménage ses aires de stockage en bonne entente avec les autres intervenants. Il veille à ce qu’elles soient :

Surélevées par rapport au sol ;

D’accès aisé ;

À l’abri du vol ;

Convenablement éclairées ;

Protégées d’éventuelles dégradations.

Les ouvrages ainsi entreposés doivent :

Être protégés de manière appropriée (protection de surface, espaceurs, ...) ;

Disposés de manière optimisée vis à vis de l’avancement de la pose ;

Disposés de manière optimisée pour limiter autant que possible l’emprise au sol ;

Être étiquetés de manière claire en indiquant le nom du fournisseur, la dénomination commerciale du produit, ses
caractéristiques dimensionnelles, le code désignant le produit en correspondance avec un plan de repérage établi par
l’Entrepreneur ;

Être inventoriés au jour le jour ;

Avoir subi l’autocontrôle de réception effectué par l’Entrepreneur : tout composant impropre à la mise en œuvre doit être
évacué sous 24 heures. Tout composant de qualité incertaine devra être présenté à la Maîtrise d’œuvre pour avis.

Sitôt la réception provisoire prononcée, l’Entrepreneur se doit de libérer ces aires et de procéder à leur nettoyage et remise en
état éventuel.

7. PROTECTION DES OUVRAGES


En fonction :

De leur spécificité,

Du moyen de transport,

Des moyens de mise en œuvre,

Des risques auxquels ils sont exposés sur le chantier,

Des risques qu’ils font encourir à l’environnement de celui-ci,

L’entrepreneur est tenu d’élaborer une protection efficace de ses ouvrages et le cas échéant des ouvrages existants
avoisinants.

En cas d’évolution des risques environnants, il doit adapter cette protection en conséquence et en informer la Maîtrise
d’œuvre.

La protection est destinée à rester en place aussi longtemps que l’Entrepreneur le juge nécessaire vis à vis de la date de
réception des travaux. Toute protection dégradée doit être refaite dans les plus brefs délais.

Les protections seront de préférence transparentes ou translucides, et de type film pelable ou film non adhésif à bulles.

7.1. PROTECTION DE L'ALUMINIUM PAR ANODISATION

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Anodisation conforme à la norme NFA 91 450

Les procédés de contrôle des couches anodiques doivent être effectués conformément aux normes NF A 91 401 et 91 412,

Le contrôle de l'épaisseur est pratiqué à l'aide d'appareils à courant de FOULCAULT. La qualité de colmatage est contrôlée à
l'aide du test normalisé dit «à la goutte de colorant ».

L'épaisseur assurant l'anodisation sera de la classe 15 à 20 E.W.A.A

La qualité de l'anodisation est du type OAA (ouvrage d'architecture).

7.2. PROTECTION PARTICULIERE DE L’ASPECT DE SURFACE CONTRE LES SALISSURES LEGERES

Toutes les surfaces en aluminium doivent être protégées provisoirement par bandes adhésives ou par vernis préalable
approprié. Cette protection doit pouvoir s'enlever facilement avant la dernière limite prescrite pour le produit concerné.

L'enlèvement de cette protection est à la charge du présent lot. Aucune protection provisoire ne doit subsister à la réception.

7.3. PROTECTION DES PRODUITS VERRIERS

Toutes précautions doivent être prises lors de la fabrication en usine, de manutention, du transport et de la mise en œuvre des
éléments constituant les murs rideaux afin de ne pas détériorer les tranches des vitrages ni rayer la couche réfléchissante des
produits verriers.

Dans le cas de détérioration constatée sur un vitrage, l'Entrepreneur en devra le remplacement à ses frais.

Les vitrages qui seront arrêtés quant à leur performances, leur particularité, le feuilleté, trempé SECURIT etc... Devront faire
l'objet d'un certificat de conformité de l'ensemble de la commande délivré par le fournisseur de l'Entrepreneur.

7.4. OUVRAGES PROVISOIRES

En cas d’interruption dans le déroulement du chantier, quelle qu’en soit l’origine, l’Entrepreneur doit mettre en œuvre, sans
supplément de prix, les dispositifs de sécurité et de protection provisoires adéquats permettant d’éviter :

Les blessures de personne,

L’altération des ouvrages qu’il a posés,

La dégradation d’ouvrages voisins.

L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait qu’un bâtiment ouvert génère des pressions de vent pouvant dépasser les
pressions qui s’exercent une fois le clos et couvert assuré. Toutes dispositions en conséquence sont à prendre par
l’Entrepreneur.

8. FIXATION AU GROS ŒUVRE - RESERVATIONS - SCELLEMENTS


Les poteaux d'huisseries en aluminium seront toujours scellés à la dalle supérieure et traverseront donc, dans le cas échéant, le
faux plafond du local.

La fixation des pré-cadres ou cadres dormants au Gros œuvre doit être assurée de façon rigide sur tout le périmètre y compris
les pièces d'appui.

Les scellements devront faire l'objet d'une étude particulière pour tenir compte des structures qui doivent recevoir ces
menuiseries et qu'il est rigoureusement interdit de dégrader. Le choix de l'emplacement du scellement doit être déterminé
judicieusement en fonction du type d'ouvrant et des efforts transmis aux cadres.

Les scellements dans le Gros œuvre se feront par un système de fixation à sec :

- Fixation par équerres en plat plié ou cornière en acier galvanisé fixées elles-mêmes sur des tasseaux réservés.

- Fixation par chevilles à expansion genre SPIT ROCK.

- Fixation sur rails genre HALFEN ou VEMA (profilés en U fermés)

Dans le cas d'un système à sceller dans des panneaux préfabriqués au moment du coulage, l'Entrepreneur de menuiserie
fournira des gabarits de positionnement de ces éléments et assistera l'entreprise de Gros œuvre dans la mise en place.

9. ETANCHEITE DES OUVRAGES

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L'Entrepreneur du présent lot sera seul responsable de l'étanchéité à l'air et à l'eau des menuiseries aussi bien entre ouvrants
et dormants qu'entre dormants et maçonneries.

L'étanchéité des joints au pourtour des menuiseries (entre dormants et maçonneries) devra tenir compte des dilatations des
différents matériaux et des jeux de montage.

Elle sera assurée au moyen de joints d'étanchéité souples et stables faisant obligatoirement l'objet d'un avis technique
favorable par un organisme agrée.

Les classes de résistance au vent, d'étanchéité à l'eau et de perméabilité à l'air des fenêtres, à retenir en fonction de leur
exposition, seront déterminées suivant les prescriptions du D.T.U. 36.1/37.1.

L'étanchéité entre les ouvrants et les dormants sera assurée par un double plan de joints élastomère extrudé, à lèvres souples
(spécialement étudié en fonction des pressions) posés par clippage dans les rainures des profilés.

Tous les éléments qui présenteraient des imperfections d’étanchéité, de montage ou de matériaux devront être enlevés et
remplacés par d'autres, nécessairement irréprochables.

Les dessins de détail fournis par l'Entrepreneur et vérifiés par l'Architecte devront être rigoureusement suivis : au cas où
l'Entrepreneur contesterait des omissions dans ces détails, il devra également discuter de ces points avant d'opter pour une
solution différente qui devra nécessairement être agréée.

Le modèle type de pré cadre mis en place devra être accepté par écrit par l'Architecte.

10. QUALITE, CONFORMITE ET PROVENANCE DES MATERIAUX


Tous les matériaux et systèmes d’ouvrages utilisés devront :

Soit être conformes aux normes Européennes le cas échéant, aux normes AFNOR (F) ou, par défaut, aux normes nationales du
pays producteur du produit,

Soit relever d’avis techniques nationaux (ou équivalent) en cours de validité,

Soit faire l’objet d’une procédure d’ATEX auprès du CSTB (F) ou équivalent,

Soit être conformes à un cahier des charges agréé par un bureau de contrôle,

Soit, à titre tout à fait exceptionnellement et avec l’accord explicite de la Maîtrise d’Ouvrage et la Maîtrise d’œuvre, faire
l’objet d’une police d’assurance spécifique donnant des garanties analogues à celles d’un produit traditionnel.

Les certificats de réception faisant état de cette conformité seront exigés par la Maîtrise d’œuvre.

Les emballages de tous les matériaux mis en œuvre, dotés des informations concernant leur identité et leur provenance,
seront conservés sur le chantier afin de permettre la vérification de la conformité aux prescriptions contractuelles.

Le remplacement de tout matériau non conforme s’effectuera aux frais de l’Entrepreneur.

11. PROVENANCE DES MATERIAUX


Les matériaux destinés à l’exécution des travaux seront de 1er choix, répondant aux labels.

DESIGNATION QUALITE PROVENANCE


Profilés aluminium 1er choix Local ou d’importation Type Profils
Systèmes ou équivalent répondant
Teinte au choix de l’architecte Label QUALANOD pour
aux caractéristiques et exigences
l’anodisation Et Label QUALICOAT
du présent CPT et aux détails
pour le thermo laquage ou
d’Architecture
similaire

Quincaillerie et Serrurerie 1ère qualité de la gamme utilisée Importation

Produits verriers Conformément aux Saint Gobain, AGC Glass ou


Caractéristiques Techniques similaire répondant aux
définies au S.T.G caractéristiques et exigences du
présent CPT et aux détails
d’Architecture

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Par le fait de son offre l’entrepreneur est réputé connaître les ressources des dépôts des matériaux ci-dessus. Aucune
réclamation ne sera admise concernant les prix à pieds d’œuvre des matériaux nécessaires à l’exécution des ouvrages.

Tous ces matériaux seront de première qualité et répondront aux prescriptions du devis descriptif technique.

Les quincailleries retenues devront être présentées sur des panneaux de C.P. et remises dans les locaux du chantier. Elles y
seront conservées et permettront le contrôle des livraisons en cours de montage.

Ces panneaux devront être complets.

Ils seront présentés à la maîtrise d’œuvre et au maître d’ouvrage, avant approvisionnement, pour approbation. Au cours des
travaux, les éléments non conformes seront systématiquement rejetés, sans possibilité de réclamation.

Les assemblages seront nets, parfaitement d'équerre et alignés, sans cavité ni déformation. Les profils seront travaillés à la
machine-outil pour ne pas détériorer l'anodisation du métal, aucune coupe ou ajustage manuel sur le chantier ne sera toléré.

Tous les profils seront munis des pièces ou chicanes nécessaires pour l'évacuation des eaux de condensation ou d'infiltration.
Les circuits d'évacuation des eaux de condensation ou d'infiltration devront être étudiés afin de ne pas être exposés à la
pression directe du vent.

De ce fait, les rejets d'eaux devront être protégés à l'aide d'un cache en Téflon collé sur le profilé aluminium. Ils comporteront
en outre, des feutres ou brosses et les garnitures en plastique profilé, contribuant à l'herméticité des ouvrants.

Les parecloses en aluminium seront du système à clips avec montage des vitrages sur profils néoprène.

Toutes les menuiseries comporteront (intérieurement et extérieurement) des profilés aluminium formant couvre-joints
rapportés.

12. COMPATIBILITE ENTRE MATERIAUX


L’ensemble des matériaux mis en œuvre devra répondre aux exigences de la norme E 25 032 sur les revêtements (et
traitements de surface) destinés à la protection contre la corrosion.

L’Entrepreneur veille à ce qu’aucun matériau ne puisse entrer en contact avec un autre susceptible de le corroder, de créer des
réactions chimiques ou des altérations de tout autre ordre, qui peut être préjudiciable aux performances ou à leurs aspects.
Seront prises notamment les dispositions appropriées permettant de remédier à la naissance de couples galvaniques entre
métaux hétérogènes.

Toute sujétion afférente (traitement de surface spécifique, intercalaire,...) est réputée incluse dans le forfait.

13. TOLERANCES
Les tolérances des ouvrages finis ne seront en aucun cas supérieures aux limites fixées par la réglementation, supérieures à
celles induites pour la réalisation des détails conformément aux plans de la Maîtrise d’œuvre ou supérieurs aux seuils définis
visuellement par l’Architecte en cours de chantier. Ce dernier point précise que localement des tolérances plus serrées que
spécifiées peuvent être exigées car elles sont nécessaires pour prévenir des défauts qui altèrent l’image du bâtiment.

Nota : toutes tolérances (éventuellement très faibles ou avec des dispositifs de rattrapage non visibles) doivent être telles que
les ouvrages conçus par l’Architecte puissent être réalisés tels qu’ils sont définis dans le présent dossier.

14. FIXATION DES OUVRAGES


Les dispositifs de fixation des ouvrages sont laissés à l'initiative de l'Entrepreneur et doivent être adaptés aux ouvrages
supports. Ces dispositifs sont à soumettre à la Maîtrise d'Œuvre. Les fixations doivent être en acier inoxydable.

15. ESSAIS
Les essais en station banc d'essais effectués au Maroc doivent être effectués en présence d'une équipe d'experts spécialisés du
C.E.B.T.P. où autre organisme agréé pour la délivrance du procès-verbal d'essai.

L'ensemble des essais sera à la charge de l'Entrepreneur.

La Maîtrise d'Œuvre et le bureau de contrôle sont seuls à statuer sur l'agrément du Laboratoire proposé par l'Entrepreneur.

Si certains essais ne peuvent être effectués localement afin de déterminer si leur classe d'étanchéité ou autres est conforme à
celle exigible, ces essais ainsi que tous les essais prévus dans le présent document sont à la charge de l'Entrepreneur du

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présent lot qu'ils soient effectués sur le territoire marocain ou dans un pays étranger. Dans ce dernier cas, l'Entrepreneur
prendra à sa charge totale les frais de transport et d'hébergement des représentants de la Maîtrise d’Œuvre qui doivent
assister à ces essais.

Des certificats d'essais en laboratoire officiel sur les composants de l'ouvrage pour vérifier les classements A.E. V. et
mécaniques des menuiseries et des performances des murs rideaux verticaux et inclinés vers l'intérieur ainsi que pour les
verreries couvertures et en vue de déterminer leur conformité avec les exigences du présent document.

16. ASSURANCES -GARANTIE


En complément, l'Entrepreneur exigera de la part des fabricants ; des différents composants des murs rideaux (produits
verriers, joints de collage, profilés d'aluminium), un certificat d'engagement de responsabilité rendant conjoint et solidaire
l'entrepreneur et les fabricants sur l'ensemble de la prestation.

Le lot en objet est soumis à une assurance décennale et par conséquent le délai de garantie est d'une durée de 10 années.

17. REVISION - NETTOYAGE


En fin de chantier, l'entrepreneur devra la révision complète de tous les ouvrages qui auraient été détériorés, le débouchage
des trous de buées, le graissage de tous les axes et parties mobiles, la vérification de tous les systèmes de manœuvre et de
condamnation. Il devra aussi le nettoyage de ses vitrages et profils apparents.

18. TRAVAUX ET FOURNITURES DIVERSES


Nonobstant les travaux décrits précédemment, l'Entrepreneur du présent lot devra tous travaux nécessaires ou fournitures
pour une parfaite finition et fonctionnement de ses ouvrages. Aucune réclamation ne sera admise pour une omission
quelconque qui pourrait se glisser dans les plans ou pièces écrites concernant le présent lot, et qui serait contraire à la volonté
du L’architecte. De plus, l'entrepreneur est réputé connaître la climatologie locale et ne pourra, de ce fait, se prévaloir de
défauts qui pourraient se révéler après la pose des menuiseries.

19. RECEPTION DES TRAVAUX


Avant réception, l’Entrepreneur procède, à ses frais :

À l’enlèvement des protections, étiquettes ou marques diverses,

Le cas échéant, au post réglage de ses ossatures et de l’ensemble des ouvrages,

Aux réglages et graissages des organes en mouvement,

À un dernier autocontrôle,

Au nettoyage exhaustif de ses ouvrages (toutes faces apparentes) et de leurs abords immédiats.

Ne sera réceptionné qu’un ouvrage répondant en tous points au présent CPT et dont plus que quelques imperfections
nécessitent une intervention légère. Cette intervention sera menée à bien, au plus tard et sauf exigence particulière, dans les
30 jours calendaires suivant la réception.

Les essais d’étanchéité à l’eau, ainsi que le contrôle des performances d’isolation thermique auront été menées au préalable et
ont conduit à des résultats satisfaisants.

Le responsable des études, le chef de chantier et l’un au moins de ses subalternes accompagnent les membres de la Maîtrise
d’Ouvrage, de la Maîtrise d’œuvre et du bureau de contrôle lors des visites de réception.

L’Entrepreneur est tenu de mettre à disposition de toutes les installations (échafaudages, nacelles,...) permettant l’examen des
ouvrages non directement accessibles.

Composants d’ouvrages cachés en fin de chantier : l’Entrepreneur devra avertir en temps opportun la Maîtrise d’œuvre afin
qu’une pré-réception soit effectuée avant que ces composants ne disparaissent visuellement. A défaut, procédant par sondage,
des échantillons d’ouvrage seront démontés et remontés, aux frais de l’Entrepreneur, pour en autoriser le contrôle.

Toute la disponibilité de l’Entrepreneur est acquise durant l’année de parfait achèvement pour palier aux petits défauts
pouvant apparaître à l’usage. Selon l’urgence et la gravité du défaut, l’intervention de l’Entrepreneur sera programmée entre
24 heures et 7 jours calendaires après réception de l’information (envoi anticipé par télécopie).

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En cas de défaut nécessitant le remplacement d’un ouvrage avec un délai d’approvisionnement supérieur à 7 jours calendaires,
ou lorsque le défaut rend une partie de l’ouvrage impropre à sa destination ou dangereuse, un ouvrage provisoire sera mis en
place au frais de l’Entrepreneur sous 24 heures.

Une notice d’entretien sera établie par l’Entrepreneur pour préciser toutes les opérations de maintenance nécessaires pour
assurer la pérennité de l’ouvrage.

L’Entrepreneur établira une notice de fonctionnement des ouvrages de façade permettant une action des utilisateurs (châssis
ouvrants, ...).

Une formation sera dispensée aux services d’entretien pour que leur intervention soit facilitée et qu’elle se fasse en conformité
avec les dispositions techniques réalisées.

IV. MENUISERIE METALLIQUE


1. TRAVAUX ET FOURNITURES A LA CHARGE DE L’ENTREPRENEUR
Les prix devront comprendre les sujétions de toutes natures quelles soient, ainsi que toutes les impositions définies au cours
des différents documents du présent projet afin d’assurer l’édification et le parfait achèvement des ouvrages.

Ces prix comprendront notamment :

Les fournitures et approvisionnement de tous les matériaux et matériels nécessaires, ainsi que leur transport au chantier.

Les frais d’études, l’établissement et la remise des documents

Le stockage éventuel y compris la protection des matériaux.

La manutention, la distribution, le calage, la pose et le réglage des menuiseries.

La réception des supports avec le maître d’œuvre et le relevé des mesures,

La description précise des éléments constitutifs des ensembles et notamment les articles de quincaillerie.

La fourniture et la pose des quincailleries, des systèmes de manœuvres, d’équilibrage, de suspension, de guidage, de
fermeture, de verrouillage.

La fourniture et la pose des pattes de scellement sur les ouvertures.

La fourniture et la pose des chevilles, douilles auto‐foreuses et autres systèmes de fixation non incorporés au gros œuvre, ainsi
que des taquets de calage.

La fourniture des dispositifs de fixation (rails, pré‐cadres douilles taquets) lorsque ceux‐ci doivent être incorporés au gros
œuvre.

Les scellements au pistolet, les soudages de fixation sur ossature métallique.

La fourniture d’une visserie adaptée aux métaux mis en œuvre.

La fourniture la pose et l’ajustage de fermetures extérieures de leurs accessoires et/ou des dispositifs permettant leur fixation.

Un parclose en acier plein avec vis sécuritaire pour retenir le verre est également inclus dans le cas de porte avec oculus.

La protection par galvanisation à chaud avant pose de tous les ouvrages métalliques, y compris nettoyage et grattage soigné.

La protection de sa fourniture, tous matériaux fêlés ou ébréchés devront être remplacés à la charge de l’entreprise du présent
lot.

Les produits sensibles à l’oxydation sont proscrits.

La protection antirouille des métaux avec leurs raccords en dernier lieu.

Les peintures de finition sur chantier.

L’enlèvement des déchets, débris, et emballages de l’entrepreneur.

L’entretien et la protection de ses ouvrages.

Classement au feu suivant la réglementation en vigueur.

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Quincaillerie estampillée NF SNQF.

Graissage et vérification des pièces mobiles avant réception.

Tous les raccords, reprises, joints et calfeutrement nécessaires.

Présentation des prototypes et échantillons.

Ainsi que toutes les obligations définies dans les différents documents du projet et nécessaires à la réalisation et au parfait
achèvement des ouvrages.

La vérification et la mise au point des documents présentés par l’entrepreneur laisseront entière la responsabilité du titulaire
du marché. La vérification et l’acceptation de ces documents auront pour seul objet de constater qu’ils ne sont pas contraires
aux prescriptions du CPT et des dessins.

2. PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX


2.1. PROFILES ET TOLES

Les métaux (tôles, profilés, quincaillerie et serrureries) seront de première qualité et répondront aux prescriptions édictées
dans le REEF par l’association française de normalisation (AFNOR).

Les métaux mis en œuvre seront travaillés avec le plus grand soin, ils devront, d’une manière générale, répondre aux
conditions suivantes :

- Etanchéité absolue à l’air et à la poussière

- Etanchéité absolue à l’eau de pluie

- Rigidité des éléments montés.

Les menuiseries métalliques seront exécutées ainsi soit en profils commerciaux ou en profilés laminés à chaud (profils spéciaux
(UTMM) ou pliés à froid. Dans ce dernier cas les épaisseurs des tôles seront déterminées par la nature des ouvrages, leurs
dimensions et l’usage qui en est prévu. Leur épaisseur ne sera pas inférieure à 20/10ème.

Les tôles proviennent de laminoirs connus et sont d’épaisseur constante.

Les assemblages seront exécutés d’onglets, nets parfaitement d’équerre et alignés, sans cavité ni déformation. Les fers
dégauchis, doivent être bien dressés, sans jarrets ni cassures.

Ils seront livrés parfaitement meulés et ébarbés. A cet effet, les fers ou aciers seront coupés régulièrement, le dressage et le
panage devront s’exécuter à la machine ou au rouleau. Les tranches des côtés découverts seront affranchies à la lime ou à la
meule avant traitement antirouille.

Les soudures seront exécutées avec soins. Les bords des pièces à souder seront dressés et nettoyés au‐dessus de 4mm. Les
bords seront chanfreinés, les surfaces des soudures seront régulières sans creux, bosses ou sillons. Toutes les soudures seront
faites électriquement et continues.

Les effets de dilatation et de retrait seront neutralisés. Les soudures présentant des défauts, tels que : amorce de rupture,
manque de pénétration, collage, surcharge ou manque de métal etc… seront rejetés.

Les assemblages ne seront pas simplement obtenus par coupes ou soudures, mais les fers seront détalonnés et soudés, les
assemblages des éléments nécessitant une certaine robustesse seront à goujons brasés et goupillés pour les fers carrés, ronds,
etc.

Les fixations à sec des ouvrages au gros œuvre seront assurées par simple ou double platine, avec boulons longs, rondelles et
écrous. Les boulons et tiges filetées seront galvanisés à chaud, sauf cas particulier.

Les menuiseries et ferronneries réceptionnées en atelier recevront un traitement antirouille à la charge du présent lot, réalisé
de la façon suivante :

décapage, brossage et nettoyage des métaux, galvanisation et pré laquage

Les prix seront calculés pour des ouvrages complètement terminés, en parfait état de marche, les articulations pivots serrures,
etc ... seront graissées, les garnitures et quincaillerie posées, polies et parfaitement propres.

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Les aciers employés sont de la catégorie ‘laminés marchands’ conformément aux spécifications des Normes Françaises
homologuées classe « A48 et 49 » Métallurgie tant en ce qui concerne leur qualité que leurs dimensions.

Ils sont parfaitement laminés, calibrés et bien forgés, exempts de paille, gerçures, brûlures et autres défauts. Ils sont
également doux et non cassants, malléables à froid, leur cassure doit présenter une texture à nerf fin et homogène

Les tôles proviennent de laminoirs connus et sont d’épaisseur constante.

L’emploi d’acier revêtu de poussière de rouille est non tolérable.

Les ouvrages présentant des défectuosités telles que gauchissements, voiles, faux aplombs, mauvaises soudures, difficultés de
manœuvre, etc… seront repris.

Les menuiseries qui auront été peintes avant réception seront refusées.

2.2. METAUX ET ALLIAGES NON FERREUX

Les métaux et alliages non ferreux doivent correspondre aux normes de la classe « A50 – 51 et 53 »

2.3. QUINCAILLERIES

Les quincailleries sont toujours de première qualité et sont uniformisées. Elles sont du même fabricant et identique à celle de
la menuiserie bois.

Toutes les quincailleries doivent répondre aux exigences des normes NF série P26, être est ampillées NF-SNFQ1 et doivent
avoir satisfait aux essais imposés au matériel similaire ayant obtenu un label de qualité. Les marques spécifiées au présent
document ne peuvent être modifiées qu’avec l’approbation absolue du Maître d’œuvre.

2.4. SERRURES

Les serrures sont de première qualité et conforme aux normes NF série 26. Elles sont parfaitement adaptées au type de
menuiserie et posées selon des prescriptions des documents techniques de mise en œuvre du fabricant.

3. PROTECTION DES METAUX FERREUX


Tous les ouvrages en métaux ferrigènes reçoivent une protection par galvanisation et pré laquage.

Lorsque la galvanisation est effectuée avant transformation, la protection est obtenue par grenaillage et métallisation par
projection effectuée en continu, suivant procédé GPZ d’une épaisseur minimale de 20 microns.

Lorsque la galvanisation est effectuée après transformation, la protection est obtenue par sablage et métallisation manuelle au
pistolet d’une épaisseur minimale de 40 microns, soit par décapage chimique et immersion dans le zinc fondu classe « Z300 »
conformément à la norme NFA.36.321.

Pour les pièces embouties, pliées à froid ou formées aux galets, il est procédé à une galvanisation à chaud classe « Z275 »
conformément à la norme NFA.321.

La galvanisation par électrozingage des ouvrages extérieurs ou exposés aux intempéries est à proscrire.

4. MASTICS DE CALFEUTREMENT
L'entrepreneur devra prévoir des calfeutrements soignés aux raccordements avec les différentes parties de la construction. Il
tiendra compte notamment des tolérances des dimensions de la maçonnerie et les calfeutrements qu'il prévoira devront
compenser ces tolérances.

Tous les moyens devront être étudiés pour assurer une herméticité parfaite des éléments en œuvre.

Le calfeutrement entre le gros œuvre et le dormant ou le précadre des fenêtres peut être réalisé à l'aide de mastics à base
d'élastomères ou de mastics du type plastique dont les qualités sont appréciées sur la base des normes d'essais NF P 85-501 à
506 et NF P 85-511 à 515.

5. CONDITIONS D’EXECUTION
5.1. BATIS

Les bâtis posés au nu des façades comportent un larmier en partie haute.

L’étanchéité est assurée par un recouvrement suffisant des fers et une planimétrie parfaite des surfaces en contact.

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5.2. QUINCAILLERIE

Les articles de quincaillerie sont mis en place avec les plus grands soins. Les entailles nécessaires à leur pose ont la section
voulue pour ne pas altérer la rigidité des profilés, elles ont les dimensions précises de la ferrure en largeur et en longueur et
elles sont exécutées de telle sorte que les pièces affleurent exactement les fers.

Les vis sont toujours de force en rapport avec l’importance des objets qu’elles doivent fixer et sont de finition en rapport avec
l’ouvrage fixé (laiton ou inox).

Avant mise en place, tous les éléments de quincaillerie comportant des organes mobiles (serrures, becs de cane, etc.) sont
démontés et graissés ou huilés.

5.3. MISE EN ŒUVRE


Tous les ouvrages sont exécutés avec le plus grand soin. Les profilés et tubes dressés et coupés régulièrement n’ont ni jarret ni
cassure. Les ouvrages forgés sur profilés ou tubes comportant des cintres sont parfaitement ajustés ou débillardés sans
déformation des sections.

Les assemblages sont bien ajustés, parfaitement exécutés et ragrées pour éviter tous gauchissements et déformations
ultérieures. Les traces de soudures sont affleurées partout où elles sont nuisibles à l’esthétique ou au bon fonctionnement des
ouvrages.

Les parties mobiles ont un jeu tenant compte de la chaleur, de la dilatation possible des fers et de la peinture

Les soudures sont effectuées sur le pourtour des pièces à souder.

Après découpe, les tôles sont soigneusement planées.

Les pattes à scellement sont placées au droit des paumelles

Les structures en tube acier comportent des orifices d’évacuation des eaux de condensation (cadres de porte, main courante,
etc.).

5.4. TROUS – PERCEMENTS - SCELLEMENTS – RACCORDS

L’entrepreneur du présent lot doit tous les trous, percements, scellements et raccords nécessaires à la fixation de ses ouvrages.

Nota : La fixation des cadres dormants au gros œuvre doit être assurée de façon rigide sur tout le périmètre y compris les
pièces d’appui. Le choix de l’emplacement des scellements doit être déterminé judicieusement en fonction du type d’ouvrant
et des efforts transmis aux cadres pouvant en résulter. Une étude particulière doit être faite pour tenir compte des structures
qui doivent recevoir les menuiseries et qu'il est rigoureusement interdit de dégrader.

5.5. TRAVAUX DE FINITION

L'architecte pourra demander à l'entrepreneur de ne poser les éléments de fermeture des menuiseries qu'après exécution des
travaux de maçonnerie et notamment des enduits. L'Entrepreneur aura à sa charge la protection de tous ses ouvrages jusqu'à
la réception provisoire des travaux avec le nettoyage des locaux et l'enlèvement de tous les déchets et résidus en provenant.

Avant la réception provisoire, l'entrepreneur devra vérifier le bon fonctionnement de tous les éléments y compris paumelles et
serrures, qu'il aura au préalable soigneusement graissées et huilées.

Avant la réception provisoire, l'entrepreneur devra vérifier le bon fonctionnement de tous les éléments y compris paumelles
et serrures, qu'il aura au préalable soigneusement graissées et huilées

5.6. TOLERANCES

Les côtes des menuiseries métalliques indiquées sur les plans de principe de l’architecte et dans le devis descriptif technique
sont des côtes théoriques qui ne tiennent pas compte des tolérances dimensionnelles des travaux de gros œuvres.

L’entrepreneur sera tenu de relever lui-même les dimensions exactes su le chantier.

6. PRESCRIPTIONS PARTICULIERES
Tous les déchets et gravois seront enlevés au fur et à mesure de leur production.

Remplacement d’éléments détériorés avant la réception des travaux.

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L’entrepreneur devra se conformer aux fiches techniques des produits utilisés.

L’entrepreneur doit jusqu’à la réception et la fin de garantie la maintenance de ses ouvrages, ainsi que le remplacement des
éléments ne satisfaisant pas aux normes et aux règles de l’Art.

Sont à la charge de l’entrepreneur toutes les dégradations que pourrait présenter le remplacement d’éléments ne satisfaisant
pas aux normes et aux règles de l’Art.

Sont à la charge l’entrepreneur toutes les dégradations que pourrait présenter le remplacement d’éléments ainsi que toutes
les indemnités en découlant.

7. PRESTATIONS COMPLEMENTAIRES INCLUSES DANS LE PRIX


Nettoyages préalables à l’ouverture du chantier.

Préparation des supports pour exécution des travaux du présent lot.

Les prix soumissionnés comprendront implicitement toutes les fournitures et dépenses de main d’œuvre nécessaires à une
complète et parfaite finition, et notamment :

- Toute fixation y compris percements

- Toutes coupes d’onglet nécessaires parfaitement arasées pour tous raccordements des angles des profils de section identique
ou différentes

- Tout raccordement défectueux sera refusé.

8. PROTECTION DES OUVRAGES


L’entreprise du présent lot doit en particulier :

La protection des ouvrages en cours de chantier pour éviter la dégradation et le taches dues aux projections de plâtres, de
ciment, de peinture, ou autres et jusqu’à la réception des travaux. Il prend donc toutes les dispositions nécessaires pour
assurer leur protection d’une manière efficace et durable.

Les éléments métalliques associés à ces ouvrages doivent, avant leur mise en place, recevoir une protection contre la corrosion
conforme aux exigences des normes NF P 24-301 et NF P 24-351, NF P 26-303 et NF P 26-306.

Pour les éléments en acier, cette protection doit être au moins équivalente à celle apportée par une couche de minium de
plomb. L'emploi de minium de fer est interdit.

Toutes les parties métalliques seront livrées sur le chantier muni d'une couche de peinture antirouille soigneusement
appliquée après décapage, brossage et nettoyage des métaux. Cette protection sera effectuée en atelier avec une peinture
antirouille.

9. TRANSPORT DES PIECES


Le transport de tous les éléments de la construction envisagée sera exécuté avec toutes les précautions nécessaires pour éviter
les détériorations de toutes natures.

Au déchargement sur le chantier, chaque pièce sera rangée sur un échafaudage ou sur tasseaux de façon à les maintenir au-
dessus du sol et à l'abri de l'eau de ruissellement. Le déchargement sera toujours effectué en présence de l'Architecte ou de
son représentant qui désignera le lieu de mise en dépôt.

Tous les voilements, torsions ou courbures de faible importance seront soigneusement réparés avant montage, étant bien
entendu que ces réparations ne devront pas modifier de façon appréciable la résistance des éléments.

La maîtrise d’œuvre aura la faculté de refuser les pièces qui présenteraient des avaries sérieuses. L'entrepreneur devra les
remplacer sans qu'il puisse formuler une réclamation quelconque.

Dans tous les cas, la maîtrise d’œuvre aura seul qualité pour apprécier les dégâts et les dispositions qu'il y aurait lieu de
prendre à leur sujet.

On opérera de même pour les avaries qui pourraient être occasionnées accidentellement aux pièces pendant leur montage.

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PEINTURE
1. OBJET
Le présent Cahier des Prescriptions Techniques a pour objet de définir les conditions de fourniture et mise en
œuvre des matériaux et matériels entrant dans la réalisation des travaux de peinture du présent marché.
Ces spécifications techniques visent à être aussi générales que possible. Elles peuvent donc contenir des
spécifications relatives à des appareils ou équipements ne faisant pas partie des installations demandées au
descriptif - ces spécifications ont été maintenues volontairement et devraient être observées pour toutes variantes
que proposerait l'Entrepreneur et dans lesquelles ces appareils ou équipements figuraient.

2. ETENDUE DES TRAVAUX

Les travaux à la charge de l’entreprise dans le cadre du sous lot Peinture sont :
Peinture sur enduit ou béton en extérieur.
Peinture sur enduit ou béton en intérieur.
Peinture sur enduit plâtre intérieur.
Peinture des faux plafonds en plaques de plâtre.
Les travaux comprennent aussi :
a) La fourniture, le transport et la mise à pied d’œuvre de tous les enduits préparatoires des peintures et des
matériaux nécessaires au parfait achèvement des travaux conformément aux règles de l’art et aux dispositions
du devis descriptif.
b) La fourniture, la mise en place et le repli de tous les échafaudages nécessaires à l’exécution des travaux.
c) L’exécution d’échantillons suivant les choix des produits et les couleurs retenues par la Maîtrise d’Œuvre sur les
surfaces témoins.
d) L’examen des surfaces des subjectiles, leur brossage et leur époussetage.
e) La protection des ouvrages non peints, les sols, revêtements divers, menuiseries (bois et métalliques), etc.
f) Les raccords et reprises nécessaires après interventions d’autres corps d’état.
g) La réfection des travaux défectueux ou abîmés, soit en cours de travaux, soit à la réception, avec toutes les
sujétions en découlant.
h) La protection de toutes les surfaces peintes jusqu’à la réception des travaux.
L’entrepreneur a à sa charge l’exécution de tous les travaux définis par le présent Cahier de Charges. Il devra livrer
des ouvrages parfaitement terminés et suppléer par ses connaissances professionnelles aux détails qui pourraient
avoir été omis dans les prescriptions et qui seraient nécessaires au parfait achèvement des ouvrages selon les
règles de l’art et les normes en vigueur.
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Il devra en outre tous les travaux de préparation, d’époussetage, d’égrenage, brossage, décalaminage, rebouchage,
et l’exécution d’enduits garnissant.
3. DOCUMENTS TECHNIQUES DE REFERENCE
L’entrepreneur devra l’exécution de tous ses travaux ou installations conformément aux normes et règlements en
vigueur au Maroc à la date de la remise de son offre, ou à défaut aux normes françaises en particulier :
NF T : 30.001 : Terminologie et défaut divers.
NF T : 30.002 : Classification des pigments minéraux.
NF T : 30.003 : Classification des familles de peintures, vernis et produits Annexes.
NF T : 30.015 : Peintures-Essai de résistance à l'abrasion.
NF T : 30.808 : Classification des revêtements minéraux.
NF T : 31.001 : Blancs broyés à l'huile de lin.
NF T : 78.331 : Mastic à l'huile de lin.
NF T : 32.500 : Classification et épaisseur.
NF P : 84.403 : Classification des revêtements décoratifs.
DTU 59 : Relatif aux ouvrages de peinturage.
D.G.A. : Articles 68 à 72 et 173 à 175.
4. PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX
Les matériaux et matériels destinés à l’exécution des travaux seront d’origine marocaine ; il ne sera fait appel aux
matériaux et matériels d’origine étrangère qu’en cas d’impossibilité de se les procurer sur le marché marocain.
Les matériaux et matériels proviendront des lieux d’extraction ou de production nationale ou des dépôts du Maroc.

NATURE DES MATERIAUX PROVENANCE OBSERVATIONS

Huile de lin De production locale Article 69 du D.G.A.

Blanc de zinc broyé à l'huile Des dépôts agréés Du choix de la Maîtrise


d'Œuvre

Couleurs Teintes fines des dépôts Du choix de la Maîtrise


agréés d'Œuvre
Apprêts
Des dépôts agréés Peinture et divers produits de
Pigments
1er choix
Enduits de peinture
Peintures vinylique - Marque et qualité à faire
Glycérophtalique - décorative agréer par la Maîtrise
Vernis d'Œuvre

Par le fait même du dépôt de son offre, l’entrepreneur sera réputé connaître les ressources des carrières, dépôts
ou usines indiqués ci-avant, ainsi que leurs conditions d’accès, d’exploitation et de vente. Aucune réclamation ne
sera recevable concernant le prix de revient à pied d’œuvre de ces matériaux.
5. DISPOSITIONS DIVERSES CONCERNANT LA PEINTURE
5.1. INTERFACE AVEC LES AUTRES CORPS D’ETAT

Avant tout commencement d’exécution l’entrepreneur procédera à un examen des subjectiles tant pour en tirer
tous renseignements utiles à la bonne marche du travail que pour vérifier leur état et présenter par écrit, consignés
au cahier de chantier, ses remarques ou réserves éventuelles (plâtres morts, défauts de dressage, humidité,
alcalinité, etc....). Faute par lui d’y satisfaire, aucune réclamation ultérieure ne sera recevable.
En vue d’un fini général et sans reproche des peintures et pour dégager sa responsabilité, l’entrepreneur devra,
avant l’exécution de son travail, signaler tous les raccords et imperfections à faire reprendre par les autres corps
d’état, tels que, plinthes non poncées, mauvais scellements, etc.
5.2. ECHANTILLON

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Également à ses frais, des échantillons de couleurs seront exécutés par l’entrepreneur à la demande de l’Architecte.
Ces échantillons seront exécutés sur des plaquettes de mêmes matériaux que le subjectile sur des surfaces
témoins. Ils seront établis en trois exemplaires. Après acceptation, les échantillons seront signés par l’Architecte et
l’entrepreneur. Ils seront conservés sur le chantier dans un local normalement aéré et éclairé, mais à l’abri du
soleil. Ils ne devront jamais être maintenus en permanence dans l’obscurité.
Dans tous les cas, les échantillons et les surfaces témoins seront conservés soigneusement jusqu’à la réception
provisoire des travaux.
5.3. MODE D’EXECUTION

Les travaux de peinture comprennent obligatoirement, au minimum, les phases suivantes :


1. Egrenage, brossage et époussetage, décapage, rebouchage, ponçage, etc....
2. Couche d’impression.
3. Enduit.
4. Une première couche de peinture.
5. Une deuxième couche de peinture après séchage parfait de la première.
6. D’autres couches peuvent être réalisées suivant instructions du Maitre d’œuvre jusqu’à satisfaction.
7. Le nettoyage parfait de toutes les pièces de quincaillerie.
La préparation des surfaces à peindre devra être exécutée conformément aux prescriptions techniques du fabricant
des produits et de la maîtrise d’œuvre.
L’application des différentes couches de peinture sur les subjectiles exposés aux conditions climatiques activant le
séchage tels que vent, grand soleil, etc... sera différée.
Chaque couche de peinture sera soigneusement et correctement croisée, sauf pour les peintures vernissées.
Chaque opération terminée pourra faire l’objet d’un constat, les couches de peintures successives devront se
différencier par une légère différence de tonalité allant du plus foncé au plus clair, la dernière couche étant bien
entendu du ton exact défini par l’Architecte et l’échantillon.
La dernière couche de peinture ne sera donnée qu’après terminaison complète des raccords de toutes sortes et sur
ordre de la Maîtrise d’Œuvre. Toutes les parties vitrées ne recevront la dernière couche de peinture qu’une fois la
vitrerie posée, celle-ci étant posée à double bain de mastic sous parcloses, après application de deux couches de
peinture en feuillure.
L'Entrepreneur devra tous les raccords sur les ouvrages à peindre tels que :
Les raccords après les jeux de menuiseries
Les raccords aux plinthes après la pose des sols
Les raccords après la pose des sanitaires
Les raccords après les essais de réception provisoire
De même, l'Entrepreneur devra assurer tous les raccords de peinture sur les canalisations de climatisation et de
plomberie après les derniers essais lors de la mise en service des installations.
5.4. COULEURS ET FINITIONS

Il sera dû sans aucun supplément possible de prix l'emploi de peinture à pigments vifs, de couleurs fines, ainsi que
toutes sujétions de rechampissage pour changement de tons si l'Architecte en décide autrement.
Le blanc de zinc devra obligatoirement être composé d’un minimum 99,6% d’oxyde de zinc pur.
Tous les produits destinés à remplacer l’huile de lin pure sont formellement interdis.
Les couleurs et tons des peintures ainsi que le genre de finition (mat, brillant, satiné, etc....) seront faits à la
demande et selon les instructions de l’Architecte.
L’Architecte se réserve le droit de demander une, voire plusieurs couches supplémentaires sur celles prévues, sans
que l’entrepreneur puisse prétendre à aucun supplément si, après l’achèvement et le séchage de la dernière
couche, le support n’était pas parfaitement masqué.
Tous les rechampissages, quels qu’ils soient, seront compris dans les prix unitaires.
5.5. PROTECTIONS

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Les travaux comprennent toutes les protections au moyen de papiers Kraft ou de toiles des surfaces qui pourraient
être tachées, attaquées ou détériorées (planchers, revêtement de sols ou de murs, etc….Toutes dégradations du
fait du peintre, seront réparées à ses frais exclusifs conformément à l'article 1.121 du D.T.U n°59.1.
L'Entrepreneur devra les protections pendant toute la durée des travaux de peinture et procéder en fin de travaux
à tous nettoyages complémentaires nécessaires. Il sera rendu responsable de toutes taches indélébiles qui
entraîneraient le remplacement des éléments endommagés.
Il sera dû également tout bâchage et protection des autres ouvrages ainsi que la protection des points d'appui et
d'arrimages des agrès ou échafaudages ainsi que la remise en état éventuelle près l'enlèvement du matériel.
5.6. RECEPTION DES TRAVAUX

Les réceptions des ouvrages seront effectuées conformément à l'article 6.3 du D.T.U. n°59.1.
Les différentes surfaces devront être identiques aux surfaces témoins en ce qui concerne :
5.1.1. Aspect

Conformité avec les surfaces témoins examinés notamment en jour frisant acceptées par la Maîtrise d'Œuvre
particulièrement en ce qui concerne :
L'uniformité,
L'absence de papillons, embus, auréoles,
Le degré de brillant ou de satiné,
Le relief,
L'opacité (notamment aux arêtes),
La couleur.
5.1.2. L'épaisseur

Déterminé sur métaux ferreux avec jauge magnétique, sur autres métaux, sur bois, par mesure directe.
5.1.3. L'adhérence

Elle devra être totale sur toute la surface de contact avec le matériau, qu'il s'agisse de rebouchage ou d'enduits, ou
de couches de peinture et elle devra se maintenir dans le temps.
La peinture, les mastics et enduits devront dans tous les cas résister sans cloquer ni feuilleter aux réactions de la
climatisation et de ventilation et à la réaction alcaline des matériaux de ciment et des plâtres sous conditions que le
plâtre et ciment soient complètement secs, c'est à dire terminés depuis généralement un mois pendant la période
ETE et de deux mois pendant la période HIVER, au moment de la mise en peinture.
Le quadrillage en carreaux de 1 mm de côté pratiqué avec une lame de rasoir sur les peintures ne devra pas
produire d'écaillage lors de la réception des travaux (UNP 104).
5.1.4. Résistance au choc

L'essai consiste à contrôler l'effet du choc d'une bille d'acier de 500 g tombant d'une hauteur de 75 cm d'un
mouvement pendulaire.
On vérifie à l'endroit de l'embouti provoqué par le choc l'absence de décollement ou d'écaillage, pour les vernis, on
vérifie le non blanchissement.
5.1.5. Essais de vieillissement

Les essais de vieillissement seront effectués sur des peintures selon la demande de la Maîtrise d'Œuvre par un
Laboratoire agréé par le Maître de l'Ouvrage. Les frais de ces derniers seront à la charge de l'Entrepreneur.
5.1.6. Résistances aux agents physiques et chimiques

PERMANENCE DE LA COLORATION. ETC...


Lorsque ces conditions ne sont pas remplies, l'Entrepreneur devra procéder à ses frais aux réfections nécessaires.
Toutes les surfaces laissant apparaître des traces de pinceau seront obligatoirement refusées.

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NETTOYAGE
Partout où il aura à travailler, l’entrepreneur fera à ses frais, le balayage et le nettoyage général avant et après
l’exécution de ses travaux, ainsi que l’évacuation à la décharge publique autorisée des déchets provenant de ses
travaux.
Les nettoyages devront faire disparaître les tâches de peinture ou autres produits de peinture.
Sont repris dans le nettoyage, le balayage et l’évacuation :
Des lits de sciures protecteurs des revêtements,
Des déchets résultant des nettoyages eux-mêmes.
Les produits employés (solvants, décapants, etc...), les procédés mis en œuvre, grattage ou ponçage devront être
appropriés afin de ne pas provoquer l'altération des matières elles mêmes ou de leur état de surfaces (poli, brillant,
etc...
En particulier :
Le lavage à l'esprit de sel (eau additionnée d'acide chlorhydrique à raison de 0,200 litre pour 10 litres d'eau) est
admis pour les revêtements sous réserves que toutes les précautions soient prises pour les vapeurs acides
ne puissent attaquer les appareils métalliques exposés et que le lavage soit effectué par petites surfaces (2
à 3 m2), suivi d'un rinçage à l'eau pure pour éviter l'attaque des joints de revêtements.
Les serrures seront débarrassées de toutes traces d'enduits ou de peinture pouvant entraver leur
fonctionnement.
Le nettoyage des menuiseries ou parties de menuiseries aluminium se fera comme suit :
Enlèvement des bandes de protection adhésives.
Ponçage si nécessaire à la poudre de ponce.
Lavage avec une éponge ou peau de chamois et de l'eau chaude savonneuse ou avec une solution détersive
diluée en ajoutant un peu d'alcool si la surface est grasse.
Rinçage à l'eau claire.
Enlèvement le cas échéant des tâches avec un chiffon imbibé de benzine.
Séchage avec un chiffon propre doux.
5.7. VERIFICATION ET CONTROLE DES PEINTURES

Des vérifications de conformité auront lieu à la diligence de la Maîtrise d'Œuvre.


Ces prélèvements seront faits contradictoirement. Si l'Entrepreneur ou son représentant convoqué fait défaut, les
prélèvements seront valablement faits en son absence.
Les échantillons destinés aux analyses de conformité pourront être prélevés immédiatement et de nouveaux essais
seront effectués aux frais de l'Entrepreneur sur les lots de remplacement.
L'Analyse qui fera apparaître, pour un échantillon déterminé, une qualité différence de celle présentée par le
fabricant, entraînera le non-paiement de la surface peinte à l'aide de la peinture échantillonnée.

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FLUIDES
I. PRESENTATION DE L’OPERATION
1. OBJET
Le présent lot a pour objet de définir les ouvrages à réaliser ou le matériel ou les installations mis en œuvre et en
ordre de marche par l'Entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces ouvrages et installations devront
répondre ainsi que les prescriptions auxquelles l'exécution des travaux sera assujettie, afin de réaliser la totalité des
ouvrages objet du présent lot intitulé FLUIDES.
Il est précisé que le terme "Devis Descriptif" s'entend dans son acception large recouvrant celle du devis
programme aussi bien dans le cas d'appel d'offres que dans le cas de désaccord entre les pièces écrites ou
graphiques, ou d'omissions dont l'Entrepreneur ne pourra se prévaloir pour déroger aux exigences fonctionnelles
requises.
Ces Spécifications techniques visent à être aussi générales que possible. Elles peuvent donc contenir des
spécifications relatives à des appareils ou équipements ne faisant pas partie des installations demandées au
descriptif, ces spécifications ont été maintenues volontairement et devraient être observées pour toutes variantes
que proposerait l'entrepreneur et dans lesquelles ces appareils ou équipements figureraient.
En cas de désaccord entre ces spécifications techniques générales et les spécifications techniques détaillées, c'est
ces dernières qui prévaudraient.
2. DESCRIPTION SOMMAIRE DES OUVRAGES
PRESTATIONS INCLUSES AU PRESENT LOT :
Les prestations à la charge de l’Entreprise du présent lot comprennent :
- L’établissement des plans d’exécution avec notamment :
1. Plans d’implantation du matériel
2. Plans d’implantation des réseaux et de distribution des différents fluides
3. Plans de synthèse des différents réseaux du lot fluide
4. Plans avec implantation des ouvrages en béton armé nécessaires pour la réalisation du présent lot
5. Plans avec indications de toutes réservations en structures nécessaires pour le passage des
installations du présent lot
6. Les schémas des installations du présent lot
7. Un tableau récapitulatif donnant toutes les caractéristiques techniques de chacun des appareils
- La fourniture, l’installation, l’alimentation, les raccordements aux différents réseaux, les fixations et supports,
les réglages et les essais de tout matériel nécessaire au fonctionnement correct et la sécurité des personnes et
des installations.
- La réalisation des réservations et des percements dans le gros œuvre ainsi que les réfections nécessaires qui en
découlent.

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- Tous les asservissements impliqués par l’application des règlements sur la sécurité des locaux et des
personnes.
- Le transport à pied d’œuvre, magasinage et gardiennage de tous les matériels et matériaux faisant partie des
installations à réaliser.
- Le nettoyage et l’évacuation des tous les gravats provenant des travaux.
- L’exécution de tous les essais nécessaires pour obtenir l’agrément par la Maîtrise d’œuvre et le Bureau de
Contrôle.
- L’entretien des installations jusqu’à l’expiration du délai de garantie.
- La formation du personnel utilisateur à la conduite et à l’entretien des installations ainsi que la fourniture
d’une documentation technique complète en trois exemplaires.
- Il est impératif que le matériel proposé soit représenté au Maroc par un concessionnaire agrée et spécialisé
pouvant assurer un service après-vente nécessaire.
- Il est précisé que tous les travaux et fournitures qui sont le complément indispensable des ouvrages projetés
pour le parfait achèvement de l’ensemble des travaux faisant l’objet du présent lot seront dus par
l’Entrepreneur même s’ils ne figurent pas ou ne sont pas décrits dans les pièces annexes du présent appel
d’offres.
- L'installation de plomberie ne doit être la cause, ni la production ni la propagation de bruit.
- Fourniture par le plombier à l'électricien, des renseignements concernant la mise à la terre des tuyauteries
dans les salles salle d'eau, etc.) et les puissances des équipements.
- Mise en place des tuyauteries d'eau froide dans l'épaisseur de la forme avant exécution du granito.
- Percements, encastrements et scellements dans les murs non porteurs de cloisons, les travaux devront être
exécutés avant la pose des revêtements.
- Mise en place et le calage à niveau des appareils sanitaires dont le scellement définitif seront effectué par le
gros œuvre : éviers, douche.
- Indication par le plombier, au Gros-oeuvre des réservations à effectuer par ce dernier.
- Fourniture par le plombier au gros œuvre de tous les matériaux devront être scellés ou mis en œuvre par ses
soins en temps utile.
- Modification pour mise en conformité avec les conditions imposées par d'éventuelles modifications en cours
d'exécution.
- Protection antirouille des pièces et métaux ferreux et peinture générale définitive de ces installations à
l'intérieur des locaux techniques suivant les peintures conventionnelles.
- Support et suspensions galvanisés des tuyaux et appareils avec dispositif antivibratile de marque MUPRO ou
équivalent.
- Vérification des ouvertures, trémies, gaines, en ce qui concerne leur adaptation au passage et à la visite des
appareils lors des opérations de maintenance et d'entretien. Les mises au point qui pourraient être nécessaires
seront signalées au maître d’œuvre.
- Nettoyage et rinçage de toute la tuyauterie et appareils des circuits d'alimentation et d'évacuation.
- Le nettoyage et l'enlèvement de tous gravats provenant de l'installation du présent lot.
- Fourniture de la documentation technique.
- Exécution des essais et mise au point des installations.
- Entretien des installations jusqu'à l'expiration du délai de garantie.
- Fourniture, pose des gargouilles, garde grèves eaux pluviales et manchon de ventilation en concertation avec le
lot Etanchéité.
Il appartient au soumissionnaire d'examiner les plans du dossier d'appel d'offres et d'apprécier si sa fourniture peut
y être installée et raccordée.
L'installation ne pourra faire état d'une omission ou d'une mauvaise interprétation du présent descriptif pour
refuser de fournir ou de monter un descriptif quelconque, dont l'absence mettra en cause le fonctionnement et la
sécurité des installations ou leur intégrité.
Il lui appartiendra d'apprécier au cours de son étude de l'offre, les différences de réalisation pouvant survenir.
Il est également à la charge de l'Entrepreneur le transport à pied d'œuvre et le stockage de tous les matériels et
matériaux faisant partie des installations à réaliser.
Toutes les reprises des travaux dans le Gros œuvre, Étanchéité, Revêtements, peintures seront à la charge du
présent lot.

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3. DOCUMENTS DE BASE
1.1. DOCUMENTS ET RENSEIGNEMENTS :
1.16.1. Avec sa soumission, à l'appui de son offre :

Les catalogues des sanitaires avec robinetterie, vannes, Tuyauterie et appareils.

Un projet de planning d'exécution s'inspirant du planning enveloppe fourni avec le dossier d'appel d'offres.

Les variantes éventuelles suivant les limites et conditions de base du DCE et de l’article 31 du décret N° 2.98.482 avec leurs
incidences sur tous corps d'état.

Il devra indiquer clairement dans sa proposition de variante les modifications éventuelles de génie civil (seuils, dimensions des
réservations) ainsi que tous les documents nécessaires à l’appréciation de ces variantes (note de calculs, plans, schémas,
métrés…)

Il sera tenu compte dans le dépouillement des offres de la qualité des renseignements fournis.

Il appartient au soumissionnaire d'examiner les plans techniques du dossier d'appel d'offres et d'apprécier si sa fourniture peut
y être installée et raccordée.

1.16.2. Avant commencement des travaux :

L'Entrepreneur fournira dans un délai de 3 semaines après notification de son marché :

Les plans, schémas d'exécution et notes du calcul nécessaires aux installations du présent lot avec les indications et les plans
très précis concernant les réservations à prévoir dans le Gros-Œuvre en se limitant à détailler le DCE prescrit par le BET.

L'exécution de ces plans et schémas de détail des installations seront à la charge de l'Entrepreneur à partir des plans joints au
dossier d'appel d'offres.

Ces plans prévus à la charge de l’entreprise ne doivent en aucun cas modifier le descriptif ni le bordereau du présent DCE.

Un échantillonnage complet de l'appareillage proposé, ainsi que la documentation technique complète.

Les plans d'exécution devront comporter toute indication nécessaire à la construction ou l'aménagement des ouvrages liées
aux installations des plomberies et de la protection incendie en particulier : gaines, trappes de visite, caniveaux, regards, débit
d’évacuation d’eau aux différents points de raccordements au réseau d’évacuation au sol, etc…

L'Entrepreneur ne devra commencer aucune exécution avant que ces plans n'aient été approuvés par le B.E.T. et Bureau de
Contrôle.

L'approbation de ces plans ne diminuera toutefois en rien la responsabilité de l'Entrepreneur du présent lot.

1.16.3. En cours de travaux :

Le responsable de l’entreprise du présent lot se mettra en liaison avec les responsables chargés des autres travaux, par
l'intermédiaire de la Maîtrise du chantier.

 Travaux de Gros-œuvre

Il devra fournir en temps utile au lot gros œuvre toutes les réservations, charges, exécution des socles, etc.

 Travaux d’Electricité

Il devra remettre en temps utile toutes les alimentations, asservissement, sécurité, dispositions relatives aux positions entre les
diverses canalisations.

 Travaux d’étanchéité

Il devra fournir en temps utile toutes les sorties en terrasses : ventilations et gargouilles.

Il devra fournir en temps utile toutes indications pour l'exécution des travaux nécessaires aux installations et coordonner ses
plans, en particulier pour le cheminement des tuyauteries avec ceux des autres corps d'état par l'intermédiaire de la Maîtrise
de chantier.

L'Entrepreneur prendra l'attache des services publics concernés par la distribution d'eau, pour obtenir les renseignements et
confirmations nécessaires pour l'agrément des ouvrages à exécuter.

L'Entrepreneur prendra contact avec les responsables de la protection civile, pour obtenir des renseignements et confirmations
nécessaires pour l'agrément des ouvrages à exécuter, R.I.A, extincteurs, etc...

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L’Entreprise de plomberie veillera à s'inscrire dans calendrier enveloppe des travaux qui sera dressé afin d'avoir toutes facilités
pour l'exécution de ses travaux en accord avec les autres corps d'état et de ne pas retarder l'avancement général.

Tous travaux supplémentaires exécutés par suite de retard de l'Entrepreneur seraient à sa charge, sans préjudice des recours
que le maître de l’ouvrage pourrait exercer contre lui.

Il ne sera pas admis en cours de travaux de variante de principe, toute variante éventuelle devra être proposée avec la remise
de l'offre.

1.16.4. Après achèvements des travaux

Avant la réception, l'Entrepreneur devra remettre un dossier d'installation comportant obligatoirement :

Une note précisant les références (marques et types) des appareillages employés avec l'adresse des fabricants et celle du
représentant au Maroc, ainsi que les notices d'emploi et d’entretien et les certificats de garantie.

Une notice descriptive précisant, s'il y a lieu, les modifications apportées au devis descriptif.

Un jeu de contre-calques et cinq tirages des plans d'exécution du marché mis à jour en conformité avec la réalisation des
installations (plans de recollement) vérifié et visé par le BET et le bureau de contrôle.

NOTA :

L'Entrepreneur sera tenu de poser des signaux, pancartes, affiches de sécurité et plaquettes additionnelles (de préférence de
couleur blanche sur fond rouge) à l'intérieur des locaux contenant des installations électriques, écrites en langues arabe et
française et pouvant résister à l'humidité (plaque à graver par exemple).

1.2. CONTENU DES PRIX ET ELEMENTS A FOURNIR PAR L’ENTREPRISE


1.3. CONTENU DES PRIX

Conforme au CCAP.
1.4. ELEMENTS A FOURNIR PAR L'ENTREPRISE
1.4.1. Avant tout commencement des travaux

L'entrepreneur remettra à l'approbation du Bureau de Contrôle et de la Maîtrise d'Œuvre, les documents suivants
conformément au planning d'exécution :

 Les plans d’exécution des circuits EU/EV/EP,


 Les plans d’exécution des circuits EF/EC,
 Les plans d’exécution de la climatisation, de la ventilation et du désenfumage.
 Les plans d’exécution de la protection incendie.
 Les plans d’exécution de l’arrosage et de la distribution d’EF.
 Les plans d’exécution des locaux technique : locaux surpresseurs, locaux des ventilateurs de désenfumage
et locaux groupes de climatisation.
 Les bilans thermique été et hiver.
 Les notes définitives de calculs consommations journalières, débits, diamètres, puissances et sélection des
matériels.
 Les notes de calcul justificatives des dispositions prévues pour la libre dilatation des tuyauteries
 Les plans d’exécution des installations devront être à l’échelle 1/100è avec les détails au 1/20ème. Les plans
et coupes d’exécution des locaux techniques à l’échelle 1/20ème.
 Les fiches techniques précisant les caractéristiques exactes du matériel, les diverses options retenues, les
divers agréments, etc...
 Les bilans de puissance, les schémas électriques et schémas synoptiques.
 Les plannings détaillés de l'installation.
 Les plans de réservations, gaines diverses, trémies à réserver, ainsi que tous les autres dispositifs pouvant
intéresser le GROS OEUVRE. Tout oubli ou demande tardive nécessitant une reprise de travaux de gros
œuvre sera imputé à l’entreprise.
Durant cette phase d’exécution, l’Entreprise présentera les échantillons des matériels et participera à l’élaboration
des plans de Synthèse.

