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4. RESPONSABILITE DE L'ENTREPRENEUR
TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE LA FACULTE POLYDISCIPLINAIRE DE SIDI BENNOUR.
PREMIERE TRANCHE : « BLOC ADMINISTRATIF-ESPACE ENSEIGNANTS » ET « BLOC PEDAGOGIQUE – ESPACE ETUDES »
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Le Maître d’Ouvrage se réserve le droit de modifier, même en cours de chantier, des parties du projet.
L'Entrepreneur se substituera à l'auteur du projet pour l'étude d’exécution des ouvrages et travaux objet du marché concerné
et prendra la responsabilité d'en mener à bien l'exécution suivant les règles de l'art. Dans tous les cas, l'Entrepreneur assurera
la responsabilité d'auteur du projet.
Les approbations données par le Maître d’œuvre ne réduisent en rien la responsabilité de l'Entrepreneur ; celui-ci ne pourra en
particulier se prévaloir d'aucune erreur ou omission dans les plans pour dégager sa responsabilité.
Les calculs de résistance et de stabilité seront établis en application des règlements et normes définis dans le présent
document.
Au cas où l'Entrepreneur ferait établir, par des moyens de calculs automatiques, tout ou partie des calculs qui lui incombent, il
devra joindre une notice indiquant de façon complète les hypothèses de base des calculs, leur processus, les formes employées
et les notations.
Les "sorties" de tout programme de calcul utilisé devront être suffisamment nombreuses et comporter, outre les données
particulières de calcul, assez de résultats intermédiaires pour que les options tant techniques que logiques soient mises en
évidence et que les fractions de calcul, comprises entre deux options consécutives, puissent être isolées en vue d'une
éventuelle vérification. Sur demande du Maître d’œuvre, l'Entrepreneur lui fournira tout autre résultat intermédiaire du calcul
qu'il estimerait utile ; au cas où la note de calcul automatique serait très volumineuse, l'Entrepreneur fournira un extrait faisant
apparaître les résultats déterminants du dimensionnement proposé.
Le Maître d’œuvre pourra faire compléter manuellement par l’Entrepreneur toute note de calcul automatique incomplète.
A la réception provisoire, l'Entrepreneur devra fournir au Maître d'Oeuvre une collection complète de tous les plans, mis à jour
et rendus conformes à l'exécution, en 5 exemplaires plus sur support stable (contre-calque) et une copie sur support
informatique (Word, Autocad format dwg, etc). Chaque plan portera la mention "conforme à l'exécution" et l'indice
correspondant.
Il est précisé que la réception provisoire des ouvrages sera subordonnée à la remise par l'Entrepreneur de la totalité des plans
et documents indiqués ci-dessus.
Les études d'exécution de l'ensemble des ouvrages définitifs sont à la charge de l'Entrepreneur. Dans ce cas, les plans
d'exécution et notes de calcul donnant la définition exacte des travaux à réaliser seront élaborés par l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur pourra utiliser les terrains identifiés par le Maitre d’Ouvrage pour son installation de chantier.
Les sites choisis, l'organisation des bâtiments et installations, ainsi que la gestion des surfaces utilisées seront soumises à
l'accord du Maître d’Ouvrage :
L'aménagement des plates-formes pour les installations de chantier et du laboratoire est à la charge de l'Entrepreneur, il
s'effectuera comme suit :
- Avant les travaux, un état des lieux sera dressé en présence de l'Entrepreneur et du Maître d’œuvre.
- Après ces opérations de découverte, l'Entrepreneur devra modeler le terrain pour constituer les plates-
formes support des ateliers, bureaux, sanitaires, etc...
- L'Entrepreneur fournira et mettra en œuvre les matériaux nécessaires à la stabilisation des plates-formes et
des accès.
Dès l'ouverture du chantier, le titulaire doit monter les bureaux, ateliers, magasins, etc. En particulier, les bureaux destinés à la
Maîtrise de Chantier seront équipés pendant toute la durée du projet d’ordinateurs, d’imprimante, d’éclairage, d’alimentation
en eau potable, de climatiseurs, des sanitaires (W-C, lavabos, etc...), fourniture bureaux, et des EPI.
- 1 Module ‘’bureau’’ type modulaire préfabriqué réservé au représentant du maitre d’ouvrage, fermant à clé
de 3,00 x 3,00 équipé de : un (01) bureau à 2 tiroirs fermant à clé, 1 chaise type bureau et 2 chaises invités, 1
casiers de rangement, un ordinateur portable, climatiseur et une imprimante.
- 1 Module ‘’bureau’’ type modulaire préfabriqué réservé à la maitrise d’œuvre technique, fermant à clé de
3,00 x 4,00 équipé de : un (02) bureaux à 2 tiroirs fermant à clé, 2 chaises type bureau et chaises invités, 2
casiers de rangement, un ordinateur fixe, climatiseur, et une imprimante.
- 1 Module ‘’salle de réunion’’ type modulaire préfabriqué équipée de tableaux d'affichage (plans, planning)
d'une grande table de réunion avec un minimum de 12 chaises pour les réunions de chantier.
- 2 Module ‘’Sanitaires’’ type modulaire préfabriqué avec lavabo.
Le titulaire devra également monter pour lui-même des bâtiments modulaires pour des bureaux de chantier et des locaux ou
magasins à nombre limité, suivant les besoins.
Les équipements et matériels nécessaires à la protection des intervenants des risques de contamination au COVID 19 : Produits
désinfectants ; Liquides hydro-alcooliques, masques, lave mains ;
Prévoir une cadence journalière de nettoyage de désinfection des locaux de chanter. Un cahier de suivi des nettoyages sera
tenu ;
Les frais de consommation d'eau, d'électricité, de combustibles, réseau internet, fourniture bureaux, fourniture imprimantes,
et ceux d'entretien et de nettoyage sont à la charge du titulaire.
Pour l'information du public, l'Entrepreneur doit procéder à la mise en place de panneau comportant les indications suivantes :
Les panneaux, d’une dimension minimale indicative de 4 m x 3 m (ou toutes autres dimensions indiquées par le Maître
d’Œuvre) sera libellé suivant un modèle proposé par l'Entrepreneur à l’approbation du Maître d’Œuvre. Le visuel doit être
soumis à l’approbation du MOA. Il sera fourni et posé par l’entrepreneur à l’emplacement établis en accord avec le
représentant du Maître d’Œuvre. Il sera maintenu en bon état jusqu’à l’achèvement des travaux.
Le déplacement éventuel du panneau au fur et à mesure de l’avancement des travaux est à la charge de l’Entrepreneur
L’entrepreneur définira, en accord avec le Maître d’Œuvre, la superficie de l'aire de chantier et son emprise sur la voie
publique, permettant l'enlèvement des déblais et décombres de démolition, la livraison des matériaux de chantier,
l'installation des engins de levage.
Ces aires de chantier devront permettre le stockage de la totalité des fournitures, la réalisation des installations de chantier y
compris celles nécessaires pour abriter le matériel et les équipements de l’Entrepreneur, l'atelier garage, le local technique
pour groupe électrogène le cas échéant, les locaux pour le Maitre d’Ouvrage et Maitre d’Œuvre et le Laboratoire de chantier.
Nota :
Si l’Entrepreneur estime, pour sa bonne gestion et exécution des travaux, avoir besoin de terrains en dehors des emprises
prévues, ce dernier devra prendre en charge leur occupation et obtenir toutes les autorisations nécessaires auprès des
autorités compétentes.
La clôture générale du projet est à la charge de l’entreprise du présent lot et réputée inclue dans les prix de règlement du
marché. Cette clôture sera réalisée comme suit :
A. PALISSADE
La réalisation de la palissade comprend :
REVÊTEMENT :
Impression des Images fournies par le Maître d’œuvre sur film adhésif opaque et pose sur tous les panneaux pleins de la
palissade.
L'Entrepreneur est responsable des déviations routières nécessitées par les travaux. Il lui revient d’en apprécier l’importance et
d'en minimiser l’impact sur la circulation. La fluidité actuelle devra être maintenue.
Il est à la charge de l’entrepreneur de préserver la propreté des voies de circulation à l’entrée du chantier
L’Entrepreneur doit assurer à ces frais le gardiennage du chantier, pendant toute la durée des travaux jusqu’à deux mois après
la réception provisoire doivent être assurés par l’entreprise. Y compris les jours chômés, ainsi que de tous les matériaux et
engins de tout type, de jour comme de nuit, tous les jours du calendrier.
L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur l’obligation qui lui est faite d’assurer la sécurité sur le chantier. Il doit prendre
toutes les précautions pour éviter tout incident ou accident qui seront entièrement à sa charge.
16. SECURITE
Pendant toute la durée du chantier, l'entrepreneur est tenu de prendre sous sa responsabilité et à ses frais, toutes les mesures
particulières de sécurité qui seront nécessaires eu égard à la nature de ses propres travaux, des matières qu'il emploie et aux
dangers que celles-ci comportent., ainsi que toutes les mesures communes de sécurité (hygiène, prévention des accidents,
médecine du travail, premiers secours ou soins aux accidentés et malades, protection contre l'incendie, dangers d'origine
électrique, etc ... ).
En conséquence, il appartient à l'Entrepreneur de donner les instructions nécessaires à son personnel et de lui prescrire les
consignes à observer pour la prévention des incendies et des risques d'origine électrique.
Pour cela, l'Entrepreneur doit désigner un membre de son personnel "cadre" chargé de la sécurité sur le chantier. Ce cadre est
l'interlocuteur direct du Maître d'Ouvrage pour toutes les questions relevant de la sécurité sur le chantier, de l'hygiène des
lieux et de toutes les dispositions à prévoir dans le cadre du présent article.
Un plan sécurité détaillé précisant par risque les instructions et les dispositions prises pour éviter toute conséquence sur le
personnel de l'entreprise ou sur les tiers est à remettre au Maître d'Ouvrage 8 jours après l'O.S.
20. COORDINATION
La coordination des travaux entre le lot faisant l'objet du présent marché et ceux des autres lots, sera effectuée par l’OPC.
Cette coordination portera notamment sur le programme des travaux, leur phasage et l'affectation des emplacements
nécessaires à leur exécution.
L'Entrepreneur sera tenu de respecter suivant les dispositions de son programme général, les dates de mise à disposition des
éléments de l'ouvrage qui seront nécessaires à l'exécution des travaux incombant aux autres Entreprises ayant à travailler sur
ces éléments afin de permettre le déroulement harmonieux des diverses phases de travaux.
L'Entrepreneur ne pourra arguer des sujétions résultant des dispositions précédentes pour élever une réclamation ou
prétendre à indemnité.
Elles sont réalisées généralement par des pelles hydrauliques ou non avec un marteau.
Tout élément de protection personnel sera adapté aux normes d’homologation du ministère de travail, dans le cas contraire,
seront d’une qualité adéquate à ses prestations respectives liste des protections personnelles :
Casque de sécurité homologuée
Lunettes anti-poussière et anti-impact
Masque respiration anti-poussière
Protecteur auditif
Ceinture de sécurité
Bleu de travail
Imperméable
Ecran de sécurité pour soudeur
Tablier en cuir pour soudeur
Manchettes pour soudeur (pair)
Gants pour soudeur (pair)
Gants diélectriques (pair)
Gants en plastique (pair)
Gants en cuir (pair)
Bottes imperméables à l’eau et à l’humidité (paire)
Bottes de sécurité en toile
Bottes diélectriques (paire)
Pendant la durée du chantier toutes les précautions doivent être prises pour empêcher les personnes d’être atteintes par des
objets qui pourraient tomber des échafaudages ou d’autres lieux de travail.
La portée du casque est obligatoire au moment d’entrer dans le chantier
Avant de commencer le terrassement devront prendre toutes les mesures pour vérifier la présence des conduites électriques
ou d’autres systèmes de distribution.
Les réseaux trouvés seront balisés de façon très visible à l’aide de pancarte, banderoles, fanions, peinture ou tout autre
dispositif ou moyen équivalent, ce balisage devra être effectué avant le début des travaux et maintenu pendant toute la durée
du projet.
Pendant les opérations de terrassement aucune personne ne doit se situer dans la zone d’évolution de l’engin.
Dès l’apparition du signe de l’affaissement de terrain, des fissures ou autres éléments laissant croire à la présence de cavités,
devront procéder à :
L’arrêt immédiat de tout travail autour de la zone
L’entourage de la zone par une barrière et la signaler par des panneaux portant la mention :
Danger – Eboulement – Défense d’approcher
L’avertissement de la hiérarchie et les services compétents
Il faudra établir un sens de circulation pour la réalisation de chaque tâche. Limiter la présence des piétons à l’opérateur chargé
de la géométrie des talus, au laborantin et au chef de l’équipe.
Les arbres ainsi que les blocs de pierre qui se trouvent à proximité des fouilles, doivent être enlevés ou solidement maintenus
lorsque leur équilibre risque d’être compromit durant l’exécution des travaux.
Dans l’excavation, les mesures suivantes devront être prises en compte :
Pour éviter les risques d’éboulement, glissement, les parois des fouilles en excavation ou en butte doivent être
aménagées.
Le personnel travaillant en fond de fouille et les manutentionnaires seront protégés par des équipements individuels
tels que : casques, gants, etc…
Les fouilles en tranchée de plus de 1,30 m de profondeur et d’une largeur égale ou inférieure au 2/3 de la profondeur
doivent, lorsque leurs parois sont verticales et non stables, être blindées, étrésillonnées ou étayées.
Les fouilles en tranchée ou en excavation doivent comporter les moyens nécessaires pour l’évacuation rapide des
personnes en cas de danger imminent.
Créer une banquette libre de 0,60 m au minimum entre le bord de la fouille et le talus des déblais, en interrompant la
ligne des déblais.
Dans les cas des fouilles souterraines, l’entrepreneur sera tenu de présenter au maître d’ouvrage un projet de
sécurité, l’approbation de ce dernier ne diminue en rien la responsabilité de l’entrepreneur.
L’entrepreneur sera obligé de respecter strictement les régalements en vigueur concernant ce type de travail, notamment la
détection des gaz nocifs, mesures lors du travail dans un milieu pulvérulent, appliquer les normes et adopter les dispositifs des
sécurités maximales pour le personnel
Il sera obligé également de poser les soutènements nécessaires pour garantir la sécurité du personnel, bien qu’ils ne soient pas
indiqués par le maître d’ouvrage.
L’entrepreneur doit prévoir et maintenir un système de communication entre les fronts de travail de la galerie et les entrées de
celle-ci pour pouvoir agir rapidement dans le cas d’urgence.
Les dispositions de sécurité ne devront pas diminuer de la responsabilité de l’entrepreneur quant à la bonne exécution des
travaux.
Lors des travaux de soutènement par du béton projeté, les lieux de travail seront aérés adéquatement. Il faudra lutter, d’un
manière efficace, contre la formation de poussière, en sélectionnant les engins ou outillage appropriés, ainsi que des
ventilateurs pour assurer un niveau constant d’oxygène et éliminer les gaz toxiques et les produits inflammables ainsi que les
particules de poussière.
L’entrepreneur doit aussi assurer l’éclairage dans les puits et dans la galerie.
Les travailleurs qui réalisent des travaux de bétonnage en masse doivent être dotés d’équipements de protection individuelle
tels que bottes, gants et casques.
Si des bétonnières sont utilisées, aucun travail ne doit être entrepris sous le skip levé sans l’utilisation d’un dispositif de retenu.
Le câble de manœuvre doit être doublé par un dispositif complémentaire d’immobilisation en position haute. Ce dispositif doit
être indépendant du mécanisme de manœuvre, fixé en attente au châssis et toujours prêt à être utilisé.
Pour prévoir les risques électriques par contact direct ou indirect, la mise à la terre de chaque installation électrique de
chantier sera assurée simultanément par :
Un conducteur de protection inclus dans la canalisation d’alimentation (câble 3 P + N + T), ce conducteur assure
l’interconnexion générale des masses.
La liaison de la borne de terre du tableau de l’armoire de répartition à la prise de terre définitive de l’installation.
Cette liaison sera constituée d’un conducteur en cuivre de section 25 mm² minimum. La résistance électrique de la prise de
terre sera la plus possible et, en tout cas en, rapport avec le seuil de fonctionnement des appareils différentiels présents sur
chantier afin d’éviter une élévation du potentiel des masses supérieure à 25 volts.
La sensibilité minimale des interrupteurs différentiels sera pour l’éclairage de 30 m A et pour force de 300 m A.
La résistance sera mesurée périodiquement et, au moins, à l’époque la plus sèche de l’année.
1.14. EXTINCTEURS
Adaptés dans un agent extincteur et de taille selon l’incendie prévisible. La vérification s’effectuera tous les 6 mois au
maximum.
Liste des protections collectives :
Panneau de signalisation, support inclut
Affiche indicatif de risque, support inclut
Fil de balisage, support inclut
Clôture autonome de retenue des piétons
Balise lumineuse clignotante.
Tuyaux d’arrosage
Extincteurs.
L’entrepreneur devra garantir la sécurité et la santé des travailleurs. A cet effet, il prendra en compte toutes les mesures
nécessaires pour l’évaluation des risques, l’information et la formation des travailleurs.
L’entrepreneur réalisera les mesures nécessaires pour que les équipes de travail soient adaptées au travail réalisé. Devra
fournir les équipes de protections individuelles et veiller sur leur bonne utilisation.
L’entrepreneur devra garantir que seuls les travailleurs avec formation peuvent accéder à la zone de risque.
L’entrepreneur devra réaliser une liste exhaustive, qui sera soumise à l’approbation de la maîtrise d’ouvrage ou son
représentant, de tous les engins à utiliser pendant chaque du chantier et identifier les risques de chacun des engins.
Il est fait à l'entrepreneur le rappel que tous les ouvrages doivent répondre impérativement aux conditions et prescriptions des
documents techniques qui lui sont applicables (normes, DTU et règlements en vigueur).
Toutes les prestations comprennent tout mouvement de terre et manutention, y compris tous jets de pelle, montages,
roulages, façon de banquettes ou de rampes, qui sont nécessaires dans le cadre de l'exécution des travaux et suivant le cas :
pour mise en dépôt des terres devant être réutilisées suivant les directives de la Maîtrise d’œuvre et du Maître
d’ouvrage.
pour chargement des terres devant être enlevées avec des engins appropriés.
L'emploi d'explosifs pour l'exécution des fouilles est interdit.
L'entrepreneur devra réaliser tous les fonds de fouilles qui seront parfaitement dressés suivant la pente des plans successifs
aux côtes du projet. De plus il devra rassurer la stabilité des parois ainsi réalisées, et elles seront taillées avec un fruit, un degré
d'inclinaison appropriée et qui sera à définir en fonction de la nature du ou des différents terrains rencontrés. Il est à noter que
dans le cas où l'entrepreneur ne prendrait pas toutes les dispositions appropriées à cette directive, il en assumera la charge
ainsi que toute reprise des divers éboulements éventuels et cela sans supplément de prix.
L'entrepreneur veillera lors de l'exécution des déblais à préserver la bonne tenue de tous ses ouvrages et cela en assurant
rapidement l'évacuation des eaux de ruissellement. Il devra prévoir en temps utile tous les petits ouvrages provisoires
nécessaires à la bonne exécution de ses travaux tels que rigoles, saignées, fossés, pour permettre ainsi l'écoulement gravitaire
des eaux. Dans le cas d'une impossibilité de réalisation d'un écoulement gravitaire, alors l'entrepreneur sera tenu d'assurer
l'évacuation des dites eaux par un pompage ayant un débit approprié.
Dans le cas de présence d'eau, qu'elle soit des eaux de ruissellements extérieures ou des eaux en provenance des parois ou par
le fond de fouille, l’entrepreneur devra en assurer le parfait épuisement, leur évacuation et prendre toutes dispositions utiles
suivant les conditions prévues dans les DTU en vigueur et suivant les recommandations du laboratoire cela sans que cette
directive puisse donner lieu à un supplément de prix.
Il est prévu au présent lot tous les blindages et étaiements qui s'avèrent éventuellement nécessaires à la sécurité des ouvriers
pendant toute la durée de l'exécution des travaux suivant les conditions prévues dans les DTU en vigueur.
3.1.7. REMBLAIEMENTS
La nature des remblais à employer (en matériaux d’apport ou de substitution) aura les caractéristiques définies par le
laboratoire. Ces matériaux doivent provenir de carrière agrée par le laboratoire et faire l'objet d'essais et d'analyses
nécessaires à la charge de l'Entrepreneur.
Tous les remblais devront être méthodiquement compactés. Le contrôle de compactage des remblais sera effectué en se
référant principalement aux résultats d’essais à la plaque et si besoin est, à des mesures de densité sèche en place.
-Teneur en eau.
-Densité en place.
La densité à obtenir étant les 98% de l’optimum PROCTOR MODIFIE sur chaque couche 20 cm de remblais sous contrôle du
laboratoire à la charge de l’entreprise.
Avant tout début de travaux l’entrepreneur devra soumettre à l’agrément de la maîtrise d’œuvre et le Maître d’ouvrage les
moyens de compactage qu’il compte utiliser.
Le compactage sera exécuté avec des engins appropriés au matériau, et les travaux ne peuvent commencer que lorsque
l’entrepreneur aura amené sur le chantier les engins et matériel de nature agréés et en nombre suffisant.
Les couches de remblai doivent être compactées jusqu’à atteindre un indice de compactage d’au moins 98%, cette
spécification devant être vérifiée pour cette mesure, effectuée conformément aux indications ci-dessus et suivant le rythme
défini.
3.2. MATERIAUX
Les matériaux destinés à l’exécution des travaux seront d’origine marocaine, il ne sera fait appel aux matériaux d’origine
étrangère qu’en cas d’impossibilité de se les procurer sur le marché marocain.
L’entrepreneur devra se conformer aux prescriptions des STD, et devra fournir la provenance et la qualité des matériaux qu’il
se propose d’utiliser.
Par le fait même du dépôt de son offre, l’entrepreneur sera réputé connaître les carrières, dépôts ou usines indiqués ci-dessus,
ainsi que leurs conditions d’accès et d’exploitation.
Il est précisé que ces matériaux doivent être de bonne qualité, et que si ceux de la région proche du chantier ne le sont pas, il
sera exigé de l’entrepreneur de se les procurer ailleurs.
Aucune réclamation ne sera recevable concernant le prix de revient à pied d’œuvre de ces matériaux.
L’entrepreneur devra prendre toutes les dispositions utiles pour avoir sur le chantier la quantité de matériaux vérifiée et
acceptée indispensable à la bonne marche des travaux, et dont l’échantillonnage aura été agréé. Il devra présenter une liste
complète des matériaux approvisionnés avec leurs marques, qualités et provenances.
La demande de réception d’un matériau, autre que les matériaux préfabriqués, devra être faite au moins 4 jours avant son
emploi. Pour les matériaux préfabriqués, ce délai sera d’un mois à pied d’œuvre.
Tous les matériaux utilisés devront répondre aux normes en vigueur et doivent être de bonne qualité. Ils doivent être soumis,
préalablement aux essais d’agrément du laboratoire, dans les 15 jours qui suivent l’ordre de service de commencer les travaux.
Sables et agrégats
Pour les sables, le pourcentage en éléments de diamètre inférieur à 0.08 mm sera au maximum de 4%. Pour les agrégats, il
sera possible d’utiliser soit des sables naturel, soit des agrégats concassés, ils devront en tous cas présenter un bon rapport de
forme.
La constance des caractéristiques granulométriques des sables et agrégats approvisionnés est exigés. Le stockage des sables et
agrégats s’effectuera sur une aire bétonnée parfaitement propre et prévue à cet effet.
Remblai en tout-venant
Tous les remblais devront être méthodiquement compactés. Le contrôle de compactage des remblais sera effectué en se
La densité à obtenir doit être supérieur à 98% de l’OPTIMUM PROCTOR NORMAL sur chaque couche de remblais ou de
l’OPTIMUM PROCTOR MODIFIE (pour les couches de petite épaisseur).
Le compactage sera exécuté avec des engins appropriés, et les travaux ne peuvent commencer que lorsque l’entrepreneur
aura amené sur le chantier les engins et matériel de nature agréée et en nombre suffisant.
Les couches de remblai doivent être compactées jusqu’à atteindre un indice de compactage demandé. Cette spécification doit
être vérifiée par un laboratoire agréé et suivant un rythme conforme aux règles.
Si les résultats de contrôle de compacité d’une couche étaient inférieurs à 98% de l’OPM, l’entrepreneur doit reprendre à ses
frais, le compactage jusqu’à obtenir le seuil minimum fixé.
Si cela s’avérait impossible, l’entrepreneur aurait à sa charge la démolition de la section considérée et sa reconstruction,
jusqu’à obtention de résultats satisfaisants aux essais de contrôle.
Dans tous les cas, en particulier lorsque la compacité imposée n’est pas atteinte, la maitrise d’œuvre pourra imposer une
diminution de l’épaisseur des couches, sans que l’entrepreneur puisse prétendre à une quelconque indemnité ou à une
prolongation de délai.
Liants hydrauliques
Pour tous les ouvrages en béton, le ciment utilisé sera le CPJ 45 et correspondant à la norme marocaine en vigueur.
Les ciments pour béton armé seront livrés soit en sacs soit en vrac. Toutefois, les ciments de classes différentes de celles du
ciment utilisé pour la confection du béton armé courant seront livrés obligatoirement en sacs.
Moellons
Les moellons seront durs, bien gisants, sans fils ni bousins, dégagés de toute gangue ou terre, parfaitement propres. Ils devront
rendre un son clair sous le choc du marteau .Ceux qui rendraient un son sourd, qui contiendraient des parties tendres ou
s’écraseraient en grains sablonneux au lieu de se briser en éclats, à arêtes vives, seront rejetés.
Ces moellons seront ébousinés à vif, leur préparation se fera sur le tas et consistera à faire disparaître, au marteau, les
irrégularités qui s’opposeraient à une bonne liaison.
Agglomérés en béton
Les blocs en agglomérés de béton seront soumis à essais pour agrément. Ils devront correspondre à la norme marocaine en
vigueur.
Les éléments en agglomérés de béton prévus au marché, seront des éléments creux de bon calibrage, et proviendront
obligatoirement d’une usine agréée par le Maître d’ouvrage et la maitrise d’œuvre, ils seront de 1ère qualité et 1er choix.
La porosité totale en poids sera inférieure à 15% et la résistance à l’écrasement sera supérieure à :
R90 kg/cm² pour les agglos porteuses (section nette).
60 kg/cm² pour les agglos de remplissage (section nette).
Les éléments en terre cuites prévus au marché seront de 1ère qualité et 1er choix, et seront des éléments creux de bon
calibrage. Ils proviendront obligatoirement d’une usine agréée par le Maître d’ouvrage et la maitrise d’œuvre. Ils doivent être
conformes à la norme marocaine en vigueur.
L’entrepreneur présentera un certificat d’origine de l’usine garantissant les caractéristiques des aciers utilisés.
Des essais de traction et de pliage à froid peuvent être exigés et seront à la charge de l’entreprise.
Les armatures devront être exemptes de pailles, criques, stries, gerçures, et soufflures. Elles devront être parfaitement propres
sans aucune trace de rouille adhérente, de peinture ou de graisse.
Les différentes opérations de bétonnage devront être réalisées conformément au programme général établi par l'Entrepreneur
et soumis à l'approbation du Maître d’Ouvrage et le BET, dans un délai maximum de 7 jours après la notification du marché.
En outre, des programmes partiels seront établis par l'Entrepreneur en cours de travaux et présentés à l'agrément du Maître
d’Ouvrage et le BET, 7 jours avant tout début des travaux correspondants.
Les différents bétons devront être conformes à la norme marocaine NM10.1.008. Le tableau ci-dessous donne à titre indicatif
les caractéristiques de chaque type de béton :
B10 10 13
B15 15 19
B20 20 25
B25 25 30
B30 30 37
B35 35 45
B40 40 50
B45 45 55
B50 50 60
B55 55 67
B60 60 75
N.B : L’utilisation des agrégats d’oued dans les bétons est strictement interdit sauf une étude chimique préalable de l’évolution
des agrégats dans le temps à confirmer par un laboratoire agrée.
L’Entrepreneur est tenu de faire réaliser à ses frais une étude de formulation par un laboratoire agréé par le Maitre d’ouvrage.
La composition du béton doit être également étudiée en fonction de la classe d’exposition au sens de la norme et de la qualité
des parements à obtenir.
Les gravettes destinées à la confection du béton présenteront les mêmes caractéristiques que celles prévues au cours de
l’étude de formulation. Ils proviendront de carrière agrée par la maîtrise d’œuvre. Ils doivent satisfaire les exigences des
L’entrepreneur devra dès l’ouverture du chantier et avant tout approvisionnement d’agrégats faire établir une étude
granulométrique sur des échantillons et la présenter à la maitrise d’œuvre. La formulation de béton sera faite dès approbation
des agrégats.
Utilisation des bétons
Le tableau suivant donne les classes à utiliser en fonction de la destination des bétons.
Classe de résistance
Cas courants d’utilisation
à la compression
B20 Bétons de masse, bétons de remplissage, gros massifs de fondation, bétons non armé
ou très faiblement armé de petites dimensions
B25 Bétons pour structures en béton armé et bétons de dallage
B30 Béton de renforcement ou de reprofilage de structures
L'Entrepreneur peut utiliser des bétons prêts à l'emploi préparés en usine, sous réserve de l'accord de la Maîtrise d’œuvre et
Maître d’ouvrage et du respect des conditions suivantes :
5. COFFRAGES
Les coffrages devront être suffisamment rigides pour ne pas perdre leur alignement et leur verticalité (absence de ventre ou
déformation), sous l’effet de la poussée du béton frais pendant le coulage ou lors de la vibration.
Pour le béton brut au décoffrage, l’entrepreneur doit faire usage de coffrage métallique ou contre-plaqué en bois assurant un
bon rendu, et cela sans plus-value.
Tous les coffrages seront soigneusement étudiés et construits avec des joints bien fermes. Ils seront rigides et suffisamment
étayés pour éviter toute formation et toute fuite de mortier ou de laitance pendant la construction. Ils seront conçus de façon
à pouvoir être aisément enlevés lors du décoffrage, sans dommages pour le béton. Les joints entre panneaux devront être
suffisamment étanches pour ne pas laisser échapper la laitance de ciment.
L’entrepreneur devra utiliser un produit de décoffrage type SIKA ou autre à faire agréer par la maitrise d’œuvre. Ce produit ne
devra ni tacher ni colorer le parement et devra être agréé par le BET.
Il devra également vérifier qu’il n’y pas de contre-indication d’emploi du produit utilisé pour les enduits ou revêtements qui
seront appliqués par la suite. Le fuel et le mazout sont interdits.
Il est précisé à l'Entreprise que le bois de coffrage doit être neuf. Le bois usé et présentant trop de défauts ne doit pas être
utilisé ; ceci pour garantir une bonne qualité des bétons sous aspect visuel.
Pour le béton extérieur teinté dans la masse et - ou brute de décoffrage, il faut prévoir un adjuvant qui ne nuirait pas à l’aspect
du béton.
Tous les coffrages seront implantés correctement, et toute trace des sciures ou de matériau étranger sera soigneusement
Si des armatures doivent traverser le coffrage, on assurera des joints étanches autour de chaque barre.
Les étais ou supports métalliques utilisés au maintien du coffrage et abandonnés ensuite dans le béton, ne se trouveront en
aucun cas à moins de 10 cm des parements destinés à être exposés à l'eau et à moins de 5 cm des autres.
L'emploi d'attaches comportant des fils torsadés ou de groupes de fils parallèles traversant le béton est interdit.
COMPOSITION GRANULOMETRIE
A cet effet et dans les quinze jours, suivant l’ordre de service de commencer les travaux, l’entrepreneur doit présenter au
Maitre d’ouvrage un contrat de contrôle et d’essais fait entre l’entrepreneur et un laboratoire agréé par le Maitre d’ouvrage.
Les essais prévus dans le contrat sont en particulier (liste non exhaustive) :
Etude granulométrique des agrégats.
Coefficient DEVAL des pierres à partir desquelles sera fabriqué le granulat.
Caractéristiques du ciment et usine d’origine (avec attestations en cas de ciment en vrac).
Résultats d’analyse de l’eau de gâchage.
Formulation et composition du béton (granulat, ciment, sable).
Nature, marque, et dosage des adjuvants proposés avec copies obligatoires de l’agrément CSTB.
Résultats des essais de compression et de traction à 7 et 28 jours.
Résultats des 3 essais dits « SLUMP TEST » de références exécutées sur le béton contrôlé.
Temps de malaxage préconisé pour le béton proposé.
Etude de conformité des aciers.
Essai sur des agglomérés en béton, et briques conformément aux normes en vigueur.
Essais sur poutrelles.
Essais et analyse des produits d’étanchéité.
De même le contrat devra comporter une clause spécifiant que le laboratoire assistera sur convocation à toutes les réunions de
coordination ou de chantier.
Tous les prélèvements devront être effectués par les agents du laboratoire et sous leur responsabilité sauf pour les produits
prélevés par la Maitrise de chantier.
Les résultats seront obligatoirement, communiqués directement au Maitre d’ouvrage avec copie à la maitrise d’œuvre.
Tous les frais d’études, d’essais et d’analyses citées ci-avant seront à la charge de l’Entrepreneur et payés au laboratoire par
ses soins. Au cas où ces frais ne seraient pas réglés au laboratoire par l’entrepreneur, le Maitre d’ouvrage se réserve le droit de
les payer directement par prélèvements sur les décomptes de l’entrepreneur.
De même les frais d’essais des matériaux non prévus ci-haut, sont à la charge de l’entrepreneur pour tous travaux ou
Les essais seront effectués conformément aux normes en vigueur. Ils seront faits obligatoirement par un laboratoire d’essais et
d’études agrée par le Maitre d’ouvrage.
8. CONTROLE DE QUALITE
Au cours du chantier, l’entrepreneur sera tenu d’utiliser des matériaux ayant les mêmes qualités et les mêmes dosages
acceptés. Au cas où pour des raisons diverses, l’entrepreneur serait amené à modifier l’origine de ses matériaux, il serait tenu
d’effectuer une nouvelle série d’essais identiques à ceux décrits précédemment.
L’entrepreneur devra toujours pouvoir fournir la preuve de l’origine des matériaux approvisionnés et de leur qualité.
Des essais de résistance seront exécutés en cours de chantier suivants les normes en vigueur pour chaque type de béton, et
tous les 50 m3 mis en œuvre. Il pourra être exécuté un prélèvement pour essais de contrôle.
Ces essais, conduits suivants les normes en vigueur et sous la vérification du laboratoire, porteront sur la détermination des
résistances à la compression sur cylindres à 7 et 28 jours sur 9 éprouvettes au sol par essais, et la consistance par essais
d’affaissement au cône d’ABRAMS.
Les prélèvements seront exécutés inopinément par le laboratoire selon la cadence demandée par le BET, dans la limite de
fréquence fixée par la norme marocaine, qui est bien entendu une fréquence moyenne.
La fourniture des moules pour éprouvettes, les essais, les transports et les frais du laboratoire sont à la charge de
l’entrepreneur.
Au cas où les caractéristiques résultants des essais de contrôle seraient inférieures aux caractéristiques exigibles, les mesures
imposées pourront aller jusqu’à la destruction de ces ouvrages.
Cependant il pourrait être exigé que des essais sur place non destructifs soient exécutés aux frais de l’entrepreneur. Dans ce
cas, et si les essais confirment la mauvaise qualité des ouvrages, Le Maître d’Ouvrage restera cependant seul juge et sa
décision finale et sans aucune objection de l’entrepreneur.
Tous les bétons seront obligatoirement fabriqués par moyens mécaniques (bétonnières ou centrale à béton).
Le dosage devra être fait obligatoirement par méthode pondérale. Le dosage en eau devra se faire automatiquement grâce à
un dispositif assurant une précision de + ou – le poids de l’eau de gâchage.
La proportion d’eau devra être adaptée à la composition du béton et à l’humidité des agrégats.
L’entrepreneur devra proposer les conditions et les modalités d’exécution des travaux par temps agressif. En particulier en
temps sec, il faut éviter la dessiccation des bétons.
Le mélange doit être continu jusqu’à ce que la répartition des matériaux dans la cuve du malaxeur ait une consistance
uniforme et que la masse ait une couleur homogène.
Le temps de mélange pour chaque gâchée ne sera pas inférieur à la période minimale recommandée.
Chaque gâchée de béton doit être vidée complètement avant que le tambour du mélangeur soit rechargé pour une nouvelle
gâchée.
Le béton doit être transporté aussi vite que possible des lieux de fabrication à celui de coulage sans ségrégation ou perte
d’aucun élément tel que la laitance du ciment.
Tous les équipements utilisés pour le transport du béton devront être propres et nettoyés à chaque arrêt de travail.
Toute addition d’eau supplémentaire dans le béton avant la mise en place est formellement interdite. Le béton doit être mis en
place le plus rapidement possible après confection sans dépasser un délai de 30min.
Il sera vibré ou pervibré selon le cas. Au moment du coulage, une personne devra veiller continuellement à ce que les
armatures et les cales ne soient pas déplacées, et elle devra corriger et ajuster chaque armature qui viendra à être déplacée.
Avant toute opération de bétonnage un procès-verbal de réception des armatures sera établi par le BET. Ce dernier doit être
avisé une semaine au moins des dates de besoin pour effectuer les réceptions de ferraillage et coffrage.
Il est précisé que des précautions particulières seront prises pour la mise en œuvre du béton par temps chaud ou lorsqu’il y a
des vents asséchants, en particulier le début du coulage ne sera fait qu’à partir de 15 heures, et le lendemain, dès l’ouverture
du chantier. Le béton coulé la veille sera abondamment arrosé et cette opération sera répétée pendant 7 jours.
Par temps chaud la température du béton ne devra pas dépasser 25°C et par temps froid, le béton ne devra pas avoir une
température inférieure à 10 °C.
La température ambiante extérieure ne devra pas être inférieure à 5°C. En dessous de cette température, le coulage du béton
ne sera pas autorisé.
Aucun matériau gelé ou contenant de la glace ne doit être utilisé pour confectionner le béton. Enfin, tout béton endommagé
par le gel sera refusé et repris.
Avant tout coulage de béton les coffrages seront arrosés jusqu’à saturation, les armatures des nervures et de la dalle de
compression seront calées convenablement, la granulométrie sera étudiée avant exécution.
L’entrepreneur devra établir un calendrier de coulage ou seront répertoriés tous coulages effectués avec précision de la date et
de l’heure. Ce calendrier sera disponible sur chantier pour pouvoir être consulté à tout moment par la maitrise d’ouvrage.
Le béton doit demeurer parfaitement homogène durant le coulage et doit être travaillé soigneusement pour être reparti
autour des armatures, fixations et dans les angles de coffrage.
Ces opérations ne seront en aucun cas effectuées sans l’aide du vibrateur, dont le rôle est de serrer le béton après parfaite
répartition dans les coffrages.
Après coulage le béton doit être protégé des conditions climatiques défavorables. Des dispositions adéquates seront prises
pour éviter une évaporation excessive de l’eau sur toutes les surfaces des éléments coulés, pendant les fortes températures ou
par assèchement par le vent.
Les systèmes et les méthodes de protection envisagés par l’entreprise seront toujours proposés à l’approbation du BET avant
le début des opérations de coulage des bétons.
Les joints figurant sur les plans de BA fournis par le BET seront convenablement dimensionnés tant en largeur qu’en
profondeur pour assurer leurs fonctions.
Il est précisé que seront dus par l’entrepreneur, tous joints de construction ou de dilatation conformément aux règles en
vigueur.
Au cas où une omission ou imprécision serait décelée sur les plans. L’entrepreneur devra le signaler à la maitrise de chantier
qui prendra toutes mesures utiles.
Toutes reprises de bétonnage (béton frais coulé sur du béton sec), ou ragréage, se fera à l'aide de produits spéciaux de reprise
type SIKA ou similaire.
Tous les joints dans les coffrages où entre les coffrages et des éléments de structure déjà réalisés devront être parfaitement
étanches pour éviter toute perte de laitance de ciment à travers ces joints.
Les faces de coffrage devant être en contact avec le béton seront enduites d’un produit de décoffrage conforme aux normes en
vigueur. Le produit sera choisi de manière à ne causer aucun désordre lors de l’application des enduits, revêtement et peinture
sur les parements du béton. Son application sera faite avant la mise en place des aciers.
Sauf stipulation contraire du devis descriptif, toutes façons complémentaires au coffrage seront exécutées sans supplément de
prix, suivant plans, tels que cintres, arches, plans inclinés, feuillures, larmiers, réservations, etc.
Les ouvrages tel que joints seront réalisés avant coulage du béton, et aucune partie de béton ne sera piquée ou enlevée pour
quelque raison que ce soit sans l’autorisation expresse du BET ou Bureau de Contrôle.
Le coffrage des éléments en béton doit être confectionné de telle sorte à être décoffrer par la suite sans endommager les
éléments de structure ni mettre en danger les intervenants sur chantier.
Aucun retardateur de prise de béton ne sera employé sans l’autorisation du BET. Par ailleurs, l’utilisation de vibrateur ne doit
pas être faite en même temps que celle du retardateur.
Le décoffrage doit être fait après durcissement correcte des éléments en béton. A titre indicatif, ci-dessous quelques période
minimum à observer avant décoffrage :
On peut décoffrer le béton après la prise des parties de l’ouvrage ne supportant pas d’efforts, telles que les faces latérales des
divers éléments. Pour les autres parties, elles seront décoffrées dès que le béton aura suffisamment durci pour qu’à tous les
efforts qu’il est appelé à subir après décoffrage, il puisse résister avec coefficient de sécurité au moins égal à 2.
L’enlèvement des étais principaux ne doit jamais être effectué brusquement. Il convient de les abaisser d’abord légèrement à
l’aide de coins de réglage de telle sorte qu’ils demeurent à quelques millimètres seulement au-dessous de la structure libérée.
On observe cette dernière règle pendant un certain temps et si aucun indice défavorable ne se produit au bout de 24 heures,
on peut procéder à l’enlèvement définitif des étais.
Si la structure va subir des charges dues soit au coulage de nouveaux éléments ou par le dépôt autorisé de marchandise, les
étais seront maintenus pendant le temps nécessaire, en vue de parer aux surcharges éventuelles qui pourraient être
appliquées en certaines parties des ouvrages.
Il est interdit de faire supporter des charges quelconques au béton avant qu’il n’ait fait prise.
L’utilisation des planchers et dalles comme aires de stockage est interdit sans l’accord explicite de la maitrise d’ouvrage.
Les parements seront parfaitement d’aplomb et de niveau. Ils ne présenteront aucune épaufrure. Il ne sera toléré ni balèvre ni
gauchissement ou déformation du coffrage. Les arrêtes seront vives, parfaitement dressées et rectilignes.
Pour le cas de béton brut au décoffrage, il sera réalisé un prototype de béton fini, en un panneau de 3m² et 10 cm d’épaisseur
qui sera réalisé suivant les instructions de la maitrise d’œuvre. Quant à l’aspect final du parement vu, l’exécution des
Les écarts dans la position des étriers ne dépasseront pas leur diamètre, ces pièces étant ligaturées assez solidement pour
éviter tout déplacement au cours du bétonnage.
Le pliage des barres sera obligatoirement effectué sur un mandrin indépendamment des conditions de pression exercées sur
les bétons, les diamètres minima de cintrage seront ceux conseillés par le fabricant en tenant compte de la température, des
caractéristiques de la machine de cintrage (notamment de la vitesse).
Les armatures à haute adhérence ne devront en aucun cas être dépliées après avoir été pliées (le dépliage des autres aciers est
déconseillé).
Les armatures seront maintenues à leur place exacte par rapport aux coffrages au moyen de cales en béton de dimensions
aussi petites que possible (environ 4 cales au m²).Ces cales seront exécutées à l’aide de table vibrante et comporteront à leur
partie supérieure un fil de fer enrobé pour l’attache des barres.
Le BET pourra en augmenter le nombre s’il le juge utile. Le béton des cales sera de même nature que celui des ouvrages où
elles sont incorporées.
Les liaisons verticales des cloisons avec les autres éléments composant la structure devront être assurées selon le cas par
feuillures réservées ou par arrachement permettant harpage. Si des dispositions utiles n’ont pu être prises au moment de la
construction des maçonneries principales, celles-ci seront refouiller ou piquées pour obtenir le résultat désiré.
Dans les ouvrages en béton armé, il sera réservé des engravures au moment du coulage, et la liaison avec les poteaux de
l’ossature sera faite soit par des éléments en métal déployés fixés sur les poteaux par pointes, à raison d’un élément tous les 6
rangs de briques, soit par mise en place au coulage du béton des poteaux, de chevelus en acier doux de diamètre 6.
Toutes les cales et étrésillons devront être placés pour empêcher les déplacements et déformations des huisseries, et être
maintenus jusqu’à complet séchage des scellements et calfeutrement au mortier.
Les cadres ou pré-cadres, selon le cas, seront posés lors du montage des cloisons. Tous scellements, bourrage et garnissage au
mortier (grain de riz, sable et ciment) nécessaires. Les pré-cadres devront répondre à trois contraintes principales :
permettre le rattrapage des tolérances admissibles par le gros œuvre (normes N.P.01.101) ;
faciliter la mise en place des menuiseries permettant un réglage et une étanchéité conformes aux règles de l’art.
La dernière rangée de briques ou d’agglos devra être parfaitement garnie au mortier sous le plancher haut pour assurer
l’adhérence de la jonction.
Dans le cas de l’exécution de doubles cloisons, toutes précautions seront prises pour ne pas laisser tomber du mortier ou
autres déchets au fond du vide entre les deux cloisons, des épingles en acier galvanisé seront mises en places pour liaisonner
les deux parois.
Au-dessus de chaque ouverture, dans les cloisons simples et doubles, il sera prévu un linteau en BA horizontal ou cintré suivant
plans Architecte, dimensions en fonction de l’ouverture.
Toutes les cloisons en épi comporteront un raidisseur en BA. Toutes les cloisons basses comporteront un chaînage en BA,
conformément au DTU n°20.11 « Parois et murs en maçonnerie ».
Il est spécifié que l’incorporation dans les mortiers de produits spéciaux tels que plastifiants, accélérateurs de pose, antigel,
etc. est interdite.
Les enduits extérieurs quels qu’ils soient devront toujours assurer l’étanchéité parfaite des murs.
Les travaux d’enduits comprendront implicitement tous les ouvrages, accessoires nécessaires à une finition parfaite et
complète notamment les arêtes droites ou arrondies, les cueillies, les gorges, les glacis, les calfeutrements de menuiserie et
autres, le grillage galvanisé aux liaisons béton - maçonnerie, les filets et champs, les raccords ou bouchements et scellements,
etc. ainsi que tous les renformis éventuellement nécessaires par suite d’un défaut de planéité ou d’aplomb des maçonneries.
Le respect de ces prescriptions reste impératif. Toute partie d’enduit n’ayant pas satisfait à ces prescriptions sera démolie et
refaite aux frais de l’entrepreneur. Les enduits seront exécutés conformément aux prescriptions et conditions du DTU n°26.1.
Le gobetis au mortier n°2 projeté fortement, la surface étant rugueuse, de 0.003 d’épaisseur environ.
Corps d’enduit au mortier n°4 appliqué en deux passes de 0.007 à 0.010 d’épaisseur environ.
Le délai d’attente entre la première et la deuxième couche ne doit jamais être inférieur à 48 heures. Le délai minimal à
respecter avant la couche de finition sera de 4/7 jours suivant la nature du liant.
Le grillage galvanisé (maille de 2 mm) destiné à éviter les fissures entre les éléments béton et les remplissages en matériaux de
nature différente, devra être mis en place et fixé avec le plus grand soin. Ce grillage sera incorporé à la couche formant corps
d’enduit, il débordera de 10 cm de chaque côté de la jonction.
Note : L’entreprise de gros-œuvre doit reprendre l’enduit sur plinthe après achèvement de la pose des plinthes du lot
revêtement. Un joint peut être demandé sans plus valu, par la maitrise d’ouvrage entre les enduits et la plinthe.
Pentes : Pour toute surface comportant des points d’évacuation d’eau (sanitaires, fonds de fosses, etc…), ou pour
dallages extérieurs.
Dans le cas des sols horizontaux, ils seront parfaitement plans et de niveau, les tolérances admissibles étant les
suivantes, sans qu’elles puissent s’additionner sur la longueur du local.
Forme béton brut pour recevoir revêtements scellés ou chape dans tous les sens : 10 mm sur 2 m.
Forme béton fini avec chape incorporée dans tous les sens : 5 mm/2 m
Chape ciment rapportée, lissée ou bouchardée dans tous les sens : 3 mm/2 m
Le fond de forme sera parfaitement dressé, nettoyé et fortement compacté avant tous travaux.
d’un matériau en tout venant 0/40 mis en place de 20 cm d’épaisseur parfaitement arrosées et compactées (98 % de
l'O.P.M) avec contrôle supplémentaire par un essai de chargement à la plaque.
de remblai de substitution en matériaux de type squelettique sélectionnés et compactés par couches successives
suivant la note descriptive de la substitution établie par le laboratoire à la charge de l’entreprise avec des essais de
contrôle du compactage.
TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE LA FACULTE POLYDISCIPLINAIRE DE SIDI BENNOUR.
PREMIERE TRANCHE : « BLOC ADMINISTRATIF-ESPACE ENSEIGNANTS » ET « BLOC PEDAGOGIQUE – ESPACE ETUDES »
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Ces matériaux doivent provenir de carrière agrée par le laboratoire et faire l'objet d'essais et d'analyses nécessaires à la charge
de l'Entrepreneur, ainsi que les essais du contrôle du compactage.
Avant l’exécution du dallage l’entrepreneur fournira et posera un film polyane de 180 microns à soumettre au bureau d’études
et au bureau de contrôle pour avis.
Les formes de dallage seront réalisées en béton B25. Elles seront armées d’un quadrillage en acier haute adhérence.
L’épaisseur du dallage et le ferraillage seront conformes au plan B.A.
Le dimensionnement des dallages tiendra compte des charges spécifiques à l’usage de l’ouvrage. En particulier, et de manière
non exhaustive, seront prises en compte les surcharges des équipements et réservations particulières (équipements piscines,
cuves enterrées, etc…).
Toute fabrication non conforme sera refusée, démolie, évacuée du chantier et reprise par l'entrepreneur sans aucune
réclamation pour supplément de prix ni de délai.
Dans le cas de faute grave ou fraudes, les articles des clauses administratifs seront appliqués.
Des indications particulières peuvent être mentionnées sur les plans lorsque des matériaux de caractéristiques spéciales sont
requis. L'entrepreneur est tenu de s'y conformer.
Les tôles et les larges plats seront parfaitement planés, de préférence à la machine à rouleaux.
Les profils seront dressés à la presse, au marteau ou à l'aide de la machine à galets. En cas de dressage au marteau, les traces
de martelage doivent être assez peu apparentes pour ne plus être décelées après mise en peinture.
1.2.2. FORGEAGE
Les pièces forgées seront travaillées au rouge cerise, on évitera de les brûler ou de les façonner au rouge sombre.
1.2.3. CINTRAGE
Les cintrages à froid seront exécutés à l'aide de machine à galets ou de vérins. Aucun façonnage ne sera exécuté à froid par
percussion. Les reprises éventuelles pourront être effectuées par des chauffes à chalumeau.
Les tranches taillées pourront rester brutes à condition de ne présenter ni déchirure, ni reprise, ni manque de matière, ni
bavure.
Les ronds, tubes et profiles importants seront coupés par tronçonnage à la machine.
1.2.5. OXYCOUPAGE
L'oxycoupage à la machine est admis sous condition d'une coupe régulière, les coupes irrégulières seront reprises à la meule.
Dans les tôles et goussets pour l'obtention de coupes arrondies (découpes concaves et convexes, trous de poing, etc... ).
Dans les gros profils (II - U - I), pour la confection de profiles reconstitués.
Dans tous les cas les coupes obtenues seront reprises à la meule ou à la lime pour supprimer toutes les irrégularités.
L'usage du chalumeau est strictement prohibé pour effectuer les perçages qu'il s'agisse de trous pour boulons et rivets ou
l’alésage destinés à recevoir des axes.
1.2.6. ASSEMBLAGE
La production des éléments d’assemblage au sol sont à la charge du présent lot ainsi que le contrôle de la mise en place par un
géomètre.
Les trous pour rivets et boulons sont poinçonnés directement au diamètre définitif et aucun alésage n'est prévu, sauf les cas
suivants :
Boulons HR.
Dans ce cas, le perçage est effectué à un diamètre de 3 mm inférieur au diamètre nominal, lors du montage à blanc en atelier,
on procédera à l'alésage à la cote définitive sur les pièces assemblées et correctement bridées. Après cette opération, les
divers trous correspondants au même boulon seront parfaitement concentriques et usinés sur tout le pourtour.
1.4. SOUDAGE
Les soudages électrique à l'arc, par électrodes enrobées, sous flux ou en atmosphère inerte ou active est universellement
employé.
Les électrodes ou fils utilisés pour la soudure donneront un métal déposé dont les caractéristiques mécaniques seront au
moins égales à celles du métal de base.
Le choix du métal d'apport est, sous cette réserve laissé à l'initiative de l'entrepreneur. Les cas spéciaux seront soumis à l'avis
de la maitrise d’œuvre et maitre d’ouvrage.
Les conditions de préparation et d'exécution des soudures, y compris s'il y a lieu, le préchauffage et le poste chauffage sont
laissés à l'appréciation de l'entrepreneur et sous sa responsabilité.
En règle générale, les surfaces en contact doivent être bien planes et soigneusement décalaminées. Les bords à souder
doivent être propres, sans graisse ni peinture, lisses et exempts de criques ou autres défaut de surfaces.
Les parties à souder devront être bien sèche, on ne doit jamais souder sur pièce humide.
L'entrepreneur doit faire en sorte que la température de la pièce à souder soit maintenue à au moins + 5° C et que le
refroidissement après soudure soit fait de manière suffisamment lente pour ne pas provoquer de fissurations dues à des
tensions internes.
Les piquages, brossages, burinages nécessaires entre les passes doivent être exécutées avec soin. Dans le cas de soudures
délicates, ces opérations peuvent être utilement complétées par des meulasses suivis ou non par un ressuage.
Pour les épaisseurs inférieures ou égales à 5 mm, aucun chanffreinage n'est exigé, pour les tôles d'épaisseur supérieure à 5
mm, les deux parties à souder seront usinées.
L'angle formé par les deux chanfreins sera de 70° pour les tôles de 5 à 12 mm, de 60° pour les tôles de 12 à 30 mm, et de 50°
au-delà de 30 mm d'épaisseur.
Pour les tôles d'une épaisseur supérieure ou égale à 12 mm, il est normalement admis de prévoir un chanfrein sur les deux
faces de l'assemblage. Dans ce cas, l'angle de chanfreinage pris en compte, sera celui qui correspond à une épaisseur fictive
égale à la demi-épaisseur à souder.
Dans le cas de l'assemblage de pièces différentes, la pièce la plus forte devra être émince pour se raccorder à la plus faible avec
une pente ne dépassant pas 1/4 (4 compté parallèlement au plan commun des aciers raccordés).
Dans une section perpendiculaire au cordon de soudure, la longueur de soudure (hl ou h2) en contact avec l'acier à souder ne
devra être nulle part inférieure à l'épaisseur "e" du profil le moins épais. La plus petite dimension du cordon de soudure "s" ne
devra être nulle part inférieure à 0,7 e. Le cordon déposé devra être bien symétrique et ne présenter ni muraille ni caniveau.
Soudures continues :
Toutes les soudures en bout de pièces longues seront continués (joints de fers soudés, âmes de poutres pleines etc. ).
Tous les goussets seront soudés de façon continue. Toutefois, lorsque les goussets appliqués contre un fer avec un
recouvrement important, l'une des deux lignes de soudures parallèles pourra être réalisée en discontinu.
Les profiles composés et les profiles reconstitués soudés seront réalisés à l'aide de soudures continues (sauf exception ci-
dessous).
Soudures discontinues :
Pour les soudures discontinues, la longueur minimum de chaque cordon sera de 10 (dix) fois l'épaisseur minimum à souder.
La longueur soudée sera au minimum 30% de la longueur qu'aurait la soudure continue correspondante. Dans les soudures en
T, les cordons seront en quinconce dans la mesure du possible.
- Les nervures destinées à raidir les ensembles soudés (mais pas les semelles).
- Les goulottes.
- Les profilés composés par des cornières, des U ou. Des I sans interposition d'âme en fer plat ou en tôles suivant les exemples
ci-dessous (non limitatifs).
- Les poteaux formant profil tubulaire à l'exclusion des poutres traitées dans ce cas en soudure continue.
