Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Linet Christine
Exercice Professionnel
QCM : pas de calcul
Généralités
Impôts sur le = IR = c’est ce que tout le monde paye.
revenu A partir du formulaire 2042 (comprend toute la famille : ce à partir de quoi on calcule les impôts)
Il est composé de toutes les catégories de revenus : BNC (bénéfice non commerciaux), salaire, revenu
fonciers, revenus agricoles… Ces types de revenus sont imposés de la même manière. Et le foyer fiscal
fait masse à l’IR (nous seul si célibataire, nous + conjoints, et enfants.)
Cette masse de revenu (du 1 janvier au 31 décembre) est imposé à un taux progressif : plus on gagne
plus le taux de la tranche marginale s’élève :
• 0 – 10000 → 0%
• 10 000 – 20 000 → 5%
• 20 000 – 40 000 → 14%
• 40 000 – 150 000 → 25%
Prélèvement à la source repose sur les revenus n – 2 (Janvier 2021 on a payé les impôts calculés par
rapport au revenu de 2019)
Lorsque l’on commence à travailler (Juillet 2022), on peut faire une simulation de revenus sur
impôt.gouv. Puis à partir de ça, on peut fixer un montant de prélèvement tous les mois pour éviter
d’être prélever d’une grosse somme en une fois 2 ans après → prélèvement à la source dès le début
de l’activité professionnelle.
= une méthode d’évaluation de la BNC simple : il ne s’agit que de tenir en comptabilité les recettes de l’année.
Mettre directement sur le 2042 (formulaire de l’IR), le montant de recette.
Les impôts enlèveront 34% de ce montant et calculeront le bénéfice (66% de la recette) imposable en micro-BNC.
Conditions :
o Revenu (recette) n-1 OU n-2 <72 600 (si l’une des deux années est en dessous du seuil et l’autre au-dessus on peut
utiliser la micro-BNC)
o Conseil : Si dépense inférieure à 34% (plus rentable)
Cependant dès qu’on est assistant où que l’on a un cabinet, on a plus de dépense (loyer cabinet, rétrocession même les
formations professionnelles…) que les 34% enlever en micro-BNC. Il faudra passer en déclaration contrôlé pour que ce
soit plus rentable.
➔ En Micro-BNC on est imposé directement sur les 66% de la recette.
= Ensemble des recettes de l’année (honoraire) – ensemble des dépenses déductibles dans l’année – amortissements
(acquisition de bien qui dure plusieurs années) et +/- value = bénéfice
➔ Recette – dépense – amortissement +/- value = Bénéfice
Tout ce qui viens minorer nos bénéfices, minore nos impôts sur le revenu.
Obligation de tenir une comptabilité (Indy logiciel compta qui donne des certificats de conformité) : avec des règles
formelles :
✓ Sans rature ni surcharge (si papier, sinon si logiciel, il doit être agréé avec un certificat de conformité par
une structure fiscale)
✓ En tant que profession libérale on doit inscrire l’identité du patient (nom, prénom, adresse) (sans avoir
accès à la pathologie)
✓ Respect de la trésorerie : on n’a pas d’obligation d’ouvrir un compte bancaire professionnelle (coût
supérieur à un compte normale) mais il faut un compte bancaire distinct du compte bancaire personnelle. Il
faut noter ce qui rentre et ce qui sort du compte.
✓ Respecter une nomenclature comptable : classer les recettes et les dépenses par catégorie (chacune ayant
un numéro), ajouter le mode de trésorerie utilisé (chèque, virement).
Expert-comptable non obligatoire mais Il faut une association de gestion agrée (AGA) qui vérifie la comptabilité,
modifie la déclaration si besoin, la transmet aux impôts.
Si on ne répond pas à ses questions et qu’on ne veut pas modifier la déclaration si faute : on peut être radié de
l’association. Si on n’a pas d’association de gestion : la BNC est majoré de 10-15 à 25% mais à compter de 2023, il
n’y aura plus de majoration.
Tant qu’on fait partir d’une AGA, on a un pare-feu lors de la 1ère année.
AGA : donne droit à une réduction d’impôt (= somme déduite directement de la somme d’impôts à payer) que si
l’année n-1 ou n-2 on a un revenu inférieur à 72 600 euros (c’est-à-dire qu’on est en déclaration contrôlée par choix
= optionnelle) → Pour les frais de comptabilité, on dispose d’une réduction d’impôt de 2/3 de la somme dépensé
limité à 915 euros.