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Nota :

 Tous les plans archi seront fournis en plus des tirages papier lisible, sous forme de fichiers compatibles «
Autocad LT 2003 » en PDF sur support CD Rom.
 Si les plans de réservations ne sont pas remis a l’entreprise des gros œuvres avant coulage du béton, tous
les percements seront a la charge de l’entreprise du présent lot.
1.4.2. AVANT LA RECEPTION DES TRAVAUX

 L’entreprise devra fournir tous les plans et schémas de principe des installations conformes aux
installations exécutées (dossier de récolement)
 Les schémas synoptiques des locaux techniques.
 Un jeu de nomenclature de tout le matériel installé avec fiches techniques, indication de la provenance et
PV de conformité aux normes des fournisseurs.
 Les notices d'entretien et de conduite des installations, avec des schémas de renseignements
(températures, puissances, points de consignes, plages de réglage, repérage des vannes etc...).
 Le dossier de mise en service des installations comportant l'ensemble des fiches d’essais, d’autocontrôle et
de mise en route des divers constituants de l'installation réalisée par l'Entreprise.
 Les procès-verbaux de classement au feu des matériaux et matériels utilisés.
 Le présent lot devra également prévoir les essais, la mise en marche des équipements et la fourniture de
l’ensemble des plans, schémas, fiches des équipements et dossiers d’entretien devant constituer le « DIUO
» (dossier intervention ultérieure sur les ouvrages).
1.4.3. CALCULS D’EXECUTION

 Les données (composition, température et pression de l’eau délivrée par le concessionnaire) indiquées sur
les plans ou dans le présent CCTP le sont à titre indicatif.
 L’entreprise est tenue de vérifier les dites valeurs, au regard des conditions réelles, et devra signaler au
Maître d’œuvre tout écart significatif pouvant mettre en cause le dimensionnement de ses installations
avant remise des dossiers d’exécution.
 Dans la mesure où les données citées plus haut sont conformes aux valeurs données dans le présent
document, il est de la responsabilité de l’Entreprise de vérifier, au moment de sa soumission, les puissances
ou performances des matériels à installer.
1.5. NORMES ET REGLEMENTATIONS

L’ensemble des textes faisant partie de la réglementation française et de la réglementation marocaine est
applicable à ce projet.

Les études de plomberie et protection incendie seront établies suivant les normes et réglementations en vigueur à
ce jour, et plus particulièrement, l’arrêté du 18 octobre 1977 relatif aux immeubles de grande hauteur.

L'entrepreneur devra satisfaire entre autres aux normes et réglementation dont la liste suit :

Règlement et normes :

- DTU 60.11 Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et d'évacuation des eaux pluviales

- DTU 60.2 Canalisations en fonte, évacuations d'eaux usées, d'eaux pluviales et d'eaux vannes

- Cahier des clauses techniques

- DTU 60.31 Canalisations en chlorure de polyvinyle non plastifié : eau froide avec pression.

- Cahier des charges

- DTU 60.32 Canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié : évacuation des eaux pluviales

- Cahier des charges

- DTU 60.33 Canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié : évacuation d'eaux usées et d'eaux vannes

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- Cahier des charges

- DTU 60.5 Canalisations en cuivre.

- Distribution d'eau froide et chaude sanitaire, évacuation d'eaux usées, d'eaux pluviales, installations de génie
climatique
- Cahier des clauses techniques

- DTU 65.10 Canalisations d'eau chaude ou froide sous pression et canalisations d'évacuation des eaux usées et
des eaux pluviales à l'intérieur des bâtiments
- Cahier des clauses techniques

- Cahier des clauses spéciales

- Normes françaises en particulier

- NFP 41.101 et 102 Terminologie

- NFP 41.201 à 204 Code des conditions minimales d'exécution des travaux de plomberie et d'installations
sanitaires.
- NFP 41.205 Abaques de calculs

- NF EN 12108 Systèmes de canalisations plastiques, Pratiques et techniques recommandées pour l’installation à


l’intérieur des structures de bâtiment de systèmes de canalisation sous pression pour l’eau chaude et l’eau
froide destinées à la consommation humaine.
- NF EN 12056 –1 à 5 Réseaux d’évacuations gravitaires à l’intérieur des bâtiments

- NF EN 124354-1à4 Acoustique dans les bâtiments

- NFX 08.100 Teintes conventionnelles de tuyauteries

- NFC 15.100 Installation basse tension

- Textes réglementaires

- Arrêté du 25 juin 1980 (JO du 14/08/1980) modifié : moyens de secours contre l'incendie.

- Arrêté du 15 mars 1962 annexe B : désinfection des canalisations d'eau potable.

- Article 4 du décret du 14 juin 1969 et arrêté interministériel d'application du 14 juin 1969, concernant
l'isolation phonique des équipements.
- DTU 60.11 Règles de calculs des installations de plomberie sanitaire

- DGS 97/311 Circulaire relative à la surveillance et à la prévention de la légionellose

- DGS 98/771 Circulaire des préconisations concernant le risque de prolifération de la

- Légionellose

- DGS 99/217 Circulaire concernant les matériaux utilisés dans les installations de distribution d'eau destinées à
la consommation humaine.
REGLEMENTATION FRANÇAISE :

Liste des règlements, normes, D.T.U. :


Règlements :
- Règlements de sécurité contre l'incendie relatif aux établissements recevant du public :
. Règlement de sécurité du 25 juin 1980 modifié
. Instruction technique 246 modifiée du 22/03/04

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. Instruction technique relative aux immeubles de grande hauteur du 07/07/74.
- Les textes réglementaires sur la législation du travail et la protection des travailleurs.
- Recommandations et règles techniques des divers organismes agréés ou professionnels (CTSB,
AFNOR, UTE).
Code du travail :
- Arrêté du 20/08/85 (acoustique).
- Circulaire du 07/06/89 (Acoustique).
- Arrêté du 05/05/88 (Acoustique).
- Décret n° 84-1093 du 07/10/84.
- Circulaire du 09/05/85.
- Décret du 30/03/78 contrôle conformité installations.
- Arrêté du 25/06/80 ERP.
- Décret n° 92 332 du 31 Mars 1992.
• Normes
- NF A. 49 000 à NF A. 49903 Tubes et produits tubulaires en acier.
- NF A. 51 102/103/120/122/124 Tubes cuivre.
- NF C. 73 114/146 Ventilateurs.
- NF C. 73 510 Climatiseurs.
- NF E. 29 001 Accessoires pour tuyauteries.
- NF E. 35 201 Essais des machines frigorifiques.
- NF E 51700 Eléments d’un système de VMC.
- NF S 61930 à 61937 DAS Sécurité incendie.
- NF E. 36 101/102/103 Climatiseurs.
- NF E. 44 001 à 44 290 Pompes hydrauliques.
- NF E. 51 190 Ventilateurs industriels.
- NF P. 50 401 Gaines circulaires en tôle.
- NF P. 52 001 Soupape de sûreté.
- NF X. 44 012 Filtres.
- NF X. 08 100 Repérage conventionnel des tuyauteries.
- NF S. 31 057 - NF S. 31 010 - NF S. 30 010 Acoustique.
- NF P. 52 306 - 1 Isolation des circuits, appareils et accessoires.
- NF P. 52 306 - 2 Isolation des circuits, appareils et accessoires.
• Normes AFNOR - UTE
- NF C. 15 100 dernière édition et additifs.
- NF C. 51 100 Moteurs électriques.
- NF C. 51 104 - NF C. 51 120 cotes, fixations et raccordements.
- NF C. 51 105 bouts d'arbres cylindriques.
- NF C. 51 106 glissières de fixation.
- NF C. 51 115 protection IP 42 - IP 55 - IP 68 - classe isolement.
- NF C. 63 appareillage basse tension.
- NF C. 63 070 auxiliaire de commande.
- NF C. 63 110 contacteurs.
- NF C. 63 120 disjoncteurs.
- NF C. 63 130 sectionneur - interrupteur.
- NF C. 63 200 coupe circuit à fusible.
- NF C. 63 410 armoires et coffret électrique-fermeture à clé n° 455 ou 619.
- NF C. 20 010 protection mécanique des équipements.
- NF C. 15 123 repérage filerie.
- NF C. 03 101 - 105 Symboles schémas électriques.
• Documents Techniques Unifiés
- D.T.U. Règles Th C – Th E – Th bât. Th I – Th S – Th U.
- D.T.U. VMC 68.2 (norme NF P 50-411)
- Recommandation interprofessionnelle
- Règle contre l'incendie dans les bâtiments de type O

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- Instruction Technique 246 (IT 246).
L'attention de l'entrepreneur est attirée sur le fait qu'aucune modification au marché ne pourra se faire sous
prétexte d'ignorance de certaines conditions ou instructions des services ou organismes ci-après :

Maître de l'Ouvrage,
 Bureau de contrôle,
 Pompiers,
 Hygiène,
L'entrepreneur devra, si nécessaire, suivre toutes les directives et obtenir l'accord des services ou organismes cités
ci-devant.

Les références aux documents énoncés ci-dessus ne constituent pas une liste limitative, elles sont un rappel des
principaux documents applicables à ce type de bâtiment.
II. DESCRIPTION ET DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES : PLOMBERIE – PROTECTION INCENDIE –
CLIMATISATION
Toutes les dimensions ou sections d'ouvrages décrits au cours du présent document sont à considérer comme des
minima et devront être augmentés, si le résultat des calculs ou la réglementation le justifie, sans possibilité de
modification du prix forfaitaire de l'Entreprise.

L'entrepreneur devra se rendre sur le site afin d'apprécier sous sa seule responsabilité, la nature et la difficulté des
travaux qu'il aura à exécuter.

1. BASES DE CALCUL PLOMBERIE


1.1. DONNEES DE BASE

Branchement général
Les branchements du projet au réseau d’eau potable de la ville se fera à partir :
- Un compteur d’eau destiné à l’alimentation en eau potable
- Un compteur d’eau de diamètre destiné à l’alimentation du réseau incendie
Ces compteurs seront placés par la société de distribution d’eau dans les regards réalisés par le présent lot suivant
les instructions du distributeur. Le présent lot doit tout équipement nécessaire pour l’installation des compteurs
d’eau suivant les instructions du distributeur et à ce titre l’Entrepreneur doit présenter un schéma à l’approbation
du distributeur avant l’installation du matériel.
Le présent lot comprend la fourniture et la réalisation de toutes les installations en aval du compteur.

Réseaux extérieurs – alimentations


La distribution extérieure comprendra :
- La mise en œuvre des tuyauteries
- La protection de toute la tuyauterie
- Les fouilles en tranchées sur une profondeur moyenne de 80 cm et de remblaiement par couches successives
soigneusement compactées

Aux croisements des canalisations du présent lot avec les canalisations d’assainissement, d’électricité ou de
téléphonie, l’Entrepreneur prendra contact avec les autres intervenants pour déterminer la hauteur de passage de
ces tuyauteries (de préférence sous les câbles électriques et au-dessus des buses d’assainissement)

Réseaux intérieurs - alimentations


L’alimentation en eau froide et eau chaude sanitaire se fera à partir des collecteurs.
Les conduites horizontales seront posées sur chemins de câbles ou suspendus par des colliers galvanisés
spécialement prévues à cet effet suivant les prescriptions du fabricant.
La distribution intérieure des appareils sanitaires sera en tubes en polyéthylène réticulé, les vannes d’arrêt seront
posées au niveau des collecteurs, ou encastré dans le mur.
Le réseau comprend les tuyauteries :

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- D’eau froide sanitaire
- D’eau chaude sanitaire
- De retour eau chaude sanitaire
Évacuations
Les réseaux d’évacuation seront du type séparatif :
- Eaux usées en provenance des appareils sanitaires sauf WC
- Eaux vannes en provenance des WC
- Eaux pluviales
L’Entrepreneur devra réaliser les évacuations de tous les appareils sanitaires jusqu’aux regards exécutés par le lot
n°1.
L’Entrepreneur devra la fourniture en temps opportun des avaloirs EP et des manchons de ventilation primaire et
secondaire au sous lot Étanchéité et tous les détails des réservations au lot N°1.
1.2. PRINCIPES DE CONCEPTION

Alimentations
Les débits minimaux à adopter pour dimensionnement du réseau de l’eau chaude et l’eau froide sont les suivants :

Débit de base
Désignation des appareils Eau froide Eau chaude
En dm3/s en dm3/s
Lavabo 0.20 0.20
Poste d’eau robinet DN 15 0.33
W.C. avec réservoir 0.12
W.C. avec robinet de chasse 1.50
Urinoir à robinet individuel 0.15

Hypothèses de simulation
Le débit probable sera obtenu en multipliant le cumul des débits de base par un coefficient de simultanéité Y
calculé comme suit :

x – étant le nombre des appareils


a/ établissement à simultanéité

0.8 à 1.2
Y= Et en aucun cas ne doit pas être inférieure < 0.12
0.5
(x – 1)
b/ Calcul des diamètres :
Les diamètres seront calculés selon la formule de Flammant avec les hypothèses suivantes :
- La vitesse maximale dans les tronçons enterres et collecteurs horizontaux < 2 m/s
- La vitesse maximale dans les gaines techniques < 1.5 m/s
- La vitesse maximale au niveau des sanitaires < 1.0 m/s
Toutefois en fonction de la pression disponible les diamètres seront déterminés de façon à ce que la pression totale
minimale reste supérieure à 50 kPa en tout point de l’installation.

Évacuations
Evacuation des eaux usées et des eaux vannes
Pour dimensionnement des conduits d’évacuation on tient compte des éléments suivants :

Débit de base

Désignation des appareils Débit de base Diamètre minimum


en dm3/min en mm
Lavabo 45 30

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Urinoir 30 40
W.C. à la chasse directe 90 90

Les coefficients de simultanéité seront les mêmes que pour les alimentations.
Les diamètres des collecteurs horizontaux sont calculés selon la formule de Bazin suivante :
87 Rh i0.5
Q =x Sm
+ Rh0.5
Sm

R h = Sm / 2  D

Où :
Q : débit en m3/s
Rh : rayon hydraulique en m
i : pente en m/m
 : Coefficient de frottement
Sm : surface mouillée en m2
Les diamètres intérieurs de collecteurs principaux sont à calculer de la manière suivante :

1. Calculer la somme des débits de base des appareils collectés par ce tronçon de tuyauterie ; ces débits sont
donnés par le tableau ci-dessus

2. Calculer le coefficient de simultanéité comme pour alimentation voir paragraphe précède


3. Déterminer, à l’aide des valeurs de débit obtenues, les diamètres des tronçons par lecture l’abaque donné la
page suivant.
La hauteur d’eau maximale dans les collecteurs doit être égale à la moitié du diamètre afin de permettre à l’air de
circuler dans le réseau H/D = 0.5 voir la graduation de gauche de l’abaque.

Evacuation des eaux pluviales


Pour calculer les diamètres intérieurs des collecteurs verticaux (chutes) il faut procéder de la manière suivante :
1. Calculer la surface en m2 de la partie du toit à évacuer par ce collecteur (chute)
2. Déterminer le débit de pluie en dm 3/min.m² caractéristique pour la région (en principe pour l’ensemble de
territoire du Maroc on peut prendre la valeur de 3 dm 3/min.m², mais pour des cas spécifiques il faut considérer
cette valeur avec toute l’attention nécessaire)
3. Choisir le type de l’avaloir
o cylindrique
o conique
4. Déterminer, à l’aide des valeurs de débit obtenues, les diamètres des tronçons par lecture l’abaque donné la
page suivant.

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Niveau acoustique :
Le présent lot devra veiller particulièrement à l'isolation acoustique de ses installations pour

• Ne pas générer des bruits de fonctionnement anormaux,


• Ne pas créer de « ponts phoniques » entre des ouvrages isolants,
• Ne pas assurer une transmission des bruits par ses différents réseaux de tuyauteries, ses supports ou fixations, ou
tout autre matériel de son lot,
• Respecter les recommandations et les impositions du Cahier des Charges Acoustique.

1. Calculs des réseaux généraux d’eau froide


a) Débits minima des robinets des appareils :

Appareil Débits l/s  Mini (mini)

a- Evier 0,2 12
b- Lavabo 0,2 10
c- Bidet 0,2 10
d- Baignoire 0,33 14
e- Douche 0,2 12
f- W.C. avec réservoir 0,12 10
g- W.C. à robinet 1,5  du robinet
h- Urinoir à robinet 0,15 10
i- Lave-mains 0,10 10
j- Bac à laver 0,33 13
k- Lavabo collectif 0,05 Suivant nombre de rejet

b) Simultanéité :

Elle sera estimée, pour les appareils autres que les appareils de chasse, à partir de la formule :

x Cf.

- y = Coefficient de simultanéité à appliquer sur le débit de base


- x = Nombre d'appareils installés

c) Vitesse d'écoulement maximale :

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Canalisation d'amenée au bâtiment .......................................................................... 2,00 m/s

Réseaux généraux en locaux techniques, gaine technique, sous-sol technique,

Collecteurs d’alimentation des colonnes montantes ................................................. 2.00 m/s

Réseaux de distribution en colonne montante …………….. ................................... 1,50 m/s

Distribution terminale des sanitaires ........................................................................ 1,20 m/s

Nota:

La différence de vitesse entre une colonne montante et une ceinture ne devra en aucun cas entraîner une
réduction de diamètre d'amont en aval.

d) Pression

Pression minimum résiduelle au robinet sanitaire le plus défavorisé ou ................. 1,5 bar

Pression minimum résiduelle sur attentes lot techniques ......................................... 1,5 bar

Pression au robinet le plus exposé ........................................................................... 4 bars

e) Diamètres

Diamètres de raccordement aux appareils: suivant le tableau I du chapitre 2.1 du DTU 60.11.

2. Calculs des réseaux d'eau chaude


a) Débits minima des robinets : mêmes hypothèses que pour l'eau froide.

b) Simultanéité : mêmes hypothèses que pour l'eau froide.

c) Vitesse d'écoulement maximale : mêmes hypothèses que pour l'eau froide.

d) Pression : mêmes hypothèses que pour l'eau froide.

e) Diamètres : mêmes hypothèses que pour l'eau froide.

f) Température :

g) Circuit de distribution d'eau chaude :

Dans tous les cas, le temps d'attente de l'eau chaude à un puisage quelconque ne devra pas dépasser 15 secondes.

Une attention particulière sera apportée pour limiter les bras morts, dont la longueur ne pourra en aucun cas
excéder 3 m.
1.3. PROTECTION DES RESEAUX DE DISTRIBUTION D'EAU FROIDE SANITAIRE

Les dispositifs de protection seront choisis en fonction des :

 Réglementations en vigueur,
 Impositions des services d'hygiène locaux, des Compagnies concessionnaires ou autres organismes
habilités,
 Des risques de pollution encourus.

Les dispositifs de protection sélectionnés devront être titulaires de la norme NF ANTIPOLLUTION.


1.4. RESEAUX D’EAUX USEES ET D’EAUX VANNES

a) Débits de base des appareils :

Appareil Débits l/s  Mini (mini)

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l- Evier 0,75 40
m- Lavabo 0,75 30
n- Bidet 0,50 30
o- Baignoire 1,2 40
p- Douche 0,5 40
q- W.C. 1,50 100
r- Urinoir à robinet 0,50 40
s- Lave-mains 0,50 30
t- Bac à laver 0,75 40
u- Siphon de sol sanitaire 1,00
b) Dimensionnement des réseaux :

La simultanéité sera estimée dito chapitre eau froide. Les vitesses choisies devront être comprises entre 0,75 m/s
et 3 m/s afin de conserver l'auto-curage des tuyauteries. Le remplissage sera prévu à 5/10.

c) Diamètres des siphons et des vidanges :

Les vidanges et les siphons seront conformes à la norme NFD 18.206.

Diamètres de raccordement aux appareils: suivant les tableaux II & III du chapitre 3.2 du DTU

60.11.

Les WC seront évacués par des pipes en PVC de diamètre 100.

d) Collecteurs

Les collecteurs horizontaux seront déterminés selon la relation de Bazin :

- Q : débit (m³/s)
- RH : rayon hydraulique (m)
- SM : surface mouillée (m²)
- i : pente (m/m)
-  : coefficient de frottement - (m 1/2 ) = 0,16,

Les bouchons de dégorgement seront de même diamètre que les canalisations. Ils seront disposés à chaque
changement de direction et en bout de collecteur.

Il ne devra être effectué aucune diminution de diamètre en suivant le fil d'eau des canalisations.

Il sera donné autant que possible une pente de 2 cm/m, avec un minimum de 1 cm/m, et un maximum de 3 cm/m
(afin d'éviter les effets d'auto-siphonnage des appareils).

e) Description du système employé pour les chutes et collecteurs

Le système de chute employé est le système unique étant précisé que, d'une manière générale, toutes les
précautions seront prises afin de protéger les gardes d'eau des siphons des appareils contre les effets induits par les
autres appareils ou les auto-siphonages et afin que la circulation de l'air soit assurée dans toutes les parties du
système :

- Chaque siphon d’appareil sanitaire devra avoir 50 mm minimum de garde d'eau,

- Respecter les diamètres fixés au paragraphe c,

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- chaque chute fera l'objet d'une ventilation ramenée en terrasse soit par une ventilation de même diamètre, soit
par une ventilation largement dimensionnée reprenant plusieurs chutes (diam. 125 pour 2 chutes et au-delà),

- les sorties de ventilation en terrasse devront se faire dans des parties inaccessibles et jamais situées à moins de
huit mètres d’ouvrants ou de prises d'air de climatisation.

Il sera posé des orifices de dégorgement à tous les changements de direction, tous les 30 mètres au maximum s’il
n’y a pas de changement de direction et à tous les pieds de chutes.
1.5. CALCULS DES RESEAUX D’EAUX PLUVIALES

Selon les règles de calcul définies dans le DTU 60.11

Il sera prévu au moins 2 évacuations d’eau pluviales par surface close sauf dans le cas de petites surfaces où il
pourra être remplacé 1 (ou 2) de ces évacuations par un dauphin, une gargouille.

Les évacuations, depuis les moignons jusqu'aux collecteurs VRD extérieurs aux bâtiments, seront dimensionnées à
partir des règles de calcul définies dans le DTU 60.11 partie 2.

Il est entendu qu'une canalisation horizontale sera d'un diamètre au moins égal à celui de la descente qu'elle
reprend.

Le remplissage des canalisations sera prévu à 7/10.

2. BASES DE CALCUL CLIMATISATION


1.1. CONDITIONS EXTERIEURES

Eté:

Ts = 32.8° C Th = 23,9° C Ecart diurne = 10.6° C

Hiver:

Ts = 4.4° C

1.2. AUTRES DONNEES DU SITE

- Ville : SIDI BENNOUR


- Latitude : 34.1°00 N
- Altitude : 84 m
1.3. CONDITIONS INTERIEURES

L’hygrométrie des locaux n’est pas contrôlée, une hygrométrie de 50 % sera prise en compte comme base de calcul
(sauf autres précisions).

LOCAL ETE HIVER

Bureaux 24°C 22°C

Réception, 24°C 20°C

Salles de réunions 24°C 24°C

Sanitaires NC NC

Cafeteria NC NC

Local informatique 24°C NC

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Nota : Les températures données sont affectées d’un écart de  1° C
1.4. TAUX D’OCCUPATION – AIR NEUF – EXTRACTION

Local Occupation Air neuf Extraction Eclairage

Bureaux 1 pers 25 m³/h 0 m³/h 20 W/m²

Réception 25 m³/h
20 pers -- 20 W/m²
/pers

Salles de réunion 25 pers 25 m³/h/pers -- 20 W/m²

Sanitaires -- -- 30 m³/h/WC, --

Local informatique -- -- 0 vol/h 15 W/m²

1.5. ACOUSTIQUE

Les niveaux de pression acoustique générés par les équipements de climatisation seront :

Bureaux < 30 dB (A) (ventilo convecteur fonctionnant en moyenne vitesse)

Salle de réunion < 35 dB (A)

NOTA : Les niveaux sonores ci-dessus indiqués sont donnés à titre indicatif.
1.6. COEFFICIENTS DE TRANSMISSION

Type Localisation Coefficient K (W/m²/K)

- Murs extérieurs Tous niveaux : 0.58


- Murs intérieurs Tous niveaux : 2.00
- Dalles / planchers : 0,50
- Terrasse : 0,85
- Simple vitrage : 5,80

3. DESCRIPTION DES OUVRAGES


1.1. PRODUCTION FRIGORIFIQUE

La climatisation sera assurée par :

 Un système détente direct DRV à 2 tubes assurant le choix du mode de traitement convenable (chaud ou froid) pour
chaque local. Ce système se compose d’une unité extérieure et plusieurs unités intérieures. Chaque niveau de bloc
sera desservi par une unité extérieure composée d’un ou plusieurs modules. Chaque unité intérieure aura son propre
boîtier de sélection. Les groupes DRV seront installés en terrasse. Le réseau DRV sera réalisé en tubes cuivre. Les
unités intérieures DRV seront de type gainable.
 Climatiseurs split système type gainable.
Le traitement d’air à l’intérieur des bureaux sera réalisé par des unités intérieures DRV gainable. Le soufflage de l’air dans les
locaux sera assuré par des grilles linéaire de soufflage/difuseurs carre a trois ou quatre directions.

La reprise sera assurée par des grilles linéaire de soufflage/ grilles simples déflexion pose au-dessous des unités intérieures.

L’apport d’air neuf est assure par des ventilateurs d’air neuf situes en la terrasse.

4. DISTRIBUTION D'EAU FROIDE


1.2. BRANCHEMENT DU BATIMENT :

L’alimentation en eau froide sera réalisée depuis le compteur d’EF à l’entrée du projet en tube PEHD série PN 16.

1.3. PRINCIPE DE DISTRIBUTIONS GENERALES

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A partir du branchement Il sera prévu :

 Une nourrice à l’entrée du projet, alimenté depuis le compteur d’eau potable


 Un réseau d’alimentation en eau potable depuis la nourrice jusqu’aux vannes sous regard.
 Un réseau d’alimentation de la bâche à eau incendie.
Le réseau d’arrosage sera alimenté depuis la bâche à eau arrosage alimentée d’eau saumâtre (forage).

La distribution intérieure sera réalisé par un réseau circulant dans le faux-plafond alimentera tous les appareils.
Toutes les ramifications seront équipées de vannes d’isolement.

1.4. NATURE DES RESEAUX DE DISTRIBUTION D’EAU FROIDE

Les réseaux de distribution d’eau froide seront réalisés en :

 Tube PEHD PN 16 pour l’ensemble des réseaux généraux de distribution d'eau froide, locaux techniques,
gaines, faux plafonds.
 Tube PVC pression PN16 pour le réseau d’alimentation des poteaux incendie.
 Tube PVC pression PN10 pour le réseau d’arrosage.
Equipements annexes :

Réseaux horizontaux :

· Vannes d'isolement en parcours à chaque dérivation,


· Purge des points bas par robinet de purge,
· Anti-bélier oléopneumatique, avec robinet d'isolement en extrémité de réseaux,
· Organes de protection anti-pollution selon la réglementation en vigueur.
1.5. RESEAUX VERTICAUX

· Vanne d'arrêt à l'origine de la colonne,


· Robinet de vidange en point bas,
· Anti-bélier oléopneumatique, avec robinet d'isolement en extrémité de colonne (montante ou
descendante),
· Organes de protection anti-pollution selon la réglementation en vigueur.
En règle générale, l'Entrepreneur du présent lot devra veiller à la bonne accessibilité à tous ces

Organes

5. DISTRIBUTION D’EAU CHAUDE SANITAIRE


1.1. PREPARATION DE L’EAU CHAUDE SANITAIRE

La production d’ECS sera réalisée par des chauffe-eau solaire et autres à accumulation.

1.2. NATURE DES RESEAUX DE DISTRIBUTION D’EAU CHAUDE

Les réseaux de distribution d’eau chaude seront réalisés entube PER calorifugé pour l’ensemble des réseaux
généraux de distribution d'eau chaude.

Equipements annexes :

· Vannes d'isolement en parcours à chaque dérivation et sur les colonnes


· Purges des points bas par robinet de purge,
· Organes de protection anti-pollution selon la réglementation en vigueur.
En règle générale, l'Entrepreneur du présent lot devra veiller à la bonne accessibilité à tous ces organes.

Les réseaux de distribution d’eau sanitaire seront calorifugés. En local technique les réseaux seront revêtus d’une
protection en tôle aluminium

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2. APPAREILS SANITAIRES, ROBINETTERIES ET ACCESSOIRES
La fourniture des appareils, robinetteries et accessoires sanitaires de l’ensemble du projet est inclus dans ce lot
ainsi que le stockage sur une aire de dépôt située sur le chantier, l’amenée sur place, la pose et le raccordement
des sanitaires, robinetteries et accessoires.

L’entreprise réceptionnera et déchargera les appareils lors de leur livraison sur site, et elle en restera responsable
jusqu’à la réception provisoire.

3. DISTRIBUTIONS TERMINALES
Dans chaque emplacement tel que dessiné sur les plans, il sera installé des collecteurs de distribution EF et ECS
apparents ou dans un coffret encastré si nécessaire, avec vanne d’isolement général en amont et vanne
d’isolement sur chaque départ.

Les réseaux de raccordement des appareils ou des attentes seront réalisés en tube polyéthylène réticulé PER.

Le raccordement terminal des appareils sera réalisé par du cuivre chrome ou du flexible en tressé d’inox.

A l'exception des locaux de service, toutes les canalisations passeront soit dissimulées dans les gaines techniques,
les placards, les coffrages, sous les plans vasques ou en faux-plafonds, soit encastrées dans les maçonneries ou les
doublages (aucune canalisation ne devra être apparente à l'intérieur des locaux).

A l’exception des locaux de service, toutes les tubulures et tous les accessoires apparents devront être chromés.

4. EVACUATIONS
Chaque passage horizontal éventuel dans des locaux nobles (publics) sera équipé de bac receveur d’égouttures
avec évacuation. Ces bacs devront être raccordés au réseau d’égout de façon indépendante.

Toutes les dispositions nécessaires devront être prises afin de respecter les règles et normes et les règlements
acoustiques.

4.1. ÉVACUATIONS EP

- Descentes verticales

A prévoir pour toutes les terrasses et les toitures des bâtiments, avec ou sans plantation.

Les descentes EP seront réalisées en PVC série M1 / gamme COMPACT.

Le diamètre intérieur des descentes ne sera jamais inférieur à 75 mm. Toute reprise de moignon d’entrée d’eau
pluviale devra être accessible.

Chaque pied de descente d’eau pluviale évacuant des terrasses accessibles devra être obligatoirement siphonné.

- Collecteurs

Les collecteurs EP seront réalisés en PVC série M1 type évacuation.

L’Entrepreneur du présent lot devra prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter le déboîtement des
canalisations par une mise en charge accidentelle des réseaux.

Hauteur libre de 2 m minimum à respecter dans les zones de circulation (piétonnes, accès de maintenance...).

Les canalisations exposées à des risques de chocs recevront une protection mécanique (à la charge du lot
Serrurerie) ou seront habillées par des doublages maçonnés.

4.2. EVACUATIONS EU/EV

- Descentes verticales

Les chutes EU et EV seront réalisées en :

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- Tube PVC série M1 type évacuation Le diamètre intérieur des chutes ne sera jamais inférieur à 100 mm.

- Collecteurs

Les collecteurs EU/EV seront réalisés en tube PVC série M1 type évacuation

4.3. EVACUATION DES APPAREILS

Tous les appareils nécessitant une vidange seront évacués vers les réseaux généraux chutes, collecteurs ou vers le
regard le plus proche (voir plans).

Les tuyauteries de vidange seront réalisées en :

 Tube PVC série M1 avec raccords collés pour les réseaux suivants :
 Toutes les canalisations dissimulées dans les gaines techniques, les placards, les coffrages, les faux-plafond,
 Toutes les canalisations encastrées dans les maçonneries ou les doublages,
A l'intérieur des locaux, aucune canalisation ne devra être apparente.

A l'exception des locaux de services, toutes les tubulures et tous les accessoires apparents devront être chromés.

5. PROTECTION INCENDIE
1.1. BRANCHEMENT DU BATIMENT ET EQUIPEMENT DE LA BACHE INCENDIE

Des tuyauteries de branchement alimentant les moyens de secours contre l’incendie, à l’intérieur de
l’établissement doivent être indépendantes de celles des autres réseaux de plomberie.

1.2. POTEAU INCENDIE

L’alimentation en eau Incendie sera réalisée à partir du compteur d’EI à l’entrée du projet tube PVC PRESSION série
PN 16.

1.3. SUPPRESSEUR INCENDIE

Pour garantir un débit et pression suffisant à chaque RIA en cas d’incendie, une station de surpression d’eau sera
prévu.

1.4. POSTES R.I.A.

Il sera prévu des RIA 25, équipés chacun d’un tuyau de 30m de longueur sur dévidoir pivotant, avec manomètre
pour lecture de pression et robinet d’isolement.

Le réseau d’alimentation des R.I.A sera réalisé en tube acier galvanisé tarif 3 jusqu’au diamètre 50/60mm et tarif 10
au-delà du diamètre 50/60mm, avec raccords vissés.

1.5. EXTINCTEURS

En fonction de la législation en vigueur, il devra être prévu des extincteurs et notamment :

a) Extincteur portatif chargé de 6 litres d'eau.

Répartition à raison de 1 unité par fraction de 200 m² de surface, sans jamais excéder une distance d'accès de 15
mètres.

A prévoir pour toutes les zones accessibles au public et au personnel exploitant.

b) Extincteur portatif chargé de 5 kg de dioxyde de carbone.

A prévoir pour :

· A proximité des tableaux généraux B.T.,


· Tous les locaux techniques contenant des armoires électriques.
6. PRESCRIPTIONS PARTICULIERES

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1.1. ACCESSIBILITE AUX ORGANES DE REGLAGE
Tous les organes de réglage, de fermeture, de sécurité et autre devront être à tout moment accessibles et de ce
fait, installés dans les parties accessibles. Notamment les vanne TA de réglage de débit de la boucle d’eau chaude
sanitaire ainsi que les points de vidange des colonnes.

L'Entrepreneur devra toutes modifications à ses frais s'il ne tient pas compte de ce chapitre.

Il devra prévoir tous les étiquetages suivant les règlements.


1.2. QUALITE ET ORIGINE DES MATERIAUX
L'Entreprise adjudicataire devra présenter un échantillonnage complet des matériaux utilisés ou une
documentation technique.

L'emploi des matériaux, procédés, éléments ou équipements nouveaux sera subordonné à l'avis technique
d'organismes officiels et à l'accord du Maître de l'Ouvrage par l'intermédiaire du Maître d'Œuvre.

Toutes les fournitures, matériels, appareillages, etc... devront être conformes aux normes françaises au point de
vue fabrication, caractéristiques, montage, mise en œuvre et emploi.

Les matériaux et matériels à incorporer dans les ouvrages seront neufs, de première qualité et rigoureusement
adaptés au rôle qu'ils auront à remplir dans les installations réalisées.

Les matériaux et matériels qui, bien que reçus sur le chantier, seraient reconnus défectueux, seront refusés ou
remplacés par l'installateur à ses frais.

Jusqu'à la réception de l'installation, l'entrepreneur demeurera seul responsable des matériaux et matériels fournis
et de leur conformité avec des prescriptions du Marché.

7. SPECIFICATIONS TECHNIQUES DU MATERIEL


1.3. GENERALITES
Toutes les marques et les références de matériel mentionnées dans le présent document ne sont indiquées que
dans un but de clarification pour préciser le niveau minimum exigé.

Si la mention "ou équivalent" est précisée dans la marque de référence proposée, l'Entrepreneur pourra proposer,
à l'agrément du Maître d'Œuvre, les matériaux et les matériels d'une qualité au moins équivalente et susceptibles
de garantir un fonctionnement satisfaisant des installations.

L'Entrepreneur du présent lot devra sélectionner et justifier de la qualité des matériaux choisis en précisant, dans
l'ordre de priorité suivant :

Soit la conformité aux normes françaises ou ISO,

Soit l'avis technique du C.S.T.B.,

Soit le label de qualité (délivré par la Chambre Syndicale intéressée),

Soit faire l'objet d'un agrément écrit par un Bureau de Contrôle.

Lorsque le matériel n'a pas encore été agréé par le Maître d'Œuvre, il pourra être demandé une visite d'usine à
organiser par l'Entrepreneur afin de pouvoir vérifier le niveau de qualité de l'usine de fabrication du matériel
proposé, ainsi que 2 échantillons représentatifs, à fournir par l'Entrepreneur.

Les matériaux doivent être adaptés aux conditions d'exploitation, aux températures et pressions à supporter dans
tous les cas. Les caractéristiques des matériaux ne doivent jamais être choisies par défaut.

Lorsque des équipements spécifiques devront être soumis à des essais préalables, l'Entrepreneur prendra ses
dispositions pour que les approvisionnements nécessaires aux essais soient effectués suffisamment à l'avance pour
permettre l'exécution des essais avant l'emploi des matériaux. Dans le même esprit, l'Entrepreneur devra prendre
toute disposition de sélection et d'approbation du matériel, afin que nuls matériaux ne puissent être mis en oeuvre
avant agrément.

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Une liste indicative de marques est fournie au chapitre 4.8

A défaut d’être sélectionné parmi ces marques de références, il appartiendra au soumissionnaire d’obtenir
l’agrément du Bureau d’Etudes ou du Bureau de Contrôle sur les matériels équivalents proposés. Dans la mesure
où ces matériels seraient refusés par l’un des intervenants désignés ci-avant, le soumissionnaire ne pourra
prétendre à aucune plus-value pour revenir aux références de matériels citées dans le présent C.C.T.P

8. ROBINETTERIE VANNERIE
1.17. ROBINETTERIE VANNERIE A L'INTERIEUR DES BATIMENTS

1.17.1. Sélection des vannes et des robinets

 Vannes en fonte protégée sur les réseaux en acier, en fonte ou en PVC,


 Vannes en bronze ou en laiton sur les réseaux en cuivre ou revêtues néoprène sans métal ferreux apparent,
 Les vannes dans les galeries ou dans les locaux techniques (ballons d'eau chaude, surpression...) situées à
plus de 2,5 m de hauteur, seront prévues avec volant de manœuvre à chaîne,
 Pression nominale minimale des vannes PN 16 sauf indication contraire. (Il est clair que la PN ou la PMS
devra être augmentée chaque fois que nécessaire en fonction de la pression effective des réseaux),
 Les vannes à opercules pourront être utilisées sur tous les réseaux généraux,
 Les vannes à boisseaux sphériques pourront être utilisées sur tous les réseaux de diamètre inférieur ou égal
à 50 mm. Leur emploi sur les diamètres supérieurs devra faire l'objet d'une approbation spécifique du
Bureau d'Etudes,
 Les robinets à soupape pourront être utilisés comme robinets d'isolement de cellules ou
 D'appareils, ainsi que comme organes d'ajustement de débit, dans le cas des vannes à contact métal-métal,
 Les vannes papillon pourront être utilisées en variante des vannes à opercule,
 Les robinets devront pouvoir être démontés de la canalisation qui les reçoit (bride ou démontable
systématiques),
 Utilisation de joints fibre interdite (joints KLINGERIT pour joints plats ou NEOPRENE pour joints américains),
 Marquage de la PN obligatoire pour les corps de vannes de 2" et plus. Dans tous les cas, la provenance de la
vanne devra toujours être définie par un marquage,
 L'utilisation de brides sera obligatoire au-delà du diamètre 2".
1.18. ROBINETS A BOISSEAU SPHERIQUE, EN LAITON, A MANCHONS TARAUDES

Robinets de sectionnement, quart de tour, à passage intégral. Corps en laiton. Boisseau en laiton chromé dur.
Etanchéité par presse-étoupe.

La courbe liant la température à la pression maximale de service devra être fournie. La PMS ne devra jamais être
inférieure à 16 bars à 60°C.

1.19. ROBINETS A SOUPAPE, EN BRONZE, A MANCHONS TARAUDES

PN 16 bars. Robinets droits ou d'équerre. Orifices taraudés. Corps en bronze. Tige en alliage cuivreux. Clapet en
laiton ou en bronze ; portée conique. Garniture d'étanchéité par presse étoupe.

Sens de manœuvre du volant normalisé. Ils seront utilisés comme robinets de réglage.

1.20. ROBINETS A SOUPAPE, EN LAITON, A MANCHONS TARAUDES

Robinets d'arrêt droits ou d'équerre, utilisés en isolement des cellules sanitaires ou d'appareils.

Conformes à la norme NF P 43.001. Corps en laiton, étanchéité par presse-étoupe, purges PN16.

1.21. VANNES PAPILLON

Robinet-vanne, normes NF ou ISO 2084, du type symétrique, à manchette élastomère agréée eau potable pour
réseaux sanitaires, isolant toute partie métallique de la vanne (hors papillon) de l'eau.
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Pression de service : PMS minimale 16 bars.

Corps de la vanne en fonte, à nervure médiane permet le démontage de la tuyauterie aval alors que la tuyauterie
amont est encore en charge. Montage entre brides PN 10 ou PN 16. Gabarit selon la norme NF E 29.206 ou NF A
48.840.

Obturateur centré usiné, sphérique, en acier inoxydable sur les réseaux en acier ou en fonte, en alliage cuivreux sur
les réseaux en cuivre.

Arbre en acier inoxydable. L'entraînement de l'obturateur par les arbres sera assuré par des cannelures (autres
systèmes soumis à l'approbation préalable du Bureau d'Etudes).

Jusqu'au diamètre 6", la commande s'effectuera par levier en aluminium anodisé ou en acier inoxydable. Elle sera
du type quart de tour avec un système permettant de moduler et de bloquer le papillon sur des valeurs de
recyclage comprises entre les positions ouvertes et fermées.

Sur le diamètre 6" et au-delà, les démultiplicateurs devront être utilisés.

1.22. VANNES DE REGLAGE DE DEBIT AVEC PRISE DE PRESSION

Elles comporteront un clapet s'appuyant sur un siège en laiton ou bronze, et devront être employés chaque fois
que l'on devra effectuer un réglage manuel de débit. Ils pourront aussi isoler et vidanger le réseau.

L'emplacement sera :

· Sur les dérivations pour équilibrage des réseaux, sortie trémies, départ colonnes,
· Sur les by-pass.
9. CLAPETS
1.23. PRINCIPE DE SELECTION DES CLAPETS

Clapets à battant dans les locaux techniques, installés en position horizontale ou verticale montante.

Clapets à guidage sur les réseaux en cuivre supérieurs à 2", ou à l'extérieur de locaux techniques (gaines sanitaires
en particulier). Clapets à membrane sur le groupe surpresseur.

Clapets à boule sur les pompes de relevage. Corps en fonte sur les réseaux en acier, en fonte ou en PVC, avec
protection type Epoxy extérieure. Corps en bronze ou en laiton sur les réseaux en cuivre.

Ils seront toujours installés après une vanne avec robinets ou prises de purge et d'essai.

Pression admissible minimum : PMS 16 bars. Après une pompe, la pression maximale admissible à 40°C devra être
au moins égale à 150 % de la pression de la pompe correspondante à débit nul.

1.24. CLAPET GUIDE, EN BRONZE, A BRIDES

Pour les DN supérieurs à 2". Corps en bronze. Guide axial bronze, ressort de rappel en acier inoxydable. Clapet en
bronze, joint caoutchouc. Pression admissible minimum : PMS 16 bars.

Gabarit des brides selon la norme NF E 29.206 ou NF A 48.840.

1.25. CLAPET A BATTANT, EN BRONZE, A MANCHONS TARAUDES

Corps en bronze. Disque en bronze ou en laiton, contact caoutchouc - métal. Couvercle vissé.

Pression admissible minimum : PMS 16 bars.

1.26. CLAPET GUIDE, EN LAITON, A MANCHONS TARAUDES

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Conforme à la norme NF P 43.007. Corps en laiton, muni de 2 bossages. Joint élastomère. Rappel par ressort en
acier inoxydable.

10. MANOMETRES
1.27. MANOMETRES SIMPLES

Ils seront du type à boîtier étanche. Leur fixation devra être rigide pour éviter toute détérioration par vibration.

1.28. MANOMETRES DIFFERENTIELS

Ils seront utilisés pour indiquer le degré de colmatage d'un filtre. Ils pourront être à double aiguille ou à différentiel
instantané.

15. DETENDEURS
1.29. PRINCIPE DE SELECTION

Ils devront être en fonte protégée par un revêtement type Epoxy extérieure sur les réseaux en fonte ou en acier. Ils
devront être en bronze ou en laiton sur les réseaux en cuivre. Ils devront toujours être protégés par un filtre à tamis
installé en amont de l'appareil et un clapet anti-retour installé en aval.

Lecture par manomètre de la pression amont et aval.

1.30. DETENDEURS SUR LES RESEAUX EN FONTE, ACIER OU PVC

Corps en fonte protégé par peinture type Epoxy extérieure. Pression minimale admissible : PMS 16 bars. Du type à
ressort et à membrane. Pression avale réglable sur site. La variation de pression en aval devra être inférieure à 10%
de la variation amont. L’étanchéité parfaite devra être maintenue à débit nul. Résistance et perte de charges
conformes à la norme NF P 43.006. La perte de charge maximum sera de 400 g pour le débit de sélection.

16. ORGANES DE PROTECTION ANTI-POLLUTION


1.31. PRINCIPE DE SELECTION

Ils devront obligatoirement être titulaires de la marque NF ANTIPOLLUTION. Ils devront être installés selon la
réglementation en vigueur. Corps en fonte sur les réseaux en acier, en fonte ou en PVC, avec protection Epoxy
extérieure pour les appareils de diamètre supérieur à 50 mm.

Corps en bronze ou en laiton sur les réseaux en cuivre. Pression admissible minimum : PMS 16 bars.

1.32. DISCONNECTEUR HYDRAULIQUE

a) Type à zone de pression réduite contrôlable (BA)

PN 16 minimale, température maximum de service : 65°C. Utilisé pour l'alimentation d'installations définies comme
à haut risque. Il sera précédé d'un filtre à tamis et d'une vanne.

b) Type à zone de pression réduite non contrôlable (CA)

PN 16 minimale, température maximum de service : 65°C. Utilisé pour l'alimentation d'installations définies comme
à risque intermittent ou à moindre risque. Il sera précédé d'un filtre à tamis et d'une vanne.

17. FILTRES
1.33. GENERALITES

Les filtres protégeront les éléments de réseaux (détendeurs, compteurs...). Les filtres devront pouvoir être
démontés et nettoyés sans qu'il soit nécessaire de vidanger une partie de l'installation.

Les corps devront être en fonte protégée Epoxy extérieure sur les réseaux en acier ou en fonte.

Ils seront en bronze sur les réseaux en cuivre.

1.34. FILTRES A TAMIS

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Tamis en acier inoxydable à mailles fines ou en laiton sur les réseaux en cuivre. PN 16 minimum.

Couvercle amovible pour la dépose du tamis et le nettoyage. A partir du DN 50, il sera installé sur le couvercle un
robinet de purge 1/4 de tour pour permettre un pré-nettoyage sans démonter le couvercle.

18. COMPTEURS
Ils devront être conformes aux normes NF E 17.002 et NF E 17.004. Corps en bronze ou en laiton pour les
tuyauteries en cuivre PN 10 minimum. Corps en fonte pour les tuyauteries en acier galvanisé et en fonte. Ils seront
choisis pour être montés en position horizontale, tête vers le haut.

Ils seront sélectionnés pour 400 g maximum de perte de charge au débit de sélection. Ils seront montés après une
longueur droite égale à au moins 3 fois leur diamètre nominal (Voir Spécifications du Fabricant).

Ils seront du type à turbine jusqu'au 40 mm, lecture sur cadran à sec, à entraînement magnétique ou dispositif
équivalent permettant l'isolement de la zone cadran de la zone turbine.

Ils seront du type compteur à hélice WOLTMAN à axe vertical pour les diamètres supérieurs jusqu'au 100 mm,
cadran à sec, à entraînement magnétique.

Au-dessus de 100 mm, ils seront du type à hélice WOLTMAN à axe horizontal.

Ils seront du type à jets multiples pour compteur à impulsion de petits diamètres (jusqu'au 50 mm), cadran sec, à
entraînement magnétique.

Ils seront du type à hélice WOLTMAN dito ci-dessus, pour compteur à impulsion de gros diamètres.

Les compteurs proportionnels pourront être utilisés uniquement sur les réseaux incendie.

19. ACCESSOIRES SUR LES RESEAUX D'EAU INTERIEURS AU BATIMENT


Ils devront toujours être installés de manière à être accessibles.

1.35. ORGANES DE VIDANGE

Il sera installé des vannes de vidange à tous les points bas des réseaux généraux de distribution.

Dans le cas de réseaux importants (supérieurs à 60 mm), il sera prévu un robinet à boisseau sphérique et raccord
symétrique de diamètre 20 au minimum.

1.36. ANTI-BELIER

Du type hydropneumatique, à membrane élastomère, cuve en inox, en laiton, en fonte ou en acier protégé Epoxy
extérieure selon la nature des réseaux. Pression minimale PMS 16 bars.

1.37. PURGE D'AIR

Corps en laiton forgé PN 16 minimale sur les hauts d'antenne d'eau chaude et d'eau froide équipés avec une vanne
d'arrêt ou un clapet à ressort permettant le remplacement sans purger le réseau.

Sur les ballons d'eau chaude sans revêtement cuivre intérieur, il sera utilisé des purgeurs à corps et couvercle
boulonnés en fonte, protection Epoxy extérieure, avec robinet d'isolement.

Sièges et flotteurs en acier inoxydable PN 16 minimale.

1.38. RACCORDS ANTI-VIBRATILES

Ils seront utilisés sur toutes les entrées-sorties d'ensembles de pompes (soit 2 par pompe, soit 2 par ensemble de
pompes). Ils seront conformes à la norme NF T 47.304 : ils seront en élastomère agréé eau potable pour les réseaux
sanitaires, résistant à :

· PN 6 minimum pour les aspirations de pompes en charge sur réservoir,

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· PN 16 minimum pour les autres emplois.
A brides selon la norme NF E 29.203 avec limiteurs d'élongation par tirants, avec anneaux caoutchouc amortissant,
ou blocage correct avec points fixes.

Les alignements devront rentrer dans les tolérances du Fabricant. Ils pourront être avec raccords filetés sur les
groupes de recirculation d'eau chaude sanitaire. Dans ce cas, les manchons devront être :

· En laiton ou en bronze sur les réseaux en cuivre,


· En fonte ou en acier galvanisé sur les réseaux en acier galvanisé.
1.39. THERMOMETRES

Ils seront du modèle droit, à mercure. Limite de graduation supérieure à 50% de la température de service.
Graduation en °C. Tube thermométrique en verre. Gaine de protection en laiton.

Plongeur en laiton sur les réseaux en cuivre et en acier inoxydable sur les réseaux en acier.

20. CLIMATISATION

1.1. GROUPE VRV


Les groupes seront sélectionnés sur la puissance maximum déterminée par le bilan frigorifique pour l’ensemble des
zones traitées.

La puissance des groupes sera déterminée pour une température extérieure de 32.8°C.
1.2. GAINABLE VRV
Les gainables VRV seront prévus pour être montés en faux-plafond non carrossé.

Leur sélection s'effectuera à moyenne vitesse. La marge de sur puissance donnée par l'utilisation d'une vitesse plus
élevée n'étant utilisée que pour l'obtention d'une mise sous conditions plus rapide.
1.3. GAINES D'AIR

1.1.1. Généralités
Les conduits de ventilation ou gaines seront fabriqués à partir de tôle, galvanisée à chaud, sauf indications
particulières.

Tous les accessoires constituant les gaines (cornières, plats) seront galvanisés. La boulonnerie d'assemblage sera en
acier électro-zinguée.

Leur construction sera conforme aux recommandations des manuels SMACNA.

Elles seront agrafées selon le procédé "Pittsburgh" ou "Snaplock". L'assemblage des tronçons se fera par brides ou
profilés METU ou équivalent.

Au-dessous de 450 mm elles pourront être assemblées par coulisseau pour les pressions inférieures ou égales à 50
mm CE.

Le tronçonnage maximum sera de 2.500 mm.

L'assemblage des tronçons comportera un joint d'étanchéité choisi en fonction de la pression de service.
1.4. GAINES RECTANGULAIRES BASSE PRESSION
Dimension du plus grand côté Epaisseur minimale Cadres d'assemblages et
de la gaine (mm)
de la tôle (mm) renforts éventuels

Inférieur ou égale à 600 6/10

601 à 1000 8/10 Cornière de 25 x 25 x 3

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espacée de 1200 mm

1001 à 1400 10/10 Cornière de 40 x 40 x 3

espacée de 1200 mm
1401 à 2000 12/10 Cornière de 40 x 40 x 3

espacée de 600 mm
2001 à 2500 15/10 D mais cornière de 40 x 40 x 4

D mais cornière de 50 x 50 x 5
au-delà de 2500 20/10

Les côtés de gaines ayant une dimension supérieure ou égale à 450 mm pourront être raidis par pointes de
diamant, les plis seront formés vers l'extérieur.

L'angle formé par chaque pli et constituant la pointe de diamant sera de 30 maxi. dans le sens longitudinal.
1.5. GAINES RECTANGULAIRES MOYENNE ET HAUTE PRESSION
Pression statique comprise entre 50 et 250 mmCE

Dimension du plus grand Epaisseu Cadres d'assemblages et renforts éventuels


Inférieur ou égale à 600 8/10 Cornière soudée ou rivetée de 30 x 30 x 3 espacée de 800 mm

601 à 1200 10/10 Cornière de 30 x 30 x 3 espacée de 800 mm

1201 à 1400 12/10 Cornière de 40 x 40 x 4 espacée de 600 mm

1601 à 2000 15/10 Cornière de 50 x 50 x 5 espacée de 600 mm avec raidisseurs

au-delà de 2000 20/10 Cornière de 60 x 60 x 5 espacée de 450 mm avec raidisseurs

L'étanchéité des gaines sera assurée par GEBSICON ou équivalent posé dans les agrafes et entre tôle et cadres.

Accessoires : Pièces de transformation, coudes, piquages, sur les gaines rectangulaires.

Les coudes et les éléments de gaine comportant des piquages, transformations, ouvertures, bouches, etc... seront
réalisés en tôle d'une épaisseur immédiatement supérieure à celle fixée dans les tableaux qui précèdent.

Les angles de transformation seront de 15 maxi. par rapport à l'axe de la gaine. Dans le cas de valeurs supérieures,
la transformation sera équipée d'aubes directrices.

Le rayon intérieur minimal des coudes sera au minimum égal aux 3/4 de la largeur de la gaine. Dans le cas contraire
le coude comportera des aubes directrices.

La position des aubes sera déterminée à partir des préconisations du manuel SMACNA, leur nombre sera tel (1, 2
ou 3) que la perte de charge soit sensiblement égale à un coude normal sans aubes directrices.

Les gaines seront équipées sur leurs parcours d'orifices destinés aux prises de pression et de température. Chaque
orifice sera équipé d'un bouchon.

SUPPORTS

Les gaines seront supportées à intervalle maximal de 2000 mm. Les éléments constituant les supports, (Fer U,
cornière, tiges) seront galvanisés.

La gaine rectangulaire reposera sur des fers U boulonnés sur deux tiges filetées, les dimensions adaptées au poids
de la gaine.

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1.6. GAINES CIRCULAIRES BASSE ET HAUTE PRESSION
Diam(mm) Ep (mm) Détail de construction
Renforts Assemblage

Inf. ou égal 6/10 Non exigé Par emboîtement simple sur accessoires.

à 150 Double manchon male/male.

Dégraissage préalable des assemblages, fixation par rivets ou vis parker


avec enrobage de mastic (espacement maxi 10 cm), étanchéité obtenue
par encollage des raccords avec emboîtement (mastic INSONASTIC) 3
Kg/m² SFC ou équivalent)

Etanchéité finale par bande adhésive de largeur mini de 5 cm.

Longueur mini emboîtement

175 à 500 8/10 non exigé dia  à 350 : 40 mm

dia. 400 à 600 : 80 mm

500 à 800 10/10 non exigé dia. au-delà : 100 mm

au-delà 12/10 Cornière Par brides constituées par des cornières galvanisées avec boulons dia. 10
galvanisée de mm espacés de  15 cm, étanchéité au mastic (INSONASTIC 3 Kg/m² SFC
40x40x3 ou équivalent).
espacée de
Dimensions mini des cornières : 40 x 40 x 40.
1800 mm maxi

Accessoires des gaines circulaires :

Le rayon des coudes sera au minimum égal à 1,5 fois le diamètre de l'axe. Ils seront constitués de secteurs au
nombre de :

- Coudes à 30 ou 45 : 2 éléments,


- Coudes à 60 : 3 éléments,
- Coudes à 90 : 5 éléments.
Les coudes à 90 pourront être emboutis jusqu'à 1 diamètre de 300 mm.

Les piquages s'effectueront de façon suivante :

- Basse pression : par tés simples à 90 (cas de la VMC) ou à 45 (cas usuels),
- Haute pression : par tés coniques à 90, tés simples à 90 (exceptionnel).
Les réductions seront excentriques ou concentriques, leur pente sera la suivante :

- Basse pression : 1/4,


- Haute pression : 1/7.
L'utilisation pour les jonctions de gaine de manchettes thermorétractable sera soumise à l'approbation du Maître
d'Œuvre.

Supports

Il sera utilisé des colliers en feuillard galvanisé avec interposition d'une bande de feutre ou de caoutchouc. Ils
seront espacés tous les deux mètres maxi.

Les gaines verticales seront supportées à chaque étage avec pose d'une bande de caoutchouc (DALMISOL ou
équivalent) autour de la gaine lors de traversée de plancher, voile et cloison.
1.7. GAINES SOUPLES

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Elles seront utilisées comme raccordements souples des diffuseurs (gaine souple isophoniques calorifugée) ou
bouche d'extraction.

Ces gaines devront être incombustibles (MO).

La longueur de montage n'excédera pas 1,20 mètre.

Le rayon de cintrage (à l'axe du tube) devra être égal ou supérieur à deux fois le diamètre extérieur.

L'étanchéité des raccordements des gaines souples sur gaines rigides sera garantie par des colliers de serrage du
commerce.

21. DIFFUSION - REPRISE ET EXTRACTION DE L'AIR


1.8. GENERALITES
L'Entrepreneur soumettra le choix des diffuseurs et bouches à l'agrément du Maître d'œuvre et de l’architecte
(notamment pour le choix de la teinte et l'emplacement d'après la décoration des locaux).

La teinture du diffuseur suivant les choix de l’architecte est à la charge de l’entrepreneur.

La sélection, l'implantation et le mode de diffusion devront s'effectuer en collaboration avec le fournisseur.


1.9. DIFFUSEURS ET GRILLES DE SOUFFLAGE
Compte tenu de l'affectation des locaux, la vitesse résiduelle dans les zones d'occupation se situera entre 0,12 et
0,20 m/s.

Le mode de diffusion devra assurer dans la zone d'occupation une bonne régularité des températures.

Les organes de réglage dans le cas de gaines à pression statique élevée seront suffisamment éloignés afin de ne pas
perturber le niveau sonore des diffuseurs ou grilles.

Un réglage final des débits sera réalisé par le registre de réglage de la grille ou du diffuseur.
Leur sélection s'effectuera en fonction :

- Des taux de brassage,


- Des écarts de température entre l'air ambiant et l'air soufflé,
- La hauteur de montage,
- Les portées minimale-maximale,
- Les niveaux sonores.

1.10. GRILLES DE REPRISE


Elles comporteront une rangée d'ailettes mobiles verticales ou horizontales.

Chaque grille, sauf cas particuliers, comprendra un damper de réglage.

Dans le cas de pièce équipée de grilles linéaires, les grilles de reprise auront le même nombre de fentes que celles
de soufflage ainsi que la même longueur pour avoir un aspect identique (esthétique).
1.11. GRILLES DE PRISE D'AIR NEUF OU DE REJET
Elles devront être conformes aux prescriptions ci-après. Les grilles devront être fabriquées en acier galvanisé ou en
aluminium au choix de l'architecte.

Ces grilles comporteront un encadrement rigide sur lequel reposeront des ailettes fixes inclinées (profil pare-pluie) ;
la partie arrière comprendra un grillage démontable à mailles en fil d'acier galvanisé de 15 mm x 15 mm x 1,8 mm.

Elles se fixeront sur un contre-cadre scellé à la maçonnerie.

La section libre devra être au minimum de 65 % de la section totale. La vitesse frontale n'excédera pas 3
mètres/seconde.

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Dans le cas d'utilisation de grilles type caillebotis, la section libre retenue sera de 70 %. Les aménagements
particuliers pour recueillir les éventuelles eaux de pluie (siphon de sol) seront prévus par le lot plomberie.

22. VENTILATEURS ET EXTRACTEURS


1.12. GENERALITES
Les caractéristiques de chaque ventilateur devront être impérativement garanties par le CETIAT.

L'entreprise précisera les niveaux sonores globaux ainsi que les spectres acoustiques de puissance et de pression.