Toutefois, pour ce tube, une soudure d'étanchéité de faire section sera effectuée entre les cordons de soudure proprement
dits.
Points de soudures :
Il s'agit de soudures discontinues avec une longueur de cordon unitaire de 3 (trois) fois l'épaisseur minimum à souder.
Après exécution, les surfaces des cordons de soudures devront être aussi régulières que possible et débarrassées des scories.
Ces soudures ne peuvent être utilisées que pour la fixation des tôles de plancher (tôles striées, tôles à larmes, etc. ).
Dans tous les cas où des soudures discontinues ou des soudures par points sont utilisées, on s'assurera que les surfaces à
souder sont bien en contact, les fentes si elles apparaissent ne doivent pas être de plus de 2 à 3 dixièmes de millimètre.
En cas de soudures manuelles, celles-ci seront exécutées uniquement par des soudeurs qualifiés, sous la surveillance
permanente du chef soudeur de l'entrepreneur.
Dans certains cas particuliers, la maitrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage se réservent le droit d'exiger que les soudeurs aient
passé avec succès depuis moins de 6 mois les épreuves de qualifications professionnelles pour le type de travail et le mode
opératoire en cause.
Les électrodes doivent être conservées dans les conditions prescrites par le fabricant.
Il sera procédé à un contrôle systématique de toutes les soudures par ressuage à la charge de l'entrepreneur.
Les ensembles ou sous-ensembles en mécano soudure doivent subir un traitement de détente ou de stabilisation avant
usinage.
Ce traitement qui seul peut procurer par la suite, la stabilité dimensionnelle nécessaire, sera obligatoirement exécuté au four.
Les chauffes locales à l'aide de chalumeaux ou de brûleurs n’en sont pas admises.
1.7.2. USINAGE
L'usinage intéresse tous les ensembles et sous-ensembles visés au paragraphe ci-dessus ainsi que certains éléments dont la
masse et la forme ne justifient pas un traitement thermique.
L'entrepreneur est, à cet égard, tenu de respecter les signes de façonnage qui seraient portés sur les plans.
L'usinage proprement dit peut comporter des opérations de surfaçage par rabotage ou fraisage qui n'appellent pas de
commentaires particuliers. Il s'agit en général de plans de joint ou de surfaces d'appui de pièces mécaniques.
Les cales d'épaisseur, s'il en est, seront soigneusement repérées avant expédition.
Le traçage des trous sera exécuté sur l'ossature monté à blanc en atelier avec ses boulons définitifs. Les trous ne seront pas
poinçonnés, mais obtenus par l'emploi d'un outil de coupe monté sur radiale ou, s'il y a lieu, sur aléseuse.
En général, aucune tolérance ne figure sur les plans. Les côtes devront dans ce cas être respectées avec la tolérance habituelle
en charpente métallique, soit un écart maximum exprimé en m pour une côte " 1 " exprimée en m, de 2 / 1000
Les côtes non tolérantes mais déterminant les niveaux des différents appuis ainsi que les entre axes de perçage des pièces
mécaniques, devront être respectées avec la tolérance de 2/1000.
Sauf indication plus précise, la tolérance dans l'alésage des trous destinés à recevoir un axe est de H.11.
En ce qui concerne les surfaces d'appuis des parties mécaniques, aucun gauchissement ne sera toléré, même lorsque ces
surfaces ne sont pas usinées. Une règle usinée posée sur ces surfaces ne doit pas basculer aussi légèrement que ce soit, quel
que soit, l'emplacement sur lequel, on exercera un effort perpendiculairement à la surface d'appui.
1.9. MONTAGE
Toute la boulonnerie à fournir doit faire l'objet d'avis technique, et doit être soumise à la maîtrise d’œuvre et le maitre
d’ouvrage, avec tous les certificats et avis nécessaires, pour réception avant la mise en œuvre.
Le brochage des trous d'assemblage de charpente est autorisé dans la mesure où il s'effectue sans déformation des trous. Le
brochage des trous d'assemblage des éléments mécano-soudés est interdit.
Les écrous des boulons de charpente et de boulons de scellement devront être serrés. Après réglage de l'ensemble des
appareils (charpente et mécanique) l'entrepreneur procédera à un nouveau serrage et à leur blocage par un montage
convenable du filet ou un point de soudure.
En aucun cas, la partie filetée d'un boulon ne devra régner au droit d'une section cisaillée.
Les boulons s'appliquant sur une surface oblique montés avec cales biaises.
Les boulons mécaniques (matricés ou décolletés) seront livrés en caisses, à part, appareil par appareil. Ils seront tous équipés
d'une rondelle usinée et au choix de l'entrepreneur : d'un écrou Nystop ou d'un écrou normal et contre écrou PAL.
Pour les opérations de soudage sur le site de montage, l'entrepreneur fait son affaire du poste de soudure, et la fourniture du
courant est à sa charge. Les reprises de peinture sont à faire suivant cahier des prescriptions techniques de peinture.
Tous les éléments porteurs en charpente métallique recevront un traitement leurs permettant d’assurer la stabilité-au-feu et le
degré coupe-feu exigés par la notice de sécurité incendie. Ce traitement sera en forme de peinture intumescente dont la
réalisation est comme suit :
En cours de fabrication et de montage, la Maîtrise d’œuvre et le Maître d'Ouvrage auront libre accès à l'atelier du constructeur
et au chantier pour vérifier que la réalisation s'effectue en conformité avec les pièces constitutives du marché.
Réception de la matière
Contrôle dimensionnel
Avant soudage
- contrôle de grenaillage.
- contrôle des épaisseurs de galvanisation.
- contrôle l’adhérence de galvanisation.
- contrôle des épaisseurs de la peinture.
- contrôle l’adhérence de la peinture.
Expédition
Tous les frais des essais de conformité et de contrôle des matériaux, aux prescriptions techniques du présent document et de
celles des normes de référence, sont à la charge de l’Entrepreneur.
A cet effet et dans les quinze jours, suivant l’ordre de service de commencer les travaux, l’entrepreneur doit présenter au
Maître d’ouvrage délégué un contrat de contrôle, d’essais agréé par le Maître d’œuvre. Les résultats de ces essais seront
consignés dans les procès-verbaux à soumettre à l’approbation du bureau de contrôle.
De même le contrat devra comporter une clause spécifiant que le laboratoire assistera sur convocation à toutes les réunions de
coordination ou de chantier.
Tous les prélèvements devront être effectués par les agents du laboratoire et sous leur responsabilité. Les résultats seront
obligatoirement, communiqués directement au Maître d’ouvrage délégué avec copie à la Maîtrise d’œuvre.
Tous les frais d’études, d’essais et d’analyses citées ci-avant seront à la charge de l’Entrepreneur et payés au laboratoire par
ses soins. De même les frais d’essais des matériaux non prévus ci-haut, sont à la charge de l’entrepreneur pour tous travaux ou
fourniture qui n’auront pas satisfait aux conditions imposées par les prescriptions techniques du présent CPS.
Les essais seront effectués conformément aux normes en vigueur. Ils seront faits obligatoirement par un laboratoire d’essais et
d’études agrée par le maître d’ouvrage.
Toute fabrication non conforme sera refusée et reprise par l'entrepreneur sans supplément de prix ni de délai.
Le présent cahier des prescriptions techniques a pour objet de définir les conditions d’exécution des travaux d’étanchéité de
l’ensemble des ouvrages objet du présent projet.
Pour les planchers courants, les terrasses recevront un complexe d’étanchéité traditionnel formé de :
- Forme de pente.
- Chape de lissage.
- Isolation thermique en liège.
- Complexe d’Etanchéité
L’étanchéité sera relevée contre les acrotères péri métriques.
Elles comprennent :
- La fourniture, le transport à pied d’œuvre, le stockage, la mise en œuvre de tous les matériaux et matériels,
éléments constitutifs et ouvrages accessoires nécessaires à l’exécution des travaux conformément aux
dispositions du CDP.
- La conduite et la surveillance du chantier jusqu’à réception des travaux.
- La fourniture, la mise en place et le repli de tous les échafaudages nécessaires à l’exécution des travaux.
- La protection de tous les ouvrages mis en place par l’entrepreneur jusqu’à réception des travaux.
- La réfection des ouvrages défectueux ou détériorés, constatés soit en cours d’exécution, soit à la réception des
travaux, avec toutes conséquences en découlant.
- La fourniture des échantillons, suivant les types de complexes prévus dans les conditions effectives de réalisation
et sur des surfaces témoins.
- Les nettoyages en cours et en fin de travaux et l’enlèvement des copeaux déchets, gravois et emballages etc. et
tous les matériaux pour la mise en œuvre des ouvrages.
L’entrepreneur a l’exécution de tous les travaux définis par le présent marché .Il devra livrer les ouvrages parfaitement
terminés et suppléer par ses connaissances professionnelles, aux détails qui pourraient avoir été omis dans les prescriptions et
qui seraient nécessaires au parfait achèvement des ouvrages suivant les règles de l’art.
L’entrepreneur devra exécuter tous les travaux ou installation conformément aux normes, DTU et règlements en vigueur.
Les matériaux destinés à l’exécution des travaux faisant l’objet du présent marché seront de production marocaine. Il ne sera
fait appel aux matériaux d’importation qu’en cas d’impossibilité absolue de se les procurer sur le marché marocain.
D’une façon générale, la provenance des matériaux devra être agréée par la maîtrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage sur
proposition de l’entrepreneur.
Les conditions générales et les qualités sont définies par le DGA et les normes marocaine, à défaut les normes AFNOR.
Les indications qui suivent ne peuvent que compléter celles-ci. En cas d’imprécision, les normes marocaines et les normes
AFNOR prévaudront sur le DGA.
Par le fait de son offre, l’entrepreneur sera réputé connaître les ressources des dépôts, ainsi que leurs conditions d’accès et
d’exploitation.
L’entrepreneur sera tenu de fournir sur simple demande de la maîtrise d’œuvre et du maitre d’ouvrage les procès-verbaux du
CSTB des matériaux prévus au CPS.
Ce produit répondra aux spécifications des DTU et normes en vigueur. Pour l’application à chaud, il contiendra 70% de produit
brut et pour l’application à froid 50% minimum de produit brut.
Les feutres répondront aux spécifications des normes, DTU et règlements en vigueur.
Afin d’effectuer un contrôle efficace, la maîtrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage se réservent le droit d’exiger la présentation
des factures ou des bons de livraison des différents fournisseurs, et la présentation des certificats d’essais d’agrément sur les
produits d’étanchéité .
L’entrepreneur devra, en outre remettre un certificat prouvant que les produits proposés correspondent bien, rubrique par
rubrique, aux prestations techniques du présent devis.
L’entrepreneur doit aménager un emplacement pour entreposer les matériaux à l’abri de l’eau, afin que leur qualité soit
intacte au moment de leur mise en œuvre.
L’entrepreneur veillera à aviser la maîtrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage particulièrement du lieu de stockage des rouleaux
d’étanchéité. La maîtrise d’œuvre et le bureau de contrôle vérifieront et sanctionneront si la réglementation n’est pas
respectée.
Le non-respect de cette instruction conduirait au refus des matériaux dégradés et à leur évacuation du chantier.
L’entrepreneur prendra toutes dispositions pour ne pas détériorer les parements des autres ouvrages dont il supporterait seul
les conséquences.
la maîtrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage se réservent le droit d’opérer tous les prélèvements qu’elle jugerait nécessaires sur
les produits employés aux fins d’analyse en laboratoire, celles-ci ainsi que tous contrôles ou vérifications sur place, seront faits
aux frais de l’entrepreneur, y compris toutes les charges afférentes.
D’une façon générale, tous les travaux seront exécutés conformément aux règles de l’art et aux normes en respectant les
dispositions du projet et celles arrêtées en commun accord pendant la période de préparation et aux prescriptions des DTU.
L’entrepreneur tiendra compte également des restrictions imposées à l’emploi des feutres CB par les bureaux de contrôle
technique, agissant pour la garantie des ouvrages d’étanchéité.
La mise en œuvre devra être rigoureusement conforme aux normes et règlements en vigueur.
Aucun travail d’étanchéité ne sera entrepris lorsque le support aura une température inférieure à 2°C.
A la livraison, les contrôles porteront sur l’origine, le classement, l’épaisseur et les nuances des matériaux, afin de s’assurer
qu’ils sont conformes au CDP et aux échantillons agréés.
A la mise en œuvre, les contrôles permettront de s’assurer que les règles d’exécution prescrites par les DTU, les règlements et
les spécifications techniques ont été bien observées.
A la réception, les contrôles porteront sur la bonne exécution et finition des ouvrages. Dans le cas de malfaçons l’entrepreneur
devra refaire les ouvrages défectueux et corriger ceux-ci si la maîtrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage ne jugeront pas leur
remplacement nécessaire.
1.5.3. MATÉRIELS
L’entrepreneur fournira à la demande de la maîtrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage la liste du matériel qu’il envisage d’utiliser
et qui devra comprendre au minimum des engins et matériels permettant :
A tous moment l’entrepreneur devra disposer de bâches de protection pour éviter la pluie sur son chantier.
L'entrepreneur devra donc, avec le concours du ou des entrepreneurs concernés, mettre au point et établir les plans de
réservations, dont notamment :
Il est bien spécifié que dans le cas où par la faute de l'entrepreneur, certaines réservations dont notamment les engravures,
n'auraient pas été réalisées, les travaux complémentaires nécessaires seront entièrement à sa charge ; il devra en particulier
tailler les engravures manquantes.
Les calculs de ces dimensionnements seront à effectuer sur la base des DTU et du document suivant : DTU 60.11 : règles de
calcul des installations de plomberie sanitaire et des installations d'évacuation des eaux pluviales.
Le marché étant de type à lot unique, l’entrepreneur est seule responsable des supports, et ce même en cas de sous-traitance.
Elle prévoira toutes démolitions ou modifications à sa charge.
Tous les ouvrages devront être réalisés avec toutes les précautions requises dans des conditions telles qu'ils présentent toutes
les qualités de solidité, d'étanchéité et de durée.
Il est expressément spécifié ici que l'entrepreneur devra l'exécution complète et parfaite de tous les ouvrages, façons et
fournitures nécessaires et de dimensions suffisantes pour obtenir une étanchéité absolument parfaite de la toiture et de tout
élément à sa charge
Avant tout commencement de travaux, le présent lot aura à effectuer un nettoyage parfait par tous moyens, des supports,
pour obtenir des surfaces débarrassées de tout ce qui pourrait nuire à la bonne tenue des revêtements d'étanchéité.
Sur les supports pour lesquels les DTU prescrivent le pontage des joints du support, ce pontage est à sa charge.
1.8.4. ISOLATION
L'isolation thermique sera mise en œuvre très soigneusement, les différents panneaux disposés, selon le cas, à joints alignés ou
disposés en quinconce et rigoureusement bord à bord, les coupes devront être franches et nettes.
Tous les panneaux qui auraient été exposés à la pluie ou seraient humides seront refusés ou devront être remplacés.
Pour les fixations mécaniques, il ne devra être employé que les accessoires préconisés par le fabricant.
Les complexes et systèmes élastomères devront être conçus et réalisés en conformité avec leur Avis Technique.
Aucun travail d'application d'étanchéité ne devra être exécuté sur un support non sec.
Les reliefs d'étanchéité seront toujours de hauteur conforme aux règlements et normes, et dans tous les cas, de hauteur
suffisante en fonction de la disposition des points d'évacuation d'eau, des hauteurs d'acrotères, etc.
Lors de la mise en œuvre des différentes couches d'étanchéité, toutes précautions devront être prises pour éviter toutes
bavures ou coulures sur les parements vus des acrotères ou autres rives apparentes.
Sauf cas particuliers, les ouvrages accessoires métalliques devront toujours pouvoir se dilater librement dans tous les sens, et
l'exécution devra répondre à cette condition.
En conséquence, tous les ouvrages devront toujours être posés à libre dilatation et les calotins soudés seront formellement
proscrits.
Tous ces ouvrages devront comporter tous les accessoires de fixation utiles tels que pattes, bandes d'agrafes, pattes et ferrures
en fer galvanisé, etc. ainsi que tous les petits ouvrages accessoires nécessaires tels que coulisseaux, couvre-joints, talons,
goussets, etc.
Tous les ouvrages accessoires de l'étanchéité devront être de dimensions et de développement suffisants pour assurer une
parfaite étanchéité dans tous les cas.
Dans le cas où certains ouvrages comporteront des matériaux différents, en contact entre eux, toutes dispositions devront être
prises pour éviter toute action électrochimique entre eux.
La Maitrise d'œuvre et le Maitre d'ouvrage pourront demander à l'entrepreneur d'effectuer une épreuve d'étanchéité à l'eau.
Cette épreuve sera alors réalisée dans les conditions précisées aux DTU.
L’entrepreneur est responsable pendant dix (10) ans, à compter de la réception définitive, de l’étanchéité complète contre
toute infiltration provoquée par une mauvaise exécution des travaux. Cette garantie comprend la remise en état de produits
d’étanchéité et de la protection avec les mêmes produits que ceux qui ont servi à l’établissement de l’étanchéité ou avec tout
autre produit de qualité au moins équivalente, préalablement agréé par le Maître d’Ouvrage ainsi que la réparation des
dommages causés à la construction par les infiltrations dès leur apparition
L’Entrepreneur doit intervenir dès la réception de l’avis de défaut d’étanchéité qui lui est donné par le Maître d’Ouvrage et
prendre toutes dispositions utiles.
L’Entrepreneur devra remettre à l’Administration avant la réception Définitive des travaux une attestation d’assurance
accompagnée de la police d’assurance correspondante par laquelle il garantit pendant dix ans (10) les travaux d’étanchéité
exécutés par lui, et ce conformément à l’article 24 du CCAGT. Les interventions du bureau de contrôle relatives à l’obtention de
cette attestation sont à la charge de l’entreprise.
Des essais de mise en eaux seront effectués obligatoirement sauf dans le cas toitures inclinées pour vérifier la tenue du
revêtement d'étanchéité.
Indépendamment de ces essais, le Maître d’Ouvrage pourra prescrire des prélèvements destinés à effectuer des essais de
laboratoire pour le contrôle des quantités, résistance, souplesse, etc. prévus au titre II, Chapitre VII du D.G.A. Les frais de
rebouchage seront entièrement à la charge de l'Entrepreneur.
Avant le commencement des travaux, l'Entrepreneur sera tenu de demander l'approbation de la maîtrise d'œuvre et du
maîtrise d'ouvrage sur le genre des revêtements horizontaux et verticaux et leur destination exacte, et ce pour tous les lieux et
tous les endroits. Il sera tenu également de demander l'appareillage et les plans de détails des revêtements tant horizontaux
que verticaux.
Toutes les côtes seront soigneusement vérifiées sur place avant tout commencement de mise en œuvre.
2. GENERALITES – NORMES
Les matériaux utilisés devront répondre en ce qui concerne les qualités physiques et leur mise en exécution aux conditions et
prescriptions de documents suivants :
· Les normes Marocaines.
· Les normes Françaises.
· Le D.G.A.
· Les D.T.U.
· Les directives de l'U.E.A.T.C.
· Les cahiers et agréments du C.S.T.B. et du D.C.T.C. - Maroc
· Les classements UPEC.
Nonobstant les plans établis par le Maître de l'œuvre, il reste entendu que l'Entrepreneur s'engage par son offre à livrer des
revêtements d'une tenue parfaite et sans défaut.
L'Entrepreneur ne pourra prétendre à indemnité dans le cas où le Maître d'Œuvre déciderait de modifier la nature des
revêtements.
L'entrepreneur a à sa charge l'exécution de tous les travaux définis par le présent CPS. Il devra livrer les ouvrages parfaitement
terminés et suppléer par ses connaissances professionnelles aux détails qui pourraient avoir été omis dans les prescriptions et
qui seraient nécessaires au parfait achèvement des ouvrages suivant les règles de l'art.
4. MATERIAUX
L’Entrepreneur prendra toutes les dispositions utiles pour avoir sur le chantier la quantité de matériaux dont la qualité et
performances sont vérifiés et acceptes indispensable à la bonne marche des travaux et dont l’échantillonnage aura été agrée
par la Maitrise d’Œuvre et la maitrise d’œuvre.
Il devra présenter une liste complète des matériaux approvisionnes avec leur marque, qualité et provenance.
Tous les matériaux employés devront répondre aux normes en vigueur, ils devront être soumis préalable mentaux essais
d’agrément d’un laboratoire agréé par la Maitrise d’œuvre, dans les 10 jours qui suivent l’ordre de service.
Classement U.P.E.C.
Les carreaux en grès cérame devront répondre au classement UPEC et aux caractéristiques des normes suivantes :
EN 98 Caractéristiques dimensionnelles :
Epaisseur 5% maximum
Larg. /Long. 0,6% maximum
Planéité 0,5% maximum
Orthogonalité 0,6% maximum
Rectitude des arrêtés 0,5% maximum
EN 99 Absorption d’eau
EN 100 RESISTANCE A LA FLEXION
EN 101 DURETE ECHELLE MOHS
EN 102 RESISTANCE A L’ABRASION (Méthode Capon)
EN 103 COEFFICIENT DE DILATATION THERMIQUE
EN 104 RESISTANCE ECART TEMPERATURE (aucune altération)
EN 105 RESISTANCE AUX CRAQUELURES (aucune altération)
EN 106 RESISTANCE A L’ATTAQUE CHIMIQUE
EN 154 RESISTANCE A L’ABRASION (METHODE PEI)
EN 202 RESISTANCE AU GEL (aucune altération)
Les carreaux en grès cérame devront répondre au classement UPEC et aux caractéristiques des normes suivantes :
EN 98 Caractéristiques dimensionnelles :
Epaisseur 5% maximum
Lar. /Long. 0,6% maximum
Planéité 0,5% maximum
Orthogonalité 0,6% maximum
Porosité en pourcentage,
Résistance à l’écrasement,
Essai de gélivité,
Imperméabilité,
Résistance à l’usure,
Masse volumique,
Résistance à la compression.
L’ensemble de ces essais sont à la charge de l’Entreprise et doivent être conformes aux normes en vigueur aux classements
cites ci-avant et aux D.T.U.
Les liants doivent être conformes aux normes NF P.15.101 à 464, il sera utilisé des ciments CPJ 35conformémentà l'arrêté
Ministériel n° 1.137/85 du 5 Novembre 1985, sans constituant secondaire, ou des chaux hydrauliques de classe 60 ou 100 soit
naturelles XHN soit artificielles XHA.
Ils ne doivent être ni chauds, ni éventes.
1.5. SABLES
L'eau de gâchage des coulis, mortiers et bétons, doit satisfaire aux dispositions de la norme NF P. 18.303.
Elle ne doit contenir aucune matière nuisible en solution ou suspension.
Les matières constitutives sont intimement mélangées avant l'addition d'eau et à nouveau malaxées jusqu’à l'obtention de la
consistance plastique.
Les mortiers doivent être préparés mécaniquement dans une bétonnière ou manuellement dans des auges ou sur une aire
propre en béton, planches ou tôles en respectant les proportions indiquées.
Le dosage du sable est réalisé soit au moyen de caisses, soit en utilisant des brouettes calibrées, conformément à la Norme
Française P18.401.
Les mortiers sont préparés au fur et à mesure de l'avancement des travaux et sont employés aussi tôt après leur confection.
L'emploi du mortier dessèche ou ayant commencé à faire prise est interdit.
Tableau des dosages des mortiers de pose - Poids moyen de liant pour 1m3 de sable REF.
TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE LA FACULTE POLYDISCIPLINAIRE DE SIDI BENNOUR.
PREMIERE TRANCHE : « BLOC ADMINISTRATIF-ESPACE ENSEIGNANTS » ET « BLOC PEDAGOGIQUE – ESPACE ETUDES »
Page | 39
Répartition en Mortier de Mortier de Mortier bâtard -3-
REF.
Chaux Ciment
Volume Chaux - 1 - Ciment - 2 -
1 partie liante
A 700 kg 1.100 kg 350 kg 550 kg
2 parties sable
1 partie liante
B 350 kg 550 kg 175 km 275 kg
2 parties sable
1 partie liante
C 233 kg 366 kg 117 kg 183 kg
3 parties sable
1 partie liante
D 175 kg 275 kg 88 kg 138 kg
4 parties sable
1 partie liante
E 140 kg 220 kg 70 kg 110 kg
5 parties sable
Les coulis seront exécutés soit en ciment pur, soit au mortier dose a 1100 kg de ciment par m3 de sable fin.
Ils sont préparés par faible quantité au fur et à mesure de l'avancement des travaux.
Ils doivent être très fluides afin de bien pénétrer dans les joints.
1.9. JOINTS
Joints de dilatation : Les joints de dilatation du gros œuvre doivent être respectés et traverseront la forme, le mortier
de pose et le carrelage.
Au niveau du revêtement, les bords du joint seront protégés par des cornières métalliques galvanisées fixées sur le
dallage en béton. Ces joints seront remplis avec une matière résiliente compressible et élastique type SIKA ou
équivalent.
Les joints de retrait : les joints de retrait du gros œuvre et qui n'intéressant pas l'épaisseur de la dalle peuvent être
franchis par le carrelage sans précaution spéciale.
Les joints de fractionnement : Les joints de fractionnement seront disposés par tranche de 8 m au plus de manière à
ce que la surface d'une fraction ne dépasse pas les 60 m2. Ce joint doit traverser le mortier de pose et le carrelage.
La largeur des joints de fractionnement sera de 5 mm et ils seront remplis avec une matière résiliente compressible et
élastique type SIKA ou équivalent.
Joints périphériques : A défaut d'un relevé en matière résiliente, un vide de 3 mm doit être réservé entre la dernière
rangée de carreaux et les parois verticales de murs, cloisons et autour des poteaux. Ce vide doit exister dans le
mortier de pose et la forme. Le vide de ce joint est débarrassé de tous dépôts, déchets, mortiers ou plâtre, il peut être
laissé libre ou garni d'un matériau compressible et imputrescible.
Joint entre carreaux : La largeur des joints entre carreaux est fonction de la nature et des dimensions des carreaux.
Cette largeur sera définie par le maître d'œuvre. Il est précisé que la pose jointive est interdite sauf pour des travaux
de marbrerie, sur prescription spéciale.
Ces joints seront remplis, avec un colis ou mortier de joint comme définis ci-avant, après durcissement suffisant du
mortier de pose et au plus tôt 24 heures après la pose.
Carreaux de grès cérame, faïence de toutes Des usines et dépôts du Maroc au choix du Maitre
dimensions D’œuvre
Marbre, zellige beldi, bejmat, granit, pierre, ect. Des carrières du Maroc
6. ECHANTILLONS
Marque et échantillon de tous les matériaux et matériels entrant dans le présent lot à faire choisir, accepter par l’architecte et
agréer par le BET avant toute fourniture ou mise en œuvre. Tous les matériaux à mettre en œuvre devront être de bonne
qualité.
L’entrepreneur devra avant de commencer les travaux et durant la période de préparation soumettre à l’acceptation de
l’architecte et la validation du BET les échantillons de chacun des types de revêtements prévus. Les échantillons retenus, quant
aux coloris et à la qualité et dimensions, seront entreposés dans le local désigné par la maîtrise d’œuvre.
L'entreprise devra prévoir toute disposition de reprise des fissures, trous, chocs, planimétrie, etc. avant mise en œuvre des
sols. La préparation du support devra être conforme aux normes de mise en œuvre en vigueur. L'entreprise est responsable de
la préparation et de la remise en état du support.
Le titulaire du présent lot devra le nettoyage et le dépoussiérage complets des supports existants. Outre la remise en état et la
préparation de son support, le titulaire devra toutefois assurer selon le cas la mise en place d'un enduit primaire d'accrochage,
d'un enduit de lissage nécessaire et normal, d'un ragréage de dureté compatible avec le classement U.P.E.C. des revêtements.
Le support devra avoir une surface absolument plane de niveau, d'un aspect parfaitement lisse et régulier. L'entrepreneur
devra le rattrapage des différences d'épaisseur de revêtement par ragréage complémentaire au niveau des portes sur un rayon
de 2 m minimum. Le traitement des microfissures et le remplissage des joints de fractionnements sera assuré par le
responsable de l'ouvrage. Toutefois il est demandé au titulaire du présent lot de transmettre le type de produit ainsi que les
fiches techniques après approbation de la maîtrise de la maîtrise d’œuvre. Les locaux devront être clos sous la responsabilité
de l'entreprise pendant la durée du séchage.
La planéité et l’état de surface des supports neufs doivent respecter les tolérances indiquées dans la norme et DTU en vigueur.
Ces carreaux ne doivent présenter ni fissures ni éclats. Les arêtes doivent être vives et parfaitement dressées.
A la cassure, la structure doit être uniforme sans présenter de clivage, feuilletage, alvéoles, grain de chaux ou de quartz.
Les carreaux doivent être classés « premier choix ».
Les carreaux préalablement trempés sont posés selon l’un ou l’autre des modes suivants sur une forme, au mortier de ciment
ou en béton maigre, de 5 cm d'épaisseur minimum (en fonction de l'arase demandée) :
A la bande : Au cordeau et au pilon, à bain soufflant de mortier. Alignés par bandes entre règles ou cordeaux, les carreaux sont
fixés au pilon au fur et à mesure de l’avancement et avant tout début de prise du mortier.
A la règle et à la batte : Le Le mortier est étalé, tiré à la règle, compacté et taloché. Puis une barbotine de ciment pur est
répandue à la surface du mortier. L'épandage de barbotine peut être remplacé par un saupoudrage de ciment pur, suivi ou non
d'un lissage à la truelle. Ces opérations ne sont pas faites par grandes surfaces, mais par travées, de telle façon que le battage
ait lieu sur le mortier encore politique.
Planéité : une règle rigide de 2 m de longueur posée en tous sens ne doit pas accuser d'écart supérieur à 3 mm.
Niveau : Aucun point de carrelage ne doit se trouver à plus de 5 mm de part et d'autre des cotes d'arase, pentes comprises,
rapportées au trait de niveau.
Alignement des joints : la même règle, posée de sorte que ses deux extrémités règnent avec les bords homologues de deux
carreaux de même ligne ou rang, ne doit pas accuser de différence d'alignement supérieure à 2 mm en plus des tolérances de
calibrage.
7.6. PLINTHES
Le support (briques, enduits ou bétons) sera préalablement nettoyé et débarrassé de toutes impuretés, plâtre, gravois, etc.
Le mortier de pose sera identique à celui du revêtement et aura une épaisseur de 1 cm maximum après pose.
La pose s'effectuera au cordeau et au pilon, après exécution du dallage. Aucun vide ne devra apparaitre entre le sol et la
plinthe.
Les joints devront correspondre dans la mesure du possible à ceux du dallage et seront remplis par un coulis de ciment.
Les faces vues, perpendiculaires au sol, seront parfaitement planes ; leur bord supérieur parfaitement arase et horizontal.
Les angles saillants ou rentrants seront exécutés avec des plinthes chanfreinées, ou baguettes plastiques.
Les carreaux trempés préalablement sont posés selon l’un ou l’autre des modes suivants, sur supports bruts humidifiés soit :
- au mortier de ciment dosé à 350kg de ciment pour 1m3 de sable, sur un crépis d'adossement,
- au ciment colle spécial revêtement,
- à la colle spéciale.
Pour la pose au mortier de ciment à refus sur crépis d’adossement en mortier avec gros sable.
Il ne doit pas subsister de vide entre les carreaux et le support. L’épaisseur finale du mortier de pose doit être de 15 mm
environ.
La pose au ciment colle ou à la colle sera exécutée suivant les prescriptions décrites par les règlements en vigueur et suivant les
recommandations du fabricant de la colle.
Le choix du produit de collage dépend de la nature du support et des conditions d’emploi.
L’adhésif sera sélectionné en fonction de ses qualités de résistance à l’eau et la chaleur.
Le produit de collage devra, obligatoirement avoir un avis technique favorable.
Le remplissage des joints de carreaux, alignés, décalés, en quinconce ou autre, se fera 24 heures après la pose par un coulis de
ciment blanc pur assez fluide pour pénétrer convenablement dans les joints. Après prise du coulis, nettoyage et lavage à l’eau
des carreaux.
Tous les carreaux se trouvant sue angle saillant seront posés avec baguette d’angle au choix de l’architecte.
Les dalles de pierre naturelle pour revêtement seront de 1er choix, parfaitement homogènes, de grain et d'aspect uniforme,
parties tendres, écornures ou éraflures, entièrement conformes aux échantillons agréés par le maître d’ouvrage. Les
dimensions seront fixées par les dessins d'exécution.
Les revêtements destinés aux marches et aux contremarches devront, autant que possible, être faits d'une seule pièce. Ils ne
devront présenter sur la marche ou sur la contremarche, aucun joint parallèle au nez de la marche.
Un échantillon devra obligatoirement être fourni et conservé soigneusement jusqu'à la réception provisoire.
Toutes les spécifications ci-avant ne seront pas forcément reprises dans le descriptif particulier des différents prix, mais
devront obligatoirement être comprises dans chaque prix unitaire.
Les agrégats entrant dans la composition des revêtements coulés sur place en granito poli ou en mignonnette lavée
proviendront des carrières désignées par l'architecte.
Les grains seront parfaitement calibrés suivant l'aspect du revêtement choisi par le maître d'œuvre et le maître de l'ouvrage.
La proportion visible de mortier ne devra pas dépasser 20%.
8. CONDITIONS DE RECEPTION
A la livraison, les contrôles porteront sur l’origine, le classement, l’épaisseur et les nuances des matériaux, afin de s’assurer
qu’ils sont conformes au devis descriptif et aux échantillons alliés.
A la mise en œuvre, les contrôles permettront de s’assurer que les prescriptions du CPS ont été respectées.
A la réception, les contrôles porteront sur le fini des ouvrages, tel que le respect des tolérances requises.
Dans le cas de malfaçons l’entrepreneur devra refaire les ouvrages défectueux et corriger celles-ci si la maîtrise d’œuvre ne
juge pas le remplacement indispensable.
1. OBJET
Le présent devis a pour objet de définir les ouvrages à réaliser ou les matériels ou installations mises en œuvre par
l'Entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces ouvrages et installations devront répondre ainsi que les
prescriptions auxquelles l'exécution des travaux sera assujettie, afin de réaliser la totalité des ouvrages, objet du présent sous
lot intitulé :
L'Entrepreneur disposera pour l'installation de son chantier du terrain dont les limites seront définies par la Maîtrise d’Œuvre.
Il lui est dès à présent précisé qu'il devra programmer très rigoureusement ses approvisionnements pour n'apporter que la
moindre gêne.
Il est attiré son attention sur la très faible disponibilité de stockage due à l'exiguïté du terrain et à son occupation totale par
l'emprise des constructions.
Les matériaux destinés à l'exécution des travaux seront d'origine marocaine, sauf spécification contraire, il ne sera fait appel
aux matériaux d'origine étrangère qu'en cas d'impossibilité de se les procurer sur le marché marocain.
Par le fait même de son offre, l'Entrepreneur est réputé connaître les dépôts indiqués ci-dessus. Aucune réclamation ne sera
recevable concernant les prix de revient à pied d’œuvre de ces matériaux.
L'Entrepreneur devra exécuter tous les travaux ou installations des faux-plafonds conformément aux normes et règlements en
vigueur à la date de la remise de son offre, les recommandations professionnelles et spécifications techniques des fabricants
des divers matériaux produits et accessoires utilisés dans la composition des ouvrages en particulier :
6. ECHANTILLONS
L'entreprise devra, avant de commencer les travaux et durant la période de préparation, soumettre à l'acceptation de la
Maîtrise d’Œuvre les échantillons de chacun des types de faux plafond prévu. Les échantillons retenus quant aux détails, aux
motifs, aux formes et dimensions, seront entreposés dans le local prévu à cet effet.
9. UNITE DE PLAQUES
Toute surface continue de plafond doit être constituée par des plaques de même origine.
Les plaques utilisées doivent être conformes aux spécifications de la norme NFP 72 201 et NFP 73 301.
Le plâtre utilisé est le plâtre spécial pour staff conforme aux spécifications de la NFP 12 302 "PLATRE POUR STAFF".
10.4. GACHAGE
Le plâtre employé est gâché pour les patins, les polochons, le remplissage des joints, à raison de 77 à 83 litres d'eau pour 100
kg de plâtre.
10.5. FILASSE
La filasse utilisée est celle dont les caractéristiques sont précisées à l'art 2.13 de la norme NFP 73 301.
11. PRESCRIPTIONS CONCERNANT LA FIXATION OU L'ANCRAGE DES ACCESSOIRES DE POSE A ECARTEMENT SUR
LE SUPPORT
Fixation sur dalle pleine- sur planchers nervures ou sur ouvrages en précontraint
La fixation des plaques de plâtre à parement lisse s'effectue sur ces supports par chevilles taraudées auto-foreuses ou à
expansion.
Au moment de leur mise en œuvre le taux d’humidité des plaques sera inférieur à 10%.
Les percements avant ou après pose ne s’effectueront en aucun cas par percussion mais à la scie.
Les fils employés comme attaches, raidisseurs pour la cage agrafes, cavaliers, etc. et seront galvanisés (protection contre la
corrosion) leurs résistances devront permettre au plafond d’être maintenu sous tension sans déformation.
Au décrit des découpes, les bords des plaques seront renforcés et les attaches seront prévues en nombre suffisant.
14. JOINTS
14.1. JOINTS ENTRE PLAQUES
Les joints sont remplis en plâtre à staff, gâchés, serrés, puis convenablement lissés.
Pour éviter les fissurations des plafonds il est recommandé de désolidariser le plafond des murs.
L’entrepreneur prendra ses dispositions pour la réalisation des joints de rupture prévus par la réglementation et les normes en
vigueur.
20. NETTOYAGE
Pour la date de réception, l'Entrepreneur doit le parfait nettoyage de ses ouvrages : ces travaux comprendront la dépose et
l'enlèvement de tous les dispositifs ou matériaux de protection.
L'Entrepreneur fournira tout le matériel et la main d’œuvre nécessaire à ces nettoyages.
NOTA IMPORTANT
Toutes les spécifications ci-avant ne seront pas forcément reprises dans les prix de détails, mais devront obligatoirement être
comprises dans chaque prix unitaire.
I. GENERALITES
1. OBJET
Le présent cahier des prescriptions techniques a pour objet de définir les ouvrages et travaux du lot menuiserie à réaliser par
l’entrepreneur et les exigences fonctionnelles auxquelles ces ouvrages devront répondre, ainsi que les prescriptions auxquelles
l’exécution des travaux seront assujetties, afin de réaliser la totalité des ouvrages, objet du présent lot.
Toutefois, cette description sur la nature des travaux à effectuer n'a pas un caractère limitatif. L'entrepreneur du présent lot
devra exécuter, comme étant compris dans son prix, sans exception ni réserve, tous les travaux nécessités par sa profession et
qui sont indispensables pour l'achèvement complet de son lot. En conséquence, l'entrepreneur ne pourra jamais arguer que
des erreurs ou omissions sur les plans et devis puissent le dispenser d'exécuter tous les travaux de son lot ou fassent l'objet
d'une demande de supplément de prix.
Les dimensions, dispositions, descriptions et quincailleries des ouvrages sont portées aux plans de détails ainsi que dans la
nomenclature des prix.
Il est rappelé que par seule exception, la pose et le scellement des faux cadres sont exécutés par le gros-œuvre sur tout
support en maçonnerie ou en béton armé. Toutefois, le menuisier est responsable de la mise à niveau et de l’aplomb des
ouvrages correctement exécutées.
L’entrepreneur veillera à ce que les quincailleries soient en parfaite état de fonctionnement, même si certaines spécifications
les concernant n’ont pas été précisées.
Avant tout commencement des travaux, l’Entrepreneur devra soumettre au maître d’œuvre les échantillons de tous les articles
qu’il se propose d’employer, ainsi que les plans de détails pour les principaux types de menuiseries à exécuter.
Il est formellement spécifié que toutes les côtes et dimensions portées aux dessins sont celles des menuiseries terminées.
L’Entrepreneur devra relever les côtes définitives sur place au cas où l’Entrepreneur constaterait des omissions il devra avertir
le Maître d’Œuvre, faute de quoi sa responsabilité restera entière.
L'entrepreneur du présent lot est tenu de fournir en temps utiles aux autres corps d'état intéressés, les plans détaillés des
réservations de toutes natures pour les divers scellements nécessaires à ses ouvrages. Il doit également réceptionner, avant
tout commencement des travaux, l'état des surfaces qui lui sont données. Sans remarque justifiée de sa part, consignée dans le
rapport du chantier et formulée par écrit au Maîtred'Œuvre, il est censé avoir accepté les supports qui lui seront livrés et ne
pourrait par la suite prétexter de la mauvaise qualité de ces derniers. Du seul fait d'entreprendre ses travaux, l'entrepreneur
fait son affaire de l'état des fonds et demeure seul responsable de la tenue et de l'aspect définitif. Ultérieurement, aucune
réserve n'est admise.
Il est expressément convenu que l'entrepreneur ne peut en aucun cas arguer, soit de l'état hygrométrique des lieux, ou autres
phénomènes naturels pour justifier des désordres survenus entre l'exécution et la réception ainsi que pendant la période de
garantie. L'Entrepreneur, étant censé connaître ces phénomènes inéluctables, doit prendre toutes dispositions utiles
conformément aux règles de l'art afin d'éviter qu'ils se produisent.
Elles comprennent :
a) La fourniture, le transport à pied d’œuvre, le stockage, la mise en œuvre, le réglage, les découpes, tous les matériaux,
matériels, éléments constitutifs et ouvrages nécessaires à l’exécution des travaux conformément aux dispositions du devis,
descriptif, et aux normes et règlement en vigueur à la date de la remise de l’offre.
d) La fourniture et la pose des joints élastomère de calfeutrement tant en feuillure brut qu’en feuillure finie.
f) Le tracé des trous de scellements, tant pour les menuiseries et fermetures extérieures que pour la distribution éventuelle.
g) La fourniture d’échantillons et la présentation des prototypes, pour approbation par la maîtrise d’œuvre et le maitre
d’ouvrage.
h) La fourniture, la mise en place et repli de tous les échafaudages nécessaires à l’exécution des travaux.
j) La réfection ou la réparation des ouvrages défectueux ou détériorés constatés soit en cours d’exécution soit à la réception,
avec toutes les conséquences en découlant.
k) La protection des ouvrages en cours de chantier pour éviter des dégradations et les tâches dues aux projections de plâtre ou
de ciment ou tout autre matériau jusqu’à la réception des travaux, la protection des arêtes bâties, etc ...
l) La protection antirouille pour tous les ouvrages en acier par galvanisation à chaud ou à défaut, pour les grandes dimensions,
par métallisation.
n) La remise de notice précisant les recommandations d’entretien et de maintenance des façades conformément à la norme en
vigueur.
L’entrepreneur a à sa charge l’exécution de tous les travaux définis par le présent chapitre.
Il devra livrer les ouvrages parfaitement terminés et suppléer par ses connaissances professionnelles aux détails qui pourraient
avoir été omis dans les prescriptions et qui seraient nécessaires au parfait achèvement des ouvrages suivant les règles de l’art.
Le tracé des traits de niveau, la matérialisation des axes verticaux des baies et des nus finis extérieurs et intérieurs,
L’entrepreneur devra présenter à la maitrise d’œuvre et au maitre d’ouvrage avant le démarrage des travaux les éléments ci-
après :
Pour la conception, la réalisation, les essais et contrôles, Les constructeurs devront se référer aux documents suivants :
- Cahier des prescriptions techniques générales pour la fourniture et la pose des menuiseries en alliage léger et
des menuiseries en acier, cahier du C.S.T.B n° 120.
- Directives communes pour l'agrément des fenêtres établies par I'UETA (union Européenne pour l'agrément
technique dans la construction) Cahier du CSTB N° 622.
- Règles de calcul B.A.99 en ce qui concerne la liaison avec le béton armé.
- Règles NV 65 définissant les effets de la neige et du vent.
- Règles parasismiques RPS2011.
- Règles professionnelles pour la fabrication et la mise en œuvre des façades rideaux et façades des panneaux
métalliques (SNFA).
- Directives communes U.E.A.T.C. pour l’agrément des façades légères.
- Recommandations professionnelles de sécurité contre l’incendie, concernant les façades et les fenêtres métalliques
(SNFA).
- Recommandations professionnelles concernant l’utilisation des mastics pour l'étanchéité des joints du syndicat
national des joints et façades.
- Recommandations professionnelles pour la liaison et la coordination des façades cloisons démontables et amovibles,
habillages intérieurs métalliques et plafonds suspendus (SNFA).
- Directives communes U.E.A.T.C. pour l’agrément des façades légères
- Cahier des charges du centre d'Etudes et de recherches des façades et fenêtres (CERFF) pour la délivrance du certificat
d'essais conformes CERFF.
- Règles pour le calcul des bâtis destinés à recevoir les éléments de remplissage (SNER).
- Les matériaux et les mises en œuvre dont la réalisation est prévue au marché, doivent satisfaire aux dispositions
portées par les Normes Marocaine, à défaut les normes Françaises (NF) publiées par l’association Française de
Normalisation (AFNOR) homologuées par arrêté ministériel, même si elles ne sont pas citées dans le présent
document.
4. APPROVISIONNEMENTS
L'entrepreneur devra prendre toutes les dispositions utiles pour avoir sur son chantier la quantité de matériaux vérifiés et
acceptés indispensables à la bonne marche des travaux et dont l'échantillon aura été accepté par la maîtrise d’œuvre et le
maître de l'ouvrage.
Les matériaux fournis par l'entrepreneur restent sous sa garde et sa responsabilité, même après avoir été acceptés
provisoirement par la maîtrise d’œuvre ou le maître de l'ouvrage. L'entrepreneur devra, en conséquence, supporter les pertes
ou avaries pouvant survenir et ce jusqu'à la réception provisoire des travaux.
L'entrepreneur, responsable en cas de voilage ou d'altération, se doit de remplacer à ses frais tous ouvrages ou éléments
d'ouvrages défectueux.
En plus des protections de chantier, les ouvrages recevront, en usines, des protections provisoires (Films plastiques, cires ou
paraffines etc.).
Avant réception, ou en fonction de l'avancement des travaux, il doit l'enlèvement de ses protections et effectue toutes les
révisions nécessaires.
L’entreprise est tenue de produire toutes justifications de provenance et de qualité des matériaux, et de fournir tous les
échantillons qui lui seraient demandés, en vue des essais imposés dans chaque cas par le devis descriptif et les Cahiers de
Prescriptions Techniques.
A cet effet, l'entrepreneur est appelé à vérifier que les matériaux qui lui sont livrés répondent aux prescriptions techniques
visées par les DTU, normes et règles en vigueur conformément aux exigences particulières de la construction à laquelle ils sont
destinés.
Le Maître d'Ouvrage a le droit de se faire représenter dans les usines, magasins, ateliers de l'entrepreneur, et de ses
fournisseurs. Les diligences nécessaires pour permettre cette représentation auprès des fournisseurs incombent à
l'entrepreneur.
8. SECURITE INCENDIE
L'ensemble des matériaux bruts ou usinés, ainsi que les ensembles utilisés pour la réalisation du projet, doivent correspondre
en tous points aux prescriptions imposées en matière de sécurité incendie, conformément aux règlements en vigueur.
Pour ce qui concerne les portes coupe-feu et pare - flammes prévues au projet, l'entrepreneur doit employer des ensembles
dormants - portes ayant obtenus un procès-verbal d'un laboratoire agréé pour le degré demandé.
9. ECHANTILLONS
L'entrepreneur doit proposer au Maître d’Œuvre, pour acceptation, tous les échantillons des ouvrages et matériaux destinés à
rester apparents ainsi qu'une panoplie des articles de quincaillerie proposée.
Avant tout début d'exécution, l'entrepreneur doit avoir obtenu l'accord sur les échantillons proposés.
Le Maître d’Œuvre se réserve le droit de refuser et de faire remplacer les matériaux et articles qui présenteront une qualité
inférieure ou non conforme aux spécifications des pièces du marché.
Tous les échantillons acceptés sont conservés dans le local désigné par la Maître d’Œuvre pour permettre de vérifier la
conformité des ouvrages exécutés.
Pour tous les ouvrages, l'entrepreneur établit les études nécessaires, les plans d’exécution, les dessins d'ensemble et les détails
correspondants à la réalisation des ouvrages et à leur pose, en liaison avec les autres corps d'état. Ces plans et dessins devront
faire apparaître tous les détails de l'exécution :
NB : Les sections et dimensions des éléments constitutifs des menuiseries devront être déterminées par l'entrepreneur, pour
chaque ouvrage, en fonction des caractéristiques du matériau et des efforts et sollicitations de calcul conformément aux règles
et normes en vigueur avec note de calcul à l’appui à soumettre à l’approbation du bureau de contrôle.
Les ouvrages comportant un revêtement définitif sont protégés par tous moyens appropriés afin d’éviter tous chocs,
épaufrures, rayures, etc...
Pour la livraison des ouvrages (réception), l'entrepreneur devra vérifier le fonctionnement et la manœuvre de toutes les parties
mobiles, quincailleries et éléments de ferrage, afin de garantir la fermeture et l'ouverture parfaite de tous les ouvrants.
La mise en jeu des menuiseries et quincaillerie, après les travaux de peinture et de revêtement de sol, est assurée ainsi que la
mise en place de tous les calfeutrements nécessaires pour donner une finition parfaites aux ouvrages. L'entrepreneur doit, en
outre, l'entretien de ses ouvrages pendant un an à dater de la réception.
Au cas où apparaîtraient des défectuosités pendant l'année de garantie, l'entrepreneur doit y remédier à ses frais, jusqu'à ce
que les ouvrages soient acceptés par le Maître d’Œuvre, comme donnant toute satisfaction.
Seront également à la charge de l'entrepreneur tous les travaux nécessaires des autres corps d'état motivés par la révision.
Toute clé perdue comportera obligatoirement le remplacement de la serrure ou du cylindre du ou des locaux concernés.
L'entrepreneur veillera à ce que les quincailleries soient en parfait état de fonctionnement, même si certaines spécifications les
concernant n'ont pas été précisées
Les emplacements sont déterminés sur les plans de repérage. Les numéros et lettres qui y sont portés désignent le type de
menuiserie.
Les matériaux répondront aux prescriptions du D.G.A., notamment aux articles n°37 à 40.
Avant tout commencement des travaux, l'entrepreneur devra soumettre à la maîtrise d'œuvre les échantillons de tous les
articles qu'il se propose d'employer, ainsi que les plans de détails pour les principaux types de menuiseries à exécuter.
Les menuiseries seront fabriquées et mises en œuvre conformément aux prescriptions des articles n°136 à 145 du D.G.A.
Il est formellement spécifié que toutes les côtes et dimensions portées aux dessins sont celles des menuiseries terminées.
L'entrepreneur devra relever les côtes définitives sur place, au cas où il constaterait des omissions, il devra avertir la maîtrise
d'œuvre, faute de quoi sa responsabilité restera entière.
Les ouvrages seront parfaitement poncés, les cadres protégés par des lattes clouées au départ de l'atelier et maintenues en
place jusqu'à la pose des ouvrants.
L'entrepreneur devra la fourniture, le transport, les pattes à scellement nécessaires et la mise en œuvre complète des
menuiseries.
Toutes les menuiseries bois intérieures et extérieures devront obligatoirement subir une protection insecticide et fongicide
suivant les prescriptions du DTU n° 36.1, certifiée et homologuée à soumettre à l’approbation du bureau de contrôle. Elle devra
demeurer efficace après ajustage des menuiseries à la pose ; elle sera donc susceptible d’être reprise en partie.
Toutes les menuiseries devront être livrées avec une couche d'impression à l'huile de lin.
Tous les ouvrages métalliques ainsi que toutes les pièces de ferrage, sauf ceux en métal non oxydable, devront être livrés
munis d’une couche primaire de protection contre la corrosion au minimum de plomb avec un produit justifié pour cet usage à
soumettre à l’approbation du bureau de contrôle.
2. FABRICATION
L'entrepreneur devra déterminer les cotes et les dimensions des divers scellements nécessaires au maintien des châssis,
portes, de façon à assurer une parfaite tenue des ouvrages et une rigidité satisfaisante en tenant compte d'une utilisation
normale du bâtiment.
L'entrepreneur devra prévoir l'exécution en atelier du plus grand nombre possible d'assemblages. Il ne sera toléré sur le
chantier que les assemblages strictement nécessaires.
Il sera tenu compte du jeu nécessaire pour l'application de 3 couches de peinture entre les parties mobiles.
Les portes ouvrant à la française seront équipées de buttoirs arrêtoirs vissés dans les sols ou les murs. Cette spécification ne
sera par reprise dans les descriptions de détail.
Avant livraison et habillage des menuiseries, le Maître d'Oeuvre dûment averti par l'entrepreneur qu'un lot de pièces est
terminé fera une première réception en atelier à la suite de laquelle, l'Entrepreneur devra reprendre les menuiseries refusées.
Toutes les menuiseries seront assemblées avec le plus grand soin à tenon et à mortaise, à l'exclusion de tout mode
d'assemblage et fixées par des chevilles en bois dur cassées ou à pans rentrés de force. L’assemblage des cadres sera exécuté
dans les mêmes conditions, mais à enfourchement. Un renforcement sera assuré par 2 pointes de 100 mm sur champ.
Les parements devront être bien affleurés, parfaitement dressés, rives droites sans épaufrures. Un ponçage, autant de fois que
nécessaire, pourra être prescrit pour faire disparaître les défauts qui se présenteraient. Il ne sera jamais toléré dans les
ouvrages de menuiserie l'emploi de pièces rapportées, de cales, pointes, vis ou mastic pour cacher des malfaçons. Tous les
ouvrages ou parties d'ouvrages qui présenteraient des vices de construction ou défauts dans la qualité des bois seront refusés
et refaits au frais de l'Entrepreneur qui supportera également les réfections des autres corps d'état s'il y a lieu.
NB :
Les ouvrages en stratifié, lamifié, placages, etc… devront dans tous les cas présenter une finition absolument parfaite.
Tous les parements revêtus en stratifié, lamifié, placage, devront être garantis par l'entrepreneur contre les déformations, si
minimes soient-elles.
Il appartiendra donc à l'entrepreneur de prendre toutes dispositions utiles à cet effet lors de la fabrication, par le choix du
matériau support et du type de colle conforme aux normes, par la mise en place de revêtements dits de contre-balancement,
etc…
Pour assurer une finition très soignée, les ajustages des revêtements aux angles et arêtes vives seront réalisés à joints vifs, les
revêtements étant chanfreinés afin que l'épaisseur du matériau ne soit pas visible.
Les huisseries en contact avec les cloisons ou maçonnerie seront rainées sur au moins 10 mm de profondeur pour recevoir les
briques. Les feuillures seront de 15 mm minimum et d'une profondeur correspondant à l'épaisseur des bâtis.
Les pièces d'appui comporteront obligatoirement une gorge de condensation avec trous d'écoulement, les larmiers feront
toute la longueur de la pièce, les rejets d'eau seront en bois dur, avec chanfrein et goutte d'eau.
Avant leur départ de l'atelier tous les cadres et arêtes intérieures des dormants seront protégés et maintenus en place jusqu'au
moment du ferrage.
L'entrepreneur devra s'assurer, en cours de travaux que les protections sont toujours en place, et si besoin est, les remplacer
au fur et à mesure de l'avancement du chantier. Les feuillures opposées aux paumelles comporteront, dans leur hauteur, les
tampons type "Silencia", minimum trois tampons.
Les spécifications ci-dessus ne seront pas reprises dans les descriptions de détails.
Les pattes à scellement métalliques en tête d'acier ou en fer plat vissées sur les champs extérieurs seront de dimensions et en
nombre suffisant, en rapport avec l'importance des ouvrages à fixer. Les huisseries à fixer sur dallage comporteront un goujon
en fer rond de 14 mm minimum par montant. Dans le cas de B.A. il est préconisé d'effectuer les scellements par broches
d'acier enfoncées au pistolet "SPIT" ou par chevilles "SPIT ROC" et vis à tête noyée.
TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE LA FACULTE POLYDISCIPLINAIRE DE SIDI BENNOUR.
PREMIERE TRANCHE : « BLOC ADMINISTRATIF-ESPACE ENSEIGNANTS » ET « BLOC PEDAGOGIQUE – ESPACE ETUDES »
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4. CHAMBRANLES
Elles seront exactement profilées, sans jarrets, ni flaches dans leurs arêtes et surfaces, ajustées d'onglet dans les angles restés
vifs, elles présenteront des formes très régulières et épouseront parfaitement la forme des parties qu'elles devront revêtir.
