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Université de Toulouse
MASTER 2
Parcours : Géomatique
Rapport de stage
PIERRE BONGOLO
Daan Van Setten : Assistant technique du projet GEO FAIR TRADE, Directeur de GE Data
1
Sommaire
REMERCIEMENTS ...................................................................................................................................... 4
RESUME ........................................................................................................................................................ 5
INTRODUCTION .......................................................................................................................................... 6
2. LA GEOTRAÇABILITE .......................................................................................................................... 12
2
4.8.2 Les pick up places ou points de collecte ............................................................................................ 35
4.8.3 Les rivières .......................................................................................................................................... 36
4.8.4 Bilan du travail effectué en Ouganda .................................................................................................. 37
4.8.5 UTILISATION DES IMAGES GOOGLE SATELLITE. .................................................................................... 39
4.9 INTEGRER CE SIG EN TANT QU’OUTIL DE GESTION ET DE GOUVERNANCE ? ............................................... 40
BIBLIOGRAPHIE........................................................................................................................................ 42
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Remerciements
Je tiens à remercier tous ceux qui ont permis la réalisation de ce stage. Tout d’abord mes res-
ponsables pédagogiques particulièrement, le Professeur Martin PAEGELOW, qui est aussi
mon tuteur pédagogique pour sa compréhension des difficultés que j’ai traversé une bonne
partie de l’année et qui ont failli me faire abandonner mon Master. A Monsieur Daan Van
Setten qui a bien voulu me faire confiance pour m’inclure dans le projet Geo Fair Trade en
m’envoyant en Ouganda, j’espère avoir été à la hauteur de ses attentes et je le remercie du
fond du cœur pour la marque de confiance.
Une partie de mon stage s’est faite au CEEI où j’ai été chaleureusement accueilli par Mes-
sieurs Juan Manuel Mora Rey et Michel DEBORD, respectivement assistant et Responsable
de projet Européens à la chambre de commerce et d’industrie du Gers. Pour leur marque de
confiance, leur compréhension et leur gentillesse je tiens à leur dire un gros merci et reste
même à leur disposition pour continuer à collaborer dans d’autres projets, car j’ai aimé tra-
vailler à leur côté et je remercie aussi toute l’équipe pédagogique du Master 2.
Mes pensées vont également en Ouganda, et je remercie toute la société Mpanga Growers Tea
Factory, j’ai été bien accueilli, et le travail a été facile par ce que j’ai travaillé avec des per-
sonnes aimables et attentionnées. J’ose espérer que l’Europe continuera à aider les autres pays
du monde qui sont encore en retard dans les domaines comme la technologie. C’est donc pour
moi un immense plaisir d’avoir été choisi parmi plusieurs autres candidats pour effectuer cette
mission en Ouganda dans le cadre du projet Geo Fair Trade.
Comme on dit vaut mieux la fin d’une chose que son début, j’ai connu des débuts difficiles à
cause des difficultés financières mais aujourd’hui j’en tire pleine satisfaction d’avoir effectué
ce stage avec beaucoup de passion et de détermination.
A tout ceux qui de près ou de loin ont contribué à l’aboutissement du projet Geo Fair Trade,
permettez moi d’être la voix de la société Mpanga qui du fond du cœur vous dit merci et sou-
haiterai continuer à collaborer avec vous.
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Résumé
Le projet GEO FAIR TRADE sur lequel nous avons travaillé vise à mettre en place un outil
qui permette une traçabilité sur toute la filière du commerce Equitable, du producteur au con-
sommateur. L’objectif est de développer de nouveaux indicateurs basés sur des données géo-
graphiques. Le projet souhaite amener la société civile et les centres de recherche à travailler
ensemble pour améliorer la traçabilité et la transparence du Commerce équitable et offrir à ses
acteurs un cadre d’activité viable.
Mon stage rentrait dans le cadre de ce projet. Les objectifs de ma mission étaient de compléter
la base de données de la société Mpanga Growers Tea et de leur donner les outils nécessaires
à la collecte des données avec le GPS, au traitement de ces données et à la constitution de la
base de données SIG. Nous avons également écrit un guide pratique pour toutes ces opéra-
tions.
Summary
The project on which we worked on during my internship is to develop a tool that allows the
traceability throughout the chain of fair trade from the producer to the consumer. The objec-
tive is to develop new indicators based on geographic data. The project will allows the actors
of the civil society, researchers centers to work together in order to improve the traceability
and the transparence of the fair trade and help the actors of fair trade.
The geotraceability is the capacity to find the history, the application and the localization of
what is considered.
Six cases of study have been selected in three continents to test this.
My internship was done in this project. My main work was to complete the data base that was
set up during this project in Uganda for the Mpanga Growers Tea Factory. I also had to train
them on how to collect the data with the GPS and how to process them on MapSource and
Quantum GIS.
I also wrote a GIS Procedure which is a practice guide to the use of software.