La turbine devra être équilibrée statiquement et dynamiquement à toutes les vitesses de fonctionnement par
équilibrage électronique et les résultats de ces essais communiqués au Maître d'Œuvre.

Les ouïes d'aspiration à l'air libre seront protégées par un grillage en fil d'acier faible perte de charge.

Les groupes moto ventilateurs reposeront sur un châssis commun en profilé avec plots anti-vibratiles.

Toutes les pièces tournantes recevront un capot ou carter de protection.

Un interrupteur de sécurité placé à proximité du ventilateur garantira un arrêt d'urgence ; il sera peint en rouge et
surmonté d'une étiquette "arrêt d'urgence".

Toutes dispositions seront prises pour permettre les mesures de vitesse de rotation.

Chaque ventilateur s'adaptera à l'emplacement prévu et devra pouvoir être installé ou démonté sans détérioration
du bâtiment ni démontage des équipements situés autour du ventilateur.

Conformément à l'article 31 de l'arrêté du 13 avril 1988, les ventilateurs d'une puissance absorbée supérieure à 4
KW seront équipés d'un comptage d'énergie permettant d'effectuer un suivi des consommations.

Tous les ventilateurs seront munis de pressostat manque d'air. Les ventilateurs devront être montés sur plots
antivibratils.

L’accès à l’espace ventilateur de centrale d’air s’effectuera à l’aide d’une porte montée sur charnière.
1.13. VENTILATEURS CENTRIFUGES
Ils seront du type à simple ou double ouïe.

Ils comprendront :

- Une enveloppe en tôle d'acier renforcé de manière à éviter toutes vibrations (avec porte de visite si
nécessaire),
- Une turbine avec pavillon d'aspiration en acier,
- Un arrangement mécanique avec arbre et paliers à billes ou rouleaux coniques,
- Un ensemble de transmission avec carter de protection : les courroies trapézoïdales seront en nombre
suffisant et pour un même accouplement elles devront toutes avoir la même tension (nombre minimal :
deux). Leur capacité ne devra en aucun cas être inférieure à 150 % de la puissance du
- Moteur,
- Un jeu de manchettes souples avec cadre de fixation,
- Un revêtement de protection par deux couches de peinture.
Les ventilateurs reposeront sur une dalle en béton (hors présent lot) ou suspendus.

La turbine des ventilateurs basse pression comportera des aubes inclinées vers l'avant.

Rendement minimum :

- 60 % pour débit inférieur ou égal à 2000 m3/h,


- 65 % pour débit compris entre 2000 et 5000 m3/h.
La turbine des ventilateurs moyenne ou haute pression comportera des aubes inclinées vers l'arrière en profil d'aile
d'avion.

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Rendement minimum :

- 80 % pour les débits supérieurs ou égaux à 5000 m3/h.


Utilisation :

Centrales de traitement d'air ou maintien d'un débit sensiblement constant sans perte de charge variable.
1.14. CAISSON DE VENTILATION MECANIQUE CONTROLEE
Les ventilateurs seront du type centrifuge à action et leur courbe de fonctionnement sera plate (débit pression).

Leur sélection se fera sur la partie la plus plate de la courbe.

Le débit correspondra à l'ouverture maximale de la totalité des bouches.

L'Entrepreneur communiquera au Maître d'Œuvre les niveaux sonores globaux ainsi que les spectres acoustiques
de puissance et de pression.

Les vitesses de rotation des appareils seront choisies afin de respecter les contraintes et n'excéderont pas les
valeurs suivantes :

- Vitesse de rotation turbine : 700 tr/mn,


- Vitesse de rotation moteur : 1500 tr/mn.
1.15. CONDUITS D'AIR
- Les gaines seront circulaires (sauf exception) en tôle d'acier galvanisé, assemblées en hélices et conformes
à la norme NF.P 50-401 d'octobre 1971.
- Les jonctions s'effectueront par emboîtement simple, chaque assemblage devra être dégraissé au
préalable, la fixation se fera par vis parker avec enrobage de mastic.
- L'étanchéité sera obtenue par encollage des raccords avant emboîtement (EC 800 MINNESOTA) et
recouvrement final par bande adhésive (largeur minimale 5 cm).
Conduits verticaux

- Les piquages sur les gaines seront réalisés par l'intermédiaire de tés d'étage à 90°.
- Les conduits devront être supportés à chaque étage par des colliers en feuillard galvanisé avec interposition
d'une bande isolante.
- Chaque pied de colonne sera pourvu d'un tampon démontable.
- Bouches d'extraction. Elles seront du type à forte perte de charge "pour ventilation mécanique contrôlée".
Les bouches d'extraction seront de type autoréglable comportant une membrane en silicone assurant la
régulation du débit extrait, leur emboîtement dans le conduit d'extraction se fera par simple rotation de la
bouche avec interposition d'un joint d'étanchéité. La dépression à l'entrée de la bouche défavorisée sera de
12 mmCE environ.
23. CANALISATIONS
1.1. TUBE ACIER GALVANISE
Les tubes employés seront sélectionnés impérativement dans la gamme suivante : tarif 10 standard selon la norme
NF A 49.111 Tu 37a et NF A 49.112 Tu 37b

La galvanisation à chaud correspondra aux normes NF A 49.700 et NF A 91.121.

Pour les diamètres supérieurs à 4", les assemblages seront réalisés par brides selon la norme

NF E 29.203 pour les parties préfabriquées, et galvanisées après assemblage des brides, ou raccords mécaniques
type STRAUB-GRIP/VICTAULIC, ou équivalent.

Pour les diamètres jusqu'au 4", ils pourront être faits au moyen de manchons, de coudes ou de tés filetés et de
raccords "Union" en fonte malléable zinguée, galvanisation à chaud obligatoire selon la norme NF E 29.801. Filetage
au pas du gaz avec étanchéité dans le filet selon la norme NF E 03.004.

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Sous réserve d'une exécution par un ouvrier spécialisé, la soudo-brasure pourra également être employée pour des
interventions ponctuelles (piquages pour purgeurs, manomètres...).

La température de fusion du métal d'appoint doit être comprise entre 500°C et 875°C et utilisation d'un système de
soudure type GAZFLUX. Dans ce cas, les joints de démontage seront à prévoir.
1.2. TUBE DE CUIVRE ROUGE
En cuivre rouge écroui, sans soudure :

v- Type écroui dur H 14,


w- Qualité Cu/b et Cu/b1 de la norme NF A 51.050,
x- Dimensions selon la norme NF A 51.120 jusqu'au diamètre 54, la norme ATG B524-6 jusqu'au diamètre 100
et la norme NF A 51.124 au-delà,
y- Caractéristiques H 14 de la norme NF A 02.008.
La teneur en résidus carbonés ne devra pas excéder 0,06 mg/dm².

La paroi interne des tubes devra être revêtue d'une couche d'oxyde protecteur, chargé de modifier la surface
interne des tubes en la neutralisant.

Les tubes employés seront d’épaisseur :

z- Canalisations en pression : épaisseur 1 mm jusqu'au diamètre 52 inclus (tubes : 10-12, 12-14, 14-16, 16-18,
18-20, 20-22, 26-28, 30-32, 34-36, 40-42 et 50-52), en 1,6 mm minimale au-dessus (tubes : 59,8-63, 66,8-
70, 81-85, 96-100, 100-105 et 120-125).
aa- Raccordement par raccords à brasure capillaire selon la norme NF E 29.591 jusqu'au diamètre 54, selon la
norme ATG 524.6 au-delà, ou soudo-brasure, ou par préfabrication, dans les conditions d'emploi prévues
par le DTU 60.5.
bb- Toute préfabrication ne pourra se faire qu'avec l'approbation du Bureau d'Etudes sur la qualité de travail de
l'Entrepreneur.
cc- Marquage des tubes et raccords selon les normes NF A 51.120, NF E 29.591 et ATG B524.6.
Types de brasure à utiliser pour les assemblages de réseaux :

Réseaux Hydrauliques Réseaux Gaz

dd- Type de brasure 3 composants Ag/Cu/P (5% argent)


ee- Quaternaire Ag/Cu/Zn/Cd (40 % argent)
ff- Homologuée G.D.F. AT6-B 524-3
gg- Température de fusion 780 °C 615 °C
hh- Résistance à la rupture 55 daN/mm² 43 daN/mm²
ii- Toute brasure du type Quaternaire sera prohibée pour le brasage de piquage façonné sur tube.
jj- Toutes les brasures devront être mises en œuvre avec les décapants adoptés. Les tuyauteries et raccords
devront être soigneusement nettoyés à la laine d'acier avant le brasage et les résidus de décapant devront
être supprimés après le brasage.
Il est particulièrement rappelé à l'Entreprise que le brasage capillaire impose des règles de propreté, ainsi que des
tolérances d'ajustage extrêmement rigoureuses. La soudure basse température (étain) est interdite. Emploi de
fourreaux type GAINOJAC pour les parties encastrées en cloison.

Les raccords mécaniques (type GRIP ou équivalent) sont autorisés sous réserve d'approbation du type exact de
raccord proposé. Dans tous les cas, interdiction d'employer des raccords en métaux ferreux. L'emploi de joints à
fibre est rigoureusement interdit (utilisation de joints plats KLINGERIT ou type AMERICAIN).

Protection en enterré, par gainage type WICU ou équivalent : protection sous gaine plastique (polychlorure de
vinyle stabilisé) avec surface intérieure hachurée de gorges. Coefficient de conductibilité = 0,093 W/mK. Tout
travail du cuivre (coude, brasure...) devra se faire avec mise à nu préalable du tuyau et reconstitution postérieure
de la protection.

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1.3. TUYAUX EN PPR (RESEAUX EAU FROIDE ET EAU CHAUDE)
Tuyaux en polychlorure de vinyle surchloré rigide correspondant aux normes Afnor NF T 54.014-1

Raccords PVC PRESSION conformes à la norme NF T 54.029.

Les tubes seront choisis dans la catégorie S4 de la norme (PMA = 16 bar à 60°C)

Ils devront être résistants aux ultraviolets et d'une qualité alimentaire.

Øext Valeur de désignation Tube Raccord Tube+Raccords


extérieur de l'épaisseur (Pression PN PMS *

Théorique Nominale)
25 5.1 25 b 16 b 10 b

32 6.5 25 b 16 b 10 b

40 8.1 25 b 16 b 10 b

50 10.1 25 b 16 b 10 b

63 12.7 16 b 16 b 10 b

75 15.1 16 b 16 b 10 b

90 18.1 16 b 16 b 10 b

110 22.1 16 b 16 b 10 b

*PMS = - Pression Maximale de Service autorisée pour une Température Maximale de Service

(TMS) inférieure ou égale à 60°C, et pour des fluides non corrosifs.

- Autres conditions de déclassement selon la norme NFT 54014.

Raccords moulés par injection selon les normes NFT 54.028-029-038 obligatoire. Il sera strictement interdit de
façonner des pièces sur chantier. Pour réduire de plusieurs diamètres, ne jamais emboîter une réduction simple :
utiliser une réduction double et le cas échéant emboîter une réduction simple dans une réduction double.

Le marquage des tubes et raccords devra être conforme aux indications des normes NF T 54.003 pour les tubes et
NF T 54.029 pour les raccords. Couleur des tubes et raccords gris/bleu foncé.

Dans tous les cas, l'aire de stockage des tubes et des pièces en PVC sera située le plus près possible du lieu de
travail. L'aire destinée à recevoir les tubes sera nivelée et plane.

La hauteur de gerbage sera limitée à 1,50 m. Les tubes et pièces seront obligatoirement sous bâche.
1.4. TUYAUX EN FONTE POUR EVACUATION
Tous les éléments constituant les réseaux parviendront d'usines certifiées ISO 9002.

Les tuyaux d'évacuation en élévation seront conformes à la norme NF A 48.720 :

- série à bouts unis dite série UU (SMU),

- série SMU PLUS pour les évacuations des effluents agressifs (dans le cas de rejets à forte teneur en hydrocarbures,
les joints seront équipés d'une bague nitrile (et non élastomère)).

La série à emboîtement et bout uni dite série EU (SME) ne pourra être employée que sur les verticales.

Les tuyaux en enterré seront conformes à la norme NF A 48.730 :

- série SMU "H/B". L'assemblage sera effectué à l'aide de manchons à bague d'étanchéité en caoutchouc.

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Les descentes d'eaux pluviales extérieures pourront être en fonte lisse octogonale ou cannelée. Les tuyaux seront
revêtus d'une peinture phosphatante et d'une couche d'apprêt.

La mise en œuvre des produits se fera conformément aux règles en vigueur et particulièrement aux DTU 60.1,
65.10 et 60.2.

Toutes les précautions seront prises pour permettre les tests et pour prévenir les canalisations des effets d'une
mise en charge des réseaux conformément à l'article 3.311 du DTU 60.2 concernant les effets mécaniques.
1.5. TUYAUX PVC POUR EVACUATION
Pour les réseaux en élévation à l'intérieur des bâtiments, il sera utilisé des tuyaux en chlorure de polyvinyle non
plastifié série COMPACT correspondant aux normes NF T 54.003 et NF T 54.017.

Les chutes en PVC devront répondre aux normes évacuation de l'AFNOR, classement M1

NF T 54.028 - NF T 54.030 - NF T 54.031 - NF T 54.032 - NF T 54.037 et être titulaires de la marque de qualité


PF.755.

La mise en œuvre devra se faire suivant les spécifications générales des règles de l'Art, des normes

NF P 41.201 à 204 et NF P 30.201 et du DTU 60.33.

Il sera posé des orifices de dégorgement à tous les changements de direction et tous les 30 mètres au maximum. En
partie droite horizontale, à tous les pieds de chutes ou descentes, les orifices de dégorgement seront d'un diamètre
sensiblement égal à la canalisation qui les supporte.

24. ISOLATION DES RÉSEAUX


1.1. CALORIFUGEAGE

Le calorifuge employé sera de première qualité, ininflammable, non détériorables par l'humidité ou les chocs,
correspondant à un matelas réalisé par laine de verre de 70 kg/m3 ou laine de roche de densité 90 kg/m3 et, selon
les réseaux, d'épaisseur :

- Sur les réseaux d'eau froide à l'air libre en terrasse des bâtiments ................ 25 mm
- Sur les réseaux d'eau chaude à l'intérieur des bâtiments ............................... 25 mm
- Sur les réseaux d'eau chaude à l'extérieur des bâtiments ............................... 40 mm
Coefficient de conductibilité inférieur ou égal à 0,035 kcal/mh°C. Température d'emploi : jusqu'à

125°C. Les joints de coquille sont croisés.

La laine de verre est recouverte d'un pare-vapeur et maintenue par des bandes de toile, de coton ou de jute
collées, croisées et arrêtées aux abouts par des manchettes en zinc ou en aluminium, et soigneusement finies et
égalisées au plâtre qui peut recevoir une couche de peinture.

Il sera admis l'emploi de CALOVINYL ou similaire à la place du plâtre et du pare-vapeur. Il sera également admis
l'utilisation d'une enveloppe kraft aluminium d'épaisseur 0,007 minimum.

Assemblage des éléments par bande aluminium auto-adhésive sur tous les joints en plus des agrafes de mise en
place.

Dans tous les cas, les raccords et les supports sont maintenus en dehors des calorifuges fixes, mais sont recouverts
d'éléments calorifuges démontables.

Le calorifuge pourra être également réalisé en ARMAFLEX ARMSTRONG ou équivalent, qualité M1, jonction et
assemblage par colle spécifiée par le fournisseur.

Pour la protection thermique, le matériel sélectionné devra avoir le meilleur coefficient Lambda possible (0,035)
pour satisfaire à la réglementation thermique en vigueur.

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Pour la protection anti-condensation, le matériel sélectionné devra avoir le meilleur coefficient Mu possible (mini :
5000).

La mise en œuvre de ce type de calorifuge devra être soignée et sans défaut.

Référence :

- Sur les réseaux d'eau froide à l'air libre en terrasse des bâtiments ................ 19 mm
- Sur les réseaux d'eau chaude à l'intérieur des bâtiments ............................... 19 mm
- Sur les réseaux d'eau chaude à l'extérieur des bâtiments ............................... 19 mm
L'Entrepreneur devra absolument utiliser les accessoires de mise en œuvre fabriqués par le fournisseur tels que :

- Support isolant de tuyauterie, permettant la fixation correcte des tuyauteries sans écrasement du
calorifuge,
- Plaque isolante pour calorifugeage des corps de vannes...,
- Nettoyant spécial,
- Ruban isolant auto-adhésif,
- Outils de découpe et mallette d'outillage
25. ACCESSOIRES DE MISE EN OEUVRE
1.1. TRAVERSEES DE PAROIS

Le passage des canalisations à travers les murs, les voiles et les planchers se fera en prenant toutes les précautions
nécessaires et en sélectionnant les matériaux pouvant satisfaire aux diverses législations incendie et phonique en
vigueur.

En particulier, mise en œuvre à l'intérieur de gaine incombustible, renforcement d'épaisseur ou dispositif


d'obturation automatique pour les canalisations en PVC suivant le diamètre pour obtenir un degré de résistance au
feu minimum de : PARE-FLAMME DE TRAVERSEE 30 MINUTES.

1.2. FOURREAUX

Le passage des canalisations à travers les murs, les voiles et les planchers se fera :

- Par des fourreaux en acier galvanisé pour les tubes en acier et en cuivre,
- Par un calfeutrement par un matériau résiliant type TALMISOL pour la fonte.
Il sera employé un matériau type GAINOJAC pour les traversées de cloisons et les distributions encastrées.

Ces deux matériaux ou leur équivalent seront définis de la manière suivante :

- Talmisol : matériau à base d'élastomère de 5 mm d'épaisseur minimum, antidérapant, hydrofuge, imputrescible,


tenue jusqu'à 100°C, limite d'écrasement avant fluage 50 % sous

250 T/m2, charge maximum admissible 10 T/m2.

- Gainojac : mêmes caractéristiques générales, mais utilisation pour les petits diamètres.

Epaisseurs minimales : 3,5 mm pour le diamètre 12,

4,2 mm jusqu'au diamètre 26,

4,4 mm jusqu'au diamètre 50,

5 mm au-delà.

Toutes les précautions seront prises pour éviter les détériorations des canalisations par des corrosifs tels que
mâchefer, ciment magnésien, eaux de lavage et autres. L'extrémité des fourreaux effleurera les murs ou les
plafonds et dépassera le percement des planchers de 2 cm au minimum. Toutes les dispositions seront prises pour
éviter la projection des poussières ou la transmission des bruits par ces fourreaux d'un local à l'autre (cordons en

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amiante ou mastic souple ou continuation du calorifuge dans le cas d'utilisation d'un fourreau calibré au diamètre
extérieur du calorifuge).

1.3. SUPPORTS

Tous les supports et les colliers seront isolés des canalisations par des garnitures insonorisantes, profil à cordons
pour permettre la dilatation des tubes.

3.1.1 Supports pour les réseaux généraux (tubes en acier, en cuivre)


Collier de fer galvanisé nervuré à 2 vis et contrepartie démontable, avec embase pour écrou soudé.

Au-delà du diamètre 150 mm, il sera employé des colliers "SERIE LOURDE". Autres types de supports à présenter à
l'approbation de l’Entrepreneur. Fixation isolée sur trous tamponnés avec goujons ou tiges filetées galvanisées à
chaud. Fixation groupée sur rail galvanisée à chaud y compris tous accessoires.

Il sera prévu :

- 1 collier par 2,00 m pour les tubes 26/34 et 40/49,


- 1 collier tous les 2,50 m pour les tubes de 50 mm,
- 1 collier tous les 3,00 m pour les tubes de 60 mm et au-dessus.
3.1.2 Supports pour les distributions intérieures (tubes en cuivre)

Collier isophonique en laiton à 2 vis, et contrepartie démontable, vis de fixation. Fixation sur trous tamponnés.
Rosaces plates en laiton pour les canalisations d'alimentation. Rosaces coniques en laiton pour les canalisations de
vidange.

Il sera prévu :

- 1 collier tous les 1,25 m pour les tubes jusqu'au diamètre 20,
- 1 collier tous les 1,80 m pour les tubes entre 21 et 40 mm de diamètre,
- 1 collier tous les 2,50 m pour les tubes au-dessus du diamètre 40 mm.
Dans tous les cas, il sera prévu un collier pour les tubulures entre 0,50 m et 1 m de longueur.

3.1.3 Pour les tubes en pvc d'eau avec pression


Les colliers seront du même type que ceux employés sur les tuyauteries en acier ou en cuivre tels que définis au
chapitre 5.6.3.a. Les colliers ne seront jamais serrés à fond afin de permettre un léger glissement de la canalisation
qu'ils doivent supporter, mais non bloquer, sauf dans le cas d'exécution de points fixes.

Diamètres extérieurs Espacement en m en mm des supports

25 et 32 0,65

40 et 50 1

63 et 75 1,30

90 et plus 2,00

Supportage supplémentaire à prévoir directement sur les organes de masse importante (vannes, clapets,
détendeurs, filtres...).

3.1.4 Pour les tubes en fonte


En partie verticale :

Colliers en fer galvanisé nervuré série lourde à 2 vis de fixation et contrepartie démontable, avec embase taraudée
soudée, ou étrier en acier galvanisé préformé en usine (L'utilisation de type fileté ainsi que son façonnage sur
chantier pour la fabrication d'étrier ne sera pas tolérée).

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Fixation isolée ou groupée selon le chapitre 5.6.3.1.

- espacement : 1 point de fixation sur ou à proximité de chaque culotte ou embranchement,

. 1 point de fixation sur les changements de direction supérieurs à 45°,

. L’espacement des points de fixation ne devra pas être supérieur à 2,70m.

En partie horizontale :

- soit par tuyau suspendu : colliers ou étriers semblables aux précédents avec double tige de différentes longueurs
réglant la pente d'écoulement et assurant une parfaite stabilité latérale.

- soit par tuyau en écharpe :

Collier en fer carré dit "corbeau", fixé au mur ou sur une équerre verticale rigide.

- espacement : 1 point de fixation à proximité immédiate de chaque culotte ou branchement,

. 1 point de fixation sur les bouts de longueur supérieure ou égale à 1,00m,

. 1 point de fixation chaque fois que nécessaire pour assurer le maintien des conduites lors des tests en pression
d'eau (compensation des poussées sur les coudes, pieds de chute...),

. les points fixes seront disposés en fonction des réseaux pour éviter toutes possibilités de contre-balancement.

Méthodes de supportage à l'approbation du Bureau d'Etudes.

3.1.5 Pour les tuyaux en pvc évacuation


Colliers de même nature que ceux utilisés pour les tuyaux en fonte. Mise en œuvre et localisation selon le DTU
60.31 à 60.33.

Pour les tuyauteries d'allure horizontale, il sera prévu soit des colliers larges, soit des plaques de répartition pour
éviter toute déformation du tube dans le temps.

Pour les tuyauteries de vidange de faible diamètre (notamment celles situées à l'intérieur des cellules sanitaires),
les colliers seront de même nature que ceux employés sur les réseaux d'alimentation (voir chapitre 5.6.3.2).

Dans tous les cas, les colliers en PVC, quel que soit le modèle et quel que soit le réseau, seront proscrits.
1.4. PROTECTION POUR LES CANALISATIONS METALLIQUES ENCASTREES (BETON, MAÇONNERIE)

Il sera utilisé une protection type DENSO : application à froid d'un tissu à mailles ouvertes imprégné à cœur et
recouvert sur les deux faces d'une masse parafinique stabilisée et fillerisée.

L'ensemble est imperméable et autocollant, d’épaisseur 1,2 mm, perméabilité à la vapeur d'eau inférieure à 6
g/m2/24h. Ou procédé équivalent.

1.5. PEINTURE ET REPERAGE

Il n'est pas prévu de peinture pour les tuyauteries en acier galvanisé et en cuivre, hors celles apparentes sur
lesquelles l'Entrepreneur devra une couche de finition, quand elles ne seront pas traitées par une autre méthode
(chrome ou dorure).

Pour les tuyauteries en fonte, l'Entrepreneur fournira des tuyaux peints en usine et devra se munir de peinture de
qualité identique afin de réaliser les retouches nécessaires sur place.

Les fourreaux et toutes les parties métalliques provenant d'une fabrication d'atelier devront être recouverts de
deux couches de peinture antirouille avant la pose, et raccords après pose par l'Entrepreneur.

En supplément du travail de peinture des tuyaux calorifugés ou non, prévu par le lot Peinture, l'Entrepreneur du
présent lot apposera, sur les parties de canalisations passant en sous-sol, galeries techniques et gaines verticales,

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les anneaux symboles ou les flèches de repérage selon la norme NF X 08.100. Anneaux plastique de couleurs
correspondantes.

Tous les appareils, les vannes, les réservoirs, les pompes, ainsi que tous les collecteurs, les robinetteries... seront
munis d'étiquettes émaillées ou en plastique, portant les indications nécessaires à leur identification et permettant
de les repérer sur les documents à fournir - fixation par chaînette perlée.

1.6. ELECTRICITE

Tous les travaux d'électricité (réalisation d'armoire, de coffret et réseaux d'alimentation) à la charge du présent lot
devront impérativement être conformes aux normes en vigueur et tenir compte des spécifications techniques
définies ci-après.

1.1.1. Armoires électriques et coffrets


Les armoires seront obligatoirement placées à l'entrée directe des locaux techniques. En cas contraire, un arrêt
d'urgence sera mis en place à l'entrée.

1.1.2. Conception des armoires et coffrets


Dans toutes les armoires, les différentes fonctions seront électriquement séparées si elles existent simultanément,
en particulier les fonctions propres à la protection incendie, la fonction traitement d'eau et la fonction relevage.

Lorsqu’une armoire générale commande un coffret annexe à l'armoire, la prise d'information pour la signalisation
sur l'armoire doit se faire à partir du coffret en question et non présupposée à partir de la commande.

Une surface frontale et un volume permettant une extension éventuelle de 20% seront systématiquement prévus
dans toutes les armoires (10% pour les coffrets).

Dans le cas où une armoire ou un coffret serait localisé à proximité d’installation de courants faibles (unité
informatique, réseaux de communication...), il devra être du type CEM (Compatibilité Electromécanique) pour ne
pas générer de perturbation dans ces installations.

1.1.1 Appareillage
L'ensemble des appareillages devra être conforme aux normes NF C 63 et 64 (série complète).

L'ensemble des différents appareillages sera sélectionné en fonction des conditions climatiques

(Chapitre 5.7.1) et des déclassements (Chapitre 5.7.2) énoncés ci-avant.

Ils seront montés sur châssis DIN ou platine pleine.

La mise en place d'éléments provoquant un échauffement implique une ventilation statique ou dynamique de
l'armoire. Dans tous les cas, une filtration est à prévoir : entrée et sortie d'air par un média sec. L'Entrepreneur
devra justifier de sa solution lors de la remise de sa note de calcul ou de l'approbation de ses plans.

L'utilisation de répartiteurs des phases (barres, borniers...) est obligatoire. Toutes les parties actives contenues
dans les armoires ou coffrets devront être protégées par écran isolant.

La sélection de l'appareillage sera effectuée en fonction des I.C.C. définies par le lot Electricité, au point d'utilisation
du présent lot.

1.1.2 Equipement de protection et de coupure


A) Généralités

- Le choix des appareils de protection et de coupure devra tenir compte des intensités nominales mises en
jeu, du pouvoir de coupure et du degré de sélectivité.
- Le calibre nominal d'un appareil sera supérieur de 10% minimal à son intensité de service, de façon à éviter
tout échauffement susceptible de nuire à son fonctionnement.

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- En particulier, aucun seuil de déclenchement ne pourra être égal ou supérieur à la valeur de l'intensité
nominale de l'appareil, donnée par le constructeur.
- Le pouvoir de coupure des disjoncteurs devra être supérieur à la valeur efficace du courant de court circuit
calculée à leur point d'installation.
- Les disjoncteurs devront assurer, par construction, par filiation, le pouvoir de coupure requis.
Tout défaut devra provoquer le déclenchement du seul disjoncteur immédiatement placé à l'amont, sans nuire à la
continuité de service des départs voisins.

- les appareillages seront du type modulaire conformément aux recommandations internationales IEC 157.1, à la
norme européenne CEE 19 et aux normes françaises NFC 63.120 et 61.400.

Les disjoncteurs seront du type compact, sous boîtier moulé isolé, pôles à fermeture et rupture brusques. Ils
devront être équipés de déclencheurs à maximum de courant magnétothermique dans les conditions d'emploi
définies ci-avant.

L’utilisation de fusibles à cartouches HPC est formellement interdite.

B) Coupure générale

Il sera prévu un interrupteur général équipé d'une commande extérieure frontale rotative et débrochable, ou
latérale.

Le calibrage de l'interrupteur tiendra compte de la protection amont et de la puissance installée en aval augmentée
d'un coefficient de sécurité de 20%.

C) Protection des départs divisionnaires

Tous les départs divisionnaires seront protégés par des disjoncteurs magnétothermiques différentiels 30 mA.

Les disjoncteurs seront équipés de contacts signal-défaut.

Pour les départs moteurs, les déclencheurs magnétiques agiront entre 10 et 14 In.

D) Commande et protection des départs moteurs

La commande sera assurée par un contacteur équipé de contacts auxiliaires.

La protection contre les surintensités et la marche en monophasé, sera assurée par un relais de protection
thermique, compensé, différentiel.

E) Circuit de télécommande et signalisation

Alimentation des bobines en 220 volts.

Alimentation des circuits de signalisation et de relayage en 24 volts.

L'ensemble de ces circuits alimentant les bobines des contacteurs, la signalisation et le relayage seront alimentés
par l'intermédiaire de transformateurs d'isolement.

Les transformateurs seront protégés en amont par un disjoncteur magnétothermique, et en aval par un disjoncteur
magnétothermique différentiel 30 mA.

Les disjoncteurs seront équipés de contact signal-défaut.

La distribution vers les différents organes se fera au moyen de répartiteurs.

Un interrupteur "essai lampes" devra permettre le test de tous les voyants de signalisation.

L'ensemble des relais sera du type à faible consommation à l'appel.

F) Abaissement ou élévation de la tension

Cette fonction sera assurée par des transformateurs de sécurité ou de séparation de circuit.

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1) Transformateurs pour circuits de télécommande et signalisation :

Ils seront nus, avec bornes protégées, placés dans les armoires de commande, derrière écran plexiglas. Ces
transformateurs devront être conformes aux normes IEC 989 - UL 506 - CSA -

C22.2 (classe II).

2) Transformateurs pour les autres circuits :

Implantation hors des armoires dans le cas de forte puissance cumulée, engendrant des dégagements calorifiques
importants.

1.1.3 Equipements de démarrage


Les équipements de démarrage seront choisis de façon à limiter les pointes d'intensité lors des mises en service,
ceci en fonction du type de moteur et des caractéristiques de charge de l'équipement entraîné. Ils seront
sélectionnés pour un fonctionnement permanent dans les conditions climatiques énoncées au Chapitre 5.7.1 avec
déclassement suivant Chapitre 5.7.2, et situés dans les armoires.

En aucun cas, la pointe au démarrage ne devra ni provoquer le déclenchement d'une des protections amont ni
introduire une chute de tension supérieure à 5% dans l'ensemble de l'installation, depuis la source.

Dans tous les cas, les démarrages en court-circuit ne seront autorisés que pour des moteurs de puissance inférieure
à 11 kW.

Dans tous les cas, les équipements de démarrage seront protégés par des disjoncteurs magnétothermiques
différentiels, placés immédiatement en amont.

Des relais de protection thermique compensés différentiel seront prévus sur chacune des phases de démarreurs, de
manière à couper l'alimentation en cas soit de coupure de courant, soit d'une sérieuse chute de tension et/ou
d'une surintensité, et la marche en monophasé.

Pour les moteurs de 11 kW de puissance et plus, l’Entrepreneur du présent lot devra prévoir des démarreurs étoile-
triangle.

Excepté :

Pour les moteurs de pompes incendie, l’Entrepreneur du présent lot pourra sur demande particulière formulée au
chapitre 4, remplacer les démarreurs étoile-triangle par des contrôleurs électroniques assurant un démarrage
progressif du moteur, avec réduction du courant au démarrage, accélération progressive obtenue par un contrôle
de l’intensité absorbée par le moteur. Ces contrôleurs électroniques devront impérativement être dotés d’une
protection galvanique (réf. DIGISTAR 23.13- LEROY-SOMMER ou équivalent).

Remarque :

Dans le cas où plusieurs moteurs d'une même installation peuvent fonctionner simultanément, prévoir un dispositif
avec temporisation pour décaler leur démarrage lorsque cela ne perturbe pas les fonctionnements prioritaires.

Dans les systèmes de pompage composés d'une pompe de secours, celle-ci doit venir immédiatement en relais
d'une des pompes en service normal dont le défaut est signalé.

1.1.4 Appareils de façade


Les façades comporteront les voyants de signalisation, éventuellement regroupés sur un synoptique sur indications
du chapitre 4 ou des fiches techniques, les commutateurs de commande, les voltmètres, les ampèremètres et les
appareils divers tels que demandés au chapitre 4 et dans les fiches techniques.

Appareils de mesure :

Les appareils de mesure seront de larges dimensions, au minimum 72 x 72. Ils seront gradués sur toute la longueur
de l'échelle en lecture directe. L'angle de déviation sera de 90°.

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Organes de commande :

Les organes de commande seront des unités au perçage normalisé de diamètre 22. Ils seront repérés par étiquette
gravée ou par gravure sur plastron. La commande marche forcée sera réalisée par des boutons poussoirs ou
commutateurs à retour automatique.

Organes de signalisation et d'alarme :

Les voyants de signalisation et d'alarme ainsi que les boutons poussoirs de télécommande seront également
normalisés au perçage de diamètre 22 ou modulaires.

Chaque armoire ou coffret de commande comportera en façade les signalisations suivantes :

- voyant (blanc) présence tension sur l'interrupteur général.

Pour chacun des éléments définis au chapitre 4 et dans les fiches techniques :

- Voyant de défaut (rouge),


- Voyant marche (vert),
- Voyant stand by prêt à démarrer (jaune),
- Voyant niveau (jaune),
- Voyant alarme non prioritaire jaune ou orange, fixe ou clignotant.
1.1.5 Câblage intérieur
Jeu de barres :

Les liaisons puissance se feront en barres cuivre électrolytique de section calculée en fonction des intensités mises
en jeu.

L'estimation des puissances tiendra compte d'une réserve d'au moins 20%.

Les barres seront maintenues au moyen de supports isolants ou bois bakélisé. Le nombre des supports et
l'écartement entre les barres seront tels que soit garantie une parfaite tenue aux courts circuits.

Filerie :

La filerie sera réalisée au moyen de conducteurs unipolaires dont la tension nominale sera de 750 V de la série
HO7VK.

Le choix des sections des câbles de "puissance" se fera comme indiqué ci-dessus pour les jeux de barres. Aucun
câble ne sera inférieur à 1,5 mm² pour les télécommandes de signalisation et 2,5 mm² pour les alimentations
forces.

Les couleurs de la filerie seront normalisées avec repérage des bornes par bracelets sertis autour des fils pour les
circuits auxiliaires et un repérage normalisé (O.1.2.3) pour les circuits puissance.

Les fils seront placés sous goulottes largement dimensionnées et préservant une réserve minimale de 30%.

Les raccordements intérieurs se feront par cosses ou embouts préisolés correspondant à la section du fil utilisé sauf
si l'appareillage est conçu pour recevoir directement la filerie dénudée et ceci sous garantie du constructeur de
l'appareillage.

1.1.6 Conducteur de terre


Chaque tableau comportera un collecteur de terre pour le branchement du conducteur de protection.

Un seul conducteur sera prévu pour chaque raccordement.

Raccordements :

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Les pénétrations de câbles se feront soit par caniveau à la partie inférieure, soit par chemin de câbles à la partie
supérieure, la pénétration se fera par un panneau amovible. Dans la mesure du possible, la pénétration se fera par
dessous avec, pour les armoires en pied, un socle maçonné et un niveau minimum de 50 cm pour l'installation de
tout bornier ou appareillage.

Lorsque les armoires ou les coffrets sont installés dans les locaux humides ou poussiéreux, les pénétrations de
câbles se feront par presse-étoupe eux-mêmes montés sur un panneau amovible.

Les câbles extérieurs seront raccordés par l'intermédiaire de bornes de jonction adaptées à la section des
conducteurs avec un pas minimum de 6 mm. Les raccordements sur les appareils de fort calibre s'effectueront par
l'intermédiaire de plages cuivre auxiliaires étudiées en fonction de la section, du rayon de courbure et du nombre
des conducteurs raccordés.

Sur les armoires principales, des queues de barres de section appropriée seront prévues obligatoirement pour les
raccordements des câbles de puissance (arrivée ou départ).

Sur les coffrets, lorsque le câble d'arrivée a une section plus importante que celle admise par l'organe de coupure
principale, des plages de raccordement en cuivre de section appropriée seront prévues pour raccorder le câble
d'arrivée.

Les extrémités de conducteurs multibrins seront équipées de cosses serties.

Tous les conducteurs actifs d'un même câble (conducteur de protection exclu) seront rassemblés en un tour mort
(queue de cochon), afin que l'on puisse ultérieurement les grouper dans une pince ampère métrique d'un appareil
portatif de recherche sélective de défaut homopolaire.

1.1.7 Étiquetage et repérage


Tous les tableaux, les armoires ou les coffrets seront repérés au moyen d'étiquettes en dilophane gravées, en
langue française.

Tous les appareils de commande, de protection ou d’asservissement, regroupés dans un même tableau, seront
repérés individuellement par un dispositif durable.

Tous les câbles de liaisons extérieures porteront, à chacune de leurs extrémités, un repère inaltérable, conforme au
carnet de câble établi par le titulaire du présent lot.

Les barres des tableaux seront repérées conventionnellement.

Il est bien entendu que les repères ci-dessus devront être conformes aux schémas de principe et aux plans de
dépannage.

Une porte au moins aura, sur la face interne, un porte-documents, en tôle, pouvant recevoir l'ensemble des plans
relatifs au tableau.

1.1.8 Report signalisation


Il sera prévu au bornier général de l'armoire un renvoi d'alarme (NO/NF) permettant la banalisation des différents
défauts de l'armoire considérée.

Des bornes complémentaires peuvent être décrites au chapitre 4.

Le raccordement du câble "Courant Faibles" sur les contacts est prévu au présent lot.

1.1.9 Liaisons extérieures


A) Filerie, câbles, chemins de câble

Les sections seront calculées suivant les tableaux de la norme NF C 15.100 en tenant compte du coefficient de
proximité et des conditions climatiques énoncées au chapitre 5.7.1.

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La chute de tension à prendre en compte pour le calcul des sections de câble est de 5% maxi entre la source
(centrale, poste de livraison de la Compagnie Concessionnaire) et les appareils desservis.

Pour le présent lot, celle-ci sera comprise entre 2 et 3% entre l’armoire et les appareils desservis.

Les chemins de câbles ne seront utilisés qu'à partir de trois câbles et dans les locaux techniques.

Les fourreaux encastrés seront du type ICD gris (orange interdit).

Le montage des tubes en système dit "METRO" est catégoriquement interdit, même en faux-plafond et en vide
sanitaire.

Les chemins de câble seront du type cablofil ou équivalent. La hauteur d'aile ne sera pas inférieure à

48 mm. Les chemins de câbles ne devront présenter aucune discontinuité : ils seront éclissés et boulonnés entre
eux et mis à la terre. Ils devront être parfaitement rigides, d'équerre, de niveau, et ne présenter aucune arête vive
(aucune flèche ne sera admise). Le choix et le nombre de supports devra pouvoir permettre de recevoir, dans la
position la plus défavorable, 50 kg de charge entre supports sans apparition de déformation permanente.

Tous les changements de direction ou les modifications de parcours seront traités avec des pièces d'assemblage
préfabriquées ou façonnées à la demande.

Il sera prévu une protection mécanique (capotage) sur tous les chemins de câble horizontaux ou verticaux, situés à
moins de 2 mètres de hauteur, au-dessus du niveau du plancher.

Les chemins de câbles et les fourreaux seront dimensionnés pour une extension de 30%. Deux nappes de câbles
seront autorisées sur les chemins de câbles.

Tous les raccordements et les connexions devront être accessibles.

Dans les locaux présentant un risque majeur de détérioration.

Les raccordements et les connexions aux appareils depuis les chemins de câbles ou les fourreaux, devront être
réalisés sous gaine flexible annelée ; raccordement par presse-étoupe aux extrémités.

L'Entrepreneur devra sélectionner son matériel d'incorporation et de filerie selon les tableaux de la norme NFC
15.100, et notamment :

MATERIAUX (constructions)

MATERIAUX (conduits)

MATERIAUX (fils et câbles)

IMMERGE - ENCASTRE - Conducteurs isolés au PR ou PE sous gaine polypropylène iy PE posés en bourrage (EX :
AQUASUB)

LOCAUX TECHNIQUES PLOMBERIE – BASSINS TDE - FONTAINES

- Chemin de câbles (fourreaux, goulottes) - U 1000 R02 V

B) Coupure de maintenance

Tous les appareils, non visibles depuis l'armoire ou le coffret de commande, devront être pourvus d'interrupteurs
de puissance à coupure omnipolaire, situés à proximité immédiate, afin d'éviter toute mise en route intempestive
lors des opérations d'entretien. Une autre solution pourra être l'emploi de disjoncteurs condamnables dans
l'armoire.

C) Arrêt d'urgence

Dans la mesure où le matériel installé présente un danger certain pour les personnes, ou sur indication du chapitre
4 et des fiches techniques, il sera prévu un arrêt d'urgence comprenant un bouton-poussoir sous boîtier avec verre

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dormant, agissant soit sur le contacteur de l'appareil sélectionné, soit sur la bobine à émission de l'interrupteur
général.

26. POMPES
1.7. GENERALITES

La vitesse de rotation de la roue centrifuge ne devra pas, en règle générale, dépasser 2 900 tr/mn pour une
fréquence de 50 Hz.

La conception et la nature du corps de pompe seront adaptées au fluide et à sa température ainsi qu'aux conditions
de pression d'utilisation.

Afin de permettre d'éventuelles adaptations à la mise en service, le diamètre de la roue sélectionnée ne devra
jamais correspondre à la courbe maximum du corps de pompe considéré.

Le dimensionnement des groupes surpresseur faisant appel à des démarrages en cascade de pompes montées en
parallèle, devra être justifié par la courbe, établie par le constructeur des pompes, montrant la superposition des
différentes pompes et leurs valeurs d'enclenchement - déclenchement.

1.8. CORPS DES POMPES

Les corps de pompes seront calculés pour supporter une pression correspondant à la pression de refoulement
spécifiée plus la pression statique : cette valeur étant augmentée de 50% de la somme des deux pressions.

En aucun cas, leur pression de service ne sera inférieure à 8,5 kg/cm2.

Les points hauts des corps de pompes seront équipés de purgeurs manuels et les points bas de bouchons de
vidange.

On veillera à ce que la pression statique sur l'aspiration corresponde à la tension de vapeur du fluide (NPSH
disponible dans l'installation supérieur au NPSH requis par la pompe en tenant compte de l'altitude, chaque fois
que nécessaire) pour éviter toute cavitation.

Pour les pompes de surface, il sera utilisé de préférence des pompes monocellulaires centrifuges normalisées.

Pour les grandes hauteurs manométriques ne pouvant être atteinte avec des pompes monocellulaires, il pourra
être utilisé des pompes multicellulaires (avec un nombre réduit d’étage), sous réserve de vérification de la
compatibilité des jeux hydrauliques et de la qualité d'eau, certifiée par le fabricant de pompes.

Nature des matériels à utiliser Corps de pompe Roue

Circuits d’eau sanitaire ou "domestique"

Acier inoxydable 316l

Bronze 88/12 ou 90/10

Acier inoxydable 316 L

Bronze 88/12 ou 90/10

Circuit d’eau incendie ou arrosage

Fonte FT 25 avec revêtement

Epoxy interne/externe

Bronze 88/12 ou 90/10

1.9. PALIERS, PRESSE-ETOUPES ET ARBRES

Les paliers devront être à roulement à billes, graissés à vie ou équipés de graisseurs apparents, dans le cas de
pompes monocellulaires normalisées.

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Il pourra être adopté des presse-étoupes non refroidis.

Les fuites de presse-étoupes seront collectées par un entonnoir de façon à avoir un écoulement

visible, puis ramenées vers le siphon de sol ou le caniveau le plus proche. Les arbres seront en acier inoxydable.

Les presse-étoupes mécaniques ne sont pas autorisés, sauf pour les pompes de circulation d'eau chaude sanitaire
et les pompes immergées.

1.10. MOTEURS

Type tropicalisé - classe F isolation IP 68 pour immergés

IP 55 pour moteur de surface.

Ils devront être prévus pour service continu S1 à démarrages pouvant aller jusqu'à 10 par heure.

Le cosinus ne devra jamais être inférieur à 0,8.

Ils seront calculés pour fonctionner en continu dans une ambiance à 50°C sauf dans le cas A défini au Chapitre 5.7.
Les moteurs seront suffisamment puissants pour fonctionner en continu à n'importe quel point de la courbe
caractéristique des pompes, avec une majoration de puissance de 1,15 sur la puissance maximale des points
pouvant être réellement atteints dans l'exploitation ou les essais.

Ils seront adaptés au dispositif de démarrage retenu.

Pour les pompes immergées de 4 kW et plus, il sera prévu une sonde thermique. Cette sonde sera prévue sur les
pompes de surface de plus de 11 kW.

1.11. MISE EN ŒUVRE ET ACCESSOIRES

Mise en œuvre conforme à la norme NF E 44.190 et la norme NF E 44.202. Les pompes sont installées entre des
vannes d'isolement, les tuyauteries ne prendront jamais appui sur les pompes.

Dans le cas de pompes montées en parallèle sur un collecteur commun, on veillera à ce que la répartition du débit
entre celles-ci soit bonne.

Les raccordements entre les tuyauteries et les pompes seront effectués au moyen de convergents et de divergents
conformes à la norme NF E 44.201.

Les coudes à la sortie et à l'aspiration des pompes seront toujours placés après les réductions (convergents) et
jamais à moins de la largeur L1 définie dans la norme NF E 44.201 (en particulier L1>5D1 pour les aspirations de
pompe à aspiration axiale). Les coudes seront en principe à grand rayon (3D). Les distances entre les coudes à
l'aspiration devront être en principe supérieures à 5 D1, les coudes ainsi que tous les accessoires ci-dessous qui
seront dimensionnées aux vitesses de passage autorisées.

Chaque pompe de surface comporte, outre les vannes et les réductions :

- un jeu de manchons anti-vibratiles (éventuellement regroupés sur collecteurs),

- un manomètre différentiel avec lecture amont et aval ou un manomètre amont et aval. Il pourra être prévu un
seul manomètre amont et un aval sur les nourrices des groupes suppresseurs à plusieurs pompes. En ce cas, il sera
prévu, par pompe, 1 piquage amont et 1 piquage aval permettant le raccordement rapide de 2 manomètres de
précision permettant la vérification des caractéristiques de chaque pompe. Fourniture d'un ensemble de contrôle
pour l'ensemble du projet par le présent lot :

- un clapet de non-retour à membrane,

- un filtre à tamis nettoyable en charge (éventuellement commun à plusieurs pompes), avec manomètre différentiel
amont et aval, robinet de purge avec vanne 1/4 tour,

- les dispositifs anti-vibratiles isolant la pompe de son support (manchettes et jeux de semelles).

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Chaque pompe de recyclage d’eau chaude sanitaire sera asservie à une production manque d’eau

(Flow Switch) située en amont de la pompe.

Chaque pompe immergée comportera une vanne et un clapet à boule si le rejet de chaque pompe n'est pas
effectué directement sur un regard.

L'installation électrique sera faite de telle sorte que la disjonction d'une pompe soit immédiatement et
automatiquement suivie par la mise en route de la pompe de secours, lorsque celle-ci existe.

Les raccords seront faits en général par joints à brides. Il sera toléré des liaisons par manchons filetés sur les petits
diamètres inférieurs à 2 pouces, cependant leur emploi sur aspirations sera soumis à l'agrément spécial du Bureau
d’Etudes et il ne sera pas oublié l'emploi de raccord UNION pour simplifier le démontage.

1.12. ALIGNEMENT

- Préalablement à toute mise en service, les groupes électropompes sur socles et à accouplement entre moteur et
pompes doivent être réalignés,

- les différences d'alignement seront mesurées et consignées dans un procès-verbal de réception à établir entre le
Bureau d’Etudes et l'Entrepreneur,

- ces différences devront être inférieures aux tolérances maxima admissibles définies dans la notice d'installation
du Fabricant.

1.13. ESSAI

Préalablement au départ d’usine, les caractéristiques des pompes demandées, devront faire l’objet d’une
vérification sur un banc d’essai selon le code d’essai défini dans la norme NF X 10.601.

L’Entrepreneur du présent lot devra donc se procurer et fournir le P.V. d’essai correspondant, indiquant
notamment les performances réelles de la pompe, et les écarts éventuels par rapport aux caractéristiques
demandées

27. VARIANTES EVENTUELLES


Le présent devis descriptif donne les prestations générales envisagées pour l’opération.

L’Entrepreneur devra tenir compte des divers impératifs dans son prix.

Toutefois, certaines adaptations pourront être éventuellement apportées. A cet effet et pour pouvoir juger
exactement de la prestation proposée, il devra obligatoirement être joint à la proposition, les documents suivants :

Fiche financière décomposant les prix de chaque élément en postes suivants :

- Fourniture de matériaux,
- Mise en place de différents éléments.
Fiche descriptive :

Une fiche descriptive détaillée définissant clairement chaque élément, tant en ce qui concerne la constitution que
la mise en œuvre.

Représentation graphique :

- Une fiche graphique détaillée pour chaque élément,


- Une vue des élévations intérieures et extérieures suivant les types d’ouvrages,
- Une vue en plan,
- Une coupe horizontale et une coupe verticale avec indications des détails des éléments constitutifs.
- Le Maître d’Œuvre pourra également demander la fourniture d’échantillons des différents éléments
entrant dans la composition des ouvrages.

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28. LIMITE DES PRESTATIONS
1.14. AVEC LE LOT GROS OEUVRE

Sont dus par le lot Fluides :

- Le contrôle des réservations dans les structures,


- Les trémies et les percements
- Les plans de réservation.
- Le dimensionnement des réseaux encastrés intérieurs
- Le dimensionnement des fosses de relevage
- L’équipement des fosses de relevage (pompes, tampons, flotteurs, échelles…)
- La fourniture en temps utile au lot gros œuvre de toutes les pièces à sceller à incorporer au moment du
coulage sont dus par le lot Gros-Œuvre - Maçonnerie :
- Les tranchées, le terrassement pour les canalisations enterrées sous structure,
- Les regards, avaloirs, les réseaux enterrés sous structure,
- La réalisation et l’étanchéité des tampons EP (selon dimensionnement plomberie)
- La réalisation et l’étanchéité des fosses de relevages (selon dimensionnement plomberie)
- La fourniture et la pose des avaloirs de cunettes raccordées directement au réseau enterré,
- Le dimensionnement et la fourniture de l’ensemble du réseau de drainage de pied de voiles
1.1. RESEAUX EXTERIEURS (VRD)

Sont dus par le lot Fluides:

- Les réseaux d'évacuation : le raccordement jusqu'aux regards intérieurs ou extérieurs y compris tranchée
dans dallage si nécessaire,
- La localisation, les diamètres et cotes fils d’eau des réseaux intérieurs à raccorder sur réseau enterré
extérieur. Sont dus par le lot VRD:
- Le dimensionnement, la fourniture et la pose des avaloirs et caniveaux des surfaces extérieures à collecter
en EP.
1.2. AVEC LE LOT ELECTRICITE

Sont dues par le lot Fluides :

- Toutes les installations de force motrice, d'asservissement, d'alarme, de terre, de commande et de contrôle
à partir des livraisons du lot Electricité,
- Toutes les protections d'appareils du présent lot, y compris les coupures de proximité.
Sont dus par le lot Electricité :

- L'amenée du câble de puissance électrique à l'intérieur des locaux concernés,


- La protection générale de la ligne,
- L'éclairage des locaux.
1.3. AVEC LE LOT COURANTS FAIBLES

Sont dus par le lot Fluides :

- Les bornier nécessaires, pour le report des alarmes à télécommande, à l'intérieur de ses armoires de
commande,
- Le raccordement des lignes de report d'alarme ou de télécommande à l'intérieur de ses armoires.
Sont dues par le lot Courants Faibles :

- Les lignes de report d'alarme ou de télécommande.


1.4. PEINTURE

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Sont dus par le lot Fluides :

- La peinture antirouille de tous les ouvrages métalliques qui ne sont pas galvanisés,
- Les retouches de peinture appropriée sur le matériel pré-peint en usine,
- Le repérage conventionnel des tuyauteries et des vannes.

1.5. AVEC LE LOT FAUX-PLAFONDS

Sont dus par le lot Fluides :

- Les plans définissant l'emplacement des trappes,


- Le contrôle de la bonne implantation des trappes.
Sont dues par le lot Trappes de visites :

- La fourniture et la pose des trappes de visites.

1.6. ETANCHEITE

Sont dus par le lot Fluides :

- Le dimensionnement des entrées d’eau pluviale dans le bâtiment


- Le raccordement compris joint d'étanchéité sur le moignon ou l’entrée d'eau du lot Etanchéité,
- La sortie en ventilation primaire des chutes EU/EV au-dessus des terrasses.
Sont dus par le lot Etanchéité :

- Le raccordement d'étanchéité au pourtour de toutes les tuyauteries sortant en ventilation primaire ou


secondaire selon le DTU,
- La fourniture et la pose des moignons en entrée d'eau compris crapaudines ou garde grèves,
- Le raccordement d'étanchéité au pourtour des siphons de sol dans les locaux recevant une étanchéité au
sol,
- La fourniture des chapeaux tronconiques ou des couvercles grillage sur les orifices de ventilation de chutes.
1.7. LOTS ARCHITECTURAUX

Sont au lot Fluides :


La communication des dimensions nécessaires aux réservations et percements à faire réaliser par les autres
lots
L’implantation et le traçage sur site des réservations et percements dans le respect des différents
calepinages.
1.8. PROTECTION DES OUVRAGES

L'entrepreneur est responsable, vis à vis du Maître de l'Ouvrage, des dégâts pouvant survenir avant la
réception aux ouvrages qu'il a exécuté et des dommages causés aux autres Corps d'Etat.
De ce fait, au fur et à mesure de leur réalisation ou mise en place, tous les ouvrages devront être
efficacement protégés, selon décisions de l’entreprise.

29. ETAT DE LIVRAISON DES OUVRAGES, ESSAIS ET RECEPTION


1.1. GENERALITES

Essais techniques et préalables :


Avant tout commencement de pose des éléments définitifs, il sera demandé, à la charge du présent lot, de faire un
certain nombre d'essais pour le Maître d'Œuvre et le Bureau de Contrôle.

Essais avant réception :

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L'Entrepreneur devra procéder aux essais de ses installations conformément aux différents règlements de
l'assurance construction, notamment ceux concernant le contrôle technique des ouvrages, et aux instructions du
Maître d'Œuvre.

Ces essais pourront, soit être faits conjointement avec les représentants du Maître d'Œuvre, soit être faits par
l'Entrepreneur, et vérifiés ensuite par le Maître d'Œuvre.
Ces opérations permettent de vérifier si toutes les conditions prévues dans le Marché et dans les règlements sont remplies,
que la réalisation est conforme au projet, qu'elle réponde aux exigences du programme et qu'elle comporte toutes les
sécurités prescrites par les normes et les règlements en vigueur.

Tous les essais seront effectués par l'Entrepreneur sous sa seule responsabilité et à ses frais. Il fournira la Main d'Œuvre, le
matériel nécessaire et les instruments de mesure.

Dans le cas où les essais ne seraient pas satisfaisants pour le Maître d'Œuvre et le Bureau de

Contrôle, l'Entrepreneur sera tenu d'effectuer, à ses frais et dans les délais impartis par le Maître d'Œuvre, toutes les
modifications, les réparations, les remplacements ou les adjonctions nécessaires.

Seront, à la charge du présent lot, toutes les dégradations que pourrait présenter le remplacement d'éléments, ainsi que
toutes les indemnités en découlant.

Jusqu'à la réception, et pendant le délai de garantie, l'Entrepreneur devra toutes les mises en jeu quelles qu'elles soient.

Ces essais devront être réalisés conformément aux modes opératoires définis :

- dans le document technique COPREC n° 1,

- dans le DTU 60.1, complétés par les modes opératoires définis ci-après.

L'ensemble de ces essais devra être consigné dans un procès-verbal rédigé suivant le modèle défini dans le document COPREC
n° 2.

1.2. ESSAIS DES TUYAUTERIES EN PRESSION

Les canalisations d'eau froide et d'eau chaude seront mises en charge à l'eau sous une pression égale à 10 bars ou 1,5 fois la
pression de service (sans dépasser, en aucun point, la pression d'épreuve du matériau). Tous les robinets de puisage et de
vidange seront fermés après purge de l'air dans les conduits, les robinets d'arrêt resteront ouverts.

La pression sera maintenue pendant 1/2 heure.

Aucune fuite ne devra être révélée par la lecture du manomètre d'essai et par un examen à vue des tuyauteries et des
matériels annexes.

1.3. ESSAIS DES TUYAUTERIES D'EVACUATION

L'Entrepreneur devra effectuer tous les essais à la fumée ou à la pression d'eau, jugés nécessaires par le maître d'œuvre et le
BET, sur les eaux usées, les eaux vannes et les eaux pluviales.

De façon générale, les collecteurs d'allure horizontale d'un diamètre supérieur à 110 mm devront être testés à l'eau de
manière à ce que chaque joint ou raccord soit soumis à une pression égale au moins à 1 mètre (0,1 bar), pendant une période
de 1/2 heure à 1 heure.

D'autre part, chaque système sera mis en eau au moins jusqu'à son exutoire naturel (niveau de trop-plein des appareils, EP en
terrasse, raccordement des ventilo-convecteurs, siphons de sol...).

L'eau sera conservée dans le système testé pendant au moins 15 mn avant le départ de l'inspection.

Après purge de l'air, il ne doit y avoir aucun suintement.

L'ensemble de l'installation (appareils, canalisations de vidange et chutes) sera ensuite observé en service (essai de
ruissellement) pour déceler les désordres éventuels :

- essais de vidange et de débit des appareils sanitaires,

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- essais des chasses des WC efficaces : ces essais sont effectués avec 6 feuilles de papier hygiénique froissées ; dans tous les
cas, l'action siphonique doit se faire parfaitement.

1.4. ESSAIS DE CIRCULATION D'EAU CHAUDE

Après ouverture des robinets de puisage installés aux extrémités des réseaux de distribution, il est vérifié que :

- Le robinet est alimenté rapidement en eau chaude (quelques secondes après l'ouverture, suivant l'éloignement de la
tuyauterie d'alimentation remplie),
- La température de l'eau au robinet est égale ou supérieure à la valeur fixée aux pièces décrites au marché.
1.5. ESSAIS DE FONCTIONNEMENT

1.39.1. Fonctionnement des appareils pris séparément

Chaque appareil est essayé pour s'assurer de son bon fonctionnement ; en particulier, on vérifie :

- Que la manœuvre des robinets et des commandes de vidange est aisée et sans défaut,
- Que les chasses des WC sont efficaces.
Essais d'étanchéité :

- Les robinets sont essayés sous une pression de 10 kg/cm².


- Les robinets d'arrêt sont essayés pendant 1 minute en position ouverte puis fermée, et les robinets de
puisage en position fermée.
- L'étanchéité de la partie avale est vérifiée à grand débit.
- Dans aucune de leurs parties, les robinets ne doivent présenter de trace de fuite.
1.39.2. Fonctionnement de l'installation dans son ensemble

L'installation est essayée avec la simultanéité conforme à l'hypothèse de calcul pour s'assurer de son bon
fonctionnement. En particulier, on vérifie :

- Que les durées de remplissage et de vidange des appareils sont conformes aux hypothèses de calcul,
- Que l'installation ne donne lieu à aucune vibration à la pression de service,
- Que le réseau de ventilation primaire et éventuellement secondaire a été convenablement exécuté.
Pour pouvoir comparer les résultats obtenus avec les hypothèses de calcul, on note, au cours de l'essai, le débit du
compteur et la pression d'alimentation à la sortie de celui-ci.

1.39.3. Essais de salubrité

Ces essais ont pour but de vérifier :

- Que l'eau contenue dans un appareil ne peut remonter dans la canalisation qui l'alimente dans le cas où
celle-ci est en dépression,
- Que la vidange d'un appareil ou celle de plusieurs appareils pouvant se produire simultanément dans les
conditions du DTU 60.11 ne provoque pas l'entraînement de la garde d'eau du siphon d'un autre appareil.
1.39.4. Essais relatifs aux bruits anormaux

Ces essais ont pour but de contrôler les bruits irréguliers, de les déterminer et d'y remédier.

Ces essais porteront entre autres sur :

- Les robinetteries (vibration des porte-clapets ou clapets mal ajustés),


- Les bondes et les siphons (bruit de passage dû à une mauvaise forme ou à une section mal proportionnée),
- Les pièces tournantes,
- Les clapets anti-retour...
1.39.5. Essais électriques

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Ces essais ont pour but de vérifier le bon fonctionnement de toute l'installation électrique (en particulier les
thermostats sur les ballons d'eau chaude).