Elles seront fixées au mur au moyen de vis et taquets en bois.
5. QUINCAILLERIE
Tous les ouvrages bois comporteront la quincaillerie nécessaire à leur bon fonctionnement et elle doit être agréée au préalable
par l'Architecte.
Tous les articles de quincaillerie seront avant la pose, démontés, vérifiés et soigneusement graissés par l'entrepreneur, qui
devra s'assurer de leur parfait état de fonctionnement. Ils seront posés avec le plus grand soin, les entailles nécessaires auront
les formes et dimensions exactes de la ferrure, et seront vissés au moyen d'un tournevis et non par percussion. Tous les objets
de quincaillerie servant au développement des vantaux devront après la pose, laisser un mouvement franc aux menuiseries.
Les bâtis des châssis et croisés comporteront les équerres en acier de renfort nécessaire.
6. FIXATION
La fixation des châssis et portes sera assurée par des pattes à scellement disposées suivant les spécifications prévues par la
norme AFNOR P. 26.401 et P.24.201.
7. PERCEMENTS ET SCELLEMENTS
Les scellements devront faire l'objet d'une étude particulière pour tenir compte des structures qui doivent recevoir les
menuiseries et qu'il est rigoureusement interdit de dégrader.
8. POSE ET REGLAGE
La pose des châssis aura lieu avant l'exécution des enduits sur maçonnerie. Toutes les précautions nécessaires à la pose et
réglage des différents éléments devront être prises par l'Entrepreneur qui devra leur assurer un aplomb, un alignement et un
niveau corrects. Il demeurera responsable de la tenue après l'exécution des maçonneries autour de ces éléments.
L'entrepreneur sera tenu d'effectuer une vérification et un réglage de tous les châssis et portes après exécution des enduits et
avant application des couches intermédiaires et de finition des peintures sur les menuiseries. Une vérification et un réglage
définitif après passage de tous les autres corps d'état seront effectués à la fin par l'Entreprise.
Les éléments de menuiseries devront être parfaitement étanches aux eaux de pluie ainsi qu'à l'air et à la poussière.
9. CALFEUTREMENT
L'entrepreneur devra prévoir des calfeutrements soignés aux raccordements avec les différentes parties de la construction. Il
tiendra compte notamment des tolérances des dimensions de la maçonnerie. Les calfeutrements devront compenser ces
tolérances.
Tous les moyens devront être étudiés pour assurer une herméticité parfaite des éléments en œuvre, notamment profil en
caoutchouc mousse pour les coulissants et bandes genre joint "DENSO", sous cadre des menuiseries en contact avec l'extérieur
(portes de terrasses ou autres).
Au déchargement sur le chantier, chaque pièce sera rangée sur un échafaudage ou sur tasseaux de façon à les maintenir au-
dessus du sol et à l'abri de l'eau de ruissellement. Le déchargement sera toujours effectué en présence de l'Architecte ou de
son représentant qui désignera le lieu de mise en dépôt.
L'architecte aura la faculté de refuser les pièces qui présenteraient des avaries sérieuses. L'entrepreneur devra les remplacer
sans qu'il puisse formuler une réclamation quelconque.
Dans tous les cas, l'architecte aura seul qualité pour apprécier les dégâts et les dispositions qu'il y aurait lieu de prendre à leur
sujet.
On opérera de même pour les avaries qui pourraient être occasionnées accidentellement aux pièces pendant leur montage.
Avant la réception provisoire, l'entrepreneur devra vérifier le bon fonctionnement de tous les éléments y compris paumelles et
serrures, qu'il aura au préalable soigneusement graissées et huilées.
Ces types devront être présentés au maitre d’œuvre dans un délai maximum de mois (un mois) et être entièrement équipés de
leur quincaillerie et serrurerie.
La fabrication en série de menuiseries ne pourra commencer qu’après la réception définitive et sans observations des
prototypes. De ce fait, l’entrepreneur ne pourra arguer d’un quelconque retard aussi bien dans ses commandes de
quincailleries et serrureries, que dans ses commandes de bois, placages, habillages, etc.
A leur arrivée sur le chantier, elles seront entreposées dans un endroit sec et abrité. Aucune menuiserie en vrac ne sera
tolérée.
A la réception, des contrôles porteront sur la bonne exécution et finition des ouvrages. Dans les cas de malfaçon,
l’entrepreneur devra refaire les ouvrages défectueux ou corriger ceux-ci si la maîtrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage ne juge
pas le remplacement nécessaire.
Il est rappelé que par seule exception, la pose et le scellement des cadres (ou faux cadres) sont exécutés par le gros-œuvre,
toutefois, le menuisier est responsable de la mise à niveau et de l’aplomb des correctement exécutées, il est précisé qu’au
droit des ouvrages en béton armé, les pattes à scellement ordinaire sont remplacées par des spéciales pour scellement à
pistolet.
L’entrepreneur veillera à ce que les quincailleries soient en parfaite état de fonctionnement, même si certaines spécifications
les concernant n’ont pas été précisées.
Les emplacements sont déterminés sur les plans de repérage. Les numéros et lettres qui y sont portés désignent le type de
menuiserie.
Les menuiseries seront fabriquées et mises en œuvre conformément aux prescriptions des articles n°136 à 145 du D.G.A.
Il est formellement spécifié que toutes les cotes et dimensions portées aux dessins sont celles des menuiseries terminées.
L’Entrepreneur devra relever les côtes définitives sur place au cas où l’Entrepreneur constaterait des omissions il devra avertir
le Maître d’Œuvre, faute de quoi sa responsabilité restera entière.
Les ouvrages seront parfaitement poncés, les cadres protégés par des lattes clouées au départ de l’atelier et maintenues en
place jusqu’à la pose des ouvrants.
L’Entrepreneur devra la fourniture, le transport, les pattes à scellement nécessaires et la mise en œuvre complète des
menuiseries.
Toutes les menuiseries devront être livrées avec une menuiserie seront aux articles n°277 à 232 du D.G.A. les menuiseries
seront comptées à l’unité, y compris cadres, quincailleries, chambranles ou toutes fournitures et sujétions.
Les installations de chantier propres à l’entreprise, y compris amenées et replis de tous matériels.
La fourniture d’échantillons et la présentation des prototypes, pour approbation par la maîtrise d’œuvre.
Travaux de menuiserie aluminium extérieure suivant CPT, Descriptifs, Bordereau des prix, plans et détails.
Les frais d’études, l’établissement des plans d’exécution ainsi que les dépenses d’énergie, de matières consommables et
installations de chantier conformément aux pièces écrites du marché.
Des repères de niveau sont implantés à chaque étage ; il appartiendra à l’entrepreneur du présent lot de les maintenir en
place.
La fourniture, le transport à pied d’œuvre, la mise en place et la mise en œuvre de tous les matériaux nécessaires à la
réalisation des ouvrages.
L’amenée, l’établissement, le réglage, le repliement et l’enlèvement de tous les échafaudages, appareils et engins nécessaires à
la réalisation des ouvrages.
La main d’œuvre, les matières et appareils nécessaires à la réalisation des essais, et les essais.
L’enlèvement des gravois, matériaux divers en excès et des matériels hors service provenant des travaux et de leur évacuation.
TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE LA FACULTE POLYDISCIPLINAIRE DE SIDI BENNOUR.
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Tous les raccords, reprises, joints et calfeutrement nécessaires.
La remise en état des ouvrages d’autres corps d’état qui auraient pu être détériorés par le présent lot durant l’exécution de ses
ouvrages.
Ainsi que toutes les obligations définies dans les différents documents du projet et nécessaires à la réalisation et au parfait
achèvement des ouvrages.
La vérification et la mise au point des documents présentés par l’entrepreneur laisseront entière la responsabilité du titulaire
du marché. La vérification et l’acceptation de ces documents auront pour seul objet de constater qu’ils ne sont pas contraires
aux prescriptions du CPT et des dessins.
Les dimensions des ouvrages seront conformes aux plans sauf accord écrit du Maître d’œuvre.
A partir des dimensions portées sur les plans, l’entrepreneur établira sous sa responsabilité et à ses frais les notes de calculs et
plans d’exécution qui seront soumis à l’examen du Maître d’œuvre et du Bureau de Contrôle pour approbation.
Avant tout commencement des travaux, l’entrepreneur titulaire du présent lot établira les plans de repérage de calepinage et
de détails d’exécution. Il établira notamment les plans et dessins de détails suivants (dont certains à l’échelle 1/1 selon
nécessité) :
Joints
Des échantillons de tous les matériaux seront soumis à l’approbation du Maître d’œuvre.
La cartouche des plans sera conforme au modèle fourni à l’entrepreneur en début de chantier. La numérotation des plans sera
conforme à la procédure de numérotation établie par le Maître d’œuvre.
Ces plans seront exécutés à une échelle suffisante (1/50e au minimum) et obligatoirement sur AUTOCAD version récente.
En cas de modification, le plan devra faire l’objet d’une nouvelle diffusion avec un nouvel indice, et la modification devra être
clairement indiquée sur le plan.
En plus aux prescriptions du Marché, aux plans et détails d’exécution, l’entrepreneur du présent lot est tenu de respecter les
lois, décrets, arrêtés et règlements administratifs qui s’appliquent à cette réalisation ainsi qu’aux normes et documents qui
régissent techniquement les travaux objet du présent C.P.T.
1.4. AGREMENTS
Les ouvrages non traditionnels seront obligatoirement titulaires d’un avis techniques du CSTB en cours de validité. Leurs
caractéristiques et leurs conditions de mise en œuvre seront en tous points conformes à celles décrites dans l’avis technique.
Les matériaux et procédés ne bénéficiant pas d’un avis technique du CSTB doivent être soumis à l’agrément du Maître
d’œuvre. De plus, ils devront :
Faire l’objet d’un cahier des charges agréé par le contrôleur technique.
Bénéficier d’une police particulière d’assurance dont l’attestation devra être fournie au Maître d’œuvre.
- Réaliser des ouvrages convenablement dimensionnés vis à vis des sollicitations, notamment climatiques ; les ouvrages sont
pré-dimensionnés par la maîtrise d’œuvre, mais le dimensionnement fin et définitif est à la charge de l’Entrepreneur. D’une
façon générale, les sections apparentes des profilés sont à respecter aussi loin que la statique le permet (épaisseur des tubes,
sections pleines, acier de qualité supérieure, post-réglage des ossatures sous charges permanentes ...) ;
- Obtenir une finition et un aspect corrects tant intérieur qu’extérieur avec l’adjonction de toutes sujétions appropriées, même
si elles ne sont pas explicitement nommées dans le CPT, et du moment où elles sont identifiables par un homme de l’art : les
détails non représentés sont à prévoir de même qualité et de même finition que des ouvrages analogues représentés ou
décrits ;
- Obtenir des ouvrages ayant reçu l’agrément du contrôleur technique, éventuellement au travers d’une procédure de type
ATEX à caractère favorable ;
- Obtenir des ouvrages satisfaisant aux exigences qualitatives du présent CPT ; toute référence à un produit donné l’est à titre
indicatif, pour illustrer le niveau de qualité demandé ; l’équivalence esthétique du produit proposé par l’entrepreneur est
évaluée par l’Architecte ; cette évaluation est sans appel.
L’offre de l’Entrepreneur comprend de manière forfaitaire les prestations inventoriées au DTU 33.1 XP P 28-002-2, art. 3.1 du
cahier des clauses spéciales, au DTU 37.1, art. 2.1 du cahier des clauses spéciales et au DTU 39 art. 2.1 du cahier des clauses
spéciales, complétées des points suivants :
La fourniture et pose des chevilles, douilles auto-foreuses et autres systèmes d’ancrage non incorporés au G.O. ;
La réalisation de toute sujétion nécessaire du fait du système de nettoyage intérieur et extérieur retenu ;
Etude et réalisation des réservations ou sujétions de mise en œuvre permettant le montage d’équipements intérieurs hors lot
(douilles, passages de câbles électriques, renforts locaux ou filants, …) ;
La réalisation de toutes sujétions d’usinage requise du fait de raccords avec des ouvrages d’autres corps d’état ;
La fourniture, la mise en condition et le transport d’éléments de façade destinés à être soumis à des essais conformément à
l’annexe C de la norme XP P 28-004 ;
L’exécution des essais, ainsi que toutes les prestations accompagnant ces essais ;
Les essais précités et ceux, complémentaires, permettant d’attester la conformité des ouvrages réalisés avec les niveaux de
performance exigés par le présent CPT ;
Les protections locales ou la mise en place différée d’éléments de façade, suivant nécessité évaluée par l’Entrepreneur, le
pilote ou la maîtrise d’œuvre ;
Les modifications qui seraient à apporter aux systèmes de fixation et de liaison comme aux éléments de façade dans le cas de
tolérances du gros œuvre ou de positionnement des éléments de fixation dépasseraient les tolérances qui leur sont spécifiques
(DTU, CPT,…) ; l’Entrepreneur aura pris soin de missionner un géomètre indépendant pour en faire le constat l’Entrepreneur
pourra légitimement réclamer auprès des entreprises fautives, et il pourra compter sur le soutien de la maîtrise d’œuvre;
Le contrôle de la position géométrique des dispositifs d’ancrage fournis par le façadier, et mis en œuvre par le G.O. ;
Moyens de levage : tous moyens appropriés sont forfaitairement inclus dans l’offre ;
La remise en état et le remplacement des ouvrages, du présent lot ou d’un autre, détériorés lors des manutentions, pose et
réglages des éléments par le façadier ;
2. CARACTERISTIQUES DE L’ALUMINIUM
2.1. PROFILES
Les profilés seront en alliage d'aluminium, qualité OAI (oxydation anodique industrielle).
Alliage A.G.S.
- Magnésium Mg = 0,08 %
- Silicium Si = 0,06 %
- Aluminium Al = le reste
- Classement au feu = M0
D'autre part, les profilés ne devront pas laisser apparaître de striage de filage, notamment au droit des cloisons des tubulaires.
2.2. TOLES
Les tôles d'aluminium seront également de qualité OAI (oxydation anodique industrielle).
2.3. NUANCES
Dans le choix des nuances d'alliage pour les profilés et les tôles, on veillera à ce que ces nuances ne provoquent pas de
différence d'aspect des éléments après oxydation anodique ou, du moins, à ce que cette différence ne soit pas perceptible à
l’œil selon la position des éléments les uns par rapport aux autres.
En cas de doute, le Maître d'Œuvre pourra imposer des essais de contrôle sur la nature de l'alliage au frais de l’entreprise.
Préalablement décapé, les profilés subiront un traitement de surface par oxydation anodique, suivi d'un colmatage soigné.
La couche d'aluminium sera de la classe 15 à 20 E.M.A.A. réalisée avant usinage des profilés.
L'entrepreneur devra prendre toutes précautions nécessaires afin que l'état des surfaces des profilés ne soit pas détérioré et
que les profilés ne présentent aucune griffure après les diverses manutentions dues au façonnage.
Dans tous les cas, ce traitement de surface devra être précédé d'un satinage chimique. Ce satinage chimique aura pour but de
donner aux surfaces visibles un aspect décoratif et de les préparer au traitement par oxydation anodique.
L'oxydation anodique aura pour effet de créer artificiellement ne couche d'alumine (AL 203) dont l'épaisseur devra
correspondre à la classe 15 à 20 E.W.A.A. (lab et international).
La mesure de tension de claquage étant fondée sur les caractéristiques électriques et d'isolement de la couche d'alumine, en
mesurera la tension électrique à partir de laquelle le courant s'effectue à travers la couche.
Mesure de l'efficacité
Le contrôle devra reposer sur le faite qu'une couche d'alumine non colmaté est poreuse et se colore donc facilement, tandis
qu'une couche d'oxyde colmatée convenablement refuse ce même colorant.
Les ouvrages traités et colmatés ne devront présentés aucune traînée blanchâtre. Dans son dossier, technique, l'entrepreneur
précisera :
- Les conditions et le mode d'exécution de toutes les phases de traitement et des contrôles.
- Quels contrôles systématiques il effectuera pour s'assurer de la qualité du traitement réalisé. La maîtrise d’œuvre pourra faire
exécuter les prélèvements et des contrôles par un laboratoire de son choix, à raison de 20 séries au total. Résultats non
satisfaisants, ce traitement sera refait. II va sans dire, que dans tous les cas l'ensemble des frais sera à la charge du présent lot,
Afin de respecter les critères d'étanchéité à l'air et à l'eau, il conviendra de prévoir des joints de
différents types :
Joints plastiques sur le pourtour extérieur des dormants entre menuiseries et maçonnerie.
Sous appuis.
Ils seront fabriqués à partir d'un élastomère du type polychloroprène formant mélange cru. Les différents profilés seront
obtenus par extrusion.
Toutes dispositions seront prises pour évacuer également les eaux de condensation en face interne des vitrages. Les goulottes
d'évacuation seront conçues de telle sorte que l'eau ne puisse être refoulée à l'intérieur sous l'effet du vent.
L'entrepreneur fournira à l'appui de son offre, un PV d'essais attestant l'étanchéité de ses ouvrages, et des essais sur chantier
seront réalisés. Les éléments mobiles coulissants seront équipés de rubans feutre ou brosses assurant le nettoyage des rails et
guidages.
La classe (E.A.V.) des menuiseries devra être conforme au D.T.U. 36.1 et 37.1 de Mai 1974 (Choix des fenêtres suivant leur
exposition).
Sera conduite pour réduire autant que possible les imperfections qu'ils sont susceptibles -d'engendrer. Les coulissements
seront silencieux avec butées caoutchouc ou Néoprène en fin de course.
Les dispositifs de fermeture seront précis et devront dans tous les cas annuler les vibrations des éléments sous l'effet du vent
et tout claquement à la fermeture.
2.8. QUINCAILLERIE
Les articles de quincaillerie proviendront des meilleures marques existantes, ils seront de première qualité et garantis comme
tels. Les articles devront porter l'estampille NF SN FQ ou Alufran.
Ils ne devront provoquer aucun couple électrolytique avec l'alliage d'aluminium.
Ils seront soigneusement ajustés dans les mortaises ou sur les profils et fixés par vis en acier inoxydable en nombre et
dimensions appropriées aux efforts auxquels ils sont soumis.
Tous les ouvrages de quincaillerie livrés «finis » sur le chantier doivent être protégés contre toute dégradation au moyen d'un
film préalable.
Les pièces mobiles des articles de quincaillerie doivent être graissées ou huilées.
Une révision du bon fonctionnement des éléments mobiles doit être effectuée par l'Entrepreneur avant la réception.
2.9. ASSEMBLAGE
3. VITRAGE
Tous les matériaux mis en oeuvre doivent être conforme au D.G.A. (Devis Général d'Architecture) et prescriptions techniques
du D.T.U 39 .1 et 39.4 édités par le R.E.E.F
Les dimensions des vitrages sont calculées en fonction des dimensions à fond de feuillure des supports (compte tenu des
tolérances des châssis et des jeux à réserver), la découpe devait respecter les tolérances dimensionnelles prévues dans les
normes relatives aux produits verriers concernés. La découpe sera franche et sans éclat.
Les vitrages ne doivent être posés que sur des supports satisfaisants aux normes et aux D.T.U. les concernant à savoir : les
normes NFP 24-301 et NFP 24-351 et le D.T.U n°37.1 Les supports doivent être propres et exempts de toutes traces d'humidité.
La pose du vitrage n'est effectuée que sur des fenêtres en état de fonctionnement et ne doit pas modifier ce fonctionnement.
Dans tous les cas, la mise en œuvre ne sera exécutée que dans des conditions atmosphériques normales par une température
ambiante supérieure ou égale à + 5°C et sur des supports sans trace de condensation.
3.4. CALAGE
Le calage des vitrages dans les feuillures est obligatoire quel que soit le type de châssis ou de vitrage, suivant le type
d'ouverture du châssis. Le D.T.U n° 39-4 paragraphe 4-12 spécifie le type de calage préconisé.
3.5. JEUX
Jeux périphériques. Les jeux minimaux JP à réserver en fond de feuillure sont fonction du demi - périmètre P de la vitre, ils sont
donnés par le tableau ci-après :
JP (en mm) 3 4 5 6
4. ETUDES
4.1. PLANS
Les pièces du dossier d'appel d'offre constituent l'apport de la Maîtrise d’œuvre pour la définition architecturale des ouvrages.
L’ensemble des plans complémentaires est à la charge de l’Entrepreneur.
A partir du dossier de consultation, l’Entrepreneur produit l’ensemble des plans d’exécution et d’atelier. Il établit rapidement
une liste prévisionnelle des plans, qui sera tenue à jour hebdomadairement avec les derniers indices diffusés et approuvés- le
cas échéant -.
En continuité des études de la Maîtrise d’œuvre, l’entreprise réalisera ses études sur support informatique, compatible PC, sur
des fichiers de type *.DWG, *.DXF ou *.PDF ;
L’ensemble des composants s’inscrit dans un ouvrage totalement régi par un tracé régulateur en 3 dimensions (X, Y et Z). Les
indications des plans sont à respecter scrupuleusement.
de la Maîtrise d’œuvre,
de la Maîtrise d’Ouvrage,
du Bureau de Contrôle,
L’Entrepreneur établit toutes notes de calculs justificatives requises. La demande de production d’une note de calcul peut être
explicite dans les documents du marché ou bien être formulée en cours d’études ou de réalisation. L’absence de demande
explicite ne dispense pas l’Entrepreneur d’effectuer les vérifications qui s’imposent, et qui relèvent de sa responsabilité.
Des essais en laboratoire peuvent compléter ces calculs et, dans certains cas, s’y substituer.
La maîtrise d’œuvre peut demander à l’Entrepreneur tout contrôle non destructif in situ des résultats.
Section des ossatures primaires et secondaires vis à vis des efforts de flexion, de compression/traction, e déversement, de
cisaillement, ...
4.4. DIMENSIONNEMENT
Lorsqu’elles sont explicitement mentionnées sur les plans ou dans le présent CPT, les cotes d’encombrement visuel des profilés
de charpente ou de menuiserie sont strictement imposées. Toutes sujétions de renfort intérieur ou de choix d’alliage plus
performant en découlant est dû. Les épaisseurs (épaisseurs de métal, épaisseurs de vitrage) lorsqu’elles sont mentionnées
dans le dossier d’appel d’offre, doivent être considérées comme des minima impératifs. L’Entrepreneur est tenu d’adapter
celles-ci en fonction de son étude finale : résultats de ses calculs, des essais réalisés, et des contraintes découlant de la
réglementation (remarques Bureau de Contrôle) ou du cahier des charges des produits mis en œuvre.
Les types de profilés seront calculés selon les sites et expositions et les épaisseurs de vitrage souhaitées.
Evaluation des risques de choc thermique (notamment pour du verre non trempé),
Facteur solaire des vitrages dans leur composition précise correspondant au projet,
Dilatation thermique des divers composants (vérification de l’aptitude des ouvrages à se dilater librement, et des raccords à
absorber les mouvements différentiels), …
Conformité du C+D, …
Plans d’exécution et notes de calcul de l’Entrepreneur sont diffusées aux différents intervenants de la Maîtrise d’œuvre, du
Maître d’Ouvrage ainsi qu’au bureau de contrôle. Ces documents seront obligatoirement mis à jour en fonction des
observations et réserves émises.
Aucune mise en fabrication ne pourra être entamée avant approbation définitive par le Maître d’ouvrage.
L’Entrepreneur est tenu de fournir les Avis Techniques, fiches techniques et cahier des charges des fabricants, P.V. d’essais,
certifications diverses, concernant chaque matériau et/ou système qu’il prévoit de mettre en œuvre, pour attester leur
conformité au système normatif pris en référence. A défaut, l’Entrepreneur doit obtenir une ATEX (appréciation technique
d’expérimentation) ou équivalent, cf. ci-après.
4.9. ATEX
En cas d’emploi de techniques dites non traditionnelles et ne relevant pas d’un Avis technique, le choix de recourir à une
enquête spécialisée ou à une procédure d’appréciation technique d’expérimentation (type ATEX) auprès d’un centre technique
national serait obligatoire et effectué avec la Maîtrise d’œuvre et le bureau de contrôle comme rapporteur. Tout frais directs et
indirects liés à cette démarche sont forfaitairement inclus dans l’offre, jusqu’à obtention d’une appréciation favorable.
La fourniture et la pose des éléments témoins énumérés ci-après sont incluses dans l’offre de l’Entrepreneur. Ils servent de
référence à l’exécution et seront conservés jusqu’à la réception définitive des ouvrages.
Produit équivalent
Lorsque le présent CPT cite une marque ou un fournisseur, il faut considérer cette information comme indicative, et
aucunement comme une imposition. La mention « ou équivalent » accompagnant la prescription rappelle que l’Entrepreneur
peut proposer indifféremment un autre produit dont il peut prouver que les propriétés, caractéristiques et performances
correspondent aux exigences formulées dans le présent CPT, et sont compatibles avec l’expression architecturale du projet.
Prototypes
Un prototype de chaque ouvrage répétitif est à réaliser in situ. Ces prototypes donnent lieu à un chiffrage.
L’aide de l’Entrepreneur est acquise pour intervenir sur le prototype jusqu'à satisfaction du Maître d’Ouvrage. Les délais
nécessaires pour cette mise au point doivent être intégrés dans le planning de l’Entrepreneur, et des difficultés liées à sa mise
au point par manque de réactivité de l’Entrepreneur ne donneront lieu à aucun délai complémentaire si ce ne sont des
pénalités de retard.
Les ouvrages prototypes ne peuvent pas être utilisés par la suite pour le chantier.
Tout au long du chantier les prototypes serviront de référence, dans la mesure où ils n’entravent pas le bon déroulement du
chantier. Si un démontage prématuré s’avérait nécessaire, le(s) prototype(s) serai(en)t reconstruit(s) sur un support autonome
à proximité du projet, à la charge de l’Entrepreneur.
Premier de série
Un composant de chaque ouvrage répétitif sera soumis à l’approbation de la Maîtrise d’œuvre pour approbation avant toute
fabrication en série.
Support informatique *.PDF obligatoire pour au moins 1 dossier (CD-ROM non réinscriptible).
6. ENTREPOSAGE
L’Entrepreneur aménage ses aires de stockage en bonne entente avec les autres intervenants. Il veille à ce qu’elles soient :
D’accès aisé ;
À l’abri du vol ;
Convenablement éclairées ;
Disposés de manière optimisée pour limiter autant que possible l’emprise au sol ;
Être étiquetés de manière claire en indiquant le nom du fournisseur, la dénomination commerciale du produit, ses
caractéristiques dimensionnelles, le code désignant le produit en correspondance avec un plan de repérage établi par
l’Entrepreneur ;
Avoir subi l’autocontrôle de réception effectué par l’Entrepreneur : tout composant impropre à la mise en œuvre doit être
évacué sous 24 heures. Tout composant de qualité incertaine devra être présenté à la Maîtrise d’œuvre pour avis.
Sitôt la réception provisoire prononcée, l’Entrepreneur se doit de libérer ces aires et de procéder à leur nettoyage et remise en
état éventuel.
De leur spécificité,
Du moyen de transport,
L’entrepreneur est tenu d’élaborer une protection efficace de ses ouvrages et le cas échéant des ouvrages existants
avoisinants.
En cas d’évolution des risques environnants, il doit adapter cette protection en conséquence et en informer la Maîtrise
d’œuvre.
La protection est destinée à rester en place aussi longtemps que l’Entrepreneur le juge nécessaire vis à vis de la date de
réception des travaux. Toute protection dégradée doit être refaite dans les plus brefs délais.
Les protections seront de préférence transparentes ou translucides, et de type film pelable ou film non adhésif à bulles.
Les procédés de contrôle des couches anodiques doivent être effectués conformément aux normes NF A 91 401 et 91 412,
Le contrôle de l'épaisseur est pratiqué à l'aide d'appareils à courant de FOULCAULT. La qualité de colmatage est contrôlée à
l'aide du test normalisé dit «à la goutte de colorant ».
Toutes les surfaces en aluminium doivent être protégées provisoirement par bandes adhésives ou par vernis préalable
approprié. Cette protection doit pouvoir s'enlever facilement avant la dernière limite prescrite pour le produit concerné.
L'enlèvement de cette protection est à la charge du présent lot. Aucune protection provisoire ne doit subsister à la réception.
Toutes précautions doivent être prises lors de la fabrication en usine, de manutention, du transport et de la mise en œuvre des
éléments constituant les murs rideaux afin de ne pas détériorer les tranches des vitrages ni rayer la couche réfléchissante des
produits verriers.
Dans le cas de détérioration constatée sur un vitrage, l'Entrepreneur en devra le remplacement à ses frais.
Les vitrages qui seront arrêtés quant à leur performances, leur particularité, le feuilleté, trempé SECURIT etc... Devront faire
l'objet d'un certificat de conformité de l'ensemble de la commande délivré par le fournisseur de l'Entrepreneur.
En cas d’interruption dans le déroulement du chantier, quelle qu’en soit l’origine, l’Entrepreneur doit mettre en œuvre, sans
supplément de prix, les dispositifs de sécurité et de protection provisoires adéquats permettant d’éviter :
L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait qu’un bâtiment ouvert génère des pressions de vent pouvant dépasser les
pressions qui s’exercent une fois le clos et couvert assuré. Toutes dispositions en conséquence sont à prendre par
l’Entrepreneur.
La fixation des pré-cadres ou cadres dormants au Gros œuvre doit être assurée de façon rigide sur tout le périmètre y compris
les pièces d'appui.
Les scellements devront faire l'objet d'une étude particulière pour tenir compte des structures qui doivent recevoir ces
menuiseries et qu'il est rigoureusement interdit de dégrader. Le choix de l'emplacement du scellement doit être déterminé
judicieusement en fonction du type d'ouvrant et des efforts transmis aux cadres.
Les scellements dans le Gros œuvre se feront par un système de fixation à sec :
- Fixation par équerres en plat plié ou cornière en acier galvanisé fixées elles-mêmes sur des tasseaux réservés.
Dans le cas d'un système à sceller dans des panneaux préfabriqués au moment du coulage, l'Entrepreneur de menuiserie
fournira des gabarits de positionnement de ces éléments et assistera l'entreprise de Gros œuvre dans la mise en place.
L'étanchéité des joints au pourtour des menuiseries (entre dormants et maçonneries) devra tenir compte des dilatations des
différents matériaux et des jeux de montage.
Elle sera assurée au moyen de joints d'étanchéité souples et stables faisant obligatoirement l'objet d'un avis technique
favorable par un organisme agrée.
Les classes de résistance au vent, d'étanchéité à l'eau et de perméabilité à l'air des fenêtres, à retenir en fonction de leur
exposition, seront déterminées suivant les prescriptions du D.T.U. 36.1/37.1.
L'étanchéité entre les ouvrants et les dormants sera assurée par un double plan de joints élastomère extrudé, à lèvres souples
(spécialement étudié en fonction des pressions) posés par clippage dans les rainures des profilés.
Tous les éléments qui présenteraient des imperfections d’étanchéité, de montage ou de matériaux devront être enlevés et
remplacés par d'autres, nécessairement irréprochables.
Les dessins de détail fournis par l'Entrepreneur et vérifiés par l'Architecte devront être rigoureusement suivis : au cas où
l'Entrepreneur contesterait des omissions dans ces détails, il devra également discuter de ces points avant d'opter pour une
solution différente qui devra nécessairement être agréée.
Le modèle type de pré cadre mis en place devra être accepté par écrit par l'Architecte.
Soit être conformes aux normes Européennes le cas échéant, aux normes AFNOR (F) ou, par défaut, aux normes nationales du
pays producteur du produit,
Soit faire l’objet d’une procédure d’ATEX auprès du CSTB (F) ou équivalent,
Soit être conformes à un cahier des charges agréé par un bureau de contrôle,
Soit, à titre tout à fait exceptionnellement et avec l’accord explicite de la Maîtrise d’Ouvrage et la Maîtrise d’œuvre, faire
l’objet d’une police d’assurance spécifique donnant des garanties analogues à celles d’un produit traditionnel.
Les certificats de réception faisant état de cette conformité seront exigés par la Maîtrise d’œuvre.
Les emballages de tous les matériaux mis en œuvre, dotés des informations concernant leur identité et leur provenance,
seront conservés sur le chantier afin de permettre la vérification de la conformité aux prescriptions contractuelles.
Tous ces matériaux seront de première qualité et répondront aux prescriptions du devis descriptif technique.
Les quincailleries retenues devront être présentées sur des panneaux de C.P. et remises dans les locaux du chantier. Elles y
seront conservées et permettront le contrôle des livraisons en cours de montage.
Ils seront présentés à la maîtrise d’œuvre et au maître d’ouvrage, avant approvisionnement, pour approbation. Au cours des
travaux, les éléments non conformes seront systématiquement rejetés, sans possibilité de réclamation.
Les assemblages seront nets, parfaitement d'équerre et alignés, sans cavité ni déformation. Les profils seront travaillés à la
machine-outil pour ne pas détériorer l'anodisation du métal, aucune coupe ou ajustage manuel sur le chantier ne sera toléré.
Tous les profils seront munis des pièces ou chicanes nécessaires pour l'évacuation des eaux de condensation ou d'infiltration.
Les circuits d'évacuation des eaux de condensation ou d'infiltration devront être étudiés afin de ne pas être exposés à la
pression directe du vent.
De ce fait, les rejets d'eaux devront être protégés à l'aide d'un cache en Téflon collé sur le profilé aluminium. Ils comporteront
en outre, des feutres ou brosses et les garnitures en plastique profilé, contribuant à l'herméticité des ouvrants.
Les parecloses en aluminium seront du système à clips avec montage des vitrages sur profils néoprène.
Toutes les menuiseries comporteront (intérieurement et extérieurement) des profilés aluminium formant couvre-joints
rapportés.
L’Entrepreneur veille à ce qu’aucun matériau ne puisse entrer en contact avec un autre susceptible de le corroder, de créer des
réactions chimiques ou des altérations de tout autre ordre, qui peut être préjudiciable aux performances ou à leurs aspects.
Seront prises notamment les dispositions appropriées permettant de remédier à la naissance de couples galvaniques entre
métaux hétérogènes.
Toute sujétion afférente (traitement de surface spécifique, intercalaire,...) est réputée incluse dans le forfait.
13. TOLERANCES
Les tolérances des ouvrages finis ne seront en aucun cas supérieures aux limites fixées par la réglementation, supérieures à
celles induites pour la réalisation des détails conformément aux plans de la Maîtrise d’œuvre ou supérieurs aux seuils définis
visuellement par l’Architecte en cours de chantier. Ce dernier point précise que localement des tolérances plus serrées que
spécifiées peuvent être exigées car elles sont nécessaires pour prévenir des défauts qui altèrent l’image du bâtiment.
Nota : toutes tolérances (éventuellement très faibles ou avec des dispositifs de rattrapage non visibles) doivent être telles que
les ouvrages conçus par l’Architecte puissent être réalisés tels qu’ils sont définis dans le présent dossier.
15. ESSAIS
Les essais en station banc d'essais effectués au Maroc doivent être effectués en présence d'une équipe d'experts spécialisés du
C.E.B.T.P. où autre organisme agréé pour la délivrance du procès-verbal d'essai.
La Maîtrise d'Œuvre et le bureau de contrôle sont seuls à statuer sur l'agrément du Laboratoire proposé par l'Entrepreneur.
Si certains essais ne peuvent être effectués localement afin de déterminer si leur classe d'étanchéité ou autres est conforme à
celle exigible, ces essais ainsi que tous les essais prévus dans le présent document sont à la charge de l'Entrepreneur du
Des certificats d'essais en laboratoire officiel sur les composants de l'ouvrage pour vérifier les classements A.E. V. et
mécaniques des menuiseries et des performances des murs rideaux verticaux et inclinés vers l'intérieur ainsi que pour les
verreries couvertures et en vue de déterminer leur conformité avec les exigences du présent document.
Le lot en objet est soumis à une assurance décennale et par conséquent le délai de garantie est d'une durée de 10 années.
À un dernier autocontrôle,
Au nettoyage exhaustif de ses ouvrages (toutes faces apparentes) et de leurs abords immédiats.
Ne sera réceptionné qu’un ouvrage répondant en tous points au présent CPT et dont plus que quelques imperfections
nécessitent une intervention légère. Cette intervention sera menée à bien, au plus tard et sauf exigence particulière, dans les
30 jours calendaires suivant la réception.
Les essais d’étanchéité à l’eau, ainsi que le contrôle des performances d’isolation thermique auront été menées au préalable et
ont conduit à des résultats satisfaisants.
Le responsable des études, le chef de chantier et l’un au moins de ses subalternes accompagnent les membres de la Maîtrise
d’Ouvrage, de la Maîtrise d’œuvre et du bureau de contrôle lors des visites de réception.
L’Entrepreneur est tenu de mettre à disposition de toutes les installations (échafaudages, nacelles,...) permettant l’examen des
ouvrages non directement accessibles.
Composants d’ouvrages cachés en fin de chantier : l’Entrepreneur devra avertir en temps opportun la Maîtrise d’œuvre afin
qu’une pré-réception soit effectuée avant que ces composants ne disparaissent visuellement. A défaut, procédant par sondage,
des échantillons d’ouvrage seront démontés et remontés, aux frais de l’Entrepreneur, pour en autoriser le contrôle.
Toute la disponibilité de l’Entrepreneur est acquise durant l’année de parfait achèvement pour palier aux petits défauts
pouvant apparaître à l’usage. Selon l’urgence et la gravité du défaut, l’intervention de l’Entrepreneur sera programmée entre
24 heures et 7 jours calendaires après réception de l’information (envoi anticipé par télécopie).
Une notice d’entretien sera établie par l’Entrepreneur pour préciser toutes les opérations de maintenance nécessaires pour
assurer la pérennité de l’ouvrage.
L’Entrepreneur établira une notice de fonctionnement des ouvrages de façade permettant une action des utilisateurs (châssis
ouvrants, ...).
Une formation sera dispensée aux services d’entretien pour que leur intervention soit facilitée et qu’elle se fasse en conformité
avec les dispositions techniques réalisées.
Les fournitures et approvisionnement de tous les matériaux et matériels nécessaires, ainsi que leur transport au chantier.
La description précise des éléments constitutifs des ensembles et notamment les articles de quincaillerie.
La fourniture et la pose des quincailleries, des systèmes de manœuvres, d’équilibrage, de suspension, de guidage, de
fermeture, de verrouillage.
La fourniture et la pose des chevilles, douilles auto‐foreuses et autres systèmes de fixation non incorporés au gros œuvre, ainsi
que des taquets de calage.
La fourniture des dispositifs de fixation (rails, pré‐cadres douilles taquets) lorsque ceux‐ci doivent être incorporés au gros
œuvre.
La fourniture la pose et l’ajustage de fermetures extérieures de leurs accessoires et/ou des dispositifs permettant leur fixation.
Un parclose en acier plein avec vis sécuritaire pour retenir le verre est également inclus dans le cas de porte avec oculus.
La protection par galvanisation à chaud avant pose de tous les ouvrages métalliques, y compris nettoyage et grattage soigné.
La protection de sa fourniture, tous matériaux fêlés ou ébréchés devront être remplacés à la charge de l’entreprise du présent
lot.
Ainsi que toutes les obligations définies dans les différents documents du projet et nécessaires à la réalisation et au parfait
achèvement des ouvrages.
La vérification et la mise au point des documents présentés par l’entrepreneur laisseront entière la responsabilité du titulaire
du marché. La vérification et l’acceptation de ces documents auront pour seul objet de constater qu’ils ne sont pas contraires
aux prescriptions du CPT et des dessins.
Les métaux (tôles, profilés, quincaillerie et serrureries) seront de première qualité et répondront aux prescriptions édictées
dans le REEF par l’association française de normalisation (AFNOR).
Les métaux mis en œuvre seront travaillés avec le plus grand soin, ils devront, d’une manière générale, répondre aux
conditions suivantes :
Les menuiseries métalliques seront exécutées ainsi soit en profils commerciaux ou en profilés laminés à chaud (profils spéciaux
(UTMM) ou pliés à froid. Dans ce dernier cas les épaisseurs des tôles seront déterminées par la nature des ouvrages, leurs
dimensions et l’usage qui en est prévu. Leur épaisseur ne sera pas inférieure à 20/10ème.
Les assemblages seront exécutés d’onglets, nets parfaitement d’équerre et alignés, sans cavité ni déformation. Les fers
dégauchis, doivent être bien dressés, sans jarrets ni cassures.
Ils seront livrés parfaitement meulés et ébarbés. A cet effet, les fers ou aciers seront coupés régulièrement, le dressage et le
panage devront s’exécuter à la machine ou au rouleau. Les tranches des côtés découverts seront affranchies à la lime ou à la
meule avant traitement antirouille.
Les soudures seront exécutées avec soins. Les bords des pièces à souder seront dressés et nettoyés au‐dessus de 4mm. Les
bords seront chanfreinés, les surfaces des soudures seront régulières sans creux, bosses ou sillons. Toutes les soudures seront
faites électriquement et continues.
Les effets de dilatation et de retrait seront neutralisés. Les soudures présentant des défauts, tels que : amorce de rupture,
manque de pénétration, collage, surcharge ou manque de métal etc… seront rejetés.
Les assemblages ne seront pas simplement obtenus par coupes ou soudures, mais les fers seront détalonnés et soudés, les
assemblages des éléments nécessitant une certaine robustesse seront à goujons brasés et goupillés pour les fers carrés, ronds,
etc.
Les fixations à sec des ouvrages au gros œuvre seront assurées par simple ou double platine, avec boulons longs, rondelles et
écrous. Les boulons et tiges filetées seront galvanisés à chaud, sauf cas particulier.
Les menuiseries et ferronneries réceptionnées en atelier recevront un traitement antirouille à la charge du présent lot, réalisé
de la façon suivante :
Les prix seront calculés pour des ouvrages complètement terminés, en parfait état de marche, les articulations pivots serrures,
etc ... seront graissées, les garnitures et quincaillerie posées, polies et parfaitement propres.
Ils sont parfaitement laminés, calibrés et bien forgés, exempts de paille, gerçures, brûlures et autres défauts. Ils sont
également doux et non cassants, malléables à froid, leur cassure doit présenter une texture à nerf fin et homogène
Les ouvrages présentant des défectuosités telles que gauchissements, voiles, faux aplombs, mauvaises soudures, difficultés de
manœuvre, etc… seront repris.
Les menuiseries qui auront été peintes avant réception seront refusées.
Les métaux et alliages non ferreux doivent correspondre aux normes de la classe « A50 – 51 et 53 »
2.3. QUINCAILLERIES
Les quincailleries sont toujours de première qualité et sont uniformisées. Elles sont du même fabricant et identique à celle de
la menuiserie bois.
Toutes les quincailleries doivent répondre aux exigences des normes NF série P26, être est ampillées NF-SNFQ1 et doivent
avoir satisfait aux essais imposés au matériel similaire ayant obtenu un label de qualité. Les marques spécifiées au présent
document ne peuvent être modifiées qu’avec l’approbation absolue du Maître d’œuvre.
2.4. SERRURES
Les serrures sont de première qualité et conforme aux normes NF série 26. Elles sont parfaitement adaptées au type de
menuiserie et posées selon des prescriptions des documents techniques de mise en œuvre du fabricant.
Lorsque la galvanisation est effectuée avant transformation, la protection est obtenue par grenaillage et métallisation par
projection effectuée en continu, suivant procédé GPZ d’une épaisseur minimale de 20 microns.
Lorsque la galvanisation est effectuée après transformation, la protection est obtenue par sablage et métallisation manuelle au
pistolet d’une épaisseur minimale de 40 microns, soit par décapage chimique et immersion dans le zinc fondu classe « Z300 »
conformément à la norme NFA.36.321.
Pour les pièces embouties, pliées à froid ou formées aux galets, il est procédé à une galvanisation à chaud classe « Z275 »
conformément à la norme NFA.321.
La galvanisation par électrozingage des ouvrages extérieurs ou exposés aux intempéries est à proscrire.
4. MASTICS DE CALFEUTREMENT
L'entrepreneur devra prévoir des calfeutrements soignés aux raccordements avec les différentes parties de la construction. Il
tiendra compte notamment des tolérances des dimensions de la maçonnerie et les calfeutrements qu'il prévoira devront
compenser ces tolérances.
Tous les moyens devront être étudiés pour assurer une herméticité parfaite des éléments en œuvre.
Le calfeutrement entre le gros œuvre et le dormant ou le précadre des fenêtres peut être réalisé à l'aide de mastics à base
d'élastomères ou de mastics du type plastique dont les qualités sont appréciées sur la base des normes d'essais NF P 85-501 à
506 et NF P 85-511 à 515.
5. CONDITIONS D’EXECUTION
5.1. BATIS
L’étanchéité est assurée par un recouvrement suffisant des fers et une planimétrie parfaite des surfaces en contact.
Les articles de quincaillerie sont mis en place avec les plus grands soins. Les entailles nécessaires à leur pose ont la section
voulue pour ne pas altérer la rigidité des profilés, elles ont les dimensions précises de la ferrure en largeur et en longueur et
elles sont exécutées de telle sorte que les pièces affleurent exactement les fers.
Les vis sont toujours de force en rapport avec l’importance des objets qu’elles doivent fixer et sont de finition en rapport avec
l’ouvrage fixé (laiton ou inox).
Avant mise en place, tous les éléments de quincaillerie comportant des organes mobiles (serrures, becs de cane, etc.) sont
démontés et graissés ou huilés.
Les assemblages sont bien ajustés, parfaitement exécutés et ragrées pour éviter tous gauchissements et déformations
ultérieures. Les traces de soudures sont affleurées partout où elles sont nuisibles à l’esthétique ou au bon fonctionnement des
ouvrages.
Les parties mobiles ont un jeu tenant compte de la chaleur, de la dilatation possible des fers et de la peinture
Les structures en tube acier comportent des orifices d’évacuation des eaux de condensation (cadres de porte, main courante,
etc.).
L’entrepreneur du présent lot doit tous les trous, percements, scellements et raccords nécessaires à la fixation de ses ouvrages.
Nota : La fixation des cadres dormants au gros œuvre doit être assurée de façon rigide sur tout le périmètre y compris les
pièces d’appui. Le choix de l’emplacement des scellements doit être déterminé judicieusement en fonction du type d’ouvrant
et des efforts transmis aux cadres pouvant en résulter. Une étude particulière doit être faite pour tenir compte des structures
qui doivent recevoir les menuiseries et qu'il est rigoureusement interdit de dégrader.
L'architecte pourra demander à l'entrepreneur de ne poser les éléments de fermeture des menuiseries qu'après exécution des
travaux de maçonnerie et notamment des enduits. L'Entrepreneur aura à sa charge la protection de tous ses ouvrages jusqu'à
la réception provisoire des travaux avec le nettoyage des locaux et l'enlèvement de tous les déchets et résidus en provenant.
Avant la réception provisoire, l'entrepreneur devra vérifier le bon fonctionnement de tous les éléments y compris paumelles et
serrures, qu'il aura au préalable soigneusement graissées et huilées.
Avant la réception provisoire, l'entrepreneur devra vérifier le bon fonctionnement de tous les éléments y compris paumelles
et serrures, qu'il aura au préalable soigneusement graissées et huilées
5.6. TOLERANCES
Les côtes des menuiseries métalliques indiquées sur les plans de principe de l’architecte et dans le devis descriptif technique
sont des côtes théoriques qui ne tiennent pas compte des tolérances dimensionnelles des travaux de gros œuvres.
6. PRESCRIPTIONS PARTICULIERES
Tous les déchets et gravois seront enlevés au fur et à mesure de leur production.
L’entrepreneur doit jusqu’à la réception et la fin de garantie la maintenance de ses ouvrages, ainsi que le remplacement des
éléments ne satisfaisant pas aux normes et aux règles de l’Art.
Sont à la charge de l’entrepreneur toutes les dégradations que pourrait présenter le remplacement d’éléments ne satisfaisant
pas aux normes et aux règles de l’Art.
Sont à la charge l’entrepreneur toutes les dégradations que pourrait présenter le remplacement d’éléments ainsi que toutes
les indemnités en découlant.
Les prix soumissionnés comprendront implicitement toutes les fournitures et dépenses de main d’œuvre nécessaires à une
complète et parfaite finition, et notamment :
- Toutes coupes d’onglet nécessaires parfaitement arasées pour tous raccordements des angles des profils de section identique
ou différentes
La protection des ouvrages en cours de chantier pour éviter la dégradation et le taches dues aux projections de plâtres, de
ciment, de peinture, ou autres et jusqu’à la réception des travaux. Il prend donc toutes les dispositions nécessaires pour
assurer leur protection d’une manière efficace et durable.
Les éléments métalliques associés à ces ouvrages doivent, avant leur mise en place, recevoir une protection contre la corrosion
conforme aux exigences des normes NF P 24-301 et NF P 24-351, NF P 26-303 et NF P 26-306.
Pour les éléments en acier, cette protection doit être au moins équivalente à celle apportée par une couche de minium de
plomb. L'emploi de minium de fer est interdit.
Toutes les parties métalliques seront livrées sur le chantier muni d'une couche de peinture antirouille soigneusement
appliquée après décapage, brossage et nettoyage des métaux. Cette protection sera effectuée en atelier avec une peinture
antirouille.
Au déchargement sur le chantier, chaque pièce sera rangée sur un échafaudage ou sur tasseaux de façon à les maintenir au-
dessus du sol et à l'abri de l'eau de ruissellement. Le déchargement sera toujours effectué en présence de l'Architecte ou de
son représentant qui désignera le lieu de mise en dépôt.
Tous les voilements, torsions ou courbures de faible importance seront soigneusement réparés avant montage, étant bien
entendu que ces réparations ne devront pas modifier de façon appréciable la résistance des éléments.
La maîtrise d’œuvre aura la faculté de refuser les pièces qui présenteraient des avaries sérieuses. L'entrepreneur devra les
remplacer sans qu'il puisse formuler une réclamation quelconque.
Dans tous les cas, la maîtrise d’œuvre aura seul qualité pour apprécier les dégâts et les dispositions qu'il y aurait lieu de
prendre à leur sujet.
On opérera de même pour les avaries qui pourraient être occasionnées accidentellement aux pièces pendant leur montage.
Les travaux à la charge de l’entreprise dans le cadre du sous lot Peinture sont :
Peinture sur enduit ou béton en extérieur.
Peinture sur enduit ou béton en intérieur.
Peinture sur enduit plâtre intérieur.
Peinture des faux plafonds en plaques de plâtre.
Les travaux comprennent aussi :
a) La fourniture, le transport et la mise à pied d’œuvre de tous les enduits préparatoires des peintures et des
matériaux nécessaires au parfait achèvement des travaux conformément aux règles de l’art et aux dispositions
du devis descriptif.
b) La fourniture, la mise en place et le repli de tous les échafaudages nécessaires à l’exécution des travaux.
c) L’exécution d’échantillons suivant les choix des produits et les couleurs retenues par la Maîtrise d’Œuvre sur les
surfaces témoins.
d) L’examen des surfaces des subjectiles, leur brossage et leur époussetage.
e) La protection des ouvrages non peints, les sols, revêtements divers, menuiseries (bois et métalliques), etc.
f) Les raccords et reprises nécessaires après interventions d’autres corps d’état.
g) La réfection des travaux défectueux ou abîmés, soit en cours de travaux, soit à la réception, avec toutes les
sujétions en découlant.
h) La protection de toutes les surfaces peintes jusqu’à la réception des travaux.
L’entrepreneur a à sa charge l’exécution de tous les travaux définis par le présent Cahier de Charges. Il devra livrer
des ouvrages parfaitement terminés et suppléer par ses connaissances professionnelles aux détails qui pourraient
avoir été omis dans les prescriptions et qui seraient nécessaires au parfait achèvement des ouvrages selon les
règles de l’art et les normes en vigueur.
TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE LA FACULTE POLYDISCIPLINAIRE DE SIDI BENNOUR.
PREMIERE TRANCHE : « BLOC ADMINISTRATIF-ESPACE ENSEIGNANTS » ET « BLOC PEDAGOGIQUE – ESPACE ETUDES »
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Il devra en outre tous les travaux de préparation, d’époussetage, d’égrenage, brossage, décalaminage, rebouchage,
et l’exécution d’enduits garnissant.
3. DOCUMENTS TECHNIQUES DE REFERENCE
L’entrepreneur devra l’exécution de tous ses travaux ou installations conformément aux normes et règlements en
vigueur au Maroc à la date de la remise de son offre, ou à défaut aux normes françaises en particulier :
NF T : 30.001 : Terminologie et défaut divers.
NF T : 30.002 : Classification des pigments minéraux.
NF T : 30.003 : Classification des familles de peintures, vernis et produits Annexes.
NF T : 30.015 : Peintures-Essai de résistance à l'abrasion.
NF T : 30.808 : Classification des revêtements minéraux.
NF T : 31.001 : Blancs broyés à l'huile de lin.
NF T : 78.331 : Mastic à l'huile de lin.
NF T : 32.500 : Classification et épaisseur.
NF P : 84.403 : Classification des revêtements décoratifs.
DTU 59 : Relatif aux ouvrages de peinturage.
D.G.A. : Articles 68 à 72 et 173 à 175.
4. PROVENANCE ET QUALITE DES MATERIAUX
Les matériaux et matériels destinés à l’exécution des travaux seront d’origine marocaine ; il ne sera fait appel aux
matériaux et matériels d’origine étrangère qu’en cas d’impossibilité de se les procurer sur le marché marocain.
Les matériaux et matériels proviendront des lieux d’extraction ou de production nationale ou des dépôts du Maroc.
Par le fait même du dépôt de son offre, l’entrepreneur sera réputé connaître les ressources des carrières, dépôts
ou usines indiqués ci-avant, ainsi que leurs conditions d’accès, d’exploitation et de vente. Aucune réclamation ne
sera recevable concernant le prix de revient à pied d’œuvre de ces matériaux.
5. DISPOSITIONS DIVERSES CONCERNANT LA PEINTURE
5.1. INTERFACE AVEC LES AUTRES CORPS D’ETAT
Avant tout commencement d’exécution l’entrepreneur procédera à un examen des subjectiles tant pour en tirer
tous renseignements utiles à la bonne marche du travail que pour vérifier leur état et présenter par écrit, consignés
au cahier de chantier, ses remarques ou réserves éventuelles (plâtres morts, défauts de dressage, humidité,
alcalinité, etc....). Faute par lui d’y satisfaire, aucune réclamation ultérieure ne sera recevable.
En vue d’un fini général et sans reproche des peintures et pour dégager sa responsabilité, l’entrepreneur devra,
avant l’exécution de son travail, signaler tous les raccords et imperfections à faire reprendre par les autres corps
d’état, tels que, plinthes non poncées, mauvais scellements, etc.
5.2. ECHANTILLON
Il sera dû sans aucun supplément possible de prix l'emploi de peinture à pigments vifs, de couleurs fines, ainsi que
toutes sujétions de rechampissage pour changement de tons si l'Architecte en décide autrement.
Le blanc de zinc devra obligatoirement être composé d’un minimum 99,6% d’oxyde de zinc pur.
Tous les produits destinés à remplacer l’huile de lin pure sont formellement interdis.
Les couleurs et tons des peintures ainsi que le genre de finition (mat, brillant, satiné, etc....) seront faits à la
demande et selon les instructions de l’Architecte.
L’Architecte se réserve le droit de demander une, voire plusieurs couches supplémentaires sur celles prévues, sans
que l’entrepreneur puisse prétendre à aucun supplément si, après l’achèvement et le séchage de la dernière
couche, le support n’était pas parfaitement masqué.
Tous les rechampissages, quels qu’ils soient, seront compris dans les prix unitaires.
5.5. PROTECTIONS
Les réceptions des ouvrages seront effectuées conformément à l'article 6.3 du D.T.U. n°59.1.
Les différentes surfaces devront être identiques aux surfaces témoins en ce qui concerne :
5.1.1. Aspect
Conformité avec les surfaces témoins examinés notamment en jour frisant acceptées par la Maîtrise d'Œuvre
particulièrement en ce qui concerne :
L'uniformité,
L'absence de papillons, embus, auréoles,
Le degré de brillant ou de satiné,
Le relief,
L'opacité (notamment aux arêtes),
La couleur.
5.1.2. L'épaisseur
Déterminé sur métaux ferreux avec jauge magnétique, sur autres métaux, sur bois, par mesure directe.
5.1.3. L'adhérence
Elle devra être totale sur toute la surface de contact avec le matériau, qu'il s'agisse de rebouchage ou d'enduits, ou
de couches de peinture et elle devra se maintenir dans le temps.
La peinture, les mastics et enduits devront dans tous les cas résister sans cloquer ni feuilleter aux réactions de la
climatisation et de ventilation et à la réaction alcaline des matériaux de ciment et des plâtres sous conditions que le
plâtre et ciment soient complètement secs, c'est à dire terminés depuis généralement un mois pendant la période
ETE et de deux mois pendant la période HIVER, au moment de la mise en peinture.