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Introduction
Avec la mondialisation des échanges, les consommateurs sont devenus de plus en plus inté-
ressé à en savoir beaucoup plus sur les origines de leur nourriture et sur la façon dont les
terres agricoles sont utilisées. Cela se reflète dans la demande de meilleure traçabilité «de la
ferme à l'assiette».
C’est dans ce cadre qu’a été initié le projet GEO FAIR TRADE, projet qui a été financé par
l’union Européen à hauteur de 1.5 M d’euros et piloté par la chambre de commerce et
d’industrie du Gers en collaboration avec plusieurs autres partenaires publiques et privés.
L’objectif du projet est de savoir comment et dans quelle mesure nous pouvons retracer l'ori-
gine géographique des aliments à tous les stades de la production, le stockage, le traitement et
la distribution issue du commerce équitable.
C’est ainsi qu’a été introduit le concept de Géotraçabilité. Pour valider cette approche, six
organismes ayant des critères de commerce équitable ont été choisit dans trois continents :
l’Afrique, l’Amérique du Sud, et l’Asie.
Le stage que j’ai effectué durant trois mois à au CEEI de la chambre de commerce et
d’industrie du Gers à Auch rentrait dans le cadre du projet GEO FAIR TRADE pour complé-
ter la mise en place d’un système d’information géographique pour la société Mpanga en Ou-
ganda.
La société Mpanga Growers Tea Factory est partenaire depuis 2009 du projet GEO FAIR
TRADE, c’est une société spécialisée dans la production de thé.
Les objectifs de ma mission étaient de compléter la base de données qui avait été mise en
place en 2010 et en 2011. Former des techniciens en SIG au sein de la société Mpanga à
l’utilisation du GPS, et des logiciels MapSource et QGIS pour leur permettre d’être auto-
nomes. Et nous avons également rédigé un guide pratique est un document en Anglais qui
explique étape par étape la collecte le traitement de données et la constitution de la base de
données SIG.
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1. Présentation du cadre du stage
1.1 La Chambre de Commerce et d’Industrie du Gers, Télé parc
Une des missions de la CCI du Gers est de sensibiliser les PME à la recherche et à
l’innovation.
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1.2 Le projet Geo Fair Trade
Le Commerce Equitable est caractérisé par un grand nombre de petits producteurs dispersés
sur l’ensemble de la planète. Il enregistre une importante croissance des ventes et une diversi-
fication des produits en Europe.
Bien que le Commerce Equitable se concentre originellement sur les dimensions économiques
et sociales du développement durable, désormais la dimension environnementale est égale-
ment présente. Des informations standardisées supplémentaires sont nécessaires pour décrire
au mieux la complexité du Commerce Equitable.
Plus de transparence est nécessaire pour répondre aux attentes des consommateurs.
Le projet Geo Fair Trade vise à soutenir les producteurs du commerce équitable à accroître
leurs ventes en offrant aux consommateurs l'information qui leur permet de comprendre
comment les activités de production sont liées au développement durable et aux principes du
commerce équitable. Le commerce équitable respecte des principes communs de développe-
ment durable dont les trois piliers de base sont le développement social, économique et envi-
ronnemental.
Les consommateurs apprécieront la relation entre leurs activités d'achat et les moyens de sub-
sistance des groupes de producteurs spécifiques. Pour ce faire, le projet a adopté et adapté des
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indicateurs de développement durable, pour décrire ou évaluer la situation des producteurs
locaux.
Sélection des indicateurs de développement durable avec une composante spatiale liée
à des dimensions sociales, économiques et environnementales du commerce équitable.
Adaptation à la Géotraçabilité Concept du système intégré, mis en place dans les pro-
jets antérieurs de l'UE de recherche financés, pour les besoins des acteurs du com-
merce équitable.
La validation de cette approche avec cinq études de cas choisies par les Organisation
de la Société Civile.
1.2.3 Les cas d’études sélectionnées par le Projet Geo Fair Trade
Le projet GEO Fair Trade a choisi 6 organisations de production suivant les principes du
commerce équitable sur trois continents (Asie, Afrique et Amérique Latine).
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figure 2 : Localisation géographique des études de cas du projet GEO FAIR TRADE
Voici quelques critères sur les processus de sélection des cas études concernant le commerce
équitable et la Géotraçabilité.
Pour le commerce équitable les organismes devraient remplir les critères suivants :
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Existence de données économiques locales ou régionales (permettant le calcul SDI)
Possibilité de lier des données diverses ainsi que les aspects logistiques
Accessibilité du site
1.2.4 Objectifs
Les principaux objectifs des études de cas sont les suivants:
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Validation des outils Geo Fair Trade fonctionnalité, la pertinence, l'acceptabilité pour
les participants à l'étude de cas.