Certaines mesures peuvent être demandées telles que :

- La mesure de l'isolement des divers circuits,


- La résistance des prises de terre,
- Les chutes de tension,
- Les intensités véhiculées dans les câbles,
- Les continuités des mises à la terre et à la masse d'équilibrage des phases.
30. MISE EN SERVICE
Avant la mise en service définitive des installations, l'Entrepreneur devra la désinfection des réseaux de distribution
d'eau potable (froide et chaude), conformément aux règlements sanitaires locaux, ainsi qu'aux directives des
Compagnies de distribution locales.

Sauf avis contraire d'une autorité compétente, le mode opératoire pourra être celui de la désinfection au
permanganate de potassium sous les modalités suivantes :

- réactif : permanganate de potassium,

- quantité totale nécessaire : 150 g par m3 de capacité.

La préparation de solution concentrée de permanganate est effectuée la veille de l'opération par dissolution dans
l'eau très chaude de la totalité de désinfectant à utiliser.

L'opération d'injection de la solution s'effectue de manière régulière, et sans désemparer, jusqu'aux extrémités de
canalisations : parcourir le réseau dans le sens de l'écoulement en ouvrant chaque robinet jusqu'à l'apparition de la
couleur violacée du désinfectant. Temps de contact : 48 heures.

Pour le rinçage, les exutoires sont ouverts d'aval en amont. La canalisation est remplie avec l'eau du réseau. Le
rinçage s'effectue pendant 24 heures en laissant couler l'eau.

Les prélèvements de contrôle sont faits immédiatement.

L'analyse physico-chimique sera faite par un bureau spécialisé à la charge de l'Entrepreneur. Les résultats étant
satisfaisants, le réseau sera mis en service.

COURANT FORT - COURANT FAIBLE - ASCENSEURS

I. PRESENTATION

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Remarque générale : ce présent document décrit, en complément des plans et schémas de distribution joints, des
solutions techniques relatives au lot Courant fort (CFO)/Courants faibles (CFA).

Les prestations ainsi que les performances des installations telles que décrites dans les spécifications techniques
sont données dans l’esprit d’une conception globale des installations. Les soumissionnaires sont appelés à la
vérification et le contrôle du contenu de ces spécifications (performances, caractéristiques techniques des
équipements, etc.). Dans ce sens, les soumissionnaires incluront dans leurs prix unitaires toute prestation, logiciel,
système ou autre, quoi que celui-ci n’a pas fait objet d’une description particulière dans ce présent document, et ce
pour un fonctionnement complet des installations en parfait ordre de marche et conformément aux performances
imposées.

INTRODUCTION :

Le document définit les prescriptions générales que l’entrepreneur doit respecter pour l’exécution des travaux
objet du présent lot, les exigences fonctionnelles, et la description des prix CFO/CFA auxquelles les ouvrages
devront répondre.

L'Entrepreneur a à sa charge exclusive, moyennant le prix convenu, tous les travaux, prestations et fournitures
nécessaires pour que les ouvrages et installations satisfassent aux conditions imposées, aux règles de l'art et
permettent une exploitation harmonieuse des installations (en conformité avec les normes, réglementations et les
exigences de l’exploitant)
Ainsi, l'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de lacunes ou omissions dans le bordereau, plans et pièces écrites pour
limiter ses obligations, et par conséquent se dispenser de fournir sans supplément de prix toutes les fournitures,
prestations et travaux quelconques nécessaires à la bonne exécution des ouvrages et au bon fonctionnement des
installations.

L’entrepreneur doit inclure le prix de ces travaux, prestations et fournitures dans le montant de sa soumission.

1. NORMES ET REGLEMENTS
Remarques

 Les normes et règlements particuliers auxquels les équipements, appareillages, logiciels et Installations doivent
être conformes, sont précisés dans les Spécifications Techniques,
 Les documents définis ci-avant sont à considérer dans leur dernière édition avec tous leurs addenda, annexes
et/ou modifications publiés 10 jours avant la date de remise des Soumissions.

 Il ne pourra être invoqué par l'Entrepreneur aucune contradiction ni répétition dans les textes des différents
documents, le Maître de l'Ouvrage bénéficiant toujours de l'interprétation la plus favorable pour lui, de toutes
les clauses. Le fait de rappeler soit une prescription d'une norme particulière, soit une norme déterminée ne
réduit en rien l'application intégrale de la norme citée et des normes en général.
Le matériel à mettre en œuvre doit être :

 Conforme aux normes en vigueur le concernant ou à défaut de normes ayant été agrées par les organismes
spécialisés.
 Muni de la marque de conformité aux normes marocaines si elles existent pour le matériel.

Concernant les installations Courant Fort

Les normes applicables seront celles dans leur dernière mise à jour au premier jour du mois d'établissement des
prix. Les principales réglementations applicables sont listées ci-dessous, cette liste n'est pas exhaustive.
Les installations décrites dans ce document doivent respecter les textes de normes et de lois et décrets marocains
sur les sujets concernés. A défaut des textes marocains, elles doivent être en conformité avec l'ensemble des
standards industriels internationaux et européens (normes ITU- T, ETSI, IEEE et 051).

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Le titulaire est tenu de respecter les lois, décrets, arrêtes et règlements administratifs, normes
envigueuretdocumentstechniquesquis'appliquentauxinstallationsobjetsduprésentmarché, dans leur dernière mise
à jour au 1er jour du mois d'établissement des prix, et notamment les documents mentionnés dans le présent
document et ses pièces jointes.
Les caractéristiques techniques auxquelles le projet devra se conformer et abordées dans le présent dossier sont
définies en tenant compte des textes, normes et règlements applicables, en vigueur au moment de la signature du
marché, au Maroc ou à défaut en France :
o Normes AFNOR, ISO, standard MPT 1327, Standard MAP27
o Spécifications UIC
o Spécifications générales des systèmes.

La priorité vis à vis des normes s'applique dans l'ordre suivant :


o Normes Marocaines,
o Normes Européennes transposées en droit Marocain ou Français,
o Normes Internationales transposées en droit Marocain ou Français,
o Normes Marocaines ou Françaises Homologuées,
o Normes Européennes,
o Normes Internationales.
Le projet devra s'assurer de la cohérence des normes et fournir les éléments qu'il prend en compte dans sa
prestation pour validation. En cas de conflit entre différentes normes, la maitrise d'œuvre validera le choix de l'une
ou l'autre.
Parmi les principaux standards spécifiquement applicables, citons :

a) Basses tensions
o NF C 14-100 - Installations de branchement à basse tension
o NF C 15 100 - Installations électriques à basse tension
o NF C 62-411 Matériel de branchement et analogue - Disjoncteurs différentiels pour tableau de contrôle des
installations de première catégorie.
o NF C 62-412 Matériel de branchement et analogue - Disjoncteurs pour tableaux de contrôle d'installations
spéciales de première catégorie.
o NF EN 60947-4-1 Appareillage basse tension - partie 4-1 : contacteurs et démarreurs de moteurs
contacteurs et démarreurs électromécaniques.
o NF EN 60947-2 Appareillage à basse tension - partie 2 : disjoncteurs.
o NF EN 60269-2 Fusibles basse tension - Deuxième partie : règles supplémentaires pour les fusibles destines
à être utilisés par des personnes habilitées (fusibles pour usages essentiellement industriels).
o IEC 60529 Degrés de protections procures par les enveloppes.

b) Réseaux et câbles
Tous les décrets, arrêtés, règlements et normes concernant les systèmes de câblage ainsi que les systèmes de
réception et de distribution de signaux qui seront en vigueur à la date de soumission.
Aux règles particulières des réseaux de communication résidentiels. En particulier les normes :
o IEEE Std. 802.1 standards Ethernet
o IEEE Std. 802.3 standards Ethernet
o IEEE Std. 802.11 standards Wi-Fi et POE
o Recommandations RFC relatives à SNMP, SIP, NTP, IPV6, SNTP, IGMP...
o IEC 60793-1 Méthodes de tests et mesures optiques
o ITU G.652 Caractéristiques des câbles optiques monomode
o IEC 60332-3 câbles résistants au feu
o IEC 60-332-1 câbles non propagateur de la flamme
o IEC 61034 câbles à faibles dégagement de fumée
o IEC 60.754-1 and 2 câbles à faible dégagement de fume et résistants au feu

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o ISO 11 801 Câblage Structuré
o UTE C90.483
o UTE C 93.351-11 et93.351-12
o NF EN60.603-7.3
o NF C61.910
o XP C32-321 - Conducteurs et câbles isolés pour installations - Câbles rigides isolés au polyéthylène réticule
sous gaine de protection en polychlorure de vinyle - Séries U1000R2V et U-1000AR2V
Les normes et contraintes définies ci-après, devront être respectées en fonction des câbles à mettre en œuvre.
o Câbles coaxiaux réseaux locaux AFNOR NFEN61196-3-3
o Câbles guides d'ondes radio électriques IEC 61196PT2
o Câbles guides d'ondes radio électriques IEE 61196PTI
o Câbles sans halogènes de signalisation et d'avertisseurs d'alarmes AFNOR NF F55-622
o Câbles de télécommandes et de télétransmission IEC NFF55-623
o Câbles de télécommandes et de télétransmission sans halogènes AFNOR NFF55-623
o Câbles de télécommunications IECNFF55-624
o Câbles de télécommunications sans halogènes -- AFNOR NFF55-624
o Conducteurs et câbles d'énergie à basse tension IEC NFC32-321
o Conducteu.rs et câbles d'énergie a basse tension sans halogènes AFNOR NFF55-625
o Cibles de télécommandes et de télétransmission AFNOR NF F55-633
o Câbles de télécommunications à fibres optiques moyenne et grande distance sans halogènes AFNOR
NFF55-641
o Câbles de télécommunications à fibres optiques moyenne et AFNOR NF F55-642

c) Connexions
o NF C 04200 Repérage des connecteurs,
o NF C 04 445 Identification des bornes d'appareils et règles générales pour un système uniforme de
marquage des bornes utilisant une notation alphanumérique.
o NF EN 60603-7 Connecteurs pour équipements électroniques (RJ45)

d) Normes électriques et CEM


o Directive R& TIE/99/5 : Directive CEM
o Directive Basse Tension2006/95/CE
o Directive CEM2004/108/CE
o NFEN62369(C99-102) -Évaluation de l'exposition humaine aux champs électromagnétiques produits par les
dispositifs radio à courte portée
o IEC 60950-1 :2005 (2. Edition) /A1 :2009
o EN 60950-1 Edition 2006 + Amendement All Edition 2009 + A1:201O +A12:2011
o NF C20.030 : Matériels électriques basse tension. Protection contre les chocs électriques : règles de
sécurité.
o NF C 98 020 matériels téléphoniques et télématiques-compatibilité électromagnétique,
o NF EN 55022 limites et méthodes de mesure des caractéristiques des appareils de traitement de
l'information relatives aux perturbations électriques.
o NF EN 55022 + Amendement 2, relative aux méthodes de mesures des perturbations électromagnétiques
produites par un équipement.
o NF EN 55024 + Amendement 1 + Amendement2
o NF EN 61000-2 - Compatibilité électromagnétique (CEM) - Partie 2 : environnement
o NF EN 61000-3 - Compatibilité électromagnétique (CEM) - Partie 3 : limites
o NF EN 61000-4 - Compatibilité électromagnétique (CEM) - Partie 4 : techniques d'essai et de mesure
o NFEN61000-5-Compatibilité électromagnétique (CEM)-Partie5 : guide d'installation et d'atténuation
o NF C15-900 : Mise en œuvre et cohabitation des réseaux de puissance et des réseaux de communication.
o NF C91.100 : Perturbation radio électrique.

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e) Système d'alimentation sans interruption, Chargeurs et batteries
o CEl 146 pour les convertisseurs.
o CEl 1056 pour les éléments et batteries intégrés aux équipements portatifs
o NF C53.320 : Chargeurs batteries.
o NF C53.220 et 221 : Convertisseurs.
o NF C58 : Batterie d'accumulation.

f) Spécifications électroniques
o NF C 93 100 Composants électroniques sous assurance qualité. Cartes imprimées : prescriptions générales.
o UTE C 93 703U Cartes imprimées : guide pour la conception et l'utilisation des cartes imprimées,
o NF C 93 706 composants électroniques sous assurance qualité. Cartes imprimées multi couches :
prescriptions générales,
o NF C 93 713 composants électroniques. Cartes imprimées : prescriptions générales.
o NF C 93 718 composants électroniques. Circuits imprimés : revêtements "épargne de brasage" appliques
par sérigraphie sur cartes imprimées. Prescriptions générales,
o NF C 93 722 circuits imprimés : réparation des cartes imprimées équipées,
o NF C 20747 fixation des composants, matériels et autres articles pour essais dynamiques tels que chocs,
secousses, vibrations et accélération constante.

g) Foudre
o CEl62304-5,
o EN61643-11,
o CEl 60099-1, -4,-5

h) Matériel faisant l’objet d’une norme


Tout le matériel faisant l'objet de normes UTE doit être conforme à celles‐ci :
o Lorsque, pour un matériel déterminé, les normes prévoient l'attribution de la marque nationale de
conformité aux normes NF, USE ou de marque de qualité USE, il ne doit être utilisé que du matériel revêtu
de cette marque,
o Lorsque, pour un matériel déterminé, les normes ne prévoient pas l'attribution de la marque de conformité
aux normes NF, USE ou de la marque USE, la qualité de ce matériel doit être garantie par la présentation
d'un procès‐verbal de conformité aux normes, délivré par un organisme habilité.

i) Matériel ne faisant pas l’objet d’une norme


Lorsqu'il n'existe aucune norme concernant le matériel utilisé, celui‐ci doit présenter toutes les garanties de
solidité, de durée, d'isolement et de bon fonctionnement. Le titulaire aura en charge d’en faire la démonstration.
Un contrôle par un organisme habilité pourra être demandé par le Maître d’Œuvre.
D’une manière générale, les fournitures sont d'une qualité hautement professionnelle. Les composants et les
matières sont choisis comme tels et utilisés avec des tolérances de fonctionnement suffisamment larges,
évitant les échauffements excessifs. Le matériel doit répondre aux réglementations ou spécifications
techniques générales ou fondamentales concernant l'usage auquel il est destiné. L'installation sera réalisée
dans les règles de l'art.

Concernant les installations Ascenseurs

D'une façon générale, tous les travaux seront exécutés conformément aux articles du D.G.A., aux normes en
vigueur, aux règles de l'art, aux dispositions du projet et celles arrêtées d'un commun accord pendant la période de
préparation et notamment :
o aux prescriptions du présent document,
o au D.T.U. 75.1 et ses additifs et modificatifs,
o au cahier des prescriptions techniques générales des ascenseurs et monte-charges,
o à la norme NF P 82.200 Juillet 1980 concernant les interprétations des règles générales concernant la

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sécurité,
o à la norme NF P 82.201 de Mai 1974 concernant les règles générales de construction et d'installation
concernant la sécurité.
o à la norme NF P 82.202 Juin 1978 concernant les contrats d'entretien.
o à la norme NF P 82.204 concernant les règles de calcul des charpentes métalliques portant soit le treuil, soit
les poulies de renvoi,
o à la norme NF P 82.207 concernant le dispositif prioritaire d'appel pompier,
o Norme NFP 82.208, concernant les installations d'ascenseurs.
o à la norme NF P 82.210 concernant les règles de sécurité pour la construction et l'installation des
ascenseurs et monte-charges,
o Norme NFP 82 251, concernant les guides de cabine et de contrepoids.
o Norme EN 81: Les règles de sécurité pour la construction et l'installation des ascenseurs.
o NF P 91- 201: qui traite de l'accessibilité des bâtiments aux handicapés physiques.
o Normes européennes relatives aux ascenseurs.
o Norme marocaine NMCL 005
o Norme NFC 15 100 et des additifs avril 1991 sur les installations électriques.
o Norme marocaine, 10-05 - F - 010.
o aux normes internationales ISO et en particulier ISO 4190/1.
Dans tous les cas les Normes Internationales ISO, seront respectées et en particulier :

o ISO 4190-1 concernant les immeubles de bureaux ou autres.


o ISO 4190-5 de 1987 (partie 5): Dispositif de commande et de signalisation et accessoires complémentaires.
o Les régalements de sécurité contre l'incendie dans les établissements recevant du public.
o au document de CSTB n° 57.1 d'août 1953 et DTU 70.1 et 70.2,
o aux règles UTE et la norme NF C 15 100 et additifs fixant les conditions d'exécution des installations
électriques de 1 ère catégorie,
o au décret du 01104/1965 et la circulaire ministérielle d'application du 04/11/1965 concernant les mesures
de protection relatives aux ascenseurs et monte-charges.
o au décret n° 62.1454 du 14/11/1962 relatif à la protection des travailleurs,
o à l'arrêté du 15/07/1964 et du 06/03/1959 sur les conditions d'exécution normalisées d'entretien des
ascenseurs et monte-charges,
o aux textes officiels réglementant la main d'œuvre et les salaires.

L'application de ces normes ou règlements ne dispense pas de respecter les prescriptions, règles, circulaires et
décrets administratifs, tant généraux que particuliers ou locaux ainsi que tous les textes officiels complétant ou
modifiant les pièces dont il est fait état, et qui seront publiés postérieurement à l'élaboration du présent marché.
En cas de contradiction entre les divers règlements et nonnes édités et en cours d'édition, tant Marocains
qu'Européens, ce sont les spécifications préconisées par la dernière version qui seront appliquées.

Concernant les installations de téléphonie et pré câblage informatique

Les normes applicables seront celles dans leur dernière mise à jour au premier jour du mois d'établissement des
prix. Les principales réglementations applicables sont listées ci-dessous, cette liste n'est pas exhaustive.
Les installations décrites dans ce document doivent respecter les textes de normes et de lois et décrets marocains
sur les sujets concernés. A défaut des textes marocains, elles doivent être en conformité avec l'ensemble des
standards industriels internationaux et européens (normes ITU- T, ETSI, IEEE et 051).
Le titulaire est tenu de respecter les lois, décrets, arrêtes et règlements administratifs, normes
envigueuretdocumentstechniquesquis'appliquentauxinstallationsobjetsduprésentmarché, dans leur dernière mise
à jour au 1er jour du mois d'établissement des prix, et notamment les documents mentionnés dans le présent
document et ses pièces jointes.
Les caractéristiques techniques auxquelles le projet devra se conformer et abordées dans le présent dossier sont
définies en tenant compte des textes, normes et règlements applicables, en vigueur au moment de la signature du
marché, au Maroc ou à défaut en France :

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o Normes AFNOR, ISO, standard MPT 1327, Standard MAP27
o Spécifications UIC
o Spécifications générales des systèmes.
La priorité vis à vis des normes s'applique dans l'ordre suivant :
o Normes Marocaines,
o Normes Européennes transposées en droit Marocain ou Français,
o Normes Internationales transposées en droit Marocain ou Français,
o Normes Marocaines ou Françaises Homologuées,
o Normes Européennes,
o Normes Internationales.
Le projet devra s'assurer de la cohérence des normes et fournir les éléments qu'il prend en compte dans sa
prestation pour validation. En cas de conflit entre différentes normes, la maitrise d'œuvre validera le choix de l'une
ou l'autre.
Parmi les principaux standards spécifiquement applicables, citons :

j) Réseaux et câbles
Tous les décrets, arrêtés, règlements et normes concernant les systèmes de câblage ainsi que les systèmes de
réception et de distribution de signaux qui seront en vigueur à la date de soumission.
Aux règles particulières des réseaux de communication résidentiels. En particulier les normes :
o IEEE Std. 802.1 standards Ethernet
o IEEE Std. 802.3 standards Ethernet
o IEEE Std. 802.11 standards Wi-Fi et POE
o Recommandations RFC relatives à SNMP, SIP, NTP, IPV6, SNTP, IGMP...
o IEC 60793-1 Méthodes de tests et mesures optiques
o ITU G.652 Caractéristiques des câbles optiques monomode
o IEC 60332-3 câbles résistants au feu
o IEC 60-332-1 câbles non propagateur de la flamme
o IEC 61034 câbles à faibles dégagement de fumée
o IEC 60.754-1 and 2 câbles à faible dégagement de fume et résistants au feu
o ISO 11 801 Câblage Structuré
o UTE C90.483
o UTE C 93.351-11 et93.351-12
o NF EN60.603-7.3
o NF C61.910
o XP C32-321 - Conducteurs et câbles isolés pour installations - Câbles rigides isolés au polyéthylène réticule
sous gaine de protection en polychlorure de vinyle - Séries U1000R2V et U-1000AR2V
Les normes et contraintes définies ci-après, devront être respectées en fonction des câbles à mettre en œuvre.
o Câbles coaxiaux réseaux locaux AFNOR NFEN61196-3-3
o Câbles guides d'ondes radio électriques IEC 61196PT2
o Câbles guides d'ondes radio électriques IEE 61196PTI
o Câbles sans halogènes de signalisation et d'avertisseurs d'alarmes AFNOR NF F55-622
o Câbles de télécommandes et de télétransmission IEC NFF55-623
o Câbles de télécommandes et de télétransmission sans halogènes AFNOR NFF55-623
o Câbles de télécommunications IECNFF55-624
o Câbles de télécommunications sans halogènes -- AFNOR NFF55-624
o Conducteurs et câbles d'énergie à basse tension IEC NFC32-321
o Conducteu.rs et câbles d'énergie a basse tension sans halogènes AFNOR NFF55-625
o Cibles de télécommandes et de télétransmission AFNOR NF F55-633
o Câbles de télécommunications à fibres optiques moyenne et grande distance sans halogènes AFNOR
NFF55-641

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o Câbles de télécommunications à fibres optiques moyenne et AFNOR NF F55-642

k) Connexions
o NF C 04200 Repérage des connecteurs,
o NF C 04 445 Identification des bornes d'appareils et règles générales pour un système uniforme de
marquage des bornes utilisant une notation alphanumérique.
o NF EN 60603-7 Connecteurs pour équipements électroniques (RJ45)

l) Normes électriques et CEM


o Directive R& TIE/99/5 : Directive CEM
o Directive Basse Tension2006/95/CE
o Directive CEM2004/108/CE
o NFEN62369(C99-102) -Évaluation de l'exposition humaine aux champs électromagnétiques produits par les
dispositifs radio à courte portée
o IEC 60950-1 :2005 (2. Edition) /A1 :2009
o EN 60950-1 Edition 2006 + Amendement All Edition 2009 + A1:201O +A12:2011
o NF C20.030 : Matériels électriques basse tension. Protection contre les chocs électriques : règles de
sécurité.
o NF C 98 020 matériels téléphoniques et télématiques-compatibilité électromagnétique,
o NF EN 55022 limites et méthodes de mesure des caractéristiques des appareils de traitement de
l'information relatives aux perturbations électriques.
o NF EN 55022 + Amendement 2, relative aux méthodes de mesures des perturbations électromagnétiques
produites par un équipement.
o NF EN 55024 + Amendement 1 + Amendement2
o NF EN 61000-2 - Compatibilité électromagnétique (CEM) - Partie 2 : environnement
o NF EN 61000-3 - Compatibilité électromagnétique (CEM) - Partie 3 : limites
o NF EN 61000-4 - Compatibilité électromagnétique (CEM) - Partie 4 : techniques d'essai et de mesure
o NFEN61000-5-Compatibilité électromagnétique (CEM)-Partie5 : guide d'installation et d'atténuation
o NF C15-900 : Mise en œuvre et cohabitation des réseaux de puissance et des réseaux de communication.
o NF C91.100 : Perturbation radio électrique.

m) Spécifications électroniques
o NF C 93 100 Composants électroniques sous assurance qualité. Cartes imprimées : prescriptions générales.
o UTE C 93 703U Cartes imprimées : guide pour la conception et l'utilisation des cartes imprimées,
o NF C 93 706 composants électroniques sous assurance qualité. Cartes imprimées multi couches :
prescriptions générales,
o NF C 93 713 composants électroniques. Cartes imprimées : prescriptions générales.
o NF C 93 718 composants électroniques. Circuits imprimés : revêtements "épargne de brasage" appliques
par sérigraphie sur cartes imprimées. Prescriptions générales,
o NF C 93 722 circuits imprimés : réparation des cartes imprimées équipées,
o NF C 20747 fixation des composants, matériels et autres articles pour essais dynamiques tels que chocs,
secousses, vibrations et accélération constante.

n) Matériel faisant l’objet d’une norme


Tout le matériel faisant l'objet de normes UTE doit être conforme à celles‐ci :
o Lorsque, pour un matériel déterminé, les normes prévoient l'attribution de la marque nationale de
conformité aux normes NF, USE ou de marque de qualité USE, il ne doit être utilisé que du matériel revêtu
de cette marque,
o Lorsque, pour un matériel déterminé, les normes ne prévoient pas l'attribution de la marque de conformité
aux normes NF, USE ou de la marque USE, la qualité de ce matériel doit être garantie par la présentation
d'un procès‐verbal de conformité aux normes, délivré par un organisme habilité.

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o) Matériel ne faisant pas l’objet d’une norme
Lorsqu'il n'existe aucune norme concernant le matériel utilisé, celui‐ci doit présenter toutes les garanties de
solidité, de durée, d'isolement et de bon fonctionnement. Le titulaire aura en charge d’en faire la démonstration.
Un contrôle par un organisme habilité pourra être demandé par le Maître d’Œuvre.
D’une manière générale, les fournitures sont d'une qualité hautement professionnelle. Les composants et les
matières sont choisis comme tels et utilisés avec des tolérances de fonctionnement suffisamment larges, évitant les
échauffements excessifs. Le matériel doit répondre aux réglementations ou spécifications techniques générales ou
fondamentales concernant l'usage auquel il est destiné. L'installation sera réalisée dans les règles de l'art.
Les canalisations chemineront :
o Sous les fourreaux enterrés pour les liaisons extérieures
o Sur les chemins de câble en apparent dans les ateliers, locaux et placards techniques.
o Sur chemins de câbles en faux plafonds démontables des circulations dans les niveaux
o Sous fourreaux en faux plafonds
o Sous fourreaux incorporés aux parois
o Sous goulottes aluminium verticales.

2. CRITERES FMDS
Définition des critères

Ce chapitre décrit les différents aspects ayant trait aux éléments de :


o Disponibilité ;
o Fiabilité ;
o Maintenabilité.
Dans le domaine ferroviaire, les exigences de FDMS sont définies par les normes :

o EN 50126 : Spécification et démonstration de la FDMS


o EN 50128 : Logiciels pour systèmes de commande et de protection ferroviaire
o EN 50129 : Systèmes électroniques de sécurité pour la signalisation
o MIL-HDBK-217, ont les définitions qui seront considérées comme prioritaires pour ce qui concerne la
fiabilité.
o C-20300-6 : Gestion de la sûreté de fonctionnement – Aspect logiciels.
Toute disposition nécessaire pour fournir des installations du sous-système de sonorisation est prise en
compte de façon à assurer des caractéristiques de fiabilité, maintenabilité et disponibilité de haut niveau
comme requis pour la qualité de service du transport guidé urbain comme spécifié.

Cette disponibilité fera l’objet d’un suivi particulier pendant la marche à blanc et la période de garantie de
manière à mesurer, pour chacune des principales fonctions du système, les moyennes de temps de bon
fonctionnement (MTBF) réelles ainsi que les moyennes des temps pour les tâches de restauration (MTTR),
et à vérifier leur évolution dans le temps, ce qui doit permettre de constater une stabilité de ces valeurs.

Si les MTBF ainsi mesurés atteignent des valeurs incompatibles avec une qualité de service satisfaisante, les
maîtres d’ouvrage se réservent le droit de prolonger la période de garantie des équipements défaillants.

Les définitions suivantes sont appliquées en priorité sur toute autre :

a) MTBF, moyenne des temps de bon fonctionnement.


Le MTBF d’un élément est le ratio du temps total de fonctionnement en exploitation, t,
accumulé par la population totale d’éléments identiques sur le nombre total de
défaillances à charge, F, survenant dans la population d’éléments identiques pendant le
temps t.
Le MTBF est exprimé quantitativement par l’équation suivante :
MTBF= t / F(t)

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b) Défaillance à charge.
Une défaillance à charge d’un élément est une défaillance indépendante qui a pour
conséquence une perte de fonction d’un élément causée par l’un quelconque des items
suivants :
i) Une erreur ou panne d’un élément alors qu’il est en fonctionnement d’exploitation
à l’intérieur de ses limites de spécification de conception et d’environnement.
ii) Une exploitation, maintenance ou essai impropre de l’élément, résultat de la
documentation fournie par le Titulaire.
c) Défaillance non à charge.
 Toute situation de défaillance d’un élément non incluse dans la définition de
« défaillance à charge » définie ci-dessus, par exemple :
1. Une défaillance causée par un mauvais fonctionnement d’un autre équipement,
2. Une défaillance causée par une erreur humaine, excepté si elle relève de la définition
ci-dessus de « défaillance à charge ».
3. Une défaillance causée par un élément fonctionnant en dehors de ses spécifications
limites de conception ou d’environnement.
d) MTBF Fonctionnel (MTBFF)
Le MTBFF est définie comme le MTBF en considérant comme défaillances à charge les
défaillances fonctionnelles, i.e. les défaillances caractérisées par la perte de la fonction. Le
MTBF à considérer est alors noté MTBFF, ou MTBF Fonctionnel.
Ce concept est utilisé lorsqu’une redondance permet la poursuite du service malgré une
défaillance d’un composant.
e) Temps de maintenance corrective.
Le temps de maintenance corrective est la somme des temps d’activités écoulés passés à
rechercher et isoler la défaillance, retirer ou réparer les éléments défectueux et réaliser les
vérifications nécessaires à la restauration de l’état normal d’exploitation.
f) MTTR, temps moyen de restauration.
Le MTTR est le ratio du temps total de maintenance corrective active, Tmc, dépensé
pendant un intervalle de temps donné (t) pour un ensemble d’éléments identiques, sur le
nombre total de défaillances à charge, F, ayant demandé une maintenance corrective pour
cet ensemble d’éléments dans l’intervalle de temps considéré.
MTTR= Tmc(t) / F(t)
g) Disponibilité
La disponibilité est définie comme le ratio du temps de bon fonctionnement sur le temps
total du temps passé en missions d’exploitation. Il sera calculé selon la formule de base
suivante utilisant MTBF, ou MTBFF, et MTTR :
D= MTBF / (MTBF + MTTR)

Disponibilité

L'évaluation des performances techniques propres à chaque équipement est nécessaire pour chaque groupe
d'équipement, mais également pour des critères de continuité de service qui regroupent l'ensemble des
équipements.
Durant la marche à blanc et la période de garantie sont calculés les ratios suivants :

o MTBF : des constituants ;


o MTTR : des constituants, des équipements et sous-systèmes ;
o MTBFF et D : des principales fonctions, des équipements et sous-systèmes ;
o Temps et périodicité moyenne d'indisponibilité de l'équipement prenant en compte la maintenance ;
o Durée d’indisponibilité de l’équipement ;
o Indice de qualité d'exploitation (vérification si l'équipement est disponible à chaque fois que l'on en a
besoin).
La réalisation et l'architecture du système doivent tenir compte de certains impératifs d'exploitation tels
que :

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o La panne d'un élément du système informatique ne doit pas rendre l'ensemble du système indisponible.
o Les fonctions prioritaires (celles liées au trafic et à la gestion de l’alimentation en énergie) ne doivent pas
être rendues inopérantes à cause du dysfonctionnement d'un élément secondaire (moniteur, écran, clavier,
souris, pas de papier sur imprimante, ...).
Le système informatique doit indiquer automatiquement ses indices de disponibilité D et de bon
fonctionnement MTBF.

Les indices de disponibilité prennent en compte la disponibilité des fonctions mêmes si elles sont
accessibles dans une marche de secours.

Il sera fait la différence entre les disponibilités suivantes du système :

o Disponibilité système nominal (<<préciser la configuration>>) ;


o Disponibilité système avec basculement sur le ou les serveurs de secours (<<préciser la configuration>>).
Tous les équipements sur le terrain sont interrogés périodiquement par les serveurs GTC afin de vérifier
leur bon fonctionnement et de déterminer leur disponibilité.

Sauf agrément contraire du Maître d'œuvre, le MTBF d’un élément quelconque d’un sous-système ne doit
jamais être inférieur à 50 000 heures ou D <= 99,95%.

Evaluation et démonstration de la fiabilité, de la maintenabilité et de la disponibilité

Les caractéristiques de fiabilité, maintenabilité, disponibilité seront évaluées au terme des phases de
conception générale et de conception détaillée, en particulier sur la base du document FMD. Les objectifs
alloués seront soumis au Maître d'œuvre pour acceptation.

La phase de vérification en service régulier (VSR) suivant la mise en service démontrera que les objectifs du
présent cahier des charges et ceux fixés en conception sont bien atteints.

Maintenabilité

Le système présente deux critères importants vis à vis de sa maintenance :

o Rapidité de remise en fonctionnement.


o Simplicité d'intervention.
Tous les dysfonctionnements possibles du système sont prévus avant la réalisation afin que celle-ci soit
adaptée à ces impératifs de Maintenabilité, tant matérielle que logicielle (aussi bien les
dysfonctionnements pris en charge par la maintenance interne que ceux nécessitant l'intervention de
spécialistes externes (par exemple en cas de problème logiciel).

En matière de suivi logiciel, l'architecture de la base de données et l'écriture des programmes répondront à
des critères sévères de méthodologie de base qui comprendront au minimum :

o Non-redondance des données, sauf accord du maître d’œuvre ;


o Dossier de description de toutes les données ;
o Normalisation des formats des données ;
o Modularité des programmes ;
o Clarté des procédures ;
o Ecriture commentée des fichiers sources ;
o Dossier de description des traitements suivant une méthodologie reconnue ;
o Correspondance fidèle entre les dossiers et la réalité.

Mode de calcul de la maintenabilité :

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MT TR MTPM

MAMDT  MTBF MTBPM
1 1

M= MTBF MTBPM

MAMDT = Mean active maintenance down time

Le rapport M/Durée de fonctionnement ne sera pas inférieur à 1/1000 durant cette période.

Sécurité

Le matériel ne devra être constitué que de matériaux présentant toutes les garanties de sécurité incendie
prévues pour les locaux utilisés par le personnel : matériaux auto-extinguibles, matériaux ne dégageant pas
de gaz corrosifs "halogènes" et toxiques.

INSTALLATION ELECTRIQUE COURANT FORT

Les performances et critères FMDS :

a) Fiabilité
La fiabilité du réseau électrique est liée à celle du réseau des fournisseurs d’énergie HTA et BT et des équipements
des sous-stations et des stations.

Le MTBF d’un élément quelconque du réseau courant fort sera communiqué par le titulaire pour chaque matériel
mis en jeu.

b) Maintenabilité
La maintenabilité d’équipements est leur aptitude à être maintenus ou rétablis dans un état dans lequel ils peuvent
accomplir intégralement leur fonction. Elle permet d’optimiser en coût et en délais l’ensemble des opérations de
maintenance, ainsi que la disponibilité nécessaire au bon fonctionnement du réseau électrique à l’intérieur du
projet.
L’atteinte des objectifs de maintenabilité des équipements électriques devrait permettre d’optimiser :
o Les temps de maintenance,
o Le besoin en personnel de maintenance
o Le besoin en outillage de maintenance.
L'aptitude à la maintenance des installations techniques sera déterminée par l'analyse multicritères portant
sur les éléments suivants :

o Fiabilité des équipements et matériels,


o Démontage et remontage des pièces électriques et mécaniques,
o Changement des dispositifs de protection et de coupures électriques éventuels
o Accessibilité des coffrets électriques, des borniers de raccordement et boîtes à bornes,
o Étanchéité, fiabilité et intégrité (capacité de signaler une panne) des équipements, des appareils de mesure
et de contrôle, etc.
o Qualité et clarté des documents d'aide à la maintenance.
Tous les dysfonctionnements possibles du système devront être prévus et présentés, avant la réalisation
afin que celle-ci soit adaptée à ces impératifs de maintenabilité.

Les équipements BT d'une station doivent pouvoir être remis en état, suite à une avarie, dans un délai maximum de
4 heures correspondant au temps d'arrêt de l'exploitation de la ligne (nuit).
Le temps d’intervention pour remplacer une fonction défaillante MTTR ne devra pas dépasser 1 heure.

c) Disponibilité
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Le réseau électrique devra offrir une disponibilité Dt = 0,9999.

d) Sécurité
La sécurité est assurée par les fonctions et équipements suivants :
o Déclenchement général
o La protection des personnes et des équipements
o Les dispositifs d’alarme
o L’éclairage de secours (ou autonome),
o Les accessoires et matériels de sécurité
o Les règles d’exécution,
o Les procédures d’exploitation et de maintenance.
La sécurité électrique des équipements sera garantie par le respect des normes et règlements en vigueur.
PRE-CABLAGE INFORMATIQUE ET TELEPHONIE

Les performances et critères FMDS :

a) Fiabilité
Le MTBF d’un élément quelconque du système de pré-câblage informatique et téléphonie ne devra jamais
être inférieur à 100 000 heures.

b) Maintenabilité
Le système devra présenter deux critères importants vis à vis de sa maintenance, qui seront développés par
le Titulaire pour soumission à la maitrise d’œuvre :

o Rapidité de remise en fonctionnement,


o Simplicité d'intervention.
Tous les dysfonctionnements possibles du système devront être prévus et présentés, avant la réalisation
afin que celle-ci soit adaptée à ces impératifs de maintenabilité, tant matérielle que logicielle (aussi bien les
dysfonctionnements pris en charge par la maintenance interne que ceux nécessitant l'intervention de
spécialistes externes.

En matière de suivi logiciel, l'architecture de la base de données et l'écriture des programmes devront
répondre à des critères sévères de méthodologie de base, dont voici les principaux :

o Non-redondance des données,


o Dossier de description de toutes les données,
o Normalisation des formats des données,
o Modularité des programmes,
o Clarté des procédures,
o Ecriture commentée des fichiers sources,
o Dossier de description des traitements suivant une méthodologie reconnue,
o Correspondance fidèle entre les dossiers et la réalité.
c) Disponibilité
Le système devra offrir une disponibilité D supérieure à 99,95%.

Les serveurs d'appels devront être redondés pour permettre une disponibilité D de 99,99% de la fonction
de téléphonie d'exploitation.

Pour les enregistreurs, la disponibilité D devra être de 99,99%, du fait de la redondance du système
complet.

d) Sécurité
Le système devra garantir la sécurité électrique des équipements par le respect des normes et règlements
en vigueur notamment la NF C 15 100 ou la norme équivalente Marocaine en vigueur.

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En particulier, les équipements en station devront respecter le principe de la sécurité intrinsèque tel qu’il
est décrit dans la norme EN 50126 ou la norme équivalente Marocaine en vigueur.

Le matériel ne devra être constitué que de matériaux présentant toutes les garanties de sécurité incendie
prévues pour les locaux utilisés par le personnel : matériaux auto-extinguibles, matériaux ne dégageant pas
de gaz corrosifs "halogènes" et toxiques.

3. CONTENU ET LIMITE DES PRESTATIONS


Sont à la charge de l’entrepreneur du présent lot, la fourniture, pose, raccordement et mise en service, réception
provisoire et définitive des installations suivantes :

 Poste de transformation.
 Groupe électrogène.
 Les tableaux généraux basse tension Normale, Secours et ondulés.
 La distribution en câbles Basse Tension.
 Les tableaux secondaires de protection.
 Le réseau ondulé.
 Les chemins de câbles et tubages.
 Le réseau de terre et de protection de l’ensemble des équipements électriques y compris toutes les liaisons
équipotentielles principales et secondaires.
 Les prises de courant.
 L’éclairage de sécurité.
 Les plinthes électriques équipées de prises de courant et prises RJ 45 dédiées pour usage téléphonique et
informatique.
 Les boîtes de sol
 La lustrerie y compris tous les accessoires de commande.
 Les installations de téléphonie et pré câblage informatique
 Les installations de détection intrusion.
 L’installation des ascenseurs.
L’entreprise a à sa charge également les prestations suivantes :

 Les études coordonnées d’exécution et l’établissement du dossier d'exécution et du dossier de récolement.


 Les études et la gestion des synthèses internes ;
 La gestion des délais et synthèses externes ;
 La fourniture, le montage, le raccordement et mise en œuvre de l'intégralité des équipements et accessoires
tels que décrits dans les documents d’appel d’offre pour répondre aux performances imposées.
 L'exécution des travaux divers tels que :
o Les traversées des ouvrages de maçonnerie.
o Les saignées d'encastrement dans les maçonneries et cloisons et tous les rebouchages et raccords.
o Tous les scellements, les fourreaux, manchettes, etc. ...
o Tous les raccords divers résultant de la fixation des appareillages.
o Toutes les réfections inhérentes à l’étanchéité, à l’isolation thermique et acoustique et à la résistance
au feu des ouvrages et consécutives aux travaux de l’Entreprise
o La restauration et la remise en parfait état des bétons, des maçonneries et des éléments de
parachèvement détériorés à cause des travaux de l’Entreprise.
 La protection anti-rouille des pièces et métaux ferreux.
 La fourniture de tous les matériaux et appareillages, leur transport, leur déchargement, stockage et amenée à
pied d’œuvre.
 Les dispositions à prendre pour l'amenée à pied d’œuvre des matériaux lourds. L'Entrepreneur reste
responsable des conséquences que peuvent avoir ses travaux sur la solidité des constructions ou des traces de
fissures qui peuvent apparaître par la suite.
 La peinture de protection et les couches de finition à appliquer sur les pièces métalliques.
 L'enlèvement régulier des décombres et matériaux sans emploi provenant des travaux de l’Entreprise et leur
transport aux endroits précisés, ainsi que la remise en parfait état de propreté des divers locaux et lieux où les
travaux ont été effectués.

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 La remise en état des ouvrages détériorés au cours des travaux.
 Les détails d'exécution et d'implantation des ouvrages sont à présenter au MOER et au bureau de contrôle pour
approbation avant le début des travaux.
 L'Entrepreneur s'assurera que les ouvertures et caniveaux sont adaptés au passage des tubes et appareillages ;
il signalera au Maître d'Oeuvre les mises au point qui pourraient être nécessaires.
 Les négociations nécessaires à l'obtention des autorisations et agréments auprès des Régies, Organismes de
Contrôle et autres Sociétés.
 Les échantillons et prototype demandés par le Maître d’ouvrage, le MOER ou l’architecte.
 Les installations de chantier qui lui sont propres.
 La main d’œuvre et le matériel nécessaires à l’exécution des ouvrages.
 L’alimentation, le raccordement ainsi que le réglage de tous les appareils et organes nécessaires au bon
fonctionnement des installations.
 La protection et la conservation des approvisionnements et des ouvrages pendant la durée des travaux et
jusqu’à la réception des installations.
 Les contrôles et essais préalables à la réception et l’entretien des installations pendant la période
correspondant au délai de garantie.
 Les certificats de conformité relatifs aux installations électriques (les tableaux MT, installations BT, etc.).
 L'écolage et la formation du personnel chargé de l'exploitation des installations.
 Les adaptations et les corrections des équipements et des installations jugées nécessaires lors des contrôles et
des réceptions.
 L'entretien, les dépannages et les réparations pendant la période de garantie.
II. GENERALITES SPECIFIQUES A L’ELEMENT COURANT FORT
GENERALITES

Les équipements, appareils, accessoires et logiciels, ainsi que les caractéristiques de mise en œuvre, d'exécution,
d'installation ou d'assemblage, même s'ils ne sont pas explicitement décrits dans les Spécifications Techniques et
sont à concevoir et à réaliser par l'Entrepreneur de telle façon qu'ils satisfassent aux règles de l'art et aux
conditions suivantes :

 Ne pas compromettre la sécurité des personnes, ni la conservation des biens,


 Assurer le parfait fonctionnement des Installations auxquelles ils appartiennent et présenter un aspect
irréprochable,
 Réduire à un minimum le nombre de pannes et d'incidents éventuels, notamment en excluant des composants
présentant un degré de vieillissement anormal,
 Permettre des visites aisées de tous les organes et les raccordements dans des conditions de confort et de
sécurité,
 Permettre une exploitation dans les conditions optimales,
 Permettre des modifications et des extensions en toute sécurité.
L’installation électrique sera alimentée à partir du poste transformateur du projet.

Tous les équipements entrant dans l'exécution des présentes Installations doivent être neufs, de première qualité,
de fabrication standard, de marques et de constructeurs connus disposant localement d'un service technique et
dépannage ainsi que d'un magasin de pièces de rechange.

Les équipements de conception hybride et improvisée sont refusés.

L'Entrepreneur exécute ses travaux en respectant les directives de la Maîtrise d’Œuvre et conformément aux
exigences d'organisation et de coordination émises par la surveillance permanente du chantier.

Tous les travaux sont exécutés par des ouvriers qualifiés expérimentés ; la Maîtrise d’Œuvre se réserve le droit
d'exiger toute garantie à ce sujet.

1. ENSEMBLES D’APPAREILLAGE BASSE TENSION


Les liaisons basse tension entre le transformateur et le T.G.B.T seront réalisées en câbles U1000R02V

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Les ensembles d'appareillage à basse tension désignent la combinaison d'un ou plusieurs appareils de connexion à
Basse Tension avec les matériels associés de commande, de mesure, de signalisation, de protection, etc,
complètement ASSEMBLÉS SOUS LA RESPONSABILITÉ D'UN CONSTRUCTEUR avec toutes les liaisons internes
mécaniques et électriques et leurs éléments de construction. Les tableaux généraux, les tableaux ou les coffrets de
distribution sont des ensembles d'appareillage à basse tension.

Les ensembles d'appareillage à basse tension sont classés en Ensemble Dérivé de Série (EDS) - Partially Type-tested
Assembly (PTTA).

Les ensembles d'appareillage à basse tension concernent notamment :

- les tableaux généraux bas tension, normale/secours ;

- les tableaux de distribution secondaire ;

Normes
Les ensembles d'appareillage à basse tension sont conformes en particulier à :

- NFC 63-412 : Ensembles d’appareillage à basse tension comportant des unités fonctionnelles débrochables.

- NFC 63 421 : Ensembles d'appareillage à basse tension - 1ère partie : Règles pour les ensembles de série et les
ensembles dérivés de série

- NFC 63 422 : Ensembles d’appareillage à basse tension - Règles particulières pour les canalisations préfabriquées

- NFC 63 423 : Ensembles d’appareillages à basse tension - Règles particulières pour ensemble d’appareillage BT
destinés à être installés en des lieux accessibles à des personnes non qualifiés pendant leur utilisation - Tableau de
répartition

- EN 60439.1 : Constructions des tableaux basse tension

- CEI 890 : Méthode de détermination par extrapolation des échauffements pour les ensembles dérivés de série.

- EN 60-529 : Degré de protection procuré par les enveloppes (codes IP)

- CEI 73 : Couleurs des voyants lumineux de signalisation et des boutons-poussoirs.

- EN 50005 : Appareillage industriel Basse Tension, marquage des bornes et nombre caractéristique - Règles
générales

- EN 60947 : Appareillage industriel Basse Tension


Tableaux généraux
Les tableaux généraux sont modulaires et constitués par la juxtaposition d'unités de transport équipées de
l'appareillage électrique.

Conditions d’emploi

Les tableaux généraux sont construits pour des conditions normales d’emploi pour des installations à l’intérieur, les
prescriptions relatives aux conditions d’emploi sont définies au chapitre 6 de la norme EN 60-439-1

Le matériel électrique, les distances d’isolement et lignes de fuite sont définies tenant compte d’un degré de
pollution de classe 3 conformément à l’article 6.1.2.3 de la norme précitée.

Degrés de protection

Les degrés de protection des tableaux généraux basse tension conformément à la norme EN 60-529 sont au
minimum de :

- IP 20 lorsque les portes sont ouvertes,

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- IP 31 lorsque les portes sont fermées.

Caractéristiques mécaniques

Ces ensembles sont construits avec des matériaux capables de supporter les contraintes mécaniques, électriques et
thermiques ainsi que les effets de l’humidité susceptibles d’être rencontrés en service normal.

La protection contre la corrosion est assurée par l’utilisation de matériaux convenables ou pour l’application de
couches de protection équivalente sur la surface exposée en tenant compte des conditions prévues de service et
d’entretien.

Toutes les enveloppes ou cloisons ont une résistance mécanique suffisante pour supporter les contraintes
auxquelles elles peuvent être soumises en service normal.

Séparations à l’intérieur de l’ensemble

Afin de limiter le risque d’amorçage de défaut d’arc et d’offrir une protection efficace contre les contacts avec les
parties actives appartenant aux unités adjacentes les séparations à l’intérieur des armoires générales basse tension
répondent à la forme 2 conformément à l’article 7.7 de la norme EN 60-439-1. Le degré de protection entre unités
adjacentes est au minimum IP 20.

Construction

A) Généralités

Les enveloppes d’appareillages basse tension sont réalisées au moyen de tableaux ou de coffrets en matériaux
métalliques ou isolants.

Les tableaux généraux sont modulaires et composés par la juxtaposition d’unités de transport équipés de
l’appareillage électrique. Des éclisses et des éclisses et des connecteurs permettent de réaliser la continuité
électrique.

Les dimensions de ces tableaux et coffrets sont modulés.

Les tableaux et coffrets sont de dimensions robustes et conçu de telles manières à ne présenter aucune
déformation lors du transport et la mise en place.

B) Entrées des canalisations

Les câbles entrant dans les ensembles ou traversant les panneaux ou séparations métalliques sont protégés par des
presse-étoupe, passe-câbles ou protections spéciales selon le degré de protection (IP) imposé pour l'enveloppe.

Les entrées des câbles sont situées de façon à respecter l'alignement en nappe de ceux-ci à l'extérieur de l’armoire.
Leur nombre est déterminé en fonction du nombre de câbles à raccorder, y compris une réserve de 25%.

Tous les presse-étoupe non utilisés sont bouchés au moyen d'une rondelle métallique pleine insérée dans le
presse-étoupe.

C) Plaques signalétiques et repérages

La plaque signalétique générale des tableaux généraux basse tension reprend au minimum les renseignements
spécifiés aux points (a), (b), (e), (k), (l), (o) de l’article 5.1 de la norme EN 60-439-1.

En outre, une signalisation fonctionnelle est placée sous les commandes permettant une exploitation facile des
ensembles. Elle indique le numéro et la dénomination des arrivées, départs, couplages et autres équipements
spécifiques.

Tout l'appareillage situé dans les ensembles est repéré individuellement par des étiquettes fixées dans des supports
prisonniers des organes repérés.

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Tous les fils de commande ou de signalisation sont numérotés conformément aux schémas avec des colliers
imperdables en matière plastique. Un même fil porte le même numéro à chaque extrémité. En suivant un circuit
quelconque, le changement de numéro ne peut s'effectuer qu'au passage d'une bobine ou d'un contact.

Les bornes sont repérées par une étiquette portant le numéro correspondant au fil s'y raccordant.

Les plaques signalétiques sont en matière type triplex.

Les lettres ont une hauteur minimale de 5 mm à l’exception de la plaque signalétique générale où la hauteur des
lettres est de 20 mm.

La plaque signalétique générale a des dimensions minimales de 200 mm x 300 mm et est fixée mécaniquement.

Des couleurs utilisées pour la différenciation des Réseaux Normal et Secours.

D) Châssis

L'ossature de chaque colonne est constituée de traverses horizontales et verticales et de cadres en profilés
métalliques. Les profilés sont perforés au pas standardisé par le constructeur.

L'assemblage des éléments métalliques se fait de façon à garantir la rigidité de l'ensemble lors du montage et du
transport. Toutes les précautions sont prises pour assurer la continuité électrique de mise à la terre.

Chaque unité de transport est munie à la partie supérieure d'anneaux de levage.

Le châssis est fermé par des panneaux métalliques démontables permettant des extensions latérales.

En face avant, la fermeture est réalisée par une ou plusieurs portes montées sur charnières et permettant une
ouverture d'au moins 120°. Le système de fermeture des portes est à serrage progressif et doit comporter au moins
deux points de fixation à partir d'une hauteur de porte de 300 mm. La possibilité de placer une serrure doit exister.

En face arrière, la fermeture est réalisée par des panneaux métalliques amovibles.

En face inférieure, la fermeture est réalisée par des plaques de fermeture vissées.

Toutes les faces extérieures sont parfaitement planes et doivent recevoir un traitement par procédé de poudre
(époxy) assurant un fini impeccable et garantissant une excellente protection à la corrosion, une grande résistance
aux rayures et aux chocs.

Les portes et les panneaux démontables sont de construction rigide.

Unités fonctionnelles d'appareillage

Les unités fonctionnelles font partie d'un ensemble et comprennent tous les éléments mécaniques et électriques
qui participent à l'exécution d'une même fonction. Dans une unité fonctionnelle, tout l'appareillage est accessible
simultanément.

Les unités fonctionnelles peuvent être :

- fixes : éléments assemblés et câblés entre eux sur un support commun et fixés à demeure
à l’ensemble ;

- débrochables : éléments assemblés et câblés entre eux sur un support qui, tout en demeurant relié
mécaniquement à l'ensemble, peut être déplacé jusqu'à une position dans laquelle
est établie une distance de sectionnement.

Les spécifications techniques décrites dans les conditions particulières précisent pour chaque ensemble les types
d’unités fonctionnelles ainsi que l’appareillage et la commande.

a) Unités fonctionnelles de départs des tableaux généraux basse tension

Ces départs sont du type fixe, ils sont installés dans des colonnes partagées en plusieurs compartiments modulaires
séparés par des écrans métalliques mis à la terre.
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Les écrans métalliques assurent, en effet, la protection contre les contacts dangereux ou directs. Leurs dimensions
sont telles que la manipulation de ces écrans se fait sans danger pour l’utilisateur.

Chaque compartiment est fermé par une porte individuelle. Afin de garantir le degré de protection de l’ensemble,
les portes sont solidaires de la partie fixe. Les départs sont équipés d’un dispositif de verrouillage mécanique
interdisant l’accès au départ lorsque l’appareil de connexion principal est fermé.

Les départs de réserve non équipés (emplacements de réserve) sont entièrement cloisonnés et fermés
individuellement par une porte.

b) Unités fonctionnelles de jeux de barres

Le dimensionnement des jeux de barres et de leurs supports isolants est déterminé en fonction du courant assigné,
du courant assigné présumé et de la température maximale admissible en régime permanent.

Les jeux de barres sont réalisés par assemblage d’éléments en cuivre électrolytique. Dans les colonnes d'extrémité,
les jeux de barres sont conçus en vue d'extension ultérieure.

La section des jeux de barres est uniforme sur toute la longueur de l’armoire, la section des barres est identique
pour les barres de phases (L1, L2, L3) et la barre N.

Les unités fonctionnelles de jeux de barres se décomposent comme suit :

- Un jeu de barres principal ;

- Des jeux de barres secondaires de distribution montés sur toute la hauteur de chaque colonne. Les barres sont
protégées en face avant par des écrans ajourés réalisés en matière isolante.

La continuité électrique entre les masses métalliques de l'ensemble des circuits de protection est assurée par un
conducteur de protection constitué d'une barre boulonnée au châssis et comprenant :

- un conducteur horizontal destiné à l'interconnexion des masses des différentes colonnes,

- un conducteur vertical destiné à la connexion des mises à la terre des divers organes et auxiliaires installés
dans chaque colonne.

Filerie

La filerie des ensembles regroupe les liaisons en fils souple reliant l’appareillage aux bornes de raccordements ou
reliant certains appareils entre eux.

Les fils souples jusqu'à 4 mm² circulent dans les goulottes en matière plastique de section rectangulaire avec
couvercle et parois à "claire-voie" ou sont rangés en bottes fixées à la charpente et dans ce cas les fils sont à double
isolation. Les extrémités des fils sont serties dans des cosses.

Les dimensions des goulottes sont déterminées par le constructeur de façon à limiter l’augmentation de la
température des fils tenus de l’intensité qui y circule ainsi que du nombre de fils placés dans la goulotte.

La section des conducteurs est adaptée à l’utilisation ; elle est d'au moins :

- 0,5 mm² : pour les circuits de commande et de signalisation en courant à très basse tension,

- 1 mm² : pour les circuits de commande et de signalisation en courant alternatifs,

- 2,5 mm² : pour les circuits d'utilisation,

- 2,5 mm² : pour les circuits secondaires des transformateurs de mesure des circuits de potentiels,

- 4 mm² : pour les circuits d'utilisation et pour les circuits secondaires des transformateurs de
mesure des circuits d’intensité.

Les fils volants sont strictement interdits.

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Equipement de raccordement

Tous les raccordements entre les appareillages des ensembles et les câbles de puissance, de contrôle et de
commande se font au moyen de borniers fixés au châssis de l'ensemble.

Les borniers sont conformes à la norme NFC 61-910.

Les caractéristiques des bornes utilisées dépendent :

- de la tension assignée,

- du courant assigné,

- du type de circuit.

Deux catégories de borniers sont installées dans les ensembles :

- borniers de puissance,

- borniers de commande, de signalisation, de faible puissance.

Les câbles de puissance sont raccordés, le cas échéant, sur des bornes spéciales permettant le raccordement en
parallèle de plusieurs conducteurs.

Les vis de serrage des borniers sont à auto-blocage empêchant le desserrage intempestif sous l'influence des
vibrations.

Les borniers de raccordement des câbles extérieurs de puissance sont situés suivant les cas dans la partie inférieure
et/ou supérieure de l'enveloppe et à une distance suffisante des parois pour permettre l'épanouissement aisé des
conducteurs et l'exécution correcte des connexions.

Les bornes de raccordement des transformateurs d'intensité sont doublées par des barrettes de court-circuitage.

Les bornes de raccordement des éléments liés au système de Gestion Technique Centralisé sont du type bornes
sectionnables dont les états "ouverts" et "fermés" sont facilement repérables.

Les bornes et contacts raccordés à des circuits électroniques sont en matériaux inoxydables.

Raccordements électriques

Tous les raccordements électriques entre barres, plages de raccordement ou de dérivation, bornes et conducteurs
doivent être effectués avec une clé dynamométrique au couple défini par le constructeur.

Avant les essais et en vue de la réception provisoire, l’entreprise vérifie à nouveau le serrage de tous les connexions
électriques.

Tableaux divisionnaires
Les tableaux divisionnaires sont des ensembles modulaires construits sous forme d'armoires déposées au sol ou
accrochées à une paroi. Elles sont du type "Ensemble dérivés de série" (PTTA). L'appareillage électrique est placé
sur un châssis, une platine de montage ou sur des rails de fixation. Les châssis, jeux de barres, fileries, équipement
de raccordement, plaques signalétiques et repérage répondent aux mêmes prescriptions que les tableaux
généraux.

Ces tableaux seront munis de serrure à clef.

Coffrets isolants modulaires


Les coffrets sont réalisés en matière isolante auto-extinguible et sont conformes à la norme NFC 61-910. Le degré
de protection est conforme à la norme NFC 20-010 et les matières utilisées sont exemptes d'halogènes. Ils sont de
la classe 1 ou 2 selon la norme CEI 536 en fonction des spécifications particulières.

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Les côtés sont constitués de plaques amovibles choisies dans un système d'accessoires permettant l'accouplement
de plusieurs coffrets ou le placement de plaques pré-taraudées équipées de presse-étoupe.

L'appareillage électrique est placé sur un châssis ou platine de montage fixé au boîtier.

Coffrets étanches
Les coffrets sont réalisés en matière isolante auto-extinguible et sont conforme à la norme NFC 61-910. Le degré de
protection est conforme à la norme NFC 20-010.

L'étanchéité de l'enveloppe est obtenue par la mise en compression d'un joint en mousse entre le couvercle et la
base du coffret.

La fixation se fait par vis au travers de canaux situés en dehors du volume étanche.

Le couvercle est fixé par des vis imperdables.

L'appareillage électrique est placé sur un châssis ou platine de montage fixé au boîtier.

2. DISJONCTEURS DE PROTECTION ET INTERRUPTEURS


Généralités

Ils seront de la nouvelle génération et conformes aux normes en vigueur dans leur dernière version, notamment :

- NF EN 60 898 ( C 61-410)
- NF EN 61 009 ( C 61-440)
- NF EN 60 947-2 ( C 63-120)
L’appareillage de protection et de commande doit :

- Faciliter l’exploitation des tableaux de distribution.


- Limiter les courants de court-circuit
- Assurer la sélectivité des protections qui est un élément essentiel qui doit être pris en compte lors de la
conception de l’installation BT pour garantir la disponibilité de l’énergie.

Le choix du disjoncteur doit se faire en fonction :

- Des caractéristiques du réseau sur lequel il est installé. (Tension, fréquence, intensité, Pouvoir de coupure,
nombre de pôles).
- De la continuité de service désirée. (Contrainte d’exploitation, sélectivité …)
- Des diverses règles de protection à respecter.
Le soumissionnaire doit inclure dans sont note de calcul toutes les protections de tous les équipements du
projet, y compris ceux fournis par les autres lots/marchés, pour garantir la sélectivité à tous les niveaux.

Tous les appareils seront installés sur rail Oméga. Les circuits issus des tableaux doivent satisfaire aux
exigences suivantes :
- Les foyers lumineux fixes doivent être répartis sur un ou plusieurs circuits affectés exclusivement à cette
fonction.
- Les socles des prises de courant doivent être alimentés par un ou plusieurs circuits différents de ceux
alimentant les foyers lumineux.

