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Calcul de la retenue à la source sur les

salaires
1- Modalités de la retenue à la source sur les paies régulière :
La retenue à la source mensuelle est égale à 1/12 de l’impôt annuel.
Exemple : Soit un salarié ayant 3 enfants à charge et dont le salaire mensuel brut imposable s’élève à
600D,000
Liquidation de l’impôt sur le revenu :
- salaire annuel : 800,000 x 12 = 9600D,000
Retenue CNSS : 9,18%= - 881D,280
- déduction pour frais professionnels(10%) - 960 D,000
- déductions pour situation et charges de famille :
* contribuable marié : - 150D,000
* 3 enfants à charge : - 225D,000
Revenu annuel net imposable = 7383D,720

- impôt sur le revenu dû :


0,001 à 5000D,000 x 0% = 0
50001D,000 à 2000 D,000x 26% = soit 2383.720 D*26%= 619D,767
50001D,000 à 2000 D,000x 26% = 0
200001D,000 à 3000 D,000x 28% = 0
50001D,000 à + D,000x 35% = 0
- retenue mensuelle : (619D,767)/12 = 51D,647
CALCUL DE LA TVA

• Quand est due la TVA par les entreprises?


• En cas de vente de marchandises par l'entreprise, la TVA est exigible au moment de l'établissement de la
facturation. Pour les prestations de services, elle est due lors de l'encaissement des paiements des factures.
• Quand récupérer la TVA sur les achats ?
• C'est le moment où la taxe applicable aux biens ou services acquis, importés ou livrés à soi-même, devient exigible
qui détermine la date à laquelle le droit à déduction prend naissance chez l'utilisateur de ces biens ou services.
Ainsi, lors d'acquisition de marchandises, la TVA est récupérable au moment de l'établissement de la facturation et
pour les prestations de services, elle est déductible lors du paiement des factures.
• Comment calculer le solde de la TVA ?
• Le solde de TVA à acquitté auprès de l'administration correspond à la différence entre la TVA collectée sur les
produits de l'entreprise et la TVA récupérable sur les achats et dépenses de l'entreprise.
• Comment remplir sa déclaration de TVA ?
• Les déclarations relatives au régime du réel simplifié et du réel normal sont conçues selon la même nature :
• Un premier encadré recense les opérations imposables et exonérées
• Une deuxième partie permet de calculer le montant de la TVA collectée
• Une troisième partie récapitule le montant de la TVA déductible
• Enfin, le montant de la TVA à payer ou du crédit de TVA calculé par différence entre la TVA collectée et la TVA
déductible.
CALCUL DE LA TVA
• EXEMPLE:
CA HT réalisé pendant le mois : 10000D
TVA collectée est au taux de 19% soit 1900 D
Achats réalisés pendant le mois : 3000 D
TVA déductible est au taux de 19% soit 570 D
Le solde est calculé comme ainsi:

TVA COLLECTEE –TVA DEDUCTIBLE


Soit 1900-570= 1330 D TVA A PAYE

SI ON INVERSE LA SITUATION ON PARLE ALORS


DE REPORT DE LA TVA
CALCUL DE LA TCL
• TCL: La TCL - Assiette et taux ?
• La taxe sur les établissements à caractère commercial, industriel ou professionnel "TCL" est due au taux de
- 0,2% du chiffre d'affaires brut local ou 25% du minimum de l'IRPP ou de l'IS pour les entreprises
déficitaires,
• - 25% de l'impôt sur le revenu pour les forfaitaires,
• - 25% de l'impôt dû par les entreprises dont la marge bénéficiaire n'excède pas 4% en vertu d'un texte
réglementaire.
L’ACOMPTE
PROVISIONNEL
• L’acompte provisionnel est une somme réglée au service des impôts, permettant
de s’acquitter partiellement de votre impôt sur le revenu. Les acomptes
provisionnels doivent répondre à un calendrier transmis par l’administration. Il
peut être judicieux de vérifier ces acomptes et de les ajuster selon vos revenus de
l’année.