Diffèrent d’un crédit d’impôt formation qui s’élève à 10€13 pour un maximum de 40 heures. Crédit d’impôt possible que si
on est sous déclaration contrôlé (alors que la réduction d’impôt que si sous déclaration contrôlé optionnel).
Lors d’une formation professionnelle on a le droit à un crédit d’impôt, c’est-à-dire que l’on nous rend des sous (au lieu de
les soustraire à la somme d’impôt à payer pour la réduction d’impôt) Ex : si on doit 100€ aux impôts et qu’on a un crédit
d’impôt de 420€, on nous remboursera 320€
Détermination de la déclaration contrôlée :
Les recettes nettes • Les honoraires encaissés dans l’année (de l’acte direct avec le patient) :
= chiffre d’affaires Soit un paiement automatique par la sécu et donc ce qui est viré sur le compte avant le 31
décembre, déclaré le jour de valeur (jour reçoit le virement sur le compte)
Soit par chèque, il faut donc déclarer le jour où l’on reçoit le chèque (et non la date de
l’encaissement ou du chèques).
• Les honoraires rétrocédés - reçus (en cas de remplacement, c’est le salaire que l’on touche)
• Les honoraires rétrocédés - versé (si on se fait remplacer, on touche tous les honoraires du
remplaçant et on lui redonne une retrocession) : considéré comme une recette négative
• Autres recettes diverse (redevance d’un assistant, produits financiers ex : compte pro
rémunéré, remboursement de frais professionnel)
• Apports de l’exploitant : apports personnelles (argent venu d’un compte personnel par
nécessité)
C’est avec ce chiffre que l’on regarde si l’on est supérieur ou inférieur à 72 600€ et ce qui nous permet
de savoir si on peut avoir ou non un crédit d’impôt (accéder à la déclaration contrôlé)
Les dépenses Il faut qu’elles soient nécessitées par l’exercice de la profession, qu’elles aient une facture et
professionnelles qu’elles soient payés par un compte professionnel.
▪ Virement interne : d’un compte professionnel à un compte professionnel
▪ Achat : tout ce qui est périssable pour soigner les gens : produit pharmaceutique, cotons,
huiles essentielles, pommades, gants, masques, sonde uro-gynéco, électrode...
▪ Contribution foncière des entreprises : impôt pour les professions libérale locale (que l’on
paye à la ville-région-département, c’est un peu comme la taxe d’habitation mais pour les
professions libérale). Entre 500 et 1000 € par an.
▪ Cotisation sur la valeur ajoutée à payer si on gagne plus de 152 500€ par an
▪ Taxe d’habitation : en parti déductible si on la paye et que l’on travaille sur son lieu
d’habitation.
▪ Entretien et réparation : tout ce qui concerne l’entretien du cabinet (eau de javel, sopalin,
peinture…)
Tolérance fiscale : possibilité de déduire le blanchissage du linge professionnelle (blouse,
pantalon, draps). Dire je lave par moi et utiliser le tarif du blanchissage.
▪ Petit outillage : professionnelle (espalier, ballon…) qui n’excède pas 600€ TTC (au-dessus ça
sera de l’amortissage). Si on achète plusieurs partis pour un meuble c’est l’ensemble du prix qui
compte et pas chaque élément. Lors de l’installation, les meubles meublant tout est amortissable
quel que soit le montant.
▪ Prime d’assurance : ce sont les assurances pour les cabinets, des locaux, la responsabilité
civile professionnelle (RCP obligatoire dès le 1er jour d’exercice). Existence d’une
assurance déductible mais ne donne pas des indemnités journalières, elle paye les
charges, le loyer.
Chaque année l’indemnisation fiscale fait un tableau récapitulatif des tarifs en fonction des km et des
chevaux fiscaux.
Si on a 2 voitures ou 1 voiture/1 moto : on utilise le même mode de décompte des frais pour les 2 → il
faut le même mode de déduction pour les deux (on ne peut pas faire frais réel pour l’un et indemnité
km pour l’autre). Si on est en indemnité km on ne peut pas déduire l’utilisation d’un vélo ou d’une
trottinette. Il faudrait alors choisir les frais réels.
Frais réel :
On peut déduire les frais réels de la voiture si elle appartient au patrimoine professionnel et qu’elle
est amortis (ou déduction des loyers si lysing) (changement des roues, essence…)
Si véhicule mixte : estimé un pourcentage d’utilisation professionnelle et déduire l’utilisation
personnelle.
SNIR : la caisse de sécu principale nous envoi l’état de tous les honoraires remboursées en notre nom.