En général, les appareils de coupure et de protection doivent remplir entre autres les conditions suivantes :
- Porter la marque de conformité NF-USE ou CEI.
- Agréés NF.
- Tension d’emploi Ue : 230V CA entre phase et neutre ; 400V CA entre phases.
- Tension d’isolement : Ui = 400V entre phases.
- Tenue aux chocs de tension : 6kV.
- Pouvoir de coupure : selon la norme NF EN 60898.
- Sectionnement à coupure pleinement apparente (selon la NORME EN 60947-2).
- Raccordement par peigne
- Bornes à cage.

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- Tenue à l’arrachement des câbles renforcée (bornes striées).
3. CANALISATIONS ELECTRIQUES – MODE DE POSE
Généralités
Les liaisons principales entre les tableaux Généraux Basse Tension et les tableaux secondaires de protection
(éclairage et force) seront réalisées en câble de la série U 1000 RO2V posés sur chemins de câbles apparents dans
les zones techniques, dans les faux plafonds ou sous tubes PVC enterrés enrobés de béton.

Les liaisons secondaires entre tableaux de protection secondaire et équipements seront :

- En câble U 1000 RO2V, conforme à la norme NFC 32-321, non armé et isolé au polyéthylène réticulé (PR)
avec gaine extérieure en PVC. Ces câbles seront destinés pour les alimentations des luminaires encastrés
dans les faux plafonds ou des luminaires étanches.
- En conducteurs de la série HO7VU, sous conduits ICD encastrés, conforme à la norme NFC 32-201 et isolé
au PVC sans gaine extérieure. Ces câbles seront destinés pour les liaisons entre les tableaux de protection
et les prises de courant et des luminaires autres que ceux encastrés dans les faux plafonds.
- En câbles catégorie CR1 conforme à la norme NFC 32-310, pour les installations qui nécessitent une
continuité de service en cas d’incendie (ascenseurs, désenfumage, etc).
Les conditions de pose doivent répondre aux indications de la Norme NFC 15-100 et notamment :
- Tous les conducteurs et câbles devront être démontables sans démolition.
- Tous les conducteurs et câbles doivent être choisis et posés en fonction des influences externes.
Base de calcul et performance
Sections de câbles

Les sections des câbles ou conducteurs actifs (conducteurs de phase+neutre) non précisés au descriptif seront
déterminés en fonction des critères suivants définis dans la Norme C 15.100 :

- Du type de câbles et des conditions de pose


- Courants admissibles en tenant compte de différents facteurs (température ambiante, résistivité thermique
du sol, nombre de conducteurs dans un circuit...)
- Des chutes de tension en service et au démarrage
- De la tension de contact admissible
- Du court-circuit entre phases ( L ) et entre phase ( L ) et terre ( PE ).
- Températures limites pour les bornes des matériels auxquels les conducteurs sont connectés.

Les sections minimales des conducteurs admises pour certains circuits particuliers (éclairage, prises de
courant...)
- 1.5mm² pour les circuits des foyers lumineux fixes.
- 2.5mm² pour les circuits des prises de courant alimentés directement.
Chute de tension

La chute de tension sera limitée, entre l’origine de l’installation et tout point d’utilisation aux valeurs ci-après :

Installations alimentées par SRR2

 En régime nominal
- Pour les circuits d’éclairage 6 %
- Pour les autres circuits 8 %
En régime de démarrage

- 15 % pour les démarrages de moteurs dont le courant de démarrage égale 3 x le courant nominal sous
facteur de puissance égale à 0,3 et alimentés par des transformateurs
- 7% pour les conditions analogues, mais alimentés par les groupes de secours
La tension de contact est de 25 V pour les circuits alimentant les locaux humides ou à risque d'incendie.

Canalisations en câbles

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Les câbles seront posés et raccordés en fonction des conditions d'installation définies par le fabricant. Le rayon de
courbure d'un câble ne doit pas être inférieur à six fois son diamètre extérieur.

Le déroulement d’un câble doit se faire sous une température ambiante supérieure à 5° C. Les efforts de traction
lors du placement ne peuvent pas dépasser les valeurs déterminées par le fabricant.

Les câbles seront placés avec un mou suffisant afin de permettre la confection d'une tête de câble préfabriquée. La
fixation du câble aux deux extrémités est réalisée de manière à ne produire aucun effort mécanique sur la plage de
raccordement.

Les câbles sont soigneusement rangés et repérés tous les 20 mètres en ligne droite et à chaque changement de
direction. Les systèmes de repérage sont exécutés en matière indélébile et inaltérable.

Les extrémités des câbles doivent être rendues étanches. Les dérivations et connexions doivent être réalisées soit
dans des boîtes au moyen de bornes, soit sur les bornes de l'appareillage lorsque leurs dimensions le permettent.
Les dérivations et connexions par épissures sont interdites.

Repérage des câbles


Les conducteurs, câbles seront repérés par les teintes conventionnelles de l’U.T.E.

Les câbles placés sur les tablettes métalliques seront repérés par des bagues portant l’indication de la section du
câble et du circuit alimenté. Ces bagues seront placées au maximum tous les 10m en ligne droite), à chaque fois
que le câble franchit une paroi et au changement de direction.

Ce repérage devra obligatoirement s’effectuer après la pose des câbles, sans attendre la fin du chantier.

Lorsque le circuit comporte un conducteur de protection, il doit être repéré par la double coloration vert - jaune.

Le conducteur portant la double coloration vert - jaune doit être utilisé exclusivement comme conducteur de
protection et ne doit en aucun cas être affecté à un autre usage.

Lorsque le circuit comporte un conducteur Neutre, ce conducteur doit être repéré par la couleur bleue.

Connexions
Les dérivations et connexions doivent être réalisées dans des boîtes de raccordement de dimensions
suffisantes sur des bornes appropriées, les épissures sont interdites
Les connexions entre conducteurs et autres matériels doivent assurer une continuité électrique durable et
présenter une tenue mécanique appropriée.
Sauf quelques cas particuliers (jonctions des câbles enterrés, jonctions noyées...), les connexions doivent être
accessibles pour vérification, essais et maintenance.
Les connexions des conducteurs entre eux et avec les appareils ne doivent être soumises à aucun effort de
traction ni de torsion.
Les connexions doivent être en mesure de supporter les contraintes provoquées par les courants admissibles
et par les courants de court-circuit.
Les connexions pourront être réalisées sur les bornes des appareils (repiquage) si :

- Les bornes sont spécialement prévues à cet effet.


- Leur intensité nominale n'est pas inférieure au courant d'emploi du circuit en amont.

Pose des Conducteurs sous conduit


L’encastrement direct des conducteurs sans conduit est interdit dans les matériaux de la construction.
En principe, un conduit ne doit contenir que les conducteurs d'un seul et même circuit.

Il est néanmoins admis que des conducteurs appartenant à des circuits différents emprunteront le même
conduit sous réserve que les quatre conditions suivantes soient simultanément remplies :
- Tous les conducteurs doivent être isolés pour la même tension nominale.

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- Tous les circuits intéressés sont issus d'un même appareil général de commande et de protection.
- Chaque circuit doit être protégé séparément contre les surintensités.
- Les sections des conducteurs actifs ne diffèrent pas de plus d'un double intervalle séparant trois sections
normalisées successives.

On doit pouvoir tirer et retirer facilement les conducteurs ou câbles après la pose des conduits et de leurs
accessoires. La section totale des conducteurs (isolants compris) ou des câbles (gaine extérieure comprise) doit être
au plus égale au 1/3 de la section intérieure du conduit.

Il est interdit d'exécuter des encastrements dans les parois des conduits de fumée ou dans les cloisons de
doublage de ces parois.
Les conduits isoranges ICT et ICD doivent être complètement noyés dans des matériaux incombustibles et ne pas
être employés dans les vides de construction.

L'encastrement en tracé oblique n'est pas admis.

Les saignées horizontales doivent être faites sur une seule face de la cloison. L'encastrement ne peut être
exécuté que sur une longueur de 0,50 mètres.
Les saignées verticales ne peuvent être effectuées que sur une hauteur de 0,80 mètre à partir du plafond et
1,20 mètre à partir du sol. La distance entre deux saignées étant au moins de 1,50 mètre.
Les conduits ne doivent pas comporter de raccords sur leur parcours encastré.

Les dimensions de la saignée doivent être limitées à celles du conduit à encastrer compte tenu du jeu
nécessaire pour assurer un rebouchage aisé : le recouvrement minimal du conduit après rebouchage doit être
de 4 mm.
L'Entrepreneur devra prendre tous les contacts nécessaires avec les Entrepreneurs des autres corps d'état de
façon à mettre correctement ses conduits en place.
Ceux-ci devront être fixés soigneusement pour éviter tout déplacement et ne pas gêner les travaux des autres
corps d'état.

Conditions d’exécution des installations encastrées

La pose des canalisations sera réalisée conformément aux indications de la norme NF C 15-100, notamment les
chapitres 528 et 529.
Tous les conducteurs et câbles devront être démontables sans démolition.

L'Entrepreneur du présent lot devra prévoir tous percements, trous, fourreaux à mettre en place, saignées,
encastrements et scellements nécessaires aux passages des canalisations et fixations de différents appareils,
points lumineux et prises de courant.
Il reste entendu qu'aucune saignée ne devra être pratiquée dans les ouvrages porteurs en BA.

Les saignées ne devront jamais traverser une cloison de part en part, même dans le cas de l'emploi de briques.
Les rebouchages seront à la charge de l'Entrepreneur du présent lot et seront exécutés avec des mortiers à base de
grains de riz grillagés jusqu'au nu extérieur des maçonneries.

Les canalisations apparentes ou en gaines réalisées en câbles U 1000 R02V posés sous colliers ATLAS cadmiés
ou sur chemins de câbles galvanisés après usinage, ces câbles seront protégés par fourreaux en tube acier
galvanisé aux traversées de maçonnerie.
Les conduits montés en apparents seront maintenus à l’aide de pattes, colliers ou étriers appropriés, fixés
solidement par un moyen tel que scellement, chevilles ou ferrures métalliques, toutes les pièces oxydables devront
être protégées efficacement par cadmiage.

L’entrepreneur doit la protection générale des conduits posés dans le format.

Chemins de câbles
Généralités

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Les chemins de câbles ainsi que tous leurs accessoires de fixation et de liaison seront réalisés en tôle d'acier
protégé contre la corrosion.

Toutes les découpes réalisées dans les chemins de câbles et leurs accessoires seront protégés efficacement contre
la corrosion (protection de la pièce par couche de galvanisation à froid.

D’une manière générale, Les chemins de câbles ont une section en forme de "U" dont les deux ailes ont les bords
rabattus. Elles seront constituées d'éléments standard en tôle perforée ou en en matériaux composites.

Les perforations des bords et du fond des chemins seront effectuées dans le sens longitudinal et permettent la
fixation des câbles en bottes ou individuellement.

Les câbles basse tension et les câbles courant faible doivent obligatoirement être placés sur des chemins à câbles
différents ou sur un chemin commun munie d'une ou plusieurs cloisons de séparation longitudinale. La cloison de
séparation sera métallique et de même hauteur que les bords du chemin.

Les tronçons des chemins de câbles sont auto-portants. La résistance des tronçons, l'espacement et le type de
supports seront tels qu'en trajet horizontal pour la charge nominale y compris une de réserve de 25 %, la flèche
maximale de l'étagère reste inférieure à 1/200 de la portée. En plus de cette charge uniformément répartie, les
chemins et les supports seront conçus pour supporter sans déformation permanente une charge dynamique
accidentelle de 75 kg ainsi que des sollicitations lors du tirage des câbles.

Les supports des chemins de câbles seront fixés à intervalles réguliers aux parois, murs, plafonds ou charpentes en
fonction de la charge supportée y compris 25 % de réserve supplémentaire. La fixation des supports sera réalisée
au moyen de chevilles métalliques et de vis de pression.
Pièces spéciales

Parmi les pièces spéciales, on trouve :

- la visserie métallique et les chevilles,

- les couvercles éventuels y compris les clips ressorts pour leur maintien,

- les éléments assurant la continuité physique du chemin de câble,

. Éclisses de fixation bout à bout des éléments,

. Pièces d'angle plat,

. Pièces de raccord entre chemins horizontal et vertical,

. Baïonnettes assurant la liaison entre deux chemins de câbles placés à des niveaux différents,

. Dérivations en "Te,

. Dérivations en croisillon,

. Pièces de contournement de poutre.

- les fourreaux en acier galvanisé pour les parois en béton ou en maçonnerie.

Toutes ces pièces sont standardisées avec le type de chemins de câbles. Elles sont placées lors de dérivations ou de
changements de niveaux ou de directions tant en horizontal qu'en vertical.
Mise à la terre

Les chemins de câbles doivent être obligatoirement raccordés au réseau de terre et de protection. Pour ce faire, un
conducteur de liaison équipotentielle circule le long du chemin de câbles. Chaque élément ou fraction du chemin
de câbles y est raccordé, au moyen d'un étrier.

4. PETIT APPAREILLAGE

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Généralités
Le petit appareillage concernera principalement :
 Les interrupteurs,
 Les boutons-poussoirs,
 Les prises de courant,
Ces appareils doivent être fixés de façon que les connexions des canalisations avec les appareils ne soient
soumises à aucun effort de traction ou de torsion.
Lorsque les appareils sont encastrés dans une paroi, ils doivent être logés dans une boîte d'encastrement fixée dans
la paroi. La protection mécanique de la canalisation doit être assurée jusqu'à sa pénétration dans la boîte.

Lorsque les appareils sont en saillie, ils doivent être fixés aux parois sur embase isolante. Cette dernière n'est pas
nécessaire si la paroi est en matériau isolant.

Si la canalisation est apparente, le conduit ou la gaine du câble devra pénétrer dans l'appareil. Si la canalisation est
encastrée, le conduit doit aboutir à l'arrière de l'appareil.

Interrupteurs
Les interrupteurs encastrés ont les caractéristiques suivantes :

- type : unipolaires, bipolaires, 2 allumages ou 2 directions,

- tension : 230 V,

- intensité : 6 A,

- les contacts sont en argent,

- manœuvre à bascule et à manette plate,

- munis éventuellement d'un voyant lumineux de repérage ou de signalisation d'enclenchement de circuit.

Les interrupteurs apparents ont un degré de protection IP44.

Boutons poussoirs
Les boutons-poussoirs ont les caractéristiques suivantes :

- tension : 230 V,

- intensité : 6 A,

- munis d'un voyant lumineux de repérage ou de signalisation d'enclenchement de circuit.

Les boutons poussoirs apparents ont un degré de protection IP44.

Prises de courant
Elles doivent être disposées de façon que les parties actives nues ne soient pas accessibles au toucher.

A l’exception des socles destinés à l'alimentation des appareils de forte puissance, tous les socles bipolaires avec
terre (2P + T) 10/16 A doivent être d'un type à obturation.

Les socles seront disposés de telle manière que l'axe de leurs alvéoles se trouve à une hauteur d'au moins 5
centimètres au-dessus du sol fini.

Les prises de courant visibles (apparentes ou encastrées) seront choisies dans la même gamme de luxe que les
interrupteurs et autres prises de courant, informatique et téléphone, de façon à assurer une uniformité des points
de commande et de connexion. Plusieurs échantillons doivent être présentés à la maîtrise d’œuvre.

Dans le cas où le matériel utilisé le permette, l’appareillage posé cote à cote sera englobé sous la même plaque
pour des raisons d’esthétique.

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Dans le cas de placement d'appareillage dos à dos dans une même cloison, une distance minimale de 20 cm d'axe
entre les deux pièces doit être respectée.

Boîtes et coffrets de raccordement


Les boîtes et coffrets de raccordement sont réalisés en matériau isolant; ils comportent un couvercle à joint et vis
imperdables dont le passage s'effectue à travers des logements situés en dehors du volume étanche.

Le degré de protection est au minimum de IP 54.

Les entrées défonçables sont prévues pour le passage des câbles via des presse-étoupe, des passe-câbles ou des
passe-tubes.

Le dimensionnement des boîtes et coffrets de raccordement est établi de façon à permettre un raccordement aisé
des câbles au moyen de supports à bornes.

Ces supports à bornes sont conçus pour le raccordement de plusieurs conducteurs par borne.

5. MISE A LA TERRE ET CONDUCTEURS DE PROTECTION


La mise à la terre consiste à relier à une prise de terre, par un fil conducteur, les masses métalliques susceptibles
d’être mises accidentellement sous tension, par suite d’un défaut d’isolement survenant dans un matériel
électrique.

La mise à la terre permet d’écouler les courants de fuite sans danger et de provoquer la mise hors tension de
l’installation en association avec un dispositif de coupure automatique.

Mise à la terre
Le choix et la mise en oeuvre des matériels assurant la mise à la terre doivent être tels que :

- La valeur de la résistance de la prise de terre soit conforme aux Règles de protection et de


fonctionnement de l'installation.
- Les courants de défaut à la terre et de fuite puissent circuler sans danger.
- La solidité ou la protection mécanique soit assurée en fonction des conditions estimées d'influences
externes.
Des précautions doivent être prises contre les risques de dommages aux autres parties métalliques par suite
des effets d'électrolyse.

Prises de terre
Nature des prises de terre :

Peuvent être utilisés :

-Boucle de terre enfouie dans le sol ceinturant le bâtiment avec des remontées aboutissant à des barrettes
de sectionnement.
- Piquets ou tubes
- Plaques
Le type et la profondeur d'enfouissement des prises de terre doivent être tels que l'assèchement du sol et le gel
n'augmentent pas la résistance de la prise de terre à une valeur proscrite.

Les matériaux utilisés doivent être prévus pour supporter les dommages mécaniques éventuels dûs à la corrosion.

Conducteurs de terre
L’article 12 du décret du 14 Novembre 1988 précise que la section des conducteurs de protection doit être
déterminée en fonction de l’intensité et de la durée du courant susceptible de les parcourir en cas de défaut, de

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manière à prévenir leur détérioration par échauffement ainsi que tout risque d’incendie provenant de cet
échauffement.

Lorsque la protection est assurée par des fusibles ou par des disjoncteurs temporisés, une quantité d’énergie est
injectée dans la canalisation pendant le temps de coupure, qui se manifeste par une élévation de température dans
les limites compatibles avec la bonne conservation du conducteur, la section de celui-ci doit avoir une valeur
minimale calculée comme suit :

Sp = ( Id/k ) √t

Sp : Section du conducteur de protection en mm².

Id : Courant de défaut en ampère.

K : Coefficient indiqué ci-après.

t : Temps de coupure en secondes.

Le coefficient k prend les valeurs suivantes:

Lorsque le conducteur de protection est incorporé dans la même canalisation que les conducteurs actifs:

Isolation PVC PRC

Cuivre 115 135

Conducteurs en

Aluminium 74 87

Lorsque le conducteur de protection est séparé de la canalisation des conducteurs actifs :

Isolation PVC PRC

Cuivre 164 174

Conducteurs en

Aluminium 107 114

Les sections des conducteurs de terre doivent être conformes au tableau décrit dans la Norme NFC15-100.

La liaison d'un conducteur de terre à une prise de terre doit être soigneusement réalisée et électriquement
satisfaisante.

BORNE PRINCIPALE DE TERRE


Elle doit être prévue et les conducteurs suivants devront lui être reliés :

- Les conducteurs de terre


- Les conducteurs de protection
- Les conducteurs de liaison équipotentielle principale

La borne principale de terre sera composée de plusieurs barres en cuivre montées sur des isolateurs et placées
dans une armoire fermée avec serrure à clef. Le conducteur de terre se raccordera à la borne principale de terre
par l’intermédiaire d’une barrette de sectionnement de façon à permettre de mesurer la résistance totale de la
prise de terre.

Les conducteurs de protection et les liaisons équipotentielles se raccordent directement sur les barres de cuivre au
moyen de cosses adéquates fixées par vis de pression rondelles ressorts et écrous.

CONDUCTEURS DE PROTECTION
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Les sections des conducteurs de protection doivent être conformes aux indications de la Norme NFC 15-100.

L'installation doit être conçue de manière que les bornes des matériels puissent recevoir les sections des
conducteurs de protection ainsi déterminées.

Lorsqu'un conducteur de protection est commun à plusieurs circuits, la section du conducteur de protection doit
être dimensionnée en fonction de la plus grande section des conducteurs de phase.

Types de conducteurs de protection :

Peuvent être utilisés :

- Des conducteurs dans les câbles multiconducteurs


- Des conducteurs isolés ou nus passant dans une enveloppe commune avec les conducteurs actifs.
- Des conducteurs séparés nus ou isolés.
- Les conducteurs de protection doivent être protégés contre les détériorations mécaniques,
chimiques et les efforts électrodynamiques.
- Les connexions doivent être accessibles pour vérifications et essais à l'exception de celles réalisées
dans des boîtes remplies de matière de remplissage.
- Le conducteur de protection doit être présent dans tous les circuits même s'il n'est pas branché à
l'appareil.
6. APPAREILS D’ECLAIRAGE

Normes
Les appareils d’éclairage doivent être conformes en particulier aux normes suivantes :

- NF EN 60-968 et NF EN 60-969 : Eclairage intérieur

- NFC 71-800 et NFC 71-801 : Eclairage de sécurité dans les bâtiments

- NFX 35-103 et NFX 90-003 : Eclairage des lieux de travail

- NFC 71-121 : Méthode de prédétermination des éclairements

- NFC 71-000 : Luminaires- Règles générales et généralité sur les


essais.

- NFC 72-210 : Luminaires - Appareils d’éclairage

- NFC 72-216 : Ballasts pour lampes tubulaires

- NF EN 60064 : Lampes à filament de tungstène

- NFC 72-210 : Lampes tubulaires à fluorescence

- NFC 61-510 : Douilles pour lampe à incandescence

- NFC 71-220 : Lampes à décharge à vapeur de mercure haute


pression

- NF EN 60-192 : Lampes à vapeur de sodium basse pression

- CEI 29 : Guide d’éclairage intérieur

Les valeurs des niveaux d'éclairement à atteindre dans les différents locaux après dépréciation sont les suivants :
- 500 lux : Bureaux.
- 300 lux : Ateliers courants, fosses, station-service, magasin, vestiaires, sanitaires.
- 200 lux : Locaux techniques, stockages - grosses pièces, hall d'entrée
- 20 lux : Aires extérieures de circulation des piétons.
- 50 lux : Voiries.
- 25 lux : Eclairage extérieur.

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Facteurs d'influence externe
Les luminaires sont installés dans les conditions suivantes :

 Locaux occupés par du personnel (+15°C à +30°C)


 Locaux techniques (+5°C à +40°C)
 Locaux réfrigérés (-10°C à +5°C).
Les luminaires sont adaptés au type de source qui les équipe. Le Constructeur des sources lumineuses doit
fournir une garantie sur la durée de vie des sources, compte tenu des conditions d'utilisation de celles-ci.

Dans ces conditions, la chaleur dégagée par les luminaires LED, tubes fluorescents et fluo-compacts, ainsi que les
auxiliaires électriques ne peuvent porter les parois extérieures des luminaires à des températures supérieures à
45°C.

Performances
Données photométriques générales

 Indice de rendu de couleur (IRC) : supérieur à 85


 Température de couleur :  4000 k (blanc)
La Maîtrise d’œuvre d’Exécution se réserve le choix de la température de couleur en fonction du local après
examen des résultats obtenus dans la cellule type.
Réflexions sur les écrans de visualisation

Les appareils situés dans les zones occupables par des postes de travail sont conçus pour limiter les réflexions sur
les écrans de visualisation.

A cet effet, les luminances moyennes sont limitées au maximum à 200 cd/m² pour le flux lumineux de l’appareil
dans un angle supérieur ou égal à 60° par rapport à la verticale dans les plans longitudinal et transversal et à 200
cd/m² dans un angle supérieur à 65° par rapport à la verticale dans tous les autres plans.
Note de calcul

La note de calcul à établir par l’entreprise doit tenir compte des directives suivantes :

 Le point d’origine de la grille des points d’éclairement est le point situé dans le coin inférieur gauche du local,
 Le pas de la grille est de 30 cm x 30 cm
 Les points calculés correspondent aux croisements des lignes de la grille.
Acoustique

Le bruit rayonné par les ballasts ne peut dépasser 30 db à 1 m de l’appareil, la raie séquentielle à 100 Hz est limitée
à 30 db mesurée au 1/3 de l’octave.

Le niveau de bruit ne peut s’accroître dans le temps.

Les luminaires encastrés ne peuvent pas affaiblir les performances acoustiques de l’élément dans lequel ils sont
encastrés.

Caractéristiques des sources lumineuses


a) Lampes LED
La photométrie du luminaire doit être performante afin de réaliser des économies d’énergie :

a. Principales caractéristiques photométriques et électriques


 Luminaire de classe : I
 Tension nominale : 120-277 V – 50 Hz – alimentation incorporée
 Facteur de puissance > 90% à pleine charge
 Température de couleur : Blanc Neutre
 Protection contre les surtensions jusqu’à 10.000 Volt
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 CRI : type > 70
 ULR : type 0%
 Efficacité lumineuse > 100 lm / W

b. Puissance Luminaire :
 Le flux et la puissance installé seront déterminer par l’étude photométrique agrée par le MO et
l’entreprise d’exécution).
 Température de couleur blanc neutre 4100-4250 °K.

c. Durée de vie du luminaire LED :


Le concept mécanique, thermique et la qualité des composantes devront assurer le maintien d’un flux lumineux de
80% par rapport à sa valeur initiale pour un minimum de 100.000 heures. Le fabricant devra détailler ses
caractéristiques et les communiquer dans la documentation d’origine jointe.
b) Lampes à iodure métallique
Les lampes à iodure métallique type à brûleur céramique. La durée de vie moyenne est de 12000h.

Après 100 h de fonctionnement, les caractéristiques sont les suivants :

Puissance de la lampe flux lumineux (lm)

70 W 6600

150 W 14000

Caractéristiques des équipements électriques


Les ballasts doivent être homologués conformément aux normes et porter le label de conformité délivré par un
organisme de contrôle agréé européen ainsi que le marquage "CE". De plus les ballasts doivent être admis par le
fabricant des lampes de manière à garantir la durée de vie et les performances de celles-ci.
 Ballasts électroniques
Les ballasts sont du type à haute fréquence ( 30 kHz) avec préchauffage des électrodes permettant l'allumage et
l'extinction des lampes sans en affecter leur durée de vie.

Ils permettent l'utilisation des lampes fluorescentes standard au krypton de diamètre 26 mm, des lampes
fluorescentes compactes et des lampes fluorescentes de diamètre 16 mm.

Le facteur de puissance d'un circuit d'éclairage est supérieur ou égal à 0,96.

Les ballasts haute fréquence assurent :

 Le déclenchement automatique endéans les 5 secondes lors d'une défaillance de la lampe,


 L’allumage instantané de la lampe dans une plage de température variant de -15°C à +50°C pour des ballasts
non dimmables et de +5°C à +50°C pour des ballasts dimmables,
 Un effet stroboscopique imperceptible,
 Une grande stabilité du fonctionnement des lampes
 Une protection des composants électroniques contre les surtensions du réseau,
 Une protection interne en cas de court-circuit à l'intérieur même de l'ensemble.
Les ballasts répondant aux impositions des normes en matière de déformations harmoniques rayonnement
électromagnétiques et interférences radiophoniques.

Les pertes dans les ballasts électroniques sous une tension de 230 V, pour les lampes de diamètre 26 mm, sont au
maximum de :

Type de lampe Puissance lampe Perte ballast

TL 18 16 W 4W

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TL 36 32 W 4W

TL 38 41 W 4W

TL 58 50 W 5W

 Ballasts à faibles pertes


Les ballasts sont fixés de façon à éviter toutes vibrations. Les ballasts doivent être admis par le fabricant de lampes
pour la durée de vie et les performances imposées à celles-ci.

Le facteur de puissance d'un circuit d'éclairage doit être supérieur ou égal à 0,9.

Les appareils Capacitifs sont marqués de "C" sur le caisson et les appareils Inductifs de "I".

Pour les appareils équipés de 2 lampes, les ballasts sont du type duo.
 Transformateurs de sécurité
Les lampes halogènes à Très Basse Tension sont associées à des transformateurs de sécurité électronique (haute
fréquence  30 kHz). Ils sont montés sur support de manière à éviter tout échauffement de l'élément sur lequel ils
sont fixés ou déposés.

Les transformateurs sont équipés d’une protection électronique réversible contre les court-circuit, surcharges et
température trop élevée.

Les dimensions du transformateur sont telles qu'il est possible de l'introduire par le percement réservé pour le
spot.
 Douilles
Les douilles sont prévues avec un rattrapage automatique de jeu (1 douille par paire). Elles sont du type à rotor à
positions multiples. Dans tous les cas, les douilles ou sockets sont en matériau résistant à la chaleur.

En outre, les douilles équipant les appareils de bureaux sont du type débrochables c'est-à-dire qu'elles peuvent
occuper diverses positions dans le luminaire sans démontage de celui-ci.
 Condensateurs
Les condensateurs utilisés sont du type sec.
 Filerie
La filerie est réalisée en fils isolés de couleur blanche, la section minimum des conducteurs est de 0,75 mm². Les fils
doivent être fixés tous les 30 cm par des attaches en matière plastique. Le type de fils utilisé est choisi de façon à
résister aux températures de l'ordre de 105°C. Aucune filerie volante et visible de l'extérieur de l'appareil n'est
admise.

Les entrées de câbles sont obturées par un bouchon en matière synthétique.

Dans le cas de luminaires équipés de lampes à incandescence ou à halogène, les conducteurs de raccordement sont
protégés contre la chaleur par une gaine isolante en fibre de verre.
 Bornes de raccordement

Chaque luminaire possède un bornier de raccordement à 3 bornes (L, N, PE). Celles-ci sont dimensionnées et
situées de telle façon qu'un échauffement particulier ne puisse endommager les connexions et la filerie.

Les bornes permettent le raccordement de câbles de section de 2,5 mm².

Le câblage de l'appareil est conçu en tenant compte qu'il est interdit de fixer deux fils dans une borne sous une
même vis.

Le bornier est placé à proximité immédiate de l'endroit de pénétration des conducteurs d'alimentation.

Lorsqu'il est fait usage de câblage dit "traversant", chaque extrémité du luminaire est équipée d'un bornier.

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Pour les luminaires placés dans les faux plafonds et raccordés au moyen de canalisations souples, deux prises
femelles type Wieland tripolaires semi-encastrées avec détrompeur et système de verrouillage par clips sont
installées sur les flancs de l'appareil.

Les câbles d'alimentation ne peuvent produire aucun effort sur les appareils d'éclairage et ne peuvent subir de
dégradations du fait de l'élévation de température liée au fonctionnement de l'appareil.

Le cas échéant, l'Entrepreneur installe et raccorde un câble souple résistant également à la chaleur. Ces boîtes de
raccordement intermédiaires sont également nécessaires lorsque la section du câble d'alimentation est supérieure
à 2,5 mm².
 Courant résiduel de fuite
Le courant résiduel de fuite des luminaires entièrement équipés ne peut être supérieur à 1 mA.

7. ECLAIRAGE DE SECURITE PAR BLOCS AUTONOMES

Réglementation :
En général les blocs autonomes de sécurité doivent répondre aux normes et réglementations suivantes :
Blocs à incandescence- Performances d’aptitude à la fonction
 NFC 71-800 :
pour l’utilisation dans les ERP et locaux recevant les travailleurs.
Blocs à fluorescence- Performances d’aptitude à la fonction
 NFC 71-801 :
pour l’utilisation dans les ERP et locaux recevant les travailleurs.

Fonctions de tests automatiques obligatoires – l’ergonomie de


 NFC 71-820 :
signalisation des blocs auto-testables.
Règles générales de sécurité concernant les luminaires pour
 NFC 71022 :
l’éclairage de secours
Tous les blocs autonomes doivent être commandés par un bouton poussoir permettant en une seule commande de
les mettre à l’état de repos (prévoir pour cela l’unité de pilotage et le bus de commande).

Ils doivent être étanches dans les locaux humides.

Constitution des blocs autonomes :


Les blocs autonomes de sécurité auront une capacité minimale d’une heure. Ils se composeront de :

 Un boîtier en matière plastique translucide avec ou sans inscription suivant l’utilisation.


 Une platine supportant l’équipement électrique et électronique se fixant au boîtier.
 Un chargeur incorporé avec transformateur.
 Un système de charge automatique avec relais de tension.
 Un relais à manque de tension.
 Une batterie cadmium-Nickel sans entretien, assurant une autonomie d’une durée d’une heure minimum.
 Un module d’auto-test garantissant le test périodique fonctionnel des équipements (lampe, batterie,
convertisseur...) ainsi que le test d’autonomie d’une heure de fonctionnement. L’information relative à l’état du
luminaire est donnée par un jeu de deux ou trois diodes LED.
 Un dispositif de mise au repos à installer à proximité du tableau divisionnaire concerné.
 Un ensemble optique doté d’ampoules normalisées à haut rendement lumineux et à grande durée de vie.
Le bloc autonome sera monté en apparent. Il doit être fourni avec les accessoires de montage et de fixation. Il sera
monté soit en plafonnier, soit contre une paroi.

Distribution
Identique à la distribution d’éclairage.

Interdiction absolue d’effectuer des dérivations à l’intérieur des blocs.

8. ESSAIS EN VUE DES RECEPTIONS

Réception provisoire :

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Les Contrôles et Essais que l'Entrepreneur doit effectuer avant la vérification des performances par la Maîtrise
d’œuvre concernent ses propres Installations ainsi que les liaisons vers les autres Installations.
Le Maître de l'Ouvrage se réserve la faculté d'exiger soit en cours des travaux, soit lors de leur réception,
l'exécution de tous les essais complémentaires qu'il jugera nécessaires.
Les contrôles et les essais ainsi que les visites des organismes de contrôle et les Mises en Service doivent être
organisés par l'Entrepreneur de manière à respecter les délais d'exécution. Les programmes de ces activités doivent
être transmis par l'Entrepreneur à la Direction du chantier suffisamment tôt pour permettre des adaptations ou des
compléments éventuels.
A la mise en service des installations, une série de contrôle et essais sur les installations doit être effectuée. Sans
que cette liste ne soit limitative, ces essais comprendront :
 La mesure de l'isolement des installations qui sera effectuée entre conducteurs et par rapport à la terre, à l'aide
d'un courant continu sous tension de 500 Volts, la valeur de la résistance d'isolement ne devra pas être
inférieure à 500.000 ohms.
 Les mesures d'équilibrage de l'installation.
 Le contrôle du calibre des dispositifs de protection en fonction des éléments précisés au devis descriptif
technique et aux clauses techniques.
 Le contrôle de la résistance des prises de terre et des conducteurs de terre, l'Entrepreneur devra procéder aux
opérations de démontage et de remontage des appareils et des parties de l'installation qui sont
indispensables pour effectuer les mesures, essais et contrôle.
 Mesure d’isolement des câbles BT.
 Essais de fonctionnement général des installations et appareillages.
 Essais du niveau d’éclairement.
 La mesure des chutes de tension suivant les notes de calcul
 Le contrôle du calibre des dispositifs de protection en fonction des éléments précisés au devis descriptif
technique et aux clauses techniques.
 - Le contrôle de la résistance des prises de terre et des conducteurs de terre, cette résistance ne devra pas, en
aucun cas être supérieure à la valeur demandée ; l'Entrepreneur devra procéder aux opérations de démontage
et de remontage des appareils et des parties de l'installation qui sont indispensable pour effectuer les mesures,
essais et contrôle.
 Essais de continuité des circuits de protection.
L'Entrepreneur fournira les appareils nécessaires pour effectuer ces contrôles, essais et mesures qui seront réalisés
avec le Maître de l'Ouvrage. Au cas où ces vérifications ne seraient pas satisfaisantes, L'Entrepreneur devra
immédiatement, et à ses frais, procéder à la remise en état des installations.

Réception définitive :
La réception définitive est prononcée à l'expiration du délai de garantie si les conditions ci-avant ont été
maintenues.
Le cas échéant, L'Entrepreneur devra immédiatement, et à ses frais, procéder à la remise en état des installations.

9. GARANTIE DES INSTALLATIONS


L'entrepreneur du présent lot est tenu de fournir à la réception provisoire, un certificat de garantie par lequel il
s'engage pendant une année à remplacer les organes défectueux de ses installations présentant des vis de
fabrication ou un mauvais fonctionnement et à endosser la responsabilité en cas d'accidents dus à la défectuosité
de ses installations.
Aussi il devra joindre un certificat du fabricant garantissant la carcasse métallique et le réflecteur aluminium contre
tous vis de fabrication pendant une durée minimum de 3 ans.

10. ASSISTANCE TECHNIQUE - DOCUMENTATION


L'Entrepreneur du présent lot devra l'assistance technique au Maître de l'Ouvrage, tous les documents concernant
les installations réalisées et le matériel en place, en particulier les notices techniques et d'entretien.

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Les documents doivent être remis comme suit :

Désignation des documents à fournir par


Délais accordés pour la remise de document
l'entrepreneur

Détails des réservations nécessaires dans le 30 jours à dater du lendemain du jour de la


gros - œuvre notification de l'ordre de service

Projet de notice descriptive de technique de 40 jours à dater de la date prévue pour la


fonctionnement et d'exploitation réception provisoire

30 jours avant la date prévue pour la réception


Projet de notice d’entretien et dépannage
provisoire

Les plans que l'entreprise doit remettre dans les 40 jours à dater du lendemain du jour de la notification du
marché :
- Plans de canalisations composés des plans architectes et établis suivant les plans du présent cahier, où seront
portés le maximum de précision d'exécution, de passage des canalisations et fileries (en précisant les section-
nombre-conduits), l'emplacement des tableaux, coffrets, des points lumineux, commandes, prises, .......
- Les schémas avec repérages des appareils.
- Les notes de calcul détaillées de l’ensemble des installations (chutes de tensions, Icc, ...)
- Les plans de distribution et implantation générale en format A0.
- Les schémas des tableaux et coffrets en format A4 ou A3.
- Les plans et schémas des postes de transformation approuvés par la Régie.
Chaque plan ou notice comportera une cartouche.

11. CONTROLE
Il est signalé à l'entrepreneur adjudicataire que l'ensemble des études et plans devront être soumis à l'acceptation
de la maîtrise d’œuvre et du bureau de contrôle.
Pendant la réalisation, tous les travaux devront être conformes aux plans et seront contrôlé par la maîtrise d’œuvre
et le bureau de contrôle.
III. GENERALITES SPECIFIQUES A L’ELEMENT COURANTS FAIBLES
1. GENERALITES
Téléphone et précâblage informatique

Les installations de téléphone et précâblage informatique consisteront à la fourniture, pose et raccordement des
équipements passifs et actifs.

Les équipements à prévoir dans le cadre de ce lot seront :

 Des répartiteurs généraux téléphone/informatique, placés dans un local info. au sous-sol.


 Les répartiteurs secondaires de zones installé dans les différents niveaux de manière uniforme de tel façon que
la distance entre chaque sous-répartiteurs et prise RJ 45 ne dépasse pas 90m. ces répartiteurs seront équipés
des éléments passifs (armoire, panneaux de brassage, jartiére optique, etc.).
 Un câblage banalisé en câbles UTP 4 paires Catégorie 6 pour la desserte des prises RJ 45 depuis les répartiteurs
secondaires.
 Des prises téléphoniques et informatiques type RJ45 dans les bureaux et certains locaux spécifiques.
 Les liaisons en fibre optique entre le Répartiteur Général et répartiteurs secondaires.
 Les liaisons en fibre optique entre les locaux répartiteurs généraux et certaines zones spécifiques du bâtiment
pour des besoins divers.

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2. TELEPHONE ET PRECABLAGE INFORMATIQUE
Armoire de brassage
L’armoire de brassage sera de type armoire constituée de Racks normalisés (19 pouces) équipée et installée dans
une baie avec porte frontale transparente et verrouillable.

Le répartiteur doit contenir les panneaux de brassage équipés des connecteurs pour prises RJ45, des châssis de
répartition avec modules de connexion CAD et des équipements auxiliaires (guide-câbles, barre d’alimentation,
mise à la terre, ventilateur, etc.…).

Panneau de brassage
Le panneau de brassage reçoit des cordons de brassage. Il facilite la gestion des déplacements et des modifications.
On utilisera des panneaux de brassage modulaires pour bénéficier d’une plus grande souplesse.

Caractéristiques :

 Un panneau de brassage modulaire est composé d’un châssis métallique équipé de modules RJ45 à 8,16, 24 et
48 ports.
 Il faut prévoir un supplément de connecteurs pour RJ45 pour les extensions ultérieures. Les panneaux de
brassage doivent être de catégorie 6 avec une atténuation para-diaphonie supérieure à 40 dB à 100 MHZ entre
chaque combinaison de paires pour permettre la mise en œuvre d’applications jusqu’à 100MHz comme spécifié
dans ISO/CEI IS 11801 et CENELEC EN50173 TC115.
 Certifié catégorie 6
 Séquence de câblage EIA/TIA 568A/B
 Le panneau de brassage doit être de dimensions normalisées (19 Pouces) pour permettre son montage dans
une armoire, un coffret ou un bâti normalisé.
 Pour faciliter l’installation, la connexion fixe du câble est réalisée en utilisant la même technologie que pour la
prise.
 Pour éviter les erreurs d’installation, les contacts CAD doivent être repérés selon le même code de couleur que
les câbles et les prises.

Prises Téléphoniques et informatiques


Les prises téléphoniques et informatiques doivent être des prises modulaires 9 broches de type RJ45 conformes à la
norme ISO 8877 de catégorie 6 et ayant les caractéristiques suivantes :

 Supportant les haut débits (ATM 0 155 Mb/s, GIGABIT)


 Compatibilité aux normes EIA/TIA 568 A OU 568 B, ISO/ICE 11801
 Face arrière : 8 contacts auto dénudant repérés
 Cache enclictable en face avant facilement extractible pour la mise en place de la partie amovible
 Face avant équipée de d’un connecteur RJ45
 Ecranté à 180°
 Elles doivent présenter une atténuation para-diaphonique supérieure à 40 dB à 100MHz entre connexions auto
dénudant (CAD).
 Pour éviter les erreurs d’installation, les contacts auto dénudant CAD doivent être repérés selon le même code
de couleur que les câbles.
 Chaque prise informatique doit avoir tous ses contacts connectés. Cela impose d’utiliser un câble à 4 paires.

La prise doit être de dimensions normalisées format (45 x 45mm)

Les adaptateurs d’impédance, quand ils sont utilisés, doivent être extérieurs à la prise du côté de l’équipement. Les
réaffectations de paires sont interdites.

Canalisations
Les canalisations devront être en câbles non-propagateurs de la flamme et / ou résistants au feu et portant le label
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NF-USE.

Le système de câblage structuré doit présenter les caractéristiques suivantes :

 Adaptabilité : un accès banalisé aux réseaux locaux avec une logique de routage transparente pour les
utilisateurs Adaptable.
 Souplesse : Un système de câblage intelligent.
 Transparence : Concept retenu pour rendre le système de câblage intelligible (connaissable et facilement
compris)
Le câblage relie le répartiteur aux prises RJ/45. Ce câblage doit avoir une topologie en étoile et utiliser des câbles à
quatre paires torsadées.

Pour faire en sorte que la longueur totale de câble entre l’élément actif et l’adaptateur du poste de travail ne dépasse
pas les normalisations CENELEC EN50173 TC115, la longueur du câble horizontal entre le panneau de brassage et la
prise RJ45 ne doit pas dépasser 90 mètres.

3. ESSAIS EN VUE DES RECEPTIONS


Les Contrôles et Essais que l'Entrepreneur doit effectuer avant la vérification des performances par la Maîtrise
d’œuvre concernent ses propres Installations ainsi que les liaisons vers les autres Installations.
Le Maître de l'Ouvrage se réserve la faculté d'exiger soit en cours des travaux, soit lors de leur réception,
l'exécution de tous les essais complémentaires qu'il jugera nécessaires.

Les contrôles et les essais ainsi que les visites des organismes de contrôle et les Mises en Service doivent être
organisés par l'Entrepreneur de manière à respecter les délais d'exécution. Les programmes de ces activités doivent
être transmis par l'Entrepreneur à la Direction du chantier suffisamment tôt pour permettre des adaptations ou des
compléments éventuels.

A la mise en service des installations, une série de contrôle et essais sur les installations doit être effectuée. Sans
que cette liste ne soit limitative, ces essais comprendront :

Essais et mesure des performances des liaisons

Après l’installation, une mesure contradictoire des performances des liaisons à 100MHz sera effectuée entre le
maître d’œuvre, le maître d’ouvrage et l’installateur.
Les résultats seront communiqués au responsable technique du maître d’ouvrage avant une éventuelle recette
définitive.

Vérifier que les limites de calcul et d’installation (longueur maximale, nombre d’épaisseurs et de connecteurs, rayons
de courbure, méthodes d’installation, etc…) ont été respectées.

En plus des essais ci-dessus, le maître d’ouvrage pourra demander d’autres essais afin de vérifier plus en détail la
conformité du système aux spécifications techniques.
Recette de test

Cette procédure est donc utilisée dans la dernière phase de l’installation afin de s’assurer que celle-ci a été exécutée
correctement, qu’aucune erreur de câblage ne subsiste et qu’aucun câble n’a été endommagé pendant son transport
et sa mise en place.

La recette permet aussi de renseigner le plan d’installation sur les longueurs réelles de chaque câble, cette information
étant indispensable pour la configuration des réseaux. Elle s’exécutera souvent avant la mise en place des prises au
niveau des postes de travail.

Les tests seront à utiliser aussi lors de problèmes de transmissions sur le câblage. Dans ce cas, certains moyens tels
que le réflectomètre, dia phonomètre, etc… pourront être utilisés.

Mesures

Dans le cas des liaisons à paires torsadées, les mesures effectuées sur chaque liaison entre les prises et le répartiteur
doivent être conformes au tableau suivant selon le câble utilisé :

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FTP100 UTP100 ISO11801

Longueur de liaison (1) <90 mètres <90 mètres <90 mètres

Résistance de boucle en
18,8 Ohm 18,8 Ohm <40 Ohm
continu

Impédance (2) 100 ± 15ohm 100 ± 15ohm 100/120 ± 15ohm

Atténuation * Inférieure à 23.2dB(3) Inférieure à 23.2dB(3) Inférieure à 23.2dB(3)

Para diaphonie * Meilleure que 27,1dB(4) Meilleure que 27,1dB(4) Meilleure que 24dB(4)

(ACR) rapport

atténuation/ diaphonie 8dB 5dB 4dB

(1) Câblage horizontal sans cordons de brassage.


(2) Attention les lecteurs ne donnent pas des mesures d’impédance précises (précision de 5 à 10 ohms).
Pour ce qui est des performances de la liaison, l’impédance est considérée non comme un facteur critique mais
comme une caractéristique purement indicative :

- Sur chaque paire et mesurée sur chaque liaison à 10MHz.

- Pour chaque combinaison de paires, mesurée sur chaque liaison à 100MHz.

- Pour plus de détails, revoir les ‘’réglages du testeur’’.

Dans le cas de la fibre optique, un testeur de câble optique permettant au moins, les mesures suivantes :

o Affaiblissement aux longueurs d'ondes 850/1300nm


o Graphe de réflectomètre (Atténuation en fonction de la longueur).
L'Entrepreneur fournira les appareils nécessaires pour effectuer ces contrôles, essais et mesures qui seront réalisés
avec le Maître de l'Ouvrage. Au cas où ces vérifications ne seraient pas satisfaisantes, l'Entrepreneur devra
immédiatement, et à ses frais, procéder à la remise en état des installations.

L'Entrepreneur fournira les appareils nécessaires pour effectuer ces contrôles, essais et mesures qui seront réalisés
avec le Maître de l'Ouvrage. Au cas où ces vérifications ne seraient pas satisfaisantes, l'Entrepreneur devra
immédiatement, et à ses frais, procéder à la remise en état des installations.
RECEPTION PROVISOIRE :

L'entreprise procédera contradictoirement avec le maître d'ouvrage et le maîtrise d'œuvre aux essais de réception
de l'installation comme indiquer à la norme.

Pour ce faire, le Maître d'ouvrage mandaté le bureau de contrôle physique aux fins de participation à ces essais et
de signature du procès-verbal de réception.

A l'issue des essais de réception, le procès-verbal signé par les trois parties.

La signature d'un procès-verbal de réception constitue le transfert de responsabilité des nouvelles installations
objet du Maître et le point de départ de la garantie contractuelle.

L'entreprise assurera, à l'occasion des essais de réception, la formation du personnel d'exploitation du Maître
d'ouvrage, qui aura la charge de l'exploitation du nouveau système.

La formation ci-dessus s'entend avec la participation de ce personnel aux essais.


RECEPTION DEFINITIF

Elle sera effectuée une année après la réception provisoire et comprendra les mêmes testes et essais que la
réception provisoire.

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4. CONTRAT D'ENTRETIEN
Dans son offre, l'entreprise proposera un contrat d'entretien annuel qui pourra être conclu dès la fin de la 1ère
année de garantie.

Ce contrat d'entretien devra porter la garantie total pièces et main d'œuvre et sera renouvelable à la demande du
maître d'ouvrage sur une durée minimum de 5 ans sans que l'entreprise puisse refuser : La formule de révision des
prix sera prévue suivant les indices usuels.

Le contrat prévoira également les dépannages (jours de semaine week end et jours fériés) : l'intervention devra
être effectué dans délais de 48 heures maximum.

Cet entretien correspondra toutes les prestations de fournitures poses, main d'œuvre, mises en service,
déplacements et divers accessoires nécessaires au bon fonctionnement de l'installation considérée.

5. FORMATION ET ASSISTANCE A L'EXPLOITANT


Documentation et formation

L'offre devra comprendre la formation d’une semaine minium du personnel exploitant pour les installations
correspondantes au lot y compris toutes les informations nécessaires sur le système et moyen d'intervention : la
formation doit comprendre la théorie et la pratique.

Le soumissionnaire doit fournir une documentation complète, structurée et homogène. Chaque document doit être
correct au point de vue technique et ne concerner que le matériel objet de la proposition. Son contenu doit être
structuré de façon logique. La documentation (format A3 ou A4) devra supporter une utilisation fréquente et
prolongée. Une documentation informatique sera préférée.

La documentation doit comprendre :

o Description générale : Spécification de l'installation et du produit - plan de masse pour chaque étage avec la
localisation des prises, du répartiteur d'étage et du câblage horizontal - plan de masse pour chaque
bâtiment avec la localisation des répartiteurs - plan détaillé de chaque répartiteur et de ses panneaux de
brassage - description fonctionnelle, etc. ;
o Comptes rendus d'essais et de mesures ;
o Schéma de connexion ;
o Documents de gestion du réseau et manuel d'utilisation.
Une documentation provisoire doit être soumise à l'approbation du demandeur. La version définitive de la
documentation doit tenir compte des remarques et modifications proposées par le demandeur.

Le soumissionnaire doit fournir, avant la recette définitive, une formation théorique et pratique sur les sujets
suivants :

o Le système de câblage (description générale, spécifications techniques, normalisation, etc.)


o La maintenance du système de câblage (dépannage, pièce de rechange, outils de réparation mécanique
pour les câbles à fibres optiques, etc.)
o La mesure des performances des liaisons (définition, méthode, matériel, etc.) ;
o La gestion du réseau (buts, besoins, outils, etc.)
o Autres thèmes indispensables ou souhaitables selon l'expérience du soumissionnaire.
Administration du réseau

L'administration du système de câblage est un aspect essentiel du câblage. La souplesse du câblage ne peut être
pleinement exploitée que si le câblage est administré correctement. Cela implique l'identification précise et la
documentation de tous les composants du système de câblage, ainsi que des passages, des armoires et autres lieux
d'installation.

Toutes les modifications apportées au câblage doivent être consignées en temps réel afin de garantir la souplesse
du système.

L'administration du réseau repose sur :

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o Un code de couleur cohérent pour toute la liaison (une couleur différente pour chaque paire sur les câbles,
les prises de télécommunication, les panneaux de brassage, etc.).
o Un identifiant unique pour chaque partie du système de câblage (câbles, prises, répartiteurs, etc.) ;
o Une étiquette sur chaque extrémité de câble pour indiquer la prise de télécommunication correspondante ;
o Une étiquette sur chaque prise de télécommunication, le numérotage des prises de télécommunication
étant basé sur le nombre d'étages et de zones de travail ;
o Un relevé de câblage pour chaque répartiteur avec le numéro de câble, son origine et sa destination, son
type let son utilisation. Ce relevé doit être classé suivant le numéro de câble et la destination ;
o Six jeux complets des plans de câblage des bâtiments ;
o Six jeux complets des schémas de câblage des bâtiments ;
o Une liste complète de tous les points de l’installation.
IV. GENERALITES SPECIFIQUES A L’ELEMENT ASCENSEUR
Il est précisé que le terme "devis descriptif" s'entend dans son acceptation large recouvrant celle de devis
programme aussi bien dans le cas d'appel d'offres sous forme de concours, tel que cela sera indiqué dans les
articles qui suivent, que dans le cas de désaccord entre les pièces écrites ou graphiques ou d'omissions dont
l'Entrepreneur ne pourra se prévaloir pour déroger aux exigences fonctionnelles requises.
1. DOCUMENTS NORMALISES D'EXECUTION - CONDITIONS IMPOSEES
Référence aux textes généraux

Indépendamment des textes généraux cités au CPS, l'entrepreneur du présent lot devra exécuter tous ses travaux
ou installations conformément aux normes et règlements en vigueur au Maroc à la date de la remise de son offre,
ou à défaut, aux normes et règlements français notamment.
- la norme marocaine NM 10.8.013/2003,
- D.T.U.75.1 et ses additifs - cahier des charges applicables aux installations d’ascenseurs,
- Norme NFP 82 201 Mai 1974 est suivantes dans leurs éditions les plus récentes, sur les règles générales de
construction et installation concernant la sécurité,
- Norme NFP 82 202 Concernant les suspentes,
- Normes NFP 82 204 sur les règles concernant le calcul des charpentes métalliques portant soit le treuil, soit les
poulies de renvoi,
- Norme NFP 82 207 Avril 19976, concernant les dispositifs d'appel prioritaires pour les sapeurs-pompiers,
- Norme NFP 82.208, concernant les installations d'ascenseurs et monte-charge,
- Norme NFP 82 210, concernant la nature des parois,
- Norme NFP 82 310, concernant la nature des parois,
- Norme NFP 82 251, concernant les guides de cabine et de contrepoids,
- Norme EN 81 parties 1 et 2 : Les règles de sécurité pour la construction et l'installation des ascenseurs et monte-
charge,
- La directive Européenne,
- Norme Marocaine NMCL 005,
- Norme NFC 15 100 et des additifs Avril 1991 sur les installations électriques,
- Norme Marocaine, 10-05 - F – 010,
Dans tous les cas les Normes Internationales ISO, seront respectées et en particulier :
- ISO 4190-1 concernant les immeubles, bureaux ou autres,
- ISO 4190-5 de 1987 (partie 5) : Dispositif de commande et de signalisation et accessoires complémentaires.
Obligations particulières

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Les obligations de l'Entrepreneur comportent non seulement l'observation des prescriptions des textes énumérés
ci-dessus, mais aussi l'observation de tout autre décret, arrêté, réglementation ou normes en vigueur à la date de la
remise de l'offre et applicable aux travaux du présent lot.
Dans le cas où un point du projet ne serait pas conforme à une publication en vigueur, l'entrepreneur devrait le
signaler au Maître d'œuvre avant la remise de son offre. Tous les frais d'une modification du projet une fois le
Marché passé seraient à la seule charge de l'entrepreneur.
Qualité du matériel

- Le matériel sera neuf, d'une qualité correspondant aux spécifications techniques et ne devra présenter aucune
altération due au stockage ou à un défaut de fabrication ou de manutention.
- Chaque ascenseur comportera une plaque visible, comportant les caractéristiques de l'appareil et son type, la
marque et la charge nominale.
Essais et Analyses

- Tous les matériaux et appareils sont passibles d'analyse et d'essais pour la vérification de leur conformité avec les
normes et prescriptions techniques du présent appel d'offres.
- Les frais des essais et analyses seront à la charge de l'entrepreneur au cas où ils ne seraient pas concluants.
Plans d'exécution

- Dans un délai de 15 jours après l'adjudication, l'installateur fournira les plans détaillés des ouvrages des autres
corps d'état qu'il voudra voir réaliser, notamment les réservations des gaines, l'emplacement des percements au
sol, les réactions au plancher, l'emplacement des coffrets électriques etc.
- Il sera seul responsable des erreurs ou omissions qu'il n'aurait pas signalées. Les plans doivent être soumis à
l'approbation du Maître d'ouvrage avant l’exécution.
Bruits des installations

- Le niveau de bruit pour chaque appareil ne devra pas être supérieur à celui prévu aux articles 2.83 et 2.93 du DTU
75.1 édition Juin 1974.
- En aucun cas, il ne devra dépasser 35 dBA dans les dégagements environnants, mesuré conformément à la norme
5.31.002.
- L'Entrepreneur réalisera tous les travaux d'insonorisation des moteurs, machineries, appareils tournants etc…

2. CONSISTANCE ET NATURE DES TRAVAUX


Consistance des travaux

- Les travaux consisteront à la fourniture, pose, essais et mise en service des ascenseurs conformément au
descriptif des ouvrages et au bordereau des prix.
- Les niveaux desservis seront indiqués dans le descriptif des ouvrages.
Nature des travaux et limite des prestations

Les travaux comprennent :


- La fourniture, l'installation et le transport du matériel.
- Le montage de tous les appareils, cabines et accessoires.
- le réglage, les essais, le dépannage, la remise en service et l'entretien pendant toute la durée de garantie.
- La fourniture des documents d'emploi et d'entretien.
- La fourniture d'un projet de contrat d'entretien.
- la fourniture et pose des grilles de ventilations des gaines et locaux techniques.
Travaux et fournitures faisant partie du présent lot

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- Les études complémentaires d'exécution et les documents justificatifs à ces travaux.
- Les mises en œuvre de l'intégralité des fournitures ainsi que l'exécution des travaux divers.
- Les modifications pour mise en conformité avec les conditions imposées.
- Les mises au point des installations.
- Les crochets de manutention en dalle supérieure y compris renforcement des ferraillages dans la dalle supérieure.
- Les documents nécessaires pour une parfaite exécution des travaux par les autres corps d'état.
- Tous les trous pour les scellements des supports de guides, des huisseries des portes palières qui devront être
exécutées sous la surveillance de l'Ingénieur contrôlant le gros-œuvre.
- La fourniture et la pose de tôles de raccordements montées à l'intérieur de la gaine, sur la face de service pour
limiter le jeu entre les parois de gaine et les portes de cabines conformément au règlement.
- L'établissement des points d'appui maçonnerie pour guides et amortisseurs en cuvette.
- La fourniture et pose des grilles de ventilations adéquates.
- la fourniture et la pose des huisseries, de portes palières et des seuils à surface antidérapante.
- la peinture de toutes les huisseries métalliques
- Les dispositifs de sécurité et amortisseurs en fin de course.
- A partir de l'amenée du courant laissée dans la gaine ou dans le local des machineries par l'électricien,
l'entrepreneur devra toutes les installations et liaisons électriques à l'intérieur de la gaine ou à l’intérieur du local
de la machinerie.
- Ces installations seront en câbles U 1000 RO2V, posés sous tubes isoranges encastrés, isogris ou sur chemins de
câbles en apparent.
L'entrepreneur devra toutes les protections électriques à l'intérieur de la gaine ou à l’intérieur du local de la
machinerie, en particulier :
Le disjoncteur général de tête sera différentiel de sensibilité 300 mA.
- Les appareils de protection pour chaque appareil et moteur électrique prévu pour l'intensité la plus élevés.
- La mise à la terre de tous les équipements installés à l'intérieur de la gaine ou à l’intérieur du local de la
machinerie et qui sera réalisée par tresse en cuivre nu.
- Un disjoncteur différentiel de sensibilité 30 mA pour la protection des prises 220 V.
- L'armoire générale de commande et de protection réalisée suivant les prescriptions du présent marché.
- La mise à la terre des équipements pourra être réalisée en conducteurs H07-VU, posés sous tube en acier émaillé.
- Les fiches réglementaires ainsi que les boîtiers réglementaires avec clés d'accès aux machineries.
Les circuits suivants doivent être alimentés indépendamment de la protection générale des moteurs :
- L'éclairage de la cabine et sa ventilation.
- La prise de courant sur le toit de la cabine.
- L'éclairage à l'intérieur de la gaine.
- Le dispositif de demande de secours.
Travaux et fournitures ne faisant pas partie du présent lot

La construction des gaines et cuvettes mais dont l'entrepreneur est tenu de suivre l'exécution et de faire savoir, au
Maître d’ouvrage toutes les sujétions de construction (cites matériaux, réservation des fourreaux dans la dalle de
machinerie etc.…).
Accès personnel par porte verrouillée mais décondamnable sans clé depuis l'intérieur du local.

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L'établissement des massifs, poutres, dalle supportant la machinerie.
L'installation des canalisations d'amenée du courant de ligne force 380V, de la ligne lumière distincte 220V et du
conducteur de terre depuis l'armoire générale basse tension jusqu'à l'entrée de la gaine ou du local de la
machinerie y compris les dispositifs de coupure et protection générale au départ.
L'entrepreneur devra indiquer les intensités de régime et de démarrage de son installation, ainsi que la sensibilité
de coupure de ses organes de protection.
Sujétions particulières

Profil de finition en acier en partie basse et profil couvre joint sismique.