• Pour vous acquitter de votre impôt sur le revenu, vous devez payer trois
acomptes provisionnels pendant l'année, AP = 30% DE L’IMPOT DU DE
L’ANNEE PRECIDENTE
• Les dates limites de paiement des acomptes provisionnels et du
solde se situent au :

• 25/06 LE PREMIER ACOMPTE


• 25/09 LE DEUXIEME ACOMPTE
• 25/12 LE TROISIEME ACOMPTE
LE DROIT DE TIMBRE
• Le droit de timbre est un impôt applicable à certains actes ou écrits. Il constitue également un
mode de paiement du coût de certaines formalités et de certains documents fournis par les
administrations publiques.
• Les différents types d’imposition
• On distingue entre : - Les timbres dits de dimension ; - Les timbres des effets de commerce ; - Les
timbres des contrats de transport international ; - Les timbres de factures ; - Les timbres afférents à
la délivrance de certains documents administratifs ; - Les timbres d’avocat ; - Le timbre spécial de

voyage .
• Les timbres de factures Le droit de timbre fixé à 0,600 dinars s'applique aux factures et
documents en tenant lieu utilisés par les professions libérales ainsi que par les entrepreneurs de
bâtiments et de travaux : Le droit de timbre sur facture couvre selon une doctrine administrative
extensive : - toutes les factures y compris les factures partielles ainsi que les factures d'avoir, - les
factures globales établies par les commerçants détaillants soumis à la taxe sur la valeur ajoutée et
relatives aux ventes n'ayant pas fait l'objet de factures individuelles et ce, en application de l'article
18 du code de la TVA,
LA TFP ET LE FOPROLOS
• 1- La taxe de formation professionnelle
• Toute personne physique ou morale exerçant une activité dans les différents secteurs de l’industrie,
du commerce et de l’agriculture et soumise à l’impôt sur le revenu ou l'impôt sur les sociétés, à
l’exception des forfaitaires BIC, est passible de la taxe de formation professionnelle (TFP).
• La TFP est due au taux de 2% pour tous les secteurs soumis à l’exception des entreprises exerçant
dans les secteurs des industries manufacturières qui sont soumises à ladite taxe au taux de 1%. Elle
est assise sur les traitements, salaires et toutes autres rétributions avant déduction au titre des
cotisations sociales.
• Les dépenses de formation peuvent faire l’objet d’une ristourne déductible de la taxe due.
• Pour bénéficier de la ristourne, les entreprises employant au moins 200 personnes doivent être
dotées d’un service ou d’un responsable de formation.
• 2-Le fonds de promotion du logement pour les salariés (Foprolos)
• Il est institué à la charge de tout employeur public ou privé exerçant en Tunisie, à l’exclusion des
exploitants agricoles privés, une contribution à la promotion du logement pour les salariés.
• Cette contribution est calculée sur la base des traitements, salaires et toutes autres rétributions.
Elle est due au taux de 1%.
LA DECLARATION DE
L’EMPLYEUR
• La déclaration de l’employeur est une obligation fiscale de la vie courante de l’entreprise.
• Il s’agit d’un ensemble de fichiers et de documents récapitulatifs des retenues à la source effectuées par
l’entreprise. Elle doit être déposée annuellement par l’employeur avant le 28 février de chaque année pour
l’exercice précédent. Des dérogations concernant cette date de dépôt peuvent être accordées exceptionnellement
par l’administration fiscale tunisienne.
• La déclaration de l’employeur est obligatoire pour toutes les entreprises quelles que soient leurs tailles. Elle peut
être déposée sous deux formats possibles :
• Un format papier en remplissant les formulaires qui sont disponibles en téléchargement sur le site du ministère
des finances
• Un format numérique, généralement fabriqué à partir des logiciels de gestion
• La déclaration de l’employeur se compose de six annexes et d’un tableau récapitulatif :
• Le tableau récapitulatif doit contenir les totaux des retenues à la source effectuées sur l’exercice
• L’annexe 1, les traitements, salaires, pensions et rentes viagères payés
• L’annexe 2, les montants servis à des résidents en Tunisie au titre des honoraires, commissions, courtages,
rémunérations payées aux salariés et aux non salariés en contrepartie d’un travail occasionnel ou accidentel en
dehors de leur activité principale
• L’annexe 3, les revenus des capitaux mobiliers, intérêts des comptes spéciaux d’épargne et intérêts des prêts
• L’annexe 4, les montants servis à des personnes non résidentes ou non établies en Tunisie au titre des honoraires,
loyers, commissions, courtages, redevances, jetons de présence, plus-value immobilière, valeurs mobilières à
l’exception des parts des actions et des plus-values provenant de la cession des valeurs mobilières,
• L’annexe 5, les autres montants servis et soumis à la retenue à la source,
• Et l’annexe 6 les ristournes commerciales et non commerciales
LES ETATS FINANCIERS
• Définition des états financiers
• Aux termes de l'article 18 de la loi comptable, les états financiers comportent le bilan, l'état de résultat, le
tableau de flux de trésorerie et les notes aux états financiers. Le paragraphe 7 de la première partie de la
norme comptable générale définit les états financiers comme étant «une représentation financière
structurée des événements affectant une entreprise et des transactions réalisées par elle». L'objectif des
états financiers est de fournir une information sur la situation financière, la performance et les flux de
trésorerie d'une entreprise, information utile à une gamme variée d'utilisateurs pour la prise de décisions
économiques. Ces quatre états forment un tout indissociable.