Et le nombre d’indemnité forfaitaire de déplacement. C’est donc marqué si on fait beaucoup de
déplacement ou non. On a aussi les factures des stages à l’autre bout de la France.
▪ Autres frais de déplacement : billet d’avion, de train, péage d’autoroute, frais de parc
mètre.
o Facultative :
- Contrat de prévoyance qui garantisse un revenu en cas d’impossibilité de travailler indexer
sur le revenus n-1 (différent de l’assurance qui prend en charge les charges). Signaler à
l’assureur si diminution du revenu, car dans tous les cas il ne payera qu’en fonction du revenu
n-1 alors que vous cotiserez pour le salaire précédent.
- Contrat de perte d’emploi.
- Mutuelle santé (possibilité de la déduire pour nous et pour nos ayant droits (conjoint et
enfant).
- Retraite complémentaire
Toutes ses charges facultatives peuvent faire partie d’un contrat Madelin/ être éligible à
la Loi Madelin : soit ils peuvent être inscrit dans la loi Madelin (on peut alors déduire les
primes mais les revenus versés seront imposables) ou alors ne pas être pris dans la loi
Madelin (dans ce cas les revenus ne sont pas imposable).
Mutuelle : demander à ce qu’elle fasse partie de la loi Madelin car les remboursements
de santé ne sont dans tous les cas pas imposables
Retraite complémentaire : Loi Madelin pas très bénéfique
Contrat de prévoyance : Loi Madelin sauf si on a prévu d’être « malade » (enceinte…)
/!\ En plus de remplir la 2035, il faut faire la DAS2 (déclaration des données sociale) : imprimé
obligatoire à remplir, on y met tous les honoraire rétrocédé versé au remplaçant, les redevances
versées au titulaire du cabinet, les honoraires non rétrocédés (= honoraire versé à une profession
différente de kiné) d’un avocat, d’un comptable. Mais /!\ Dans la mesure ou la dépense (ce que l’on
verse) excède 1200€ par personne cité dans la déclaration.
Si ce n’est pas fait : sanction fiscale lourde = 50% des sommes non déclarés
Amortissement Parfois pour certaines dépense (à partir de 600 TTC), on ne peut pas déduire sur un an mais il doit y
avoir un amortissement sur plusieurs années.
Immobilisation = ce que l’on achète mais qui ne va pas pouvoir être déduit intégralement dans
l’année. Ce sont les valeurs et les biens durable dans le temps. C’est l’«actif» professionnelle (ex :
table de massage).
L’amortissement = la constatation comptable de la dépréciation de ce bien.
Le prix va être divisé en autant d’exercice que l’administration fiscal a jugé que le bien durait. → Elle
définit les durées d’amortissement (les durées probables de vie des biens) :
o Matériel électrique : 5 ans
o Matériel informatique : 3 ans
o Voiture neuve : 5 ans (si on choisit de la mettre dans l’actif professionnelle, le fisc
considère que c’est un bien sanctuaire, le prix d’amortissement fiscale ne dépassera
pas 18300€ ou 30 000€ pour la voiture électrique. Cela dépend aussi du taux
d’émission de CO2 (pas d’amortissement fiscal total si sup à 120g d’émission de CO2).
Dans ce cas, le prix total de la voiture ne sera pas amorti (amortissement comptable
total mais amortissement fiscaux partiel avec un maximum de 18300€).
20% par an si voiture neuve
25% par an si voiture occasion
Amortissement comptable = calculé sur le prix de la voiture
Amortissements fiscaux = calculé sur ce que l’on peut déduire
o Meubles : 10 ans
o Local (immeuble) : dépend du bien, de 20 à 50 ans, en générale 25 ans.
On divise alors le prix du bien par le nombre d’année. Et on déduit ce pourcentage du
prix chaque année.
Réintégration fiscale :
On intègre tout ce qui est non déductible (dans l’amortissement) à notre revenu fiscal.
Exemple d’élément non déductible :
- Quote part privé : utilisation privée de l’élément corporel
- Ecart entre le prix et la limite fiscale d’amortissement (pour une voiture par exemple)
Plus-value/ Moins- Réalisation (soit la vente, soit la destruction ou le vol d’un bien, soit réintégration d’un patrimoine
value privée → c’est la sortie de l’actif professionnelle) d’un élément porté sur le registre des
immobilisations.
La destruction ou le vol crée une moins-value.