Le quadrillage en carreaux de 1 mm de côté pratiqué avec une lame de rasoir sur les peintures ne devra pas
produire d'écaillage lors de la réception des travaux (UNP 104).
5.1.4. Résistance au choc
L'essai consiste à contrôler l'effet du choc d'une bille d'acier de 500 g tombant d'une hauteur de 75 cm d'un
mouvement pendulaire.
On vérifie à l'endroit de l'embouti provoqué par le choc l'absence de décollement ou d'écaillage, pour les vernis, on
vérifie le non blanchissement.
5.1.5. Essais de vieillissement
Les essais de vieillissement seront effectués sur des peintures selon la demande de la Maîtrise d'Œuvre par un
Laboratoire agréé par le Maître de l'Ouvrage. Les frais de ces derniers seront à la charge de l'Entrepreneur.
5.1.6. Résistances aux agents physiques et chimiques
Un projet de planning d'exécution s'inspirant du planning enveloppe fourni avec le dossier d'appel d'offres.
Les variantes éventuelles suivant les limites et conditions de base du DCE et de l’article 31 du décret N° 2.98.482 avec leurs
incidences sur tous corps d'état.
Il devra indiquer clairement dans sa proposition de variante les modifications éventuelles de génie civil (seuils, dimensions des
réservations) ainsi que tous les documents nécessaires à l’appréciation de ces variantes (note de calculs, plans, schémas,
métrés…)
Il sera tenu compte dans le dépouillement des offres de la qualité des renseignements fournis.
Il appartient au soumissionnaire d'examiner les plans techniques du dossier d'appel d'offres et d'apprécier si sa fourniture peut
y être installée et raccordée.
Les plans, schémas d'exécution et notes du calcul nécessaires aux installations du présent lot avec les indications et les plans
très précis concernant les réservations à prévoir dans le Gros-Œuvre en se limitant à détailler le DCE prescrit par le BET.
L'exécution de ces plans et schémas de détail des installations seront à la charge de l'Entrepreneur à partir des plans joints au
dossier d'appel d'offres.
Ces plans prévus à la charge de l’entreprise ne doivent en aucun cas modifier le descriptif ni le bordereau du présent DCE.
Les plans d'exécution devront comporter toute indication nécessaire à la construction ou l'aménagement des ouvrages liées
aux installations des plomberies et de la protection incendie en particulier : gaines, trappes de visite, caniveaux, regards, débit
d’évacuation d’eau aux différents points de raccordements au réseau d’évacuation au sol, etc…
L'Entrepreneur ne devra commencer aucune exécution avant que ces plans n'aient été approuvés par le B.E.T. et Bureau de
Contrôle.
L'approbation de ces plans ne diminuera toutefois en rien la responsabilité de l'Entrepreneur du présent lot.
Le responsable de l’entreprise du présent lot se mettra en liaison avec les responsables chargés des autres travaux, par
l'intermédiaire de la Maîtrise du chantier.
Travaux de Gros-œuvre
Il devra fournir en temps utile au lot gros œuvre toutes les réservations, charges, exécution des socles, etc.
Travaux d’Electricité
Il devra remettre en temps utile toutes les alimentations, asservissement, sécurité, dispositions relatives aux positions entre les
diverses canalisations.
Travaux d’étanchéité
Il devra fournir en temps utile toutes les sorties en terrasses : ventilations et gargouilles.
Il devra fournir en temps utile toutes indications pour l'exécution des travaux nécessaires aux installations et coordonner ses
plans, en particulier pour le cheminement des tuyauteries avec ceux des autres corps d'état par l'intermédiaire de la Maîtrise
de chantier.
L'Entrepreneur prendra l'attache des services publics concernés par la distribution d'eau, pour obtenir les renseignements et
confirmations nécessaires pour l'agrément des ouvrages à exécuter.
L'Entrepreneur prendra contact avec les responsables de la protection civile, pour obtenir des renseignements et confirmations
nécessaires pour l'agrément des ouvrages à exécuter, R.I.A, extincteurs, etc...
Tous travaux supplémentaires exécutés par suite de retard de l'Entrepreneur seraient à sa charge, sans préjudice des recours
que le maître de l’ouvrage pourrait exercer contre lui.
Il ne sera pas admis en cours de travaux de variante de principe, toute variante éventuelle devra être proposée avec la remise
de l'offre.
Une note précisant les références (marques et types) des appareillages employés avec l'adresse des fabricants et celle du
représentant au Maroc, ainsi que les notices d'emploi et d’entretien et les certificats de garantie.
Une notice descriptive précisant, s'il y a lieu, les modifications apportées au devis descriptif.
Un jeu de contre-calques et cinq tirages des plans d'exécution du marché mis à jour en conformité avec la réalisation des
installations (plans de recollement) vérifié et visé par le BET et le bureau de contrôle.
NOTA :
L'Entrepreneur sera tenu de poser des signaux, pancartes, affiches de sécurité et plaquettes additionnelles (de préférence de
couleur blanche sur fond rouge) à l'intérieur des locaux contenant des installations électriques, écrites en langues arabe et
française et pouvant résister à l'humidité (plaque à graver par exemple).
Conforme au CCAP.
1.4. ELEMENTS A FOURNIR PAR L'ENTREPRISE
1.4.1. Avant tout commencement des travaux
L'entrepreneur remettra à l'approbation du Bureau de Contrôle et de la Maîtrise d'Œuvre, les documents suivants
conformément au planning d'exécution :
Tous les plans archi seront fournis en plus des tirages papier lisible, sous forme de fichiers compatibles «
Autocad LT 2003 » en PDF sur support CD Rom.
Si les plans de réservations ne sont pas remis a l’entreprise des gros œuvres avant coulage du béton, tous
les percements seront a la charge de l’entreprise du présent lot.
1.4.2. AVANT LA RECEPTION DES TRAVAUX
L’entreprise devra fournir tous les plans et schémas de principe des installations conformes aux
installations exécutées (dossier de récolement)
Les schémas synoptiques des locaux techniques.
Un jeu de nomenclature de tout le matériel installé avec fiches techniques, indication de la provenance et
PV de conformité aux normes des fournisseurs.
Les notices d'entretien et de conduite des installations, avec des schémas de renseignements
(températures, puissances, points de consignes, plages de réglage, repérage des vannes etc...).
Le dossier de mise en service des installations comportant l'ensemble des fiches d’essais, d’autocontrôle et
de mise en route des divers constituants de l'installation réalisée par l'Entreprise.
Les procès-verbaux de classement au feu des matériaux et matériels utilisés.
Le présent lot devra également prévoir les essais, la mise en marche des équipements et la fourniture de
l’ensemble des plans, schémas, fiches des équipements et dossiers d’entretien devant constituer le « DIUO
» (dossier intervention ultérieure sur les ouvrages).
1.4.3. CALCULS D’EXECUTION
Les données (composition, température et pression de l’eau délivrée par le concessionnaire) indiquées sur
les plans ou dans le présent CCTP le sont à titre indicatif.
L’entreprise est tenue de vérifier les dites valeurs, au regard des conditions réelles, et devra signaler au
Maître d’œuvre tout écart significatif pouvant mettre en cause le dimensionnement de ses installations
avant remise des dossiers d’exécution.
Dans la mesure où les données citées plus haut sont conformes aux valeurs données dans le présent
document, il est de la responsabilité de l’Entreprise de vérifier, au moment de sa soumission, les puissances
ou performances des matériels à installer.
1.5. NORMES ET REGLEMENTATIONS
L’ensemble des textes faisant partie de la réglementation française et de la réglementation marocaine est
applicable à ce projet.
Les études de plomberie et protection incendie seront établies suivant les normes et réglementations en vigueur à
ce jour, et plus particulièrement, l’arrêté du 18 octobre 1977 relatif aux immeubles de grande hauteur.
L'entrepreneur devra satisfaire entre autres aux normes et réglementation dont la liste suit :
Règlement et normes :
- DTU 60.11 Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et d'évacuation des eaux pluviales
- DTU 60.2 Canalisations en fonte, évacuations d'eaux usées, d'eaux pluviales et d'eaux vannes
- DTU 60.31 Canalisations en chlorure de polyvinyle non plastifié : eau froide avec pression.
- DTU 60.32 Canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié : évacuation des eaux pluviales
- DTU 60.33 Canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié : évacuation d'eaux usées et d'eaux vannes
- Distribution d'eau froide et chaude sanitaire, évacuation d'eaux usées, d'eaux pluviales, installations de génie
climatique
- Cahier des clauses techniques
- DTU 65.10 Canalisations d'eau chaude ou froide sous pression et canalisations d'évacuation des eaux usées et
des eaux pluviales à l'intérieur des bâtiments
- Cahier des clauses techniques
- NFP 41.201 à 204 Code des conditions minimales d'exécution des travaux de plomberie et d'installations
sanitaires.
- NFP 41.205 Abaques de calculs
- Textes réglementaires
- Arrêté du 25 juin 1980 (JO du 14/08/1980) modifié : moyens de secours contre l'incendie.
- Article 4 du décret du 14 juin 1969 et arrêté interministériel d'application du 14 juin 1969, concernant
l'isolation phonique des équipements.
- DTU 60.11 Règles de calculs des installations de plomberie sanitaire
- Légionellose
- DGS 99/217 Circulaire concernant les matériaux utilisés dans les installations de distribution d'eau destinées à
la consommation humaine.
REGLEMENTATION FRANÇAISE :
Maître de l'Ouvrage,
Bureau de contrôle,
Pompiers,
Hygiène,
L'entrepreneur devra, si nécessaire, suivre toutes les directives et obtenir l'accord des services ou organismes cités
ci-devant.
Les références aux documents énoncés ci-dessus ne constituent pas une liste limitative, elles sont un rappel des
principaux documents applicables à ce type de bâtiment.
II. DESCRIPTION ET DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES : PLOMBERIE – PROTECTION INCENDIE –
CLIMATISATION
Toutes les dimensions ou sections d'ouvrages décrits au cours du présent document sont à considérer comme des
minima et devront être augmentés, si le résultat des calculs ou la réglementation le justifie, sans possibilité de
modification du prix forfaitaire de l'Entreprise.
L'entrepreneur devra se rendre sur le site afin d'apprécier sous sa seule responsabilité, la nature et la difficulté des
travaux qu'il aura à exécuter.
Branchement général
Les branchements du projet au réseau d’eau potable de la ville se fera à partir :
- Un compteur d’eau destiné à l’alimentation en eau potable
- Un compteur d’eau de diamètre destiné à l’alimentation du réseau incendie
Ces compteurs seront placés par la société de distribution d’eau dans les regards réalisés par le présent lot suivant
les instructions du distributeur. Le présent lot doit tout équipement nécessaire pour l’installation des compteurs
d’eau suivant les instructions du distributeur et à ce titre l’Entrepreneur doit présenter un schéma à l’approbation
du distributeur avant l’installation du matériel.
Le présent lot comprend la fourniture et la réalisation de toutes les installations en aval du compteur.
Aux croisements des canalisations du présent lot avec les canalisations d’assainissement, d’électricité ou de
téléphonie, l’Entrepreneur prendra contact avec les autres intervenants pour déterminer la hauteur de passage de
ces tuyauteries (de préférence sous les câbles électriques et au-dessus des buses d’assainissement)
Alimentations
Les débits minimaux à adopter pour dimensionnement du réseau de l’eau chaude et l’eau froide sont les suivants :
Débit de base
Désignation des appareils Eau froide Eau chaude
En dm3/s en dm3/s
Lavabo 0.20 0.20
Poste d’eau robinet DN 15 0.33
W.C. avec réservoir 0.12
W.C. avec robinet de chasse 1.50
Urinoir à robinet individuel 0.15
Hypothèses de simulation
Le débit probable sera obtenu en multipliant le cumul des débits de base par un coefficient de simultanéité Y
calculé comme suit :
0.8 à 1.2
Y= Et en aucun cas ne doit pas être inférieure < 0.12
0.5
(x – 1)
b/ Calcul des diamètres :
Les diamètres seront calculés selon la formule de Flammant avec les hypothèses suivantes :
- La vitesse maximale dans les tronçons enterres et collecteurs horizontaux < 2 m/s
- La vitesse maximale dans les gaines techniques < 1.5 m/s
- La vitesse maximale au niveau des sanitaires < 1.0 m/s
Toutefois en fonction de la pression disponible les diamètres seront déterminés de façon à ce que la pression totale
minimale reste supérieure à 50 kPa en tout point de l’installation.
Évacuations
Evacuation des eaux usées et des eaux vannes
Pour dimensionnement des conduits d’évacuation on tient compte des éléments suivants :
Débit de base
Les coefficients de simultanéité seront les mêmes que pour les alimentations.
Les diamètres des collecteurs horizontaux sont calculés selon la formule de Bazin suivante :
87 Rh i0.5
Q =x Sm
+ Rh0.5
Sm
R h = Sm / 2 D
Où :
Q : débit en m3/s
Rh : rayon hydraulique en m
i : pente en m/m
: Coefficient de frottement
Sm : surface mouillée en m2
Les diamètres intérieurs de collecteurs principaux sont à calculer de la manière suivante :
1. Calculer la somme des débits de base des appareils collectés par ce tronçon de tuyauterie ; ces débits sont
donnés par le tableau ci-dessus
a- Evier 0,2 12
b- Lavabo 0,2 10
c- Bidet 0,2 10
d- Baignoire 0,33 14
e- Douche 0,2 12
f- W.C. avec réservoir 0,12 10
g- W.C. à robinet 1,5 du robinet
h- Urinoir à robinet 0,15 10
i- Lave-mains 0,10 10
j- Bac à laver 0,33 13
k- Lavabo collectif 0,05 Suivant nombre de rejet
b) Simultanéité :
Elle sera estimée, pour les appareils autres que les appareils de chasse, à partir de la formule :
x Cf.
Nota:
La différence de vitesse entre une colonne montante et une ceinture ne devra en aucun cas entraîner une
réduction de diamètre d'amont en aval.
d) Pression
Pression minimum résiduelle au robinet sanitaire le plus défavorisé ou ................. 1,5 bar
Pression minimum résiduelle sur attentes lot techniques ......................................... 1,5 bar
e) Diamètres
Diamètres de raccordement aux appareils: suivant le tableau I du chapitre 2.1 du DTU 60.11.
f) Température :
Dans tous les cas, le temps d'attente de l'eau chaude à un puisage quelconque ne devra pas dépasser 15 secondes.
Une attention particulière sera apportée pour limiter les bras morts, dont la longueur ne pourra en aucun cas
excéder 3 m.
1.3. PROTECTION DES RESEAUX DE DISTRIBUTION D'EAU FROIDE SANITAIRE
Réglementations en vigueur,
Impositions des services d'hygiène locaux, des Compagnies concessionnaires ou autres organismes
habilités,
Des risques de pollution encourus.
La simultanéité sera estimée dito chapitre eau froide. Les vitesses choisies devront être comprises entre 0,75 m/s
et 3 m/s afin de conserver l'auto-curage des tuyauteries. Le remplissage sera prévu à 5/10.
Diamètres de raccordement aux appareils: suivant les tableaux II & III du chapitre 3.2 du DTU
60.11.
d) Collecteurs
- Q : débit (m³/s)
- RH : rayon hydraulique (m)
- SM : surface mouillée (m²)
- i : pente (m/m)
- : coefficient de frottement - (m 1/2 ) = 0,16,
Les bouchons de dégorgement seront de même diamètre que les canalisations. Ils seront disposés à chaque
changement de direction et en bout de collecteur.
Il ne devra être effectué aucune diminution de diamètre en suivant le fil d'eau des canalisations.
Il sera donné autant que possible une pente de 2 cm/m, avec un minimum de 1 cm/m, et un maximum de 3 cm/m
(afin d'éviter les effets d'auto-siphonnage des appareils).
Le système de chute employé est le système unique étant précisé que, d'une manière générale, toutes les
précautions seront prises afin de protéger les gardes d'eau des siphons des appareils contre les effets induits par les
autres appareils ou les auto-siphonages et afin que la circulation de l'air soit assurée dans toutes les parties du
système :
- les sorties de ventilation en terrasse devront se faire dans des parties inaccessibles et jamais situées à moins de
huit mètres d’ouvrants ou de prises d'air de climatisation.
Il sera posé des orifices de dégorgement à tous les changements de direction, tous les 30 mètres au maximum s’il
n’y a pas de changement de direction et à tous les pieds de chutes.
1.5. CALCULS DES RESEAUX D’EAUX PLUVIALES
Il sera prévu au moins 2 évacuations d’eau pluviales par surface close sauf dans le cas de petites surfaces où il
pourra être remplacé 1 (ou 2) de ces évacuations par un dauphin, une gargouille.
Les évacuations, depuis les moignons jusqu'aux collecteurs VRD extérieurs aux bâtiments, seront dimensionnées à
partir des règles de calcul définies dans le DTU 60.11 partie 2.
Il est entendu qu'une canalisation horizontale sera d'un diamètre au moins égal à celui de la descente qu'elle
reprend.
Eté:
Hiver:
Ts = 4.4° C
L’hygrométrie des locaux n’est pas contrôlée, une hygrométrie de 50 % sera prise en compte comme base de calcul
(sauf autres précisions).
Sanitaires NC NC
Cafeteria NC NC
Réception 25 m³/h
20 pers -- 20 W/m²
/pers
Sanitaires -- -- 30 m³/h/WC, --
1.5. ACOUSTIQUE
Les niveaux de pression acoustique générés par les équipements de climatisation seront :
NOTA : Les niveaux sonores ci-dessus indiqués sont donnés à titre indicatif.
1.6. COEFFICIENTS DE TRANSMISSION
Un système détente direct DRV à 2 tubes assurant le choix du mode de traitement convenable (chaud ou froid) pour
chaque local. Ce système se compose d’une unité extérieure et plusieurs unités intérieures. Chaque niveau de bloc
sera desservi par une unité extérieure composée d’un ou plusieurs modules. Chaque unité intérieure aura son propre
boîtier de sélection. Les groupes DRV seront installés en terrasse. Le réseau DRV sera réalisé en tubes cuivre. Les
unités intérieures DRV seront de type gainable.
Climatiseurs split système type gainable.
Le traitement d’air à l’intérieur des bureaux sera réalisé par des unités intérieures DRV gainable. Le soufflage de l’air dans les
locaux sera assuré par des grilles linéaire de soufflage/difuseurs carre a trois ou quatre directions.
La reprise sera assurée par des grilles linéaire de soufflage/ grilles simples déflexion pose au-dessous des unités intérieures.
L’apport d’air neuf est assure par des ventilateurs d’air neuf situes en la terrasse.
L’alimentation en eau froide sera réalisée depuis le compteur d’EF à l’entrée du projet en tube PEHD série PN 16.
La distribution intérieure sera réalisé par un réseau circulant dans le faux-plafond alimentera tous les appareils.
Toutes les ramifications seront équipées de vannes d’isolement.
Tube PEHD PN 16 pour l’ensemble des réseaux généraux de distribution d'eau froide, locaux techniques,
gaines, faux plafonds.
Tube PVC pression PN16 pour le réseau d’alimentation des poteaux incendie.
Tube PVC pression PN10 pour le réseau d’arrosage.
Equipements annexes :
Réseaux horizontaux :
Organes
La production d’ECS sera réalisée par des chauffe-eau solaire et autres à accumulation.
Les réseaux de distribution d’eau chaude seront réalisés entube PER calorifugé pour l’ensemble des réseaux
généraux de distribution d'eau chaude.
Equipements annexes :
Les réseaux de distribution d’eau sanitaire seront calorifugés. En local technique les réseaux seront revêtus d’une
protection en tôle aluminium
L’entreprise réceptionnera et déchargera les appareils lors de leur livraison sur site, et elle en restera responsable
jusqu’à la réception provisoire.
3. DISTRIBUTIONS TERMINALES
Dans chaque emplacement tel que dessiné sur les plans, il sera installé des collecteurs de distribution EF et ECS
apparents ou dans un coffret encastré si nécessaire, avec vanne d’isolement général en amont et vanne
d’isolement sur chaque départ.
Les réseaux de raccordement des appareils ou des attentes seront réalisés en tube polyéthylène réticulé PER.
Le raccordement terminal des appareils sera réalisé par du cuivre chrome ou du flexible en tressé d’inox.
A l'exception des locaux de service, toutes les canalisations passeront soit dissimulées dans les gaines techniques,
les placards, les coffrages, sous les plans vasques ou en faux-plafonds, soit encastrées dans les maçonneries ou les
doublages (aucune canalisation ne devra être apparente à l'intérieur des locaux).
A l’exception des locaux de service, toutes les tubulures et tous les accessoires apparents devront être chromés.
4. EVACUATIONS
Chaque passage horizontal éventuel dans des locaux nobles (publics) sera équipé de bac receveur d’égouttures
avec évacuation. Ces bacs devront être raccordés au réseau d’égout de façon indépendante.
Toutes les dispositions nécessaires devront être prises afin de respecter les règles et normes et les règlements
acoustiques.
4.1. ÉVACUATIONS EP
- Descentes verticales
A prévoir pour toutes les terrasses et les toitures des bâtiments, avec ou sans plantation.
Le diamètre intérieur des descentes ne sera jamais inférieur à 75 mm. Toute reprise de moignon d’entrée d’eau
pluviale devra être accessible.
Chaque pied de descente d’eau pluviale évacuant des terrasses accessibles devra être obligatoirement siphonné.
- Collecteurs
L’Entrepreneur du présent lot devra prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter le déboîtement des
canalisations par une mise en charge accidentelle des réseaux.
Hauteur libre de 2 m minimum à respecter dans les zones de circulation (piétonnes, accès de maintenance...).
Les canalisations exposées à des risques de chocs recevront une protection mécanique (à la charge du lot
Serrurerie) ou seront habillées par des doublages maçonnés.
- Descentes verticales
- Collecteurs
Les collecteurs EU/EV seront réalisés en tube PVC série M1 type évacuation
Tous les appareils nécessitant une vidange seront évacués vers les réseaux généraux chutes, collecteurs ou vers le
regard le plus proche (voir plans).
Tube PVC série M1 avec raccords collés pour les réseaux suivants :
Toutes les canalisations dissimulées dans les gaines techniques, les placards, les coffrages, les faux-plafond,
Toutes les canalisations encastrées dans les maçonneries ou les doublages,
A l'intérieur des locaux, aucune canalisation ne devra être apparente.
A l'exception des locaux de services, toutes les tubulures et tous les accessoires apparents devront être chromés.
5. PROTECTION INCENDIE
1.1. BRANCHEMENT DU BATIMENT ET EQUIPEMENT DE LA BACHE INCENDIE
Des tuyauteries de branchement alimentant les moyens de secours contre l’incendie, à l’intérieur de
l’établissement doivent être indépendantes de celles des autres réseaux de plomberie.
L’alimentation en eau Incendie sera réalisée à partir du compteur d’EI à l’entrée du projet tube PVC PRESSION série
PN 16.
Pour garantir un débit et pression suffisant à chaque RIA en cas d’incendie, une station de surpression d’eau sera
prévu.
Il sera prévu des RIA 25, équipés chacun d’un tuyau de 30m de longueur sur dévidoir pivotant, avec manomètre
pour lecture de pression et robinet d’isolement.
Le réseau d’alimentation des R.I.A sera réalisé en tube acier galvanisé tarif 3 jusqu’au diamètre 50/60mm et tarif 10
au-delà du diamètre 50/60mm, avec raccords vissés.
1.5. EXTINCTEURS
Répartition à raison de 1 unité par fraction de 200 m² de surface, sans jamais excéder une distance d'accès de 15
mètres.
A prévoir pour :
L'Entrepreneur devra toutes modifications à ses frais s'il ne tient pas compte de ce chapitre.
L'emploi des matériaux, procédés, éléments ou équipements nouveaux sera subordonné à l'avis technique
d'organismes officiels et à l'accord du Maître de l'Ouvrage par l'intermédiaire du Maître d'Œuvre.
Toutes les fournitures, matériels, appareillages, etc... devront être conformes aux normes françaises au point de
vue fabrication, caractéristiques, montage, mise en œuvre et emploi.
Les matériaux et matériels à incorporer dans les ouvrages seront neufs, de première qualité et rigoureusement
adaptés au rôle qu'ils auront à remplir dans les installations réalisées.
Les matériaux et matériels qui, bien que reçus sur le chantier, seraient reconnus défectueux, seront refusés ou
remplacés par l'installateur à ses frais.
Jusqu'à la réception de l'installation, l'entrepreneur demeurera seul responsable des matériaux et matériels fournis
et de leur conformité avec des prescriptions du Marché.
Si la mention "ou équivalent" est précisée dans la marque de référence proposée, l'Entrepreneur pourra proposer,
à l'agrément du Maître d'Œuvre, les matériaux et les matériels d'une qualité au moins équivalente et susceptibles
de garantir un fonctionnement satisfaisant des installations.
L'Entrepreneur du présent lot devra sélectionner et justifier de la qualité des matériaux choisis en précisant, dans
l'ordre de priorité suivant :
Lorsque le matériel n'a pas encore été agréé par le Maître d'Œuvre, il pourra être demandé une visite d'usine à
organiser par l'Entrepreneur afin de pouvoir vérifier le niveau de qualité de l'usine de fabrication du matériel
proposé, ainsi que 2 échantillons représentatifs, à fournir par l'Entrepreneur.
Les matériaux doivent être adaptés aux conditions d'exploitation, aux températures et pressions à supporter dans
tous les cas. Les caractéristiques des matériaux ne doivent jamais être choisies par défaut.
Lorsque des équipements spécifiques devront être soumis à des essais préalables, l'Entrepreneur prendra ses
dispositions pour que les approvisionnements nécessaires aux essais soient effectués suffisamment à l'avance pour
permettre l'exécution des essais avant l'emploi des matériaux. Dans le même esprit, l'Entrepreneur devra prendre
toute disposition de sélection et d'approbation du matériel, afin que nuls matériaux ne puissent être mis en oeuvre
avant agrément.
A défaut d’être sélectionné parmi ces marques de références, il appartiendra au soumissionnaire d’obtenir
l’agrément du Bureau d’Etudes ou du Bureau de Contrôle sur les matériels équivalents proposés. Dans la mesure
où ces matériels seraient refusés par l’un des intervenants désignés ci-avant, le soumissionnaire ne pourra
prétendre à aucune plus-value pour revenir aux références de matériels citées dans le présent C.C.T.P
8. ROBINETTERIE VANNERIE
1.17. ROBINETTERIE VANNERIE A L'INTERIEUR DES BATIMENTS
Robinets de sectionnement, quart de tour, à passage intégral. Corps en laiton. Boisseau en laiton chromé dur.
Etanchéité par presse-étoupe.
La courbe liant la température à la pression maximale de service devra être fournie. La PMS ne devra jamais être
inférieure à 16 bars à 60°C.
PN 16 bars. Robinets droits ou d'équerre. Orifices taraudés. Corps en bronze. Tige en alliage cuivreux. Clapet en
laiton ou en bronze ; portée conique. Garniture d'étanchéité par presse étoupe.
Sens de manœuvre du volant normalisé. Ils seront utilisés comme robinets de réglage.
Robinets d'arrêt droits ou d'équerre, utilisés en isolement des cellules sanitaires ou d'appareils.
Conformes à la norme NF P 43.001. Corps en laiton, étanchéité par presse-étoupe, purges PN16.
Robinet-vanne, normes NF ou ISO 2084, du type symétrique, à manchette élastomère agréée eau potable pour
réseaux sanitaires, isolant toute partie métallique de la vanne (hors papillon) de l'eau.
TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE LA FACULTE POLYDISCIPLINAIRE DE SIDI BENNOUR.
PREMIERE TRANCHE : « BLOC ADMINISTRATIF-ESPACE ENSEIGNANTS » ET « BLOC PEDAGOGIQUE – ESPACE ETUDES »
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Pression de service : PMS minimale 16 bars.
Corps de la vanne en fonte, à nervure médiane permet le démontage de la tuyauterie aval alors que la tuyauterie
amont est encore en charge. Montage entre brides PN 10 ou PN 16. Gabarit selon la norme NF E 29.206 ou NF A
48.840.
Obturateur centré usiné, sphérique, en acier inoxydable sur les réseaux en acier ou en fonte, en alliage cuivreux sur
les réseaux en cuivre.
Arbre en acier inoxydable. L'entraînement de l'obturateur par les arbres sera assuré par des cannelures (autres
systèmes soumis à l'approbation préalable du Bureau d'Etudes).
Jusqu'au diamètre 6", la commande s'effectuera par levier en aluminium anodisé ou en acier inoxydable. Elle sera
du type quart de tour avec un système permettant de moduler et de bloquer le papillon sur des valeurs de
recyclage comprises entre les positions ouvertes et fermées.
Elles comporteront un clapet s'appuyant sur un siège en laiton ou bronze, et devront être employés chaque fois
que l'on devra effectuer un réglage manuel de débit. Ils pourront aussi isoler et vidanger le réseau.
L'emplacement sera :
· Sur les dérivations pour équilibrage des réseaux, sortie trémies, départ colonnes,
· Sur les by-pass.
9. CLAPETS
1.23. PRINCIPE DE SELECTION DES CLAPETS
Clapets à battant dans les locaux techniques, installés en position horizontale ou verticale montante.
Clapets à guidage sur les réseaux en cuivre supérieurs à 2", ou à l'extérieur de locaux techniques (gaines sanitaires
en particulier). Clapets à membrane sur le groupe surpresseur.
Clapets à boule sur les pompes de relevage. Corps en fonte sur les réseaux en acier, en fonte ou en PVC, avec
protection type Epoxy extérieure. Corps en bronze ou en laiton sur les réseaux en cuivre.
Ils seront toujours installés après une vanne avec robinets ou prises de purge et d'essai.
Pression admissible minimum : PMS 16 bars. Après une pompe, la pression maximale admissible à 40°C devra être
au moins égale à 150 % de la pression de la pompe correspondante à débit nul.
Pour les DN supérieurs à 2". Corps en bronze. Guide axial bronze, ressort de rappel en acier inoxydable. Clapet en
bronze, joint caoutchouc. Pression admissible minimum : PMS 16 bars.
Corps en bronze. Disque en bronze ou en laiton, contact caoutchouc - métal. Couvercle vissé.
10. MANOMETRES
1.27. MANOMETRES SIMPLES
Ils seront du type à boîtier étanche. Leur fixation devra être rigide pour éviter toute détérioration par vibration.
Ils seront utilisés pour indiquer le degré de colmatage d'un filtre. Ils pourront être à double aiguille ou à différentiel
instantané.
15. DETENDEURS
1.29. PRINCIPE DE SELECTION
Ils devront être en fonte protégée par un revêtement type Epoxy extérieure sur les réseaux en fonte ou en acier. Ils
devront être en bronze ou en laiton sur les réseaux en cuivre. Ils devront toujours être protégés par un filtre à tamis
installé en amont de l'appareil et un clapet anti-retour installé en aval.
Corps en fonte protégé par peinture type Epoxy extérieure. Pression minimale admissible : PMS 16 bars. Du type à
ressort et à membrane. Pression avale réglable sur site. La variation de pression en aval devra être inférieure à 10%
de la variation amont. L’étanchéité parfaite devra être maintenue à débit nul. Résistance et perte de charges
conformes à la norme NF P 43.006. La perte de charge maximum sera de 400 g pour le débit de sélection.
Ils devront obligatoirement être titulaires de la marque NF ANTIPOLLUTION. Ils devront être installés selon la
réglementation en vigueur. Corps en fonte sur les réseaux en acier, en fonte ou en PVC, avec protection Epoxy
extérieure pour les appareils de diamètre supérieur à 50 mm.
Corps en bronze ou en laiton sur les réseaux en cuivre. Pression admissible minimum : PMS 16 bars.
PN 16 minimale, température maximum de service : 65°C. Utilisé pour l'alimentation d'installations définies comme
à haut risque. Il sera précédé d'un filtre à tamis et d'une vanne.
PN 16 minimale, température maximum de service : 65°C. Utilisé pour l'alimentation d'installations définies comme
à risque intermittent ou à moindre risque. Il sera précédé d'un filtre à tamis et d'une vanne.
17. FILTRES
1.33. GENERALITES
Les filtres protégeront les éléments de réseaux (détendeurs, compteurs...). Les filtres devront pouvoir être
démontés et nettoyés sans qu'il soit nécessaire de vidanger une partie de l'installation.
Les corps devront être en fonte protégée Epoxy extérieure sur les réseaux en acier ou en fonte.
Couvercle amovible pour la dépose du tamis et le nettoyage. A partir du DN 50, il sera installé sur le couvercle un
robinet de purge 1/4 de tour pour permettre un pré-nettoyage sans démonter le couvercle.
18. COMPTEURS
Ils devront être conformes aux normes NF E 17.002 et NF E 17.004. Corps en bronze ou en laiton pour les
tuyauteries en cuivre PN 10 minimum. Corps en fonte pour les tuyauteries en acier galvanisé et en fonte. Ils seront
choisis pour être montés en position horizontale, tête vers le haut.
Ils seront sélectionnés pour 400 g maximum de perte de charge au débit de sélection. Ils seront montés après une
longueur droite égale à au moins 3 fois leur diamètre nominal (Voir Spécifications du Fabricant).
Ils seront du type à turbine jusqu'au 40 mm, lecture sur cadran à sec, à entraînement magnétique ou dispositif
équivalent permettant l'isolement de la zone cadran de la zone turbine.
Ils seront du type compteur à hélice WOLTMAN à axe vertical pour les diamètres supérieurs jusqu'au 100 mm,
cadran à sec, à entraînement magnétique.
Au-dessus de 100 mm, ils seront du type à hélice WOLTMAN à axe horizontal.
Ils seront du type à jets multiples pour compteur à impulsion de petits diamètres (jusqu'au 50 mm), cadran sec, à
entraînement magnétique.
Ils seront du type à hélice WOLTMAN dito ci-dessus, pour compteur à impulsion de gros diamètres.
Les compteurs proportionnels pourront être utilisés uniquement sur les réseaux incendie.
Il sera installé des vannes de vidange à tous les points bas des réseaux généraux de distribution.
Dans le cas de réseaux importants (supérieurs à 60 mm), il sera prévu un robinet à boisseau sphérique et raccord
symétrique de diamètre 20 au minimum.
1.36. ANTI-BELIER
Du type hydropneumatique, à membrane élastomère, cuve en inox, en laiton, en fonte ou en acier protégé Epoxy
extérieure selon la nature des réseaux. Pression minimale PMS 16 bars.
Corps en laiton forgé PN 16 minimale sur les hauts d'antenne d'eau chaude et d'eau froide équipés avec une vanne
d'arrêt ou un clapet à ressort permettant le remplacement sans purger le réseau.
Sur les ballons d'eau chaude sans revêtement cuivre intérieur, il sera utilisé des purgeurs à corps et couvercle
boulonnés en fonte, protection Epoxy extérieure, avec robinet d'isolement.
Ils seront utilisés sur toutes les entrées-sorties d'ensembles de pompes (soit 2 par pompe, soit 2 par ensemble de
pompes). Ils seront conformes à la norme NF T 47.304 : ils seront en élastomère agréé eau potable pour les réseaux
sanitaires, résistant à :
Les alignements devront rentrer dans les tolérances du Fabricant. Ils pourront être avec raccords filetés sur les
groupes de recirculation d'eau chaude sanitaire. Dans ce cas, les manchons devront être :
Ils seront du modèle droit, à mercure. Limite de graduation supérieure à 50% de la température de service.
Graduation en °C. Tube thermométrique en verre. Gaine de protection en laiton.
Plongeur en laiton sur les réseaux en cuivre et en acier inoxydable sur les réseaux en acier.
20. CLIMATISATION
La puissance des groupes sera déterminée pour une température extérieure de 32.8°C.
1.2. GAINABLE VRV
Les gainables VRV seront prévus pour être montés en faux-plafond non carrossé.
Leur sélection s'effectuera à moyenne vitesse. La marge de sur puissance donnée par l'utilisation d'une vitesse plus
élevée n'étant utilisée que pour l'obtention d'une mise sous conditions plus rapide.
1.3. GAINES D'AIR
1.1.1. Généralités
Les conduits de ventilation ou gaines seront fabriqués à partir de tôle, galvanisée à chaud, sauf indications
particulières.
Tous les accessoires constituant les gaines (cornières, plats) seront galvanisés. La boulonnerie d'assemblage sera en
acier électro-zinguée.
Elles seront agrafées selon le procédé "Pittsburgh" ou "Snaplock". L'assemblage des tronçons se fera par brides ou
profilés METU ou équivalent.
Au-dessous de 450 mm elles pourront être assemblées par coulisseau pour les pressions inférieures ou égales à 50
mm CE.
L'assemblage des tronçons comportera un joint d'étanchéité choisi en fonction de la pression de service.
1.4. GAINES RECTANGULAIRES BASSE PRESSION
Dimension du plus grand côté Epaisseur minimale Cadres d'assemblages et
de la gaine (mm)
de la tôle (mm) renforts éventuels
espacée de 1200 mm
1401 à 2000 12/10 Cornière de 40 x 40 x 3
espacée de 600 mm
2001 à 2500 15/10 D mais cornière de 40 x 40 x 4
D mais cornière de 50 x 50 x 5
au-delà de 2500 20/10
Les côtés de gaines ayant une dimension supérieure ou égale à 450 mm pourront être raidis par pointes de
diamant, les plis seront formés vers l'extérieur.
L'angle formé par chaque pli et constituant la pointe de diamant sera de 30 maxi. dans le sens longitudinal.
1.5. GAINES RECTANGULAIRES MOYENNE ET HAUTE PRESSION
Pression statique comprise entre 50 et 250 mmCE
L'étanchéité des gaines sera assurée par GEBSICON ou équivalent posé dans les agrafes et entre tôle et cadres.
Les coudes et les éléments de gaine comportant des piquages, transformations, ouvertures, bouches, etc... seront
réalisés en tôle d'une épaisseur immédiatement supérieure à celle fixée dans les tableaux qui précèdent.
Les angles de transformation seront de 15 maxi. par rapport à l'axe de la gaine. Dans le cas de valeurs supérieures,
la transformation sera équipée d'aubes directrices.
Le rayon intérieur minimal des coudes sera au minimum égal aux 3/4 de la largeur de la gaine. Dans le cas contraire
le coude comportera des aubes directrices.
La position des aubes sera déterminée à partir des préconisations du manuel SMACNA, leur nombre sera tel (1, 2
ou 3) que la perte de charge soit sensiblement égale à un coude normal sans aubes directrices.
Les gaines seront équipées sur leurs parcours d'orifices destinés aux prises de pression et de température. Chaque
orifice sera équipé d'un bouchon.
SUPPORTS
Les gaines seront supportées à intervalle maximal de 2000 mm. Les éléments constituant les supports, (Fer U,
cornière, tiges) seront galvanisés.
La gaine rectangulaire reposera sur des fers U boulonnés sur deux tiges filetées, les dimensions adaptées au poids
de la gaine.
Inf. ou égal 6/10 Non exigé Par emboîtement simple sur accessoires.
au-delà 12/10 Cornière Par brides constituées par des cornières galvanisées avec boulons dia. 10
galvanisée de mm espacés de 15 cm, étanchéité au mastic (INSONASTIC 3 Kg/m² SFC
40x40x3 ou équivalent).
espacée de
Dimensions mini des cornières : 40 x 40 x 40.
1800 mm maxi
Le rayon des coudes sera au minimum égal à 1,5 fois le diamètre de l'axe. Ils seront constitués de secteurs au
nombre de :
- Basse pression : par tés simples à 90 (cas de la VMC) ou à 45 (cas usuels),
- Haute pression : par tés coniques à 90, tés simples à 90 (exceptionnel).
Les réductions seront excentriques ou concentriques, leur pente sera la suivante :
Supports
Il sera utilisé des colliers en feuillard galvanisé avec interposition d'une bande de feutre ou de caoutchouc. Ils
seront espacés tous les deux mètres maxi.
Les gaines verticales seront supportées à chaque étage avec pose d'une bande de caoutchouc (DALMISOL ou
équivalent) autour de la gaine lors de traversée de plancher, voile et cloison.
1.7. GAINES SOUPLES
Le rayon de cintrage (à l'axe du tube) devra être égal ou supérieur à deux fois le diamètre extérieur.
L'étanchéité des raccordements des gaines souples sur gaines rigides sera garantie par des colliers de serrage du
commerce.
Le mode de diffusion devra assurer dans la zone d'occupation une bonne régularité des températures.
Les organes de réglage dans le cas de gaines à pression statique élevée seront suffisamment éloignés afin de ne pas
perturber le niveau sonore des diffuseurs ou grilles.
Un réglage final des débits sera réalisé par le registre de réglage de la grille ou du diffuseur.
Leur sélection s'effectuera en fonction :
Dans le cas de pièce équipée de grilles linéaires, les grilles de reprise auront le même nombre de fentes que celles
de soufflage ainsi que la même longueur pour avoir un aspect identique (esthétique).
1.11. GRILLES DE PRISE D'AIR NEUF OU DE REJET
Elles devront être conformes aux prescriptions ci-après. Les grilles devront être fabriquées en acier galvanisé ou en
aluminium au choix de l'architecte.
Ces grilles comporteront un encadrement rigide sur lequel reposeront des ailettes fixes inclinées (profil pare-pluie) ;
la partie arrière comprendra un grillage démontable à mailles en fil d'acier galvanisé de 15 mm x 15 mm x 1,8 mm.
La section libre devra être au minimum de 65 % de la section totale. La vitesse frontale n'excédera pas 3
mètres/seconde.
L'entreprise précisera les niveaux sonores globaux ainsi que les spectres acoustiques de puissance et de pression.
La turbine devra être équilibrée statiquement et dynamiquement à toutes les vitesses de fonctionnement par
équilibrage électronique et les résultats de ces essais communiqués au Maître d'Œuvre.
Les ouïes d'aspiration à l'air libre seront protégées par un grillage en fil d'acier faible perte de charge.
Les groupes moto ventilateurs reposeront sur un châssis commun en profilé avec plots anti-vibratiles.
Un interrupteur de sécurité placé à proximité du ventilateur garantira un arrêt d'urgence ; il sera peint en rouge et
surmonté d'une étiquette "arrêt d'urgence".
Toutes dispositions seront prises pour permettre les mesures de vitesse de rotation.
Chaque ventilateur s'adaptera à l'emplacement prévu et devra pouvoir être installé ou démonté sans détérioration
du bâtiment ni démontage des équipements situés autour du ventilateur.
Conformément à l'article 31 de l'arrêté du 13 avril 1988, les ventilateurs d'une puissance absorbée supérieure à 4
KW seront équipés d'un comptage d'énergie permettant d'effectuer un suivi des consommations.
Tous les ventilateurs seront munis de pressostat manque d'air. Les ventilateurs devront être montés sur plots
antivibratils.
L’accès à l’espace ventilateur de centrale d’air s’effectuera à l’aide d’une porte montée sur charnière.
1.13. VENTILATEURS CENTRIFUGES
Ils seront du type à simple ou double ouïe.
Ils comprendront :
- Une enveloppe en tôle d'acier renforcé de manière à éviter toutes vibrations (avec porte de visite si
nécessaire),
- Une turbine avec pavillon d'aspiration en acier,
- Un arrangement mécanique avec arbre et paliers à billes ou rouleaux coniques,
- Un ensemble de transmission avec carter de protection : les courroies trapézoïdales seront en nombre
suffisant et pour un même accouplement elles devront toutes avoir la même tension (nombre minimal :
deux). Leur capacité ne devra en aucun cas être inférieure à 150 % de la puissance du
- Moteur,
- Un jeu de manchettes souples avec cadre de fixation,
- Un revêtement de protection par deux couches de peinture.
Les ventilateurs reposeront sur une dalle en béton (hors présent lot) ou suspendus.
La turbine des ventilateurs basse pression comportera des aubes inclinées vers l'avant.
Rendement minimum :
Centrales de traitement d'air ou maintien d'un débit sensiblement constant sans perte de charge variable.
1.14. CAISSON DE VENTILATION MECANIQUE CONTROLEE
Les ventilateurs seront du type centrifuge à action et leur courbe de fonctionnement sera plate (débit pression).
L'Entrepreneur communiquera au Maître d'Œuvre les niveaux sonores globaux ainsi que les spectres acoustiques
de puissance et de pression.
Les vitesses de rotation des appareils seront choisies afin de respecter les contraintes et n'excéderont pas les
valeurs suivantes :
- Les piquages sur les gaines seront réalisés par l'intermédiaire de tés d'étage à 90°.
- Les conduits devront être supportés à chaque étage par des colliers en feuillard galvanisé avec interposition
d'une bande isolante.
- Chaque pied de colonne sera pourvu d'un tampon démontable.
- Bouches d'extraction. Elles seront du type à forte perte de charge "pour ventilation mécanique contrôlée".
Les bouches d'extraction seront de type autoréglable comportant une membrane en silicone assurant la
régulation du débit extrait, leur emboîtement dans le conduit d'extraction se fera par simple rotation de la
bouche avec interposition d'un joint d'étanchéité. La dépression à l'entrée de la bouche défavorisée sera de
12 mmCE environ.
23. CANALISATIONS
1.1. TUBE ACIER GALVANISE
Les tubes employés seront sélectionnés impérativement dans la gamme suivante : tarif 10 standard selon la norme
NF A 49.111 Tu 37a et NF A 49.112 Tu 37b
Pour les diamètres supérieurs à 4", les assemblages seront réalisés par brides selon la norme
NF E 29.203 pour les parties préfabriquées, et galvanisées après assemblage des brides, ou raccords mécaniques
type STRAUB-GRIP/VICTAULIC, ou équivalent.
Pour les diamètres jusqu'au 4", ils pourront être faits au moyen de manchons, de coudes ou de tés filetés et de
raccords "Union" en fonte malléable zinguée, galvanisation à chaud obligatoire selon la norme NF E 29.801. Filetage
au pas du gaz avec étanchéité dans le filet selon la norme NF E 03.004.
La température de fusion du métal d'appoint doit être comprise entre 500°C et 875°C et utilisation d'un système de
soudure type GAZFLUX. Dans ce cas, les joints de démontage seront à prévoir.
1.2. TUBE DE CUIVRE ROUGE
En cuivre rouge écroui, sans soudure :
La paroi interne des tubes devra être revêtue d'une couche d'oxyde protecteur, chargé de modifier la surface
interne des tubes en la neutralisant.
z- Canalisations en pression : épaisseur 1 mm jusqu'au diamètre 52 inclus (tubes : 10-12, 12-14, 14-16, 16-18,
18-20, 20-22, 26-28, 30-32, 34-36, 40-42 et 50-52), en 1,6 mm minimale au-dessus (tubes : 59,8-63, 66,8-
70, 81-85, 96-100, 100-105 et 120-125).
aa- Raccordement par raccords à brasure capillaire selon la norme NF E 29.591 jusqu'au diamètre 54, selon la
norme ATG 524.6 au-delà, ou soudo-brasure, ou par préfabrication, dans les conditions d'emploi prévues
par le DTU 60.5.
bb- Toute préfabrication ne pourra se faire qu'avec l'approbation du Bureau d'Etudes sur la qualité de travail de
l'Entrepreneur.
cc- Marquage des tubes et raccords selon les normes NF A 51.120, NF E 29.591 et ATG B524.6.
Types de brasure à utiliser pour les assemblages de réseaux :
Les raccords mécaniques (type GRIP ou équivalent) sont autorisés sous réserve d'approbation du type exact de
raccord proposé. Dans tous les cas, interdiction d'employer des raccords en métaux ferreux. L'emploi de joints à
fibre est rigoureusement interdit (utilisation de joints plats KLINGERIT ou type AMERICAIN).
Protection en enterré, par gainage type WICU ou équivalent : protection sous gaine plastique (polychlorure de
vinyle stabilisé) avec surface intérieure hachurée de gorges. Coefficient de conductibilité = 0,093 W/mK. Tout
travail du cuivre (coude, brasure...) devra se faire avec mise à nu préalable du tuyau et reconstitution postérieure
de la protection.
Les tubes seront choisis dans la catégorie S4 de la norme (PMA = 16 bar à 60°C)
Théorique Nominale)
25 5.1 25 b 16 b 10 b
32 6.5 25 b 16 b 10 b
40 8.1 25 b 16 b 10 b
50 10.1 25 b 16 b 10 b
63 12.7 16 b 16 b 10 b
75 15.1 16 b 16 b 10 b
90 18.1 16 b 16 b 10 b
110 22.1 16 b 16 b 10 b
*PMS = - Pression Maximale de Service autorisée pour une Température Maximale de Service
Raccords moulés par injection selon les normes NFT 54.028-029-038 obligatoire. Il sera strictement interdit de
façonner des pièces sur chantier. Pour réduire de plusieurs diamètres, ne jamais emboîter une réduction simple :
utiliser une réduction double et le cas échéant emboîter une réduction simple dans une réduction double.
Le marquage des tubes et raccords devra être conforme aux indications des normes NF T 54.003 pour les tubes et
NF T 54.029 pour les raccords. Couleur des tubes et raccords gris/bleu foncé.
Dans tous les cas, l'aire de stockage des tubes et des pièces en PVC sera située le plus près possible du lieu de
travail. L'aire destinée à recevoir les tubes sera nivelée et plane.
La hauteur de gerbage sera limitée à 1,50 m. Les tubes et pièces seront obligatoirement sous bâche.
1.4. TUYAUX EN FONTE POUR EVACUATION
Tous les éléments constituant les réseaux parviendront d'usines certifiées ISO 9002.
- série SMU PLUS pour les évacuations des effluents agressifs (dans le cas de rejets à forte teneur en hydrocarbures,
les joints seront équipés d'une bague nitrile (et non élastomère)).
La série à emboîtement et bout uni dite série EU (SME) ne pourra être employée que sur les verticales.
- série SMU "H/B". L'assemblage sera effectué à l'aide de manchons à bague d'étanchéité en caoutchouc.
La mise en œuvre des produits se fera conformément aux règles en vigueur et particulièrement aux DTU 60.1,
65.10 et 60.2.
Toutes les précautions seront prises pour permettre les tests et pour prévenir les canalisations des effets d'une
mise en charge des réseaux conformément à l'article 3.311 du DTU 60.2 concernant les effets mécaniques.
1.5. TUYAUX PVC POUR EVACUATION
Pour les réseaux en élévation à l'intérieur des bâtiments, il sera utilisé des tuyaux en chlorure de polyvinyle non
plastifié série COMPACT correspondant aux normes NF T 54.003 et NF T 54.017.
Les chutes en PVC devront répondre aux normes évacuation de l'AFNOR, classement M1
La mise en œuvre devra se faire suivant les spécifications générales des règles de l'Art, des normes
Il sera posé des orifices de dégorgement à tous les changements de direction et tous les 30 mètres au maximum. En
partie droite horizontale, à tous les pieds de chutes ou descentes, les orifices de dégorgement seront d'un diamètre
sensiblement égal à la canalisation qui les supporte.
Le calorifuge employé sera de première qualité, ininflammable, non détériorables par l'humidité ou les chocs,
correspondant à un matelas réalisé par laine de verre de 70 kg/m3 ou laine de roche de densité 90 kg/m3 et, selon
les réseaux, d'épaisseur :
- Sur les réseaux d'eau froide à l'air libre en terrasse des bâtiments ................ 25 mm
- Sur les réseaux d'eau chaude à l'intérieur des bâtiments ............................... 25 mm
- Sur les réseaux d'eau chaude à l'extérieur des bâtiments ............................... 40 mm
Coefficient de conductibilité inférieur ou égal à 0,035 kcal/mh°C. Température d'emploi : jusqu'à
La laine de verre est recouverte d'un pare-vapeur et maintenue par des bandes de toile, de coton ou de jute
collées, croisées et arrêtées aux abouts par des manchettes en zinc ou en aluminium, et soigneusement finies et
égalisées au plâtre qui peut recevoir une couche de peinture.
Il sera admis l'emploi de CALOVINYL ou similaire à la place du plâtre et du pare-vapeur. Il sera également admis
l'utilisation d'une enveloppe kraft aluminium d'épaisseur 0,007 minimum.
Assemblage des éléments par bande aluminium auto-adhésive sur tous les joints en plus des agrafes de mise en
place.
Dans tous les cas, les raccords et les supports sont maintenus en dehors des calorifuges fixes, mais sont recouverts
d'éléments calorifuges démontables.
Le calorifuge pourra être également réalisé en ARMAFLEX ARMSTRONG ou équivalent, qualité M1, jonction et
assemblage par colle spécifiée par le fournisseur.
Pour la protection thermique, le matériel sélectionné devra avoir le meilleur coefficient Lambda possible (0,035)
pour satisfaire à la réglementation thermique en vigueur.
Référence :
- Sur les réseaux d'eau froide à l'air libre en terrasse des bâtiments ................ 19 mm
- Sur les réseaux d'eau chaude à l'intérieur des bâtiments ............................... 19 mm
- Sur les réseaux d'eau chaude à l'extérieur des bâtiments ............................... 19 mm
L'Entrepreneur devra absolument utiliser les accessoires de mise en œuvre fabriqués par le fournisseur tels que :
- Support isolant de tuyauterie, permettant la fixation correcte des tuyauteries sans écrasement du
calorifuge,
- Plaque isolante pour calorifugeage des corps de vannes...,
- Nettoyant spécial,
- Ruban isolant auto-adhésif,
- Outils de découpe et mallette d'outillage
25. ACCESSOIRES DE MISE EN OEUVRE
1.1. TRAVERSEES DE PAROIS
Le passage des canalisations à travers les murs, les voiles et les planchers se fera en prenant toutes les précautions
nécessaires et en sélectionnant les matériaux pouvant satisfaire aux diverses législations incendie et phonique en
vigueur.
1.2. FOURREAUX
Le passage des canalisations à travers les murs, les voiles et les planchers se fera :
- Par des fourreaux en acier galvanisé pour les tubes en acier et en cuivre,
- Par un calfeutrement par un matériau résiliant type TALMISOL pour la fonte.
Il sera employé un matériau type GAINOJAC pour les traversées de cloisons et les distributions encastrées.
- Gainojac : mêmes caractéristiques générales, mais utilisation pour les petits diamètres.
5 mm au-delà.
Toutes les précautions seront prises pour éviter les détériorations des canalisations par des corrosifs tels que
mâchefer, ciment magnésien, eaux de lavage et autres. L'extrémité des fourreaux effleurera les murs ou les
plafonds et dépassera le percement des planchers de 2 cm au minimum. Toutes les dispositions seront prises pour
éviter la projection des poussières ou la transmission des bruits par ces fourreaux d'un local à l'autre (cordons en
1.3. SUPPORTS
Tous les supports et les colliers seront isolés des canalisations par des garnitures insonorisantes, profil à cordons
pour permettre la dilatation des tubes.
Au-delà du diamètre 150 mm, il sera employé des colliers "SERIE LOURDE". Autres types de supports à présenter à
l'approbation de l’Entrepreneur. Fixation isolée sur trous tamponnés avec goujons ou tiges filetées galvanisées à
chaud. Fixation groupée sur rail galvanisée à chaud y compris tous accessoires.
Il sera prévu :
Collier isophonique en laiton à 2 vis, et contrepartie démontable, vis de fixation. Fixation sur trous tamponnés.
Rosaces plates en laiton pour les canalisations d'alimentation. Rosaces coniques en laiton pour les canalisations de
vidange.
Il sera prévu :
- 1 collier tous les 1,25 m pour les tubes jusqu'au diamètre 20,
- 1 collier tous les 1,80 m pour les tubes entre 21 et 40 mm de diamètre,
- 1 collier tous les 2,50 m pour les tubes au-dessus du diamètre 40 mm.
Dans tous les cas, il sera prévu un collier pour les tubulures entre 0,50 m et 1 m de longueur.
25 et 32 0,65
40 et 50 1
63 et 75 1,30
90 et plus 2,00
Supportage supplémentaire à prévoir directement sur les organes de masse importante (vannes, clapets,
détendeurs, filtres...).
Colliers en fer galvanisé nervuré série lourde à 2 vis de fixation et contrepartie démontable, avec embase taraudée
soudée, ou étrier en acier galvanisé préformé en usine (L'utilisation de type fileté ainsi que son façonnage sur
chantier pour la fabrication d'étrier ne sera pas tolérée).
En partie horizontale :
- soit par tuyau suspendu : colliers ou étriers semblables aux précédents avec double tige de différentes longueurs
réglant la pente d'écoulement et assurant une parfaite stabilité latérale.
Collier en fer carré dit "corbeau", fixé au mur ou sur une équerre verticale rigide.