2. La Géotraçabilité
2.1 Définitions
Un grand nombre d’activités impliquées dans le Commerce Equitable repose sur la géogra-
phie. Elle permet de déterminer l’origine du produit, l’interaction entre l’environnement et le
produit et le contexte socio-économique.
Les technologies de l’information géographique (SIG) et les données sont de plus en plus ac-
cessibles, grâce aux IDS publiques et aux géo portails (ex. Google Earth).
Le Repérage et le suivi
La Géotraçabilité vise à :
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2.3 Concepts de la Géotraçabilité
Dans un contexte de traçabilité, un identifiant représente une clé utilisée pour mettre en évi-
dence l'information. Il permet d'accéder à toutes les données disponibles sur l'histoire, utilisa-
tion ou la localisation d'une entité.
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2.3.2 Le concept de géo indicateur
Les indicateurs Géo Fair Trade seront sélectionnés dans le but de fournir des informations sur
le développement durable (piliers Sociaux, Economiques et Environnementaux).
L’histoire de parcelle
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2.4 Pourquoi la Géotraçabilité pour le Commerce Equitable ?
15
3. Travaux de préparation à Auch au Télé parc
Rencontre avec Juan Mora Rey et Michel DEBORD, tous deux respectivement assis-
tant à la coordination des projets Européens à la CCI du Gers et le directeur du service
des projets européens.
Deuxième journée
Rencontre avec Daan Van Setten, mon tuteur de stage et assistant technique du pro-
jet
La dernière mission en Ouganda, avant mon arrivé dans le projet, avait été effectuée par
Daan Van Setten. C’est grâce à cette mission que nous avons pu évaluer les besoins en termes
de logistique, matériel informatique (Logiciels) et GPS.
La mission de Daan Van Setten l’avait également permis d’écrire un guide pratique
d’utilisation du Logiciel Quantum GIS, de 12 pages dont les éléments essentiels étaient :
Les Tea gardens : ou parcelles de thé, leur acquisition avait été faite par le GPS, en
2011 Mpanga disposait d’environ 800 parcelles. Chaque parcelle est décrite avec les
attributs suivants :
Géométrie : polygone
Attributs
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Le FARMERNO (entier) : code de six chiffres dont les trois premiers corres-
pondent à l’identification du village ou centre, les trois derniers correspondent
au numéro du cultivateur dans le village.
Villages : leur acquisition avait été faite par digitalisation sur une image de Google
Earth et au total 15 villages couvrent la totalité de la zone de production de Mpanga.
Géométrie : points
Attributs :
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Garmin accompagne l’eTrex avec le Logiciel MapSource, qui fonctionne avec les mêmes
cartes que l’eTrex.
Ce logiciel permet de télécharger, visualiser sur le PC ou votre ordinateur les données issues
de votre GPS.
Ces fonctionnalités vont au delà, en effet, il est doté des outils suivants :
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Ces outils de MapSource permettent de mieux gérer les données issues du GPS. MapSource
est aussi avant tout un logiciel de cartographie qui peut enregistrer les données sous plusieurs
formats. Le plus utilisé pour les données GPS est le format GPX, qui permet l’échange des
données entre différents SIG. Il permet en résumé de :
Créer/effacer/éditer un Waypoint
Joindre/diviser/sélectionner un trace
Le logiciel MapSource enregistre les données sous plusieurs formats selon les besoins de
l’utilisateur.
Texte (délimité par tabulations) (*.Txt) ce format permet d’enregistrer les coordonnées
des objets qui peuvent être des points (Waypoint), des traces (Tracks), des itinéraires
(routs), il permet également d’obtenir des métadonnées.
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Le principe directeur d’un SIG est le suivant : nous avons, d’un côté, les données géomé-
triques (lignes, points, polygones) et, de l’autre, les données attributaires liées à ces données
géométriques. Ces données sont stockées sous format numérique et organisées par couches.
QGIS est sous licence libre (GPL) téléchargeable en français ou anglais sur le site
http://www.qgis.org/. C’est un logiciel multi-plateforme (Windows, MacOs X, Linux). Il res-
pecte les normes de l’OGC (http://www.opengeospatial.org/) et est associé avec une norme de
métadonnées respectant la norme européenne ISO 19115. QGIS a vu ses débuts comme logi-
ciel de cartographie et s’est développé au fil des années pour s’imposer parmi les logiciels de
cartographies les plus performants.
Outre les fonctionnalités de base que l’on retrouve dans les SIG, comme la saisie, l’édition, la
consultation, l’interrogation et la mise en forme de données géographiques, on retrouve le
principe des extensions, destinées à ajouter des fonctionnalités à la version de base.
L’utilisateur à la possibilité de développer ses propres extensions.
Fonctionnalités présentes dans le logiciel par le biais des extensions ou non (non exhaus-
tives) :
Edition des attributs et des objets géographiques avec gestion topologique telle que
l’accrochage des objets (snaping option) ou fusion des limites
Géo référencement des fichiers raster au format Tif, JPG, GIF, ASC, IMG, ECW ou
Png.