La vente permet d’avoir une plus-value si le prix de vente est supérieur à la valeur nette comptable
(mais si le prix de vente est inférieur, on a une moins-value). Surtout sur l’immobilier et la patientèle.
Elle se rajoute directement au bénéfice net comptable et la moins-value à court terme se déduit
directement du bénéfice imposable (BNC).
Exemple : voiture acheté 30 000€ en 2021, vendu en 2025, on considère que l’on a déduit les
amortissement comptable (et non fiscaux), elle vaut donc 0 en 2025. On la vend 6000€, on fait une
plus-value de 6000€.
Les indemnité km ne permet pas de plus ou moins-value → si on achète des voitures tous les deux
ans ça ne sert à rien de la mettre dans l’« actif » alors que si on change tous les 5 ans ça vaut le coup
donc ce mettre en frais en réel.
Il n’y a que de l’immobilier qui prend de la valeur dans le temps. La plus-value à long terme ne
concerne que lorsque le prix de vente excède le prix d’achat (les biens qui ont une valeur supérieure
à la vente qu’à l’achat). Donc pour nous, cela concerne que l’immobilier.
Exemple local professionnel : achat 01/01/2021 100 000 €. Amortissement sur 25 ans à 4%. En 2021,
on déduit 4000 €.
- Au bout de 40 ans de travail (on doit liquider l’actif professionnel, soit on vend
soit on réintègre dans le patrimoine privée) : amortissement terminé, la valeur
nette comptable en 2063 sera de 0. Mais le local au bout de 40 ans vaut
300 000€, donc une plus-value de 300 000€, une plus-value à court terme à
hauteur des amortissements pratiqué, c’est-à-dire 100 000€ et une à long terme
pour le reste (200 000€).
La plus-value à long terme est exonérée à partir de 5 ans d’exercice, de 10% chaque
année. Donc au bout de 15 ans, elle est totalement exonérée. Il est judicieux de le
réintégré dans le patrimoine privé au bout de 15 ans, car on est exonéré de la plus-
value à long terme et on aura moins de plus-value à court terme (donc moins
d’impôt). On payera aussi moins de prélèvements sociaux. On déduira ensuite des
loyers pour diminuer les charges professionnelles.
- Au bout de 15 ans, valeur nette comptable est de 40 000€. Donc si le bien est
estimé à 150 000€. La plus-value sera de 110 000€, réputé à court terme pour
60 000€ et à long terme les 50 000€. Les 50 000€ sont totalement exonérés. Et la
plus-value à long terme est moins importante que si on avait attendu 40 ans.
Pour la plus-value à long terme, lorsqu’elle n’est pas exonérée, l’impôt s’élève à 12,8% du montant de
la plus-value à long terme. Plus des prélèvements sociaux de 17,2%. Ce qui fait un total de 30%.
Dans tous les cas, on a le prélèvement social que le bien soit corporelle (immobilier) ou incorporelle
(patientèle) sur la plus-value à long terme et sur la plus-value à court terme. On peut être exonéré
uniquement de l’impôt.
Statuts de travail
Remplacement
Considéré comme remplaçant si le remplacé est absent du cabinet (sinon c’est un assistant).
Les recettes sont encaissées par le remplacé et c’est au terme du contrat que l’on reverse la
rétrocession (déductible dans les recettes).
Il faut un contrat écrit, à faire passer à l’ordre.
Demander au remplaçant : son diplôme, son numéro d’INSE/SIRET (pour remplir la DAS2)
Assistant Le collaborateur/ l’assistant c’est aussi un contrat écrit entre deux partis : le titulaire et l’assistant,
envoyé à l’ordre. Prévu généralement pour 2 ans.
Pas de nécessité de contrat notarié.
Close de non réinstallation à une distance définie en fonction de la zone de travail.
Titulaire du cabinet doit permettre à l’assistant de pratiquer son activité avec tout ce qu’il faut. En
contre partis on lui transmet une redevance (pas en déduction des recettes mais une charge
professionnelle)
1- Dresser la comptabilité
Pour vérifier si la comptabilité est correcte, calculer le totale banque + caisse puis le totale de la somme des autres
catégories. Les 2 chiffres doivent être égaux
2- Réaliser le rapprochement bancaire = consiste à comparer les enregistrements comptables du compte banque avec les
opérations figurant sur le relevé bancaire. Il permet ainsi de vérifier que chaque flux financier a bien fait l'objet d'une
comptabilisation et qu'il figure sur le relevé bancaire. Utiliser le relevé bancaire.
6- Remplir la 2035
7- Remplir la 2042