. 1 point de fixation chaque fois que nécessaire pour assurer le maintien des conduites lors des tests en pression
d'eau (compensation des poussées sur les coudes, pieds de chute...),
. les points fixes seront disposés en fonction des réseaux pour éviter toutes possibilités de contre-balancement.
Pour les tuyauteries d'allure horizontale, il sera prévu soit des colliers larges, soit des plaques de répartition pour
éviter toute déformation du tube dans le temps.
Pour les tuyauteries de vidange de faible diamètre (notamment celles situées à l'intérieur des cellules sanitaires),
les colliers seront de même nature que ceux employés sur les réseaux d'alimentation (voir chapitre 5.6.3.2).
Dans tous les cas, les colliers en PVC, quel que soit le modèle et quel que soit le réseau, seront proscrits.
1.4. PROTECTION POUR LES CANALISATIONS METALLIQUES ENCASTREES (BETON, MAÇONNERIE)
Il sera utilisé une protection type DENSO : application à froid d'un tissu à mailles ouvertes imprégné à cœur et
recouvert sur les deux faces d'une masse parafinique stabilisée et fillerisée.
L'ensemble est imperméable et autocollant, d’épaisseur 1,2 mm, perméabilité à la vapeur d'eau inférieure à 6
g/m2/24h. Ou procédé équivalent.
Il n'est pas prévu de peinture pour les tuyauteries en acier galvanisé et en cuivre, hors celles apparentes sur
lesquelles l'Entrepreneur devra une couche de finition, quand elles ne seront pas traitées par une autre méthode
(chrome ou dorure).
Pour les tuyauteries en fonte, l'Entrepreneur fournira des tuyaux peints en usine et devra se munir de peinture de
qualité identique afin de réaliser les retouches nécessaires sur place.
Les fourreaux et toutes les parties métalliques provenant d'une fabrication d'atelier devront être recouverts de
deux couches de peinture antirouille avant la pose, et raccords après pose par l'Entrepreneur.
En supplément du travail de peinture des tuyaux calorifugés ou non, prévu par le lot Peinture, l'Entrepreneur du
présent lot apposera, sur les parties de canalisations passant en sous-sol, galeries techniques et gaines verticales,
Tous les appareils, les vannes, les réservoirs, les pompes, ainsi que tous les collecteurs, les robinetteries... seront
munis d'étiquettes émaillées ou en plastique, portant les indications nécessaires à leur identification et permettant
de les repérer sur les documents à fournir - fixation par chaînette perlée.
1.6. ELECTRICITE
Tous les travaux d'électricité (réalisation d'armoire, de coffret et réseaux d'alimentation) à la charge du présent lot
devront impérativement être conformes aux normes en vigueur et tenir compte des spécifications techniques
définies ci-après.
Lorsqu’une armoire générale commande un coffret annexe à l'armoire, la prise d'information pour la signalisation
sur l'armoire doit se faire à partir du coffret en question et non présupposée à partir de la commande.
Une surface frontale et un volume permettant une extension éventuelle de 20% seront systématiquement prévus
dans toutes les armoires (10% pour les coffrets).
Dans le cas où une armoire ou un coffret serait localisé à proximité d’installation de courants faibles (unité
informatique, réseaux de communication...), il devra être du type CEM (Compatibilité Electromécanique) pour ne
pas générer de perturbation dans ces installations.
1.1.1 Appareillage
L'ensemble des appareillages devra être conforme aux normes NF C 63 et 64 (série complète).
L'ensemble des différents appareillages sera sélectionné en fonction des conditions climatiques
La mise en place d'éléments provoquant un échauffement implique une ventilation statique ou dynamique de
l'armoire. Dans tous les cas, une filtration est à prévoir : entrée et sortie d'air par un média sec. L'Entrepreneur
devra justifier de sa solution lors de la remise de sa note de calcul ou de l'approbation de ses plans.
L'utilisation de répartiteurs des phases (barres, borniers...) est obligatoire. Toutes les parties actives contenues
dans les armoires ou coffrets devront être protégées par écran isolant.
La sélection de l'appareillage sera effectuée en fonction des I.C.C. définies par le lot Electricité, au point d'utilisation
du présent lot.
- Le choix des appareils de protection et de coupure devra tenir compte des intensités nominales mises en
jeu, du pouvoir de coupure et du degré de sélectivité.
- Le calibre nominal d'un appareil sera supérieur de 10% minimal à son intensité de service, de façon à éviter
tout échauffement susceptible de nuire à son fonctionnement.
- les appareillages seront du type modulaire conformément aux recommandations internationales IEC 157.1, à la
norme européenne CEE 19 et aux normes françaises NFC 63.120 et 61.400.
Les disjoncteurs seront du type compact, sous boîtier moulé isolé, pôles à fermeture et rupture brusques. Ils
devront être équipés de déclencheurs à maximum de courant magnétothermique dans les conditions d'emploi
définies ci-avant.
B) Coupure générale
Il sera prévu un interrupteur général équipé d'une commande extérieure frontale rotative et débrochable, ou
latérale.
Le calibrage de l'interrupteur tiendra compte de la protection amont et de la puissance installée en aval augmentée
d'un coefficient de sécurité de 20%.
Tous les départs divisionnaires seront protégés par des disjoncteurs magnétothermiques différentiels 30 mA.
Pour les départs moteurs, les déclencheurs magnétiques agiront entre 10 et 14 In.
La protection contre les surintensités et la marche en monophasé, sera assurée par un relais de protection
thermique, compensé, différentiel.
L'ensemble de ces circuits alimentant les bobines des contacteurs, la signalisation et le relayage seront alimentés
par l'intermédiaire de transformateurs d'isolement.
Les transformateurs seront protégés en amont par un disjoncteur magnétothermique, et en aval par un disjoncteur
magnétothermique différentiel 30 mA.
Un interrupteur "essai lampes" devra permettre le test de tous les voyants de signalisation.
Cette fonction sera assurée par des transformateurs de sécurité ou de séparation de circuit.
Ils seront nus, avec bornes protégées, placés dans les armoires de commande, derrière écran plexiglas. Ces
transformateurs devront être conformes aux normes IEC 989 - UL 506 - CSA -
Implantation hors des armoires dans le cas de forte puissance cumulée, engendrant des dégagements calorifiques
importants.
En aucun cas, la pointe au démarrage ne devra ni provoquer le déclenchement d'une des protections amont ni
introduire une chute de tension supérieure à 5% dans l'ensemble de l'installation, depuis la source.
Dans tous les cas, les démarrages en court-circuit ne seront autorisés que pour des moteurs de puissance inférieure
à 11 kW.
Dans tous les cas, les équipements de démarrage seront protégés par des disjoncteurs magnétothermiques
différentiels, placés immédiatement en amont.
Des relais de protection thermique compensés différentiel seront prévus sur chacune des phases de démarreurs, de
manière à couper l'alimentation en cas soit de coupure de courant, soit d'une sérieuse chute de tension et/ou
d'une surintensité, et la marche en monophasé.
Pour les moteurs de 11 kW de puissance et plus, l’Entrepreneur du présent lot devra prévoir des démarreurs étoile-
triangle.
Excepté :
Pour les moteurs de pompes incendie, l’Entrepreneur du présent lot pourra sur demande particulière formulée au
chapitre 4, remplacer les démarreurs étoile-triangle par des contrôleurs électroniques assurant un démarrage
progressif du moteur, avec réduction du courant au démarrage, accélération progressive obtenue par un contrôle
de l’intensité absorbée par le moteur. Ces contrôleurs électroniques devront impérativement être dotés d’une
protection galvanique (réf. DIGISTAR 23.13- LEROY-SOMMER ou équivalent).
Remarque :
Dans le cas où plusieurs moteurs d'une même installation peuvent fonctionner simultanément, prévoir un dispositif
avec temporisation pour décaler leur démarrage lorsque cela ne perturbe pas les fonctionnements prioritaires.
Dans les systèmes de pompage composés d'une pompe de secours, celle-ci doit venir immédiatement en relais
d'une des pompes en service normal dont le défaut est signalé.
Appareils de mesure :
Les appareils de mesure seront de larges dimensions, au minimum 72 x 72. Ils seront gradués sur toute la longueur
de l'échelle en lecture directe. L'angle de déviation sera de 90°.
Les organes de commande seront des unités au perçage normalisé de diamètre 22. Ils seront repérés par étiquette
gravée ou par gravure sur plastron. La commande marche forcée sera réalisée par des boutons poussoirs ou
commutateurs à retour automatique.
Les voyants de signalisation et d'alarme ainsi que les boutons poussoirs de télécommande seront également
normalisés au perçage de diamètre 22 ou modulaires.
Pour chacun des éléments définis au chapitre 4 et dans les fiches techniques :
Les liaisons puissance se feront en barres cuivre électrolytique de section calculée en fonction des intensités mises
en jeu.
L'estimation des puissances tiendra compte d'une réserve d'au moins 20%.
Les barres seront maintenues au moyen de supports isolants ou bois bakélisé. Le nombre des supports et
l'écartement entre les barres seront tels que soit garantie une parfaite tenue aux courts circuits.
Filerie :
La filerie sera réalisée au moyen de conducteurs unipolaires dont la tension nominale sera de 750 V de la série
HO7VK.
Le choix des sections des câbles de "puissance" se fera comme indiqué ci-dessus pour les jeux de barres. Aucun
câble ne sera inférieur à 1,5 mm² pour les télécommandes de signalisation et 2,5 mm² pour les alimentations
forces.
Les couleurs de la filerie seront normalisées avec repérage des bornes par bracelets sertis autour des fils pour les
circuits auxiliaires et un repérage normalisé (O.1.2.3) pour les circuits puissance.
Les fils seront placés sous goulottes largement dimensionnées et préservant une réserve minimale de 30%.
Les raccordements intérieurs se feront par cosses ou embouts préisolés correspondant à la section du fil utilisé sauf
si l'appareillage est conçu pour recevoir directement la filerie dénudée et ceci sous garantie du constructeur de
l'appareillage.
Raccordements :
Lorsque les armoires ou les coffrets sont installés dans les locaux humides ou poussiéreux, les pénétrations de
câbles se feront par presse-étoupe eux-mêmes montés sur un panneau amovible.
Les câbles extérieurs seront raccordés par l'intermédiaire de bornes de jonction adaptées à la section des
conducteurs avec un pas minimum de 6 mm. Les raccordements sur les appareils de fort calibre s'effectueront par
l'intermédiaire de plages cuivre auxiliaires étudiées en fonction de la section, du rayon de courbure et du nombre
des conducteurs raccordés.
Sur les armoires principales, des queues de barres de section appropriée seront prévues obligatoirement pour les
raccordements des câbles de puissance (arrivée ou départ).
Sur les coffrets, lorsque le câble d'arrivée a une section plus importante que celle admise par l'organe de coupure
principale, des plages de raccordement en cuivre de section appropriée seront prévues pour raccorder le câble
d'arrivée.
Tous les conducteurs actifs d'un même câble (conducteur de protection exclu) seront rassemblés en un tour mort
(queue de cochon), afin que l'on puisse ultérieurement les grouper dans une pince ampère métrique d'un appareil
portatif de recherche sélective de défaut homopolaire.
Tous les appareils de commande, de protection ou d’asservissement, regroupés dans un même tableau, seront
repérés individuellement par un dispositif durable.
Tous les câbles de liaisons extérieures porteront, à chacune de leurs extrémités, un repère inaltérable, conforme au
carnet de câble établi par le titulaire du présent lot.
Il est bien entendu que les repères ci-dessus devront être conformes aux schémas de principe et aux plans de
dépannage.
Une porte au moins aura, sur la face interne, un porte-documents, en tôle, pouvant recevoir l'ensemble des plans
relatifs au tableau.
Le raccordement du câble "Courant Faibles" sur les contacts est prévu au présent lot.
Les sections seront calculées suivant les tableaux de la norme NF C 15.100 en tenant compte du coefficient de
proximité et des conditions climatiques énoncées au chapitre 5.7.1.
Pour le présent lot, celle-ci sera comprise entre 2 et 3% entre l’armoire et les appareils desservis.
Les chemins de câbles ne seront utilisés qu'à partir de trois câbles et dans les locaux techniques.
Le montage des tubes en système dit "METRO" est catégoriquement interdit, même en faux-plafond et en vide
sanitaire.
Les chemins de câble seront du type cablofil ou équivalent. La hauteur d'aile ne sera pas inférieure à
48 mm. Les chemins de câbles ne devront présenter aucune discontinuité : ils seront éclissés et boulonnés entre
eux et mis à la terre. Ils devront être parfaitement rigides, d'équerre, de niveau, et ne présenter aucune arête vive
(aucune flèche ne sera admise). Le choix et le nombre de supports devra pouvoir permettre de recevoir, dans la
position la plus défavorable, 50 kg de charge entre supports sans apparition de déformation permanente.
Tous les changements de direction ou les modifications de parcours seront traités avec des pièces d'assemblage
préfabriquées ou façonnées à la demande.
Il sera prévu une protection mécanique (capotage) sur tous les chemins de câble horizontaux ou verticaux, situés à
moins de 2 mètres de hauteur, au-dessus du niveau du plancher.
Les chemins de câbles et les fourreaux seront dimensionnés pour une extension de 30%. Deux nappes de câbles
seront autorisées sur les chemins de câbles.
Les raccordements et les connexions aux appareils depuis les chemins de câbles ou les fourreaux, devront être
réalisés sous gaine flexible annelée ; raccordement par presse-étoupe aux extrémités.
L'Entrepreneur devra sélectionner son matériel d'incorporation et de filerie selon les tableaux de la norme NFC
15.100, et notamment :
MATERIAUX (constructions)
MATERIAUX (conduits)
IMMERGE - ENCASTRE - Conducteurs isolés au PR ou PE sous gaine polypropylène iy PE posés en bourrage (EX :
AQUASUB)
B) Coupure de maintenance
Tous les appareils, non visibles depuis l'armoire ou le coffret de commande, devront être pourvus d'interrupteurs
de puissance à coupure omnipolaire, situés à proximité immédiate, afin d'éviter toute mise en route intempestive
lors des opérations d'entretien. Une autre solution pourra être l'emploi de disjoncteurs condamnables dans
l'armoire.
C) Arrêt d'urgence
Dans la mesure où le matériel installé présente un danger certain pour les personnes, ou sur indication du chapitre
4 et des fiches techniques, il sera prévu un arrêt d'urgence comprenant un bouton-poussoir sous boîtier avec verre
26. POMPES
1.7. GENERALITES
La vitesse de rotation de la roue centrifuge ne devra pas, en règle générale, dépasser 2 900 tr/mn pour une
fréquence de 50 Hz.
La conception et la nature du corps de pompe seront adaptées au fluide et à sa température ainsi qu'aux conditions
de pression d'utilisation.
Afin de permettre d'éventuelles adaptations à la mise en service, le diamètre de la roue sélectionnée ne devra
jamais correspondre à la courbe maximum du corps de pompe considéré.
Le dimensionnement des groupes surpresseur faisant appel à des démarrages en cascade de pompes montées en
parallèle, devra être justifié par la courbe, établie par le constructeur des pompes, montrant la superposition des
différentes pompes et leurs valeurs d'enclenchement - déclenchement.
Les corps de pompes seront calculés pour supporter une pression correspondant à la pression de refoulement
spécifiée plus la pression statique : cette valeur étant augmentée de 50% de la somme des deux pressions.
Les points hauts des corps de pompes seront équipés de purgeurs manuels et les points bas de bouchons de
vidange.
On veillera à ce que la pression statique sur l'aspiration corresponde à la tension de vapeur du fluide (NPSH
disponible dans l'installation supérieur au NPSH requis par la pompe en tenant compte de l'altitude, chaque fois
que nécessaire) pour éviter toute cavitation.
Pour les pompes de surface, il sera utilisé de préférence des pompes monocellulaires centrifuges normalisées.
Pour les grandes hauteurs manométriques ne pouvant être atteinte avec des pompes monocellulaires, il pourra
être utilisé des pompes multicellulaires (avec un nombre réduit d’étage), sous réserve de vérification de la
compatibilité des jeux hydrauliques et de la qualité d'eau, certifiée par le fabricant de pompes.
Epoxy interne/externe
Les paliers devront être à roulement à billes, graissés à vie ou équipés de graisseurs apparents, dans le cas de
pompes monocellulaires normalisées.
Les fuites de presse-étoupes seront collectées par un entonnoir de façon à avoir un écoulement
visible, puis ramenées vers le siphon de sol ou le caniveau le plus proche. Les arbres seront en acier inoxydable.
Les presse-étoupes mécaniques ne sont pas autorisés, sauf pour les pompes de circulation d'eau chaude sanitaire
et les pompes immergées.
1.10. MOTEURS
Ils devront être prévus pour service continu S1 à démarrages pouvant aller jusqu'à 10 par heure.
Ils seront calculés pour fonctionner en continu dans une ambiance à 50°C sauf dans le cas A défini au Chapitre 5.7.
Les moteurs seront suffisamment puissants pour fonctionner en continu à n'importe quel point de la courbe
caractéristique des pompes, avec une majoration de puissance de 1,15 sur la puissance maximale des points
pouvant être réellement atteints dans l'exploitation ou les essais.
Pour les pompes immergées de 4 kW et plus, il sera prévu une sonde thermique. Cette sonde sera prévue sur les
pompes de surface de plus de 11 kW.
Mise en œuvre conforme à la norme NF E 44.190 et la norme NF E 44.202. Les pompes sont installées entre des
vannes d'isolement, les tuyauteries ne prendront jamais appui sur les pompes.
Dans le cas de pompes montées en parallèle sur un collecteur commun, on veillera à ce que la répartition du débit
entre celles-ci soit bonne.
Les raccordements entre les tuyauteries et les pompes seront effectués au moyen de convergents et de divergents
conformes à la norme NF E 44.201.
Les coudes à la sortie et à l'aspiration des pompes seront toujours placés après les réductions (convergents) et
jamais à moins de la largeur L1 définie dans la norme NF E 44.201 (en particulier L1>5D1 pour les aspirations de
pompe à aspiration axiale). Les coudes seront en principe à grand rayon (3D). Les distances entre les coudes à
l'aspiration devront être en principe supérieures à 5 D1, les coudes ainsi que tous les accessoires ci-dessous qui
seront dimensionnées aux vitesses de passage autorisées.
- un manomètre différentiel avec lecture amont et aval ou un manomètre amont et aval. Il pourra être prévu un
seul manomètre amont et un aval sur les nourrices des groupes suppresseurs à plusieurs pompes. En ce cas, il sera
prévu, par pompe, 1 piquage amont et 1 piquage aval permettant le raccordement rapide de 2 manomètres de
précision permettant la vérification des caractéristiques de chaque pompe. Fourniture d'un ensemble de contrôle
pour l'ensemble du projet par le présent lot :
- un filtre à tamis nettoyable en charge (éventuellement commun à plusieurs pompes), avec manomètre différentiel
amont et aval, robinet de purge avec vanne 1/4 tour,
- les dispositifs anti-vibratiles isolant la pompe de son support (manchettes et jeux de semelles).
Chaque pompe immergée comportera une vanne et un clapet à boule si le rejet de chaque pompe n'est pas
effectué directement sur un regard.
L'installation électrique sera faite de telle sorte que la disjonction d'une pompe soit immédiatement et
automatiquement suivie par la mise en route de la pompe de secours, lorsque celle-ci existe.
Les raccords seront faits en général par joints à brides. Il sera toléré des liaisons par manchons filetés sur les petits
diamètres inférieurs à 2 pouces, cependant leur emploi sur aspirations sera soumis à l'agrément spécial du Bureau
d’Etudes et il ne sera pas oublié l'emploi de raccord UNION pour simplifier le démontage.
1.12. ALIGNEMENT
- Préalablement à toute mise en service, les groupes électropompes sur socles et à accouplement entre moteur et
pompes doivent être réalignés,
- les différences d'alignement seront mesurées et consignées dans un procès-verbal de réception à établir entre le
Bureau d’Etudes et l'Entrepreneur,
- ces différences devront être inférieures aux tolérances maxima admissibles définies dans la notice d'installation
du Fabricant.
1.13. ESSAI
Préalablement au départ d’usine, les caractéristiques des pompes demandées, devront faire l’objet d’une
vérification sur un banc d’essai selon le code d’essai défini dans la norme NF X 10.601.
L’Entrepreneur du présent lot devra donc se procurer et fournir le P.V. d’essai correspondant, indiquant
notamment les performances réelles de la pompe, et les écarts éventuels par rapport aux caractéristiques
demandées
L’Entrepreneur devra tenir compte des divers impératifs dans son prix.
Toutefois, certaines adaptations pourront être éventuellement apportées. A cet effet et pour pouvoir juger
exactement de la prestation proposée, il devra obligatoirement être joint à la proposition, les documents suivants :
- Fourniture de matériaux,
- Mise en place de différents éléments.
Fiche descriptive :
Une fiche descriptive détaillée définissant clairement chaque élément, tant en ce qui concerne la constitution que
la mise en œuvre.
Représentation graphique :
- Les réseaux d'évacuation : le raccordement jusqu'aux regards intérieurs ou extérieurs y compris tranchée
dans dallage si nécessaire,
- La localisation, les diamètres et cotes fils d’eau des réseaux intérieurs à raccorder sur réseau enterré
extérieur. Sont dus par le lot VRD:
- Le dimensionnement, la fourniture et la pose des avaloirs et caniveaux des surfaces extérieures à collecter
en EP.
1.2. AVEC LE LOT ELECTRICITE
- Toutes les installations de force motrice, d'asservissement, d'alarme, de terre, de commande et de contrôle
à partir des livraisons du lot Electricité,
- Toutes les protections d'appareils du présent lot, y compris les coupures de proximité.
Sont dus par le lot Electricité :
- Les bornier nécessaires, pour le report des alarmes à télécommande, à l'intérieur de ses armoires de
commande,
- Le raccordement des lignes de report d'alarme ou de télécommande à l'intérieur de ses armoires.
Sont dues par le lot Courants Faibles :
- La peinture antirouille de tous les ouvrages métalliques qui ne sont pas galvanisés,
- Les retouches de peinture appropriée sur le matériel pré-peint en usine,
- Le repérage conventionnel des tuyauteries et des vannes.
1.6. ETANCHEITE
L'entrepreneur est responsable, vis à vis du Maître de l'Ouvrage, des dégâts pouvant survenir avant la
réception aux ouvrages qu'il a exécuté et des dommages causés aux autres Corps d'Etat.
De ce fait, au fur et à mesure de leur réalisation ou mise en place, tous les ouvrages devront être
efficacement protégés, selon décisions de l’entreprise.
Ces essais pourront, soit être faits conjointement avec les représentants du Maître d'Œuvre, soit être faits par
l'Entrepreneur, et vérifiés ensuite par le Maître d'Œuvre.
Ces opérations permettent de vérifier si toutes les conditions prévues dans le Marché et dans les règlements sont remplies,
que la réalisation est conforme au projet, qu'elle réponde aux exigences du programme et qu'elle comporte toutes les
sécurités prescrites par les normes et les règlements en vigueur.
Tous les essais seront effectués par l'Entrepreneur sous sa seule responsabilité et à ses frais. Il fournira la Main d'Œuvre, le
matériel nécessaire et les instruments de mesure.
Dans le cas où les essais ne seraient pas satisfaisants pour le Maître d'Œuvre et le Bureau de
Contrôle, l'Entrepreneur sera tenu d'effectuer, à ses frais et dans les délais impartis par le Maître d'Œuvre, toutes les
modifications, les réparations, les remplacements ou les adjonctions nécessaires.
Seront, à la charge du présent lot, toutes les dégradations que pourrait présenter le remplacement d'éléments, ainsi que
toutes les indemnités en découlant.
Jusqu'à la réception, et pendant le délai de garantie, l'Entrepreneur devra toutes les mises en jeu quelles qu'elles soient.
Ces essais devront être réalisés conformément aux modes opératoires définis :
- dans le DTU 60.1, complétés par les modes opératoires définis ci-après.
L'ensemble de ces essais devra être consigné dans un procès-verbal rédigé suivant le modèle défini dans le document COPREC
n° 2.
Les canalisations d'eau froide et d'eau chaude seront mises en charge à l'eau sous une pression égale à 10 bars ou 1,5 fois la
pression de service (sans dépasser, en aucun point, la pression d'épreuve du matériau). Tous les robinets de puisage et de
vidange seront fermés après purge de l'air dans les conduits, les robinets d'arrêt resteront ouverts.
Aucune fuite ne devra être révélée par la lecture du manomètre d'essai et par un examen à vue des tuyauteries et des
matériels annexes.
L'Entrepreneur devra effectuer tous les essais à la fumée ou à la pression d'eau, jugés nécessaires par le maître d'œuvre et le
BET, sur les eaux usées, les eaux vannes et les eaux pluviales.
De façon générale, les collecteurs d'allure horizontale d'un diamètre supérieur à 110 mm devront être testés à l'eau de
manière à ce que chaque joint ou raccord soit soumis à une pression égale au moins à 1 mètre (0,1 bar), pendant une période
de 1/2 heure à 1 heure.
D'autre part, chaque système sera mis en eau au moins jusqu'à son exutoire naturel (niveau de trop-plein des appareils, EP en
terrasse, raccordement des ventilo-convecteurs, siphons de sol...).
L'eau sera conservée dans le système testé pendant au moins 15 mn avant le départ de l'inspection.
L'ensemble de l'installation (appareils, canalisations de vidange et chutes) sera ensuite observé en service (essai de
ruissellement) pour déceler les désordres éventuels :
Après ouverture des robinets de puisage installés aux extrémités des réseaux de distribution, il est vérifié que :
- Le robinet est alimenté rapidement en eau chaude (quelques secondes après l'ouverture, suivant l'éloignement de la
tuyauterie d'alimentation remplie),
- La température de l'eau au robinet est égale ou supérieure à la valeur fixée aux pièces décrites au marché.
1.5. ESSAIS DE FONCTIONNEMENT
Chaque appareil est essayé pour s'assurer de son bon fonctionnement ; en particulier, on vérifie :
- Que la manœuvre des robinets et des commandes de vidange est aisée et sans défaut,
- Que les chasses des WC sont efficaces.
Essais d'étanchéité :
L'installation est essayée avec la simultanéité conforme à l'hypothèse de calcul pour s'assurer de son bon
fonctionnement. En particulier, on vérifie :
- Que les durées de remplissage et de vidange des appareils sont conformes aux hypothèses de calcul,
- Que l'installation ne donne lieu à aucune vibration à la pression de service,
- Que le réseau de ventilation primaire et éventuellement secondaire a été convenablement exécuté.
Pour pouvoir comparer les résultats obtenus avec les hypothèses de calcul, on note, au cours de l'essai, le débit du
compteur et la pression d'alimentation à la sortie de celui-ci.
- Que l'eau contenue dans un appareil ne peut remonter dans la canalisation qui l'alimente dans le cas où
celle-ci est en dépression,
- Que la vidange d'un appareil ou celle de plusieurs appareils pouvant se produire simultanément dans les
conditions du DTU 60.11 ne provoque pas l'entraînement de la garde d'eau du siphon d'un autre appareil.
1.39.4. Essais relatifs aux bruits anormaux
Ces essais ont pour but de contrôler les bruits irréguliers, de les déterminer et d'y remédier.
Sauf avis contraire d'une autorité compétente, le mode opératoire pourra être celui de la désinfection au
permanganate de potassium sous les modalités suivantes :
La préparation de solution concentrée de permanganate est effectuée la veille de l'opération par dissolution dans
l'eau très chaude de la totalité de désinfectant à utiliser.
L'opération d'injection de la solution s'effectue de manière régulière, et sans désemparer, jusqu'aux extrémités de
canalisations : parcourir le réseau dans le sens de l'écoulement en ouvrant chaque robinet jusqu'à l'apparition de la
couleur violacée du désinfectant. Temps de contact : 48 heures.
Pour le rinçage, les exutoires sont ouverts d'aval en amont. La canalisation est remplie avec l'eau du réseau. Le
rinçage s'effectue pendant 24 heures en laissant couler l'eau.
L'analyse physico-chimique sera faite par un bureau spécialisé à la charge de l'Entrepreneur. Les résultats étant
satisfaisants, le réseau sera mis en service.
I. PRESENTATION
Les prestations ainsi que les performances des installations telles que décrites dans les spécifications techniques
sont données dans l’esprit d’une conception globale des installations. Les soumissionnaires sont appelés à la
vérification et le contrôle du contenu de ces spécifications (performances, caractéristiques techniques des
équipements, etc.). Dans ce sens, les soumissionnaires incluront dans leurs prix unitaires toute prestation, logiciel,
système ou autre, quoi que celui-ci n’a pas fait objet d’une description particulière dans ce présent document, et ce
pour un fonctionnement complet des installations en parfait ordre de marche et conformément aux performances
imposées.
INTRODUCTION :
Le document définit les prescriptions générales que l’entrepreneur doit respecter pour l’exécution des travaux
objet du présent lot, les exigences fonctionnelles, et la description des prix CFO/CFA auxquelles les ouvrages
devront répondre.
L'Entrepreneur a à sa charge exclusive, moyennant le prix convenu, tous les travaux, prestations et fournitures
nécessaires pour que les ouvrages et installations satisfassent aux conditions imposées, aux règles de l'art et
permettent une exploitation harmonieuse des installations (en conformité avec les normes, réglementations et les
exigences de l’exploitant)
Ainsi, l'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de lacunes ou omissions dans le bordereau, plans et pièces écrites pour
limiter ses obligations, et par conséquent se dispenser de fournir sans supplément de prix toutes les fournitures,
prestations et travaux quelconques nécessaires à la bonne exécution des ouvrages et au bon fonctionnement des
installations.
L’entrepreneur doit inclure le prix de ces travaux, prestations et fournitures dans le montant de sa soumission.
1. NORMES ET REGLEMENTS
Remarques
Les normes et règlements particuliers auxquels les équipements, appareillages, logiciels et Installations doivent
être conformes, sont précisés dans les Spécifications Techniques,
Les documents définis ci-avant sont à considérer dans leur dernière édition avec tous leurs addenda, annexes
et/ou modifications publiés 10 jours avant la date de remise des Soumissions.
Il ne pourra être invoqué par l'Entrepreneur aucune contradiction ni répétition dans les textes des différents
documents, le Maître de l'Ouvrage bénéficiant toujours de l'interprétation la plus favorable pour lui, de toutes
les clauses. Le fait de rappeler soit une prescription d'une norme particulière, soit une norme déterminée ne
réduit en rien l'application intégrale de la norme citée et des normes en général.
Le matériel à mettre en œuvre doit être :
Conforme aux normes en vigueur le concernant ou à défaut de normes ayant été agrées par les organismes
spécialisés.
Muni de la marque de conformité aux normes marocaines si elles existent pour le matériel.
Les normes applicables seront celles dans leur dernière mise à jour au premier jour du mois d'établissement des
prix. Les principales réglementations applicables sont listées ci-dessous, cette liste n'est pas exhaustive.
Les installations décrites dans ce document doivent respecter les textes de normes et de lois et décrets marocains
sur les sujets concernés. A défaut des textes marocains, elles doivent être en conformité avec l'ensemble des
standards industriels internationaux et européens (normes ITU- T, ETSI, IEEE et 051).
a) Basses tensions
o NF C 14-100 - Installations de branchement à basse tension
o NF C 15 100 - Installations électriques à basse tension
o NF C 62-411 Matériel de branchement et analogue - Disjoncteurs différentiels pour tableau de contrôle des
installations de première catégorie.
o NF C 62-412 Matériel de branchement et analogue - Disjoncteurs pour tableaux de contrôle d'installations
spéciales de première catégorie.
o NF EN 60947-4-1 Appareillage basse tension - partie 4-1 : contacteurs et démarreurs de moteurs
contacteurs et démarreurs électromécaniques.
o NF EN 60947-2 Appareillage à basse tension - partie 2 : disjoncteurs.
o NF EN 60269-2 Fusibles basse tension - Deuxième partie : règles supplémentaires pour les fusibles destines
à être utilisés par des personnes habilitées (fusibles pour usages essentiellement industriels).
o IEC 60529 Degrés de protections procures par les enveloppes.
b) Réseaux et câbles
Tous les décrets, arrêtés, règlements et normes concernant les systèmes de câblage ainsi que les systèmes de
réception et de distribution de signaux qui seront en vigueur à la date de soumission.
Aux règles particulières des réseaux de communication résidentiels. En particulier les normes :
o IEEE Std. 802.1 standards Ethernet
o IEEE Std. 802.3 standards Ethernet
o IEEE Std. 802.11 standards Wi-Fi et POE
o Recommandations RFC relatives à SNMP, SIP, NTP, IPV6, SNTP, IGMP...
o IEC 60793-1 Méthodes de tests et mesures optiques
o ITU G.652 Caractéristiques des câbles optiques monomode
o IEC 60332-3 câbles résistants au feu
o IEC 60-332-1 câbles non propagateur de la flamme
o IEC 61034 câbles à faibles dégagement de fumée
o IEC 60.754-1 and 2 câbles à faible dégagement de fume et résistants au feu
c) Connexions
o NF C 04200 Repérage des connecteurs,
o NF C 04 445 Identification des bornes d'appareils et règles générales pour un système uniforme de
marquage des bornes utilisant une notation alphanumérique.
o NF EN 60603-7 Connecteurs pour équipements électroniques (RJ45)
f) Spécifications électroniques
o NF C 93 100 Composants électroniques sous assurance qualité. Cartes imprimées : prescriptions générales.
o UTE C 93 703U Cartes imprimées : guide pour la conception et l'utilisation des cartes imprimées,
o NF C 93 706 composants électroniques sous assurance qualité. Cartes imprimées multi couches :
prescriptions générales,
o NF C 93 713 composants électroniques. Cartes imprimées : prescriptions générales.
o NF C 93 718 composants électroniques. Circuits imprimés : revêtements "épargne de brasage" appliques
par sérigraphie sur cartes imprimées. Prescriptions générales,
o NF C 93 722 circuits imprimés : réparation des cartes imprimées équipées,
o NF C 20747 fixation des composants, matériels et autres articles pour essais dynamiques tels que chocs,
secousses, vibrations et accélération constante.
g) Foudre
o CEl62304-5,
o EN61643-11,
o CEl 60099-1, -4,-5
D'une façon générale, tous les travaux seront exécutés conformément aux articles du D.G.A., aux normes en
vigueur, aux règles de l'art, aux dispositions du projet et celles arrêtées d'un commun accord pendant la période de
préparation et notamment :
o aux prescriptions du présent document,
o au D.T.U. 75.1 et ses additifs et modificatifs,
o au cahier des prescriptions techniques générales des ascenseurs et monte-charges,
o à la norme NF P 82.200 Juillet 1980 concernant les interprétations des règles générales concernant la
L'application de ces normes ou règlements ne dispense pas de respecter les prescriptions, règles, circulaires et
décrets administratifs, tant généraux que particuliers ou locaux ainsi que tous les textes officiels complétant ou
modifiant les pièces dont il est fait état, et qui seront publiés postérieurement à l'élaboration du présent marché.
En cas de contradiction entre les divers règlements et nonnes édités et en cours d'édition, tant Marocains
qu'Européens, ce sont les spécifications préconisées par la dernière version qui seront appliquées.
Les normes applicables seront celles dans leur dernière mise à jour au premier jour du mois d'établissement des
prix. Les principales réglementations applicables sont listées ci-dessous, cette liste n'est pas exhaustive.
Les installations décrites dans ce document doivent respecter les textes de normes et de lois et décrets marocains
sur les sujets concernés. A défaut des textes marocains, elles doivent être en conformité avec l'ensemble des
standards industriels internationaux et européens (normes ITU- T, ETSI, IEEE et 051).
Le titulaire est tenu de respecter les lois, décrets, arrêtes et règlements administratifs, normes
envigueuretdocumentstechniquesquis'appliquentauxinstallationsobjetsduprésentmarché, dans leur dernière mise
à jour au 1er jour du mois d'établissement des prix, et notamment les documents mentionnés dans le présent
document et ses pièces jointes.
Les caractéristiques techniques auxquelles le projet devra se conformer et abordées dans le présent dossier sont
définies en tenant compte des textes, normes et règlements applicables, en vigueur au moment de la signature du
marché, au Maroc ou à défaut en France :
j) Réseaux et câbles
Tous les décrets, arrêtés, règlements et normes concernant les systèmes de câblage ainsi que les systèmes de
réception et de distribution de signaux qui seront en vigueur à la date de soumission.
Aux règles particulières des réseaux de communication résidentiels. En particulier les normes :
o IEEE Std. 802.1 standards Ethernet
o IEEE Std. 802.3 standards Ethernet
o IEEE Std. 802.11 standards Wi-Fi et POE
o Recommandations RFC relatives à SNMP, SIP, NTP, IPV6, SNTP, IGMP...
o IEC 60793-1 Méthodes de tests et mesures optiques
o ITU G.652 Caractéristiques des câbles optiques monomode
o IEC 60332-3 câbles résistants au feu
o IEC 60-332-1 câbles non propagateur de la flamme
o IEC 61034 câbles à faibles dégagement de fumée
o IEC 60.754-1 and 2 câbles à faible dégagement de fume et résistants au feu
o ISO 11 801 Câblage Structuré
o UTE C90.483
o UTE C 93.351-11 et93.351-12
o NF EN60.603-7.3
o NF C61.910
o XP C32-321 - Conducteurs et câbles isolés pour installations - Câbles rigides isolés au polyéthylène réticule
sous gaine de protection en polychlorure de vinyle - Séries U1000R2V et U-1000AR2V
Les normes et contraintes définies ci-après, devront être respectées en fonction des câbles à mettre en œuvre.
o Câbles coaxiaux réseaux locaux AFNOR NFEN61196-3-3
o Câbles guides d'ondes radio électriques IEC 61196PT2
o Câbles guides d'ondes radio électriques IEE 61196PTI
o Câbles sans halogènes de signalisation et d'avertisseurs d'alarmes AFNOR NF F55-622
o Câbles de télécommandes et de télétransmission IEC NFF55-623
o Câbles de télécommandes et de télétransmission sans halogènes AFNOR NFF55-623
o Câbles de télécommunications IECNFF55-624
o Câbles de télécommunications sans halogènes -- AFNOR NFF55-624
o Conducteurs et câbles d'énergie à basse tension IEC NFC32-321
o Conducteu.rs et câbles d'énergie a basse tension sans halogènes AFNOR NFF55-625
o Cibles de télécommandes et de télétransmission AFNOR NF F55-633
o Câbles de télécommunications à fibres optiques moyenne et grande distance sans halogènes AFNOR
NFF55-641
k) Connexions
o NF C 04200 Repérage des connecteurs,
o NF C 04 445 Identification des bornes d'appareils et règles générales pour un système uniforme de
marquage des bornes utilisant une notation alphanumérique.
o NF EN 60603-7 Connecteurs pour équipements électroniques (RJ45)
m) Spécifications électroniques
o NF C 93 100 Composants électroniques sous assurance qualité. Cartes imprimées : prescriptions générales.
o UTE C 93 703U Cartes imprimées : guide pour la conception et l'utilisation des cartes imprimées,
o NF C 93 706 composants électroniques sous assurance qualité. Cartes imprimées multi couches :
prescriptions générales,
o NF C 93 713 composants électroniques. Cartes imprimées : prescriptions générales.
o NF C 93 718 composants électroniques. Circuits imprimés : revêtements "épargne de brasage" appliques
par sérigraphie sur cartes imprimées. Prescriptions générales,
o NF C 93 722 circuits imprimés : réparation des cartes imprimées équipées,
o NF C 20747 fixation des composants, matériels et autres articles pour essais dynamiques tels que chocs,
secousses, vibrations et accélération constante.
2. CRITERES FMDS
Définition des critères
Cette disponibilité fera l’objet d’un suivi particulier pendant la marche à blanc et la période de garantie de
manière à mesurer, pour chacune des principales fonctions du système, les moyennes de temps de bon
fonctionnement (MTBF) réelles ainsi que les moyennes des temps pour les tâches de restauration (MTTR),
et à vérifier leur évolution dans le temps, ce qui doit permettre de constater une stabilité de ces valeurs.
Si les MTBF ainsi mesurés atteignent des valeurs incompatibles avec une qualité de service satisfaisante, les
maîtres d’ouvrage se réservent le droit de prolonger la période de garantie des équipements défaillants.
Disponibilité
L'évaluation des performances techniques propres à chaque équipement est nécessaire pour chaque groupe
d'équipement, mais également pour des critères de continuité de service qui regroupent l'ensemble des
équipements.
Durant la marche à blanc et la période de garantie sont calculés les ratios suivants :
Les indices de disponibilité prennent en compte la disponibilité des fonctions mêmes si elles sont
accessibles dans une marche de secours.
Sauf agrément contraire du Maître d'œuvre, le MTBF d’un élément quelconque d’un sous-système ne doit
jamais être inférieur à 50 000 heures ou D <= 99,95%.
Les caractéristiques de fiabilité, maintenabilité, disponibilité seront évaluées au terme des phases de
conception générale et de conception détaillée, en particulier sur la base du document FMD. Les objectifs
alloués seront soumis au Maître d'œuvre pour acceptation.
La phase de vérification en service régulier (VSR) suivant la mise en service démontrera que les objectifs du
présent cahier des charges et ceux fixés en conception sont bien atteints.
Maintenabilité
En matière de suivi logiciel, l'architecture de la base de données et l'écriture des programmes répondront à
des critères sévères de méthodologie de base qui comprendront au minimum :
Le rapport M/Durée de fonctionnement ne sera pas inférieur à 1/1000 durant cette période.
Sécurité
Le matériel ne devra être constitué que de matériaux présentant toutes les garanties de sécurité incendie
prévues pour les locaux utilisés par le personnel : matériaux auto-extinguibles, matériaux ne dégageant pas
de gaz corrosifs "halogènes" et toxiques.
a) Fiabilité
La fiabilité du réseau électrique est liée à celle du réseau des fournisseurs d’énergie HTA et BT et des équipements
des sous-stations et des stations.
Le MTBF d’un élément quelconque du réseau courant fort sera communiqué par le titulaire pour chaque matériel
mis en jeu.
b) Maintenabilité
La maintenabilité d’équipements est leur aptitude à être maintenus ou rétablis dans un état dans lequel ils peuvent
accomplir intégralement leur fonction. Elle permet d’optimiser en coût et en délais l’ensemble des opérations de
maintenance, ainsi que la disponibilité nécessaire au bon fonctionnement du réseau électrique à l’intérieur du
projet.
L’atteinte des objectifs de maintenabilité des équipements électriques devrait permettre d’optimiser :
o Les temps de maintenance,
o Le besoin en personnel de maintenance
o Le besoin en outillage de maintenance.
L'aptitude à la maintenance des installations techniques sera déterminée par l'analyse multicritères portant
sur les éléments suivants :
Les équipements BT d'une station doivent pouvoir être remis en état, suite à une avarie, dans un délai maximum de
4 heures correspondant au temps d'arrêt de l'exploitation de la ligne (nuit).
Le temps d’intervention pour remplacer une fonction défaillante MTTR ne devra pas dépasser 1 heure.
c) Disponibilité
TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE LA FACULTE POLYDISCIPLINAIRE DE SIDI BENNOUR.
PREMIERE TRANCHE : « BLOC ADMINISTRATIF-ESPACE ENSEIGNANTS » ET « BLOC PEDAGOGIQUE – ESPACE ETUDES »
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Le réseau électrique devra offrir une disponibilité Dt = 0,9999.
d) Sécurité
La sécurité est assurée par les fonctions et équipements suivants :
o Déclenchement général
o La protection des personnes et des équipements
o Les dispositifs d’alarme
o L’éclairage de secours (ou autonome),
o Les accessoires et matériels de sécurité
o Les règles d’exécution,
o Les procédures d’exploitation et de maintenance.
La sécurité électrique des équipements sera garantie par le respect des normes et règlements en vigueur.
PRE-CABLAGE INFORMATIQUE ET TELEPHONIE
a) Fiabilité
Le MTBF d’un élément quelconque du système de pré-câblage informatique et téléphonie ne devra jamais
être inférieur à 100 000 heures.
b) Maintenabilité
Le système devra présenter deux critères importants vis à vis de sa maintenance, qui seront développés par
le Titulaire pour soumission à la maitrise d’œuvre :
En matière de suivi logiciel, l'architecture de la base de données et l'écriture des programmes devront
répondre à des critères sévères de méthodologie de base, dont voici les principaux :
Les serveurs d'appels devront être redondés pour permettre une disponibilité D de 99,99% de la fonction
de téléphonie d'exploitation.
Pour les enregistreurs, la disponibilité D devra être de 99,99%, du fait de la redondance du système
complet.
d) Sécurité
Le système devra garantir la sécurité électrique des équipements par le respect des normes et règlements
en vigueur notamment la NF C 15 100 ou la norme équivalente Marocaine en vigueur.
Le matériel ne devra être constitué que de matériaux présentant toutes les garanties de sécurité incendie
prévues pour les locaux utilisés par le personnel : matériaux auto-extinguibles, matériaux ne dégageant pas
de gaz corrosifs "halogènes" et toxiques.
Poste de transformation.
Groupe électrogène.
Les tableaux généraux basse tension Normale, Secours et ondulés.
La distribution en câbles Basse Tension.
Les tableaux secondaires de protection.
Le réseau ondulé.
Les chemins de câbles et tubages.
Le réseau de terre et de protection de l’ensemble des équipements électriques y compris toutes les liaisons
équipotentielles principales et secondaires.
Les prises de courant.
L’éclairage de sécurité.
Les plinthes électriques équipées de prises de courant et prises RJ 45 dédiées pour usage téléphonique et
informatique.
Les boîtes de sol
La lustrerie y compris tous les accessoires de commande.
Les installations de téléphonie et pré câblage informatique
Les installations de détection intrusion.
L’installation des ascenseurs.
L’entreprise a à sa charge également les prestations suivantes :
Les équipements, appareils, accessoires et logiciels, ainsi que les caractéristiques de mise en œuvre, d'exécution,
d'installation ou d'assemblage, même s'ils ne sont pas explicitement décrits dans les Spécifications Techniques et
sont à concevoir et à réaliser par l'Entrepreneur de telle façon qu'ils satisfassent aux règles de l'art et aux
conditions suivantes :
Tous les équipements entrant dans l'exécution des présentes Installations doivent être neufs, de première qualité,
de fabrication standard, de marques et de constructeurs connus disposant localement d'un service technique et
dépannage ainsi que d'un magasin de pièces de rechange.
L'Entrepreneur exécute ses travaux en respectant les directives de la Maîtrise d’Œuvre et conformément aux
exigences d'organisation et de coordination émises par la surveillance permanente du chantier.
Tous les travaux sont exécutés par des ouvriers qualifiés expérimentés ; la Maîtrise d’Œuvre se réserve le droit
d'exiger toute garantie à ce sujet.
Les ensembles d'appareillage à basse tension sont classés en Ensemble Dérivé de Série (EDS) - Partially Type-tested
Assembly (PTTA).
Normes
Les ensembles d'appareillage à basse tension sont conformes en particulier à :
- NFC 63-412 : Ensembles d’appareillage à basse tension comportant des unités fonctionnelles débrochables.
- NFC 63 421 : Ensembles d'appareillage à basse tension - 1ère partie : Règles pour les ensembles de série et les
ensembles dérivés de série
- NFC 63 422 : Ensembles d’appareillage à basse tension - Règles particulières pour les canalisations préfabriquées
- NFC 63 423 : Ensembles d’appareillages à basse tension - Règles particulières pour ensemble d’appareillage BT
destinés à être installés en des lieux accessibles à des personnes non qualifiés pendant leur utilisation - Tableau de
répartition
- CEI 890 : Méthode de détermination par extrapolation des échauffements pour les ensembles dérivés de série.
- EN 50005 : Appareillage industriel Basse Tension, marquage des bornes et nombre caractéristique - Règles
générales
Conditions d’emploi
Les tableaux généraux sont construits pour des conditions normales d’emploi pour des installations à l’intérieur, les
prescriptions relatives aux conditions d’emploi sont définies au chapitre 6 de la norme EN 60-439-1
Le matériel électrique, les distances d’isolement et lignes de fuite sont définies tenant compte d’un degré de
pollution de classe 3 conformément à l’article 6.1.2.3 de la norme précitée.
Degrés de protection
Les degrés de protection des tableaux généraux basse tension conformément à la norme EN 60-529 sont au
minimum de :
Caractéristiques mécaniques
Ces ensembles sont construits avec des matériaux capables de supporter les contraintes mécaniques, électriques et
thermiques ainsi que les effets de l’humidité susceptibles d’être rencontrés en service normal.
La protection contre la corrosion est assurée par l’utilisation de matériaux convenables ou pour l’application de
couches de protection équivalente sur la surface exposée en tenant compte des conditions prévues de service et
d’entretien.
Toutes les enveloppes ou cloisons ont une résistance mécanique suffisante pour supporter les contraintes
auxquelles elles peuvent être soumises en service normal.
Afin de limiter le risque d’amorçage de défaut d’arc et d’offrir une protection efficace contre les contacts avec les
parties actives appartenant aux unités adjacentes les séparations à l’intérieur des armoires générales basse tension
répondent à la forme 2 conformément à l’article 7.7 de la norme EN 60-439-1. Le degré de protection entre unités
adjacentes est au minimum IP 20.
Construction
A) Généralités
Les enveloppes d’appareillages basse tension sont réalisées au moyen de tableaux ou de coffrets en matériaux
métalliques ou isolants.
Les tableaux généraux sont modulaires et composés par la juxtaposition d’unités de transport équipés de
l’appareillage électrique. Des éclisses et des éclisses et des connecteurs permettent de réaliser la continuité
électrique.
Les tableaux et coffrets sont de dimensions robustes et conçu de telles manières à ne présenter aucune
déformation lors du transport et la mise en place.
Les câbles entrant dans les ensembles ou traversant les panneaux ou séparations métalliques sont protégés par des
presse-étoupe, passe-câbles ou protections spéciales selon le degré de protection (IP) imposé pour l'enveloppe.
Les entrées des câbles sont situées de façon à respecter l'alignement en nappe de ceux-ci à l'extérieur de l’armoire.
Leur nombre est déterminé en fonction du nombre de câbles à raccorder, y compris une réserve de 25%.
Tous les presse-étoupe non utilisés sont bouchés au moyen d'une rondelle métallique pleine insérée dans le
presse-étoupe.
La plaque signalétique générale des tableaux généraux basse tension reprend au minimum les renseignements
spécifiés aux points (a), (b), (e), (k), (l), (o) de l’article 5.1 de la norme EN 60-439-1.
En outre, une signalisation fonctionnelle est placée sous les commandes permettant une exploitation facile des
ensembles. Elle indique le numéro et la dénomination des arrivées, départs, couplages et autres équipements
spécifiques.
Tout l'appareillage situé dans les ensembles est repéré individuellement par des étiquettes fixées dans des supports
prisonniers des organes repérés.
Les bornes sont repérées par une étiquette portant le numéro correspondant au fil s'y raccordant.
Les lettres ont une hauteur minimale de 5 mm à l’exception de la plaque signalétique générale où la hauteur des
lettres est de 20 mm.
La plaque signalétique générale a des dimensions minimales de 200 mm x 300 mm et est fixée mécaniquement.
D) Châssis
L'ossature de chaque colonne est constituée de traverses horizontales et verticales et de cadres en profilés
métalliques. Les profilés sont perforés au pas standardisé par le constructeur.
L'assemblage des éléments métalliques se fait de façon à garantir la rigidité de l'ensemble lors du montage et du
transport. Toutes les précautions sont prises pour assurer la continuité électrique de mise à la terre.
Le châssis est fermé par des panneaux métalliques démontables permettant des extensions latérales.
En face avant, la fermeture est réalisée par une ou plusieurs portes montées sur charnières et permettant une
ouverture d'au moins 120°. Le système de fermeture des portes est à serrage progressif et doit comporter au moins
deux points de fixation à partir d'une hauteur de porte de 300 mm. La possibilité de placer une serrure doit exister.
En face arrière, la fermeture est réalisée par des panneaux métalliques amovibles.
En face inférieure, la fermeture est réalisée par des plaques de fermeture vissées.
Toutes les faces extérieures sont parfaitement planes et doivent recevoir un traitement par procédé de poudre
(époxy) assurant un fini impeccable et garantissant une excellente protection à la corrosion, une grande résistance
aux rayures et aux chocs.
Les unités fonctionnelles font partie d'un ensemble et comprennent tous les éléments mécaniques et électriques
qui participent à l'exécution d'une même fonction. Dans une unité fonctionnelle, tout l'appareillage est accessible
simultanément.
- fixes : éléments assemblés et câblés entre eux sur un support commun et fixés à demeure
à l’ensemble ;
- débrochables : éléments assemblés et câblés entre eux sur un support qui, tout en demeurant relié
mécaniquement à l'ensemble, peut être déplacé jusqu'à une position dans laquelle
est établie une distance de sectionnement.
Les spécifications techniques décrites dans les conditions particulières précisent pour chaque ensemble les types
d’unités fonctionnelles ainsi que l’appareillage et la commande.
Ces départs sont du type fixe, ils sont installés dans des colonnes partagées en plusieurs compartiments modulaires
séparés par des écrans métalliques mis à la terre.
TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE LA FACULTE POLYDISCIPLINAIRE DE SIDI BENNOUR.
PREMIERE TRANCHE : « BLOC ADMINISTRATIF-ESPACE ENSEIGNANTS » ET « BLOC PEDAGOGIQUE – ESPACE ETUDES »
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Les écrans métalliques assurent, en effet, la protection contre les contacts dangereux ou directs. Leurs dimensions
sont telles que la manipulation de ces écrans se fait sans danger pour l’utilisateur.
Chaque compartiment est fermé par une porte individuelle. Afin de garantir le degré de protection de l’ensemble,
les portes sont solidaires de la partie fixe. Les départs sont équipés d’un dispositif de verrouillage mécanique
interdisant l’accès au départ lorsque l’appareil de connexion principal est fermé.
Les départs de réserve non équipés (emplacements de réserve) sont entièrement cloisonnés et fermés
individuellement par une porte.
Le dimensionnement des jeux de barres et de leurs supports isolants est déterminé en fonction du courant assigné,
du courant assigné présumé et de la température maximale admissible en régime permanent.
Les jeux de barres sont réalisés par assemblage d’éléments en cuivre électrolytique. Dans les colonnes d'extrémité,
les jeux de barres sont conçus en vue d'extension ultérieure.
La section des jeux de barres est uniforme sur toute la longueur de l’armoire, la section des barres est identique
pour les barres de phases (L1, L2, L3) et la barre N.
- Des jeux de barres secondaires de distribution montés sur toute la hauteur de chaque colonne. Les barres sont
protégées en face avant par des écrans ajourés réalisés en matière isolante.
La continuité électrique entre les masses métalliques de l'ensemble des circuits de protection est assurée par un
conducteur de protection constitué d'une barre boulonnée au châssis et comprenant :
- un conducteur vertical destiné à la connexion des mises à la terre des divers organes et auxiliaires installés
dans chaque colonne.
Filerie
La filerie des ensembles regroupe les liaisons en fils souple reliant l’appareillage aux bornes de raccordements ou
reliant certains appareils entre eux.
Les fils souples jusqu'à 4 mm² circulent dans les goulottes en matière plastique de section rectangulaire avec
couvercle et parois à "claire-voie" ou sont rangés en bottes fixées à la charpente et dans ce cas les fils sont à double
isolation. Les extrémités des fils sont serties dans des cosses.
Les dimensions des goulottes sont déterminées par le constructeur de façon à limiter l’augmentation de la
température des fils tenus de l’intensité qui y circule ainsi que du nombre de fils placés dans la goulotte.
La section des conducteurs est adaptée à l’utilisation ; elle est d'au moins :
- 0,5 mm² : pour les circuits de commande et de signalisation en courant à très basse tension,
- 2,5 mm² : pour les circuits secondaires des transformateurs de mesure des circuits de potentiels,
- 4 mm² : pour les circuits d'utilisation et pour les circuits secondaires des transformateurs de
mesure des circuits d’intensité.
Tous les raccordements entre les appareillages des ensembles et les câbles de puissance, de contrôle et de
commande se font au moyen de borniers fixés au châssis de l'ensemble.
- de la tension assignée,
- du courant assigné,
- du type de circuit.
- borniers de puissance,
Les câbles de puissance sont raccordés, le cas échéant, sur des bornes spéciales permettant le raccordement en
parallèle de plusieurs conducteurs.
Les vis de serrage des borniers sont à auto-blocage empêchant le desserrage intempestif sous l'influence des
vibrations.
Les borniers de raccordement des câbles extérieurs de puissance sont situés suivant les cas dans la partie inférieure
et/ou supérieure de l'enveloppe et à une distance suffisante des parois pour permettre l'épanouissement aisé des
conducteurs et l'exécution correcte des connexions.