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Figure 8 : Barres d’outils du logiciel Quantum GIS
La gestion des couches est essentielle pour démarrer l’apprentissage du logiciel. Bien com-
prendre comment s’organise les couches les unes par rapport aux autres et comment
s’organise l’articulation entre la donnée géographique et la table attributaire qui lui est asso-
ciée, est la base de compréhension des logiciels SIG. Dans la gestion des couches, ce qu’il
faut savoir :
La création d’une couche se fait en trois temps. Il faut d’abord créer la structure de la couche
et bien réfléchir aux informations qu’elle doit contenir. Il faut ensuite créer les entités gra-
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phiques. Enfin, il faut remplir la table attributaire en respectant bien le lien avec la donnée
géographique. Ce qu’il faut savoir faire alors c’est :
L’analyse spatiale participe au traitement même des données à partir de requêtes spatiales
bien définies ou d’actions qui permettent de répondre à un questionnement précis. Une re-
quête est une opération qui consiste à interroger une partie de la table de données (ou table
attributaire). Les requêtes peuvent porter aussi bien sur des données attributaires que sur des
objets géographiques. Dans ce cas il faut savoir faire :
Analyse spatiale.
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4. Mise en place d’un SIG sur plantations de thé en Ouganda
Du 21/04 au 02/06 2012 j’ai effectué une mission en Ouganda au sein de la société Mpanga
Growers Tea Factory.
L’objectif principal de mon stage était de mettre en place un Système d’information Géogra-
phique en Ouganda pour la société Mpanga Growers Tea Factory Ltd dans le cadre de ce pro-
jet.
Il faut noter que cette mission a suivit trois premières missions, dont les résultats m’ont per-
mis de mieux appréhender le travail que j’avais à faire d’abord ici en France et après sur
place. Les objectifs que j’avais à atteindre à la fin de mon stage étaient scindés en deux par-
ties :
Renforcement des capacités: Consolider le savoir faire par une formation théorique et
pratique sur l’utilisation des outils SIG
Lier les données spatiales avec d'autres sources de données: intégrer les données à par-
tir d'Excel, Access dans QGIS.
Développer l'exploitation des données: créer des cartes (en utilisant des données ex-
ternes); modèles de décision, des outils de surveillance
Créer de nouvelles couches de données: les routes, les lieux de collecte de thé, ré-
seaux hydrographique.
Grâce au travail qui a été fait précédemment, nous nous sommes fixés ces défis.
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4.2 Structure d’accueille: Mpanga Growers Tea Factory
Mpanga Growers Tea Factory est une société anonyme détenue par des producteurs de thé.
Elle a été constituée en 1995 et est située dans l'ouest de l'Ouganda, dans le district de Kaba-
role. La société produit un thé de haute qualité dont 2% sont écoulés sur le marché local et le
reste est vendu à l’export.
C’est l’une des usine ayant appartenu à la Compagnie Ougandaise des usines de thé établi par
la loi du 17 Février 1966. Après la privatisation par le gouvernement ougandais avec l'aide de
l'Union européenne, les petits producteurs de thé ont été encouragés à acheter des actions afin
d'avoir la propriété de l'usine et d'augmenter le capital social de la société. Les objectifs de la
privatisation des entreprises étaient de permettre aux petits producteurs de thé d'augmenter
leur production, améliorer les revenus, et devenir autosuffisants.
En l'an 2000, tout le capital social a été racheté par les actionnaires; devenant ainsi les pro-
priétaires légitimes de l'usine.
La société dispose de quatre domaines où il pousse le thé. Ce sont Kasunga, Kibale, Kyapa et
Demo. Les agriculteurs qui possèdent la société cultivent également le thé qu'ils fournissent à
l'usine en tant que producteurs. Sur près de 200 ha, que la société exploite, 16% de la superfi-
cie totale appartient à l’entreprise et le reste est détenu par les producteurs.
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4.2.2 Organisation de la Société Mpanga Growers Tea Factory
DIRECTEUR GENERAL
A la tête de l'organigramme est un conseil d'administration de 5 personnes, l'un d'eux est une
femme avec le portefeuille des Finances. Le rôle du Conseil consiste à établir des politiques et
de superviser la performance de l'équipe de gestion. Il existe des sous-comités du conseil, ils
traitent de questions différentes. Ci-dessous le conseil est le directeur général (GM). Il est le
chef de la direction de l'entreprise et dirige l'équipe de gestion qui comprend de la Factory
Manager, comptable, agent administratif, gestionnaire sur le terrain, directeur de l'usine ad-
joint et directeur adjoint de terrain. L'équipe de gestion est recrutée par le conseil d'adminis-
tration. Les autres états-majors sont recrutés par la direction
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4.3 Méthode de travail : la formation théorique et pratique
Dès mon arrivé en Ouganda le lundi 23 Mai 2012 nous avons établit un plan de travail avec le
responsable de terrain. Selon le calendrier de travail suivant :
Date Activités
23/04/2012 Rencontre avec le directoire de la so-
ciété Mpanga Growers Tea
Visite de terrain
24/04/2012
25/04/2012 Travail sur la base de données de
Mpanga.