Réservation et percements pour incorporation d'appareillage divers.
Suivant indications des plans, réalisation de joints creux de section conforme aux détails du Maître d'œuvre.
Toutes les découpes et façonnage liés à la réalisation des calepinages, dimensions et formes définies aux plans de
l’Architecte.
Jusqu'à la réception, l'Entrepreneur reste responsable de ses travaux. Il devra en conséquence, les protéger
efficacement, faute de quoi, il sera tenu de reprendre à ses frais toutes les parties dégradées. Enlèvement des
protections en fin de travaux.
Les travaux s'entendent compris toutes sujétions de mise en œuvre et de parfaite finition d'ensemble.
3. PIECES TECHNIQUES PARTICULIERES A FOURNIR PAR L'ENTREPRENEUR
- L'entrepreneur est tenu de fournir à l'Architecte et aux entreprises concernées par les travaux de génie civil et
d'électricité, toutes les indications complémentaires pour leur bonne exécution dont il est responsable.
- En conséquence, il devra notifier en temps utile au Maître de l'œuvre, tout ce qui ne lui apparaît pas conforme à
cette bonne exécution.
L'entrepreneur devra fournir au Maître d’ouvrage une proposition de contrat d'entretien pour une durée de cinq
années dont le modèle du projet devra être joint obligatoirement à la soumission.
Ce contrat de cinq années ne commencera qu'après l'expiration de la durée de garantie.

4. DESCRIPTION GENERALE DES INSTALLATIONS


- Chacun des ascenseurs sera installé dans une trémie construite conformément aux plans et au descriptif.

-Toute la machinerie sera placée en haut de gaine et sera de la dernière génération sans treuil et sans huile de type
gearless.
Machinerie
Le moteur électrique sera de type triphasé asynchrone conçu spécialement pour l'engin de levage pour lequel il est
destiné (Ascenseur sans local de machinerie à usage de bureaux haut trafique) et la puissance sera largement
calculée de façon à n'avoir aucun aléa dans le fonctionnement qui devra être rigoureusement silencieux.
- il sera sans réducteur, direct à aimant permanent assurant une vitesse entièrement régulée, boucle fermée à
convertisseur de fréquence.
- Un dispositif d'arrêt momentané automatique en cas de problème (surchauffe du moteur, ...etc).
- L'arbre moteur sera monté sur paliers lisses avec dispositifs de graissage spéciaux sans huile.
- Il devra pouvoir assurer plusieurs démarrages horaires sans fatigue.
- l'équilibrage dynamique de l'ensemble sera tel qu'aucune vibration ne devra être perceptible dans la cabine.
- le commutateur devra assurer un démarrage progressif de l'ensemble dans le temps convenable et assurer
également la commande du frein treuil.
Le frein sera du type à tambour ou équivalent commandé par éléctro-aimant.

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Il devra être insensible aux variations hygrométriques et devra pouvoir être facilement débloqué pour assurer le
transport manuel de la cabine en face d'un palier en cas de panne.
- Le frein doit déclencher en cas d'absence de courant réseau ou de manœuvre.
Les systèmes électriques de sécurité suivants devront être prévus pour :
- Le contrôle permanent de l'adhérence des câbles.
- Manœuvre manuelle de secours accessible depuis l’extérieur dans le palier.
- Le contrôleur d'étage devra être actionné directement par la cabine et donnera à celle-ci le sens de marche
demandé par l'usager avec arrêt automatique à l'étage désiré.
Cabine et porte cabine

L'ensemble constitué par les parois, les portes, le plancher et le toit de cabine doit :
- Présenter une solidité suffisante pour résister aux efforts appliqués d'une part pendant le fonctionnement du
parachute ou lorsque la cabine vient à buter sur ses amortisseurs.
- Conserver en cas d'incendie, et pendant la durée nécessaire sa résistance mécanique.
- Les éléments utilisés pour l'équipement et la décoration intérieure ne doivent pas être constitués de matériaux
qui, en cas d'incendie, puissent provoquer de dangers par leur combustibilité ou par la nature et les volumes de gaz
ou de fumées qu'ils peuvent produire.
- Afin de ne pas détériorer les cabines pendant les opérations d'aménagement et de déménagement,
l'entrepreneur devra la fourniture d'équipement de protection (panneaux amovibles) pour chaque appareil.
- Les cabines seront du type à panneaux pleins, phonétiquement isolées et antivibratoires conçues pour passagers,
équipées conformes aux normes.
- Les tons et les couleurs seront définis au choix du Maître d'œuvre.
- Les cabines seront de type simple accès.
- Les parois seront habillées.
- Les portes seront coulissantes en acier peint automatiques et asservies aux portes palières par opérateur
électrique avec limiteur d'effort provoquant la réouverture de la porte en cas d’obstacle.
La plate-forme en acier doit être isolée de l'étrier de cabine par des supports en matériel anti-vibrant.
Portes palières

- Les portes palières seront coulissantes et à ouverture et fermeture automatique commandées par la porte de la
cabine et devront être d'un modèle à l'épreuve du feu suivant les normes en vigueur.
- Le comportement au feu en cas d'incendie des parties des façades palières, autre que les portes palières et leur
encadrement, doit être celui qui est exigé par la réglementation.
- La commande automatique de réouverture en cas d'obstacle de franchissement de la baie lors de la fermeture
devra être assurée par un dispositif de protection.
- Le système de déverrouillage et ouverture des portes palières par clé spéciale mise à disposition.
Contrepoids et guidage

Le contrepoids sera réalisé par des éléments disposés dans un cadre en acier dont le poids sera égal au poids mort
de la cabine majoré d'une charge de 50% de ce poids et devra être guidé sur tout son parcours.
La fixation des guides sur leur support et celle des supports sur les parois de la gaine doivent permettre la
compensation, soit automatique, soit effectuée au moyen d'un simple réglage, des effets dus aux déformations
normales des bâtiments.
Mécanisme d'entraînement

- Il sera de type à variation de vitesse.


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- Le moteur sera conçu pour répondre aux exigences d'un service d'ascenseurs pour usage bureaux.
La valeur du courant de démarrage ne devra pas dépendre d'un dispositif dont le réglage ne serait pas
rigoureusement stable.
Des amortisseurs seront installés en fond de cuvettes sous chaque cabine et sous chaque contrepoids.
Organes de sécurité

Il sera prévu les organes de sécurité suivant pour chaque ascenseur :


- Un parachute assurant sans aucune brutalité l'arrêt de la cabine en cas de rupture de la suspension,
d'augmentation de la vitesse de plus de 30% ou de mou accidentel d'un câble.
- La suspension de la Cabine sera assurée par des câbles en acier à haute résistance et de tension également
répartie sur tous les brins.
- Les poulies seront montées sur roulements à billes dont les dimensions seront largement calculées.
- Tous les organes de sécurité nécessaires seront prévus et comprendront les serrures automatiques ne permettant
l'ouverture des portes palières que lorsque la Cabine se trouve en face d'elles ; la serrure du niveau inférieur
empêchera en outre la porte de se refermer d'elles même si la cabine est élevée, serrure débloquée.
Les condamnations de manœuvre empêcheront tout fonctionnement de l'appareil pendant l'entrée des personnes
ou lorsque l'une des portes palières sera restée ouverte.
Elles provoqueront l'arrêt de la cabine si une porte palière est ouverte inopinément pendant la marche.
- Un dispositif rendra impossible l'action des boutons de mise en marche pendant le mouvement de la cabine.
Equipement phonique

- Tous les éléments de l'installation tels que : treuils poulies de renvoi ou secondaires, tableaux régulateurs,
sélecteurs appareillage, etc… qui reposent sur la structure du bâtiment et qui sont générateurs habituellement ou
occasionnellement de vibration, doivent être isolés au moyen d'éléments isolants permettant d'éviter la
transmission de vibrations. Ils devront répondre aux spécifications de D.T.U. N° 75.1.
Peinture d'apprêt

Tous les éléments de fournitures susceptibles d'être altérés par les agents atmosphériques pendant leur transport
ou leur séjour sur le chantier doivent recevoir la peinture de protection au chromate de Zinc, les mettant à l'abri de
toute détérioration.
Toutes les huisseries métalliques recevront une couche de peinture anti-rouille et deux couches de peintures
cellulosiques couleur au choix.
Commandes et équipements
- Serrures :

Chaque porte palière sera équipée d'une serrure commandée par une came mobile de la cabine. Ce dispositif
empêchera tout déplacement de la cabine à partir de l'étage auquel elle se trouvera tant dans leur position de
fermeture.
Ces serrures permettront de n'ouvrir que la porte palière devant laquelle devra s'arrêter la cabine quand celle-ci
atteint la zone d'isonivelage ou d'arrêt à l'étage correspondant.
En aucun cas il ne devra être possible d'ouvrir une porte palière au passage de la cabine si elle ne doit pas s'arrêter
au niveau de cette porte.
- Eclairage :

Les cabines seront dotées d'un éclairage de sécurité à allumage et extinction automatiques dans tous les cas.
Cet éclairage de secours sera assuré par une batterie étanche au cadmium-nickel avec chargeur automatique
permettant d'actionner et de secourir le système d'alarme.
- Ventilation :

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Elle sera du type forcé, placée en partie haute de la cabine avec commande manuelle à volonté.
- Armoire de manœuvre :

Située au dernier niveau, elle contient l'appareillage électrique et électronique de la dernière génération connue au
moment de l'offre à base de microprocesseur nécessaire à la commande et contrôle du moteur et accessoires.
L’armoire doit avoir le même habillage que les portes paliers.
Sera compris dans ce prix les cartes de relais avec contactes secs et bornier de raccordement pour communiquer
les positions des ascenseurs, personnes bloqués et synthèse des alarmes au lot Gestion technique centralisée.
Tous les accessoires nécessaires au bon fonctionnement (borniers, câblages, filtres, voyants...).

5. ALIMENTATION ET PROTECTIONS ELECTRIQUES


L'alimentation en énergie électrique sera assurée par un câble fourni par d'autres soins dans la gaine ou dans le
local de la machinerie pour une puissance suffisante au fonctionnement de l'ascenseur.
Ce câble sera triphasé + neutre + câble de terre et fournira une tension de 220/380 volts.
Toutes les autres installations seront réalisées dans le cadre du présent lot.
Armoire de Protection

Les armoires type DTU seront réalisées en tôles électro zinguées ou matériaux composite (polycarbonate et fibre
de verre renforcé), soigneusement raidies d'épaisseur 20/10 mm minimum et recevant deux couches de peinture
cellulosique (couleur au choix du maître d’œuvre) et un habillage identique aux portes palières.
Les intérieurs seront équipés de profilés perforés, fixés sur les parois latérales permettant la fixation des appareils
de commande et de protection.
Les armoires devaient être obligatoirement munies de fermetures rapides par serrures de sécurité.
Les rentrées et les sorties de câble seront réalisées par presse étoupe.
Mise à la terre

Chaque armoire sera équipée d'une borne de terre où seront connectées toutes les parties métalliques.
Protection et câblage

Chaque alimentation électrique aboutira sur un disjoncteur général calibré.


Le Câblage sera réalisé en fil souple aux couleurs conventionnelles et chaque fil sera équipé de cosse adéquate.
Un schéma sera collé sur la face latérale de la portière pour définir les fonctions et les caractéristiques de chaque
organe de l'armoire.
Toutes les mesures seront prises pour la protection des personnes et des biens contre les contacts directs et
indirects.

6. CONTROLE - ESSAIS
Il est signalé à l'entrepreneur que tous les contrôles, essais et réceptions par un bureau de contrôle technique : la
réception provisoire des travaux est conditionnée par le PV de réception par le bureau de contrôle et du BET.
Tous les matériels seront essayés sur le site avant la réception.
Le Maître de l'œuvre pourra demander quand il jugera utile des essais permettant de vérifier la conformité des
matériaux et des installations avec les normes ou prescriptions propres à l'ouvrage.
A la mise en service des installations d'électricité, la vérification comportera notamment :
- La mesure de l'isolement des installations qui sera effectuée entre conducteurs et par rapport à la terre, à l'aide
d'un courant continu sous tension de 500 volts. La valeur de la résistance d'isolement ne devra pas être inférieure à
500 000 Ohms.
- Les mesures d'équilibrage de l'installation.
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- Le contrôle du calibre des dispositifs de protection en fonction des éléments précisés au devis descriptif technique
et aux clauses techniques.
- Le contrôle de la résistance des prises de terre et des conducteurs de terre.
L'entrepreneur devra procéder aux opérations de démontage et remontage des appareils et des parties
d'installation qui sont indispensables pour effectuer les mesures, essais et contrôles.
L'Entrepreneur fournira les appareils nécessaires pour effectuer ces contrôles, essais et mesures.
Au cas où ces vérifications ne seraient pas satisfaisantes, l'entrepreneur devra immédiatement, et à ses frais
procéder à la remise en état des installations.
Contrôles et essais avant réception provisoire
La réception provisoire des appareils comportera, d'une part, la vérification de la parfaite conformité du matériel
fourni avec les prescriptions et spécifications du présent devis descriptif, et d'autre part, les vérifications contrôles
et essais prévus par les cahiers du C.S.T.B. complétés par les essais définitifs ci-après:
- La vérification des mesures de sécurité prévues par la norme NFP 82 201.
- Essais statiques.
- Essais en marche ininterrompue pendant 1 heure avec arrêts de 20 secondes à chaque niveau extrême.
- Essais de fonctionnement (mesure de vitesse et vérification du nivelage).
- Essais des parachutes.
- Essais de consommation de courant avec la charge utile et vérification des rapports "intensité de démarrage,
intensité nominale".
Les essais complémentaires comprendront :
- Essais des serrures de sécurité des portes palières.
- Essais de bouton d'arrêt en cabine.
- Vérification de priorité en cabine sur appels extérieurs.
- Vérification de priorité "fin de course".
- Essais et vérification du dispositif assurant la coupure du circuit de commande en cas de non démarrage ou de
patinage des câbles.
- Vérification de conformité de la manœuvre avec celle prévue au présent devis descriptif.
- Essais des sonneries d'alarmes.
- Essais d'isolation phonique.
- Constat des débits.
Cette liste n'est pas limitative
Essais avant réception définitive
- La réception définitive comportera les mêmes essais que ci-dessus et on s'attachera spécialement aux points ci-
après :
- Vérification de tous les contacts des contrôleurs de manœuvre des balais, des moteurs, l'inspection des
coulisseaux et dispositifs de guidage qui devront être en parfaites conditions.
- L'inspection et la vérification des attaches de guides.
- Vérification de l'isolation électrique des moteurs et freins de l'ensemble des circuits de manœuvre.
- Essais de fonctionnement des parachutes.
- Visites des appareils.

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Dans le cas où les essais et le contrôle de conformité révéleraient un élément non conforme ou l'impossibilité
d'obtenir toutes les caractéristiques exigées, le constructeur devra assurer à ses frais l’ensemble des travaux
nécessaires jusqu'au respect complet du présent CCTP.

7. DOSSIER D’INSTALLATION
Avant la date prévue pour la réception provisoire l'entrepreneur devra remettre au Maître de l'œuvre qui en
accusera réception en cinq exemplaires d'un dossier d'installation comprenant :
- Une notice donnant les caractéristiques des appareils fournis.
- Des consignes de principe relatives à l'entretien courant, interventions et dépannage.
- Les schémas synoptiques détaillés des installations jusqu'au simple bouton poussoir.

8. ASSISTANCE TECHNIQUE
L'Entrepreneur adjudicataire du présent lot devra l'assistance technique au Maître d'ouvrage de toutes les
installations faisant objet du présent lot.

9. CONTRAT D'ENTRETIEN
L’entrepreneur devra joindre en annexe au présent marché un projet de contrat d'entretien chiffré comprenant l'entretien
complet des installations conformément aux manuels d'entretien et selon des modalités du contrat d'entretien complet joint
en annexe au présent marché.
Ce contrat sera conclu pour une durée minimum de cinq années (5) et prendra effet le lendemain de la réception définitive.
L'entretien des installations au cours de la période de garantie est à la charge de l'entrepreneur (main d'œuvre, matériels et
pièces de rechanges). L'intervention devra être prévue dans un délai maximum de 12 heures après le signalement du
dérangement.

10. OBSERVATIONS GENERALES


- L'entrepreneur est tenu de signaler au Maître de l'œuvre en temps opportun toute erreur qui aurait pu se glisser
dans les plans, toutes anomalies aux côtes en contradiction ou incompatible avec le matériel qu'il propose, faute de
quoi il en supportera les frais qui en découles.
- L'entrepreneur s'engage à fournir le matériel et à réaliser les travaux de façon complète et en parfait état de
marche.
- Aucune plus-value ne sera demandée pour la fourniture de documents pour les essais, pour les travaux exigés par
les services compétents en la matière. Ces prestations seront exécutées ou fournies sans aucune rémunération
supplémentaire.
- A la signature du marché, l'entrepreneur sera amené à viser les plans béton armé des zones du bâtiment où
passeront ces installations en particulier les gaines, cuvettes et locaux de machineries.
NB : L’entreprise doit remettre avec leurs offres une palette d’échantillons avec catalogue technique et devront
être agrées par le Maître d'ouvrage, le Maître de l'Œuvre et par le BET sans que ceux-ci aient à justifier la raison en
cas de refus.

V. PHOTOVOLTAÏQUE
1. INTRODUCTION :

Les économies d'énergie ont pour objectif de réduire notre consommation d'énergie. C'est devenu un point crucial
et incontournable sachant que nos ressources matérielles comme les combustibles fossiles s'épuisent surtout avec
la hausse constante du cout de l’énergie. Par conséquent, La protection de notre environnement passe par cette
économie qui est une source abondante et gratuite.

Actuellement, nous sommes face à un réchauffement climatique qui est principalement dû aux émissions de gaz à
effet de serre.

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De nos jours, la population consomme énormément d'énergie et le coût de cette dernière augmente
considérablement et continuellement.

Il est donc primordial d'agir pour protéger notre environnement afin d'éviter de nombreux bouleversements
climatiques.

C’est dans ce contexte que l’Université Chouaib Doukkali a lancé un programme d’optimisation de la performance
énergétique des installations de ses établissements.

Le recours à l’énergie photovoltaïque pour satisfaire partiellement les besoins énergétique, figure parmi les
recommandations de l’Université Chouaib Doukkali.

2. GENERALITES :

L'entrepreneur soumissionnaire est invité à se rendre personnellement sur place pour apprécier à son point de
vue et sous sa seule responsabilité, l’accès, le volume, la nature, le matériel et outillages nécessaires pour
l’exécution des travaux objet de la présente consultation.

L’offre du soumissionnaire doit être accompagnée d’une documentation complète des équipements proposés
(Caractéristiques techniques, manuel d’utilisation, plans et schémas, …) nécessaire pour en apprécier la qualité et
l’équivalence.

L’adjudicataire est tenu de vérifier les descriptifs des ouvrages ci-après et de signaler en temps voulu, et avant la
signature du marché, toutes erreurs qui auraient pu glisser dans les plans ou pièces écrites qui lui seraient
notifiées pour une réalisation parfaite suivant les règles de l’art.

Dès adjudication, l’entreprise se rendra au site (Autant de fois que nécessaire) pour :

 Appréhender les détails des travaux à réaliser.


 Etablir les plans et schémas d’exécution nécessaires à la réalisation du projet.
 Arrêter les détails du planning de réalisation.
 Soumettre le dossier d’exécution à l’approbation du Maître d’Ouvrage et du BET.
Les documents d’exécution décriront et définiront complètement les installations, matériaux et équipements, leur
implantation géographique et leurs dimensions complètes, en explicitant celles des dimensions qui peuvent avoir
des incidences sur le travail d'autres corps d'état.

Les schémas électriques d’exécution établis par l'entreprise devront comporter :

 La marque et le type du matériel,


 Le calibrage des dispositifs de protection,
 Les intensités de court-circuit,
 Les sections et longueurs de câbles et conducteurs.
 Les repères des appareillages et câbles
Les notes de calculs, jointes aux plans et schémas d’exécution, devront indiquer :

 La puissance et le courant d'emploi "Ib" de chaque circuit,


 Les facteurs de correction retenus dans les calculs et adaptés aux conditions de pose des canalisations,
 Les longueurs, sections et parcours, des canalisations,

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 Les valeurs précises des courants de court-circuit à tous les niveaux de l'installation.
Les documents d’exécution, portant le visa du Bureau d’Etudes, seront remis au Maître d’Ouvrage en quatre
exemplaires sur papier et sur CD.

Aucun travail ne pourra débuter sans les plans et schémas approuvés et portant la mention « Bon pour exécution
» du BET et Maître d’Ouvrage.

Toutes les fournitures et sujétions afférentes sont à la charge de l’entrepreneur adjudicataire de la présente
consultation.

Les équipements à fournir et à installer seront réalisés conformément aux descriptions détaillées dans le cadre
des paragraphes suivants ainsi qu'aux plans et schémas fournis avec la présente consultation.

Tous les essais sur matériaux et matériels doivent être réalisés par un Laboratoire agrée, accepté par le Maître
d’ouvrage. Les frais du laboratoire sont à la charge de l’entreprise adjudicataire de la consultation.

Tous échantillons et toutes fournitures de matériaux, matériels et équipements doivent être vérifiés et acceptés
par la Maîtrise d’œuvre et le Maître d’Ouvrage.

Les frais de branchement et de consommation d’eau et d’électricité sont à la charge l'entreprise,

Les prix de l’entreprise comprennent toutes les sujétions de fourniture, de main-d'œuvre et de mise en œuvre,
taxes, etc.

Les frais découlant de l’installation du chantier, des essais du laboratoire, des branchements et de consommation
d’eau et d’électricité sont compris dans les prix unitaires des articles du bordereau des prix - détail estimatif.

Tous les ouvrages métalliques doivent être traités contre la corrosion, mis en œuvre et peints suivant les règles de
l’art.

Pendant toute la durée du chantier, l'entrepreneur doit prendre toutes les dispositions, les précautions et les
mesures nécessaires pour exécuter ces travaux dans les meilleures conditions de sécurité.

Le titulaire reste responsable des conséquences que peuvent avoir ses travaux sur la solidité des constructions ou
des traces de fissures qui peuvent apparaître par la suite.

Le titulaire a en charge toutes les démarches et formalités auprès du Distributeur d’électricité et de tous les
organismes administratifs concernés, nécessaires à la réalisation des travaux décrits dans le présent cahier des
charges.

A la fin des travaux, l’entreprise établira et remettra au Maître d’Ouvrage, avant la réception provisoire, le dossier
de récolement du projet comprenant :

 Les plans et schémas des ouvrages tels qu’exécutés.


 Les notices et les manuels de tous les équipements fournis.
 Les notes de calculs élaborées actualisées suivant les données de récolement.
 La documentation relative à la maintenance des ouvrages réalisés (Mentionnant les opérations de
maintenance et leur périodicité, les pièces de rechange, …).
Le dossier de récolement, validé par le BET, sera remis en quatre exemplaires en papier et en format électronique
et modifiable (CD) fichier Autocad.

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L’élaboration des dossiers exécution et de récolement fait partie intégrante des prestations de l’entreprise.

N.B : Les marques qui seraient indiquées dans le présent cahier des charges sont données à titre indicatif, les
concurrents peuvent proposer toute autre marque similaire et équivalente (Pourvues de caractéristiques
supérieures ou égales à celles mentionnées).

3. ETENDUE DES PRESTATIONS

L’entreprise adjudicataire de la présente consultation aura à sa charge :

 La réalisation des études d’exécution comprenant tous les plans et notes de calculs nécessaires à la
réalisation des prestations, du planning de réalisation, la fourniture des fiches techniques du matériel
utilisé, l’évaluation technico-économique du projet,
 L’installation de chantier,
 La fourniture, pose est raccordement des équipements (panneaux, onduleurs, smart power, coffrets
DC, coffrets AC, câbles, système de communication et de comptage, panneau d’affichage, Lampadaires
solaires autonomes, étiquetage et signalétique réglementaire…)
 Les essais et mise en route de l’installation,
 La formation des personnels techniques chargés de l’exploitation,
4. DESCRITPION SOMMAIRE DU PROJET

Le projet consiste à réaliser :

Une centrale photovoltaïque en toiture du bâtiment. L’électricité produite sera injectée dans le réseau interne du
bâtiment.

Aucune injection de l’électricité produite par l’installation photovoltaïque dans le réseau urbain n’est prévue avant
la publication des lois et décrets d’application se rapportant à l’accès des installations PV au réseau public BT. Un
système de contrôle dynamique de la puissance clairement identifiable doit permettre de baisser la production à
la sortie des onduleurs, progressivement et par paliers, lorsque la consommation du bâtiment devient inférieure à
la production du champ photovoltaïque.

Un éclairage extérieur réalisé avec des lampadaires solaires autonomes. Chaque lampadaire est pourvu d’un
panneau solaire, d’un régulateur et d’une batterie de stockage, chargée la journée par le panneau et restituant
l’énergie la nuit pour assurer l’éclairage extérieur du bâtiment.

5. ORGANISATION DU CHANTIER

1.1. CONDITION D’EXECUTION DES TRAVAUX

Le titulaire désigné sera tenu de fournir une installation complète, en ordre de marche, conforme à toutes les
règles de l'art, sans pouvoir considérer comme limitatives, pour cette fourniture, les indications portées aux
devis descriptif et plans.

En conséquence, la proposition du titulaire comprendra tous les ouvrages insuffisamment décrits nécessaires à la
parfaite finition des ouvrages.

En aucun cas le titulaire du projet, ne pourra refuser d'exécuter un ouvrage, prétendre à une plus-value sur le
montant de ses travaux en argumentant un oubli ou une mauvaise description sur les plans, descriptifs et
bordereau de prix.

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1.2. INSTALLATION DE CHANTIER

L’entreprise devra prévoir toutes les installations nécessaires au bon fonctionnement du chantier et au respect
des règlementations en vigueur.

Il conviendra de sécuriser le chantier et de limiter l’accès de la zone aux personnes autorisées.

Le chantier devra être tenu propre. L’entreprise devra prendre des dispositions pour limiter les nuisances
sonores.

Le personnel devra porter un badge permettant de les identifier clairement.

1.3. CONNAISSANCE ET ETAT DES LIEUX

Il s’agit d’identifier et de recenser l’ensemble des contraintes liées au site et à l’ouvrage.

Il s’agit, également, d’évaluer le travail et les équipements à mobiliser pour réaliser le projet dans le temps
imparti.

L’entreprise adjudicataire devra s’être rendu compte de la situation exacte, de l’importance et de la nature des
travaux à effectuer et de toutes les difficultés et sujétions pouvant résulter de leur exécution.

L’entreprise reconnaît par le dépôt de son offre :

 Avoir effectué une visite si nécessaire des lieux et constaté toutes les sujétions relatives à la nature et à la
conception du bâtiment, aux emplacements des travaux, aux accès et aux abords du chantier, ceci se
rapportant au fonctionnement futur du chantier (eau, installations de chantier, énergie, éloignement des
décharges publiques, ...) ;

 Avoir pris connaissance par une visite de site de l'endroit préconisé pour l'installation des panneaux
photovoltaïques. Par ailleurs et afin de pouvoir définir le rendement moyen de sa solution :

a) effectuera le relevé précis des masques afin d'identifier les pertes de production

b) demandera tous les renseignements complémentaires et prendra toutes les mesures utiles au cas
où les pièces du dossier lui sembleraient insuffisantes.

 La localisation et l’importance des équipements électriques existants (TGBT, tableaux électriques etc.…);
 Le passage des câbles ;
 L’emplacement de l’onduleur, panneau d’affichage de la production électrique ;
 Les possibilités de fixation ;
 La localisation de la connexion avec le réseau électrique existant.
Les dépenses résultant de cette visite sont à la charge de l’entreprise.
L’entreprise adjudicataire ne saurait se prévaloir, à l’encontre des responsabilités résultant du présent article, des
renseignements qui pourraient être portés aux diverses pièces du présent dossier, lesquels sont réputés n’être
fournis qu’à titre indicatif.

L’entreprise ne pourra en conséquence, réclamer d'indemnité, ni de plus-value pour méconnaissance des


inconvénients, difficultés ou sujétions de quelque nature qu'ils soient. L’entreprise adjudicataire s’engage à :

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 Assurer l’organisation de son chantier pour permettre à tout moment le bon déroulement des travaux dans
les meilleures conditions et les meilleurs délais contractuels,

1.4. OBLIGATION DE L’ENTREPRENEUR

Le titulaire du marché doit se rendre compte de l'importance et de la nature des travaux et des fournitures à
réaliser et à suppléer, le cas échéant, par ses connaissances ou son expérience, aux détails du projet qu'il
jugerait insuffisants, inexacts, omis ou mal indiqués, ou contraires aux règles à respecter.

Il devra faire, dès son offre, toutes les rectifications éventuellement nécessaires et en inclure les incidences
financières dans ses prix. Les renseignements portés sur les plans sont essentiellement indicatifs. Il est entendu
que le titulaire du marché ne pourra, en aucun cas, arguer d'omissions ou d'erreurs sur les plans et dans les
descriptifs pour se dispenser d'exécuter intégralement les installations demandées répondant aux besoins
exprimés et aux normes en vigueur.

Les propositions se rapportant à l'exécution des travaux d'installations électriques remises par le titulaire du
marché doivent être établies en conformité avec les normes et les règlements en vigueur, étant entendus que le
titulaire du marché s'est informé de l'ensemble des travaux, de leur importance, de leur nature et qu'il a suppléé
par ses connaissances techniques et professionnelles aux détails qui pourraient être omis sur les plans et devis
descriptif.

Le titulaire du marché s'engage à mettre à la disposition du chantier la main-d’œuvre qualifiée et tout l'outillage
nécessaire à la réalisation de ses travaux dans les délais.

Le titulaire du marché est tenu d'établir sa proposition conformément au présent cahier des charges. De plus, si
aucune remarque n'a été formulée il sera considéré que le titulaire du marché a tenu compte de ces anomalies
dans son prix.

1.5. DOCUMENT A FOURNIR PAR L’ENTREPRENEUR

En phase préparation de chantier :

Le titulaire devra fournir :

 L’analyse technique : Cette prestation portera sur l’étude de conception et de dimensionnement de


l’installation solaire photovoltaïque à mettre en place selon, pour le champ solaire, une configuration de
système qui sera connecté au réseau public de distribution de l’électricité, avec injection dès que la
réglementation le permettra.
 Le dossier de réalisation et d’exécution des ouvrages, représentant les détails de fabrication et de mise en
œuvre nécessaires à la parfaite réalisation des travaux, en respectant les préconisations de la Maîtrise
d'ouvrage, les impératifs de sécurité (aspects réglementaires, architecturaux et techniques) et les
contraintes relatives aux équipements.
 Le dossier d’exécution et de réalisation des ouvrages comprenant notamment l'établissement des notes de
calcul et plans d'exécution des ouvrages de l’installation, plans et schémas d'équipements, d’électricité,
 plans de montage et démontage, études techniques complémentaires, essais, sondages…
Le dossier d’exécution doit comprendre, entre autres :

 Le calcul des pertes en lignes à puissance nominale du générateur PV ;


 La simulation de la production mensuelle et annuelle ;
 La simulation économique de rentabilité de l’installation ;

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 Les notices d’utilisation et d’exploitation du système PV ;
 La nomenclature des matériels envisagés (relais, appareils de coupure) ;
 Les notices des constructeurs des équipements (certificat de conformité avec la norme pour
l’onduleur)
 La notice d’exploitation ainsi que la maintenance préventive et corrective ;
 Les notes de calculs relatives au gain en émissions de CO2 ou Tep évitées ;
 Les notes de calcul de dimensionnement des structures porteuses des panneaux solaires ;

 Les notes de calculs du dimensionnement des canalisations et protections électriques ;


 Les schémas de principe et d’exécution des systèmes PV ;
 Les plans d’implantations.
 La documentation technique complète sur les matériaux et le matériel proposé, les attestations de
correspondance des produits aux normes, complétées, s'il y a lieu, avec des références aux
marquages, certificats de preuves, etc. ..., délivrés par les instituts autorisés.
En phase de chantier :

Les prestations à la charge du titulaire en phase chantier comprennent la fourniture, le transport à pied d’œuvre,
l’assemblage, la mise en œuvre, les raccordements, la mise au point, les essais et la mise en service de
l’installation de production photovoltaïque, y compris :

La fourniture, le transport et l’installation des structures mécaniques support des modules photovoltaïques, y
compris toutes sujétions d’assemblage, de pose, rails, fixation, lestage, reprise d’étanchéité, l’ensemble des
dispositions à effectuer pour le fonctionnement de l’installation de production d’électricité photovoltaïque ainsi
que la fourniture, le transport et l’installation des équipements nécessaires pour la réalisation des extensions des
armoires et tableaux électriques, ainsi que toutes les installations techniques nécessitant la remise à niveau
réglementaire pour le raccordement au réseau de l’électricité produite par le champ photovoltaïque. La fourniture,
et toutes sujétions de transport, assemblage et pose des modules photovoltaïques y compris leur appareillage de
commande, de contrôle, de mesures, de protection et de sécurité conformément aux clauses du présent cahier des
charges.

La fourniture, le transport et la pose de l’onduleur, régulateurs stabilisateurs, système de contrôle dynamique de


puissance ainsi que tous les équipements actifs livrés afin de garantir et stabiliser la production électrique.

La fourniture, le transport, la pose et la mise en service de l’ensemble des équipements assurant :

 L’acquisition des données, la gestion de l’injection (Zéro injection en particulier), la surveillance et la


communication,
 La gestion de production, Le comptage et les mesures,
 L’affichage du productible de l’installation photovoltaïque, y compris le panneau d’affichage, etc.
La fourniture, le transport, la pose, le raccordement et la mise en service des coffrets de raccordement, câbles,
liaison de terre, chemins de câbles, boites de connexion, parafoudres, sectionneurs, appareils de mesure, organes
de coupure, prises, dispositifs de protections, extension et adaptation au niveau du TGBT et armoires électriques,
et d’une manière générale, tous les équipements et les adaptations nécessaires pour la parfaite mise en service de
l’installation de production photovoltaïque, y compris de l’équipement et le matériel nécessaire pour la connexion
au réseau existant conformément aux exigences des autorités compétentes et à l’installation déjà existante.

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L’ensemble des dispositions de mise au point de l’installation, de l’ensemble des essais à effectuer sur l’équipement
et matériel et la mise en service des installations de production photovoltaïque, y compris le dossier technique de
fin de chantier.

Les équipements divers nécessaires au bon fonctionnement et à l'entretien des installations.

Tous les travaux de Génie Civil nécessaires à la réalisation et l’exploitation de l’installation photovoltaïque sont à la
charge du titulaire du marché (supports, étanchéité, socles supports des lampadaires,…)

En phase réception des ouvrages : Dossier des ouvrages exécutés (DOE) rendu :

L’entreprise titulaire du marché fournira la totalité des documents de récolement en deux exemplaires avant
approbation, puis en 4 exemplaires, plus 1 fichier informatique en version définitive après approbation.

Dossier de base :

 Les plans et schémas complets des installations en version « tels que construits ».
 La fourniture des notices d'entretien et de fonctionnement, des plans des ouvrages exécutés et des
plans de récolement des réseaux.
 Les fiches techniques des équipements
 Les rapports d'essais, mesures et les procès-verbaux correspondants.
 La liste des fichiers informatiques de tous les documents réalisés par ce moyen.
Complément schémas électriques :

Les schémas électriques et carnets de câbles associés en versions "tels que construit", en un exemplaire dans le
dossier classeur et un autre dans chaque armoire électrique.

Ces schémas doivent comporter, pour chaque circuit de l'installation, les indications suivantes :

 Type et section des conducteurs. Longueur du circuit.


 Nature et type du dispositif de protection.
 Courant assigné ou de réglage du dispositif de protection.
 Courants présumés de court-circuit et pouvoirs de coupure des dispositifs.
 Complément exploitation :
 Les notices de fonctionnement.
 Les causes des principales pannes et les moyens d'y remédier.
Les indications détaillées relatives au fonctionnement dégradé des installations en cas de panne. La liste des
procédures de maintenance préventive.

Les indications relatives aux vérifications à effectuer périodiquement.

La liste des pièces de rechange et la périodicité normale de remplacement.

6. RECEPTION PROVISOIRE

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Elle est consécutive à l’achèvement des travaux et à la mise en service des installations. Les opérations de
réception font l’objet d’un procès-verbal dressé sur le champ par le représentant légal du Maître d’ouvrage et
soumis à la signature de l’Entrepreneur.

La réception ne peut être refusée qu’en raison des insuffisances, omissions, imperfections et malfaçons
constatées au cours des opérations de réception et mentionnées au P.V. En cas de refus de cette réception, la
notification doit intervenir dans le délai de 10 jours suivant l’expiration du délai fixé. Si la notification n’est pas
faite dans ce délai, la réception est considérée comme acquise. S’il apparaît que certaines prestations prévues au
marché n’ont été exécutées et si le représentant légal du Maître d’ouvrage accepte néanmoins de prononcer la
réception, ces prestations doivent être exécutées immédiatement après la date de la réception, sauf prolongation
éventuelle par ordre de service.

L’Entrepreneur doit remédier aux imperfections ou malfaçons mentionnées dans le procès-verbal de réception
dans le délai fixé par le Maître d’ouvrage.

Au cas où les travaux ne seraient pas faits dans le délai prescrit, le représentant du Maître d’ouvrage peut les faire
exécuter aux frais et risque de l’Entrepreneur. Si certains ouvrages ou certaines parties d’ouvrage ne sont pas
entièrement conformes aux spécifications du Marché sans que les imperfections constatées soient de nature à
porter atteinte à la sécurité, au comportement ou à l’utilisation des ouvrages, le représentant du Maître
d’ouvrage peut, eu égard à la faible importance des imperfections et aux difficultés que présenterait la mise en
conformité, renoncer à ordonner la réfection des ouvrages défectueux et proposer à l’Entrepreneur une réfection
sur les prix.

Si l’Entrepreneur accepte la réfection, les imperfections qui l’ont motivée se trouvent couvertes. De ce fait la
réception est prononcée sans réserve. Dans le cas contraire l’Entrepreneur demeure tenu de supprimer ces
imperfections, la réception étant prononcée sous resserve de leur réparation.

La réception une fois prononcée prend effet à compter de la date réelle d’achèvement des travaux fixés lors des
opérations de réception et mentionnée dans le procès-verbal de réception provisoire.

Maintenance pendant le délai de garantie

Le délai de garantie est fixé à un an de fonctionnement sans pannes à partir de la réception provisoire sans
réserves.

Pendant ce délai, l’Entrepreneur est responsable de l’entretien et de la maintenance complète des installations. Il
est tenu :

 d’exécuter les travaux éventuels de finition ou reprise constatés lors de la réception.


 de remédier à tous les désordres constatés de telle sorte que l’ouvrage demeure conforme à l’état où
il était lors de la réception provisoire et après correction des imperfections constatées au cours de
cette réception.
 procéder le cas échéant aux travaux confirmatifs ou modificatifs dont la nécessité serait apparu à
l’issue des essais ou vérifications effectués lors des opérations de réceptions.
 les frais correspondant à ces prestations sont à la charge de l’entrepreneur.
Réception définitive

A l’expiration du délai de garantie sur la réception provisoire, l’entreprise demandera par courrier la réception
définitive.

7. LIMITE DES PRESTATIONS

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A la charge du titulaire du présent marché :

 Le montage et le démontage de tous les engins et les échafaudages nécessaires à la réalisation des
ouvrages du présent marché.
 La réalisation des passages des câbles nécessaires au raccordement de la centrale PV et accessoires.
 Les percements, saignées, branchements, tamponnages et scellements nécessaires à la réalisation des
ouvrages du présent marché.
 La réparation des ouvrages existants dégradés suite à son intervention.
 La protection anti-oxydation sur toutes les parties métalliques de canalisations ou appareils ainsi que la
peinture définitive.
 Le titulaire du marché reste responsable des conséquences que peuvent avoir ses travaux sur la solidité
des constructions et des traces ou fissures qui pourraient apparaître par la suite.
 Tous percements, scellements, fixations par chevilles ou spit roc, etc... seront formellement interdits dans
les ouvrages en béton précontraint.
 Les rebouchages, calfeutrements et garnissages des trémies, trous, percements, passages, etc... seront à la
charge du titulaire du marché.
 Dans le cas où le titulaire du marché interviendrait sur une paroi, les raccords de finition tels que plâtres,
enduit, peinture, etc...seraient entièrement à sa charge.
Toutes les sujétions relatives à la réalisation des travaux objet du présent descriptif sont incluses dans les prix du
bordereau.

8. CODES ET NORMES

La conception, les matériaux et la qualité de fabrication des équipements devront être en conformité avec les
normes en vigueur.

Le titulaire du marché devra observer le respect de l’ensemble des normes, règlements, DTU, Instructions
techniques applicables à la réalisation de la centrale solaire photovoltaïque et des ouvrages annexes tels que
l’étanchéité toiture, maçonnerie, plâtrerie, etc.

Plus particulièrement, sans leur accorder un caractère limitatif, le titulaire du marché devra respecter les
règlements, les normes et les guides ci-dessous :

 Normes relatives aux systèmes photovoltaïques :

 IEC 61721 Ed. 1.0 Résistance d’un module photovoltaïque à une détérioration par impact
accidentel Conducteurs et câbles NFC 15 104 à NFC 15106
 Normes relatives à tous les câblages Normes relatives à la protection des personnes
 IEC 61723 : Guide de sécurité pour les systèmes PV raccordés au réseau montés sur les bâtiments
 Protection des biens et des personnes : NFC 15-100
 Guide de spécifications techniques relatives à la protection des personnes et biens (SER et
l’ADEME) Normes relatives à la protection contre la foudre et les surtensions
 NF C 17100 et ses additifs : Protection contre la foudre

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 Protection des structures contre la foudre IEC 610241 & IEC 6102411
Protection de surtension pour générateurs photovoltaïques IEC
61173 Guide Foudre ADEME
 Normes relatives au générateur dans sa globalité et règles de calculs des constructions
 IEC 61724 Ed. 1.0 Suivi des performances des systèmes photovoltaïques – guide pour la
mesure, l’acquisition et l’échange des données
 Dispositifs photovoltaïques : partie 1 à 10 – IEC 609041 à IEC 6090410
 Norme française NF C 15.100 et ses additifs, concernant les installations et branchements électriques
à basse tension.
 Norme française et publications de l’U.T.E, notamment :
 UTE C 57300 : paramètres descriptifs d’un système photovoltaïques
 UTE C 57310 : transformation directe de l’énergie solaire en énergie électrique
 NFC EN 50091 : Alimentation sans interruption
 CEI 603647712 : Installations électriques dans le bâtiment – Partie 7712 Règles pour les
installations et emplacements spéciaux – Alimentations photovoltaïques solaires (PV) de
production d’énergie – Guide
 DTU 43 : Etanchéité des toitures (dans le cas d’une fixation des structures en toiture) UTE C18510
 Code du travail
 Règles NV 65 et annexes : règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions
 Normes relatives au raccordement au réseau de distribution :

 NF EN 61727 : Systèmes photovoltaïques (PV) – Caractéristiques de l’interface de raccordement au


réseau
 DIN VDE 0126 : Spécifications du fonctionnement de l’onduleur (îlotage, fenêtre de tension et de
fréquence, injection de courant continu) – Conditions de coupure de l’onduleur
 UTE C15400 : Guide pratique décrivant les différents types de protection de découplage pour les
groupes de production
 CEI 61000 (32) : Compatibilité électromagnétique (CEM)
 C15-712 : guide pratique installation photovoltaïque.
Cette liste n’est en aucun cas limitative.

9. SOLUTION TECHNIQUE

9.1. SCHEMA DE PRINCIPE DE L’INSTALLATION :

Chacun des éléments de la centrale solaire devra être installé dans les règles de l’art et utilisé selon les
recommandations préconisées pour assurer un optimum de rendement et surtout une durée de vie élevée.

9.2. ELEMENTS CONSTITUTIFS DU SYSTEME PROPOSE :

 Champ de panneaux photovoltaïques.


 Structure porteuse pour le recevoir.
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 Onduleurs à injection.
 Protections en amont et en aval de l'onduleur.
10. SPECIFICATIONS TECHNIQUES DU MATERIEL

Le raccordement de la centrale solaire photovoltaïque au réseau interne du site ne doit pas provoquer de
déséquilibre entre phases et que l’excédent énergétique ne soit pas injecté dans le réseau de la REDAL;

Les éléments constitutifs doivent être protégés contre la foudre en particulier le champ de modules et les
onduleurs.

VRD AMENAGEMENT EXTERIEUR


TRAVAUX DE VOIRIE

I. TRAVAUX DE TERRASSEMENTS
1. PREPARATION DU TERRAIN
Les travaux de débroussaillage, arrachage ou abattage des arbres et des végétations de toutes natures, qui
donneront lieu à des travaux tels que dessouchage, rebouchage et compactage éventuel sont inclus dans les
travaux préparatoires.

Les débris seront transportés, brûlés ou stockés aux frais de l'Entrepreneur à la convenance et en des lieux
acceptés par la maitrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage.

2. TRAVAUX DE DEBLAIS
2.1 PRESCRIPTIONS PARTICULIERES APPLICABLES A L’EXECUTION DES DEBLAIS

Les déblais seront exécutés conformément aux prescriptions du CPC routier, fascicule n°3 dépendant du Ministère
de l’Equipement. Ils tiendront compte également des recommandations du GMTR (Guide Marocain des
Terrassements Routiers).

L'Entrepreneur pourra rencontrer des terrains de différentes natures qu'il lui appartiendra d'apprécier.

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La maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage conservent la prérogative de refuser tel atelier de production ou tel
procédé de l'Entrepreneur qui ne donnerait pas satisfaction, tant du point de vue de la qualité des produits en vue
de leur réutilisation, que de la cadence ou des nuisances qu'ils pourraient engendrer.

L’extraction des déblais aura lieu par couches en évitant autant que possible le mélange de matériaux de
caractéristiques différentes au sens du GMTR.

Dans le cas où des blocs extraits auraient une dimension supérieure à celle imposée pour leur réutilisation, ils
devront subir un fractionnement complémentaire au brise-roche.

Les déblais pouvant être réutilisés en remblais seront stockés à l'intérieur du périmètre du Projet.

Par contre, tous les déblais excédentaires et matériaux impropres à la mise en remblai seront transportés aux
décharges publiques en accord avec la maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage.

On ne devra pas observer de présence d'eau sur le chantier des terrassements. L'Entrepreneur en assurera
l'écoulement à ses frais.

L'Entrepreneur doit en particulier prévoir les fossés d'évacuation des eaux qui peuvent être nécessaires pour
réaliser un assainissement convenable des zones de Travaux et assurer la protection des ouvrages pour toute la
durée des Travaux. La réalisation de ces fossés et leur entretien sont à la charge de l'Entrepreneur.

De plus, l'Entrepreneur doit fournir les moyens d'assèchement, d'évacuation ou de dérivation des eaux nécessaires
à la protection des Travaux.

Dans tous les cas où, en cours de travaux, il serait nécessaire de procéder à des pompages, les frais correspondants
resteraient à la charge de l'Entrepreneur.

Des dispositifs de drainage supplémentaires ou certains travaux confortatifs pourront être demandés par la
maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage au vu des constatations réalisées sur le chantier en cours de travaux.

2.2 CRITERES DE CONFORMITE DES MATERIAUX EXTRAITS EN FONCTION DE LEUR DESTINATION

Les critères de conformité (granulométries, teneur en eau, nature minéralogique, masse volumique, etc.) pour une
utilisation en remblai, sont définis par le GMTR pour chaque classe de sol et complétés par les dispositions du
Contrat.

3. TRAVAUX DE REMBLAIS
2.3 DECAPAGE ET COMPACTAGE DE L'ASSIETTE DU REMBLAI

Les emprises de la zone destinée à recevoir des remblais seront décapées sur une épaisseur de 20 cm minimum.
Cette épaisseur pourra varier selon la nature et l'importance de la couche de terre végétale existante.

L'assiette ainsi décapée et déracinée devra être compactée à 95 % de l'OPM avant la mise en œuvre des remblais.

2.4 MATERIAUX POUR REMBLAIS

Les matériaux pour constitution de remblais proviendront des déblais du site et des remblais en dépôt existant sur
site.

Toutes les fois que la nature des sols le permettra, lesdits matériaux seront constitués par la réutilisation prioritaire
des déblais en place.

L'Entrepreneur procédera donc au préalable à une reconnaissance détaillée des zones où sont prévues les
excavations des ouvrages.

Suite à ces reconnaissances, il soumettra à l'accord de la Maîtrise d’Œuvre, avant le commencement des travaux de
remblais de la section considérée, un dossier comprenant :

Pour chaque déblai possible, l'ensemble des renseignements géotechniques qu'il aura rassemblés : implantation
des différentes reconnaissances, niveau des prélèvements, analyses granulométriques, limites d'Atterberg, teneur

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en eau, densité in situ, essais Proctor standard, recherche de sols solubles, teneur en gypse, éventuellement essais
de cisaillement et essais œdométriques ;

Le mouvement des terres proposé avec indication du volume potentiel de chaque déblai, de volume des matériaux
transportés, de la distance de transport et des axes de circulation.

La Maîtrise d’Œuvre se réserve le droit de refuser son accord, s’il juge insuffisantes les caractéristiques des
matériaux proposés ou s’il considère que le schéma d'exploitation proposé n'est pas optimal.

L'ensemble des frais de reconnaissance, analyses, essais, et de constitution des dossiers définis ci-dessus, est à la
charge de l'Entrepreneur.

La Maîtrise d’Œuvre pourra à tout moment ordonner l'arrêt d'une exploitation si les qualités du matériau ne
correspondent plus à celles du matériau accepté initialement ou si les fouilles risquent de compromettre la stabilité
des ouvrages.

Les décharges ne pourront être constituées qu'en des zones préalablement proposées par l'Entrepreneur à
l'approbation du Client. Le matériau y sera mis en place par couches, réglé et régalé conformément aux instructions
de la Maîtrise d’Œuvre et du maitre d’ouvrage.

2.5 MISE EN ŒUVRE DES REMBLAIS

La nature des remblais à utiliser devra avoir les caractéristiques d’un matériau répondant à des spécifications
admises pour ce type de travaux. Les remblais doivent être arrosés et compactés par couches successives.

Les matériaux utilisés en remblai ainsi que leur mise en œuvre devront satisfaire aux exigences du GMTR. En outre,
ces matériaux respecteront les conditions suivantes :

Matière organique : moins de 2 % en pourcentage ;

Analyse granulométrique : la granulométrie sera étendue ;

Indice de plasticité : inférieur à 12 (IP < 12) ;

Essai Proctor : compaction à 95 % du Proctor modifié ;

Densité apparente sèche : supérieure à 1,6.

Aussi, les dispositions suivantes devront-elles être observées scrupuleusement :

Mise en place par couche d’épaisseur de 20 cm ;

Compactage de chaque couche suivant les paramètres de référence du matériau ;

Scarification de la surface du remblai pour permettre un contact intime entre les couches successives ;

Respecter la relation teneur en eau - compactage de manière à obtenir les valeurs optimales.

Dans le cas où le remblai proviendra d’une réutilisation des déblais excédentaires, l’Entrepreneur veillera à
l’exécution rapide des opérations déblai - remblai pour profiter de la teneur en eau du sol.

Le contrôle du compactage des remblais sera effectué en se référant principalement aux résultats d'essais de
compacité par densimètre et ceux du CBR jumelé au Proctor pour la dernière couche.

L'Entrepreneur doit en particulier prévoir les fossés d'évacuation des eaux qui peuvent être nécessaires pour
réaliser un assainissement convenable et assurer la protection des ouvrages pour toute la durée des Travaux. La
réalisation de ces fossés et leur entretien pendant la durée du contrat sont à la charge de l'Entrepreneur.

De plus, l'Entrepreneur doit fournir les moyens d'assèchement, d’épuisement, d'évacuation ou de dérivation des
eaux nécessaires à la protection des Travaux.

2.6 COMPACTAGE DES REMBLAIS

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Avant tout début de travaux, l'Entrepreneur devra soumettre, à l'agrément du maitre d’ouvrage et de la Maîtrise
d’Œuvre, les moyens de compactage qu'il compte utiliser.

Le compactage sera utilisé avec des engins appropriés au matériau, et les travaux ne peuvent commencer que
lorsque l'Entrepreneur aura amené sur le chantier les engins et matériels agréés et en nombre suffisant.

Si les résultats du contrôle de compacité d'une couche étaient inférieurs aux normes imposées, l'Entrepreneur
devra reprendre, à ses frais, le compactage pour obtenir le seuil minimum fixé. Si cela s’avère impossible,
l'Entrepreneur aura à sa charge la démolition de la section considérée et sa reconstruction, jusqu'à obtention de
résultats satisfaisants aux essais de contrôle.

Dans tous les cas, en particulier lorsque la compacité imposée n'est pas atteinte, la Maîtrise d’Œuvre pourra
imposer une diminution de l'épaisseur des couches, sans que l'Entrepreneur ne puisse prétendre à une quelconque
indemnité ou à une prolongation de délai.

4. ARASE DES TERRASSEMENTS


L’arase des terrassements (fond de forme en cas de déblai) sera soigneusement dressée, compte tenu des
tolérances admises.

La cote d’arase des terrassements sera arrêtée avec les pentes transversales conformément aux plans d’exécution.

Arase de terrassements au droit des chaussées :

Au droit des plateformes des chaussées des voiries, l’arase des terrassements doit avoir une portance minimale de
30 MPa ou telle qu’indiquée dans les plans d’exécution.

L’arase des terrassements devra être parfaitement nivelée et compactée au rouleau à pneu ou vibrant jusqu'à
disparition des traces de passage des engins de compactage avec contrôle permanent à la règle et au niveau.

Ledit compactage sera conduit de façon à obtenir, sur une épaisseur de 30 cm au moins, une densité sèche au
moins égale à 95% de la densité sèche de l'optimum Proctor Modifié.

Pour les déblais, dans le cas où cette valeur de la densité sèche ne peut être obtenue pour des raisons
d'hétérogénéité locale des terrains, ou dans le cas où le niveau de portance ne peut être atteint, l'Entrepreneur
devra procéder aux purges nécessaires sur une profondeur de 30 cm et à leur substitution par des matériaux de
couche de forme assurant les objectifs de portance.

La réception des arases des terrassements sera effectuée par la Maîtrise d’Œuvre. La réception de l’arase des
terrassements constitue un point d’arrêt.

5. EMPRUNTS
2.7 LOCALISATION DES EMPRUNTS

L'Entrepreneur proposera à l'approbation du Maître d'Ouvrage et de la Maîtrise d’Œuvre les emprunts qu'il compte
exploiter.

Il aura à remettre pour chaque emprunt proposé un dossier comprenant :

Les accords pris avec les propriétaires et exploitants des terrains ;

Le plan de localisation de l'emprunt et des contraintes d'environnement du secteur (habitations, voiries, oueds,
réseaux, piste d'accès, etc.) et une photographie du site ;

Les autorisations des administrations compétentes ;

Le plan général d'exploitation et de remise en état après extraction ;

Les méthodes d'exploitation et le matériel utilisé ;

Les coupes des sondages de reconnaissance avec la classification des sols suivant le GMTR ;

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La puissance du gisement suivant la nature des matériaux ;

La quantité approximative et la destination des matériaux extraits intégrés dans le mouvement des terres ;

Les itinéraires d'accès et les autorisations des gestionnaires correspondants.

En aucun cas, les matériaux d'emprunt ne peuvent être mis en œuvre sans l'accord du Maître d'Ouvrage et de la
Maîtrise d’Œuvre.

2.8 PRESCRIPTIONS GENERALES APPLICABLES A TOUS LES EMPRUNTS

L'Entrepreneur devra réaliser préalablement à toute extraction de matériaux les opérations suivantes :

Nettoyage du terrain ;

Décapage de la terre végétale ;

Délimitation et mise à découvert éventuelle des matériaux impropres à la réutilisation prévue.

2.9 SECURITE EN COURS D'EXPLOITATION

Pendant l'exploitation, l'Entrepreneur prendra toutes les dispositions pour assurer la sécurité vis à vis de son
personnel et de l'extérieur.

2.10REMISE EN ETAT EN FIN D'EXPLOITATION

En fin d'exploitation, l'Entrepreneur assurera la remise en état conformément aux dispositions agréées par le
Maître d'Ouvrage et la Maîtrise d’Œuvre lors de l'acceptation du lieu d'emprunt.

Ces dispositions devront comprendre, au minimum, le rétablissement des écoulements naturels, un réglage général
et un nettoyage, la remise en place éventuelle de la terre végétale préexistante, les dispositions (exécution de
merlons, adoucissement des pentes de talus, etc.) destinées à assurer la sécurité des riverains et des animaux, ainsi
que la reconstitution d'une couverture végétale analogue à celle préexistante, y compris le reboisement éventuel.

L'Entrepreneur devra remettre à la Maîtrise d’Œuvre un (01) mois avant la réception définitive un quitus délivré par
le propriétaire et l'exploitant du terrain où est situé l'emprunt.

6. DISPOSITIONS PARTICULIERES
2.1 SUBSTITUTIONS DE PURGES

Les matériaux de substitutions de purge d'arase de déblai seront constituées de matériaux de couche de forme
répondant aux conditions d'utilisation en remblai fixées par le GMTR.

Ils seront mis en œuvre à l'état dans les conditions définies par le GMTR.

Ils devront satisfaire aux conditions de portance exigées ci haut pour l’arase des terrassements.

2.2 TERRAINS INSTABLES

Si, lors de l'exécution des travaux, les talus exécutés suivant les pentes fixées par les plans d’exécution présentent
un risque manifeste de glissement, l'Entrepreneur doit les modifier après accord préalable de la maitrise d’œuvre
et du maitre d’ouvrage.

2.3 RECEPTION DES FOUILLES

Pour réceptionner les fouilles au moment de leur exécution, la Maîtrise d’Œuvre pourra exiger que certaines
surfaces soient complètement dégagées, nettoyées et livrées puis asséchées de telle sorte qu'il puisse examiner
dans les meilleures conditions les failles, diaclases ou tout autre défaut de la roche.

Ce nettoyage sera systématique sur les surfaces destinées à être recouvertes de béton.

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Les excavations exécutées selon les profils indiqués par les plans ou par les directives de la Maîtrise d’Œuvre ne
seront, en aucun cas, recouvertes de béton ou remblais avant que celui-ci ne les ait inspectées et approuvées par
écrit.

II. TRAVAUX DE CHAUSSEE ET DE TROTTOIR


1. GENERALITES
A défaut de prescriptions particulières dans les pièces du Contrat, les travaux de chaussée des voiries seront
exécutés conformément aux spécifications des fascicules n°1 à 5 du CPC de la Direction des Routes et de la
Circulation Routière (DRCR), et le cas échéant des directives de la DRCR les plus récents.

Les matériaux, matériel et méthodes d'exécution utilisés pour la construction des chaussées devront recevoir
l'agrément du maitre d’ouvrage et de la Maîtrise d’Œuvre.

Après l’achèvement de chaque couche, les tolérances géométriques pour le profil en long et profils en travers avec
critères de réception géométrique doivent être validées par la Maitrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage.

2. COUCHE DE FONDATION
La couche de fondation sera exécutée en tout-venant GNF2 et/ou GNF1 conformément aux épaisseurs adoptées
pour les structures des chaussées.

La compacité ne devra pas être inférieure à 95% de l'Optimum Proctor Modifié (O.P.M.).

La couche de fondation en GNF sera de classe 0/40 conformément au fascicule n°5 du CPC routier.

3. COUCHE DE BASE GNA EN MATERIAUX 0/31.5


I.1 GRANULATS POUR G.N.A 0/31.5

Les granulats pour couche de base seront exclusivement pris dans les catégories GNA : Grave non traitée pour
couche de base de granulométrie 0/31,5.

Les spécifications requises pour ces granulats sont les suivantes:

Granularité passant au tamis 40,00 100%

de (mm) 31,50 85 % à 100 %

20,00 68% à 100 %

10,00 43 % à 78 %

6,30 35 % à 64 %

2,00 22 % à 43 %

0,08 4% à 11 %

DURETE L.A < 30


M.D.E <20

I.P N,P
ES(0/5) > 30
PROPRETE
ES(0/2) > 45 Sinon VB<1.5

TOUT TRAFIC > 98 % de L'OPM

ANGULARITE I. C >100%

I.2 APPROVISIONNEMENT

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Après réception de la couche de fondation par la maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage, l’Entrepreneur procédera
à l’approvisionnement du matériau 0/31,5 pour couche de base en tas successifs à partir des zones de production
de ce matériau où il aura été préalablement accepté par la maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage après que ceux-
ci auront fait procéder aux essais de réception.

I.3 EPANDAGE

Le matériau 0/31,5 sera étalé à la niveleuse qui devra opérer en une ou plusieurs passes de façon à réaliser un
brassage des matériaux permettant d’obtenir une couche homogène.

L’épaisseur de couche de base sera de 0,20 m après compactage, uniformément sur la largeur de la voie.