Les bornes de raccordement des transformateurs d'intensité sont doublées par des barrettes de court-circuitage.
Les bornes de raccordement des éléments liés au système de Gestion Technique Centralisé sont du type bornes
sectionnables dont les états "ouverts" et "fermés" sont facilement repérables.
Les bornes et contacts raccordés à des circuits électroniques sont en matériaux inoxydables.
Raccordements électriques
Tous les raccordements électriques entre barres, plages de raccordement ou de dérivation, bornes et conducteurs
doivent être effectués avec une clé dynamométrique au couple défini par le constructeur.
Avant les essais et en vue de la réception provisoire, l’entreprise vérifie à nouveau le serrage de tous les connexions
électriques.
Tableaux divisionnaires
Les tableaux divisionnaires sont des ensembles modulaires construits sous forme d'armoires déposées au sol ou
accrochées à une paroi. Elles sont du type "Ensemble dérivés de série" (PTTA). L'appareillage électrique est placé
sur un châssis, une platine de montage ou sur des rails de fixation. Les châssis, jeux de barres, fileries, équipement
de raccordement, plaques signalétiques et repérage répondent aux mêmes prescriptions que les tableaux
généraux.
L'appareillage électrique est placé sur un châssis ou platine de montage fixé au boîtier.
Coffrets étanches
Les coffrets sont réalisés en matière isolante auto-extinguible et sont conforme à la norme NFC 61-910. Le degré de
protection est conforme à la norme NFC 20-010.
L'étanchéité de l'enveloppe est obtenue par la mise en compression d'un joint en mousse entre le couvercle et la
base du coffret.
La fixation se fait par vis au travers de canaux situés en dehors du volume étanche.
L'appareillage électrique est placé sur un châssis ou platine de montage fixé au boîtier.
Ils seront de la nouvelle génération et conformes aux normes en vigueur dans leur dernière version, notamment :
- NF EN 60 898 ( C 61-410)
- NF EN 61 009 ( C 61-440)
- NF EN 60 947-2 ( C 63-120)
L’appareillage de protection et de commande doit :
- Des caractéristiques du réseau sur lequel il est installé. (Tension, fréquence, intensité, Pouvoir de coupure,
nombre de pôles).
- De la continuité de service désirée. (Contrainte d’exploitation, sélectivité …)
- Des diverses règles de protection à respecter.
Le soumissionnaire doit inclure dans sont note de calcul toutes les protections de tous les équipements du
projet, y compris ceux fournis par les autres lots/marchés, pour garantir la sélectivité à tous les niveaux.
Tous les appareils seront installés sur rail Oméga. Les circuits issus des tableaux doivent satisfaire aux
exigences suivantes :
- Les foyers lumineux fixes doivent être répartis sur un ou plusieurs circuits affectés exclusivement à cette
fonction.
- Les socles des prises de courant doivent être alimentés par un ou plusieurs circuits différents de ceux
alimentant les foyers lumineux.
En général, les appareils de coupure et de protection doivent remplir entre autres les conditions suivantes :
- Porter la marque de conformité NF-USE ou CEI.
- Agréés NF.
- Tension d’emploi Ue : 230V CA entre phase et neutre ; 400V CA entre phases.
- Tension d’isolement : Ui = 400V entre phases.
- Tenue aux chocs de tension : 6kV.
- Pouvoir de coupure : selon la norme NF EN 60898.
- Sectionnement à coupure pleinement apparente (selon la NORME EN 60947-2).
- Raccordement par peigne
- Bornes à cage.
- En câble U 1000 RO2V, conforme à la norme NFC 32-321, non armé et isolé au polyéthylène réticulé (PR)
avec gaine extérieure en PVC. Ces câbles seront destinés pour les alimentations des luminaires encastrés
dans les faux plafonds ou des luminaires étanches.
- En conducteurs de la série HO7VU, sous conduits ICD encastrés, conforme à la norme NFC 32-201 et isolé
au PVC sans gaine extérieure. Ces câbles seront destinés pour les liaisons entre les tableaux de protection
et les prises de courant et des luminaires autres que ceux encastrés dans les faux plafonds.
- En câbles catégorie CR1 conforme à la norme NFC 32-310, pour les installations qui nécessitent une
continuité de service en cas d’incendie (ascenseurs, désenfumage, etc).
Les conditions de pose doivent répondre aux indications de la Norme NFC 15-100 et notamment :
- Tous les conducteurs et câbles devront être démontables sans démolition.
- Tous les conducteurs et câbles doivent être choisis et posés en fonction des influences externes.
Base de calcul et performance
Sections de câbles
Les sections des câbles ou conducteurs actifs (conducteurs de phase+neutre) non précisés au descriptif seront
déterminés en fonction des critères suivants définis dans la Norme C 15.100 :
Les sections minimales des conducteurs admises pour certains circuits particuliers (éclairage, prises de
courant...)
- 1.5mm² pour les circuits des foyers lumineux fixes.
- 2.5mm² pour les circuits des prises de courant alimentés directement.
Chute de tension
La chute de tension sera limitée, entre l’origine de l’installation et tout point d’utilisation aux valeurs ci-après :
En régime nominal
- Pour les circuits d’éclairage 6 %
- Pour les autres circuits 8 %
En régime de démarrage
- 15 % pour les démarrages de moteurs dont le courant de démarrage égale 3 x le courant nominal sous
facteur de puissance égale à 0,3 et alimentés par des transformateurs
- 7% pour les conditions analogues, mais alimentés par les groupes de secours
La tension de contact est de 25 V pour les circuits alimentant les locaux humides ou à risque d'incendie.
Canalisations en câbles
Le déroulement d’un câble doit se faire sous une température ambiante supérieure à 5° C. Les efforts de traction
lors du placement ne peuvent pas dépasser les valeurs déterminées par le fabricant.
Les câbles seront placés avec un mou suffisant afin de permettre la confection d'une tête de câble préfabriquée. La
fixation du câble aux deux extrémités est réalisée de manière à ne produire aucun effort mécanique sur la plage de
raccordement.
Les câbles sont soigneusement rangés et repérés tous les 20 mètres en ligne droite et à chaque changement de
direction. Les systèmes de repérage sont exécutés en matière indélébile et inaltérable.
Les extrémités des câbles doivent être rendues étanches. Les dérivations et connexions doivent être réalisées soit
dans des boîtes au moyen de bornes, soit sur les bornes de l'appareillage lorsque leurs dimensions le permettent.
Les dérivations et connexions par épissures sont interdites.
Les câbles placés sur les tablettes métalliques seront repérés par des bagues portant l’indication de la section du
câble et du circuit alimenté. Ces bagues seront placées au maximum tous les 10m en ligne droite), à chaque fois
que le câble franchit une paroi et au changement de direction.
Ce repérage devra obligatoirement s’effectuer après la pose des câbles, sans attendre la fin du chantier.
Lorsque le circuit comporte un conducteur de protection, il doit être repéré par la double coloration vert - jaune.
Le conducteur portant la double coloration vert - jaune doit être utilisé exclusivement comme conducteur de
protection et ne doit en aucun cas être affecté à un autre usage.
Lorsque le circuit comporte un conducteur Neutre, ce conducteur doit être repéré par la couleur bleue.
Connexions
Les dérivations et connexions doivent être réalisées dans des boîtes de raccordement de dimensions
suffisantes sur des bornes appropriées, les épissures sont interdites
Les connexions entre conducteurs et autres matériels doivent assurer une continuité électrique durable et
présenter une tenue mécanique appropriée.
Sauf quelques cas particuliers (jonctions des câbles enterrés, jonctions noyées...), les connexions doivent être
accessibles pour vérification, essais et maintenance.
Les connexions des conducteurs entre eux et avec les appareils ne doivent être soumises à aucun effort de
traction ni de torsion.
Les connexions doivent être en mesure de supporter les contraintes provoquées par les courants admissibles
et par les courants de court-circuit.
Les connexions pourront être réalisées sur les bornes des appareils (repiquage) si :
Il est néanmoins admis que des conducteurs appartenant à des circuits différents emprunteront le même
conduit sous réserve que les quatre conditions suivantes soient simultanément remplies :
- Tous les conducteurs doivent être isolés pour la même tension nominale.
On doit pouvoir tirer et retirer facilement les conducteurs ou câbles après la pose des conduits et de leurs
accessoires. La section totale des conducteurs (isolants compris) ou des câbles (gaine extérieure comprise) doit être
au plus égale au 1/3 de la section intérieure du conduit.
Il est interdit d'exécuter des encastrements dans les parois des conduits de fumée ou dans les cloisons de
doublage de ces parois.
Les conduits isoranges ICT et ICD doivent être complètement noyés dans des matériaux incombustibles et ne pas
être employés dans les vides de construction.
Les saignées horizontales doivent être faites sur une seule face de la cloison. L'encastrement ne peut être
exécuté que sur une longueur de 0,50 mètres.
Les saignées verticales ne peuvent être effectuées que sur une hauteur de 0,80 mètre à partir du plafond et
1,20 mètre à partir du sol. La distance entre deux saignées étant au moins de 1,50 mètre.
Les conduits ne doivent pas comporter de raccords sur leur parcours encastré.
Les dimensions de la saignée doivent être limitées à celles du conduit à encastrer compte tenu du jeu
nécessaire pour assurer un rebouchage aisé : le recouvrement minimal du conduit après rebouchage doit être
de 4 mm.
L'Entrepreneur devra prendre tous les contacts nécessaires avec les Entrepreneurs des autres corps d'état de
façon à mettre correctement ses conduits en place.
Ceux-ci devront être fixés soigneusement pour éviter tout déplacement et ne pas gêner les travaux des autres
corps d'état.
La pose des canalisations sera réalisée conformément aux indications de la norme NF C 15-100, notamment les
chapitres 528 et 529.
Tous les conducteurs et câbles devront être démontables sans démolition.
L'Entrepreneur du présent lot devra prévoir tous percements, trous, fourreaux à mettre en place, saignées,
encastrements et scellements nécessaires aux passages des canalisations et fixations de différents appareils,
points lumineux et prises de courant.
Il reste entendu qu'aucune saignée ne devra être pratiquée dans les ouvrages porteurs en BA.
Les saignées ne devront jamais traverser une cloison de part en part, même dans le cas de l'emploi de briques.
Les rebouchages seront à la charge de l'Entrepreneur du présent lot et seront exécutés avec des mortiers à base de
grains de riz grillagés jusqu'au nu extérieur des maçonneries.
Les canalisations apparentes ou en gaines réalisées en câbles U 1000 R02V posés sous colliers ATLAS cadmiés
ou sur chemins de câbles galvanisés après usinage, ces câbles seront protégés par fourreaux en tube acier
galvanisé aux traversées de maçonnerie.
Les conduits montés en apparents seront maintenus à l’aide de pattes, colliers ou étriers appropriés, fixés
solidement par un moyen tel que scellement, chevilles ou ferrures métalliques, toutes les pièces oxydables devront
être protégées efficacement par cadmiage.
Chemins de câbles
Généralités
Toutes les découpes réalisées dans les chemins de câbles et leurs accessoires seront protégés efficacement contre
la corrosion (protection de la pièce par couche de galvanisation à froid.
D’une manière générale, Les chemins de câbles ont une section en forme de "U" dont les deux ailes ont les bords
rabattus. Elles seront constituées d'éléments standard en tôle perforée ou en en matériaux composites.
Les perforations des bords et du fond des chemins seront effectuées dans le sens longitudinal et permettent la
fixation des câbles en bottes ou individuellement.
Les câbles basse tension et les câbles courant faible doivent obligatoirement être placés sur des chemins à câbles
différents ou sur un chemin commun munie d'une ou plusieurs cloisons de séparation longitudinale. La cloison de
séparation sera métallique et de même hauteur que les bords du chemin.
Les tronçons des chemins de câbles sont auto-portants. La résistance des tronçons, l'espacement et le type de
supports seront tels qu'en trajet horizontal pour la charge nominale y compris une de réserve de 25 %, la flèche
maximale de l'étagère reste inférieure à 1/200 de la portée. En plus de cette charge uniformément répartie, les
chemins et les supports seront conçus pour supporter sans déformation permanente une charge dynamique
accidentelle de 75 kg ainsi que des sollicitations lors du tirage des câbles.
Les supports des chemins de câbles seront fixés à intervalles réguliers aux parois, murs, plafonds ou charpentes en
fonction de la charge supportée y compris 25 % de réserve supplémentaire. La fixation des supports sera réalisée
au moyen de chevilles métalliques et de vis de pression.
Pièces spéciales
- les couvercles éventuels y compris les clips ressorts pour leur maintien,
. Baïonnettes assurant la liaison entre deux chemins de câbles placés à des niveaux différents,
. Dérivations en "Te,
. Dérivations en croisillon,
Toutes ces pièces sont standardisées avec le type de chemins de câbles. Elles sont placées lors de dérivations ou de
changements de niveaux ou de directions tant en horizontal qu'en vertical.
Mise à la terre
Les chemins de câbles doivent être obligatoirement raccordés au réseau de terre et de protection. Pour ce faire, un
conducteur de liaison équipotentielle circule le long du chemin de câbles. Chaque élément ou fraction du chemin
de câbles y est raccordé, au moyen d'un étrier.
4. PETIT APPAREILLAGE
Lorsque les appareils sont en saillie, ils doivent être fixés aux parois sur embase isolante. Cette dernière n'est pas
nécessaire si la paroi est en matériau isolant.
Si la canalisation est apparente, le conduit ou la gaine du câble devra pénétrer dans l'appareil. Si la canalisation est
encastrée, le conduit doit aboutir à l'arrière de l'appareil.
Interrupteurs
Les interrupteurs encastrés ont les caractéristiques suivantes :
- tension : 230 V,
- intensité : 6 A,
Boutons poussoirs
Les boutons-poussoirs ont les caractéristiques suivantes :
- tension : 230 V,
- intensité : 6 A,
Prises de courant
Elles doivent être disposées de façon que les parties actives nues ne soient pas accessibles au toucher.
A l’exception des socles destinés à l'alimentation des appareils de forte puissance, tous les socles bipolaires avec
terre (2P + T) 10/16 A doivent être d'un type à obturation.
Les socles seront disposés de telle manière que l'axe de leurs alvéoles se trouve à une hauteur d'au moins 5
centimètres au-dessus du sol fini.
Les prises de courant visibles (apparentes ou encastrées) seront choisies dans la même gamme de luxe que les
interrupteurs et autres prises de courant, informatique et téléphone, de façon à assurer une uniformité des points
de commande et de connexion. Plusieurs échantillons doivent être présentés à la maîtrise d’œuvre.
Dans le cas où le matériel utilisé le permette, l’appareillage posé cote à cote sera englobé sous la même plaque
pour des raisons d’esthétique.
Les entrées défonçables sont prévues pour le passage des câbles via des presse-étoupe, des passe-câbles ou des
passe-tubes.
Le dimensionnement des boîtes et coffrets de raccordement est établi de façon à permettre un raccordement aisé
des câbles au moyen de supports à bornes.
Ces supports à bornes sont conçus pour le raccordement de plusieurs conducteurs par borne.
La mise à la terre permet d’écouler les courants de fuite sans danger et de provoquer la mise hors tension de
l’installation en association avec un dispositif de coupure automatique.
Mise à la terre
Le choix et la mise en oeuvre des matériels assurant la mise à la terre doivent être tels que :
Prises de terre
Nature des prises de terre :
-Boucle de terre enfouie dans le sol ceinturant le bâtiment avec des remontées aboutissant à des barrettes
de sectionnement.
- Piquets ou tubes
- Plaques
Le type et la profondeur d'enfouissement des prises de terre doivent être tels que l'assèchement du sol et le gel
n'augmentent pas la résistance de la prise de terre à une valeur proscrite.
Les matériaux utilisés doivent être prévus pour supporter les dommages mécaniques éventuels dûs à la corrosion.
Conducteurs de terre
L’article 12 du décret du 14 Novembre 1988 précise que la section des conducteurs de protection doit être
déterminée en fonction de l’intensité et de la durée du courant susceptible de les parcourir en cas de défaut, de
Lorsque la protection est assurée par des fusibles ou par des disjoncteurs temporisés, une quantité d’énergie est
injectée dans la canalisation pendant le temps de coupure, qui se manifeste par une élévation de température dans
les limites compatibles avec la bonne conservation du conducteur, la section de celui-ci doit avoir une valeur
minimale calculée comme suit :
Sp = ( Id/k ) √t
Lorsque le conducteur de protection est incorporé dans la même canalisation que les conducteurs actifs:
Conducteurs en
Aluminium 74 87
Conducteurs en
Les sections des conducteurs de terre doivent être conformes au tableau décrit dans la Norme NFC15-100.
La liaison d'un conducteur de terre à une prise de terre doit être soigneusement réalisée et électriquement
satisfaisante.
La borne principale de terre sera composée de plusieurs barres en cuivre montées sur des isolateurs et placées
dans une armoire fermée avec serrure à clef. Le conducteur de terre se raccordera à la borne principale de terre
par l’intermédiaire d’une barrette de sectionnement de façon à permettre de mesurer la résistance totale de la
prise de terre.
Les conducteurs de protection et les liaisons équipotentielles se raccordent directement sur les barres de cuivre au
moyen de cosses adéquates fixées par vis de pression rondelles ressorts et écrous.
CONDUCTEURS DE PROTECTION
TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE LA FACULTE POLYDISCIPLINAIRE DE SIDI BENNOUR.
PREMIERE TRANCHE : « BLOC ADMINISTRATIF-ESPACE ENSEIGNANTS » ET « BLOC PEDAGOGIQUE – ESPACE ETUDES »
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Les sections des conducteurs de protection doivent être conformes aux indications de la Norme NFC 15-100.
L'installation doit être conçue de manière que les bornes des matériels puissent recevoir les sections des
conducteurs de protection ainsi déterminées.
Lorsqu'un conducteur de protection est commun à plusieurs circuits, la section du conducteur de protection doit
être dimensionnée en fonction de la plus grande section des conducteurs de phase.
Normes
Les appareils d’éclairage doivent être conformes en particulier aux normes suivantes :
Les valeurs des niveaux d'éclairement à atteindre dans les différents locaux après dépréciation sont les suivants :
- 500 lux : Bureaux.
- 300 lux : Ateliers courants, fosses, station-service, magasin, vestiaires, sanitaires.
- 200 lux : Locaux techniques, stockages - grosses pièces, hall d'entrée
- 20 lux : Aires extérieures de circulation des piétons.
- 50 lux : Voiries.
- 25 lux : Eclairage extérieur.
Dans ces conditions, la chaleur dégagée par les luminaires LED, tubes fluorescents et fluo-compacts, ainsi que les
auxiliaires électriques ne peuvent porter les parois extérieures des luminaires à des températures supérieures à
45°C.
Performances
Données photométriques générales
Les appareils situés dans les zones occupables par des postes de travail sont conçus pour limiter les réflexions sur
les écrans de visualisation.
A cet effet, les luminances moyennes sont limitées au maximum à 200 cd/m² pour le flux lumineux de l’appareil
dans un angle supérieur ou égal à 60° par rapport à la verticale dans les plans longitudinal et transversal et à 200
cd/m² dans un angle supérieur à 65° par rapport à la verticale dans tous les autres plans.
Note de calcul
La note de calcul à établir par l’entreprise doit tenir compte des directives suivantes :
Le point d’origine de la grille des points d’éclairement est le point situé dans le coin inférieur gauche du local,
Le pas de la grille est de 30 cm x 30 cm
Les points calculés correspondent aux croisements des lignes de la grille.
Acoustique
Le bruit rayonné par les ballasts ne peut dépasser 30 db à 1 m de l’appareil, la raie séquentielle à 100 Hz est limitée
à 30 db mesurée au 1/3 de l’octave.
Les luminaires encastrés ne peuvent pas affaiblir les performances acoustiques de l’élément dans lequel ils sont
encastrés.
b. Puissance Luminaire :
Le flux et la puissance installé seront déterminer par l’étude photométrique agrée par le MO et
l’entreprise d’exécution).
Température de couleur blanc neutre 4100-4250 °K.
70 W 6600
150 W 14000
Ils permettent l'utilisation des lampes fluorescentes standard au krypton de diamètre 26 mm, des lampes
fluorescentes compactes et des lampes fluorescentes de diamètre 16 mm.
Les pertes dans les ballasts électroniques sous une tension de 230 V, pour les lampes de diamètre 26 mm, sont au
maximum de :
TL 18 16 W 4W
TL 38 41 W 4W
TL 58 50 W 5W
Le facteur de puissance d'un circuit d'éclairage doit être supérieur ou égal à 0,9.
Les appareils Capacitifs sont marqués de "C" sur le caisson et les appareils Inductifs de "I".
Pour les appareils équipés de 2 lampes, les ballasts sont du type duo.
Transformateurs de sécurité
Les lampes halogènes à Très Basse Tension sont associées à des transformateurs de sécurité électronique (haute
fréquence 30 kHz). Ils sont montés sur support de manière à éviter tout échauffement de l'élément sur lequel ils
sont fixés ou déposés.
Les transformateurs sont équipés d’une protection électronique réversible contre les court-circuit, surcharges et
température trop élevée.
Les dimensions du transformateur sont telles qu'il est possible de l'introduire par le percement réservé pour le
spot.
Douilles
Les douilles sont prévues avec un rattrapage automatique de jeu (1 douille par paire). Elles sont du type à rotor à
positions multiples. Dans tous les cas, les douilles ou sockets sont en matériau résistant à la chaleur.
En outre, les douilles équipant les appareils de bureaux sont du type débrochables c'est-à-dire qu'elles peuvent
occuper diverses positions dans le luminaire sans démontage de celui-ci.
Condensateurs
Les condensateurs utilisés sont du type sec.
Filerie
La filerie est réalisée en fils isolés de couleur blanche, la section minimum des conducteurs est de 0,75 mm². Les fils
doivent être fixés tous les 30 cm par des attaches en matière plastique. Le type de fils utilisé est choisi de façon à
résister aux températures de l'ordre de 105°C. Aucune filerie volante et visible de l'extérieur de l'appareil n'est
admise.
Dans le cas de luminaires équipés de lampes à incandescence ou à halogène, les conducteurs de raccordement sont
protégés contre la chaleur par une gaine isolante en fibre de verre.
Bornes de raccordement
Chaque luminaire possède un bornier de raccordement à 3 bornes (L, N, PE). Celles-ci sont dimensionnées et
situées de telle façon qu'un échauffement particulier ne puisse endommager les connexions et la filerie.
Le câblage de l'appareil est conçu en tenant compte qu'il est interdit de fixer deux fils dans une borne sous une
même vis.
Le bornier est placé à proximité immédiate de l'endroit de pénétration des conducteurs d'alimentation.
Lorsqu'il est fait usage de câblage dit "traversant", chaque extrémité du luminaire est équipée d'un bornier.
Les câbles d'alimentation ne peuvent produire aucun effort sur les appareils d'éclairage et ne peuvent subir de
dégradations du fait de l'élévation de température liée au fonctionnement de l'appareil.
Le cas échéant, l'Entrepreneur installe et raccorde un câble souple résistant également à la chaleur. Ces boîtes de
raccordement intermédiaires sont également nécessaires lorsque la section du câble d'alimentation est supérieure
à 2,5 mm².
Courant résiduel de fuite
Le courant résiduel de fuite des luminaires entièrement équipés ne peut être supérieur à 1 mA.
Réglementation :
En général les blocs autonomes de sécurité doivent répondre aux normes et réglementations suivantes :
Blocs à incandescence- Performances d’aptitude à la fonction
NFC 71-800 :
pour l’utilisation dans les ERP et locaux recevant les travailleurs.
Blocs à fluorescence- Performances d’aptitude à la fonction
NFC 71-801 :
pour l’utilisation dans les ERP et locaux recevant les travailleurs.
Distribution
Identique à la distribution d’éclairage.
Réception provisoire :
Réception définitive :
La réception définitive est prononcée à l'expiration du délai de garantie si les conditions ci-avant ont été
maintenues.
Le cas échéant, L'Entrepreneur devra immédiatement, et à ses frais, procéder à la remise en état des installations.
Les plans que l'entreprise doit remettre dans les 40 jours à dater du lendemain du jour de la notification du
marché :
- Plans de canalisations composés des plans architectes et établis suivant les plans du présent cahier, où seront
portés le maximum de précision d'exécution, de passage des canalisations et fileries (en précisant les section-
nombre-conduits), l'emplacement des tableaux, coffrets, des points lumineux, commandes, prises, .......
- Les schémas avec repérages des appareils.
- Les notes de calcul détaillées de l’ensemble des installations (chutes de tensions, Icc, ...)
- Les plans de distribution et implantation générale en format A0.
- Les schémas des tableaux et coffrets en format A4 ou A3.
- Les plans et schémas des postes de transformation approuvés par la Régie.
Chaque plan ou notice comportera une cartouche.
11. CONTROLE
Il est signalé à l'entrepreneur adjudicataire que l'ensemble des études et plans devront être soumis à l'acceptation
de la maîtrise d’œuvre et du bureau de contrôle.
Pendant la réalisation, tous les travaux devront être conformes aux plans et seront contrôlé par la maîtrise d’œuvre
et le bureau de contrôle.
III. GENERALITES SPECIFIQUES A L’ELEMENT COURANTS FAIBLES
1. GENERALITES
Téléphone et précâblage informatique
Les installations de téléphone et précâblage informatique consisteront à la fourniture, pose et raccordement des
équipements passifs et actifs.
Le répartiteur doit contenir les panneaux de brassage équipés des connecteurs pour prises RJ45, des châssis de
répartition avec modules de connexion CAD et des équipements auxiliaires (guide-câbles, barre d’alimentation,
mise à la terre, ventilateur, etc.…).
Panneau de brassage
Le panneau de brassage reçoit des cordons de brassage. Il facilite la gestion des déplacements et des modifications.
On utilisera des panneaux de brassage modulaires pour bénéficier d’une plus grande souplesse.
Caractéristiques :
Un panneau de brassage modulaire est composé d’un châssis métallique équipé de modules RJ45 à 8,16, 24 et
48 ports.
Il faut prévoir un supplément de connecteurs pour RJ45 pour les extensions ultérieures. Les panneaux de
brassage doivent être de catégorie 6 avec une atténuation para-diaphonie supérieure à 40 dB à 100 MHZ entre
chaque combinaison de paires pour permettre la mise en œuvre d’applications jusqu’à 100MHz comme spécifié
dans ISO/CEI IS 11801 et CENELEC EN50173 TC115.
Certifié catégorie 6
Séquence de câblage EIA/TIA 568A/B
Le panneau de brassage doit être de dimensions normalisées (19 Pouces) pour permettre son montage dans
une armoire, un coffret ou un bâti normalisé.
Pour faciliter l’installation, la connexion fixe du câble est réalisée en utilisant la même technologie que pour la
prise.
Pour éviter les erreurs d’installation, les contacts CAD doivent être repérés selon le même code de couleur que
les câbles et les prises.
Les adaptateurs d’impédance, quand ils sont utilisés, doivent être extérieurs à la prise du côté de l’équipement. Les
réaffectations de paires sont interdites.
Canalisations
Les canalisations devront être en câbles non-propagateurs de la flamme et / ou résistants au feu et portant le label
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NF-USE.
Adaptabilité : un accès banalisé aux réseaux locaux avec une logique de routage transparente pour les
utilisateurs Adaptable.
Souplesse : Un système de câblage intelligent.
Transparence : Concept retenu pour rendre le système de câblage intelligible (connaissable et facilement
compris)
Le câblage relie le répartiteur aux prises RJ/45. Ce câblage doit avoir une topologie en étoile et utiliser des câbles à
quatre paires torsadées.
Pour faire en sorte que la longueur totale de câble entre l’élément actif et l’adaptateur du poste de travail ne dépasse
pas les normalisations CENELEC EN50173 TC115, la longueur du câble horizontal entre le panneau de brassage et la
prise RJ45 ne doit pas dépasser 90 mètres.
Les contrôles et les essais ainsi que les visites des organismes de contrôle et les Mises en Service doivent être
organisés par l'Entrepreneur de manière à respecter les délais d'exécution. Les programmes de ces activités doivent
être transmis par l'Entrepreneur à la Direction du chantier suffisamment tôt pour permettre des adaptations ou des
compléments éventuels.
A la mise en service des installations, une série de contrôle et essais sur les installations doit être effectuée. Sans
que cette liste ne soit limitative, ces essais comprendront :
Après l’installation, une mesure contradictoire des performances des liaisons à 100MHz sera effectuée entre le
maître d’œuvre, le maître d’ouvrage et l’installateur.
Les résultats seront communiqués au responsable technique du maître d’ouvrage avant une éventuelle recette
définitive.
Vérifier que les limites de calcul et d’installation (longueur maximale, nombre d’épaisseurs et de connecteurs, rayons
de courbure, méthodes d’installation, etc…) ont été respectées.
En plus des essais ci-dessus, le maître d’ouvrage pourra demander d’autres essais afin de vérifier plus en détail la
conformité du système aux spécifications techniques.
Recette de test
Cette procédure est donc utilisée dans la dernière phase de l’installation afin de s’assurer que celle-ci a été exécutée
correctement, qu’aucune erreur de câblage ne subsiste et qu’aucun câble n’a été endommagé pendant son transport
et sa mise en place.
La recette permet aussi de renseigner le plan d’installation sur les longueurs réelles de chaque câble, cette information
étant indispensable pour la configuration des réseaux. Elle s’exécutera souvent avant la mise en place des prises au
niveau des postes de travail.
Les tests seront à utiliser aussi lors de problèmes de transmissions sur le câblage. Dans ce cas, certains moyens tels
que le réflectomètre, dia phonomètre, etc… pourront être utilisés.
Mesures
Dans le cas des liaisons à paires torsadées, les mesures effectuées sur chaque liaison entre les prises et le répartiteur
doivent être conformes au tableau suivant selon le câble utilisé :
Résistance de boucle en
18,8 Ohm 18,8 Ohm <40 Ohm
continu
Para diaphonie * Meilleure que 27,1dB(4) Meilleure que 27,1dB(4) Meilleure que 24dB(4)
(ACR) rapport
Dans le cas de la fibre optique, un testeur de câble optique permettant au moins, les mesures suivantes :
L'Entrepreneur fournira les appareils nécessaires pour effectuer ces contrôles, essais et mesures qui seront réalisés
avec le Maître de l'Ouvrage. Au cas où ces vérifications ne seraient pas satisfaisantes, l'Entrepreneur devra
immédiatement, et à ses frais, procéder à la remise en état des installations.
RECEPTION PROVISOIRE :
L'entreprise procédera contradictoirement avec le maître d'ouvrage et le maîtrise d'œuvre aux essais de réception
de l'installation comme indiquer à la norme.
Pour ce faire, le Maître d'ouvrage mandaté le bureau de contrôle physique aux fins de participation à ces essais et
de signature du procès-verbal de réception.
A l'issue des essais de réception, le procès-verbal signé par les trois parties.
La signature d'un procès-verbal de réception constitue le transfert de responsabilité des nouvelles installations
objet du Maître et le point de départ de la garantie contractuelle.
L'entreprise assurera, à l'occasion des essais de réception, la formation du personnel d'exploitation du Maître
d'ouvrage, qui aura la charge de l'exploitation du nouveau système.
Elle sera effectuée une année après la réception provisoire et comprendra les mêmes testes et essais que la
réception provisoire.
Ce contrat d'entretien devra porter la garantie total pièces et main d'œuvre et sera renouvelable à la demande du
maître d'ouvrage sur une durée minimum de 5 ans sans que l'entreprise puisse refuser : La formule de révision des
prix sera prévue suivant les indices usuels.
Le contrat prévoira également les dépannages (jours de semaine week end et jours fériés) : l'intervention devra
être effectué dans délais de 48 heures maximum.
Cet entretien correspondra toutes les prestations de fournitures poses, main d'œuvre, mises en service,
déplacements et divers accessoires nécessaires au bon fonctionnement de l'installation considérée.
L'offre devra comprendre la formation d’une semaine minium du personnel exploitant pour les installations
correspondantes au lot y compris toutes les informations nécessaires sur le système et moyen d'intervention : la
formation doit comprendre la théorie et la pratique.
Le soumissionnaire doit fournir une documentation complète, structurée et homogène. Chaque document doit être
correct au point de vue technique et ne concerner que le matériel objet de la proposition. Son contenu doit être
structuré de façon logique. La documentation (format A3 ou A4) devra supporter une utilisation fréquente et
prolongée. Une documentation informatique sera préférée.
o Description générale : Spécification de l'installation et du produit - plan de masse pour chaque étage avec la
localisation des prises, du répartiteur d'étage et du câblage horizontal - plan de masse pour chaque
bâtiment avec la localisation des répartiteurs - plan détaillé de chaque répartiteur et de ses panneaux de
brassage - description fonctionnelle, etc. ;
o Comptes rendus d'essais et de mesures ;
o Schéma de connexion ;
o Documents de gestion du réseau et manuel d'utilisation.
Une documentation provisoire doit être soumise à l'approbation du demandeur. La version définitive de la
documentation doit tenir compte des remarques et modifications proposées par le demandeur.
Le soumissionnaire doit fournir, avant la recette définitive, une formation théorique et pratique sur les sujets
suivants :
L'administration du système de câblage est un aspect essentiel du câblage. La souplesse du câblage ne peut être
pleinement exploitée que si le câblage est administré correctement. Cela implique l'identification précise et la
documentation de tous les composants du système de câblage, ainsi que des passages, des armoires et autres lieux
d'installation.
Toutes les modifications apportées au câblage doivent être consignées en temps réel afin de garantir la souplesse
du système.
Indépendamment des textes généraux cités au CPS, l'entrepreneur du présent lot devra exécuter tous ses travaux
ou installations conformément aux normes et règlements en vigueur au Maroc à la date de la remise de son offre,
ou à défaut, aux normes et règlements français notamment.
- la norme marocaine NM 10.8.013/2003,
- D.T.U.75.1 et ses additifs - cahier des charges applicables aux installations d’ascenseurs,
- Norme NFP 82 201 Mai 1974 est suivantes dans leurs éditions les plus récentes, sur les règles générales de
construction et installation concernant la sécurité,
- Norme NFP 82 202 Concernant les suspentes,
- Normes NFP 82 204 sur les règles concernant le calcul des charpentes métalliques portant soit le treuil, soit les
poulies de renvoi,
- Norme NFP 82 207 Avril 19976, concernant les dispositifs d'appel prioritaires pour les sapeurs-pompiers,
- Norme NFP 82.208, concernant les installations d'ascenseurs et monte-charge,
- Norme NFP 82 210, concernant la nature des parois,
- Norme NFP 82 310, concernant la nature des parois,
- Norme NFP 82 251, concernant les guides de cabine et de contrepoids,
- Norme EN 81 parties 1 et 2 : Les règles de sécurité pour la construction et l'installation des ascenseurs et monte-
charge,
- La directive Européenne,
- Norme Marocaine NMCL 005,
- Norme NFC 15 100 et des additifs Avril 1991 sur les installations électriques,
- Norme Marocaine, 10-05 - F – 010,
Dans tous les cas les Normes Internationales ISO, seront respectées et en particulier :
- ISO 4190-1 concernant les immeubles, bureaux ou autres,
- ISO 4190-5 de 1987 (partie 5) : Dispositif de commande et de signalisation et accessoires complémentaires.
Obligations particulières
- Le matériel sera neuf, d'une qualité correspondant aux spécifications techniques et ne devra présenter aucune
altération due au stockage ou à un défaut de fabrication ou de manutention.
- Chaque ascenseur comportera une plaque visible, comportant les caractéristiques de l'appareil et son type, la
marque et la charge nominale.
Essais et Analyses
- Tous les matériaux et appareils sont passibles d'analyse et d'essais pour la vérification de leur conformité avec les
normes et prescriptions techniques du présent appel d'offres.
- Les frais des essais et analyses seront à la charge de l'entrepreneur au cas où ils ne seraient pas concluants.
Plans d'exécution
- Dans un délai de 15 jours après l'adjudication, l'installateur fournira les plans détaillés des ouvrages des autres
corps d'état qu'il voudra voir réaliser, notamment les réservations des gaines, l'emplacement des percements au
sol, les réactions au plancher, l'emplacement des coffrets électriques etc.
- Il sera seul responsable des erreurs ou omissions qu'il n'aurait pas signalées. Les plans doivent être soumis à
l'approbation du Maître d'ouvrage avant l’exécution.
Bruits des installations
- Le niveau de bruit pour chaque appareil ne devra pas être supérieur à celui prévu aux articles 2.83 et 2.93 du DTU
75.1 édition Juin 1974.
- En aucun cas, il ne devra dépasser 35 dBA dans les dégagements environnants, mesuré conformément à la norme
5.31.002.
- L'Entrepreneur réalisera tous les travaux d'insonorisation des moteurs, machineries, appareils tournants etc…
- Les travaux consisteront à la fourniture, pose, essais et mise en service des ascenseurs conformément au
descriptif des ouvrages et au bordereau des prix.
- Les niveaux desservis seront indiqués dans le descriptif des ouvrages.
Nature des travaux et limite des prestations
La construction des gaines et cuvettes mais dont l'entrepreneur est tenu de suivre l'exécution et de faire savoir, au
Maître d’ouvrage toutes les sujétions de construction (cites matériaux, réservation des fourreaux dans la dalle de
machinerie etc.…).
Accès personnel par porte verrouillée mais décondamnable sans clé depuis l'intérieur du local.
-Toute la machinerie sera placée en haut de gaine et sera de la dernière génération sans treuil et sans huile de type
gearless.
Machinerie
Le moteur électrique sera de type triphasé asynchrone conçu spécialement pour l'engin de levage pour lequel il est
destiné (Ascenseur sans local de machinerie à usage de bureaux haut trafique) et la puissance sera largement
calculée de façon à n'avoir aucun aléa dans le fonctionnement qui devra être rigoureusement silencieux.
- il sera sans réducteur, direct à aimant permanent assurant une vitesse entièrement régulée, boucle fermée à
convertisseur de fréquence.
- Un dispositif d'arrêt momentané automatique en cas de problème (surchauffe du moteur, ...etc).
- L'arbre moteur sera monté sur paliers lisses avec dispositifs de graissage spéciaux sans huile.
- Il devra pouvoir assurer plusieurs démarrages horaires sans fatigue.
- l'équilibrage dynamique de l'ensemble sera tel qu'aucune vibration ne devra être perceptible dans la cabine.
- le commutateur devra assurer un démarrage progressif de l'ensemble dans le temps convenable et assurer
également la commande du frein treuil.
Le frein sera du type à tambour ou équivalent commandé par éléctro-aimant.
L'ensemble constitué par les parois, les portes, le plancher et le toit de cabine doit :
- Présenter une solidité suffisante pour résister aux efforts appliqués d'une part pendant le fonctionnement du
parachute ou lorsque la cabine vient à buter sur ses amortisseurs.
- Conserver en cas d'incendie, et pendant la durée nécessaire sa résistance mécanique.
- Les éléments utilisés pour l'équipement et la décoration intérieure ne doivent pas être constitués de matériaux
qui, en cas d'incendie, puissent provoquer de dangers par leur combustibilité ou par la nature et les volumes de gaz
ou de fumées qu'ils peuvent produire.
- Afin de ne pas détériorer les cabines pendant les opérations d'aménagement et de déménagement,
l'entrepreneur devra la fourniture d'équipement de protection (panneaux amovibles) pour chaque appareil.
- Les cabines seront du type à panneaux pleins, phonétiquement isolées et antivibratoires conçues pour passagers,
équipées conformes aux normes.
- Les tons et les couleurs seront définis au choix du Maître d'œuvre.
- Les cabines seront de type simple accès.
- Les parois seront habillées.
- Les portes seront coulissantes en acier peint automatiques et asservies aux portes palières par opérateur
électrique avec limiteur d'effort provoquant la réouverture de la porte en cas d’obstacle.
La plate-forme en acier doit être isolée de l'étrier de cabine par des supports en matériel anti-vibrant.
Portes palières
- Les portes palières seront coulissantes et à ouverture et fermeture automatique commandées par la porte de la
cabine et devront être d'un modèle à l'épreuve du feu suivant les normes en vigueur.
- Le comportement au feu en cas d'incendie des parties des façades palières, autre que les portes palières et leur
encadrement, doit être celui qui est exigé par la réglementation.
- La commande automatique de réouverture en cas d'obstacle de franchissement de la baie lors de la fermeture
devra être assurée par un dispositif de protection.
- Le système de déverrouillage et ouverture des portes palières par clé spéciale mise à disposition.
Contrepoids et guidage
Le contrepoids sera réalisé par des éléments disposés dans un cadre en acier dont le poids sera égal au poids mort
de la cabine majoré d'une charge de 50% de ce poids et devra être guidé sur tout son parcours.
La fixation des guides sur leur support et celle des supports sur les parois de la gaine doivent permettre la
compensation, soit automatique, soit effectuée au moyen d'un simple réglage, des effets dus aux déformations
normales des bâtiments.
Mécanisme d'entraînement
- Tous les éléments de l'installation tels que : treuils poulies de renvoi ou secondaires, tableaux régulateurs,
sélecteurs appareillage, etc… qui reposent sur la structure du bâtiment et qui sont générateurs habituellement ou
occasionnellement de vibration, doivent être isolés au moyen d'éléments isolants permettant d'éviter la
transmission de vibrations. Ils devront répondre aux spécifications de D.T.U. N° 75.1.
Peinture d'apprêt
Tous les éléments de fournitures susceptibles d'être altérés par les agents atmosphériques pendant leur transport
ou leur séjour sur le chantier doivent recevoir la peinture de protection au chromate de Zinc, les mettant à l'abri de
toute détérioration.
Toutes les huisseries métalliques recevront une couche de peinture anti-rouille et deux couches de peintures
cellulosiques couleur au choix.
Commandes et équipements
- Serrures :
Chaque porte palière sera équipée d'une serrure commandée par une came mobile de la cabine. Ce dispositif
empêchera tout déplacement de la cabine à partir de l'étage auquel elle se trouvera tant dans leur position de
fermeture.
Ces serrures permettront de n'ouvrir que la porte palière devant laquelle devra s'arrêter la cabine quand celle-ci
atteint la zone d'isonivelage ou d'arrêt à l'étage correspondant.
En aucun cas il ne devra être possible d'ouvrir une porte palière au passage de la cabine si elle ne doit pas s'arrêter
au niveau de cette porte.
- Eclairage :
Les cabines seront dotées d'un éclairage de sécurité à allumage et extinction automatiques dans tous les cas.
Cet éclairage de secours sera assuré par une batterie étanche au cadmium-nickel avec chargeur automatique
permettant d'actionner et de secourir le système d'alarme.
- Ventilation :
Située au dernier niveau, elle contient l'appareillage électrique et électronique de la dernière génération connue au
moment de l'offre à base de microprocesseur nécessaire à la commande et contrôle du moteur et accessoires.
L’armoire doit avoir le même habillage que les portes paliers.
Sera compris dans ce prix les cartes de relais avec contactes secs et bornier de raccordement pour communiquer
les positions des ascenseurs, personnes bloqués et synthèse des alarmes au lot Gestion technique centralisée.
Tous les accessoires nécessaires au bon fonctionnement (borniers, câblages, filtres, voyants...).
Les armoires type DTU seront réalisées en tôles électro zinguées ou matériaux composite (polycarbonate et fibre
de verre renforcé), soigneusement raidies d'épaisseur 20/10 mm minimum et recevant deux couches de peinture
cellulosique (couleur au choix du maître d’œuvre) et un habillage identique aux portes palières.
Les intérieurs seront équipés de profilés perforés, fixés sur les parois latérales permettant la fixation des appareils
de commande et de protection.
Les armoires devaient être obligatoirement munies de fermetures rapides par serrures de sécurité.
Les rentrées et les sorties de câble seront réalisées par presse étoupe.
Mise à la terre
Chaque armoire sera équipée d'une borne de terre où seront connectées toutes les parties métalliques.
Protection et câblage
6. CONTROLE - ESSAIS
Il est signalé à l'entrepreneur que tous les contrôles, essais et réceptions par un bureau de contrôle technique : la
réception provisoire des travaux est conditionnée par le PV de réception par le bureau de contrôle et du BET.
Tous les matériels seront essayés sur le site avant la réception.
Le Maître de l'œuvre pourra demander quand il jugera utile des essais permettant de vérifier la conformité des
matériaux et des installations avec les normes ou prescriptions propres à l'ouvrage.
A la mise en service des installations d'électricité, la vérification comportera notamment :
- La mesure de l'isolement des installations qui sera effectuée entre conducteurs et par rapport à la terre, à l'aide
d'un courant continu sous tension de 500 volts. La valeur de la résistance d'isolement ne devra pas être inférieure à
500 000 Ohms.
- Les mesures d'équilibrage de l'installation.
TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE LA FACULTE POLYDISCIPLINAIRE DE SIDI BENNOUR.
PREMIERE TRANCHE : « BLOC ADMINISTRATIF-ESPACE ENSEIGNANTS » ET « BLOC PEDAGOGIQUE – ESPACE ETUDES »
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- Le contrôle du calibre des dispositifs de protection en fonction des éléments précisés au devis descriptif technique
et aux clauses techniques.
- Le contrôle de la résistance des prises de terre et des conducteurs de terre.
L'entrepreneur devra procéder aux opérations de démontage et remontage des appareils et des parties
d'installation qui sont indispensables pour effectuer les mesures, essais et contrôles.
L'Entrepreneur fournira les appareils nécessaires pour effectuer ces contrôles, essais et mesures.
Au cas où ces vérifications ne seraient pas satisfaisantes, l'entrepreneur devra immédiatement, et à ses frais
procéder à la remise en état des installations.
Contrôles et essais avant réception provisoire
La réception provisoire des appareils comportera, d'une part, la vérification de la parfaite conformité du matériel
fourni avec les prescriptions et spécifications du présent devis descriptif, et d'autre part, les vérifications contrôles
et essais prévus par les cahiers du C.S.T.B. complétés par les essais définitifs ci-après:
- La vérification des mesures de sécurité prévues par la norme NFP 82 201.
- Essais statiques.
- Essais en marche ininterrompue pendant 1 heure avec arrêts de 20 secondes à chaque niveau extrême.
- Essais de fonctionnement (mesure de vitesse et vérification du nivelage).
- Essais des parachutes.
- Essais de consommation de courant avec la charge utile et vérification des rapports "intensité de démarrage,
intensité nominale".
Les essais complémentaires comprendront :
- Essais des serrures de sécurité des portes palières.
- Essais de bouton d'arrêt en cabine.
- Vérification de priorité en cabine sur appels extérieurs.
- Vérification de priorité "fin de course".
- Essais et vérification du dispositif assurant la coupure du circuit de commande en cas de non démarrage ou de
patinage des câbles.
- Vérification de conformité de la manœuvre avec celle prévue au présent devis descriptif.
- Essais des sonneries d'alarmes.
- Essais d'isolation phonique.
- Constat des débits.
Cette liste n'est pas limitative
Essais avant réception définitive
- La réception définitive comportera les mêmes essais que ci-dessus et on s'attachera spécialement aux points ci-
après :
- Vérification de tous les contacts des contrôleurs de manœuvre des balais, des moteurs, l'inspection des
coulisseaux et dispositifs de guidage qui devront être en parfaites conditions.
- L'inspection et la vérification des attaches de guides.
- Vérification de l'isolation électrique des moteurs et freins de l'ensemble des circuits de manœuvre.
- Essais de fonctionnement des parachutes.
- Visites des appareils.
7. DOSSIER D’INSTALLATION
Avant la date prévue pour la réception provisoire l'entrepreneur devra remettre au Maître de l'œuvre qui en
accusera réception en cinq exemplaires d'un dossier d'installation comprenant :
- Une notice donnant les caractéristiques des appareils fournis.
- Des consignes de principe relatives à l'entretien courant, interventions et dépannage.
- Les schémas synoptiques détaillés des installations jusqu'au simple bouton poussoir.
8. ASSISTANCE TECHNIQUE
L'Entrepreneur adjudicataire du présent lot devra l'assistance technique au Maître d'ouvrage de toutes les
installations faisant objet du présent lot.
9. CONTRAT D'ENTRETIEN
L’entrepreneur devra joindre en annexe au présent marché un projet de contrat d'entretien chiffré comprenant l'entretien
complet des installations conformément aux manuels d'entretien et selon des modalités du contrat d'entretien complet joint
en annexe au présent marché.
Ce contrat sera conclu pour une durée minimum de cinq années (5) et prendra effet le lendemain de la réception définitive.
L'entretien des installations au cours de la période de garantie est à la charge de l'entrepreneur (main d'œuvre, matériels et
pièces de rechanges). L'intervention devra être prévue dans un délai maximum de 12 heures après le signalement du
dérangement.
V. PHOTOVOLTAÏQUE
1. INTRODUCTION :
Les économies d'énergie ont pour objectif de réduire notre consommation d'énergie. C'est devenu un point crucial
et incontournable sachant que nos ressources matérielles comme les combustibles fossiles s'épuisent surtout avec
la hausse constante du cout de l’énergie. Par conséquent, La protection de notre environnement passe par cette
économie qui est une source abondante et gratuite.
Actuellement, nous sommes face à un réchauffement climatique qui est principalement dû aux émissions de gaz à
effet de serre.
Il est donc primordial d'agir pour protéger notre environnement afin d'éviter de nombreux bouleversements
climatiques.
C’est dans ce contexte que l’Université Chouaib Doukkali a lancé un programme d’optimisation de la performance
énergétique des installations de ses établissements.
Le recours à l’énergie photovoltaïque pour satisfaire partiellement les besoins énergétique, figure parmi les
recommandations de l’Université Chouaib Doukkali.
2. GENERALITES :
L'entrepreneur soumissionnaire est invité à se rendre personnellement sur place pour apprécier à son point de
vue et sous sa seule responsabilité, l’accès, le volume, la nature, le matériel et outillages nécessaires pour
l’exécution des travaux objet de la présente consultation.
L’offre du soumissionnaire doit être accompagnée d’une documentation complète des équipements proposés
(Caractéristiques techniques, manuel d’utilisation, plans et schémas, …) nécessaire pour en apprécier la qualité et
l’équivalence.
L’adjudicataire est tenu de vérifier les descriptifs des ouvrages ci-après et de signaler en temps voulu, et avant la
signature du marché, toutes erreurs qui auraient pu glisser dans les plans ou pièces écrites qui lui seraient
notifiées pour une réalisation parfaite suivant les règles de l’art.
Dès adjudication, l’entreprise se rendra au site (Autant de fois que nécessaire) pour :
Aucun travail ne pourra débuter sans les plans et schémas approuvés et portant la mention « Bon pour exécution
» du BET et Maître d’Ouvrage.
Toutes les fournitures et sujétions afférentes sont à la charge de l’entrepreneur adjudicataire de la présente
consultation.
Les équipements à fournir et à installer seront réalisés conformément aux descriptions détaillées dans le cadre
des paragraphes suivants ainsi qu'aux plans et schémas fournis avec la présente consultation.
Tous les essais sur matériaux et matériels doivent être réalisés par un Laboratoire agrée, accepté par le Maître
d’ouvrage. Les frais du laboratoire sont à la charge de l’entreprise adjudicataire de la consultation.
Tous échantillons et toutes fournitures de matériaux, matériels et équipements doivent être vérifiés et acceptés
par la Maîtrise d’œuvre et le Maître d’Ouvrage.
Les prix de l’entreprise comprennent toutes les sujétions de fourniture, de main-d'œuvre et de mise en œuvre,
taxes, etc.
Les frais découlant de l’installation du chantier, des essais du laboratoire, des branchements et de consommation
d’eau et d’électricité sont compris dans les prix unitaires des articles du bordereau des prix - détail estimatif.
Tous les ouvrages métalliques doivent être traités contre la corrosion, mis en œuvre et peints suivant les règles de
l’art.
Pendant toute la durée du chantier, l'entrepreneur doit prendre toutes les dispositions, les précautions et les
mesures nécessaires pour exécuter ces travaux dans les meilleures conditions de sécurité.
Le titulaire reste responsable des conséquences que peuvent avoir ses travaux sur la solidité des constructions ou
des traces de fissures qui peuvent apparaître par la suite.
Le titulaire a en charge toutes les démarches et formalités auprès du Distributeur d’électricité et de tous les
organismes administratifs concernés, nécessaires à la réalisation des travaux décrits dans le présent cahier des
charges.
A la fin des travaux, l’entreprise établira et remettra au Maître d’Ouvrage, avant la réception provisoire, le dossier
de récolement du projet comprenant :
N.B : Les marques qui seraient indiquées dans le présent cahier des charges sont données à titre indicatif, les
concurrents peuvent proposer toute autre marque similaire et équivalente (Pourvues de caractéristiques
supérieures ou égales à celles mentionnées).
La réalisation des études d’exécution comprenant tous les plans et notes de calculs nécessaires à la
réalisation des prestations, du planning de réalisation, la fourniture des fiches techniques du matériel
utilisé, l’évaluation technico-économique du projet,
L’installation de chantier,
La fourniture, pose est raccordement des équipements (panneaux, onduleurs, smart power, coffrets
DC, coffrets AC, câbles, système de communication et de comptage, panneau d’affichage, Lampadaires
solaires autonomes, étiquetage et signalétique réglementaire…)
Les essais et mise en route de l’installation,
La formation des personnels techniques chargés de l’exploitation,
4. DESCRITPION SOMMAIRE DU PROJET
Une centrale photovoltaïque en toiture du bâtiment. L’électricité produite sera injectée dans le réseau interne du
bâtiment.
Aucune injection de l’électricité produite par l’installation photovoltaïque dans le réseau urbain n’est prévue avant
la publication des lois et décrets d’application se rapportant à l’accès des installations PV au réseau public BT. Un
système de contrôle dynamique de la puissance clairement identifiable doit permettre de baisser la production à
la sortie des onduleurs, progressivement et par paliers, lorsque la consommation du bâtiment devient inférieure à
la production du champ photovoltaïque.
Un éclairage extérieur réalisé avec des lampadaires solaires autonomes. Chaque lampadaire est pourvu d’un
panneau solaire, d’un régulateur et d’une batterie de stockage, chargée la journée par le panneau et restituant
l’énergie la nuit pour assurer l’éclairage extérieur du bâtiment.
5. ORGANISATION DU CHANTIER
Le titulaire désigné sera tenu de fournir une installation complète, en ordre de marche, conforme à toutes les
règles de l'art, sans pouvoir considérer comme limitatives, pour cette fourniture, les indications portées aux
devis descriptif et plans.
En conséquence, la proposition du titulaire comprendra tous les ouvrages insuffisamment décrits nécessaires à la
parfaite finition des ouvrages.
En aucun cas le titulaire du projet, ne pourra refuser d'exécuter un ouvrage, prétendre à une plus-value sur le
montant de ses travaux en argumentant un oubli ou une mauvaise description sur les plans, descriptifs et
bordereau de prix.
L’entreprise devra prévoir toutes les installations nécessaires au bon fonctionnement du chantier et au respect
des règlementations en vigueur.
Le chantier devra être tenu propre. L’entreprise devra prendre des dispositions pour limiter les nuisances
sonores.
Il s’agit, également, d’évaluer le travail et les équipements à mobiliser pour réaliser le projet dans le temps
imparti.
L’entreprise adjudicataire devra s’être rendu compte de la situation exacte, de l’importance et de la nature des
travaux à effectuer et de toutes les difficultés et sujétions pouvant résulter de leur exécution.
Avoir effectué une visite si nécessaire des lieux et constaté toutes les sujétions relatives à la nature et à la
conception du bâtiment, aux emplacements des travaux, aux accès et aux abords du chantier, ceci se
rapportant au fonctionnement futur du chantier (eau, installations de chantier, énergie, éloignement des
décharges publiques, ...) ;
Avoir pris connaissance par une visite de site de l'endroit préconisé pour l'installation des panneaux
photovoltaïques. Par ailleurs et afin de pouvoir définir le rendement moyen de sa solution :
a) effectuera le relevé précis des masques afin d'identifier les pertes de production
b) demandera tous les renseignements complémentaires et prendra toutes les mesures utiles au cas
où les pièces du dossier lui sembleraient insuffisantes.
La localisation et l’importance des équipements électriques existants (TGBT, tableaux électriques etc.…);
Le passage des câbles ;
L’emplacement de l’onduleur, panneau d’affichage de la production électrique ;
Les possibilités de fixation ;
La localisation de la connexion avec le réseau électrique existant.
Les dépenses résultant de cette visite sont à la charge de l’entreprise.