Participants
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4.4 Etat de lieux de la base de données de Mpanga
Il s’agissait de dresser un bilan de ce qui a été fait entre la fin de la mission de Mr Daan Van
Setten en Février 2012 et le début de ma mission. En Février 2012 près de 400 parcelles
étaient déjà collectées avec le GPS et seulement 200 ont été traité. Et l’autre moitié ne l’était
pas encore. Un regard approfondi nous a permis de voir que certaines données collectées ne
correspondaient pas aux parcelles de thé. Il a donc fallu, dans un premier temps, supprimer ce
qui ne faisait pas parti de nos besoins (parcelles de thé) en termes de traçabilité. Car certains
polygones correspondaient à la forêt ou au domaine privé de certains agriculteurs.
Cet état de lieu nous a ensuite permis de classer les Tea_ gardens en fonction des Villages
(center, en Anglais) pour voir où il avait le plus besoin de collecter les données.
Nous avons également décidé des couches qu’il fallait rajouter pour enrichir la base de don-
nées et avoir une carte plus détaillée et utilisable par la société. Nous avions décidé de rajouter
un réseau routier utile au transport logistique, un réseau hydrographique en digitalisant les
rivières sur Google Streets. Une couche des points de collectes de thé
Le transfert des capacités et du savoir faire s’est fait au cours d’une formation continue
jusqu’à la fin de mon séjour. Car j’ai passé plus de temps à donner des capacités qu’à aller sur
le terrain. Le but était de leur donner tous les outils nécessaires à la collecte et au traitement
de données.
Avant de commencer j’ai présenté le projet Geo Fair Trade au nouveau Directeur général de
la société qui n’était pas présent au début de ce projet. En suite nous avons commencé la for-
mation avec une introduction à la Géomatique et au système d’information géographique.
Le but de cette formation théorique et à la fois pratique était de former des techniciens en SIG
capables de faire le travail eux –même pour la société.
Nous avons donc mis l’accent sur la formation qui s’est articulée autour de la collecte des
données avec le GPS, du traitement de ces données avec les logiciels MapSource, Quantum
GIS.
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4.5.1 La Géomatique
Définition : la Géomatique regroupe l’ensemble des outils et méthodes permettant
d’acquérir, de représenter, d’analyser et d’intégrer des données géographiques. La Géoma-
tique est étroitement liée à l’Information géographique qui est la représentation d’un objet ou
d’un phénomène localisé dans l’espace. La Géomatique consiste donc en au moins trois acti-
vités distinctes :
La production des cartes n’est pas la seule fonctionnalité d’un SIG il permet également
de faire des analyses spatiales telles que :
Mieux gérer les parcelles (localisation, calcul de surface, histoire des cultures…)
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Maîtriser l’application des produits phytosanitaires (s’adapter aux besoins agrono-
miques)
Les SIG permettent donc de mettre l’agriculture en relation avec des domaines tels que la san-
té, l’environnement, ou l’économie afin d’améliorer ses pratiques et maîtrises ses impacts.
Les données descriptives (qui font partie des données attributaires) renvoient à
l’ensemble des attributs descriptifs des objets et phénomènes à l’exception de la forme
et de la localisation,
Les données graphiques renvoient aux paramètres d’affichage des objets (type de trait,
couleur…)
Les métadonnées associées, c'est-à-dire les données sur les données (date
d’acquisition, nom du propriétaire, méthode d’acquisition)
Le savoir faire : un SIG fait appel à une connaissance technique et à divers savoir-faire et
donc divers métiers qui peuvent être effectués par une ou plusieurs personnes. Le spécialiste
doit mobiliser des connaissances concernant les domaines suivants :
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Traitements statistiques
Les données géographiques sont importées à partir de fichiers ou saisies par un opérateur. Le
traitement des données se fait à l’aide des logiciels sur un ordinateur de bureau ou portable.
Vectoriel (format vecteur) : les objets sont représentés par des points, des lignes, des
polygones. Les vecteurs sont une façon de décrire un emplacement en utilisant une sé-
rie de coordonnées, chaque coordonnée se référant à une localisation géographique
utilisant un système de valeur en X et Y comme nous l’avons défini dans les données
géométriques ci-dessus.
Matriciel (format raster) il s’agit d’une image, d’un plan ou d’une photo numérisée et
affichée. Un raster est une grille régulière qui se compose de cellules ou, dans le cas
de l’imagerie, de pixels. Il y a un nombre déterminé de lignes et de colonnes, chaque
cellule a une valeur numérique et une certaine taille géographique (par exemple 30x30
de surface). Comme on peut l’imaginer un gros raster prend assez de place sur le
disque.