Pendant son épandage, le matériau sera arrosé de telle sorte que la teneur en eau soit portée à une valeur
correspondant à l’optimum de l’essai Protor modifié.

Le matériau doit être malaxé jusqu’à obtention d’une teneur en eau uniformément répartie et égale à l’OPM du
matériau.

Cette dernière sera périodiquement inversée ainsi que le sens du cheminement des matériaux le long de la lame.

I.4 COMPACTAGE

Au moment du réglage et du compactage, la teneur en eau devra être maintenue égale à celle correspondant à
l’optimum Proctor modifié.

La densité sèche des matériaux GNA doit être supérieure ou égale à 98% de l’OPM.

Le compactage devra être réalisé au moyen d’un compacteur à cylindre vibrant accepté par la maitrise d'œuvre et
le maitre d'ouvrage et conduit de façon à obtenir une densité modifiée mesurée au laboratoire de 98 % de l’OPM.

I.5 REGLAGE EN NIVELLEMENT

Le réglage en nivellement sera tel que n’apparaissent pas sous la règle de 3,00 mètres de flaches supérieurs à
quinze 15 millimètres.

4. COUCHE DE BASE GB DE CLASSE 2


La couche de base sera exécutée en GB de classe 2 sur des voies structurantes, et ceci conformément aux plans
d’exécution.

La GB de classe 2 sera de classe 0/14 conformément au CPC routier et à la norme en vigueur.

I.6 LIANTS

Le bitume sera de la classe 40/50. Il devra satisfaire à la norme marocaine en vigueur.

L’approvisionnement simultané par différentes raffineries est interdit : le changement éventuel de raffinerie ou de
liant doit correspondre à des phases de chantier nettement séparées et nécessitera l’approbation du Client.

Classe de bitume 40/50

Température de ramollissement bille et anneau 47 à 60

(TBA origine) (°C) NM 03.4.015

Pénétrabilité à 25 °C (1/10 mm) NM 03.4.012 40 à 50

Densité relative à 25 °C NM 03.4.014 1.00 à 1.10

Point d’éclair en vase ouvert °C NM 03.1.019 > 250

Solubilité dans tétrachloréthylène NM 03.4.018 > 99,5

Teneur en paraffine % NM 03.4.020 < 4,5

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Le stockage des liants s'effectue conformément aux dispositions des normes en vigueur.

Dans le cas où le bitume ne proviendrait pas d’une raffinerie dont la production est soumise au contrôle permanent
de qualité à la production par la DRCR, l’Entrepreneur assure le contrôle de la fourniture du bitume dans les
conditions fixées aux articles 4 et 5 du fascicule 24 du C.C.T.G.

I.7 SPECIFICATIONS TECHNIQUES DE LA GRAVE BITUME

Elle doit avoir les caractéristiques suivantes :

Caractéristiques Valeurs spécifiées

Module de richesse entre 2,5 et 2,8

Compacité LCPC en % entre 88 et 95

Compacité Marshall en % entre 91 et 97

Résistance compression LCPC à 18°C en bars > 50

Stabilité Marshall > 800

Stabilité à l’eau (Rapport immersion /Résistance à sec) (LCPC) > 0,65

Fluage Marshall en mm <4

La formule de composition est déterminée par l’Entrepreneur et présentée pour approbation de la Maîtrise
d’Œuvre et du maitre d’ouvrage un (01) mois avant le début de la fabrication.

L’étude de formulation sera établie conformément à la norme en vigueur.

Elle comportera obligatoirement :

Une étude de compactage à la presse à cisaillement giratoire sur plusieurs variantes (NF P 98-252) ;

Un essai de compression simple LPC (Duriez) sur 2 formules sélectionnées (NF P 98-251-1) ;

Un essai d’orniérage sur la formule retenue (NF P 98-253-1).

Un dope d’adhésivité sera introduit si la nature des granulats le rend nécessaire conformément à la norme en
vigueur.

I.8 MISE EN ŒUVRE DE LA GRAVE BITUME

Préparation du support

Les conditions de préparation du support seront conformes à la norme en vigueur. Cette préparation sera réalisée
immédiatement devant l’atelier de répandage de la grave bitume.

Préalablement à la mise en œuvre de la grave bitume, la surface à revêtir sera balayée et nettoyée.

Répandage de la grave bitume

b.1. Conditions générales

La provenance des matériaux (centrale, heure de fabrication, etc.) sera toujours identifiée.

b.2. Répandage

Les dispositions du répandage sont conformes à la norme en vigueur, avec les dispositions suivantes :

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Le répandage de la grave bitume doit être effectué en une seule passe avec un seul finisseur pleine largeur guidé
sur fil, ou par une double poutre de nivellement d’au moins 14 m de long.

Le répandage dans les zones de reprofilage ou de renforcement doit être effectué en une seule passe avec un seul
finisseur pleine largeur guidé par référence mobile au bord droit de la voie rapide.

Le finisseur doit être équipé d’un dispositif d’alimentation en continu assuré par une trémie tampon.

Le finisseur monté sur chenilles sera équipé de tables vibrantes lourdes à haut pouvoir de compactage.

Le finisseur sera équipé de bavettes anti-ségrégation.

b.3. Acceptation provisoire

L’atelier de mise en œuvre proposé par l’Entrepreneur fera l’objet d’une acceptation provisoire par la maitrise
d'œuvre et le maitre d'ouvrage.

Compactage

Les dispositions du compactage seront conformes à la norme en vigueur.

c.1. Equipement des engins

L’atelier de compactage sera soumis à l’agrément du Maitre d’ouvrage et de la Maîtrise d’Œuvre.

Les rouleaux à pneus seront équipés de jupes de protection des pneumatiques conçues pour limiter leur
refroidissement sous l’action du vent et de la pluie. Ils seront également équipés d’une roulette de compactage
latérale amovible, assurant la bonne compacité des bords de couche.

L’ensemble du matériel sera équipé de contrôlographes.

c.2. Prescription de compactage

Le plan de balayage des engins devra être conçu de façon qu’il y ait un recouvrement des zones compactées par
deux engins d’au moins 50 cm.

La grave bitume sera compactée en partant de l’extérieur de la couche et en revenant vers son centre.

Le compactage des matériaux sera réalisé directement après le répandage et l’Entrepreneur devra prendre toutes
les précautions pour que la longueur d’évolution de l’atelier de compactage soit minimale. Cette longueur, qui sera
déterminée lors de la planche de référence et qui sera liée aux conditions climatiques, devra être telle que la
distance entre la table du finisseur et le dernier compacteur ne dépasse pas 60 mètres.

c.3. Acceptation provisoire

L’atelier de compactage proposé par l’Entrepreneur fera l’objet d’une acceptation provisoire par la maitrise
d'œuvre et le maitre d'ouvrage.

Température

La température de la grave bitume mesuré derrière la table restera conforme autant que possible à à la norme en
vigueur.

Cette température minimale de répandage sera augmentée de dix (10) degrés Celsius en cas de vent ou de pluies
fines.

La grave bitume qui serait soit chargée sur camions, soit répandue à une température insuffisante sera soit
rebutée, soit évacuée hors du chantier dans une décharge acceptée par la maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage.

Conditions météorologiques

Le répandage est autorisé sur une surface humide. Il est interdit sur une surface comportant des flaques d’eau.

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Le répandage, lorsque la température relevée le matin à 7 heures sera inférieure à 5 degrés, est interdit sauf
prescriptions spéciales du Client et de la Maîtrise d’Œuvre.

Le répandage de la grave bitume sera interrompu pendant les orages, les fortes pluies et les pluies modérées mais
continues. Il pourra être autorisé par la maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage, en cas de pluie fine.

Le répandage de la grave bitume est arrêté dès lors que la vitesse du vent atteint 60 Km/h.

Joints transversaux

Les joints transversaux de reprise seront réalisés conformément à la norme en vigueur.

Les matériaux enlevés lors des travaux de découpage sont systématiquement évacués en décharge acceptée par la
maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage.

5. ENDUIT D’IMPREGNATION
Une couche d'imprégnation sera réalisée sur les assises en grave type GNF ou GNA.

I.9 LIANTS

Le liant utilisé sera un cut-back 150/250 ou 400/600 suivant la saison de répandage.

Il sera fourni par l'Entrepreneur et devra répondre aux spécifications de la norme marocaine en vigueur.

I.10 GRANULATS

Les granulats seront des gravillons de concassage de classe granulaire 4/6.


Caractéristiques

Les caractéristiques exigées sont :

Caractéristiques Valeurs spécifiées

Dureté « Los Angeles » (L.A.) Inférieure à 30

Résistance à l’usure « Micro Deval en présence d’eau » Inférieure à 25

Granularité des gravillons Pourcentage de passant en masse pour une classe


granulaire D > 2 :

100 pour le diamètre 2D

entre 98 et 100 pour le diamètre 1,4D

entre 85 et 99 pour le diamètre D

entre 0 et 15 pour le diamètre d

entre 0 et 2 pour le diamètre d/2

Limites générales et tolérances de granularité des Pourcentage de passant en masse pour D/d <4 et
gravillons tamis intermédiaire D/1,4 :

Limites générales entre 20 et 70

Tolérances sur la granularité type déclarée par le


fournisseur : ± 15

Teneur en fines des gravillons Pourcentage passant au tamis de 0,063mm ≤ 0,5

Coefficient d’aplatissement (C.A.) Inférieur ou égal à 25

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Caractéristiques Valeurs spécifiées

Angularité des gravillons : pourcentage de grains semi-


de 95 à 100%
concassés en masse

Une compensation maximale de 5 points entre les caractéristiques LA et MDE est acceptée.
Granularité

Les fuseaux de spécification et de régularité seront conformes à la norme en vigueur.


Dosage

Le dosage de liant à appliquer est de 1.2 Kg/m2.


Répandage

Cf. alinéa 2.2.5.1.2 ci-dessous et aux dispositions complémentaires ci-dessous :

L'atelier sera composé au minimum d'une répandeuse à liant ;

Dans le cas du gravillonnage, celui-ci sera réalisé avec au moins un gravillonneur ;

Les engins devront satisfaire aux prescriptions de la norme en vigueur.


Gravillonnage

Un gravillonnage 4/6 à raison de 6 à 8 l/m² pourrait être demandé par la maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage,
dans le cas particulier où les couches d’assises GNF et GNA devraient être temporairement circulées.
Contrôle de conformité des gravillons

La nature et la fréquence des essais à exécuter sont indiquées dans le tableau suivant :

REssai Fréquence

Los Angeles
1 par 500 m3
Micro Deval

Granularité

Aplatissement 1 par 200 m3

Teneur en fines

6. REVETEMENT SUPERFICIEL EN ENROBE BITUMINEUX


I.11 FABRICATION ET MISE EN ŒUVRE

Caractéristiques

Il sera constitué en enrobés à chaud de classe 0/10 fabriqués à partir des granulats 0/2, 2/6 et 6/10 et d’épaisseur
telle que définie dans les plans d’exécution.

La composition granulométrique, la teneur en filler et la teneur en liant seront définitivement fixées et notifiées à
l’Entrepreneur après une étude de laboratoire faite par lui, à ses frais, à partir des granulats issus des gisements
agréés.

L’enrobé sera précédé par un balayage, un déflachage des nids de poules par de l’enrobé à froid et une couche
d’accrochage en émulsion à 65% à raison de 1,2 kg au mètre carré à la charge de l’Entrepreneur.

I.12 REPANDAGE

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Les enrobés devront être mis en place avant leur refroidissement et en limitant la ségrégation au maximum.

La température des granulats à l’entrée du malaxage devra être comprise entre 135°C et 150°C, celle du répandage
du bitume devra être comprise entre 160°C et 170°C pour un bitume 40/50.

La teneur en eau des granulats à l’intérieur du malaxeur devra être inférieure à 0,5 %.

Le revêtement sera mis en œuvre en une seule couche. Cette couche fera l’objet d’un réglage en nivellement.

Si l’exécution de la chaussée en pleine largeur s’avère impossible, les joints devront être soignés et très serrés. Le
bord du joint longitudinal devra être coupé sur toute son épaisseur de manière à exposer une surface franche
contre laquelle on placera le mélange chaud.

La tolérance de nivellement est de plus ou moins (un) 1,0 cm.

I.13 CYLINDRAGE

Le compactage au cylindre à pneus du béton bitumineux sera exigé ; le rouleau à pneus devra compacter
immédiatement derrière le finisseur.

L’atelier de compactage devra comporter au minimum un rouleau automoteur à pneumatiques de 10 à 18 tonnes


dont la pression de gonflage pourra varier de 3 à 8 bars, chaque engin étant équipé de manomètres, et un cylindre
lisse TANDEM de 6 à 8 tonnes.

Les roues des cylindres devront toujours être humides sans excès d’eau. Toutefois, ce cylindrage sera poursuivi
jusqu’à ce que toutes les traces du rouleau aient disparu et qu’aucune compression ne soit encore possible.

La couche obtenue après le dernier cylindrage devra être unie, conforme aux profils et à la pente fixée et avoir
l’épaisseur moyenne prescrite. La correction des parties défectueuses sera réalisée par découpage de la couche et
remplacement par un mélange frais qui sera cylindré immédiatement.

La compacité en place devra atteindre en tout point 100 % de la compacité DURIEZ de référence obtenue en
laboratoire sur les enrobés, lors de l’étude de composition.

La méthode de compactage est jugée satisfaisante si elle permet d’atteindre dans au moins 95% des mesures
effectuées, 100% de la densité L.C.P.C obtenue lors de l’étude de formulation du produit ; les 5% de mesures
restantes ne devront pas donner une compacité inférieure à 95% de la densité L.C.P.C.

Un minimum de 20 mesures doit être réalisé par section contrôlée.

En principe, la formule sera semi-grenue et la teneur en filler sera comprise entre 5 et 9.

7. REVETEMENT EN BICOUCHE
L'Entrepreneur respectera les règles de l'art en vigueur pour l'exécution du revêtement, en particulier les
conditions de température pour le répandage du liant et la nature des gravillons.

Les liants et les matériaux devront faire l’objet avant leur mise en œuvre par l'Entrepreneur d'essais d'agrément du
Maître d'Ouvrage, pour cela, il sera procédé au frais de l'Entrepreneur notamment des essais suivants :

Contrôles de granulométrie ;

Contrôle de la forme et des indices de Los Angeles et de Duval ;

Homogénéité et propreté ;

Adhérence liants - granulats.

Les liants hydrocarbonés utilisés seront le Cut-back 0/1 pour l'imprégnation et le bitume fluidifié 800-1400 pour les
deux couches du revêtement.

Les répandages de liants seront effectués à la rampe doseuse dont le débit réglable devra être asservi à la vitesse
de déplacement de la bitumeuse de façon à assurer la régularité des dosages au mètre carré.

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Les répandages de gravillons qui auront été au préalable soumis aux essais, seront effectués à l'équipement
gravillonneur mécanique, le débit devant également être réglable et asservi à la vitesse de déplacement des
camions, de façon à assurer la régularité des dosages au mètre carré.

Les compactages seront assurés au compacteur à pneus lisses, méthode véritablement valable pour ce type de
revêtement, la pression de gonflage étant adoptée à la dureté des gravillons employés ; chaque couche recevra en
principe 3 passes. La maitrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage se réservant toutefois le droit d'exiger des passes
supplémentaires en cas de besoins.

Le support sera préalablement balayé au balai mécanique et éventuellement lavé en tant que de besoins.

Pour l'exécution du revêtement, l'Entrepreneur doit respecter en ce qui concerne les liants les dosages et les
températures suivantes :
Désignation Nature du liant Dosage en kg/m² Température du liant

été hiver

Imprégnation Cut - Bac 0/1 1.2 50°C - 70°C

70°C - 80°C

Revêtement 1ère Bitume fluide 1.2 90°C - 100°C


couche
800-1400 110°C - 120°C

Revêtement 2ère Bitume fluide 1.2 90°C - 100°C


couche
800-1400 110°C - 120°C

Pour le dosage des granulats l'Entrepreneur doit respecter les valeurs suivantes :

1ère couche : 12 litres/m² de gravillons 10/14 ;

2ème couche : 08 litres/m² de gravillons 6/10.

Ces dosages sont donnés à titre indicatif

L'Entrepreneur doit fournir une étude de formulation établie par le laboratoire agréé sur la base des matériaux
destinés aux revêtements.

BORDURES DE TROTTOIRS

Les bordures de trottoirs en béton préfabriqué seront scellées sur une semelle de propreté en béton dosé à 250 Kg
d’une épaisseur de 0.10 m et selon les plans d’exécution.

Elles devront être conformes à la Norme Marocaine en vigueur.

Elles devront former un alignement rigoureux. Les joints auront 10 mm d'épaisseur maximale, ils seront serrés et
lissés au fer.

Toute bordure cassée, endommagée ou salie par les produits noirs sera refusée.

Toute bordure découpée en alignement droit sera refusée. Les bordures refusées sont à évacuer du chantier et à
remplacer par l’Entrepreneur.

Il en est de même pour les bordures d’angle ou de parties courbes qui seront réalisées selon les indications des
plans et soumises à l’agrément préalable de la Maîtrise d’Œuvre. En particulier, ces bordures doivent être
préfabriquées aux dimensions adéquates et non issues de découpe sur chantier des bordures droites.

La tolérance pour faux alignement en plan ou en hauteur est de 1 cm par rapport à la ligne de pose.

Toutes les bordures seront réalisées conformément aux détails des plans d’exécution.

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TRAVAUX D'ASSAINISSEMENT

III. DEFINITION DES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT


1. GENERALITES
Les travaux d’assainissement devront être réalisés selon les spécifications et conditions du fascicule 70 et du cahier
des charges des concessionnaires.

Les travaux comprennent :

La note de calcul justifiant le choix des fournitures ;

L'exécution des travaux nécessaires à la réalisation des canalisations ainsi que des ouvrages correspondants ;

Sujétions pour croisement avec les différents réseaux existants ;

L'exécution des travaux nécessaires à la réalisation des canalisations et ouvrages de branchement ;

La mise à la côte des regards d’assainissement existants ;

Les essais nécessaires au contrôle de fonctionnement et de résistance des ouvrages (rupture, étanchéité, etc.) ;

L’exécution des travaux du maintien, de la protection ou de la déviation provisoire des réseaux divers existants.

L'énumération des tâches ci-dessus est indicative et n'est nullement limitative. L’Entrepreneur devra livrer
l'ensemble des installations en parfait état de fonctionnement.

Le tracé et le profil du collecteur sont fixés par les études d’exécution. Des modifications justifiées pourront
toutefois être proposées au Client par l'Entrepreneur lors des travaux sans que cela ne puisse induire un
quelconque supplément dans les délais.

2. TRAVAUX DE TERRASSEMENT ET POSE DE CANALISATIONS


Les travaux de terrassement et de pose de canalisations seront réceptionnés selon les étapes suivantes :

Tracé de la tranchée sur terrain à la chaux et implantation des regards ;

Déblaiement et mise à niveau du fond de fouille ;

Mise en place et étalage du lit de pose ;

Essais sur canalisation en usine ;

Pose de la canalisation ;

Essais des canalisations en tranchée (Étanchéité, écoulement, etc.) ;

Ouvrages annexes ;

Remblai primaire et compactage ;

Remblai secondaire et compactage ;

Plans de récolement.

La réception de chaque étape fera l’objet d’un procès-verbal signé par les représentants respectifs de la Maîtrise
d’Œuvre et de l’Entrepreneur.

Une planche d’essai des sols devra être réalisée par l’Entrepreneur au démarrage des travaux du chantier en vue de
valider la méthode de compactage utilisée pour chaque type de sol remblayé. Les résultats de chaque planche
d’essai seront visés par la Maîtrise d’Œuvre qui validera la (ou les) méthode (s) de compactage proposée (s) par
l’Entrepreneur.

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L’Entrepreneur ne pourra entamer les travaux d’une étape que si les travaux de l’étape précédente sont
réceptionnés.

3. FOURNITURE DES CANALISATIONS CIRCULAIRES


Les canalisations doivent satisfaire à toutes les conditions d’emploi, notamment la résistance :

aux charges des remblais et aux charges roulantes ;

à la corrosion ;

à l'abrasion ;

aux matières polluantes ;

aux charges hydrauliques dynamiques ou statiques, lors de crues ou de taux de remplissage inhabituel.

Les assemblages des canalisations seront réalisés par emboîtement quel que soit le matériau de canalisations
utilisées. L’étanchéité devra être assurée par la mise en place de joints en élastomère.

Les matériaux retenus pour les canalisations des eaux usées et/ou des eaux pluviales sont les suivant :

Polyéthylène Haute Densité (PEHD) de classe de rigidité CR8 ou le polypropylène (PP) annelés à double paroi de
classe de rigidité SN8 ;

Béton armé série 135 A.

Tous ces types de conduites d’assainissement doivent être conformes aux exigences et spécifications éventuelles
du concessionnaire.

Les conduites doivent être transportées, manutentionnées et stockées de façon à préserver leurs caractéristiques
de performance.

Le diamètre nominal (DN) correspond au diamètre intérieur pour les tuyaux en béton armé, en PEHD annelés et en
PP annelés.

L’utilisation de tout autre type de tuyaux doit être soumise à l’approbation du concessionnaire.

1.40. TUYAUX EN POLYETHYLENE HAUTE DENSITE (PEHD) OU EN POLYPROPYLENE (PP) ANNELES A DOUBLE PAROI

Les tuyaux à parois structurées en polyéthylène haute densité (PEHD) ou polypropylène (PP), destinés pour les
collecteurs de réseaux enterrées d’assainissement sans pression doivent être conformes aux normes en vigueur. Ils
doivent avoir une classe de rigidité annulaire minimale CR8 pour les tuyaux en PEHD et SN8 pour les tuyaux en PP.

Ces tuyaux doivent être constitués de double paroi (intérieure lisse et extérieure annelée), d’une emboîture
intégrée lors de la fabrication du tube et d’une bague d’étanchéité maintenue dans le creux formé par les deux
premières annelures de la partie mâle.

Les tuyaux doivent être colorés dans la masse. La paroi interne des tubes doit être d’une couleur facilitant
l’inspection visuelle et par caméras, la paroi externe sera annelée et de couleur noire.

Les surfaces des tubes doivent être propres et exemptes de rayures, boursouflures, impuretés visibles ou pores et
toutes autres imperfections de surface.

Les extrémités des tubes doivent être coupées proprement et perpendiculairement à leur axe et avoir une parfaite
rectitude.

L’assemblage est réalisé par compression d’une bague d’étanchéité entre la partie mâle du tube et l’emboiture.
Cette bague d'étanchéité doit être en élastomère EPDM conformément à la norme en vigueur.

La dimension nominale sera basée sur la dimension du diamètre intérieur de la canalisation DN/ID.

Les tuyaux seront désignés selon le diamètre nominal qui correspond au diamètre intérieur (DN/ID) en millimètres.

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Le marquage des tuyaux doit être lisible, permanent et ne doit pas entraîner de craquelures ou d’autres types de
défauts susceptibles d’empêcher la conformité à la norme.

Ce marquage doit être à des intervalles maximaux de 2m et doit comporter entre autres les indications suivantes :

Norme de référence ;

Diamètre nominal/diamètre intérieur (ex : DN/ID 300) ;

Nom du fabricant et/ou marque commerciale ;

Classe de rigidité (ex : SN8) ;

Matière (ex : PEHD) ;

Code de la zone d’application (ex : U pour application en dehors des bâtiments).

Si le marquage est imprimé, la couleur des informations imprimées doit être différente de celle du tuyau. La
dimension du marquage doit en permettre la lecture sans grossissement.

Les caractéristiques dimensionnelles des tuyaux à parois structurées en polyéthylène haute densité (PEHD) ou
polypropylène (PP) de classe de rigidité respectivement de CR8 et SN8 sont en généralement définies comme suit :

DN/ID (mm) Dimin (mm) e4min (mm) e5min (mm) A (mm)

300 294 2,0 1,7 64

400 392 2,5 2,3 74

500 490 3,0 3,0 85

600 588 3,5 3,5 96

800 785 4,5 4,5 118

1000 985 5,0 5,0 140

La longueur des tuyaux sera de 6 mètres. Elle ne doit pas être inférieure à celle spécifiée par le fabricant.

Les tuyaux PEHD ou PP annelés à double paroi seront fabriqués par un procédé assurant la solidité mécanique des
deux parois, interne et externe.

Raccords :

Les diamètres nominaux et les classes des raccords seront les mêmes que ceux des tuyaux. Les pièces de raccord
présenteront les mêmes qualités physiques, mécaniques et chimiques que les tuyaux avec lesquels elles seront
assemblées. Les épaisseurs de paroi des raccords ne seront pas inférieures aux épaisseurs minimales admises pour
les tuyaux de même diamètre et de la même classe.

Ces spécifications sont valables pour les manchons sablés permettant la liaison des tuyaux avec les ouvrages en
béton, les clips de piquage, ainsi que les coudes et les tés.

Joints :

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Les joints seront en élastomère. L'Entrepreneur garantira l'étanchéité et la flexibilité des joints. L'épaisseur admise
pour le fût des tuyaux, les qualités mécaniques et physiques des collets et des abouts mâles seront les mêmes que
celles du corps des tuyaux.

Les caractéristiques seront conformes à la norme en vigueur.

1.41. TUYAUX EN BETON ARME

Les tuyaux en béton armé, destinés à être utilisés pour les collecteurs d'assainissement sans pression seront de
série 135A, avec assemblage par emboîtement à collet et joint torique en élastomère intégré lors de la fabrication,
conformément à la norme marocaine en vigueur.

Les tuyaux en béton armé seront composés d'un mélange de ciment, de granulat, d'eau et éventuellement
d'adjuvants, conformément à la Norme Marocaine en vigueur.

Les tuyaux en béton armé seront de trois types :

Béton armé centrifugé (CAO) ;

Béton armé vibré (BVA) ;

Béton armé à compression radiale (BCR).

Ils seront fabriqués mécaniquement par un procédé (CAO, BVA.) assurant une compacité élevée du béton, des
surfaces régulières et lisses, des tolérances dimensionnelles correctes et les positions des armatures telles qu'elles
seront définies dans les calculs statiques effectués par le producteur des tuyaux et approuvés par la maitrise
d'œuvre et le maitre d'ouvrage et par le concessionnaire.

Ils doivent être de section circulaire, avoir des surfaces intérieures et extérieures lisses, régulières et exemptes de
défauts et de fissures.

Les canalisations en béton armé doivent avoir été fabriquées depuis au moins vingt et un (21) jours avant leur pose.

Les tuyaux seront désignés selon le diamètre nominal qui correspond au diamètre intérieur en millimètres.

Les joints d'étanchéité doivent être conformes aux normes en vigueur, et permettre des assemblages souples et
étanches.

Le marquage des tuyaux doit être lisible, permanent et comportant les indications suivantes :

Identification du fabricant (nom ou sigle) ;

Norme de référence ;

Date de fabrication (jour/ mois / année) ;

Identification matériau ;

Classe résistance « A » pour béton armé ;

Diamètre nominal DN ;

Indication « marque NM » (le cas échéant).

Les caractéristiques dimensionnelles des tuyaux en béton armé, sont définies en fonction de la classe de résistance
"série 135 A", comme suit :
DN=Diamètre intérieur (mm) Épaisseur minimale de paroi (mm) Charge de rupture (KN/m)

300 37 41

400 45 54

500 53 68

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DN=Diamètre intérieur (mm) Épaisseur minimale de paroi (mm) Charge de rupture (KN/m)

600 62 81

800 80 108

1000 100 135

1200 120 162

1400 140 189

1600 155 216

1800 170 243

2000 180 270

La tolérance sur le diamètre intérieur est fixée à plus ou moins 2,5% et la tolérance sur l’épaisseur est de 3 mm plus
ou moins 2% de celle-ci.

La longueur utile doit être supérieure ou égale à 2 m. Elle ne doit pas être inférieure à celle spécifiée par le
fabricant, lorsqu’elle est mesurée (tolérance de 1%).

Pour tout ce qui n'a pas été précisé dans les présentes prescriptions, la norme marocaine en vigueur "Tuyaux
circulaires en béton armé et non armé pour canalisations d'assainissement" sera applicable.

1.42. AUTRES TYPES DE CONDUITES

Lorsque l’Entrepreneur désire utiliser des matériaux non courants, il sollicite l’autorisation préalable du Client et de
la Maîtrise d’Œuvre et soumet l’emploi de ces matériaux à l’autorisation du concessionnaire, qui fixe les limites
d’utilisation pour satisfaire aux conditions requises pour leur fonctionnement.

2. MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX

Élimination des venues d’eau

Elles seront conformes au Fascicule 70.

Les eaux de toute nature sur le chantier (eaux pluviales, eaux d’infiltration, sources, fuites de canalisation, nappe
phréatique, etc.) sont évacuées par les moyens d’épuisement nécessaires. L’écoulement des eaux dans les
caniveaux et ouvrages existants est maintenu en permanence. Les eaux épuisées sont évacuées dans un cours
d’eau, un fossé ou un collecteur d’eaux pluviales, après accord de la Maîtrise d’Œuvre.

L’Entrepreneur informe la Maîtrise d’Œuvre dans un délai maximum de 24 heures de toutes venues d’eaux
exceptionnelles non reconnues lors de l’étude géotechnique.

Dans le cas de nappes aquifères ou de venues d'eau exceptionnellement importantes, l'Entrepreneur peut proposer
à la Maîtrise d’Œuvre les moyens pour y faire face.

Si, pour permettre l'exécution des Travaux, l'Entrepreneur doit réaliser sous le lit de pose des drainages
temporaires à l'aide de drains entourés d'une épaisseur suffisante de matériaux drainants ou à l'aide d'une couche
de matériaux drainants, il devra obtenir l'approbation de la Maîtrise d’Œuvre.

Drainage des fouilles à ciel ouvert :

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Lorsqu’il y a lieu de consolider le fond de la fouille et le lit de pose des canalisations en raison de l’instabilité des
sols aquifères, l’Entrepreneur sera tenu d’exécuter un drainage 40 x 40 cm en gravier avec ou sans drains
circulaires, suivant les dispositions arrêtées avec la Maîtrise d’Œuvre.

Les terrassements pour le drain éventuel seront poussés à l’avancement pour faciliter l’évacuation des eaux
souterraines et réduire les sujétions d’épuisement si celles-ci s’avéraient nécessaires.

Épuisements :

Les épuisements pourront être autorisés, si l’évacuation des eaux par gravité est impossible ou plus onéreuse.
Toutefois, les épuisements ne devront pas entraîner des désordres aux installations et fondations voisines.

Rabattement de nappe :

Lorsque l’épuisement direct des fouilles s’avère impossible ou susceptible de compromettre la stabilité des talus ou
parois ou la qualité de l’exécution de la pose, le Maître d'Ouvrage ou la Maîtrise d’Œuvre pourront imposer dans ce
cas la technique de rabattement de la nappe aquifère.

La cote à laquelle devra être maintenu le rabattement sera inférieur d’au moins 0,40 m à celle du fond de fouille.

Les conditions de réalisation et de contrôle du rabattement de nappe seront convenues d’un commun accord, et au
cas par cas, par le Maître d'Ouvrage et l’Entrepreneur.

Exécution des fouilles

L'exécution des tranchées sera réalisée suivant les règles de l’art, conformément aux normes et règlement en
vigueur.

Les fouilles seront creusées suivant les formes et aux dimensions prescrites, les faces seront bien dressées et le
fond nivelé avec soin et débarrassé de toute pierre pointue « tête de chat».

Les tranchées exécutées en travers des voies existantes seront ouvertes puis comblées par demi-largeur de
chaussée.

L’Entrepreneur assurera l’entretien et la surveillance des tranchées ouvertes, établies à leur profil définitif, jusqu’au
moment de la mise en place des canalisations.

Tout dérangement de matériaux, comblement des fouilles ou autres manœuvres qu’il y aurait lieu d’exécuter par
mesure de sécurité publique ou pour tout autre motif, demeurent à la charge de l’Entrepreneur.

L’Entrepreneur demeurera responsable des frais de réparation des canalisations d’eau, des câbles électriques
souterrains et des installations publiques ou privées de tout autre opérateur qui auraient subi des avaries du fait de
l’exécution des travaux.

Aucune des sujétions ci-dessus ne peut être un sujet de réclamation ou de demande de la part de l’Entrepreneur.

L’Entrepreneur est chargé de faire transporter aux décharges publiques ou dans un endroit indiqué par la maitrise
d’œuvre et le maitre d’ouvrage les terres restant en excédent après le remblaiement des fouilles.

Dimensions des tranchées

Les tranchées devront être exécutées conformément au fascicule 70.

Au cas où l'Entrepreneur aurait déblayé trop profondément le fond de tranchée sur toute sa largeur, celui-ci sera
rétabli en sable méthodiquement compacté sans qu'il ne puisse prétendre à aucune plus-value.

Conformément à l'art. 5.4.3.1 et 5.3.4 du fascicule 70, le fond de tranchée est arasé à 0,10 m au moins aux dessous
de la cote prévue pour la génératrice inférieure extérieure du tuyau.

Blindages

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Les fouilles en tranchée de plus de 1,50 m de profondeur et d'une largeur égale ou inférieure aux deux tiers de la
profondeur doivent, lorsque leurs parois sont verticales ou sensiblement verticales, être blindées, étrésillonnées ou
étayées. En fonction de la nature des terrains rencontrés, l’Entrepreneur est tenu de mettre en place les
soutènements appropriés (blindage jointif ou semi-jointif, palplanches, etc.) nécessaires à la stabilité des parois de
la fouille.

Les fouilles définies à l'alinéa précédent, ainsi que les parois des fouilles en excavation ou en butte, doivent être
aménagées, eu égard à la nature et à l'état des terres, de façon à prévenir les éboulements. Si cette condition n'est
pas remplie, des blindages, des étrésillons ou des étais appropriés à la nature et à l'état des terres doivent être mis
en place. Ces mesures de protection prescrites ne doivent pas être réduites ou supprimées lorsque les terrains sont
gelés sous l'influence des conditions atmosphériques.

Au cours des travaux de fouille à ciel ouvert, l'Entrepreneur devra particulièrement veiller à ce que le dépôt des
déblais, les équipements, la circulation des engins de chantier ainsi que les vibrations dues aux bétonnières placées
à proximité de la fouille et à la circulation publique voisine (camions, trains, etc.) ne puissent provoquer
d'éboulement mettant en danger la sécurité des personnes ou des biens.

La Maîtrise d’Œuvre pourra imposer le type de blindage de fouille à mettre en œuvre ; le blindage en bois ne sera
pas admis. Dans le cas de mise en œuvre de blindage semi-jointif, l'espacement entre éléments sera soumis à
l'agrément de la Maîtrise d’Œuvre.

L’ouverture de tranchée talutée peut être proposée par l’Entrepreneur et doit être soumise à l’approbation
préalable de la Maîtrise d’Œuvre.

Blindages courants - (Etaiements de sécurité) :

Sont considérés comme blindages courants :

Le boisage semi-jointif (intervalles n'excédant pas le double de la largeur moyenne des éléments soutenant les
terres) ;

Les blindages par éléments métalliques coulissants, sauf s'ils répondent aux conditions du sous-article ci-après.

Blindages jointifs :

Ils seront mis en place dans le cas de sols fluents ou susceptibles de le devenir au cours des travaux et uniquement
sur avis du Maître d'Ouvrage et de la Maîtrise d’Œuvre.

Sont considérés comme blindages jointifs, les blindages composés d'éléments en bois ou métalliques maintenus en
place jointivement entre deux regards consécutifs jusqu'à ce que la Maîtrise d’Œuvre autorise le remblaiement de
la tranchée.

Palplanches :

Elles seront mises en place pour de fortes profondeurs et sur avis du Maître d'Ouvrage et de la Maîtrise d’Œuvre.

D’une manière générale pour l’exécution des fouilles, les déblais dus à une surlargeur, préfouille, difficultés pour
terrasser à des profondeurs importantes, rampe d’accès, talus, aménagement de l'espace de travail ou étaiement
nécessaires à la conduite de ces travaux, n'entraîneront pas de suppléments.

Matériaux pour lit de pose et enrobage des tuyaux

L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait qu’avant toute pose de canalisations d’assainissement, le fond
de la tranchée sera à (Ø/10 + 0,10m), avec un minimum de 15 cm, au-dessous de la cote prévue pour la génératrice
inférieure extérieure du tuyau. Sur cette épaisseur il sera réalisé un lit de pose en conformité avec le Contrat.

Le lit de pose des conduites posées hors nappe, d'une épaisseur d'au moins 10 cm (D/10+10 cm) tel que défini dans
les plans d’exécution, sera constitué de sable propre 0/5 contenant moins de 12 % de fines (particules inférieures à
80 microns). Le lit de pose doit être soigneusement compacté.

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Le sable pour lit de pose et enrobage devra avoir un équivalent de sable au moins égal à 50
(ES ≥ 50). Il devra être bien gradué et répondre aux conditions suivantes :

D 60
Cu = >6
D 10
2
( D30 )
1 < CC = <3
D10 × D60
Où,

Cu : coefficient d'uniformité

Cc : coefficient de courbure

Dn : ouverture de la maille laissant passer 10, 30 ou 60 % de l'échantillon

En terrain aquifère ou en terrain rocheux, le lit de pose devra être constitué, en fonction des conditions de
résistance des sols et d’évacuation des eaux de nappe, de sorte à garantir une bonne tenue et une bonne stabilité
de l’ouvrage à réaliser.

Dans ces conditions, le matériau constituant le lit de pose, l'assise et l'enrobage des conduites tels que définis dans
les plans d’exécution, sera constitué en matériaux gravette quartzite 5/15 ou sable selon la nature de la
canalisation utilisée.

Dans tous les cas le matériau employé en lit de pose devra être agréé par le Maître d'Ouvrage et la Maîtrise
d’Œuvre.

Dans certains cas, un compactage de fond de fouille pourra être demandé si la portance n’est pas suffisante.
Suivant les diamètres de canalisation à poser, le compactage permettra d’atteindre les portances requises par les
notes techniques des fournisseurs de canalisations.

Si le fond de fouille est instable, même après drainage éventuel, la mise en place ou l’exécution d’un tapis anti-
contaminant, de berceaux ou d’un béton de propreté, en vue d’assurer un nivellement précis, ou de dalles de
répartition dans les terrains peu consistants, peut être imposée par la Maîtrise d’Œuvre.

Emploi des explosifs

L’Entrepreneur sera soumis à toutes prescriptions réglementaires relatives au stockage, à la manipulation et à


l’emploi des explosifs.

Il lui incombe en outre d’obtenir les autorisations administratives nécessaires auprès des autorités concernées.

Il sera seul responsable des dommages éventuels à des tiers. L’emploi des explosifs pour les fouilles à ciel ouvert
sera préalablement soumis à l’accord du Maître d'Ouvrage et des autorités compétentes qui pourra imposer
certaines restrictions.

Réseaux souterrains existants

Afin qu’aucun dommage ne soit causé aux canalisations et câbles rencontrés pendant l’exécution des
terrassements, l’Entrepreneur prendra toutes les dispositions utiles à leur reconnaissance (surtout s’il envisage
l’emploi des engins) et ensuite pour leur soutien et leur protection. En cas de dommage à un réseau ou un ouvrage,
l’Entrepreneur en informera sans délai le Maitre d’ouvrage et la maitrise d’œuvre.

L’Entrepreneur se conformera aux conditions qui pourront lui être imposées par le Maitre d’ouvrage et la maitrise
d’œuvre.

Transport, manutention et stockage des composants de réseaux

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Le transport, la manutention et le stockage de matériaux et produits seront effectués conformément aux
prescriptions du fabricant et aux règles de sécurité en vigueur (en conformité avec le fascicule n°70).

Les composants doivent être protégés contre tout dommage. Seuls des équipements appropriés doivent être
utilisés pour leur manutention ainsi que pour leur transport.

Une zone d’accueil et une zone de réception des produits seront aménagées par les soins de l’Entrepreneur afin de
ne pas confondre les produits et matériaux déjà réceptionnés et ceux en attente de réception.

Les différentes aires de stockage doivent être propres, nivelées et aménagées par les soins de l’entrepreneur

.Pose des tuyaux et autres éléments

Bardage

La fourniture des matériaux doit se faire au fur et à mesure de l'avancement du chantier. Les stockages éventuels
sont effectués conformément aux règles de l’art et aux normes en vigueur.

Préparation

Examen des éléments avant la pose :

Les conduites et appareils ne doivent pas posséder de défauts apparents ni de corps étrangers à l'intérieur.

Coupe des tuyaux :

Les seules coupes autorisées sur le chantier sont celles faites pour les raccordements sur la conduite existante et
conformément aux directives du fabriquant. Pour les tuyaux amiante-ciment, le respect des recommandations,
textes, lois, arrêtés et documents en vigueurs sera de mise.

Pose des canalisations en tranchée

La pose des canalisations en tranchée sera effectuée conformément aux prescriptions du fascicule 70 du Cahier des
Clauses Techniques Générales, les normes en vigueur et les indications du fabriquant.

L'Entrepreneur prendra toutes les précautions nécessaires pour protéger les extrémités et vérifiera l'intégrité du
revêtement intérieur.

Les tuyaux seront manutentionnés et descendus dans la tranchée avec précaution. Il est interdit de les soumettre à
des chocs ou de les rouler sur des pierres, sur un sol rocheux ou sur des pièces déjà en place. On s’assurera qu’ils
sont intérieurement propres et lisses et ne renferment aucun objet étranger, lors du retrait des bouchons. Ils
seront correctement alignés, soigneusement emboîtés et la pente bien respectée.

Les tuyaux seront posés, sauf spécifications contraires, sur un lit de pose soigneusement compacté, dans des
tranchées entièrement asséchées; les tronçons de canalisations devront présenter en plan des alignements
parfaitement droits et, en profil en long, respecter la pente précisée sur les plans d’exécution.

Les tuyaux seront posés à partir de l’aval et l’emboîtement, lorsqu’il existe, sera dirigé vers l’amont (canalisations
gravitaires).

A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux non visitables en cours de pose seront provisoirement obturées
pour éviter l’introduction de corps étrangers.

Conditions spéciales de pose

Sur les tronçons comportant deux canalisations parallèles, celles-ci seront posées dans une tranchée commune
conformément aux plans d’exécution.

Lors de la réalisation des tranchées, toutes les précautions devront être prises pour que la tranchée la moins
profonde formant banquette ne soit pas ébranlée lors de l'approfondissement de l'autre. Cette banquette devra
être consolidée aux frais de l'Entrepreneur si elle a été ébranlée et n'offre plus une assise suffisamment résistante.

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Essais et contrôles

Les canalisations proviendront d’usines agrées par la maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage. L’Entrepreneur est
tenu de fournir une attestation de conformité.

Pour les diamètres dont le linéaire est inférieur à 100 m, l’Entrepreneur est dispensé des essais s’il produit un
procès-verbal d’essai sur ces tuyaux en usine.

De façon générale, la maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage se réservent le droit de faire effectuer, aux frais de
l’Entrepreneur, à la réception sur chantier ou à l’usine, les essais et contrôles suivants :

Sur chaque tuyau de la fourniture :

Contrôle de l’aspect ;

Contrôle quantitatif du lot de fourniture.

Par échantillonnage :

Ils seront conformes avec les principes d’échantillonnage quantitatif permettant un contrôle qualitatif tels que
définis dans les normes en vigueur :

Vérification des caractéristiques géométriques ;

Essais d’étanchéité à l’usine pour les tuyaux à joints souples effectués sur deux (02) tuyaux assemblés ;

Essais de résistance à l’écrasement et à la fissuration : ils seront menés conformément aux dispositions des normes
en vigueur. La charge minimale à laquelle doit résister chaque tuyau sans aucune fissuration ou ovalisation sous les
conditions de l’épreuve d’écrasement sera celle spécifiée par le producteur en fonction de la classe ou de la série
exigée.

Essais sur les dispositifs de couronnement :

Des essais de charge et de flèche résiduelle seront menés conformément à la norme marocaine en vigueur.

Remblaiements

Exécution du remblaiement

Le remblaiement des tranchées proviendra autant que faire se peut des déblais et fouilles exécutés à l’intérieur du
site des Travaux.

L'Entrepreneur devra disposer de camions permettant de benner latéralement pour le déversement des matériaux
dans la tranchée ou disposera d’un engin de chargement permettant la reprise sur stock et le déversement dans la
tranchée.

L'excédent des déblais est enlevé par les soins de l'Entrepreneur et mis à la décharge publique ou à un endroit
indiqué par le Maitre d’Ouvrage.

L’Entrepreneur est chargé de remblayer toutes tranchées ou fouilles ouvertes par elle. Le remblaiement ne pourra
s’effectuer que sur l’ordre de la Maîtrise d’Œuvre.

Les remblais seront effectués avec les matériaux provenant de la fouille après analyse granulométrique et dans le
cas où le remblai est reconnu valable. Toutefois, la première couche de remblais, latéralement à la canalisation et
sur une hauteur de 0,40 m au-dessus des canalisations posées, sera exécutée avec de la terre tamisée pilonnée
énergiquement (latéralement et par-dessus).

Les mailles du tamis ne devront pas excéder 1,5 cm x 1,5 cm. Le restant de la fouille sera comblé avec les matériaux
tout venant, criblés des grosses pierres (diamètre supérieur à 8 cm).

Les remblais seront exécutés obligatoirement par couches successives conformément aux spécifications du présent
CTP et de la classification retenue pour le compactage (q2, q3 ou q4).

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L’Entrepreneur sera tenu d’exécuter à n’importe quel moment la première couche de remblais sitôt les
canalisations posées et essayées, faute de quoi, elle sera responsable des dégâts occasionnés à ces canalisations
pendant la nuit ou tout autre moment de la journée.

Matériaux pour remblaiement des tranchées

Remblai primaire :

Le remblaiement primaire sera exécuté en terre criblée en terrain ordinaire, en sable lors des traversées des voies
et en gravette en présence de nappe jusqu'à 0,40 m au-dessus de la génératrice supérieure.

Il sera exécuté en couches d'épaisseurs ne dépassant pas 0,20 m, soigneusement arrosées et compactées au moyen
d’engins appropriés.

Le Dmax doit être inférieur à 50 mm. L’indice de plasticité Ip devra être inférieur à 12 (Ip < 12) ou le tamisat à 0,08
mm inférieur à 12%.

Le compactage du remblai primaire doit atteindre au minimum 95% de l’OPM.

Remblai secondaire :

Au-dessus du remblai primaire, le remblaiement secondaire sera exécuté en terre criblée constituée par les déblais
en place (ou apport éventuel) et nettoyé de tous corps volumineux et de toute impureté.

Il sera exécuté en couches successives d'épaisseurs ne dépassant pas 0,20 m, soigneusement arrosées et
compactées au moyen d’engins appropriés.

Le Dmax doit être inférieur à 50 mm. L’indice de plasticité Ip devra être inférieur à 25 (Ip < 25).

Le compactage du remblai secondaire doit atteindre au minimum 95% de l’OPM.

Compactage

L’Entrepreneur devra effectuer le compactage des tranchées conformément au guide technique du SETRA
« remblayage des tranchées et réfection des chaussées ».

Le compactage sera réalisé à l’aide de matériel approprié, selon les règles de l’art.

Ouvrages annexes coulé en place

Les ouvrages annexes comprennent essentiellement les regards de visite et les bouches d’égout sur collecteurs
gravitaires.

Regards de visite

Les regards de visite seront construits en béton armé coulés en place et doivent être étanches sur toute leur
hauteur. Leurs faces intérieures doivent être parfaitement lisses.

Ces regards de visite seront implantés conformément aux plans d'exécution. Leurs éléments de fond de regard
seront avec cunette et joints incorporés.

Ils seront placés en particulier :

aux extrémités amont et avale du réseau ;

à chaque changement de diamètre ;

à chaque changement de direction ;

à chaque changement de pente ;

à chaque changement de matériaux ;

au droit de confluence entre 2 ou plusieurs collecteurs ;

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au droit des chutes (approfondissement de collecteur).

La distance maximale entre deux regards visitables consécutifs ne devra pas dépasser 80 m.

Le diamètre intérieur pour chaque regard aura les dimensions conformes aux plans d’exécution. Les regards de
visite seront coiffés de cadres carrés et tampons ronds ou grilles carrées concaves, en fonte ductile de classe D400
ou C250 munis de cornières de raccordement conformes à la norme en vigueur et selon les détails des plans
d’exécution.

Bouches d'égout

Les bouches d'égout seront en béton coulés en place. Elles seront soumises aux mêmes dispositions en matière de
qualité et d’étanchéité que les regards de visite.

Elles seront de deux types :

Bouches d'égout à accès latéral (à avaloirs) ;

Bouches d’égout à accès sur le dessus (à grilles).

Les bouches d’égout doivent être réalisées selon les plans d'exécution.

Les bouches à grilles et les avaloirs doivent comporter obligatoirement des appareils siphoïdes, et ce, en vue de
limiter les problèmes d’odeurs. Leur cadre et grille doivent être en fonte ductile conformément à la norme en
vigueur ou équivalente.

Mise en place des ouvrages annexes coulés en place

Ces ouvrages seront conformes aux plans d’exécution. Une attention particulière doit être apportée à l'étanchéité
de l'ouvrage en cas de reprise de bétonnage.

Les voiles seront réalisés en béton armé dosé à 350 kg/m3 (ciment de type CPJ 45 avec une épaisseur minimale des
parois de 20 cm) et seront exécutés conformément aux plans d'exécution et selon les dispositions des fascicules 62,
63, 65A et 70.

Les adjuvants doivent être incorporés au béton en faible quantité (moins de 10 kg/m3) et ne doivent avoir aucune
action sur la régularité de la teinte du béton.

Les armatures utilisées doivent être en acier haute adhérence conformément à la norme en vigueur, et de diamètre
défini par une note de calcul sans toutefois être inférieur à 8 mm.

Les rehausses doivent être en béton armé et ne doivent pas constituer un seul bloc avec le regard. Un joint sec est
à prévoir entre les deux éléments.

Les regards seront enduits et lissés au mortier dosé à 400 kg de 0,01 m d’épaisseur. Cet enduit pourra être
supprimé après accord du Client et de la Maîtrise d’Œuvre si l’Entrepreneur utilise des coffrages permettant
l’obtention de surfaces très lisses (contreplaqué, coffrage métallique). Dans ce cas, un simple ragréage sera
demandé.

Le radier du regard, reposant sur du béton de propreté de dix centimètres (10 cm) d’épaisseur, aura la même
épaisseur que les parois de la cheminée, et présentera une cunette en forme de demi-buse de même diamètre que
la canalisation.

Cette cunette sera enduite et lissée au mortier de ciment dosé à 300 Kg, les raccordements avec les collecteurs
affluents devant être particulièrement soignés.

La profondeur des regards sera mesurée, à l’aplomb de l’axe des regards depuis le fil d’eau de la canalisation
circulaire jusqu’au-dessus du tampon.

En cas de reprise de bétonnage, dans les regards de plus de 4 mètres, l’Entrepreneur est tenu de respecter les DTU
sur les reprises de bétonnage.

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Des conditions de raccordement satisfaisantes peuvent être obtenues en interposant dans les cheminées des
ouvrages, au niveau du raccordement, des manchettes à joints souples, ou des jonctions souples s'emboîtant sur
les éléments mâles des différents types de tuyaux.

Ces pièces spéciales sont conçues pour assurer une parfaite étanchéité aux entrées et sorties des ouvrages et la
flexibilité de ces raccordements. Elles évitent ainsi l'effet de cisaillement constaté sur des raccordements rigides.

Les coffrages doivent être propre, lisse, adapté aux dimensions du regard à réaliser et indéformable sous l'effort de
la poussée du béton (en aucun cas les parois de la tranchée ne doivent être utilisées comme coffrage).

Les coffrages sont calés à leur niveau et lestés ou bloqués de manière à éviter le soulèvement ou déplacement en
cours de bétonnage. Dans le cas où le radier et les piédroits sont réalisés distinctement, les coffrages doivent
s'ajuster exactement sur la partie déjà coulée pour éviter les pertes de laitance. La reprise doit être effectuée de
manière à assurer une étanchéité parfaite et éviter une fissuration ultérieure. Le décoffrage s'effectue dans le délai
et les conditions adéquates.

D'une façon générale, l'Entrepreneur utilise des bétons prêts à l'emploi préparés en usines ou en centrales à béton
agréées. L'ajout d'eau à un béton prêt à l'emploi est strictement interdit. Sur autorisation de la Maîtrise d’Œuvre, le
béton peut être fabriqué sur place.

Nota :

Pour des raisons de sécurité les regards ne seront pas munis d'échelons (l’accès d'un regard s’effectue à l’aide
d’une échelle amovible) ;

Dans certains cas particuliers (risque d’H2S connu, proximité poste de refoulement, etc.), un revêtement plus
résistant pourra être exigé ;

La maçonnerie de blocs est interdite ;

Les scellements au mortier sont formellement interdits.

Dispositifs de couronnement et de fermeture des ouvrages d'assainissement

Principales caractéristiques communes

Les dispositifs de couronnement et de fermeture des ouvrages d'assainissement doivent avoir les principales
caractéristiques communes suivantes :

Matériau : fonte ductile (à graphite sphéroïdal) suivant les normes en vigueur;

Classe de résistance : adaptée au lieu d’utilisation (C250, D400) ;

Surface de contact : antidérapante ;

Hauteur minimale du motif de la surface antidérapante :

2 mm pour C250 ;

3 mm pour D400 ;

Manœuvre d’ouverture : par des outils usuels (barre à mine, pioche, etc.) ;

Revêtement : avec en peinture bitumineuse noire, résistante à l’oxydation non toxique et non polluante ;

Aspect : être exempts de défauts susceptibles d'en compromettre l'usage ;

Scellement : par pattes ou embases de scellement assurant un ancrage solide dans le béton;

La profondeur d'emboîtement des dispositifs de fermeture et de couronnement (en l’absence de verrouillage) doit
être de :

50 mm au moins pour la classe D 400 quelle que soit la cote de passage.

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27 mm au moins pour la classe C 250 quelle que soit la cote de passage.

Masse surfacique :

100 kg/m2 pour la classe C 250

200 kg/m2 pour la classe D 400

Motif et marquage dans la masse ;

Sur les zones sensibles au vol, des tampons verrouillés pourront être utilisés, après accord du Maître d'Ouvrage. Le
système de verrouillage devra être pérenne dans le temps (choix du matériel de visserie adapté). En aucun cas, les
tampons ne seront soudés.

Caractéristiques des tampons

Les tampons doivent répondre aux exigences suivantes :

Classe de résistance :

C250 pour les regards sous les trottoirs et dans les zones non accessibles aux poids lourds ;

D400 pour les regards sous chaussées.

Assurance du couvercle dans son cadre : par joint ou jonc en polyéthylène ;

Verrouillage : par barreau élastique ou en option par serrure antivol intégrée et non soudée;

Jeu cadre-couvercle du tampon : ≤ 9 mm ;

Forme : cadre carré et couvercle rond ;

Angle d’ouverture : 120° ;

Angle de blocage : 90° ;

Articulation :

Simple pour C250 ;

Double pour D400.

Design, motif et dimensions : conformément aux plans d'exécution et aux exigences du Maître d'Ouvrage.

Caractéristiques des grilles

Les grilles doivent répondre aux exigences suivantes :

Classe de résistance :

C250 pour les grilles sous les trottoirs et dans les zones non accessibles aux poids lourds;

D400 pour les grilles sous chaussées.

Assurance de la grille dans le cadre : par un dispositif de verrouillage et par des patins en élastomère amortisseurs ;

Verrouillage : par barreau élastique pour la classe D400 ;

Jeu cadre-grille ≤ 4mm ;

Forme : cadre carré et grille carré ;

Articulation : pas d’articulation ;

Surface d’avalement ≥ 30% à l’ouverture libre ;

Design, motif et dimensions : conformément aux plans d'exécution et aux exigences du Maître d'Ouvrage.

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Nota :

Lorsque les grilles sont implantées dans l’axe d’un caniveau double ou sur un profil de voie en V, elles seront semi-
concaves afin de faciliter la collecte des eaux de ruissellement.

Les grilles plates seront admises pour des cas particuliers, en fonction des contraintes de l’aménagement de surface
(exemple profil de voie avec bordure à zéro de vue).

Caractéristiques des appareils siphoïdes

Les avaloirs siphoïdes sont des ouvrages préfabriqués en fonte ductile conforme à la norme en vigueur, dont les
dimensions sont indiquées dans les plans d’exécutions

L’Entrepreneur devra exécuter ces ouvrages et supporter toutes les sujétions y afférentes.

Les appareils siphoïdes doivent répondre aux exigences suivantes :

Bac balançoire : non détachable ;

Contrepoids : incliné pour une décharge facile et sans risque de blocage ;

Manutention : par 4 crochets ;

Surface d’avalement : ≥ 30% à l’ouverture libre ;

Forme : cadre et grille carrés.

Pièces diverses

Constructions et menuiseries métalliques – Montage – Peinture – Tolérances :

Ces ouvrages concernent essentiellement les échelles de descente dans les regards, les têtes de regard et les
crinolines.

Les ouvrages métalliques seront montés et scellés suivant les règles CM 56. Pour la mise en œuvre, l'Entrepreneur
devra suivre scrupuleusement les règles fournies par le constructeur.

Les ouvrages et menuiseries métalliques seront protégés par une galvanisation à chaud. Avant application de la
galvanisation, la surface sera soigneusement nettoyée à la brosse métallique et débarrassée de toute trace de
rouille.

Les têtes de regard seront exécutées de façon à pouvoir recevoir un tampon couvercle en fonte de type agréé par
la Maîtrise d’Œuvre et les services concernés.

Fontes – Acier Galvanisé et Divers :

Les fontes de voiries pour grilles, et équipements d'entrées d'égouts devront satisfaire aux conditions définies par
la norme marocaine en vigueur.

Les pièces galvanisées devront satisfaire à la Norme e en vigueur.

Les échelles des regards et ouvrages visitables seront en acier galvanisé à chaud.
3. ESSAIS DE RECEPTION A REALISER
La réception des réseaux d’assainissement doit comprendre au minimum les contrôles préalables suivants :

L’inspection visuelle et télévisuelle ;

Les essais d’étanchéité ;

L'essai d´écoulement.

Les contrôles doivent être réalisés conformément aux spécifications du fascicule 70 et aux dispositions des normes
en vigueur.

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Ces contrôles seront réalisés à la charge et aux frais de l'Entrepreneur.

Inspection visuelle et télévisuelle

Ce contrôle concerne les réseaux et branchements neufs, et a pour but de vérifier l’état intérieur et la géométrie de
ces ouvrages. L’examen visuel sera réalisé sur la totalité des ouvrages, tandis que l’inspection télévisuelle est à
réaliser à hauteur de 20% (les tronçons qui font l'objet d'inspection télévisée seront définis par la Maîtrise
d’Œuvre).

Avant l’inspection télévisuelle, les ouvrages doivent être entièrement nettoyés par hydrocurage (collecteurs et
branchements compris) par les soins de l’Entrepreneur.

Le contrôle vise pour les canalisations à détecter les anomalies suivantes :

Anomalies d’assemblage : déboîtements, déviations angulaires, épaufrures, joints visibles et bagues de butée mal
placées ;

Anomalies de géométrie : changements de section, de pente (avec évaluation des flaches), d’orientation et coudes ;

Anomalies d’étanchéité visibles : infiltrations et exfiltrations ;

Fissures ;

Les déformations : effondrements, écrasements, affaissements de voûte, éclatements, ovalisation (avec évaluation
pour les matériaux déformables), perforations et poinçonnements ;

Les obstructions et obstacles : sédiments, éléments extérieurs, masques et pénétrations de branchements ;

Les défauts de l’intrados : défauts d’aspect, armatures visibles et détérioration de revêtement;

Les raccordements de branchements : en précisant leurs positions, types et défauts.

Le contrôle vise pour les regards de visite ou occasionnellement visitables, et pour les boîtes d’inspection et de
branchement, à détecter les anomalies suivantes :

Du tampon : voilé, descellé ;

Du système de descente : échelons et crosse de descente branlants, manquants, mal positionnés et mal adaptés ;

Du dispositif de réduction sous tampon : assemblage et fissures ;

De la cheminée : identiques à celles relatives aux canalisations ;

Des liaisons canalisations / regard : identiques à celles relatives aux canalisations;

De la cunette : géométrie, étanchéité, structure et intrados ;

Des banquettes : géométrie, étanchéité structure et intrados.

En cas de non-conformité détectée au cours de ces contrôles, l’Entrepreneur sera dans l’obligation, et à ses frais,
d’y remédier.

Essais d’étanchéité

Les essais d'étanchéité dans les canalisations d’assainissement entre les tuyaux assemblés seront réalisés de
manière à vérifier la convenance des éléments de jonction et des bagues.

Les essais d’étanchéité seront réalisés à hauteur de 30% du linéaire mis en œuvre de canalisations d’eaux usées et
d’eaux pluviales (les tronçons qui font l'objet des essais d'étanchéité seront définis par la Maîtrise d’Œuvre).

Ces essais seront effectués après remblaiement partiel (par cavalier) des fouilles, au fur et à mesure de
l’avancement du chantier. Ils seront réalisés, tronçon par tronçon du réseau, sur les branchements particuliers et
sur les regards de visite, et après vérification des niveaux et des cotes des ouvrages, et ce.