L’entreprise adjudicataire ne saurait se prévaloir, à l’encontre des responsabilités résultant du présent article, des
renseignements qui pourraient être portés aux diverses pièces du présent dossier, lesquels sont réputés n’être
fournis qu’à titre indicatif.
Le titulaire du marché doit se rendre compte de l'importance et de la nature des travaux et des fournitures à
réaliser et à suppléer, le cas échéant, par ses connaissances ou son expérience, aux détails du projet qu'il
jugerait insuffisants, inexacts, omis ou mal indiqués, ou contraires aux règles à respecter.
Il devra faire, dès son offre, toutes les rectifications éventuellement nécessaires et en inclure les incidences
financières dans ses prix. Les renseignements portés sur les plans sont essentiellement indicatifs. Il est entendu
que le titulaire du marché ne pourra, en aucun cas, arguer d'omissions ou d'erreurs sur les plans et dans les
descriptifs pour se dispenser d'exécuter intégralement les installations demandées répondant aux besoins
exprimés et aux normes en vigueur.
Les propositions se rapportant à l'exécution des travaux d'installations électriques remises par le titulaire du
marché doivent être établies en conformité avec les normes et les règlements en vigueur, étant entendus que le
titulaire du marché s'est informé de l'ensemble des travaux, de leur importance, de leur nature et qu'il a suppléé
par ses connaissances techniques et professionnelles aux détails qui pourraient être omis sur les plans et devis
descriptif.
Le titulaire du marché s'engage à mettre à la disposition du chantier la main-d’œuvre qualifiée et tout l'outillage
nécessaire à la réalisation de ses travaux dans les délais.
Le titulaire du marché est tenu d'établir sa proposition conformément au présent cahier des charges. De plus, si
aucune remarque n'a été formulée il sera considéré que le titulaire du marché a tenu compte de ces anomalies
dans son prix.
Les prestations à la charge du titulaire en phase chantier comprennent la fourniture, le transport à pied d’œuvre,
l’assemblage, la mise en œuvre, les raccordements, la mise au point, les essais et la mise en service de
l’installation de production photovoltaïque, y compris :
La fourniture, le transport et l’installation des structures mécaniques support des modules photovoltaïques, y
compris toutes sujétions d’assemblage, de pose, rails, fixation, lestage, reprise d’étanchéité, l’ensemble des
dispositions à effectuer pour le fonctionnement de l’installation de production d’électricité photovoltaïque ainsi
que la fourniture, le transport et l’installation des équipements nécessaires pour la réalisation des extensions des
armoires et tableaux électriques, ainsi que toutes les installations techniques nécessitant la remise à niveau
réglementaire pour le raccordement au réseau de l’électricité produite par le champ photovoltaïque. La fourniture,
et toutes sujétions de transport, assemblage et pose des modules photovoltaïques y compris leur appareillage de
commande, de contrôle, de mesures, de protection et de sécurité conformément aux clauses du présent cahier des
charges.
Tous les travaux de Génie Civil nécessaires à la réalisation et l’exploitation de l’installation photovoltaïque sont à la
charge du titulaire du marché (supports, étanchéité, socles supports des lampadaires,…)
En phase réception des ouvrages : Dossier des ouvrages exécutés (DOE) rendu :
L’entreprise titulaire du marché fournira la totalité des documents de récolement en deux exemplaires avant
approbation, puis en 4 exemplaires, plus 1 fichier informatique en version définitive après approbation.
Dossier de base :
Les plans et schémas complets des installations en version « tels que construits ».
La fourniture des notices d'entretien et de fonctionnement, des plans des ouvrages exécutés et des
plans de récolement des réseaux.
Les fiches techniques des équipements
Les rapports d'essais, mesures et les procès-verbaux correspondants.
La liste des fichiers informatiques de tous les documents réalisés par ce moyen.
Complément schémas électriques :
Les schémas électriques et carnets de câbles associés en versions "tels que construit", en un exemplaire dans le
dossier classeur et un autre dans chaque armoire électrique.
Ces schémas doivent comporter, pour chaque circuit de l'installation, les indications suivantes :
6. RECEPTION PROVISOIRE
La réception ne peut être refusée qu’en raison des insuffisances, omissions, imperfections et malfaçons
constatées au cours des opérations de réception et mentionnées au P.V. En cas de refus de cette réception, la
notification doit intervenir dans le délai de 10 jours suivant l’expiration du délai fixé. Si la notification n’est pas
faite dans ce délai, la réception est considérée comme acquise. S’il apparaît que certaines prestations prévues au
marché n’ont été exécutées et si le représentant légal du Maître d’ouvrage accepte néanmoins de prononcer la
réception, ces prestations doivent être exécutées immédiatement après la date de la réception, sauf prolongation
éventuelle par ordre de service.
L’Entrepreneur doit remédier aux imperfections ou malfaçons mentionnées dans le procès-verbal de réception
dans le délai fixé par le Maître d’ouvrage.
Au cas où les travaux ne seraient pas faits dans le délai prescrit, le représentant du Maître d’ouvrage peut les faire
exécuter aux frais et risque de l’Entrepreneur. Si certains ouvrages ou certaines parties d’ouvrage ne sont pas
entièrement conformes aux spécifications du Marché sans que les imperfections constatées soient de nature à
porter atteinte à la sécurité, au comportement ou à l’utilisation des ouvrages, le représentant du Maître
d’ouvrage peut, eu égard à la faible importance des imperfections et aux difficultés que présenterait la mise en
conformité, renoncer à ordonner la réfection des ouvrages défectueux et proposer à l’Entrepreneur une réfection
sur les prix.
Si l’Entrepreneur accepte la réfection, les imperfections qui l’ont motivée se trouvent couvertes. De ce fait la
réception est prononcée sans réserve. Dans le cas contraire l’Entrepreneur demeure tenu de supprimer ces
imperfections, la réception étant prononcée sous resserve de leur réparation.
La réception une fois prononcée prend effet à compter de la date réelle d’achèvement des travaux fixés lors des
opérations de réception et mentionnée dans le procès-verbal de réception provisoire.
Le délai de garantie est fixé à un an de fonctionnement sans pannes à partir de la réception provisoire sans
réserves.
Pendant ce délai, l’Entrepreneur est responsable de l’entretien et de la maintenance complète des installations. Il
est tenu :
A l’expiration du délai de garantie sur la réception provisoire, l’entreprise demandera par courrier la réception
définitive.
Le montage et le démontage de tous les engins et les échafaudages nécessaires à la réalisation des
ouvrages du présent marché.
La réalisation des passages des câbles nécessaires au raccordement de la centrale PV et accessoires.
Les percements, saignées, branchements, tamponnages et scellements nécessaires à la réalisation des
ouvrages du présent marché.
La réparation des ouvrages existants dégradés suite à son intervention.
La protection anti-oxydation sur toutes les parties métalliques de canalisations ou appareils ainsi que la
peinture définitive.
Le titulaire du marché reste responsable des conséquences que peuvent avoir ses travaux sur la solidité
des constructions et des traces ou fissures qui pourraient apparaître par la suite.
Tous percements, scellements, fixations par chevilles ou spit roc, etc... seront formellement interdits dans
les ouvrages en béton précontraint.
Les rebouchages, calfeutrements et garnissages des trémies, trous, percements, passages, etc... seront à la
charge du titulaire du marché.
Dans le cas où le titulaire du marché interviendrait sur une paroi, les raccords de finition tels que plâtres,
enduit, peinture, etc...seraient entièrement à sa charge.
Toutes les sujétions relatives à la réalisation des travaux objet du présent descriptif sont incluses dans les prix du
bordereau.
8. CODES ET NORMES
La conception, les matériaux et la qualité de fabrication des équipements devront être en conformité avec les
normes en vigueur.
Le titulaire du marché devra observer le respect de l’ensemble des normes, règlements, DTU, Instructions
techniques applicables à la réalisation de la centrale solaire photovoltaïque et des ouvrages annexes tels que
l’étanchéité toiture, maçonnerie, plâtrerie, etc.
Plus particulièrement, sans leur accorder un caractère limitatif, le titulaire du marché devra respecter les
règlements, les normes et les guides ci-dessous :
IEC 61721 Ed. 1.0 Résistance d’un module photovoltaïque à une détérioration par impact
accidentel Conducteurs et câbles NFC 15 104 à NFC 15106
Normes relatives à tous les câblages Normes relatives à la protection des personnes
IEC 61723 : Guide de sécurité pour les systèmes PV raccordés au réseau montés sur les bâtiments
Protection des biens et des personnes : NFC 15-100
Guide de spécifications techniques relatives à la protection des personnes et biens (SER et
l’ADEME) Normes relatives à la protection contre la foudre et les surtensions
NF C 17100 et ses additifs : Protection contre la foudre
9. SOLUTION TECHNIQUE
Chacun des éléments de la centrale solaire devra être installé dans les règles de l’art et utilisé selon les
recommandations préconisées pour assurer un optimum de rendement et surtout une durée de vie élevée.
Le raccordement de la centrale solaire photovoltaïque au réseau interne du site ne doit pas provoquer de
déséquilibre entre phases et que l’excédent énergétique ne soit pas injecté dans le réseau de la REDAL;
Les éléments constitutifs doivent être protégés contre la foudre en particulier le champ de modules et les
onduleurs.
I. TRAVAUX DE TERRASSEMENTS
1. PREPARATION DU TERRAIN
Les travaux de débroussaillage, arrachage ou abattage des arbres et des végétations de toutes natures, qui
donneront lieu à des travaux tels que dessouchage, rebouchage et compactage éventuel sont inclus dans les
travaux préparatoires.
Les débris seront transportés, brûlés ou stockés aux frais de l'Entrepreneur à la convenance et en des lieux
acceptés par la maitrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage.
2. TRAVAUX DE DEBLAIS
2.1 PRESCRIPTIONS PARTICULIERES APPLICABLES A L’EXECUTION DES DEBLAIS
Les déblais seront exécutés conformément aux prescriptions du CPC routier, fascicule n°3 dépendant du Ministère
de l’Equipement. Ils tiendront compte également des recommandations du GMTR (Guide Marocain des
Terrassements Routiers).
L'Entrepreneur pourra rencontrer des terrains de différentes natures qu'il lui appartiendra d'apprécier.
L’extraction des déblais aura lieu par couches en évitant autant que possible le mélange de matériaux de
caractéristiques différentes au sens du GMTR.
Dans le cas où des blocs extraits auraient une dimension supérieure à celle imposée pour leur réutilisation, ils
devront subir un fractionnement complémentaire au brise-roche.
Les déblais pouvant être réutilisés en remblais seront stockés à l'intérieur du périmètre du Projet.
Par contre, tous les déblais excédentaires et matériaux impropres à la mise en remblai seront transportés aux
décharges publiques en accord avec la maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage.
On ne devra pas observer de présence d'eau sur le chantier des terrassements. L'Entrepreneur en assurera
l'écoulement à ses frais.
L'Entrepreneur doit en particulier prévoir les fossés d'évacuation des eaux qui peuvent être nécessaires pour
réaliser un assainissement convenable des zones de Travaux et assurer la protection des ouvrages pour toute la
durée des Travaux. La réalisation de ces fossés et leur entretien sont à la charge de l'Entrepreneur.
De plus, l'Entrepreneur doit fournir les moyens d'assèchement, d'évacuation ou de dérivation des eaux nécessaires
à la protection des Travaux.
Dans tous les cas où, en cours de travaux, il serait nécessaire de procéder à des pompages, les frais correspondants
resteraient à la charge de l'Entrepreneur.
Des dispositifs de drainage supplémentaires ou certains travaux confortatifs pourront être demandés par la
maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage au vu des constatations réalisées sur le chantier en cours de travaux.
Les critères de conformité (granulométries, teneur en eau, nature minéralogique, masse volumique, etc.) pour une
utilisation en remblai, sont définis par le GMTR pour chaque classe de sol et complétés par les dispositions du
Contrat.
3. TRAVAUX DE REMBLAIS
2.3 DECAPAGE ET COMPACTAGE DE L'ASSIETTE DU REMBLAI
Les emprises de la zone destinée à recevoir des remblais seront décapées sur une épaisseur de 20 cm minimum.
Cette épaisseur pourra varier selon la nature et l'importance de la couche de terre végétale existante.
L'assiette ainsi décapée et déracinée devra être compactée à 95 % de l'OPM avant la mise en œuvre des remblais.
Les matériaux pour constitution de remblais proviendront des déblais du site et des remblais en dépôt existant sur
site.
Toutes les fois que la nature des sols le permettra, lesdits matériaux seront constitués par la réutilisation prioritaire
des déblais en place.
L'Entrepreneur procédera donc au préalable à une reconnaissance détaillée des zones où sont prévues les
excavations des ouvrages.
Suite à ces reconnaissances, il soumettra à l'accord de la Maîtrise d’Œuvre, avant le commencement des travaux de
remblais de la section considérée, un dossier comprenant :
Pour chaque déblai possible, l'ensemble des renseignements géotechniques qu'il aura rassemblés : implantation
des différentes reconnaissances, niveau des prélèvements, analyses granulométriques, limites d'Atterberg, teneur
Le mouvement des terres proposé avec indication du volume potentiel de chaque déblai, de volume des matériaux
transportés, de la distance de transport et des axes de circulation.
La Maîtrise d’Œuvre se réserve le droit de refuser son accord, s’il juge insuffisantes les caractéristiques des
matériaux proposés ou s’il considère que le schéma d'exploitation proposé n'est pas optimal.
L'ensemble des frais de reconnaissance, analyses, essais, et de constitution des dossiers définis ci-dessus, est à la
charge de l'Entrepreneur.
La Maîtrise d’Œuvre pourra à tout moment ordonner l'arrêt d'une exploitation si les qualités du matériau ne
correspondent plus à celles du matériau accepté initialement ou si les fouilles risquent de compromettre la stabilité
des ouvrages.
Les décharges ne pourront être constituées qu'en des zones préalablement proposées par l'Entrepreneur à
l'approbation du Client. Le matériau y sera mis en place par couches, réglé et régalé conformément aux instructions
de la Maîtrise d’Œuvre et du maitre d’ouvrage.
La nature des remblais à utiliser devra avoir les caractéristiques d’un matériau répondant à des spécifications
admises pour ce type de travaux. Les remblais doivent être arrosés et compactés par couches successives.
Les matériaux utilisés en remblai ainsi que leur mise en œuvre devront satisfaire aux exigences du GMTR. En outre,
ces matériaux respecteront les conditions suivantes :
Scarification de la surface du remblai pour permettre un contact intime entre les couches successives ;
Respecter la relation teneur en eau - compactage de manière à obtenir les valeurs optimales.
Dans le cas où le remblai proviendra d’une réutilisation des déblais excédentaires, l’Entrepreneur veillera à
l’exécution rapide des opérations déblai - remblai pour profiter de la teneur en eau du sol.
Le contrôle du compactage des remblais sera effectué en se référant principalement aux résultats d'essais de
compacité par densimètre et ceux du CBR jumelé au Proctor pour la dernière couche.
L'Entrepreneur doit en particulier prévoir les fossés d'évacuation des eaux qui peuvent être nécessaires pour
réaliser un assainissement convenable et assurer la protection des ouvrages pour toute la durée des Travaux. La
réalisation de ces fossés et leur entretien pendant la durée du contrat sont à la charge de l'Entrepreneur.
De plus, l'Entrepreneur doit fournir les moyens d'assèchement, d’épuisement, d'évacuation ou de dérivation des
eaux nécessaires à la protection des Travaux.
Le compactage sera utilisé avec des engins appropriés au matériau, et les travaux ne peuvent commencer que
lorsque l'Entrepreneur aura amené sur le chantier les engins et matériels agréés et en nombre suffisant.
Si les résultats du contrôle de compacité d'une couche étaient inférieurs aux normes imposées, l'Entrepreneur
devra reprendre, à ses frais, le compactage pour obtenir le seuil minimum fixé. Si cela s’avère impossible,
l'Entrepreneur aura à sa charge la démolition de la section considérée et sa reconstruction, jusqu'à obtention de
résultats satisfaisants aux essais de contrôle.
Dans tous les cas, en particulier lorsque la compacité imposée n'est pas atteinte, la Maîtrise d’Œuvre pourra
imposer une diminution de l'épaisseur des couches, sans que l'Entrepreneur ne puisse prétendre à une quelconque
indemnité ou à une prolongation de délai.
La cote d’arase des terrassements sera arrêtée avec les pentes transversales conformément aux plans d’exécution.
Au droit des plateformes des chaussées des voiries, l’arase des terrassements doit avoir une portance minimale de
30 MPa ou telle qu’indiquée dans les plans d’exécution.
L’arase des terrassements devra être parfaitement nivelée et compactée au rouleau à pneu ou vibrant jusqu'à
disparition des traces de passage des engins de compactage avec contrôle permanent à la règle et au niveau.
Ledit compactage sera conduit de façon à obtenir, sur une épaisseur de 30 cm au moins, une densité sèche au
moins égale à 95% de la densité sèche de l'optimum Proctor Modifié.
Pour les déblais, dans le cas où cette valeur de la densité sèche ne peut être obtenue pour des raisons
d'hétérogénéité locale des terrains, ou dans le cas où le niveau de portance ne peut être atteint, l'Entrepreneur
devra procéder aux purges nécessaires sur une profondeur de 30 cm et à leur substitution par des matériaux de
couche de forme assurant les objectifs de portance.
La réception des arases des terrassements sera effectuée par la Maîtrise d’Œuvre. La réception de l’arase des
terrassements constitue un point d’arrêt.
5. EMPRUNTS
2.7 LOCALISATION DES EMPRUNTS
L'Entrepreneur proposera à l'approbation du Maître d'Ouvrage et de la Maîtrise d’Œuvre les emprunts qu'il compte
exploiter.
Le plan de localisation de l'emprunt et des contraintes d'environnement du secteur (habitations, voiries, oueds,
réseaux, piste d'accès, etc.) et une photographie du site ;
Les coupes des sondages de reconnaissance avec la classification des sols suivant le GMTR ;
La quantité approximative et la destination des matériaux extraits intégrés dans le mouvement des terres ;
En aucun cas, les matériaux d'emprunt ne peuvent être mis en œuvre sans l'accord du Maître d'Ouvrage et de la
Maîtrise d’Œuvre.
L'Entrepreneur devra réaliser préalablement à toute extraction de matériaux les opérations suivantes :
Nettoyage du terrain ;
Pendant l'exploitation, l'Entrepreneur prendra toutes les dispositions pour assurer la sécurité vis à vis de son
personnel et de l'extérieur.
En fin d'exploitation, l'Entrepreneur assurera la remise en état conformément aux dispositions agréées par le
Maître d'Ouvrage et la Maîtrise d’Œuvre lors de l'acceptation du lieu d'emprunt.
Ces dispositions devront comprendre, au minimum, le rétablissement des écoulements naturels, un réglage général
et un nettoyage, la remise en place éventuelle de la terre végétale préexistante, les dispositions (exécution de
merlons, adoucissement des pentes de talus, etc.) destinées à assurer la sécurité des riverains et des animaux, ainsi
que la reconstitution d'une couverture végétale analogue à celle préexistante, y compris le reboisement éventuel.
L'Entrepreneur devra remettre à la Maîtrise d’Œuvre un (01) mois avant la réception définitive un quitus délivré par
le propriétaire et l'exploitant du terrain où est situé l'emprunt.
6. DISPOSITIONS PARTICULIERES
2.1 SUBSTITUTIONS DE PURGES
Les matériaux de substitutions de purge d'arase de déblai seront constituées de matériaux de couche de forme
répondant aux conditions d'utilisation en remblai fixées par le GMTR.
Ils seront mis en œuvre à l'état dans les conditions définies par le GMTR.
Ils devront satisfaire aux conditions de portance exigées ci haut pour l’arase des terrassements.
Si, lors de l'exécution des travaux, les talus exécutés suivant les pentes fixées par les plans d’exécution présentent
un risque manifeste de glissement, l'Entrepreneur doit les modifier après accord préalable de la maitrise d’œuvre
et du maitre d’ouvrage.
Pour réceptionner les fouilles au moment de leur exécution, la Maîtrise d’Œuvre pourra exiger que certaines
surfaces soient complètement dégagées, nettoyées et livrées puis asséchées de telle sorte qu'il puisse examiner
dans les meilleures conditions les failles, diaclases ou tout autre défaut de la roche.
Ce nettoyage sera systématique sur les surfaces destinées à être recouvertes de béton.
Les matériaux, matériel et méthodes d'exécution utilisés pour la construction des chaussées devront recevoir
l'agrément du maitre d’ouvrage et de la Maîtrise d’Œuvre.
Après l’achèvement de chaque couche, les tolérances géométriques pour le profil en long et profils en travers avec
critères de réception géométrique doivent être validées par la Maitrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage.
2. COUCHE DE FONDATION
La couche de fondation sera exécutée en tout-venant GNF2 et/ou GNF1 conformément aux épaisseurs adoptées
pour les structures des chaussées.
La compacité ne devra pas être inférieure à 95% de l'Optimum Proctor Modifié (O.P.M.).
La couche de fondation en GNF sera de classe 0/40 conformément au fascicule n°5 du CPC routier.
Les granulats pour couche de base seront exclusivement pris dans les catégories GNA : Grave non traitée pour
couche de base de granulométrie 0/31,5.
10,00 43 % à 78 %
6,30 35 % à 64 %
2,00 22 % à 43 %
0,08 4% à 11 %
I.P N,P
ES(0/5) > 30
PROPRETE
ES(0/2) > 45 Sinon VB<1.5
ANGULARITE I. C >100%
I.2 APPROVISIONNEMENT
I.3 EPANDAGE
Le matériau 0/31,5 sera étalé à la niveleuse qui devra opérer en une ou plusieurs passes de façon à réaliser un
brassage des matériaux permettant d’obtenir une couche homogène.
L’épaisseur de couche de base sera de 0,20 m après compactage, uniformément sur la largeur de la voie.
Pendant son épandage, le matériau sera arrosé de telle sorte que la teneur en eau soit portée à une valeur
correspondant à l’optimum de l’essai Protor modifié.
Le matériau doit être malaxé jusqu’à obtention d’une teneur en eau uniformément répartie et égale à l’OPM du
matériau.
Cette dernière sera périodiquement inversée ainsi que le sens du cheminement des matériaux le long de la lame.
I.4 COMPACTAGE
Au moment du réglage et du compactage, la teneur en eau devra être maintenue égale à celle correspondant à
l’optimum Proctor modifié.
La densité sèche des matériaux GNA doit être supérieure ou égale à 98% de l’OPM.
Le compactage devra être réalisé au moyen d’un compacteur à cylindre vibrant accepté par la maitrise d'œuvre et
le maitre d'ouvrage et conduit de façon à obtenir une densité modifiée mesurée au laboratoire de 98 % de l’OPM.
Le réglage en nivellement sera tel que n’apparaissent pas sous la règle de 3,00 mètres de flaches supérieurs à
quinze 15 millimètres.
I.6 LIANTS
L’approvisionnement simultané par différentes raffineries est interdit : le changement éventuel de raffinerie ou de
liant doit correspondre à des phases de chantier nettement séparées et nécessitera l’approbation du Client.
Dans le cas où le bitume ne proviendrait pas d’une raffinerie dont la production est soumise au contrôle permanent
de qualité à la production par la DRCR, l’Entrepreneur assure le contrôle de la fourniture du bitume dans les
conditions fixées aux articles 4 et 5 du fascicule 24 du C.C.T.G.
La formule de composition est déterminée par l’Entrepreneur et présentée pour approbation de la Maîtrise
d’Œuvre et du maitre d’ouvrage un (01) mois avant le début de la fabrication.
Une étude de compactage à la presse à cisaillement giratoire sur plusieurs variantes (NF P 98-252) ;
Un essai de compression simple LPC (Duriez) sur 2 formules sélectionnées (NF P 98-251-1) ;
Un dope d’adhésivité sera introduit si la nature des granulats le rend nécessaire conformément à la norme en
vigueur.
Préparation du support
Les conditions de préparation du support seront conformes à la norme en vigueur. Cette préparation sera réalisée
immédiatement devant l’atelier de répandage de la grave bitume.
Préalablement à la mise en œuvre de la grave bitume, la surface à revêtir sera balayée et nettoyée.
La provenance des matériaux (centrale, heure de fabrication, etc.) sera toujours identifiée.
b.2. Répandage
Les dispositions du répandage sont conformes à la norme en vigueur, avec les dispositions suivantes :
Le répandage dans les zones de reprofilage ou de renforcement doit être effectué en une seule passe avec un seul
finisseur pleine largeur guidé par référence mobile au bord droit de la voie rapide.
Le finisseur doit être équipé d’un dispositif d’alimentation en continu assuré par une trémie tampon.
Le finisseur monté sur chenilles sera équipé de tables vibrantes lourdes à haut pouvoir de compactage.
L’atelier de mise en œuvre proposé par l’Entrepreneur fera l’objet d’une acceptation provisoire par la maitrise
d'œuvre et le maitre d'ouvrage.
Compactage
Les rouleaux à pneus seront équipés de jupes de protection des pneumatiques conçues pour limiter leur
refroidissement sous l’action du vent et de la pluie. Ils seront également équipés d’une roulette de compactage
latérale amovible, assurant la bonne compacité des bords de couche.
Le plan de balayage des engins devra être conçu de façon qu’il y ait un recouvrement des zones compactées par
deux engins d’au moins 50 cm.
La grave bitume sera compactée en partant de l’extérieur de la couche et en revenant vers son centre.
Le compactage des matériaux sera réalisé directement après le répandage et l’Entrepreneur devra prendre toutes
les précautions pour que la longueur d’évolution de l’atelier de compactage soit minimale. Cette longueur, qui sera
déterminée lors de la planche de référence et qui sera liée aux conditions climatiques, devra être telle que la
distance entre la table du finisseur et le dernier compacteur ne dépasse pas 60 mètres.
L’atelier de compactage proposé par l’Entrepreneur fera l’objet d’une acceptation provisoire par la maitrise
d'œuvre et le maitre d'ouvrage.
Température
La température de la grave bitume mesuré derrière la table restera conforme autant que possible à à la norme en
vigueur.
Cette température minimale de répandage sera augmentée de dix (10) degrés Celsius en cas de vent ou de pluies
fines.
La grave bitume qui serait soit chargée sur camions, soit répandue à une température insuffisante sera soit
rebutée, soit évacuée hors du chantier dans une décharge acceptée par la maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage.
Conditions météorologiques
Le répandage est autorisé sur une surface humide. Il est interdit sur une surface comportant des flaques d’eau.
Le répandage de la grave bitume sera interrompu pendant les orages, les fortes pluies et les pluies modérées mais
continues. Il pourra être autorisé par la maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage, en cas de pluie fine.
Le répandage de la grave bitume est arrêté dès lors que la vitesse du vent atteint 60 Km/h.
Joints transversaux
Les matériaux enlevés lors des travaux de découpage sont systématiquement évacués en décharge acceptée par la
maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage.
5. ENDUIT D’IMPREGNATION
Une couche d'imprégnation sera réalisée sur les assises en grave type GNF ou GNA.
I.9 LIANTS
Il sera fourni par l'Entrepreneur et devra répondre aux spécifications de la norme marocaine en vigueur.
I.10 GRANULATS
Limites générales et tolérances de granularité des Pourcentage de passant en masse pour D/d <4 et
gravillons tamis intermédiaire D/1,4 :
Une compensation maximale de 5 points entre les caractéristiques LA et MDE est acceptée.
Granularité
Un gravillonnage 4/6 à raison de 6 à 8 l/m² pourrait être demandé par la maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage,
dans le cas particulier où les couches d’assises GNF et GNA devraient être temporairement circulées.
Contrôle de conformité des gravillons
La nature et la fréquence des essais à exécuter sont indiquées dans le tableau suivant :
REssai Fréquence
Los Angeles
1 par 500 m3
Micro Deval
Granularité
Teneur en fines
Caractéristiques
Il sera constitué en enrobés à chaud de classe 0/10 fabriqués à partir des granulats 0/2, 2/6 et 6/10 et d’épaisseur
telle que définie dans les plans d’exécution.
La composition granulométrique, la teneur en filler et la teneur en liant seront définitivement fixées et notifiées à
l’Entrepreneur après une étude de laboratoire faite par lui, à ses frais, à partir des granulats issus des gisements
agréés.
L’enrobé sera précédé par un balayage, un déflachage des nids de poules par de l’enrobé à froid et une couche
d’accrochage en émulsion à 65% à raison de 1,2 kg au mètre carré à la charge de l’Entrepreneur.
I.12 REPANDAGE
La température des granulats à l’entrée du malaxage devra être comprise entre 135°C et 150°C, celle du répandage
du bitume devra être comprise entre 160°C et 170°C pour un bitume 40/50.
La teneur en eau des granulats à l’intérieur du malaxeur devra être inférieure à 0,5 %.
Le revêtement sera mis en œuvre en une seule couche. Cette couche fera l’objet d’un réglage en nivellement.
Si l’exécution de la chaussée en pleine largeur s’avère impossible, les joints devront être soignés et très serrés. Le
bord du joint longitudinal devra être coupé sur toute son épaisseur de manière à exposer une surface franche
contre laquelle on placera le mélange chaud.
I.13 CYLINDRAGE
Le compactage au cylindre à pneus du béton bitumineux sera exigé ; le rouleau à pneus devra compacter
immédiatement derrière le finisseur.
Les roues des cylindres devront toujours être humides sans excès d’eau. Toutefois, ce cylindrage sera poursuivi
jusqu’à ce que toutes les traces du rouleau aient disparu et qu’aucune compression ne soit encore possible.
La couche obtenue après le dernier cylindrage devra être unie, conforme aux profils et à la pente fixée et avoir
l’épaisseur moyenne prescrite. La correction des parties défectueuses sera réalisée par découpage de la couche et
remplacement par un mélange frais qui sera cylindré immédiatement.
La compacité en place devra atteindre en tout point 100 % de la compacité DURIEZ de référence obtenue en
laboratoire sur les enrobés, lors de l’étude de composition.
La méthode de compactage est jugée satisfaisante si elle permet d’atteindre dans au moins 95% des mesures
effectuées, 100% de la densité L.C.P.C obtenue lors de l’étude de formulation du produit ; les 5% de mesures
restantes ne devront pas donner une compacité inférieure à 95% de la densité L.C.P.C.
7. REVETEMENT EN BICOUCHE
L'Entrepreneur respectera les règles de l'art en vigueur pour l'exécution du revêtement, en particulier les
conditions de température pour le répandage du liant et la nature des gravillons.
Les liants et les matériaux devront faire l’objet avant leur mise en œuvre par l'Entrepreneur d'essais d'agrément du
Maître d'Ouvrage, pour cela, il sera procédé au frais de l'Entrepreneur notamment des essais suivants :
Contrôles de granulométrie ;
Homogénéité et propreté ;
Les liants hydrocarbonés utilisés seront le Cut-back 0/1 pour l'imprégnation et le bitume fluidifié 800-1400 pour les
deux couches du revêtement.
Les répandages de liants seront effectués à la rampe doseuse dont le débit réglable devra être asservi à la vitesse
de déplacement de la bitumeuse de façon à assurer la régularité des dosages au mètre carré.
Les compactages seront assurés au compacteur à pneus lisses, méthode véritablement valable pour ce type de
revêtement, la pression de gonflage étant adoptée à la dureté des gravillons employés ; chaque couche recevra en
principe 3 passes. La maitrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage se réservant toutefois le droit d'exiger des passes
supplémentaires en cas de besoins.
Le support sera préalablement balayé au balai mécanique et éventuellement lavé en tant que de besoins.
Pour l'exécution du revêtement, l'Entrepreneur doit respecter en ce qui concerne les liants les dosages et les
températures suivantes :
Désignation Nature du liant Dosage en kg/m² Température du liant
été hiver
70°C - 80°C
Pour le dosage des granulats l'Entrepreneur doit respecter les valeurs suivantes :
L'Entrepreneur doit fournir une étude de formulation établie par le laboratoire agréé sur la base des matériaux
destinés aux revêtements.
BORDURES DE TROTTOIRS
Les bordures de trottoirs en béton préfabriqué seront scellées sur une semelle de propreté en béton dosé à 250 Kg
d’une épaisseur de 0.10 m et selon les plans d’exécution.
Elles devront former un alignement rigoureux. Les joints auront 10 mm d'épaisseur maximale, ils seront serrés et
lissés au fer.
Toute bordure cassée, endommagée ou salie par les produits noirs sera refusée.
Toute bordure découpée en alignement droit sera refusée. Les bordures refusées sont à évacuer du chantier et à
remplacer par l’Entrepreneur.
Il en est de même pour les bordures d’angle ou de parties courbes qui seront réalisées selon les indications des
plans et soumises à l’agrément préalable de la Maîtrise d’Œuvre. En particulier, ces bordures doivent être
préfabriquées aux dimensions adéquates et non issues de découpe sur chantier des bordures droites.
La tolérance pour faux alignement en plan ou en hauteur est de 1 cm par rapport à la ligne de pose.
Toutes les bordures seront réalisées conformément aux détails des plans d’exécution.
L'exécution des travaux nécessaires à la réalisation des canalisations ainsi que des ouvrages correspondants ;
Les essais nécessaires au contrôle de fonctionnement et de résistance des ouvrages (rupture, étanchéité, etc.) ;
L’exécution des travaux du maintien, de la protection ou de la déviation provisoire des réseaux divers existants.
L'énumération des tâches ci-dessus est indicative et n'est nullement limitative. L’Entrepreneur devra livrer
l'ensemble des installations en parfait état de fonctionnement.
Le tracé et le profil du collecteur sont fixés par les études d’exécution. Des modifications justifiées pourront
toutefois être proposées au Client par l'Entrepreneur lors des travaux sans que cela ne puisse induire un
quelconque supplément dans les délais.
Pose de la canalisation ;
Ouvrages annexes ;
Plans de récolement.
La réception de chaque étape fera l’objet d’un procès-verbal signé par les représentants respectifs de la Maîtrise
d’Œuvre et de l’Entrepreneur.
Une planche d’essai des sols devra être réalisée par l’Entrepreneur au démarrage des travaux du chantier en vue de
valider la méthode de compactage utilisée pour chaque type de sol remblayé. Les résultats de chaque planche
d’essai seront visés par la Maîtrise d’Œuvre qui validera la (ou les) méthode (s) de compactage proposée (s) par
l’Entrepreneur.
à la corrosion ;
à l'abrasion ;
aux charges hydrauliques dynamiques ou statiques, lors de crues ou de taux de remplissage inhabituel.
Les assemblages des canalisations seront réalisés par emboîtement quel que soit le matériau de canalisations
utilisées. L’étanchéité devra être assurée par la mise en place de joints en élastomère.
Les matériaux retenus pour les canalisations des eaux usées et/ou des eaux pluviales sont les suivant :
Polyéthylène Haute Densité (PEHD) de classe de rigidité CR8 ou le polypropylène (PP) annelés à double paroi de
classe de rigidité SN8 ;
Tous ces types de conduites d’assainissement doivent être conformes aux exigences et spécifications éventuelles
du concessionnaire.
Les conduites doivent être transportées, manutentionnées et stockées de façon à préserver leurs caractéristiques
de performance.
Le diamètre nominal (DN) correspond au diamètre intérieur pour les tuyaux en béton armé, en PEHD annelés et en
PP annelés.
L’utilisation de tout autre type de tuyaux doit être soumise à l’approbation du concessionnaire.
1.40. TUYAUX EN POLYETHYLENE HAUTE DENSITE (PEHD) OU EN POLYPROPYLENE (PP) ANNELES A DOUBLE PAROI
Les tuyaux à parois structurées en polyéthylène haute densité (PEHD) ou polypropylène (PP), destinés pour les
collecteurs de réseaux enterrées d’assainissement sans pression doivent être conformes aux normes en vigueur. Ils
doivent avoir une classe de rigidité annulaire minimale CR8 pour les tuyaux en PEHD et SN8 pour les tuyaux en PP.
Ces tuyaux doivent être constitués de double paroi (intérieure lisse et extérieure annelée), d’une emboîture
intégrée lors de la fabrication du tube et d’une bague d’étanchéité maintenue dans le creux formé par les deux
premières annelures de la partie mâle.
Les tuyaux doivent être colorés dans la masse. La paroi interne des tubes doit être d’une couleur facilitant
l’inspection visuelle et par caméras, la paroi externe sera annelée et de couleur noire.
Les surfaces des tubes doivent être propres et exemptes de rayures, boursouflures, impuretés visibles ou pores et
toutes autres imperfections de surface.
Les extrémités des tubes doivent être coupées proprement et perpendiculairement à leur axe et avoir une parfaite
rectitude.
L’assemblage est réalisé par compression d’une bague d’étanchéité entre la partie mâle du tube et l’emboiture.
Cette bague d'étanchéité doit être en élastomère EPDM conformément à la norme en vigueur.
La dimension nominale sera basée sur la dimension du diamètre intérieur de la canalisation DN/ID.
Les tuyaux seront désignés selon le diamètre nominal qui correspond au diamètre intérieur (DN/ID) en millimètres.
Ce marquage doit être à des intervalles maximaux de 2m et doit comporter entre autres les indications suivantes :
Norme de référence ;
Si le marquage est imprimé, la couleur des informations imprimées doit être différente de celle du tuyau. La
dimension du marquage doit en permettre la lecture sans grossissement.
Les caractéristiques dimensionnelles des tuyaux à parois structurées en polyéthylène haute densité (PEHD) ou
polypropylène (PP) de classe de rigidité respectivement de CR8 et SN8 sont en généralement définies comme suit :
La longueur des tuyaux sera de 6 mètres. Elle ne doit pas être inférieure à celle spécifiée par le fabricant.
Les tuyaux PEHD ou PP annelés à double paroi seront fabriqués par un procédé assurant la solidité mécanique des
deux parois, interne et externe.
Raccords :
Les diamètres nominaux et les classes des raccords seront les mêmes que ceux des tuyaux. Les pièces de raccord
présenteront les mêmes qualités physiques, mécaniques et chimiques que les tuyaux avec lesquels elles seront
assemblées. Les épaisseurs de paroi des raccords ne seront pas inférieures aux épaisseurs minimales admises pour
les tuyaux de même diamètre et de la même classe.
Ces spécifications sont valables pour les manchons sablés permettant la liaison des tuyaux avec les ouvrages en
béton, les clips de piquage, ainsi que les coudes et les tés.
Joints :
Les tuyaux en béton armé, destinés à être utilisés pour les collecteurs d'assainissement sans pression seront de
série 135A, avec assemblage par emboîtement à collet et joint torique en élastomère intégré lors de la fabrication,
conformément à la norme marocaine en vigueur.
Les tuyaux en béton armé seront composés d'un mélange de ciment, de granulat, d'eau et éventuellement
d'adjuvants, conformément à la Norme Marocaine en vigueur.
Ils seront fabriqués mécaniquement par un procédé (CAO, BVA.) assurant une compacité élevée du béton, des
surfaces régulières et lisses, des tolérances dimensionnelles correctes et les positions des armatures telles qu'elles
seront définies dans les calculs statiques effectués par le producteur des tuyaux et approuvés par la maitrise
d'œuvre et le maitre d'ouvrage et par le concessionnaire.
Ils doivent être de section circulaire, avoir des surfaces intérieures et extérieures lisses, régulières et exemptes de
défauts et de fissures.
Les canalisations en béton armé doivent avoir été fabriquées depuis au moins vingt et un (21) jours avant leur pose.
Les tuyaux seront désignés selon le diamètre nominal qui correspond au diamètre intérieur en millimètres.
Les joints d'étanchéité doivent être conformes aux normes en vigueur, et permettre des assemblages souples et
étanches.
Le marquage des tuyaux doit être lisible, permanent et comportant les indications suivantes :
Norme de référence ;
Identification matériau ;
Diamètre nominal DN ;
Les caractéristiques dimensionnelles des tuyaux en béton armé, sont définies en fonction de la classe de résistance
"série 135 A", comme suit :
DN=Diamètre intérieur (mm) Épaisseur minimale de paroi (mm) Charge de rupture (KN/m)
300 37 41
400 45 54
500 53 68
600 62 81
800 80 108
La tolérance sur le diamètre intérieur est fixée à plus ou moins 2,5% et la tolérance sur l’épaisseur est de 3 mm plus
ou moins 2% de celle-ci.
La longueur utile doit être supérieure ou égale à 2 m. Elle ne doit pas être inférieure à celle spécifiée par le
fabricant, lorsqu’elle est mesurée (tolérance de 1%).
Pour tout ce qui n'a pas été précisé dans les présentes prescriptions, la norme marocaine en vigueur "Tuyaux
circulaires en béton armé et non armé pour canalisations d'assainissement" sera applicable.
Lorsque l’Entrepreneur désire utiliser des matériaux non courants, il sollicite l’autorisation préalable du Client et de
la Maîtrise d’Œuvre et soumet l’emploi de ces matériaux à l’autorisation du concessionnaire, qui fixe les limites
d’utilisation pour satisfaire aux conditions requises pour leur fonctionnement.
Les eaux de toute nature sur le chantier (eaux pluviales, eaux d’infiltration, sources, fuites de canalisation, nappe
phréatique, etc.) sont évacuées par les moyens d’épuisement nécessaires. L’écoulement des eaux dans les
caniveaux et ouvrages existants est maintenu en permanence. Les eaux épuisées sont évacuées dans un cours
d’eau, un fossé ou un collecteur d’eaux pluviales, après accord de la Maîtrise d’Œuvre.
L’Entrepreneur informe la Maîtrise d’Œuvre dans un délai maximum de 24 heures de toutes venues d’eaux
exceptionnelles non reconnues lors de l’étude géotechnique.
Dans le cas de nappes aquifères ou de venues d'eau exceptionnellement importantes, l'Entrepreneur peut proposer
à la Maîtrise d’Œuvre les moyens pour y faire face.
Si, pour permettre l'exécution des Travaux, l'Entrepreneur doit réaliser sous le lit de pose des drainages
temporaires à l'aide de drains entourés d'une épaisseur suffisante de matériaux drainants ou à l'aide d'une couche
de matériaux drainants, il devra obtenir l'approbation de la Maîtrise d’Œuvre.
Les terrassements pour le drain éventuel seront poussés à l’avancement pour faciliter l’évacuation des eaux
souterraines et réduire les sujétions d’épuisement si celles-ci s’avéraient nécessaires.
Épuisements :
Les épuisements pourront être autorisés, si l’évacuation des eaux par gravité est impossible ou plus onéreuse.
Toutefois, les épuisements ne devront pas entraîner des désordres aux installations et fondations voisines.
Rabattement de nappe :
Lorsque l’épuisement direct des fouilles s’avère impossible ou susceptible de compromettre la stabilité des talus ou
parois ou la qualité de l’exécution de la pose, le Maître d'Ouvrage ou la Maîtrise d’Œuvre pourront imposer dans ce
cas la technique de rabattement de la nappe aquifère.
La cote à laquelle devra être maintenu le rabattement sera inférieur d’au moins 0,40 m à celle du fond de fouille.
Les conditions de réalisation et de contrôle du rabattement de nappe seront convenues d’un commun accord, et au
cas par cas, par le Maître d'Ouvrage et l’Entrepreneur.
L'exécution des tranchées sera réalisée suivant les règles de l’art, conformément aux normes et règlement en
vigueur.
Les fouilles seront creusées suivant les formes et aux dimensions prescrites, les faces seront bien dressées et le
fond nivelé avec soin et débarrassé de toute pierre pointue « tête de chat».
Les tranchées exécutées en travers des voies existantes seront ouvertes puis comblées par demi-largeur de
chaussée.
L’Entrepreneur assurera l’entretien et la surveillance des tranchées ouvertes, établies à leur profil définitif, jusqu’au
moment de la mise en place des canalisations.
Tout dérangement de matériaux, comblement des fouilles ou autres manœuvres qu’il y aurait lieu d’exécuter par
mesure de sécurité publique ou pour tout autre motif, demeurent à la charge de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur demeurera responsable des frais de réparation des canalisations d’eau, des câbles électriques
souterrains et des installations publiques ou privées de tout autre opérateur qui auraient subi des avaries du fait de
l’exécution des travaux.
Aucune des sujétions ci-dessus ne peut être un sujet de réclamation ou de demande de la part de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur est chargé de faire transporter aux décharges publiques ou dans un endroit indiqué par la maitrise
d’œuvre et le maitre d’ouvrage les terres restant en excédent après le remblaiement des fouilles.
Au cas où l'Entrepreneur aurait déblayé trop profondément le fond de tranchée sur toute sa largeur, celui-ci sera
rétabli en sable méthodiquement compacté sans qu'il ne puisse prétendre à aucune plus-value.
Conformément à l'art. 5.4.3.1 et 5.3.4 du fascicule 70, le fond de tranchée est arasé à 0,10 m au moins aux dessous
de la cote prévue pour la génératrice inférieure extérieure du tuyau.
Blindages
Les fouilles définies à l'alinéa précédent, ainsi que les parois des fouilles en excavation ou en butte, doivent être
aménagées, eu égard à la nature et à l'état des terres, de façon à prévenir les éboulements. Si cette condition n'est
pas remplie, des blindages, des étrésillons ou des étais appropriés à la nature et à l'état des terres doivent être mis
en place. Ces mesures de protection prescrites ne doivent pas être réduites ou supprimées lorsque les terrains sont
gelés sous l'influence des conditions atmosphériques.
Au cours des travaux de fouille à ciel ouvert, l'Entrepreneur devra particulièrement veiller à ce que le dépôt des
déblais, les équipements, la circulation des engins de chantier ainsi que les vibrations dues aux bétonnières placées
à proximité de la fouille et à la circulation publique voisine (camions, trains, etc.) ne puissent provoquer
d'éboulement mettant en danger la sécurité des personnes ou des biens.
La Maîtrise d’Œuvre pourra imposer le type de blindage de fouille à mettre en œuvre ; le blindage en bois ne sera
pas admis. Dans le cas de mise en œuvre de blindage semi-jointif, l'espacement entre éléments sera soumis à
l'agrément de la Maîtrise d’Œuvre.
L’ouverture de tranchée talutée peut être proposée par l’Entrepreneur et doit être soumise à l’approbation
préalable de la Maîtrise d’Œuvre.
Le boisage semi-jointif (intervalles n'excédant pas le double de la largeur moyenne des éléments soutenant les
terres) ;
Les blindages par éléments métalliques coulissants, sauf s'ils répondent aux conditions du sous-article ci-après.
Blindages jointifs :
Ils seront mis en place dans le cas de sols fluents ou susceptibles de le devenir au cours des travaux et uniquement
sur avis du Maître d'Ouvrage et de la Maîtrise d’Œuvre.
Sont considérés comme blindages jointifs, les blindages composés d'éléments en bois ou métalliques maintenus en
place jointivement entre deux regards consécutifs jusqu'à ce que la Maîtrise d’Œuvre autorise le remblaiement de
la tranchée.
Palplanches :
Elles seront mises en place pour de fortes profondeurs et sur avis du Maître d'Ouvrage et de la Maîtrise d’Œuvre.
D’une manière générale pour l’exécution des fouilles, les déblais dus à une surlargeur, préfouille, difficultés pour
terrasser à des profondeurs importantes, rampe d’accès, talus, aménagement de l'espace de travail ou étaiement
nécessaires à la conduite de ces travaux, n'entraîneront pas de suppléments.
L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait qu’avant toute pose de canalisations d’assainissement, le fond
de la tranchée sera à (Ø/10 + 0,10m), avec un minimum de 15 cm, au-dessous de la cote prévue pour la génératrice
inférieure extérieure du tuyau. Sur cette épaisseur il sera réalisé un lit de pose en conformité avec le Contrat.
Le lit de pose des conduites posées hors nappe, d'une épaisseur d'au moins 10 cm (D/10+10 cm) tel que défini dans
les plans d’exécution, sera constitué de sable propre 0/5 contenant moins de 12 % de fines (particules inférieures à
80 microns). Le lit de pose doit être soigneusement compacté.
D 60
Cu = >6
D 10
2
( D30 )
1 < CC = <3
D10 × D60
Où,
Cu : coefficient d'uniformité
Cc : coefficient de courbure
En terrain aquifère ou en terrain rocheux, le lit de pose devra être constitué, en fonction des conditions de
résistance des sols et d’évacuation des eaux de nappe, de sorte à garantir une bonne tenue et une bonne stabilité
de l’ouvrage à réaliser.
Dans ces conditions, le matériau constituant le lit de pose, l'assise et l'enrobage des conduites tels que définis dans
les plans d’exécution, sera constitué en matériaux gravette quartzite 5/15 ou sable selon la nature de la
canalisation utilisée.
Dans tous les cas le matériau employé en lit de pose devra être agréé par le Maître d'Ouvrage et la Maîtrise
d’Œuvre.
Dans certains cas, un compactage de fond de fouille pourra être demandé si la portance n’est pas suffisante.
Suivant les diamètres de canalisation à poser, le compactage permettra d’atteindre les portances requises par les
notes techniques des fournisseurs de canalisations.
Si le fond de fouille est instable, même après drainage éventuel, la mise en place ou l’exécution d’un tapis anti-
contaminant, de berceaux ou d’un béton de propreté, en vue d’assurer un nivellement précis, ou de dalles de
répartition dans les terrains peu consistants, peut être imposée par la Maîtrise d’Œuvre.
Il lui incombe en outre d’obtenir les autorisations administratives nécessaires auprès des autorités concernées.
Il sera seul responsable des dommages éventuels à des tiers. L’emploi des explosifs pour les fouilles à ciel ouvert
sera préalablement soumis à l’accord du Maître d'Ouvrage et des autorités compétentes qui pourra imposer
certaines restrictions.
Afin qu’aucun dommage ne soit causé aux canalisations et câbles rencontrés pendant l’exécution des
terrassements, l’Entrepreneur prendra toutes les dispositions utiles à leur reconnaissance (surtout s’il envisage
l’emploi des engins) et ensuite pour leur soutien et leur protection. En cas de dommage à un réseau ou un ouvrage,
l’Entrepreneur en informera sans délai le Maitre d’ouvrage et la maitrise d’œuvre.
L’Entrepreneur se conformera aux conditions qui pourront lui être imposées par le Maitre d’ouvrage et la maitrise
d’œuvre.
Les composants doivent être protégés contre tout dommage. Seuls des équipements appropriés doivent être
utilisés pour leur manutention ainsi que pour leur transport.
Une zone d’accueil et une zone de réception des produits seront aménagées par les soins de l’Entrepreneur afin de
ne pas confondre les produits et matériaux déjà réceptionnés et ceux en attente de réception.
Les différentes aires de stockage doivent être propres, nivelées et aménagées par les soins de l’entrepreneur
Bardage
La fourniture des matériaux doit se faire au fur et à mesure de l'avancement du chantier. Les stockages éventuels
sont effectués conformément aux règles de l’art et aux normes en vigueur.
Préparation
Les conduites et appareils ne doivent pas posséder de défauts apparents ni de corps étrangers à l'intérieur.
Les seules coupes autorisées sur le chantier sont celles faites pour les raccordements sur la conduite existante et
conformément aux directives du fabriquant. Pour les tuyaux amiante-ciment, le respect des recommandations,
textes, lois, arrêtés et documents en vigueurs sera de mise.
La pose des canalisations en tranchée sera effectuée conformément aux prescriptions du fascicule 70 du Cahier des
Clauses Techniques Générales, les normes en vigueur et les indications du fabriquant.
L'Entrepreneur prendra toutes les précautions nécessaires pour protéger les extrémités et vérifiera l'intégrité du
revêtement intérieur.
Les tuyaux seront manutentionnés et descendus dans la tranchée avec précaution. Il est interdit de les soumettre à
des chocs ou de les rouler sur des pierres, sur un sol rocheux ou sur des pièces déjà en place. On s’assurera qu’ils
sont intérieurement propres et lisses et ne renferment aucun objet étranger, lors du retrait des bouchons. Ils
seront correctement alignés, soigneusement emboîtés et la pente bien respectée.
Les tuyaux seront posés, sauf spécifications contraires, sur un lit de pose soigneusement compacté, dans des
tranchées entièrement asséchées; les tronçons de canalisations devront présenter en plan des alignements
parfaitement droits et, en profil en long, respecter la pente précisée sur les plans d’exécution.
Les tuyaux seront posés à partir de l’aval et l’emboîtement, lorsqu’il existe, sera dirigé vers l’amont (canalisations
gravitaires).
A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux non visitables en cours de pose seront provisoirement obturées
pour éviter l’introduction de corps étrangers.
Sur les tronçons comportant deux canalisations parallèles, celles-ci seront posées dans une tranchée commune
conformément aux plans d’exécution.
Lors de la réalisation des tranchées, toutes les précautions devront être prises pour que la tranchée la moins
profonde formant banquette ne soit pas ébranlée lors de l'approfondissement de l'autre. Cette banquette devra
être consolidée aux frais de l'Entrepreneur si elle a été ébranlée et n'offre plus une assise suffisamment résistante.
Les canalisations proviendront d’usines agrées par la maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage. L’Entrepreneur est
tenu de fournir une attestation de conformité.
Pour les diamètres dont le linéaire est inférieur à 100 m, l’Entrepreneur est dispensé des essais s’il produit un
procès-verbal d’essai sur ces tuyaux en usine.
De façon générale, la maitrise d'œuvre et le maitre d'ouvrage se réservent le droit de faire effectuer, aux frais de
l’Entrepreneur, à la réception sur chantier ou à l’usine, les essais et contrôles suivants :
Contrôle de l’aspect ;
Par échantillonnage :
Ils seront conformes avec les principes d’échantillonnage quantitatif permettant un contrôle qualitatif tels que
définis dans les normes en vigueur :
Essais d’étanchéité à l’usine pour les tuyaux à joints souples effectués sur deux (02) tuyaux assemblés ;
Essais de résistance à l’écrasement et à la fissuration : ils seront menés conformément aux dispositions des normes
en vigueur. La charge minimale à laquelle doit résister chaque tuyau sans aucune fissuration ou ovalisation sous les
conditions de l’épreuve d’écrasement sera celle spécifiée par le producteur en fonction de la classe ou de la série
exigée.
Des essais de charge et de flèche résiduelle seront menés conformément à la norme marocaine en vigueur.
Remblaiements
Exécution du remblaiement
Le remblaiement des tranchées proviendra autant que faire se peut des déblais et fouilles exécutés à l’intérieur du
site des Travaux.
L'Entrepreneur devra disposer de camions permettant de benner latéralement pour le déversement des matériaux
dans la tranchée ou disposera d’un engin de chargement permettant la reprise sur stock et le déversement dans la
tranchée.
L'excédent des déblais est enlevé par les soins de l'Entrepreneur et mis à la décharge publique ou à un endroit
indiqué par le Maitre d’Ouvrage.
L’Entrepreneur est chargé de remblayer toutes tranchées ou fouilles ouvertes par elle. Le remblaiement ne pourra
s’effectuer que sur l’ordre de la Maîtrise d’Œuvre.
Les remblais seront effectués avec les matériaux provenant de la fouille après analyse granulométrique et dans le
cas où le remblai est reconnu valable. Toutefois, la première couche de remblais, latéralement à la canalisation et
sur une hauteur de 0,40 m au-dessus des canalisations posées, sera exécutée avec de la terre tamisée pilonnée
énergiquement (latéralement et par-dessus).
Les mailles du tamis ne devront pas excéder 1,5 cm x 1,5 cm. Le restant de la fouille sera comblé avec les matériaux
tout venant, criblés des grosses pierres (diamètre supérieur à 8 cm).
Les remblais seront exécutés obligatoirement par couches successives conformément aux spécifications du présent
CTP et de la classification retenue pour le compactage (q2, q3 ou q4).
Remblai primaire :
Le remblaiement primaire sera exécuté en terre criblée en terrain ordinaire, en sable lors des traversées des voies
et en gravette en présence de nappe jusqu'à 0,40 m au-dessus de la génératrice supérieure.
Il sera exécuté en couches d'épaisseurs ne dépassant pas 0,20 m, soigneusement arrosées et compactées au moyen
d’engins appropriés.
Le Dmax doit être inférieur à 50 mm. L’indice de plasticité Ip devra être inférieur à 12 (Ip < 12) ou le tamisat à 0,08
mm inférieur à 12%.
Remblai secondaire :
Au-dessus du remblai primaire, le remblaiement secondaire sera exécuté en terre criblée constituée par les déblais
en place (ou apport éventuel) et nettoyé de tous corps volumineux et de toute impureté.
Il sera exécuté en couches successives d'épaisseurs ne dépassant pas 0,20 m, soigneusement arrosées et
compactées au moyen d’engins appropriés.
Le Dmax doit être inférieur à 50 mm. L’indice de plasticité Ip devra être inférieur à 25 (Ip < 25).
Compactage
L’Entrepreneur devra effectuer le compactage des tranchées conformément au guide technique du SETRA
« remblayage des tranchées et réfection des chaussées ».