La forme de la surface terrestre est géométriquement imparfaite, pour se localiser sur la terre,
il est nécessaire d’utiliser un système géodésique duquel découlent les coordonnées géogra-
phiques figurant sur les cartes. Celles- ci peuvent être exprimées en dégrée de longitude et
latitude (coordonnées dites géographiques). Le système géodésique le plus utilisé dans le
monde est le système WGS 84, il est associé au système de positionnement GPS.
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Figure 10 : Système de positionnement GPS
Ce système est bien pour représenter les objets sur le globe, mais ne permet pas de faire de
l’analyse spatiale selon les applications qu’on veut. Il ne permet pas de mesurer des distances
ni calculer des angles, ou des surfaces. Pour pallier à cette difficulté on utilise en cartographie,
une représentation plane dite en projection. Le système de projection dépend de la localisation
géographique à la surface de la terre et comme les objets sont représentés sur un plan, il per-
met les mesures de surface, des distances et angulaires, le plus utilise est l’UTM (Universal
Transversal Mercator).
Le système de projection utilisé pour l’Ouganda est le WGS 84/UTM zone 36N.
La partie théorique sur les bases de la Géomatique et des systèmes d’information géogra-
phiques a été suivit d’un travail de terrain que nous avons fait toujours dans le cadre de la
formation avec le GPS. Durant ces séances de travail nous avons appris à collecter les don-
nées avec le GPS, notamment les Waypoints et les Tracks. Ce sont ces deux types de don-
nées qu’on récolte essentiellement sur le terrain. Cependant l’utilisateur doit paramétrer son
GPS selon ses besoins. Le travail que nous avons fait avec le GPS sur le terrain a été suivit
d’une séance de travail sur ordinateur. Pour apprendre à télécharger, enregistrer les données
issues du GPS dans MapSource (GIS procedures page 7).
Chaque polygone est associé à une table d’attribut qui est en fait la base de données décrivant
le polygone. Un simple click sur la fonction identifiant dans QGIS permet d’accéder à toutes
ces informations comme le montre la figure 16.
La société continue a acquérir de nouvelles parcelles de thé et donc à s’agrandir, elle compte
aujourd’hui environs 856 parcelles de thé, le travail va donc continuer au niveau de la col-
lecte des parcelles.
32
4.8. Création de nouvelles couches
Durant la mission en Ouganda nous avons créé trois nouvelles couches pour renforcer la base
de données de la société et pour l’intégrer comme véritable outil de management.
Routes (roads) : le réseau est particulièrement important pour le transport logistique de thé à
l’usine. Il était donc important de répertorier sur une même carte toutes les routes qui sont
dans la zone d’exploitation de la société Mpanga Growers Tea. Son acquisition a été faite par
GPS (voir GIS procedures page 24)
33
Figure 15 : Table d’attribut du réseau routier
Chaque objet géométrique est lié à des données qui sont dans la table d’attribut comme on le
voit dans la figure 15.
Le type :
International Road : c’est la route en jaune noir qui va de Kampala au Congo, elle
est en bitume
Community road : ce sont les routes locales, utilisés par toutes les populations elles
ne sont pas bitumés, mais travaillées avec de la latérite.
Tea road : ce sont les routes utilisées exclusivement par la société Mpanga, elles sont
pour la plus part en latérite et d’autres non. Elles sont la propriété de la société ou des
agriculteurs indépendants.
Le PUP number : correspond au nombre de pick up place sur une route. Chaque route con-
tient au moins 1 pick up place ou point de collecte.
Un réseau routier est caractérisé par les routes et les jonctions qui se font au niveau des inter-
sections. Grace à une analyse spatiale dans QGIS de notre réseau routier nous avons pu obte-
nir une couche d’intersection des routes. L’analyse spatiale a générée automatiquement une
table d’attribut comme on peut le voir sur la figure 19. Chaque point est nommé par deux
noms qui sont les noms des routes qui se croisent.
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Figure 16 : table d’attribut des intersections des jonctions de différentes routes
Ils représentent les points de collecte du thé. Leur localisation est nécessaire pour
l’optimisation de la logistique, leur acquisition est faite avec le GPS comme Waypoint. Nous
les avons représentés par une voiture comme le montre la figure 18. Voir annexe pour la mé-
thode d’acquisition.
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Figure 18: table d’attribut des pick places.
Comme on peut le voir sur la figure 21, la table d’attribut des pick up places est composée des
champs suivants :
Name : qui correspond au nom du point de collecte qui peut être le nom de l’agriculteur.
Road : chaque pick up place appartient à une route, en classant les pick up place par route, un
requête SQL peut permettre de de déterminer le nombre de pick up place sur chaque route.
Type : nous avons classé les pick up place selon le type, ils sont soit permanent soit tempo-
raire.