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L'essai est effectué par remplissage d’eau d’un tronçon de collecteur entre deux regards consécutifs avant
remblaiement des fouilles et d’une durée de 30 mn après imprégnation de 24 heures.

La maitrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage se réserve le droit d’augmenter le linéaire des conduites devant subir le
test d’étanchéité jusqu’à concurrence de 45% du linéaire total s’il le juge nécessaire.

L'Entrepreneur fera son affaire de l'acquisition des éléments d'obturation et de mise en pression de ces ouvrages et
ce, pour tous les types de sections, ainsi que de l'approvisionnement en eau nécessaire à ces essais. Les conditions
et résultats de ces essais devront répondre aux normes en vigueur.

L’essai pourra aussi être effectué à la fumée à la place de l’eau selon les exigences du maitre d’ouvrage.

Pour les regards et les boites de branchement, seul le test à l’eau est autorisé.

En cas d’essai à l’air non satisfaisant, et après vérification des obturateurs, un deuxième essai à l’air est réalisé. En
cas de fuite, il est alors procédé à un essai à l’eau. Dans tous les cas, l’Entrepreneur procédera à la résorption des
désordres mis en évidence. En cas de litige, seul l’essai à l’eau fait foi.

Essai d'écoulement

Un essai d’écoulement sera réalisé, après injection d´une quantité d'eau limitée, sur les tronçons gravitaires afin de
s’assurer du bon fonctionnement de l’ouvrage.

CANIVEAUX ASSAINISSEMENT E.P.A GRILLES

Les Caniveaux préfabriqués seront avec ou sans pente, équipés d’un système de récupération des eaux de
ruissellement à grille série lourde. La pose est effectuée sur chaussée suivant les prescriptions du fabricant. Les
grilles seront en fonte. Le béton polyester est un conglomérat d’agrégats de quartz (grain de 0 à 8 mm) liés par de
la résine de polyester, dont les caractéristiques sont :

- résistance à la compression : 90 N/mm² (selon DIN 1164)

- résistance à la flexion : 25 N/mm² (selon DIN 1164)

- rugosité de la paroi : ca 25 µm

- absorption : ca 0,1 mm (selon DIN 4281)

- dilatation thermique : 0,017 mm/m/°C (selon DIN 51290)

- résistance chimique : le béton polyester est résistant aux acides minéraux, aux sels d’épandage, aux huiles
minérales, mazout, essence et la plupart des acides et des bases

Les extrémités du caniveau sont munis de manchons mâle et femelle périphériques, et d’un évidement pour
exécution étanche.

Lors d’exécution étanche, il faut colmater les évidements avec un masse de jointoyage polysulfide. Les bords
supérieurs du caniveau sont munis d’une feuillure intégrée en acier galvanisé à chaud, épaisseur de la feuillure 4,0
mm; avec évidement pour le système de verrouillage à clips. Le caniveau répond à la norme devront être établies
par l’Entrepreneur conformément aux normes en vigueur.

Grille passerelle, à double fente, fonte largeur des fentes 12 mm; surface d’absorption 371 cm²/m; longueur 50,0
cm.

La grille est munie de 4 ergots en matière synthétique par mètre, pour le système de verrouillage à clips. La grille
répond à la classe de résistance E 600 kN selon la norme devront être établies par l’Entrepreneur conformément
aux normes en vigueur.

FOURREAUX DE TRAVERSEES SOUS CHAUSSEE

Règles de pose

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Lit de pose et remblai

La pose de ces tubes doit être réalisée sur un lit de sable de carrière ou de gravettes d'au moins 0.15 m d’épaisseur
uniforme.

Après pose des tubes, ils seront recouverts sur une hauteur d'au moins 0.40 m de sable de carrière au-dessus de la
génératrice supérieure de canalisation.

Profondeur de pose

Selon la structure de la chaussée prévue par les plans, un recouvrement minimum de 1.45 m entre la génératrice
supérieur de canalisation et le niveau supérieur de la couche de roulement est exigé.

Respect des réseaux voisins

Quelle que soit la nature des réseaux croisés ou en parallèles, il faut toujours respecter une distance entre extrados
de canalisations d'au moins 0.20 m ;

Lorsqu’il s’agit d’un câble de télécommunication en pleine terre, il faut garder une distance minimale de 0.50 m ;

Si la largeur de la fouille du fourreau ne permet pas de garder cette distance, il faudra prévoir une sur-profondeur
pour disposer les tubes l’un sur l’autre avec l’intervalle requis.

Mise en place

Il faut prévoir un abri pour les fourreaux si les travaux sont étalés sur une durée supérieure à 2 mois ;

Au fur et à mesure de la pose, les tubes doivent être vidés de toutes les matières étrangères qui auraient pu y
pénétrer ;

Aiguillage des fourreaux : Si l’aiguillage s’avère nécessaire, il est souhaitable de réaliser celui-ci en câblette nylon
(ne pas utiliser de fil d’acier qui s’oxyde et risque de se rompre lors du tirage) ;

La câblette aura toujours une longueur de 2 m aux extrémités de chaque fourreau.

Réception des fourreaux

Après leur pose et le remblaiement de la fouille, les fourreaux sont réceptionnés, de préférence avant la réalisation
des revêtements de sol.

Pour cela, il faut tester le passage d’un tronçon de câble ou de fourreau équivalent à celui qui sera utilisé à l’aide
d’une aiguille, pour contrôler notamment les rayons de courbure.

Pour les lignes droites, une boule de diamètre approprié peut être utilisée.

TRAVAUX D'EAU POTABLE ET ARROSAGE

IV. DEFINITION DES TRAVAUX D’EAU POTABLE ET ARROSAGE


1. GENERALITES
Les travaux d’eau potable et arrosage devront être réalisés selon les spécifications et conditions du présent
marché.

Les travaux comprennent :

L'exécution des travaux nécessaires à la réalisation des canalisations ainsi que des ouvrages correspondants ;

Sujétions pour croisement avec les différents réseaux existants ;

L'exécution des travaux nécessaires à la réalisation des canalisations et ouvrages de branchement ;

Les essais nécessaires au contrôle de fonctionnement et de résistance des ouvrages (rupture, étanchéité, pression
etc.) ;

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L’exécution des travaux du maintien, de la protection ou de la déviation provisoire des réseaux divers existants.

L'énumération des tâches ci-dessus est indicative et n'est nullement limitative. L’Entrepreneur devra livrer
l'ensemble des installations en parfait état de fonctionnement.

Le tracé et le profil des canalisations sont fixés par les études d’exécution. Des modifications justifiées pourront
toutefois être proposées au maitre d’ouvrage par l'Entrepreneur lors des travaux sans que cela ne puisse induire un
quelconque supplément dans les délais.

2. CONFORMITE AU CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES


L'Entrepreneur doit se conformer au Cahier des Prescriptions Communes (C.P.C.) applicables aux marchés passés
pour le compte du Département de l'Equipement, relatives aux conduites d'alimentation en eau N°12/97, approuvé
par arrêté du Ministre de l'Agriculture, de l'Equipement et de l'Environnement N°1059/97 du 2 Joumada (5
septembre 1997).

Les travaux réalisés par l’Entrepreneur devront être conformes au Fascicule 71 (édition Avril 2003) ainsi qu’à la
norme devront être établies par l’Entrepreneur conformément aux normes en vigueur.

3. CARACTERISTIQUES DES CONDUITES


Les conduites doivent satisfaire à toutes les conditions d’emploi, notamment à la pression intérieure, aux charges
extérieures, ainsi qu’aux réactions du sol et des supports.

Les conduites doivent être transportées, manutentionnées et stockées dans des conditions adaptées et de façon à
préserver leurs caractéristiques de performance.

Les assemblages des conduites seront réalisés par emboîtement, par assemblages mécaniques ou par soudage, et
ce, en fonction des matériaux de canalisations utilisées, de sorte à préserver une parfaite étanchéité.

La pose doit se faire dans les règles de l’art et conformément aux indications spécifiées dans les fascicules 70 & 71
du CCTG.

Le marquage des tuyaux doit être lisible et permanent. Il ne doit pas entraîner de fissure ou toute autre sorte de
défaillance prématurée.

Si le marquage est imprimé, la couleur des informations imprimées doit être différente de celle du tuyau.

Ce marquage doit être effectué au minimum une fois par mètre et doit comporter les indications suivantes:

Norme de référence ;

Nom (ou sigle) du fabricant ;

Identification du matériau ;

Dimensions (DN, longueur, épaisseur, etc.) ;

Pression nominale en bars ;

Date de fabrication ;

N° de lot ;

Classe de résistance ;

Le domaine d’application.

Les différents types de canalisations autorisés sont :

Les tuyaux en polychlorure de vinyle (PVC) ;

Les tuyaux en polyéthylène haute densité (PEHD).

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Les classes ou séries de pression à poser sont comme suit :

Tuyaux PVC : PN16 (cas de conduites d'eau potable) ou PN10 (en cas de conduites d'arrosage), DN ≤ 400 mm ;

Tuyaux PEHD : PE100 PN16 pour les conduites de réseau d'eau potable, PN10 pour les conduites de réseau
d'arrosage et PE100 PN16 pour conduites de branchements d'eau potable.

Le diamètre nominal (DN) correspond au diamètre extérieur pour le PVC et le PEHD ;


Tuyaux en polychlorure de vinyle (PVC)

Les tuyaux en polychlorure de vinyle (PVC) doivent être fabriqués à partir d’une résine poudre de PVC auquel ont
été ajoutés seulement les additifs nécessaires à leur fabrication conformément à la norme devront être établies par
l’Entrepreneur conformément aux normes en vigueur.

Ils doivent être à paroi compacte avec une emboîture sur une extrémité et un bout mâle chanfreiné sur l’autre.

Les surfaces interne et externe des tuyaux doivent être lisses, propres et exemptes de rainures, cavités et autres
défauts de surface susceptibles d'empêcher de satisfaire à la norme devront être établis par l’Entrepreneur
conformément aux normes en vigueur.

Ces tuyaux doivent satisfaire une pression nominale égale à 16 bars (PN 16) en cas de conduites d'eau potable et 10
bars (PN 10) en cas de conduites d'arrosage.

Les assemblages doivent être par bague d'étanchéité en élastomère EPDM conformément à la norme NF EN 681-1.
Cette bague d'étanchéité doit être intégrée dans la gorge de l'emboîture conformément à la norme devront être
établies par l’Entrepreneur conformément aux normes en vigueur.

Le lubrifiant utilisé lors de l'engagement puis la poussée longitudinale du tube sera celui livré par le fabricant de
tubes et (ou) de raccords.

Les courbes nécessitées par le tracé de la conduite seront obtenues par la flexibilité naturelle des éléments et non
par une augmentation des joints. Le tube PVC peut en effet admettre un rayon de cintrage, à froid, supérieur ou
égal à 100 fois le diamètre extérieur du tube considéré.

Dans l'éventualité où le rayon nécessaire serait inférieur à cette valeur l'entrepreneur utilisera des courbes
préfabriquées formées à partir de tube en usine par des coudes

L’assemblage par collage est strictement interdit.

Les raccordements entre tuyaux et appareils de robinetterie doivent être réalisés par des raccords en fonte ductile
pour PVC.

L’utilisation des raccords en PVC est strictement interdite.

Les caractéristiques dimensionnelles des tuyaux PVC sont :

Dimensions des emboîtures


Épaisseur de (assemblage à bague
Tolérance pour Tolérance
Diamètre paroi d'étanchéité)
le diamètre pour
extérieur = nominale Profondeur
extérieur moyen l’ovalisation Longueur
DN (mm) minimale min
dem (mm) (mm) d'entrée
(mm) d'engagement
d'emboîture (mm)
(mm)

75 0,3 0,9 5,6 60 34

90 0,3 1,1 6,7 61 36

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Dimensions des emboîtures
Épaisseur de (assemblage à bague
Tolérance pour Tolérance
Diamètre paroi d'étanchéité)
le diamètre pour
extérieur = nominale Profondeur
extérieur moyen l’ovalisation Longueur
DN (mm) minimale min
dem (mm) (mm) d'entrée
(mm) d'engagement
d'emboîture (mm)
(mm)

110 0,4 1,4 8,1 64 40

160 0,5 2 9,5 71 48

200 0,6 2,4 11,9 75 54

225 0,7 2,7 13,4 78 58

250 0,8 3 14,8 81 62

315 1 3,8 18,7 88 72

400 1,2 4,8 23,7 92 86

La longueur totale des tubes sera de 6m, avec une tolérance de plus ou moins 1mm.

Raccords pour PVC :

Les raccords sont fabriqués en fonte ductile adaptées au PVC. Ils seront montés sur tuyau en PVC répondant aux
caractéristiques ci-dessus auxquelles ils doivent être parfaitement adaptés.

Le perçage des brides sera au Gabarit GN10.

Ces pièces doivent être protégées intérieurement et extérieurement.

Le poids, l’épaisseur des pièces spéciales ainsi que les caractéristiques des matériaux les constituant seront
conformes aux normes en vigueur.

Les assemblages des tuyaux seront de type emboîtement. L’emboîture sera de type normalisé à bague d’étanchéité
en élastomère.

NB : L’assemblage par collage est strictement interdit ainsi que les pièces de raccord en PVC.
Tuyau en PEHD

Les conduites en PEHD seront assemblées par électro-soudage ; Les conditions nécessaires et les modalités de
réalisation sont présentées, ci-après.

Poly fusion bout à bout :

Conditions préalables générales :

Des mesures globales de sécurité, doivent être respectées lors de toute application. En revanche, lorsque les
températures sont au-delà de la plage (0°C/45°C), des mesures particulières de confort de travail et de qualité sont

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à prendre en compte avec rigueur. Seules les matières de même nature et de même épaisseur peuvent être
soudées entre-elles.

Electro-soudage

Cette méthode de soudage est réalisée d’après le système RAR (Raccord autorégulé). Ce système permet à
l’utilisateur, une entière confiance dans la gestion de l’électro-soudage.

Conditions préalables générales :

Elles sont pratiquement identiques à celles du soudage bout à bout, à la différence qu’elles nécessitent un
manchon électro-soudable.
Conduites retenues dans le cadre du projet

Les canalisations retenues, sont renseignées dans le BPU.

4. Ouvrages annexes
Le long des conduites, objet du présent marché, il est prévu la réalisation des regards abritant des équipements de
vidange, de ventouses, et de vannes de sectionnement. Ces ouvrages sont répartis comme suit :

Equipements des points hauts et des points bas

Le long de chaque conduite, seront réalisés des regards abritant les équipements, des vidanges et des ventouses
(voir profils en long). Ces ouvrages sont donnés dans le BPU

Vanne de sectionnement

Le long des conduites principales, seront réalisés des regards abritant les vannes de sectionnement. Les vannes à
prévoir figurent sur le tracé en plan. Le détail figure dans le carnet des nœuds.

5. DESCRIPTION DES TRAVAUX


1.1. GENERALITES

Les ouvrages à réaliser devront être exécutés conformément aux plans d’exécution.

Il est à signaler que des prélèvements de contrôle de la qualité de compactage des remblais et de la qualité du
béton seront opérés au cours des travaux par un laboratoire à la charge de l’entrepreneur. Si les résultats s’avèrent
non satisfaisantes, l’Entrepreneur est tenu de refaire à ses frais les travaux réalisés.

1.2. APPROVISIONNEMENT DES CONDUITES

Les conduites ne seront approvisionnées sur le chantier que lorsque le démarrage de la pose sera imminent, c’est à
dire dès l’ouverture des premiers mètres de tranchée.

Il en sera de même pour les raccords et les accessoires métalliques.

Dans l’éventualité d’un stockage provisoire rendu nécessaire par le retard dû à une cause matérielle ou
administrative, celui-ci s’effectuera :

Sous palette d’origine pour les conduites,

Dans carton ou caisse de livraison pour les raccords et accessoires métalliques.

Les parois latérales de l’enclos ainsi constitué seront laissées libres afin de permettre une ventilation naturelle des
conduites et raccords. Lorsque les travaux d’ouverture de la tranchée seront entamés, les conduites pourront être
déposées le long de celle-ci, sur le bord de la fouille libre, et calées afin d’éviter leur rotation vers la tranchée.

1.3. CONTROLE DES OUVRAGES ET DES MATERIAUX

Contrôle des produits à la réception

Les différents essais et contrôles prévus sont comme suit :


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Essais de réception à l’usine selon les normes de références pour tous les produits ;

Essais d’écrasement pour les tuyaux, raccords et nourrices ;

Essais de pression pour les tuyaux et nourrices ;

Essais de résistance mécanique pour les tuyaux, juste avant les essais de pression ;

Essais d’étanchéité des pièces de raccordement et de jonction.

Les pièces ayant subies des avaries durant le transport, ou présentant des défauts seront marquées et remplacées
aux frais de l’Entrepreneur.
Contrôle des ouvrages

Les contrôles de conformité du projet seront exécutés aux différents stades de l’exécution, notamment :

Au piquetage : contrôle de l’implantation ;

A l’achèvement des fouilles : contrôle de la cote du fil d’eau ;

A la pose de canalisation : contrôle des lits de pose de la cote du fil d’eau, des diamètres et de la bonne exécution
des emboîtements.

1.4. ESSAIS DE RECEPTION

Essais de pression

Les essais de pression conditionnent la réception des travaux. Ils doivent être effectués dans les plus brefs délais
après la pose.

Avant sa mise en service, toute nouvelle canalisation posée doit faire l’objet d’essais de pression. Ces essais sont
destinés à contrôler la tenue mécanique et l’étanchéité de la canalisation posée.

Les prescriptions pour la réalisation des essais devront être établies par l’Entrepreneur conformément aux normes
en vigueur.

Dispositions d’ensemble et épreuves des conduites en tranchée

Les conduites seront essayées à la pompe hydraulique en tranchée ouverte.

Le Maître d’Ouvrage, le Maîtrise d’Œuvre fixeront, en cours d’exécution des Travaux, la consistance de chaque
tronçon à essayer et la date des essais, au moins 48 heures avant leur exécution.

L'Entrepreneur soumettra au Maître d’Ouvrage, et à la Maîtrise d’Œuvre (et au représentant de la régie en cas du
réseau d'eau potable), un programme d'essais prévoyant le tronçonnement des conduites.

Le remplissage se fera 48 heures avant les essais. La mise en eau de la conduite devra être progressive pour éviter
les coups de bélier et assurer une purge de l’air.

La pompe d’épreuve et son manomètre seront placés au point le plus bas du tronçon à essayer.

Ces essais seront effectués aux frais de l’Entrepreneur qui a notamment la charge de fournir et de poser les plaques
pleines, butées et toutes autres installations accessoires à l’exécution de ces essais, dans les conditions prescrites,
ainsi que le matériel nécessaire à l’épreuve, en particulier la pompe, le manomètre et les compteurs.

L’approvisionnement en eau nécessaire pour tout essai (eau nécessaire pour les essais de pression, la désinfection
des conduites, etc.), toute fourniture et tous travaux de raccordement seront à la charge de l’Entrepreneur.

Les épreuves seront réalisées sur tronçons non remblayés à l'exception de cavaliers de terre mis en place pour
éviter les déplacements de tuyaux, les joints restent découverts pour vérifier leur étanchéité.

La conduite doit être remplie, s'il y a lieu, par le point bas pour évacuer totalement l'air (mettre des ventouses aux
points hauts).

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L’Entrepreneur doit remédier à tout défaut sur la conduite constaté à l’épreuve en exécutant immédiatement et à
ses frais les réparations.

Un procès-verbal sera dressé à la fin de chaque essai, contradictoirement entre la régie de distribution, Maîtrise
d’Œuvre le maitre d’ouvrage et L’Entrepreneur.

Ces essais et la réception provisoire ne seront prononcés qu’après l’essai général et la désinfection et que si les
conditions suivantes sont bien remplies :

La pression d’épreuve ne devra pas baisser de plus de 0.5 bars en 30 minutes ;

Sous la pression d’épreuve, il ne devra être constaté, dans le tronçon, ni fissure ni fuite ou suintement apparent.

La réception définitive sera prononcée une année après la date de la réception provisoire.

Appareillage - Mise en place

L'appareillage et le dispositif à prévoir par l'Entrepreneur pour l'exécution de l'épreuve en tranchée devra satisfaire
aux conditions suivantes :

Comporter un manomètre permettant la connaissance de la pression d’épreuve avec une précision de 1% ;

Permettre de maintenir la pression d'épreuve avec plus ou moins 0,2 bars ;

Permettre de connaître en fonction du temps le volume d'eau qu'il est nécessaire d'injecter dans la conduite pour
maintenir la pression d'épreuve dans la fourchette indiquée ci-dessus.

Pour satisfaire cette dernière condition, l'Entrepreneur prévoira un bac jaugé de capacité suffisante dans lequel la
pompe aspirera l'eau nécessaire au maintien en pression de la conduite.

Toutes les précautions devront être prises pour éviter l'évaporation de l'eau du bac ou l'apport d'eau extérieur.

Les extrémités des sous tronçons éprouvés devront être convenablement butées.

Essais non satisfaisants

Si les conditions ci-dessus ne sont pas satisfaites, l'Entrepreneur devra procéder à tout contrôle, réfections et
modifications qui permettront d'obtenir un nouvel essai satisfaisant aux conditions imposées.

Essais et réception de fourniture

Pour tous les articles, le Maître d’Ouvrage, la Maîtrise d’Œuvre et le représentant de la régie de distribution se
réservent la possibilité d'effectuer par les soins et aux frais de l'Entrepreneur, tous les essais de contrôle et
d'analyses nécessaires.

Les essais se dérouleront en présence du Maître d’Ouvrage, de la Maîtrise d’Œuvre et du représentant de la régie
de distribution feront l'objet d'un procès-verbal d'essais dûment signé.

Nettoyage et désinfection des conduites

Tous les réseaux installés, y compris les branchements, doivent être nettoyés, rincés et désinfectés avant toute
mise ou remise en service.

Les étapes et le mode opératoire pour désinfecter les réseaux et branchements sont définis dans le fascicule 71.

Tous les appareils de robinetterie doivent être ouverts pour qu’ils puissent être mis en contact avec le désinfectant.

Avant la réception provisoire, l'Entrepreneur procédera à la stérilisation des conduites. Il fournira à cet effet l'eau,
les produits de stérilisation ainsi que tout le matériel nécessaire.

En effet, après le nettoyage et l’épreuve de pression, toute conduite d’eau potable ou d'arrosage sera rincée à l’eau
propre avant d’y introduire le produit désinfectant. Du chlore liquide, hypochlorite de calcium ou hypochlorite de
sodium pourront être utilisés. Si le chlore liquide est choisi, il sera utilisé uniquement avec l’équipement approprié,

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sous la supervision d’un personnel qualifié, familiarisé avec les propriétés physiologiques, chimiques et physiques
du produit, convenablement formé et capable de prendre les mesures qui s’imposent en cas d’accident.

Les conduites d’eau potable et d'arrosage seront désinfectées par la méthode à alimentation continue. L’eau en
provenance d’une source appropriée sera injectée dans la canalisation principale. Une quantité dosée de chlore
sera déversée dans l’eau selon un taux constant.

Pendant l’application du chlore, les vannes seront manœuvrées de manière à éviter que le chlore de traitement ne
remonte pas dans la conduite d’alimentation en eau. L’application de chlore ne cessera que lorsque l’ensemble de
la conduite sera rempli d’eau chlorée.

L’eau chlorée restera dans la conduite selon le choix de la période de désinfection du mode opératoire défini par la
Maîtrise d’Œuvre. Pendant ce temps, toutes les vannes de la canalisation d’eau traitée seront manœuvrées pour
désinfecter tous les appareils auxiliaires. La fin de la période choisie, l’eau désinfectée contiendra au moins 2 mg/l
de chlore sur toute la longueur de la canalisation.

Après la période de retenue requise, l’eau fortement chlorée sera évacuée de la canalisation par courant d’eau
potable jusqu’à ce que la concentration de chlore dans l’eau à la sortie de la canalisation n’excède pas 1 mg/l.

Des déterminations de chlore dans l’eau seront effectuées afin d’établir que l’eau fortement chlorée a été chassée
de la canalisation.

L’eau de rinçage ne sera évacuée qu’en des lieux ou par des conduites appropriées. Tout rejet qui pourrait causer
des dégâts, créer des nuisances, présenter un danger pour la santé ou gêner les activités des tiers ne sera pas
autorisé.

Après le rinçage final et avant la mise en service d’une conduite d’eau potable ou d'arrosage, un ou plusieurs
échantillons seront prélevés à l’extrémité de la conduite afin d’établir l’analyse bactériologique de l’eau : aucun
coliforme d’origine fécale ne devra être présent.

Les échantillons seront prélevés après la désinfection initiale. Si ces échantillons ne fournissent pas de résultats
satisfaisants, la désinfection sera répétée jusqu’à l’obtention d’échantillons satisfaisants.

Les opérations de désinfection seront menées sous la direction de la Maîtrise d’Œuvre et d'un représentant de la
régie de distribution et qui, aux frais de l'Entrepreneur, détermineront les teneurs de désinfectant à employer.
L’Entrepreneur procédera aux analyses nécessaires. Les résultats de ces analyses et les observations auxquelles
donneront lieu les opérations de désinfection seront consignées dans un procès-verbal établi par l'agent du
Laboratoire.

Dans le cas où les résultats ne seraient pas satisfaisants, la désinfection sera recommencée jusqu'à obtention de
résultats satisfaisants.

Le Maître d’Ouvrage ou la Maîtrise d’Œuvre pourront demander que les analyses soient effectuées par un
Laboratoire agrée.

Essai général des conduites

Avant la réception provisoire, il sera procédé par l’Entrepreneur en présence du Maître d’Ouvrage, de la Maîtrise
d’Œuvre et du représentant de la régie de distribution à une mise en pression générale des canalisations posées.

La perte par 24 heures par rapport à la capacité du réseau est constatée après 48 heures de mise en pression.

En principe, cette perte ne devra pas dépasser deux pour mille de la capacité de la conduite testée. Toute perte
supérieure entraînera une recherche systématique de la cause, au frais de l’Entrepreneur.

1.5. TRAVAUX DES CONDUITES

Terrassement

La largeur nominale de la tranchée en tout terrain du projet est comme suit :

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0.60 m pour les conduites de diamètres nominaux inférieurs ou égaux à 160 mm.

D (ext) + 2x25 cm pour les conduites de diamètres nominaux strictement supérieurs à 160 mm et inférieurs ou
égaux à 315 mm.

D (ext) + 2x30 cm pour les conduites de diamètres nominaux strictement supérieurs à 315 mm et inférieurs ou
égaux à 500 mm.

D (ext) +2x40 cm pour les conduites de diamètres nominaux strictement supérieurs à 500 mm.

Pour le calcul des volumes des terrassements, les parois de la tranchée sont considérées verticales.

L'épaisseur du remblai sur la génératrice supérieure de la conduite ne peut être inférieure à 0,80 m en terrain
ordinaire et 0,50 m en terrain rocheux.

En cas de traversée de chaussée, l’épaisseur de remblai ne peut être inférieure à 1.10 m en terrain ordinaire.

Si l’Entrepreneur estime nécessaire, en fonction de la nature du terrain et de l’emplacement des niches pour la
confection des joints ou toute autre raison, de donner une largeur supérieure à celle définie ci-dessus ou/et un fruit
aux parois de la tranchée, le volume de terrassement supplémentaire sera à sa charge.

La profondeur maximale de la tranchée ne doit pas dépasser la valeur pour laquelle la conduite ne peut plus
résister à la charge du remblai et, en plus, à la charge d’exploitation roulante (en cas de traversée de chaussée).

Pour toute sur-profondeur dépassant 3,50 m, l'entrepreneur attributaire doit préciser les mesures préconisées
pour assurer la résistance de la conduite et les réaliser. Toutefois, il ne peut pas prétendre de rémunérations
supplémentaires. Les prix des terrassements doivent inclure les prix de ces ouvrages.

Le calage des conduites doit respecter, dans la mesure du possible, les pentes minimales suivantes :

0.003 (3/1000) voir 0.002 (2/1000) pour les pentes ascendantes,

0.006 (6/1000) voir 0.004 (4/1000) pour les pentes descendantes.

La conduite sera posée sur un lit en sable de 10 cm d’épaisseur pour le terrain ordinaire et en gravier de 15 cm
d’épaisseur pour le terrain rocheux ou en présence de nappe.

Le remblai primaire de la tranchée sera réalisé en sable jusqu’à 30 cm au-dessus de la génératrice supérieure
extérieure de la conduite et en tout-venant tamisé à la maille 0/50 compacté par couches au-dessus du remblai
primaire.

Le sable (remblai primaire) sera de granulométrie 0/20 et compactée par couches de 0,30 m au-dessus de la
génératrice extérieure supérieure de la conduite.

Le remblai (secondaire) au-dessus de la terre criblée sera constitué des matériaux extraits tamisé à 0/50 et
compacté.

La mise en place du remblai en zone habitée doit se faire conformément au présent CCT et la densité du remblai
doit atteindre :

En cas de conduite sous trottoirs En cas de conduite sous chaussées

95 % de la densité Proctor Standard Optimum


90 % de la densité Proctor Standard Optimum pour les
pour les couches intermédiaires et 98 % pour la
couches intermédiaires et 95 % pour la dernière couche.
dernière couche.

Pour les travaux en période pluvieuse, il faut procéder à l’ouverture des fouilles par tranches, avec un pompage
éventuel des eaux.

Des soutènements localisés par palplanches sont également à prévoir dans les faciès limoneux.

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Lors des terrassements, l'entrepreneur doit prendre les précautions nécessaires si la tranchée traverse ou affleure
des câbles électriques, téléphoniques dont la présence a été signalée au préalable lors des contacts avec les
services concernés (la régie de distribution, PTT, etc.). Si un endommagement de quelque nature que ce soit
survient à ces câbles, les réparations des dégâts sont à la charge de l'entrepreneur et sont compris dans les prix des
terrassements.

Ancrage des conduites

Les conduites seront ancrées sur massifs en béton à 250 kg/m3, d’une hauteur minimale de 0.30 m, lorsque la
pente est supérieure à 15 %. La fixation de la conduite au support ou au massif se fera par un collier en acier
galvanisé.

Les ancrages seront dimensionnés par l’Entrepreneur en fonction de la pression d’essai de la conduite sur le site et
des caractéristiques géotechniques et topographiques du terrain (pentes, angles de frottement, etc.)..

Butées pour conduites

Des butées constituées par un massif de béton reprendront les efforts de poussée hydraulique apparaissant aux
changements de direction, aux réductions de diamètre et aux extrémités des canalisations (coudes, tés, cônes,
plaques pleines). Elles devront être conçues de façon à laisser les joints dégagés afin de permettre leur inspection
pendant les essais hydrauliques.

Les butées seront dimensionnées par l’Entrepreneur en fonction de la pression d’essai de la conduite sur le site et
des caractéristiques géotechniques et topographiques du terrain (résistance d’appui sur le terrain, angles de
frottement, etc.). Certaines butées devront être légèrement armées, d’autres le seront davantage.

Le béton sera coulé directement contre le terrain en place et sera de résistance mécanique suffisante.

Les butées devront pouvoir résister au glissement par leur propre poids, sans prise en compte de toute autre butée
secondaire, sauf en cas de rocher franc et reconnu comme tel par le maître d’ouvrage.

Butés et ancrage des pièces spéciales

Les pièces spéciales des conduites telles que coudes, tés de déviation, réductions seront butées afin de s’opposer à
tout mouvement consécutif à la poussée due à l’effet de fond.

Les cales mis en place, le plus souvent sous la forme d’un massif de béton armé, devront être d’une solidarité et
d’une masse suffisante pour résister à la contrainte, quel que soit considérable, dont ils feront l’objet.

L’Entrepreneur, dans son calcul, devra notamment tenir compte de la cohésion et de la plasticité du terrain sur
lequel le massif prendra appui.

La forme de ces ouvrages sera telle que les efforts soient régulièrement répartis et n’endommagent pas la pièce ou
le raccord qu’ils ont la charge de soutenir.

L’entrepreneur est tenu de fournir les notes de calcul des butées qu’il réalisera.

Le ferraillage minimal des aciers des butées est le T 6 mm.

Regards

Les regards destinés à abriter les équipements et pièces des ouvrages de ventouses, de vidanges et des vannes de
sectionnement seront réalisés en béton armé dosé à 350 kg/m3 à hauteur variable selon le calage de la conduite
par rapport au terrain naturel et exécutés suivant les plans d’exécution.

Les dimensions minimales des regards sont les suivantes :

Longueur interne minimale : 1.10 m ;

Largeur interne minimale : 1.10 m. Pour le poste de comptage la largeur minimale est de 1.8 m.

Hauteur interne minimale : 1.50 m.

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Les dimensions des regards doivent être exécutées en fonction de l’encombrement des pièces spéciales qu’ils vont
abriter.

Les regards de vidange seront construits, en deux compartiments. Le premier compartiment abritera la vanne de
vidange et le deuxième sera réalisé en béton avec hydrofuge pour servir de bâche pour vidange.

Si le regard de vidange se trouve à proximité d'un point bas, une conduite en PEHD ou en PVC, de diamètre de
diamètre équivalent au diamètre nominal de la vanne de vidange, sera mise en place jusqu'à l'exutoire, à
l’extrémité duquel, une tête d’ouvrage sera réalisée.

La fermeture des regards abritant les équipements des ouvrages précités sera assurée par des tampons en fonte
ductile de type chaussée (D 400) ou trottoir (C 250) ou en coulée verte (B 125).

La fermeture des regards dits bâches pour vidange sera assurée par des dalles amovibles en béton légèrement
armé avec anneau de levage.

NB : Tout regard de longueur interne ≥ 3.00 m sera doté d’une 2ème fermeture.

Le ferraillage minimal de l’acier des regards est le T 6 mm.

Equipements points hauts et points bas

Points hauts

Conformément aux orientations de la régie de distribution -branche eau, tous les points hauts des conduites seront
équipés de ventouses automatiques à triple fonction de diamètre nominal :

DN 80 mm pour les conduites de diamètres supérieurs ou égaux à 200 mm et inférieurs ou égale à 315 mm.

DN 60 mm pour les conduites de diamètres strictement inférieurs à 200 mm.

N.B : Les diamètres des ventouses donnés précédemment sont donnés à titre indicatif. entrepreneur est amenée à
respecter les orientations de la régie de distribution -branche eau pour le lot eau potable.

L'équipement des points hauts consiste en la fourniture, le transport à pied d'œuvre, la pose et l’essai des
ventouses munies de robinets vanne ainsi que des accessoires de mise en place et d'exploitation (boulons, joints,
etc.).

Les emplacements des points hauts sont indiqués sur les plans joints au présent dossier.

L'équipement des points hauts comportera principalement :

Pour les conduites en PVC et en PEHD :

Un té en fonte ductile à bouts et à tubulure bridés DN-Conduite/DN-Ventouse,

Un robinet vanne à opercule en caoutchouc DN-Ventouse,

Une ventouse automatique triple fonction DN-Ventouse,

Deux manchettes en FD de traversée en acier galvanisé à brides DN-Conduite de longueur 0,6 m,

Deux raccords brides major DN-Conduite.

Les manchettes de traversée doivent être mises en place au moment du coulage de l’ouvrage

Points bas

Les points bas seront équipés de dispositifs de vidange et de robinets vannes de diamètre approprié, installés dans
un regard et permettant l'évacuation de l'eau afin de réparer une fuite ou nettoyer la conduite.

Le diamètre nominal de la vanne de vidange est donné par le tableau suivant :

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Diamètre nominal de la conduite DN (mm) Diamètre de la vanne de vidange (mm)

200 ≤DN <315 100

200 < DN 80

N.B : Les diamètres des vidanges donnés précédemment sont donnés à titre indicatif. L’entrepreneur est amené à
respecter les orientations de la régie de distribution -branche eau pour le lot eau potable.

Le diamètre nominal de la vanne de vidange est donné précédemment. Toutefois, l’entrepreneur doit fournir les
notices techniques des équipements qui seront installés. Le temps de vidange ne doit pas dépasser 1.5 heures.

L'équipement des points bas consiste en la fourniture, le transport, la pose et l’terri de robinets-vannes ainsi que
les accessoires de mise en place (boulons, joints, volants de manœuvre, etc.).

L'équipement des points bas comportera principalement :

Pour les conduites en PVC :

Un té en fonte ductile ou en en acier galvanisé à chaud à bouts et à tubulure bridés DN-Conduite/DN-Vidange,

Un coude à patin en FD et à brides DN-Vidange,

Un robinet vanne à opercule en caoutchouc DN-Vidange,

Un raccord brides major DN-Vidange,

Deux éléments droits à brides (manchettes) en fonte ductile ou en en acier galvanisé à chaud DN-Conduite et de
longueur appropriée (≥ 0,5 m),

Deux raccords brides major DN-Conduite.

Protection des conduites au croisement des collecteurs d’assainissement

L'Entrepreneur rencontrera pendant la réalisation des travaux des fosses septiques, puits perdus ou le réseau
d'assainissement.

Si la conduite d'eau d’arrosage croise un collecteur d'assainissement, celle-ci devra être posée à 0,40 m au
minimum au-dessus de celui-ci et sera en acier enrobé dans du béton pour une épaisseur de 0,10 m. La longueur
nominale en acier enrobée dans du béton sera définie par le diamètre extérieur du collecteur d’assainissement
augmenté de deux fois 1 m.

Dans le cas où la conduite passe près d'une fosse septique ou d’un puits perdu, le tracé de la conduite devra être
dévié pour passer au minimum à 2 m de ces ouvrages, l’élément de conduite à poser à proximité de l’ouvrage devra
être centré sur celui-ci de façon à ce que les joints de cet élément se situent le plus loin possible du puits ou de la
fosse.

Lavage et rinçage des conduites

Avant la réception provisoire, l'Entrepreneur aura à sa charge, le lavage, la désinfection et le rinçage des conduites
conformément aux prescriptions du CPC. L'eau et les produits de désinfection seront à sa charge ainsi que le
matériel nécessaire.

L’eau nécessaire aux travaux

Les eaux nécessaires aux travaux (pour les essais, le rinçage, la désinfection, etc.) sont à la charge de
l’entrepreneur.

2.5.10 Fuites ou casses non accidentelles déclenchées pendant la période de garantie

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La réparation de fuites ou casses non accidentelles déclenchées sur une conduite neuve ou accessoires pendant la
période de garantie doit être effectuée par l’entrepreneur, les pertes d’eau occasionnées par la fuite, pendant
toute la période du retard seront estimées et facturées à l’entrepreneur.

Protection des pièces spéciales contre la corrosion

Tout le matériel objet du présent marché recevra un revêtement approprié assurant la protection contre la
corrosion.

Les pièces spéciales en acier seront fabriquées à partir de tubes en acier sans soudure (NF A 49-111) avec
galvanisation à chaud et protection par toile de jute bitumée pour les pièces enterrées. Les pièces non enterrées
recevront un revêtement extérieur en 2 couches de peinture bitumineuse.

La robinetterie et les pièces spéciales en fonte partiront de l'usine avec revêtement intérieur et extérieur par
poudrage époxy alimentaire d’épaisseur minimale de 250 microns.

Les bagues de joints et les joints d’étanchéité des appareillages seront en élastomère EPDM.

La boulonnerie sera de nature cadmiée et conformes aux normes devront être établies par l’Entrepreneur
conformément aux normes en vigueur.

De plus, les pièces enterrées de la conduite seront bien isolées des sols par un revêtement de plusieurs couches de
bitume coulées à chaud et de toile de jute ou de verre pour des seuils de protection <100 .m pour l’acier et < 10
.m pour la fonte. Si ces pièces se trouvent sur des tronçons protégés cathodiquement, elles doivent
obligatoirement être liées à la protection cathodique en plus de l’application du revêtement précité.

Contrôle des terrassements

La pose des tuyaux ne peut être effectuée qu'après réception du fond de fouille et du lit de pose qui doit être
soigneusement compacté et conformément aux spécifications du présent marché.

Les tranchées ne pourront être remblayées qu’après essais et vérification des côtes des ouvrages construits et
après accord écrit de la Maîtrise d’Œuvre et du Maître d’Ouvrage.

Fourniture de sable et gravettes :

Par le fait même du dépôt de son offre, l’Entrepreneur est réputé connaître parfaitement les ressources des
carrières, leurs conditions d'accès et d'exploitation.

Les lieux de provenance d'extraction de sable et de gravettes doivent être agréés par le Maître d'Ouvrage ou la
Maîtrise d’Œuvre. Les gravettes doivent être choisies parmi les matériaux les plus durs et dépoussiérées dans une
proportion qui sera soumise au Maître d’Ouvrage ou à la Maîtrise d’Œuvre et lavées si nécessaire.

Avant toute utilisation, l'Entrepreneur devra soumettre au Maître d’Ouvrage ou à la Maîtrise d’Œuvre les
échantillons de sable et agrégats qu'il se propose de fournir ou d'employer ainsi que le résultat des essais
éventuellement réalisés par un laboratoire agrée.

Le Maître d’Ouvrage et la Maîtrise d’Œuvre pourront faire effectuer aux frais de l'Entrepreneur les essais
complémentaires qu'ils estimeront nécessaire.

Mise en œuvre et confection du lit de pose :

Le lit de pose des conduites posées hors nappe, d'une épaisseur de 10 cm minimum tel que défini dans les plans
d’exécution, sera constitué de sable propre 0/5 contenant moins de 12% de fines (particules inférieures à 80
microns). Le lit de pose doit être soigneusement compacté.

Le sable pour lit de pose et enrobage devra avoir un équivalent de sable au moins égal à 50 (ES ≥ 50).

Il devra être bien gradué et répondre aux conditions suivantes :

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D60
Cu  4
D10

1  CC 
D30 2 3
D10  D60

Où,

Cu : coefficient d'uniformité ;

Cc : coefficient de courbure ;

Dn : est l'ouverture de la maille laissant passer 10, 30 ou 60% de l'échantillon.

En terrain aquifère ou en terrain rocheux, le matériau constituant le lit de pose, l'assise et l'enrobage des conduites
tels que définis dans les plans d’exécution, sera du gravillon 5/15. Avec une épaisseur de 15 cm minimum.
L’Entrepreneur devra soumettre l’utilisation du lit de pose en gravette à l’approbation du Maître d’Ouvrage et de la
Maîtrise d’Œuvre.

Le fond des tranchées sera égal à (DN/10+0.10m) avec un minimum de 0.10m au-dessous de la cote prévue pour la
génératrice inférieure extérieure du tuyau.

Remblai primaire

Le remblaiement primaire sera exécuté en terre criblée en terrain ordinaire, en sable lors des traversées des voies
et en gravette en présence de nappe. Il sera exécuté jusqu'à 0.40 m au-dessus de la génératrice supérieure.

Il sera exécuté en couches d'épaisseur ne dépassant pas 0.10 m, soigneusement arrosées et compactées au moyen
d’engins appropriés.

Le Dmax doit être inférieur à 50 mm. L’indice de plasticité Ip devra être inférieur à 12 (Ip < 12) ou le tamisât à 0.08
mm inférieur à 12%.

Le compactage du remblai primaire doit atteindre au minimum 95% de l’OPM.

Remblai secondaire

Au-dessus du remblai primaire, le remblaiement secondaire sera exécuté en terre criblée constituée par les déblais
en place (ou apport éventuel) et nettoyé de tous corps volumineux et de toute impureté.

Il sera exécuté en couches d'épaisseur ne dépassant pas 0.20 m, soigneusement arrosées et compactées au moyen
d’engins appropriés.

Le Dmax doit être inférieur à 50 mm. L’indice de plasticité Ip devra être inférieur à 25 (Ip < 25).

Le compactage du remblai secondaire doit atteindre au minimum 95% de l’OPM.

Sous chaussée, les matériaux de blocage et d'empierrement seront soigneusement remis à leurs places primitives
et compactés énergiquement en cas de nécessité, un apport de matériaux d'empierrement pourrait être exigé.

Dans le cas de fouilles sous chaussée et en terrains glaiseux, la glaise devra être évacuée et remplacée par des
matériaux compacts ou par du sable.

L’Entrepreneur sera tenu d'exécuter à n'importe quel moment la première couche de remblai sitôt les conduites
d'eau posées et essayées, faute de quoi, il sera responsable des dégâts occasionnés à ces canalisations pendant la
nuit ou à tout moment de la journée.

Pressions caractéristiques et essais des équipements hydrauliques

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Tout accessoire hydraulique susceptible de fonctionner sous la pression des conduites aura comme pression d'essai
en tranchée et d'essai en usine, celles de la conduite en liaison avec lui. Si les pressions caractéristiques de ces
accessoires sont normalisées, on prendra la plus proche dans le sens de la sécurité.

Définition relative aux pressions

A- Pression maximale de service (PMS)

C'est la pression maximale que peut supporter la canalisation en régime permanent. Elle est prise égale à la
pression maximale à laquelle est soumise la conduite augmentée d’une valeur qui tient compte des surpressions
transitoires et des conditions d’exploitation.

La pression maximale en un point donné de la canalisation est confondue avec la pression statique dans le cas
d’écoulement gravitaire et avec la pression dynamique dans le cas de refoulement.

Pour le présent projet, la PMS à considérer pour les essais est :

Conduite en PVC :

Conduite en PVC PN 10 : PMS = 10 bars ;

Conduite en PVC PN 16 : PMS = 16 bars ;

Conduite en fonte : PMS = 25 bars ;

Conduite en PEHD :

Conduite en PEHD PN 10 : PMS=10 bars ;

Conduite en PEHD PN 16 : PMS=16 bars ;

B- Surpression

Les caractéristiques des appareils de protection contre les coups de bélier sont telles que les surpressions par
rapport au régime permanent seront limitées à 2 bars au maximum.

C- Pression d'essai en tranchée (PET)

Pour conduites en PRV, en PVC et en PEHD, en gravitaire :

PET = 1,5 PMS, si PMS <= ou égale à 10 bars

PET = PMS + 5 bars, si PMS > 10 bars

Pour conduites en PVC et en PEHD, en refoulement :

PET = 1,5 PMS, pour les conduites en PVC, PRV ou en PEHD

PET = PMS + surpression + 2 bars, pour les conduites en fonte

Grillage avertisseur

Le grillage avertisseur doit permettre d’avertir de la présence d’un ouvrage enterré, d’identifier sa nature et de
signaler son orientation. Ce grillage doit avoir les spécifications techniques suivantes :

Matière Polyéthylène (PE) ou polypropylène (PP) ;

Couleur bleue ;

Stabilité de la couleur : résistance au noircissement par le sulfure d’ammonium ;

Résistance mécanique longitudinale ≥ 300 N.

Les dispositifs avertisseurs sont supposés avoir une durée de vie au moins égale à celle des ouvrages auxquels ils
sont associés.

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6. SPECIFICATION RELATIVES AUX EQUIPEMENTS
1.1. SPECIFICATIONS DES FOURNITURES – GENERALITES

Les fournitures d'appareillage hydraulique à la charge de l'entrepreneur doivent satisfaire aux conditions générales
suivantes selon leur usage :

La surface intérieure doit être lisse et régulière,

Les surfaces de contact doivent être soigneusement usinées et dressées,

Elles doivent résister sans dommage à tous les efforts qu'elles sont appelées à supporter en service et au cours des
essais prévus au présent CPS,

Elles doivent être étanches dans toutes les conditions de service et d'essai,

Elles doivent résister d'une façon durable à tous les facteurs extérieurs soit par elles-mêmes, soit, d'une part par
leur revêtement intérieur, en ce qui concerne l'action de l’eau transitée soit, d'autre part, par leur revêtement
extérieur en ce qui concerne l'action du sol, des butées ou, d'une manière plus générale, du milieu environnant,

Elles doivent être incapables de modifier en quelque façon que ce soit les qualités physiques, bactériologiques ou
organiques des eaux y circulant.

1.2. VANNES DE SECTIONNEMENT

Les robinets-vannes seront du type à opercule caoutchouc à corps rond (OCA) pour les diamètres strictement
inférieurs à 400 mm et du type papillon pour les diamètres supérieurs ou égaux à 400 mm.

La matière constituant les robinets vannes qui sera en contact avec l’eau doit satisfaire à la réglementation en
vigueur concernant le cas de l’eau d’arrosage : solubilité, saveur, alimentarité.

Les seuls matériaux autorisés pour l’exécution des corps de vannes et des opercules sont la fonte ductile.

Les robinets vannes à opercule caoutchouc auront les caractéristiques suivantes :

Corps fonte ductile.

Obturateur fonte surmonté d’élastomère.

Vis intérieure inox ou bronze.

Commande par volant.

Etanchéité de la vis par joints toriques remplaçable en service.

Les vannes papillon auront les caractéristiques suivantes :

Corps et papillon en fonte ductile.

Axes excentrés en acier inox.

Joints d’étanchéité en élastomère fixé sur le papillon et interchangeable sans démontage du papillon.

Siège d’étanchéité rapporté sur le corps.

Paliers autolubrifiants avec étanchéité par joints élastomère.

Commande par volant.

Les vannes à opercule en caoutchouc seront conformes aux normes en vigueur.

Le corps, chapeau et arcades seront réalisés en fonte ductile. Quant à la tige de manœuvre, elle sera en acier
inoxydable, l’obturateur sera également en fonte ductile surmoulé élastomère et le corps sera réalisé en une seule
pièce. La fonte grise est interdite.

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Pour les vannes papillon, elles seront PN16 GN10 et conforme aux normes suivantes (sont données à titre
indicatifs) : NFE 29.203, NFE 29.206, NFE 29.305, NFE 29.401, NFE 29.430, NFE 29.431

Les revêtements intérieur et extérieur seront par poudrage époxy alimentaire d’épaisseur minimale de 250
microns.

1.3. JOINT DE DEMONTAGE

Il sera installé pour chaque organe de robinetterie (vanne, compteur, clapet, …) un joint de démontage auto-buté
permettant le démontage et le remontage de l'organe de façon correcte et sans avoir à déplacer les tuyauteries
adjacentes.

Ces joints en FD doivent être fabriqué en usine, équipés de joints toriques et permettent de transmettre à 100 % les
forces longitudinales c'est à dire ils ne subissent aucun changement longitudinal pendant le service (joints auto-
butés).

Ces joints de démontage en FD pourront être supprimés dans le cas où un coude contigu à l'organe peut permettre
le démontage et le remontage dans les mêmes conditions. Ils auront la même pression de service PMS que les
appareils auxquels ils sont associés.

1.4. AUTRES SPECIFICATIONS

Pour tous les équipements, les brides, les boulons cadmiés, seront conformes aux normes devront être établies par
l’Entrepreneur conformément aux normes en vigueur, et les joints seront en élastomère EPDM.

1.5. POTEAUX D’INCENDIE

La fabrication des poteaux d’incendie doit être faite suivant les normes en vigueur. La prise de sortie principale sera
en DN 100 mm symétrique doit se conformer à la norme en vigueur.
TRAVAUX DE PLANTATION

V. FOURNITURE DE PLANTES, INTRANTS, PRODUITS PHYTOSANITAIRES, MATERIELS D’ENTRETIEN,


OUTILLAGES AGRICOLES ET MATERIELS D’ARROSAGE
Les plantes seront préalablement sélectionnées à la pépinière, seront transportées et livrées à pied d’œuvre par
l’entrepreneur.

Il en sera de même pour toutes les fournitures, intrants, produits de traitement, matériels d’arrosage d’entretien,
outillages divers, etc.…

1. CONTROLE DE QUALITE
Le contrôle de la qualité des végétaux seront effectués par le représentant du Maître d’œuvre après leur livraison
sur le chantier.

2. CARACTERISTIQUES DES VEGETAUX


Il est précisé dans le détail estimatif et quantitatif, toutes les caractéristiques des végétaux à fournir. La conformité
des caractéristiques des dits végétaux aux spécifications techniques devra être totale, aucun écart ne sera toléré.

3. MODE D’EXECUTION DES OUVRAGES


Préparation du sol

Lors de la préparation des trous de plantation il faudra veiller à ce que la terre des horizons supérieurs soit séparée
de celle des horizons inférieurs tout en veillant à enlever toutes les pierres.

Lors de l’opération de rebouchage des trous, qui ne se fera, d’ailleurs qu’après réception des travaux d’ouverture
des trous, la terre des horizons supérieurs, préalablement débarrassé de toutes les pierres et enrichie par des
apports de terre aux alentours du trou qui doit être mise la première au fond du trou. La terre des horizons

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inférieurs sera mise en dernier pour finir le rebouchage du trou et fermer l’impluvium. Ce dernier devra être établi
sur rayon de 50 cm autour de l’axe du futur plant.

Défrichement – Epierrage

L’opération consiste à un nettoyage du terrain en exécutant :

Enlèvement de la végétation existante : Le terrain doit être assaini de la végétation en place et des mauvaises
herbes qui ne sont pas insérées dans le plan d’aménagement,

L’épierrage : la portion de terre à planter doit être évacuée des grosses pierres et cailloux,

Evacuation des terres excédentaires, des pierres et cailloux.

Modelage des terrains

Les terrains devront recevoir les plantations, seront aménagés et nivelés suivant les plans fournis par le Maître
d’Ouvrage et la maitrise d'œuvre.

Apport de terre végétale

Après défrichement et épierrage, un apport de terre végétale doit être fait. Celle-ci sera étalée sur tout le terrain,
l’épaisseur des couches variables minimum de 10 cm.

Apport de la fumure organique

Un apport de Biosol doit être effectué avant la plantation pour permettre le bon développement des plantes durant
le stade de croissance.

Qualité : Il est prescrit d’apporter du Biosol fourni par un fournisseur agrée.

mode d’épandage :

Trous d’arbres et arbustes : le Biosol doit être mélangé à la terre végétale et remis au fond pour pouvoir servir de
support.

Aires de plantation générales : le Biosol doit être enfouis jusqu’à une profondeur de 10 à 20 cm.

Confection des trous de plantation

La préparation du sol consistera essentiellement au creusement des trous de plantation. Ces trous auront des
dimensions variées selon le type végétal comme indiqué ci-après.

TYPE PROFONDEUR DIAMETRE

Arbres 0,80 à 1 m 1 à 1,50 m

Arbustes 0,50 à 0,60 m 0,50 à 0,80 m

Plantes à massif

Pour les plantes qui formeront les massifs, le sol choisi à cet effet doit être traité contre les mauvaises herbes, un
fossé sera creusé sur une profondeur de 0,50 m et sera comblé par la terre végétale.

Haies

Pour les haies, des tranchées seront confectionnées à une profondeur de 0,50 m et 0,50 m de largeur.

4. APPROVISIONNEMENT EN PLANTES
Qualité des plantations

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Les plantes doivent être de premier choix, sains et vigoureux, de qualité loyale et marchande, bien constitués,
exempts de toutes tares et maladies sans mousse ni gerçures, le fournisseur devra être agrée par le Maître
d’œuvre.

Les racines seront sans écorchures, bien ramifiées pourvues d’un chevelu suffisamment abondant conservé autant
que possible dans son intégrité.

Les arbres auront un tronc bien droit exempt de nodosités ou de plaies.

Tout arbre ayant une motte cassée sera refusé.

Tous les végétaux : les arbres, les arbustes seront livrés obligatoirement avec leur motte en bac, sachet ou
équivalent, étiquetés à raison d’une étiquette par 10 plantes de même espèce.

Transports des plantes

La durée de conservation des plantes en jauge sur les lieux du chantier ne doit pas dépasser 48 heures.

Les travaux de regain doivent concerner le remplacement de toutes les plantes non réussies. Il est précisé que ces
travaux de regain doivent s’effectuer même lorsqu’au le taux de réussite est supérieur à 80 % mais inférieur à

100 %.

Des précautions doivent être prises lors de l’opération de transport :

Tous les arbres et arbustes doivent être apportés en mottes. La motte sera conservée intacte. Ils seront disposés
sur le camion de telle manière d’éviter toutes cassure ou destruction de la motte.

Il faut veiller à ce que la plante ne soit pas blessé au cours du transport.

Le moment du transport du matériel sera pris en considération. Il sera fait en temps frais de préférence la nuit, cela
pour éviter le dessèchement des racines et plant entier en cas de température élevée. En plus une bâche sera
montée sur le camion pour protéger la marchandise des intempéries.

Réception des plants

Comme dans le cas du transport, le déchargement sera avec minutie pour éviter toute destruction des plantes.
Avant la plantation, celles-ci doivent être placées dans un endroit frais et humide afin de diminuer la transpiration
et éviter le dessèchement.

Manipulation des plants

Lors de distribution du matériel végétal aux lieux de leur plantation définitive le manipulateur prendra tous les
soins nécessaires en vue de contrecarrer toute destruction éventuelle des plants. Ceux-ci doivent être plantés
convenablement.

5. TRAVAUX DE PLANTATION
Cette opération devra être faite par des ouvriers qualifiés en matière de jardinage.

Dans l’impluvium ameubli du trou rebouché, un trou de dimension de la motte devra être ouvert et très ameubli
sur la moitié du pôtet. La motte y sera introduite verticalement jusqu’au niveau du collet du plant. Le pourtour de
la motte sera rempli d’une terre meuble.

Ensuite, l’appareil aérien du plant tenu à la main, la terre devra être tassée autour de la motte.

Le rebouchage du pourtour de la motte devra être à la main, en évitant de couvrir le plant de terre ou de l’abîmer.

La motte devra être entièrement recouverte de terre tassée par la suite.

Le tassement du sol, autour du plant devra être progressif.

Le planteur devra ameublir l’impluvium, extraire les fragments de racines et les végétaux qui peuvent s’y trouver.

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Pour les arbres et arbustes plantés en isolé, confectionner une cuvette autour du plant pour éviter le débordement
de l’eau d’irrigation.

Compte tenu de la qualité requise pour le travail de mise en terre des plants, le travail à la tâche sera interdit à
l’entrepreneur.

Seuls les plants à tiges lignifiées, bien conformes et pourvues de leur bourgeon terminal devront être plantés. Ceux
qui sont chétifs disproportionnés à mottes détériorées devront être gardés en réserve et présentés au contrôle du
personnel compétent.

Les fossés de plantations ne doivent pas rester ouverts plus d’une semaine en terrain sain et plus de 48 heures en
terrain humide.

3.1. ENGAZONNEMENT

Le sol doit être au préalable traité, nettoyé, réglé, ratissé et roulé.

Le choix de l’espèce variétale de gazon, en graines ou en stolons doit répondre aux conditions climatiques et
édaphiques du site.

Hersage, roulage et protection des semis avec une couche de terreau,

Première coupe à la tondeuse et arrachage des mauvaises herbes,

Arrosage nécessaire et reprise des parties mal venues doit être assurer.

L’espèce de gazon doit avoir une bonne résistance à la sécheresse et aux maladies ; nécessitant peu d’entretien, et
d’un grand intérêt esthétique.

L’analyse physico-chimique de la terre et de l’eau déterminera les modifications et les correction à apporter.

3.2. ARROSAGE

Une dose d’irrigation doit être apportée immédiatement après plantation pour humidifier le substrat et permettre
une bonne repousse du plant.

Il est préférable que l’eau soit apportée sous forme de pluie fine pour garder la structure du sol intacte.

Pour assurer une bonne réussite des plantations, l’entrepreneur devra assurer leur arrosage durant la période des
12 mois après l’achèvement des travaux de plantation selon la fréquence et les doses imposées par les conditions
climatiques.

Toutefois, un apport principal de 15 à 20 litres d’eau par arbre est obligatoire au moment de la transplantation.

L’alimentation en eau d’arrosage se fera à partir des bouches d’arrosage ou le système irrigation automatique
préalablement installé, à la charge de l’entrepreneur de déployer tout le matériel d’arrosage requis.

3.3. ENTRETIEN

Après être plantés, les végétaux doivent faire l’objet de soins culturaux particuliers.

L’entretien est basé aussi sur des apports d’eau, de fertilisants et les traitements phytosanitaires pour assurer le
meilleur développement des plants.

Il se pourrait qu’il y ait des végétaux n’ayant pas repris et qui sont considérés comme manquants. A cet effet, leur
substitution doit être faite dans les plus brefs délais dans le cadre de la garantie.

Les travaux d’entretien comprennent :

Bêchage du pied des arbres, suivant un diamètre de 1 m environ et 15 cm de profondeur en évitant de blesser le
collet et les racines de l’arbre.

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Le sol sera ensuite dressé.

Binages aussi fréquents que nécessaire autour des arbustes, plants et conifères pour maintenir la terre ameublie.

Taille de haies pour obtenir la forme désirée.

Elagage des arbres : enlèvement du bois morts et des branches brisées.

Pulvérisation nécessaire pour garantir les plantations des attaques des insectes et des maladies.

Redressement des arbres inclinés par le tassement des terres ou du vent.

Remplacement des tuteurs cassés.

Tonte mécanique des pelouses afin que le gazon ne dépasse pas 10 cm.

Roulage au rouleau afin que le tapis de gazon soit uniforme sans ondulation.

Arrosage nécessaire et régulier réparti selon les besoins de la végétation sur place. Le nettoyage du terrain avec
l’enlèvement de tous les déchets de coupe et les feuilles mortes en prenant toutes les précautions nécessaires à
une parfaite réception.

Cette liste de travaux n’est pas limitative, l’entrepreneur devant accomplir tous les travaux nécessaires pour
assurer la réception définitive.

Les végétaux défectueux avant la fin du délai seront remplacés et il sera donné pour ceux-ci un nouveau délai de
garantie équivalent au premier.

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