Le compactage sera réalisé à l’aide de matériel approprié, selon les règles de l’art.
Les ouvrages annexes comprennent essentiellement les regards de visite et les bouches d’égout sur collecteurs
gravitaires.
Regards de visite
Les regards de visite seront construits en béton armé coulés en place et doivent être étanches sur toute leur
hauteur. Leurs faces intérieures doivent être parfaitement lisses.
Ces regards de visite seront implantés conformément aux plans d'exécution. Leurs éléments de fond de regard
seront avec cunette et joints incorporés.
La distance maximale entre deux regards visitables consécutifs ne devra pas dépasser 80 m.
Le diamètre intérieur pour chaque regard aura les dimensions conformes aux plans d’exécution. Les regards de
visite seront coiffés de cadres carrés et tampons ronds ou grilles carrées concaves, en fonte ductile de classe D400
ou C250 munis de cornières de raccordement conformes à la norme en vigueur et selon les détails des plans
d’exécution.
Bouches d'égout
Les bouches d'égout seront en béton coulés en place. Elles seront soumises aux mêmes dispositions en matière de
qualité et d’étanchéité que les regards de visite.
Les bouches d’égout doivent être réalisées selon les plans d'exécution.
Les bouches à grilles et les avaloirs doivent comporter obligatoirement des appareils siphoïdes, et ce, en vue de
limiter les problèmes d’odeurs. Leur cadre et grille doivent être en fonte ductile conformément à la norme en
vigueur ou équivalente.
Ces ouvrages seront conformes aux plans d’exécution. Une attention particulière doit être apportée à l'étanchéité
de l'ouvrage en cas de reprise de bétonnage.
Les voiles seront réalisés en béton armé dosé à 350 kg/m3 (ciment de type CPJ 45 avec une épaisseur minimale des
parois de 20 cm) et seront exécutés conformément aux plans d'exécution et selon les dispositions des fascicules 62,
63, 65A et 70.
Les adjuvants doivent être incorporés au béton en faible quantité (moins de 10 kg/m3) et ne doivent avoir aucune
action sur la régularité de la teinte du béton.
Les armatures utilisées doivent être en acier haute adhérence conformément à la norme en vigueur, et de diamètre
défini par une note de calcul sans toutefois être inférieur à 8 mm.
Les rehausses doivent être en béton armé et ne doivent pas constituer un seul bloc avec le regard. Un joint sec est
à prévoir entre les deux éléments.
Les regards seront enduits et lissés au mortier dosé à 400 kg de 0,01 m d’épaisseur. Cet enduit pourra être
supprimé après accord du Client et de la Maîtrise d’Œuvre si l’Entrepreneur utilise des coffrages permettant
l’obtention de surfaces très lisses (contreplaqué, coffrage métallique). Dans ce cas, un simple ragréage sera
demandé.
Le radier du regard, reposant sur du béton de propreté de dix centimètres (10 cm) d’épaisseur, aura la même
épaisseur que les parois de la cheminée, et présentera une cunette en forme de demi-buse de même diamètre que
la canalisation.
Cette cunette sera enduite et lissée au mortier de ciment dosé à 300 Kg, les raccordements avec les collecteurs
affluents devant être particulièrement soignés.
La profondeur des regards sera mesurée, à l’aplomb de l’axe des regards depuis le fil d’eau de la canalisation
circulaire jusqu’au-dessus du tampon.
En cas de reprise de bétonnage, dans les regards de plus de 4 mètres, l’Entrepreneur est tenu de respecter les DTU
sur les reprises de bétonnage.
Ces pièces spéciales sont conçues pour assurer une parfaite étanchéité aux entrées et sorties des ouvrages et la
flexibilité de ces raccordements. Elles évitent ainsi l'effet de cisaillement constaté sur des raccordements rigides.
Les coffrages doivent être propre, lisse, adapté aux dimensions du regard à réaliser et indéformable sous l'effort de
la poussée du béton (en aucun cas les parois de la tranchée ne doivent être utilisées comme coffrage).
Les coffrages sont calés à leur niveau et lestés ou bloqués de manière à éviter le soulèvement ou déplacement en
cours de bétonnage. Dans le cas où le radier et les piédroits sont réalisés distinctement, les coffrages doivent
s'ajuster exactement sur la partie déjà coulée pour éviter les pertes de laitance. La reprise doit être effectuée de
manière à assurer une étanchéité parfaite et éviter une fissuration ultérieure. Le décoffrage s'effectue dans le délai
et les conditions adéquates.
D'une façon générale, l'Entrepreneur utilise des bétons prêts à l'emploi préparés en usines ou en centrales à béton
agréées. L'ajout d'eau à un béton prêt à l'emploi est strictement interdit. Sur autorisation de la Maîtrise d’Œuvre, le
béton peut être fabriqué sur place.
Nota :
Pour des raisons de sécurité les regards ne seront pas munis d'échelons (l’accès d'un regard s’effectue à l’aide
d’une échelle amovible) ;
Dans certains cas particuliers (risque d’H2S connu, proximité poste de refoulement, etc.), un revêtement plus
résistant pourra être exigé ;
Les dispositifs de couronnement et de fermeture des ouvrages d'assainissement doivent avoir les principales
caractéristiques communes suivantes :
2 mm pour C250 ;
3 mm pour D400 ;
Manœuvre d’ouverture : par des outils usuels (barre à mine, pioche, etc.) ;
Revêtement : avec en peinture bitumineuse noire, résistante à l’oxydation non toxique et non polluante ;
Scellement : par pattes ou embases de scellement assurant un ancrage solide dans le béton;
La profondeur d'emboîtement des dispositifs de fermeture et de couronnement (en l’absence de verrouillage) doit
être de :
Masse surfacique :
Sur les zones sensibles au vol, des tampons verrouillés pourront être utilisés, après accord du Maître d'Ouvrage. Le
système de verrouillage devra être pérenne dans le temps (choix du matériel de visserie adapté). En aucun cas, les
tampons ne seront soudés.
Classe de résistance :
C250 pour les regards sous les trottoirs et dans les zones non accessibles aux poids lourds ;
Verrouillage : par barreau élastique ou en option par serrure antivol intégrée et non soudée;
Articulation :
Design, motif et dimensions : conformément aux plans d'exécution et aux exigences du Maître d'Ouvrage.
Classe de résistance :
C250 pour les grilles sous les trottoirs et dans les zones non accessibles aux poids lourds;
Assurance de la grille dans le cadre : par un dispositif de verrouillage et par des patins en élastomère amortisseurs ;
Design, motif et dimensions : conformément aux plans d'exécution et aux exigences du Maître d'Ouvrage.
Lorsque les grilles sont implantées dans l’axe d’un caniveau double ou sur un profil de voie en V, elles seront semi-
concaves afin de faciliter la collecte des eaux de ruissellement.
Les grilles plates seront admises pour des cas particuliers, en fonction des contraintes de l’aménagement de surface
(exemple profil de voie avec bordure à zéro de vue).
Les avaloirs siphoïdes sont des ouvrages préfabriqués en fonte ductile conforme à la norme en vigueur, dont les
dimensions sont indiquées dans les plans d’exécutions
L’Entrepreneur devra exécuter ces ouvrages et supporter toutes les sujétions y afférentes.
Pièces diverses
Ces ouvrages concernent essentiellement les échelles de descente dans les regards, les têtes de regard et les
crinolines.
Les ouvrages métalliques seront montés et scellés suivant les règles CM 56. Pour la mise en œuvre, l'Entrepreneur
devra suivre scrupuleusement les règles fournies par le constructeur.
Les ouvrages et menuiseries métalliques seront protégés par une galvanisation à chaud. Avant application de la
galvanisation, la surface sera soigneusement nettoyée à la brosse métallique et débarrassée de toute trace de
rouille.
Les têtes de regard seront exécutées de façon à pouvoir recevoir un tampon couvercle en fonte de type agréé par
la Maîtrise d’Œuvre et les services concernés.
Les fontes de voiries pour grilles, et équipements d'entrées d'égouts devront satisfaire aux conditions définies par
la norme marocaine en vigueur.
Les échelles des regards et ouvrages visitables seront en acier galvanisé à chaud.
3. ESSAIS DE RECEPTION A REALISER
La réception des réseaux d’assainissement doit comprendre au minimum les contrôles préalables suivants :
L'essai d´écoulement.
Les contrôles doivent être réalisés conformément aux spécifications du fascicule 70 et aux dispositions des normes
en vigueur.
Ce contrôle concerne les réseaux et branchements neufs, et a pour but de vérifier l’état intérieur et la géométrie de
ces ouvrages. L’examen visuel sera réalisé sur la totalité des ouvrages, tandis que l’inspection télévisuelle est à
réaliser à hauteur de 20% (les tronçons qui font l'objet d'inspection télévisée seront définis par la Maîtrise
d’Œuvre).
Avant l’inspection télévisuelle, les ouvrages doivent être entièrement nettoyés par hydrocurage (collecteurs et
branchements compris) par les soins de l’Entrepreneur.
Anomalies d’assemblage : déboîtements, déviations angulaires, épaufrures, joints visibles et bagues de butée mal
placées ;
Anomalies de géométrie : changements de section, de pente (avec évaluation des flaches), d’orientation et coudes ;
Fissures ;
Les déformations : effondrements, écrasements, affaissements de voûte, éclatements, ovalisation (avec évaluation
pour les matériaux déformables), perforations et poinçonnements ;
Le contrôle vise pour les regards de visite ou occasionnellement visitables, et pour les boîtes d’inspection et de
branchement, à détecter les anomalies suivantes :
Du système de descente : échelons et crosse de descente branlants, manquants, mal positionnés et mal adaptés ;
En cas de non-conformité détectée au cours de ces contrôles, l’Entrepreneur sera dans l’obligation, et à ses frais,
d’y remédier.
Essais d’étanchéité
Les essais d'étanchéité dans les canalisations d’assainissement entre les tuyaux assemblés seront réalisés de
manière à vérifier la convenance des éléments de jonction et des bagues.
Les essais d’étanchéité seront réalisés à hauteur de 30% du linéaire mis en œuvre de canalisations d’eaux usées et
d’eaux pluviales (les tronçons qui font l'objet des essais d'étanchéité seront définis par la Maîtrise d’Œuvre).
Ces essais seront effectués après remblaiement partiel (par cavalier) des fouilles, au fur et à mesure de
l’avancement du chantier. Ils seront réalisés, tronçon par tronçon du réseau, sur les branchements particuliers et
sur les regards de visite, et après vérification des niveaux et des cotes des ouvrages, et ce.
La maitrise d’œuvre et le maitre d’ouvrage se réserve le droit d’augmenter le linéaire des conduites devant subir le
test d’étanchéité jusqu’à concurrence de 45% du linéaire total s’il le juge nécessaire.
L'Entrepreneur fera son affaire de l'acquisition des éléments d'obturation et de mise en pression de ces ouvrages et
ce, pour tous les types de sections, ainsi que de l'approvisionnement en eau nécessaire à ces essais. Les conditions
et résultats de ces essais devront répondre aux normes en vigueur.
L’essai pourra aussi être effectué à la fumée à la place de l’eau selon les exigences du maitre d’ouvrage.
Pour les regards et les boites de branchement, seul le test à l’eau est autorisé.
En cas d’essai à l’air non satisfaisant, et après vérification des obturateurs, un deuxième essai à l’air est réalisé. En
cas de fuite, il est alors procédé à un essai à l’eau. Dans tous les cas, l’Entrepreneur procédera à la résorption des
désordres mis en évidence. En cas de litige, seul l’essai à l’eau fait foi.
Essai d'écoulement
Un essai d’écoulement sera réalisé, après injection d´une quantité d'eau limitée, sur les tronçons gravitaires afin de
s’assurer du bon fonctionnement de l’ouvrage.
Les Caniveaux préfabriqués seront avec ou sans pente, équipés d’un système de récupération des eaux de
ruissellement à grille série lourde. La pose est effectuée sur chaussée suivant les prescriptions du fabricant. Les
grilles seront en fonte. Le béton polyester est un conglomérat d’agrégats de quartz (grain de 0 à 8 mm) liés par de
la résine de polyester, dont les caractéristiques sont :
- rugosité de la paroi : ca 25 µm
- résistance chimique : le béton polyester est résistant aux acides minéraux, aux sels d’épandage, aux huiles
minérales, mazout, essence et la plupart des acides et des bases
Les extrémités du caniveau sont munis de manchons mâle et femelle périphériques, et d’un évidement pour
exécution étanche.
Lors d’exécution étanche, il faut colmater les évidements avec un masse de jointoyage polysulfide. Les bords
supérieurs du caniveau sont munis d’une feuillure intégrée en acier galvanisé à chaud, épaisseur de la feuillure 4,0
mm; avec évidement pour le système de verrouillage à clips. Le caniveau répond à la norme devront être établies
par l’Entrepreneur conformément aux normes en vigueur.
Grille passerelle, à double fente, fonte largeur des fentes 12 mm; surface d’absorption 371 cm²/m; longueur 50,0
cm.
La grille est munie de 4 ergots en matière synthétique par mètre, pour le système de verrouillage à clips. La grille
répond à la classe de résistance E 600 kN selon la norme devront être établies par l’Entrepreneur conformément
aux normes en vigueur.
Règles de pose
La pose de ces tubes doit être réalisée sur un lit de sable de carrière ou de gravettes d'au moins 0.15 m d’épaisseur
uniforme.
Après pose des tubes, ils seront recouverts sur une hauteur d'au moins 0.40 m de sable de carrière au-dessus de la
génératrice supérieure de canalisation.
Profondeur de pose
Selon la structure de la chaussée prévue par les plans, un recouvrement minimum de 1.45 m entre la génératrice
supérieur de canalisation et le niveau supérieur de la couche de roulement est exigé.
Quelle que soit la nature des réseaux croisés ou en parallèles, il faut toujours respecter une distance entre extrados
de canalisations d'au moins 0.20 m ;
Lorsqu’il s’agit d’un câble de télécommunication en pleine terre, il faut garder une distance minimale de 0.50 m ;
Si la largeur de la fouille du fourreau ne permet pas de garder cette distance, il faudra prévoir une sur-profondeur
pour disposer les tubes l’un sur l’autre avec l’intervalle requis.
Mise en place
Il faut prévoir un abri pour les fourreaux si les travaux sont étalés sur une durée supérieure à 2 mois ;
Au fur et à mesure de la pose, les tubes doivent être vidés de toutes les matières étrangères qui auraient pu y
pénétrer ;
Aiguillage des fourreaux : Si l’aiguillage s’avère nécessaire, il est souhaitable de réaliser celui-ci en câblette nylon
(ne pas utiliser de fil d’acier qui s’oxyde et risque de se rompre lors du tirage) ;
Après leur pose et le remblaiement de la fouille, les fourreaux sont réceptionnés, de préférence avant la réalisation
des revêtements de sol.
Pour cela, il faut tester le passage d’un tronçon de câble ou de fourreau équivalent à celui qui sera utilisé à l’aide
d’une aiguille, pour contrôler notamment les rayons de courbure.
Pour les lignes droites, une boule de diamètre approprié peut être utilisée.
L'exécution des travaux nécessaires à la réalisation des canalisations ainsi que des ouvrages correspondants ;
Les essais nécessaires au contrôle de fonctionnement et de résistance des ouvrages (rupture, étanchéité, pression
etc.) ;
L'énumération des tâches ci-dessus est indicative et n'est nullement limitative. L’Entrepreneur devra livrer
l'ensemble des installations en parfait état de fonctionnement.
Le tracé et le profil des canalisations sont fixés par les études d’exécution. Des modifications justifiées pourront
toutefois être proposées au maitre d’ouvrage par l'Entrepreneur lors des travaux sans que cela ne puisse induire un
quelconque supplément dans les délais.
Les travaux réalisés par l’Entrepreneur devront être conformes au Fascicule 71 (édition Avril 2003) ainsi qu’à la
norme devront être établies par l’Entrepreneur conformément aux normes en vigueur.
Les conduites doivent être transportées, manutentionnées et stockées dans des conditions adaptées et de façon à
préserver leurs caractéristiques de performance.
Les assemblages des conduites seront réalisés par emboîtement, par assemblages mécaniques ou par soudage, et
ce, en fonction des matériaux de canalisations utilisées, de sorte à préserver une parfaite étanchéité.
La pose doit se faire dans les règles de l’art et conformément aux indications spécifiées dans les fascicules 70 & 71
du CCTG.
Le marquage des tuyaux doit être lisible et permanent. Il ne doit pas entraîner de fissure ou toute autre sorte de
défaillance prématurée.
Si le marquage est imprimé, la couleur des informations imprimées doit être différente de celle du tuyau.
Ce marquage doit être effectué au minimum une fois par mètre et doit comporter les indications suivantes:
Norme de référence ;
Identification du matériau ;
Date de fabrication ;
N° de lot ;
Classe de résistance ;
Le domaine d’application.
Tuyaux PVC : PN16 (cas de conduites d'eau potable) ou PN10 (en cas de conduites d'arrosage), DN ≤ 400 mm ;
Tuyaux PEHD : PE100 PN16 pour les conduites de réseau d'eau potable, PN10 pour les conduites de réseau
d'arrosage et PE100 PN16 pour conduites de branchements d'eau potable.
Les tuyaux en polychlorure de vinyle (PVC) doivent être fabriqués à partir d’une résine poudre de PVC auquel ont
été ajoutés seulement les additifs nécessaires à leur fabrication conformément à la norme devront être établies par
l’Entrepreneur conformément aux normes en vigueur.
Ils doivent être à paroi compacte avec une emboîture sur une extrémité et un bout mâle chanfreiné sur l’autre.
Les surfaces interne et externe des tuyaux doivent être lisses, propres et exemptes de rainures, cavités et autres
défauts de surface susceptibles d'empêcher de satisfaire à la norme devront être établis par l’Entrepreneur
conformément aux normes en vigueur.
Ces tuyaux doivent satisfaire une pression nominale égale à 16 bars (PN 16) en cas de conduites d'eau potable et 10
bars (PN 10) en cas de conduites d'arrosage.
Les assemblages doivent être par bague d'étanchéité en élastomère EPDM conformément à la norme NF EN 681-1.
Cette bague d'étanchéité doit être intégrée dans la gorge de l'emboîture conformément à la norme devront être
établies par l’Entrepreneur conformément aux normes en vigueur.
Le lubrifiant utilisé lors de l'engagement puis la poussée longitudinale du tube sera celui livré par le fabricant de
tubes et (ou) de raccords.
Les courbes nécessitées par le tracé de la conduite seront obtenues par la flexibilité naturelle des éléments et non
par une augmentation des joints. Le tube PVC peut en effet admettre un rayon de cintrage, à froid, supérieur ou
égal à 100 fois le diamètre extérieur du tube considéré.
Dans l'éventualité où le rayon nécessaire serait inférieur à cette valeur l'entrepreneur utilisera des courbes
préfabriquées formées à partir de tube en usine par des coudes
Les raccordements entre tuyaux et appareils de robinetterie doivent être réalisés par des raccords en fonte ductile
pour PVC.
La longueur totale des tubes sera de 6m, avec une tolérance de plus ou moins 1mm.
Les raccords sont fabriqués en fonte ductile adaptées au PVC. Ils seront montés sur tuyau en PVC répondant aux
caractéristiques ci-dessus auxquelles ils doivent être parfaitement adaptés.
Le poids, l’épaisseur des pièces spéciales ainsi que les caractéristiques des matériaux les constituant seront
conformes aux normes en vigueur.
Les assemblages des tuyaux seront de type emboîtement. L’emboîture sera de type normalisé à bague d’étanchéité
en élastomère.
NB : L’assemblage par collage est strictement interdit ainsi que les pièces de raccord en PVC.
Tuyau en PEHD
Les conduites en PEHD seront assemblées par électro-soudage ; Les conditions nécessaires et les modalités de
réalisation sont présentées, ci-après.
Des mesures globales de sécurité, doivent être respectées lors de toute application. En revanche, lorsque les
températures sont au-delà de la plage (0°C/45°C), des mesures particulières de confort de travail et de qualité sont
Electro-soudage
Cette méthode de soudage est réalisée d’après le système RAR (Raccord autorégulé). Ce système permet à
l’utilisateur, une entière confiance dans la gestion de l’électro-soudage.
Elles sont pratiquement identiques à celles du soudage bout à bout, à la différence qu’elles nécessitent un
manchon électro-soudable.
Conduites retenues dans le cadre du projet
4. Ouvrages annexes
Le long des conduites, objet du présent marché, il est prévu la réalisation des regards abritant des équipements de
vidange, de ventouses, et de vannes de sectionnement. Ces ouvrages sont répartis comme suit :
Le long de chaque conduite, seront réalisés des regards abritant les équipements, des vidanges et des ventouses
(voir profils en long). Ces ouvrages sont donnés dans le BPU
Vanne de sectionnement
Le long des conduites principales, seront réalisés des regards abritant les vannes de sectionnement. Les vannes à
prévoir figurent sur le tracé en plan. Le détail figure dans le carnet des nœuds.
Les ouvrages à réaliser devront être exécutés conformément aux plans d’exécution.
Il est à signaler que des prélèvements de contrôle de la qualité de compactage des remblais et de la qualité du
béton seront opérés au cours des travaux par un laboratoire à la charge de l’entrepreneur. Si les résultats s’avèrent
non satisfaisantes, l’Entrepreneur est tenu de refaire à ses frais les travaux réalisés.
Les conduites ne seront approvisionnées sur le chantier que lorsque le démarrage de la pose sera imminent, c’est à
dire dès l’ouverture des premiers mètres de tranchée.
Dans l’éventualité d’un stockage provisoire rendu nécessaire par le retard dû à une cause matérielle ou
administrative, celui-ci s’effectuera :
Les parois latérales de l’enclos ainsi constitué seront laissées libres afin de permettre une ventilation naturelle des
conduites et raccords. Lorsque les travaux d’ouverture de la tranchée seront entamés, les conduites pourront être
déposées le long de celle-ci, sur le bord de la fouille libre, et calées afin d’éviter leur rotation vers la tranchée.
Essais de résistance mécanique pour les tuyaux, juste avant les essais de pression ;
Les pièces ayant subies des avaries durant le transport, ou présentant des défauts seront marquées et remplacées
aux frais de l’Entrepreneur.
Contrôle des ouvrages
Les contrôles de conformité du projet seront exécutés aux différents stades de l’exécution, notamment :
A la pose de canalisation : contrôle des lits de pose de la cote du fil d’eau, des diamètres et de la bonne exécution
des emboîtements.
Essais de pression
Les essais de pression conditionnent la réception des travaux. Ils doivent être effectués dans les plus brefs délais
après la pose.
Avant sa mise en service, toute nouvelle canalisation posée doit faire l’objet d’essais de pression. Ces essais sont
destinés à contrôler la tenue mécanique et l’étanchéité de la canalisation posée.
Les prescriptions pour la réalisation des essais devront être établies par l’Entrepreneur conformément aux normes
en vigueur.
Le Maître d’Ouvrage, le Maîtrise d’Œuvre fixeront, en cours d’exécution des Travaux, la consistance de chaque
tronçon à essayer et la date des essais, au moins 48 heures avant leur exécution.
L'Entrepreneur soumettra au Maître d’Ouvrage, et à la Maîtrise d’Œuvre (et au représentant de la régie en cas du
réseau d'eau potable), un programme d'essais prévoyant le tronçonnement des conduites.
Le remplissage se fera 48 heures avant les essais. La mise en eau de la conduite devra être progressive pour éviter
les coups de bélier et assurer une purge de l’air.
La pompe d’épreuve et son manomètre seront placés au point le plus bas du tronçon à essayer.
Ces essais seront effectués aux frais de l’Entrepreneur qui a notamment la charge de fournir et de poser les plaques
pleines, butées et toutes autres installations accessoires à l’exécution de ces essais, dans les conditions prescrites,
ainsi que le matériel nécessaire à l’épreuve, en particulier la pompe, le manomètre et les compteurs.
L’approvisionnement en eau nécessaire pour tout essai (eau nécessaire pour les essais de pression, la désinfection
des conduites, etc.), toute fourniture et tous travaux de raccordement seront à la charge de l’Entrepreneur.
Les épreuves seront réalisées sur tronçons non remblayés à l'exception de cavaliers de terre mis en place pour
éviter les déplacements de tuyaux, les joints restent découverts pour vérifier leur étanchéité.
La conduite doit être remplie, s'il y a lieu, par le point bas pour évacuer totalement l'air (mettre des ventouses aux
points hauts).
Un procès-verbal sera dressé à la fin de chaque essai, contradictoirement entre la régie de distribution, Maîtrise
d’Œuvre le maitre d’ouvrage et L’Entrepreneur.
Ces essais et la réception provisoire ne seront prononcés qu’après l’essai général et la désinfection et que si les
conditions suivantes sont bien remplies :
Sous la pression d’épreuve, il ne devra être constaté, dans le tronçon, ni fissure ni fuite ou suintement apparent.
La réception définitive sera prononcée une année après la date de la réception provisoire.
L'appareillage et le dispositif à prévoir par l'Entrepreneur pour l'exécution de l'épreuve en tranchée devra satisfaire
aux conditions suivantes :
Permettre de connaître en fonction du temps le volume d'eau qu'il est nécessaire d'injecter dans la conduite pour
maintenir la pression d'épreuve dans la fourchette indiquée ci-dessus.
Pour satisfaire cette dernière condition, l'Entrepreneur prévoira un bac jaugé de capacité suffisante dans lequel la
pompe aspirera l'eau nécessaire au maintien en pression de la conduite.
Toutes les précautions devront être prises pour éviter l'évaporation de l'eau du bac ou l'apport d'eau extérieur.
Les extrémités des sous tronçons éprouvés devront être convenablement butées.
Si les conditions ci-dessus ne sont pas satisfaites, l'Entrepreneur devra procéder à tout contrôle, réfections et
modifications qui permettront d'obtenir un nouvel essai satisfaisant aux conditions imposées.
Pour tous les articles, le Maître d’Ouvrage, la Maîtrise d’Œuvre et le représentant de la régie de distribution se
réservent la possibilité d'effectuer par les soins et aux frais de l'Entrepreneur, tous les essais de contrôle et
d'analyses nécessaires.
Les essais se dérouleront en présence du Maître d’Ouvrage, de la Maîtrise d’Œuvre et du représentant de la régie
de distribution feront l'objet d'un procès-verbal d'essais dûment signé.
Tous les réseaux installés, y compris les branchements, doivent être nettoyés, rincés et désinfectés avant toute
mise ou remise en service.
Les étapes et le mode opératoire pour désinfecter les réseaux et branchements sont définis dans le fascicule 71.
Tous les appareils de robinetterie doivent être ouverts pour qu’ils puissent être mis en contact avec le désinfectant.
Avant la réception provisoire, l'Entrepreneur procédera à la stérilisation des conduites. Il fournira à cet effet l'eau,
les produits de stérilisation ainsi que tout le matériel nécessaire.
En effet, après le nettoyage et l’épreuve de pression, toute conduite d’eau potable ou d'arrosage sera rincée à l’eau
propre avant d’y introduire le produit désinfectant. Du chlore liquide, hypochlorite de calcium ou hypochlorite de
sodium pourront être utilisés. Si le chlore liquide est choisi, il sera utilisé uniquement avec l’équipement approprié,
Les conduites d’eau potable et d'arrosage seront désinfectées par la méthode à alimentation continue. L’eau en
provenance d’une source appropriée sera injectée dans la canalisation principale. Une quantité dosée de chlore
sera déversée dans l’eau selon un taux constant.
Pendant l’application du chlore, les vannes seront manœuvrées de manière à éviter que le chlore de traitement ne
remonte pas dans la conduite d’alimentation en eau. L’application de chlore ne cessera que lorsque l’ensemble de
la conduite sera rempli d’eau chlorée.
L’eau chlorée restera dans la conduite selon le choix de la période de désinfection du mode opératoire défini par la
Maîtrise d’Œuvre. Pendant ce temps, toutes les vannes de la canalisation d’eau traitée seront manœuvrées pour
désinfecter tous les appareils auxiliaires. La fin de la période choisie, l’eau désinfectée contiendra au moins 2 mg/l
de chlore sur toute la longueur de la canalisation.
Après la période de retenue requise, l’eau fortement chlorée sera évacuée de la canalisation par courant d’eau
potable jusqu’à ce que la concentration de chlore dans l’eau à la sortie de la canalisation n’excède pas 1 mg/l.
Des déterminations de chlore dans l’eau seront effectuées afin d’établir que l’eau fortement chlorée a été chassée
de la canalisation.
L’eau de rinçage ne sera évacuée qu’en des lieux ou par des conduites appropriées. Tout rejet qui pourrait causer
des dégâts, créer des nuisances, présenter un danger pour la santé ou gêner les activités des tiers ne sera pas
autorisé.
Après le rinçage final et avant la mise en service d’une conduite d’eau potable ou d'arrosage, un ou plusieurs
échantillons seront prélevés à l’extrémité de la conduite afin d’établir l’analyse bactériologique de l’eau : aucun
coliforme d’origine fécale ne devra être présent.
Les échantillons seront prélevés après la désinfection initiale. Si ces échantillons ne fournissent pas de résultats
satisfaisants, la désinfection sera répétée jusqu’à l’obtention d’échantillons satisfaisants.
Les opérations de désinfection seront menées sous la direction de la Maîtrise d’Œuvre et d'un représentant de la
régie de distribution et qui, aux frais de l'Entrepreneur, détermineront les teneurs de désinfectant à employer.
L’Entrepreneur procédera aux analyses nécessaires. Les résultats de ces analyses et les observations auxquelles
donneront lieu les opérations de désinfection seront consignées dans un procès-verbal établi par l'agent du
Laboratoire.
Dans le cas où les résultats ne seraient pas satisfaisants, la désinfection sera recommencée jusqu'à obtention de
résultats satisfaisants.
Le Maître d’Ouvrage ou la Maîtrise d’Œuvre pourront demander que les analyses soient effectuées par un
Laboratoire agrée.
Avant la réception provisoire, il sera procédé par l’Entrepreneur en présence du Maître d’Ouvrage, de la Maîtrise
d’Œuvre et du représentant de la régie de distribution à une mise en pression générale des canalisations posées.
La perte par 24 heures par rapport à la capacité du réseau est constatée après 48 heures de mise en pression.
En principe, cette perte ne devra pas dépasser deux pour mille de la capacité de la conduite testée. Toute perte
supérieure entraînera une recherche systématique de la cause, au frais de l’Entrepreneur.
Terrassement
D (ext) + 2x25 cm pour les conduites de diamètres nominaux strictement supérieurs à 160 mm et inférieurs ou
égaux à 315 mm.
D (ext) + 2x30 cm pour les conduites de diamètres nominaux strictement supérieurs à 315 mm et inférieurs ou
égaux à 500 mm.
D (ext) +2x40 cm pour les conduites de diamètres nominaux strictement supérieurs à 500 mm.
Pour le calcul des volumes des terrassements, les parois de la tranchée sont considérées verticales.
L'épaisseur du remblai sur la génératrice supérieure de la conduite ne peut être inférieure à 0,80 m en terrain
ordinaire et 0,50 m en terrain rocheux.
En cas de traversée de chaussée, l’épaisseur de remblai ne peut être inférieure à 1.10 m en terrain ordinaire.
Si l’Entrepreneur estime nécessaire, en fonction de la nature du terrain et de l’emplacement des niches pour la
confection des joints ou toute autre raison, de donner une largeur supérieure à celle définie ci-dessus ou/et un fruit
aux parois de la tranchée, le volume de terrassement supplémentaire sera à sa charge.
La profondeur maximale de la tranchée ne doit pas dépasser la valeur pour laquelle la conduite ne peut plus
résister à la charge du remblai et, en plus, à la charge d’exploitation roulante (en cas de traversée de chaussée).
Pour toute sur-profondeur dépassant 3,50 m, l'entrepreneur attributaire doit préciser les mesures préconisées
pour assurer la résistance de la conduite et les réaliser. Toutefois, il ne peut pas prétendre de rémunérations
supplémentaires. Les prix des terrassements doivent inclure les prix de ces ouvrages.
Le calage des conduites doit respecter, dans la mesure du possible, les pentes minimales suivantes :
La conduite sera posée sur un lit en sable de 10 cm d’épaisseur pour le terrain ordinaire et en gravier de 15 cm
d’épaisseur pour le terrain rocheux ou en présence de nappe.
Le remblai primaire de la tranchée sera réalisé en sable jusqu’à 30 cm au-dessus de la génératrice supérieure
extérieure de la conduite et en tout-venant tamisé à la maille 0/50 compacté par couches au-dessus du remblai
primaire.
Le sable (remblai primaire) sera de granulométrie 0/20 et compactée par couches de 0,30 m au-dessus de la
génératrice extérieure supérieure de la conduite.
Le remblai (secondaire) au-dessus de la terre criblée sera constitué des matériaux extraits tamisé à 0/50 et
compacté.
La mise en place du remblai en zone habitée doit se faire conformément au présent CCT et la densité du remblai
doit atteindre :
Pour les travaux en période pluvieuse, il faut procéder à l’ouverture des fouilles par tranches, avec un pompage
éventuel des eaux.
Des soutènements localisés par palplanches sont également à prévoir dans les faciès limoneux.
Les conduites seront ancrées sur massifs en béton à 250 kg/m3, d’une hauteur minimale de 0.30 m, lorsque la
pente est supérieure à 15 %. La fixation de la conduite au support ou au massif se fera par un collier en acier
galvanisé.
Les ancrages seront dimensionnés par l’Entrepreneur en fonction de la pression d’essai de la conduite sur le site et
des caractéristiques géotechniques et topographiques du terrain (pentes, angles de frottement, etc.)..
Des butées constituées par un massif de béton reprendront les efforts de poussée hydraulique apparaissant aux
changements de direction, aux réductions de diamètre et aux extrémités des canalisations (coudes, tés, cônes,
plaques pleines). Elles devront être conçues de façon à laisser les joints dégagés afin de permettre leur inspection
pendant les essais hydrauliques.
Les butées seront dimensionnées par l’Entrepreneur en fonction de la pression d’essai de la conduite sur le site et
des caractéristiques géotechniques et topographiques du terrain (résistance d’appui sur le terrain, angles de
frottement, etc.). Certaines butées devront être légèrement armées, d’autres le seront davantage.
Le béton sera coulé directement contre le terrain en place et sera de résistance mécanique suffisante.
Les butées devront pouvoir résister au glissement par leur propre poids, sans prise en compte de toute autre butée
secondaire, sauf en cas de rocher franc et reconnu comme tel par le maître d’ouvrage.
Les pièces spéciales des conduites telles que coudes, tés de déviation, réductions seront butées afin de s’opposer à
tout mouvement consécutif à la poussée due à l’effet de fond.
Les cales mis en place, le plus souvent sous la forme d’un massif de béton armé, devront être d’une solidarité et
d’une masse suffisante pour résister à la contrainte, quel que soit considérable, dont ils feront l’objet.
L’Entrepreneur, dans son calcul, devra notamment tenir compte de la cohésion et de la plasticité du terrain sur
lequel le massif prendra appui.
La forme de ces ouvrages sera telle que les efforts soient régulièrement répartis et n’endommagent pas la pièce ou
le raccord qu’ils ont la charge de soutenir.
L’entrepreneur est tenu de fournir les notes de calcul des butées qu’il réalisera.
Regards
Les regards destinés à abriter les équipements et pièces des ouvrages de ventouses, de vidanges et des vannes de
sectionnement seront réalisés en béton armé dosé à 350 kg/m3 à hauteur variable selon le calage de la conduite
par rapport au terrain naturel et exécutés suivant les plans d’exécution.
Largeur interne minimale : 1.10 m. Pour le poste de comptage la largeur minimale est de 1.8 m.
Les regards de vidange seront construits, en deux compartiments. Le premier compartiment abritera la vanne de
vidange et le deuxième sera réalisé en béton avec hydrofuge pour servir de bâche pour vidange.
Si le regard de vidange se trouve à proximité d'un point bas, une conduite en PEHD ou en PVC, de diamètre de
diamètre équivalent au diamètre nominal de la vanne de vidange, sera mise en place jusqu'à l'exutoire, à
l’extrémité duquel, une tête d’ouvrage sera réalisée.
La fermeture des regards abritant les équipements des ouvrages précités sera assurée par des tampons en fonte
ductile de type chaussée (D 400) ou trottoir (C 250) ou en coulée verte (B 125).
La fermeture des regards dits bâches pour vidange sera assurée par des dalles amovibles en béton légèrement
armé avec anneau de levage.
NB : Tout regard de longueur interne ≥ 3.00 m sera doté d’une 2ème fermeture.
Points hauts
Conformément aux orientations de la régie de distribution -branche eau, tous les points hauts des conduites seront
équipés de ventouses automatiques à triple fonction de diamètre nominal :
DN 80 mm pour les conduites de diamètres supérieurs ou égaux à 200 mm et inférieurs ou égale à 315 mm.
N.B : Les diamètres des ventouses donnés précédemment sont donnés à titre indicatif. entrepreneur est amenée à
respecter les orientations de la régie de distribution -branche eau pour le lot eau potable.
L'équipement des points hauts consiste en la fourniture, le transport à pied d'œuvre, la pose et l’essai des
ventouses munies de robinets vanne ainsi que des accessoires de mise en place et d'exploitation (boulons, joints,
etc.).
Les emplacements des points hauts sont indiqués sur les plans joints au présent dossier.
Les manchettes de traversée doivent être mises en place au moment du coulage de l’ouvrage
Points bas
Les points bas seront équipés de dispositifs de vidange et de robinets vannes de diamètre approprié, installés dans
un regard et permettant l'évacuation de l'eau afin de réparer une fuite ou nettoyer la conduite.
200 < DN 80
N.B : Les diamètres des vidanges donnés précédemment sont donnés à titre indicatif. L’entrepreneur est amené à
respecter les orientations de la régie de distribution -branche eau pour le lot eau potable.
Le diamètre nominal de la vanne de vidange est donné précédemment. Toutefois, l’entrepreneur doit fournir les
notices techniques des équipements qui seront installés. Le temps de vidange ne doit pas dépasser 1.5 heures.
L'équipement des points bas consiste en la fourniture, le transport, la pose et l’terri de robinets-vannes ainsi que
les accessoires de mise en place (boulons, joints, volants de manœuvre, etc.).
Deux éléments droits à brides (manchettes) en fonte ductile ou en en acier galvanisé à chaud DN-Conduite et de
longueur appropriée (≥ 0,5 m),
L'Entrepreneur rencontrera pendant la réalisation des travaux des fosses septiques, puits perdus ou le réseau
d'assainissement.
Si la conduite d'eau d’arrosage croise un collecteur d'assainissement, celle-ci devra être posée à 0,40 m au
minimum au-dessus de celui-ci et sera en acier enrobé dans du béton pour une épaisseur de 0,10 m. La longueur
nominale en acier enrobée dans du béton sera définie par le diamètre extérieur du collecteur d’assainissement
augmenté de deux fois 1 m.
Dans le cas où la conduite passe près d'une fosse septique ou d’un puits perdu, le tracé de la conduite devra être
dévié pour passer au minimum à 2 m de ces ouvrages, l’élément de conduite à poser à proximité de l’ouvrage devra
être centré sur celui-ci de façon à ce que les joints de cet élément se situent le plus loin possible du puits ou de la
fosse.
Avant la réception provisoire, l'Entrepreneur aura à sa charge, le lavage, la désinfection et le rinçage des conduites
conformément aux prescriptions du CPC. L'eau et les produits de désinfection seront à sa charge ainsi que le
matériel nécessaire.
Les eaux nécessaires aux travaux (pour les essais, le rinçage, la désinfection, etc.) sont à la charge de
l’entrepreneur.
Tout le matériel objet du présent marché recevra un revêtement approprié assurant la protection contre la
corrosion.
Les pièces spéciales en acier seront fabriquées à partir de tubes en acier sans soudure (NF A 49-111) avec
galvanisation à chaud et protection par toile de jute bitumée pour les pièces enterrées. Les pièces non enterrées
recevront un revêtement extérieur en 2 couches de peinture bitumineuse.
La robinetterie et les pièces spéciales en fonte partiront de l'usine avec revêtement intérieur et extérieur par
poudrage époxy alimentaire d’épaisseur minimale de 250 microns.
Les bagues de joints et les joints d’étanchéité des appareillages seront en élastomère EPDM.
La boulonnerie sera de nature cadmiée et conformes aux normes devront être établies par l’Entrepreneur
conformément aux normes en vigueur.
De plus, les pièces enterrées de la conduite seront bien isolées des sols par un revêtement de plusieurs couches de
bitume coulées à chaud et de toile de jute ou de verre pour des seuils de protection <100 .m pour l’acier et < 10
.m pour la fonte. Si ces pièces se trouvent sur des tronçons protégés cathodiquement, elles doivent
obligatoirement être liées à la protection cathodique en plus de l’application du revêtement précité.
La pose des tuyaux ne peut être effectuée qu'après réception du fond de fouille et du lit de pose qui doit être
soigneusement compacté et conformément aux spécifications du présent marché.
Les tranchées ne pourront être remblayées qu’après essais et vérification des côtes des ouvrages construits et
après accord écrit de la Maîtrise d’Œuvre et du Maître d’Ouvrage.
Par le fait même du dépôt de son offre, l’Entrepreneur est réputé connaître parfaitement les ressources des
carrières, leurs conditions d'accès et d'exploitation.
Les lieux de provenance d'extraction de sable et de gravettes doivent être agréés par le Maître d'Ouvrage ou la
Maîtrise d’Œuvre. Les gravettes doivent être choisies parmi les matériaux les plus durs et dépoussiérées dans une
proportion qui sera soumise au Maître d’Ouvrage ou à la Maîtrise d’Œuvre et lavées si nécessaire.
Avant toute utilisation, l'Entrepreneur devra soumettre au Maître d’Ouvrage ou à la Maîtrise d’Œuvre les
échantillons de sable et agrégats qu'il se propose de fournir ou d'employer ainsi que le résultat des essais
éventuellement réalisés par un laboratoire agrée.
Le Maître d’Ouvrage et la Maîtrise d’Œuvre pourront faire effectuer aux frais de l'Entrepreneur les essais
complémentaires qu'ils estimeront nécessaire.
Le lit de pose des conduites posées hors nappe, d'une épaisseur de 10 cm minimum tel que défini dans les plans
d’exécution, sera constitué de sable propre 0/5 contenant moins de 12% de fines (particules inférieures à 80
microns). Le lit de pose doit être soigneusement compacté.
Le sable pour lit de pose et enrobage devra avoir un équivalent de sable au moins égal à 50 (ES ≥ 50).
1 CC
D30 2 3
D10 D60
Où,
Cu : coefficient d'uniformité ;
Cc : coefficient de courbure ;
En terrain aquifère ou en terrain rocheux, le matériau constituant le lit de pose, l'assise et l'enrobage des conduites
tels que définis dans les plans d’exécution, sera du gravillon 5/15. Avec une épaisseur de 15 cm minimum.
L’Entrepreneur devra soumettre l’utilisation du lit de pose en gravette à l’approbation du Maître d’Ouvrage et de la
Maîtrise d’Œuvre.
Le fond des tranchées sera égal à (DN/10+0.10m) avec un minimum de 0.10m au-dessous de la cote prévue pour la
génératrice inférieure extérieure du tuyau.
Remblai primaire
Le remblaiement primaire sera exécuté en terre criblée en terrain ordinaire, en sable lors des traversées des voies
et en gravette en présence de nappe. Il sera exécuté jusqu'à 0.40 m au-dessus de la génératrice supérieure.
Il sera exécuté en couches d'épaisseur ne dépassant pas 0.10 m, soigneusement arrosées et compactées au moyen
d’engins appropriés.
Le Dmax doit être inférieur à 50 mm. L’indice de plasticité Ip devra être inférieur à 12 (Ip < 12) ou le tamisât à 0.08
mm inférieur à 12%.
Remblai secondaire
Au-dessus du remblai primaire, le remblaiement secondaire sera exécuté en terre criblée constituée par les déblais
en place (ou apport éventuel) et nettoyé de tous corps volumineux et de toute impureté.
Il sera exécuté en couches d'épaisseur ne dépassant pas 0.20 m, soigneusement arrosées et compactées au moyen
d’engins appropriés.
Le Dmax doit être inférieur à 50 mm. L’indice de plasticité Ip devra être inférieur à 25 (Ip < 25).
Sous chaussée, les matériaux de blocage et d'empierrement seront soigneusement remis à leurs places primitives
et compactés énergiquement en cas de nécessité, un apport de matériaux d'empierrement pourrait être exigé.
Dans le cas de fouilles sous chaussée et en terrains glaiseux, la glaise devra être évacuée et remplacée par des
matériaux compacts ou par du sable.
L’Entrepreneur sera tenu d'exécuter à n'importe quel moment la première couche de remblai sitôt les conduites
d'eau posées et essayées, faute de quoi, il sera responsable des dégâts occasionnés à ces canalisations pendant la
nuit ou à tout moment de la journée.
C'est la pression maximale que peut supporter la canalisation en régime permanent. Elle est prise égale à la
pression maximale à laquelle est soumise la conduite augmentée d’une valeur qui tient compte des surpressions
transitoires et des conditions d’exploitation.
La pression maximale en un point donné de la canalisation est confondue avec la pression statique dans le cas
d’écoulement gravitaire et avec la pression dynamique dans le cas de refoulement.
Conduite en PVC :
Conduite en PEHD :
B- Surpression
Les caractéristiques des appareils de protection contre les coups de bélier sont telles que les surpressions par
rapport au régime permanent seront limitées à 2 bars au maximum.
Grillage avertisseur
Le grillage avertisseur doit permettre d’avertir de la présence d’un ouvrage enterré, d’identifier sa nature et de
signaler son orientation. Ce grillage doit avoir les spécifications techniques suivantes :
Couleur bleue ;
Les dispositifs avertisseurs sont supposés avoir une durée de vie au moins égale à celle des ouvrages auxquels ils
sont associés.
Les fournitures d'appareillage hydraulique à la charge de l'entrepreneur doivent satisfaire aux conditions générales
suivantes selon leur usage :
Elles doivent résister sans dommage à tous les efforts qu'elles sont appelées à supporter en service et au cours des
essais prévus au présent CPS,
Elles doivent être étanches dans toutes les conditions de service et d'essai,
Elles doivent résister d'une façon durable à tous les facteurs extérieurs soit par elles-mêmes, soit, d'une part par
leur revêtement intérieur, en ce qui concerne l'action de l’eau transitée soit, d'autre part, par leur revêtement
extérieur en ce qui concerne l'action du sol, des butées ou, d'une manière plus générale, du milieu environnant,
Elles doivent être incapables de modifier en quelque façon que ce soit les qualités physiques, bactériologiques ou
organiques des eaux y circulant.
Les robinets-vannes seront du type à opercule caoutchouc à corps rond (OCA) pour les diamètres strictement
inférieurs à 400 mm et du type papillon pour les diamètres supérieurs ou égaux à 400 mm.
La matière constituant les robinets vannes qui sera en contact avec l’eau doit satisfaire à la réglementation en
vigueur concernant le cas de l’eau d’arrosage : solubilité, saveur, alimentarité.
Les seuls matériaux autorisés pour l’exécution des corps de vannes et des opercules sont la fonte ductile.
Joints d’étanchéité en élastomère fixé sur le papillon et interchangeable sans démontage du papillon.
Le corps, chapeau et arcades seront réalisés en fonte ductile. Quant à la tige de manœuvre, elle sera en acier
inoxydable, l’obturateur sera également en fonte ductile surmoulé élastomère et le corps sera réalisé en une seule
pièce. La fonte grise est interdite.
Les revêtements intérieur et extérieur seront par poudrage époxy alimentaire d’épaisseur minimale de 250
microns.
Il sera installé pour chaque organe de robinetterie (vanne, compteur, clapet, …) un joint de démontage auto-buté
permettant le démontage et le remontage de l'organe de façon correcte et sans avoir à déplacer les tuyauteries
adjacentes.
Ces joints en FD doivent être fabriqué en usine, équipés de joints toriques et permettent de transmettre à 100 % les
forces longitudinales c'est à dire ils ne subissent aucun changement longitudinal pendant le service (joints auto-
butés).
Ces joints de démontage en FD pourront être supprimés dans le cas où un coude contigu à l'organe peut permettre
le démontage et le remontage dans les mêmes conditions. Ils auront la même pression de service PMS que les
appareils auxquels ils sont associés.
Pour tous les équipements, les brides, les boulons cadmiés, seront conformes aux normes devront être établies par
l’Entrepreneur conformément aux normes en vigueur, et les joints seront en élastomère EPDM.
La fabrication des poteaux d’incendie doit être faite suivant les normes en vigueur. La prise de sortie principale sera
en DN 100 mm symétrique doit se conformer à la norme en vigueur.
TRAVAUX DE PLANTATION
Il en sera de même pour toutes les fournitures, intrants, produits de traitement, matériels d’arrosage d’entretien,
outillages divers, etc.…
1. CONTROLE DE QUALITE
Le contrôle de la qualité des végétaux seront effectués par le représentant du Maître d’œuvre après leur livraison
sur le chantier.
Lors de la préparation des trous de plantation il faudra veiller à ce que la terre des horizons supérieurs soit séparée
de celle des horizons inférieurs tout en veillant à enlever toutes les pierres.
Lors de l’opération de rebouchage des trous, qui ne se fera, d’ailleurs qu’après réception des travaux d’ouverture
des trous, la terre des horizons supérieurs, préalablement débarrassé de toutes les pierres et enrichie par des
apports de terre aux alentours du trou qui doit être mise la première au fond du trou. La terre des horizons
Défrichement – Epierrage
Enlèvement de la végétation existante : Le terrain doit être assaini de la végétation en place et des mauvaises
herbes qui ne sont pas insérées dans le plan d’aménagement,
L’épierrage : la portion de terre à planter doit être évacuée des grosses pierres et cailloux,
Les terrains devront recevoir les plantations, seront aménagés et nivelés suivant les plans fournis par le Maître
d’Ouvrage et la maitrise d'œuvre.
Après défrichement et épierrage, un apport de terre végétale doit être fait. Celle-ci sera étalée sur tout le terrain,
l’épaisseur des couches variables minimum de 10 cm.
Un apport de Biosol doit être effectué avant la plantation pour permettre le bon développement des plantes durant
le stade de croissance.
mode d’épandage :
Trous d’arbres et arbustes : le Biosol doit être mélangé à la terre végétale et remis au fond pour pouvoir servir de
support.
Aires de plantation générales : le Biosol doit être enfouis jusqu’à une profondeur de 10 à 20 cm.
La préparation du sol consistera essentiellement au creusement des trous de plantation. Ces trous auront des
dimensions variées selon le type végétal comme indiqué ci-après.
Plantes à massif
Pour les plantes qui formeront les massifs, le sol choisi à cet effet doit être traité contre les mauvaises herbes, un
fossé sera creusé sur une profondeur de 0,50 m et sera comblé par la terre végétale.
Haies
Pour les haies, des tranchées seront confectionnées à une profondeur de 0,50 m et 0,50 m de largeur.
4. APPROVISIONNEMENT EN PLANTES
Qualité des plantations
Les racines seront sans écorchures, bien ramifiées pourvues d’un chevelu suffisamment abondant conservé autant
que possible dans son intégrité.
Tous les végétaux : les arbres, les arbustes seront livrés obligatoirement avec leur motte en bac, sachet ou
équivalent, étiquetés à raison d’une étiquette par 10 plantes de même espèce.
La durée de conservation des plantes en jauge sur les lieux du chantier ne doit pas dépasser 48 heures.
Les travaux de regain doivent concerner le remplacement de toutes les plantes non réussies. Il est précisé que ces
travaux de regain doivent s’effectuer même lorsqu’au le taux de réussite est supérieur à 80 % mais inférieur à
100 %.
Tous les arbres et arbustes doivent être apportés en mottes. La motte sera conservée intacte. Ils seront disposés
sur le camion de telle manière d’éviter toutes cassure ou destruction de la motte.
Le moment du transport du matériel sera pris en considération. Il sera fait en temps frais de préférence la nuit, cela
pour éviter le dessèchement des racines et plant entier en cas de température élevée. En plus une bâche sera
montée sur le camion pour protéger la marchandise des intempéries.
Comme dans le cas du transport, le déchargement sera avec minutie pour éviter toute destruction des plantes.
Avant la plantation, celles-ci doivent être placées dans un endroit frais et humide afin de diminuer la transpiration
et éviter le dessèchement.
Lors de distribution du matériel végétal aux lieux de leur plantation définitive le manipulateur prendra tous les
soins nécessaires en vue de contrecarrer toute destruction éventuelle des plants. Ceux-ci doivent être plantés
convenablement.
5. TRAVAUX DE PLANTATION
Cette opération devra être faite par des ouvriers qualifiés en matière de jardinage.
Dans l’impluvium ameubli du trou rebouché, un trou de dimension de la motte devra être ouvert et très ameubli
sur la moitié du pôtet. La motte y sera introduite verticalement jusqu’au niveau du collet du plant. Le pourtour de
la motte sera rempli d’une terre meuble.
Ensuite, l’appareil aérien du plant tenu à la main, la terre devra être tassée autour de la motte.
Le rebouchage du pourtour de la motte devra être à la main, en évitant de couvrir le plant de terre ou de l’abîmer.
Le planteur devra ameublir l’impluvium, extraire les fragments de racines et les végétaux qui peuvent s’y trouver.
Compte tenu de la qualité requise pour le travail de mise en terre des plants, le travail à la tâche sera interdit à
l’entrepreneur.
Seuls les plants à tiges lignifiées, bien conformes et pourvues de leur bourgeon terminal devront être plantés. Ceux
qui sont chétifs disproportionnés à mottes détériorées devront être gardés en réserve et présentés au contrôle du
personnel compétent.
Les fossés de plantations ne doivent pas rester ouverts plus d’une semaine en terrain sain et plus de 48 heures en
terrain humide.
3.1. ENGAZONNEMENT
Le choix de l’espèce variétale de gazon, en graines ou en stolons doit répondre aux conditions climatiques et
édaphiques du site.
Arrosage nécessaire et reprise des parties mal venues doit être assurer.
L’espèce de gazon doit avoir une bonne résistance à la sécheresse et aux maladies ; nécessitant peu d’entretien, et
d’un grand intérêt esthétique.
L’analyse physico-chimique de la terre et de l’eau déterminera les modifications et les correction à apporter.
3.2. ARROSAGE
Une dose d’irrigation doit être apportée immédiatement après plantation pour humidifier le substrat et permettre
une bonne repousse du plant.
Il est préférable que l’eau soit apportée sous forme de pluie fine pour garder la structure du sol intacte.
Pour assurer une bonne réussite des plantations, l’entrepreneur devra assurer leur arrosage durant la période des
12 mois après l’achèvement des travaux de plantation selon la fréquence et les doses imposées par les conditions
climatiques.
Toutefois, un apport principal de 15 à 20 litres d’eau par arbre est obligatoire au moment de la transplantation.
L’alimentation en eau d’arrosage se fera à partir des bouches d’arrosage ou le système irrigation automatique
préalablement installé, à la charge de l’entrepreneur de déployer tout le matériel d’arrosage requis.
3.3. ENTRETIEN
Après être plantés, les végétaux doivent faire l’objet de soins culturaux particuliers.
L’entretien est basé aussi sur des apports d’eau, de fertilisants et les traitements phytosanitaires pour assurer le
meilleur développement des plants.
Il se pourrait qu’il y ait des végétaux n’ayant pas repris et qui sont considérés comme manquants. A cet effet, leur
substitution doit être faite dans les plus brefs délais dans le cadre de la garantie.
Bêchage du pied des arbres, suivant un diamètre de 1 m environ et 15 cm de profondeur en évitant de blesser le
collet et les racines de l’arbre.
Binages aussi fréquents que nécessaire autour des arbustes, plants et conifères pour maintenir la terre ameublie.
Pulvérisation nécessaire pour garantir les plantations des attaques des insectes et des maladies.
Tonte mécanique des pelouses afin que le gazon ne dépasse pas 10 cm.
Roulage au rouleau afin que le tapis de gazon soit uniforme sans ondulation.
Arrosage nécessaire et régulier réparti selon les besoins de la végétation sur place. Le nettoyage du terrain avec
l’enlèvement de tous les déchets de coupe et les feuilles mortes en prenant toutes les précautions nécessaires à
une parfaite réception.
Cette liste de travaux n’est pas limitative, l’entrepreneur devant accomplir tous les travaux nécessaires pour
assurer la réception définitive.
Les végétaux défectueux avant la fin du délai seront remplacés et il sera donné pour ceux-ci un nouveau délai de
garantie équivalent au premier.