Les champs villages et District permettent de localiser le pick up place dans l’espace.
Son acquisition ne peut se faire par GPS. Elle a été faite par digitalisation d’une couche
Google Streets dans QGIS, comme le montre la figure 22, cette opération nécessite
l’installation dans la version de QGIS d’une extension Google Layer. Toute la méthodologie
36
est dans le « GIS procedures » voir annexe. Nous avons ainsi pu capter la rivière Mpanga
dont la société porte le nom et la rivière Munobwa.
Il faut noter que cette méthode peut permettre de capter n’importe quel objet à condition
d’avoir la bonne projection.
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Données Nombre méthode Statut juin 2012
Figure 20 : SIG de Mpanga, où l’on voit le réseau routier, les points de collecte, les parcelles et les villages
ou centres.
On a sur une même carte toutes les données superposées. On peut voir les parcelles qui sont
éloignée des points de collecte.
38
4.8.5 Utilisation des Images Google Satellite.
Figure 21 superpositions des données obtenues sur une image Google satellite : elle permet de voir dans le
monde réel tout nos objets projetés et on peut déduire l’environnement qui entour les parcelles de thé
Les images satellites sont aussi utilisées comme source de données ou en combinaison avec
d’autres spatiales pour fournir un contexte à des données géo localisées ; Google Earth est
utilisée comme toile de fond
Certaines nécessitent un traitement pour pouvoir extraire les informations pertinentes : GLCF,
Landsat, Aster, SPOT,
• Les événements survenus autour des parcelles agricoles (site industriel, pollution etc.)
39
4.9 Intégrer ce SIG en tant qu’outil de gestion et de gouvernance ?
Les systèmes d’information géographiques (SIG) depuis leur apparition ce sont imposés
comme outil d’aide à la décision dans plusieurs domaines, tels que le domaine militaire, in-
dustriel, les transports, l’agriculture, l’environnement etc.
En effet ils permettent une meilleure accessibilité à l’information. Dans notre cas d’étude le
système que nous avons mise en place en Ouganda pour la société Mpanga Growers Tea Fac-
tory a permis d’obtenir une cartographie détaillée et une représentation graphique des par-
celles de thé.
Le calcul des surfaces des parcelles est désormais un outil qui leur permettra d’appliquer les
produits phytosanitaire en fonction de la surface exacte de la parcelle. Cella permettra à terme
de réduire le gaspillage et d’améliorer les rendements.
Le réseau routier a permis de voir les parcelles de thé qui sont éloignés des « pick up places »
ou point de collecte, il leur permettra à la suite de prévoir des interventions sur le réseau rou-
tier et aussi améliorer la qualité du réseau.
Concernant le réseau routier, il nécessite une véritable attention durant la saison des pluies.
Paradoxalement il est plus dégradé durant la saison de pluie or pendant la saison de pluie il Ya
plus de productivité.
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Conclusion et perspectives.
Les données agricoles destinées aux bases pour les SIG peuvent provenir de diverse source :
Le GPS, les images satellites, les photos aériennes, les cartes déjà existantes et/ou les observa-
tions de terrain.
Les SIG permettent en agriculture de mieux gérer les parcelles agricoles (localisation, calcul
de surface, historique des surfaces). Ils permettent d’assurer la traçabilité des produits issus de
l’agriculture pour les besoins de sécurité alimentaire et d’information pour les besoins de
commerce équitable.
Les SIG permettent aussi de maîtriser l’application des produits phytosanitaires donc de
s’adapter aux besoins agronomiques.
Ils vont enfin permettre de suivre la conjoncture de l’agriculture mondiale. Ils mettent alors
l’agriculture mieux en relation avec des domaines tels que la santé, l’environnement, ou
l’économie afin d’améliorer ses pratiques et maîtriser ses impacts.
La Géotraçabilité en pratique : c’est un outil pour visualiser facilement les origines et caracté-
ristiques du produit.
Le stage que j’ai effectué m’a permis de mettre en pratique, toutes ces applications des SIG.
Nous avons ainsi donné à la société Mpanga Growers Tea Factory en Ouganda un outil de
gestion et de décision.
Ce qu’il faudra faire par la suite c’est de continuer à encourager la société Mpanga à collecter
les données car il reste encore près de 400 parcelles qui ne sont pas collectées. Nous avons
proposé quelques solutions pour réduire les coûts et les délais de transport de thé, cella leur
permettra d’optimiser la production.
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Bibliographie
GIS procedures Geo Fair Trade – Mpanga Tea Factory, Daan Van Setten, and Pierre
Bongolo 02/05/2012.
Guide d’utilisation
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Annexe
Tea Garden acquisition process
1. MapSource
Export to GPX
2. QGIS
Transform to SHP / UTM
3. QGIS Temporary
Clean up polylines
files
Polyline SHP file
4. QGIS
Transform to polygons
5. QGIS
Copy polygons
6. QGIS
Set Attributes
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Acquisition of Roads and Pick up Places
The road net work survey consists of driving in car with the GPS along the entire road
network.
A camera and a note book can be important to take pictures of the road for the description of
the road.
1) Clean the Track Log of the GPS before you start the road survey.
3) When you get in the Car at Mpanga GATE, mark the distance of the car’s milometer
(for driving distance calculation).
4) Your GPS is switched on and it is recording tracks. So before going make sure that the
track log is empty and then once in the car when you are ready turn the track log on.
And start the road survey.
5) For each road, during the road survey, stop the car at each pick –up place (leaf shed)
and mark a Waypoint. You can edit your Waypoint by giving the name of the leaf
shed and the name of the road. In the field comment of the GPS.
6) Mark the driving distance from the Mpanga Gate to the waypoint. And compare with
the car km. This can allow calculating a parameter of COST/DISTANCE.
7) Continue the road survey and make sure that the driver doesn’t take other directions
than the road under study.
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Rivers layer creation.
The rivers layer was not acquired bye a GPS survey but by digiting a Google Streets layer and Google
Satellites layer. This required having a good internet connection. And the Open Layers plugin must be
installed in your QGIS. If not yet install it first. In Plugins manage plugins or plugins
Fetch Python plugins.
Procedures.
Step 1: Open the road network layer in QGIS to be in the right location.
Make sure that the road network is not under the Google Streets layer, you can change the
position of each in the table of content.
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Step 3: Create a new Shape file Layer.
Specify the Coordinate Reference System : WSG 84/UTM zone 36 N for Uganda
Click OK and Save As, you can create a new Folder and where you save your
Shapefile.
Step 5: You can start to draw your lines in the Google Streets or Satellites Layer and save
your work. And remove the Google layer
Step 6: set the attribute table of your new Shapefile by giving the names of the rivers.
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Creating a Waypoints
Enter /Rocker
Key
1. Press and old the ‘Mark’ key until the Mark Waypoint page appears. A default three-digit
name and symbol are assigned to the new waypoint.
2. To accept the waypoint with default information ,highlight OK , and press Enter, or to
change any information on the Mark Waypoint Page, highlight the appropriate field, and
press Enter to open the on- screen keypad. After entering and confirming your changes ,
highlight OK, and press Enter
Editing Waypoints
You can edit waypoints to change the symbol, name, note, location , elevation, and depth. To
edit a waypoint :
1- Press and hold the Find key to open the Find menu.
2- Highlight Waypoints icon, and press Enter to open the waypoints page.
3- Selected the waypoint you want to edit , and Enter
4- Make changes by highlight each field, and use the waypoint symbol chart and
alphanumeric keypad to enter new data
5- Press Quit when finished.
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Saving tracks
To save tracks you can go to main manu and select tracks key. Press the Enter button and
This page appears. In the case of the GeoFairTraid project, the objective is to determine the
boundaries of tea gardens that will after allow to calculate their perimeter and area. So this
part is important to understand. Because if you save the tracks the best way, the data
processing with GIS software would depend on it
The tracks features creates an electronic bread crumb trail or “track Log”on the Map page as
you travel or walk.It contains information about points along its path. The Track Log starts
recording as soon as the unit gets a location fix, the percentage of memory used by the current
track log appears at the top of the Tracks Page. After you clear the track log, it shows 0%.
1 Wrap When Full_ the track log records over the oldest data with new data. This
parameter is the most important for tea garden survey and data processing. Display this
fonction and chose Track log Off , the track log will records only the points of your
parcel.
To save the entire track log
3 Select Yes and press Enter to save the track. A “saving track message appears followed
by the saved Track Page.
To save a log in one of the named logs you should first collect the information you wish to
save in the main track log. Then follow these steps:
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1. Bring up the main menu and select track log and press enter
2. Highlight active log and press the menu button
3. Select Save active log and press enter.
4. The log will be reduced to 256 points if required and saved with a default name of the
current date and hour, so it is important to mark before on a field note book
5. View the log information by highlighting the name and pressing enter.
6. Rename the log as needed by highlighting the name and pressing enter.
When the message of asking you if you want to save the entire track appears select No a map
showing the entire track appears. Then use the rocker to move the pointer to the on the track
line that you want to be the beginning point and press Enter. Do the same for a point you
want it be the Ending point press Enter. A message of saving track appear followed by the
track saved page. With OK press Enter.
Once you have a saved track log there are several things you can do with it. To work with a
saved log you will need to select track log from the main menu and then highlight the saved
log you are interested in. You can then:
1. Press menu to choose trackback, or delete. You can do a trackback route from any of
the saved track logs. You can delete the individual saved log or all of the saved logs.
1. Press enter to view the detailed log data. You can rename the log from this screen by
highlighting it and pressing enter.
2. Press enter and then menu to select the display options. You can individually choose
to display or not display a saved log.
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