• 1- LE BILAN
Le bilan fournit l'information sur la situation financière de l'entreprise et particulièrement sur les ressources
économiques qu'elle contrôle ainsi que sur les obligations et les effets des transactions, événements et
circonstances susceptibles de modifier les ressources et les obligations . Les ressources économiques,
obtenues ou contrôlées, correspondent aux actifs alors que les obligations correspondent aux passifs qui,
avec les capitaux propres constituent la structure financière de l'entreprise .
Les éléments inclus dans le bilan sont les actifs, les passifs et les capitaux propres.
LES ETATS FINANCIERS
• 2- L’ETAT DE RESULTAT
Alors que le bilan est une photographie de la situation financière d'une entreprise à une date donnée, l'état de résultat
est un film qui retrace tous les éléments ayant contribué à la formation du résultat au cours d'une période
déterminée. L'état de résultat fournit des renseignements sur la performance de l'entreprise L'information sur la
performance est utile pour évaluer la rentabilité de l'entreprise et sa capacité à générer des flux de trésorerie à
partir des ressources qu'elle contrôle. Elle est aussi utile pour évaluer l'efficacité avec laquelle l'entreprise a utilisé
ses ressources et sa capacité à employer des ressources supplémentaires Une bonne présentation requiert
notamment : - Que les résultats d'exploitation, des activités de placement et de financement soient divulgués. -
Que la destination ou la nature et le montant des éléments des revenus et des charges, des gains et des pertes
provenant des activités ordinaires dont l'importance est telle que leur mention est utile pour évaluer la
performance de l'entreprise, soient mentionnés séparément. - Que les éléments non récurrents ou inhabituels
soient présentés séparément. - Que les éléments extraordinaires soient mentionnés séparément. - Que les
produits et les charges ayant des caractéristiques spécifiques, tels que les charges et produits financiers, ou les
impôts sur les bénéfices soient divulgués séparément. Les produits et les charges sont présentés dans l'état de
résultat par destination (présentation de référence). La présentation en fonction de la provenance et de la nature
des produits et des charges est autorisée (présentation autorisée) Les effets des modifications comptables, non
pris en compte dans l'état de résultat, doivent figurer au bas de l'état de résultat
Le résultat net est déterminé selon deux approches : - La méthode de la variation des capitaux propres. - La méthode
des produits et des charges dite méthode analytique en ce qu'elle explique les éléments contribuant à la
formation du résultat. Les deux méthodes conduisent au même résultat. Selon le concept de maintien du capital
financier, il n'y a de bénéfice que si l'entreprise maintient intact son capital et dégage un surplus. Ainsi, le bénéfice
représente le surplus de capitaux propres en fin d'exercice sur le montant des capitaux propres en début
d'exercice après élimination des effets des apports et des distributions de capitaux propres. La préservation du
capital financier est mesurée en numéraire. Selon la méthode analytique, le résultat est déterminé à partir des
revenus, gains, charges et pertes.
LES ETATS FINANCIERS
• 3 –LE TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE
Synthèse des autres états de synthèse, l'état de flux de trésorerie est un état qui est à la fois extrait des autres états composant les états financiers (puisque
pour l'établir on utilisera le bilan + l'état de résultat et les détails de certains comptes) et qui les complète ensuite de façon pertinente afin que
l'ensemble des états financiers fournisse une information comptable à même d'aider l'investisseur à risque à améliorer sa prise de décisions
économiques. Ainsi, l'état de flux de trésorerie constitue une innovation des plus pertinentes de la nouvelle législation comptable des entreprises.
L'état de flux de trésorerie permet de comprendre les causes de l'évolution de la trésorerie de l'entreprise, élément majeur pour sa pérennité et de son
aptitude à séduire les investisseurs à risque
L'état de flux de trésorerie permet aux utilisateurs d'apprécier : - les modifications intervenues au niveau des capitaux propres de l'entreprise ; - l'évolution
de sa structure financière et de sa trésorerie (ce qui permet d'expliquer les distorsions éventuelles entre le résultat net et l'évolution de la situation
de trésorerie) ; - sa capacité à dégager des liquidités et à verser un dividende ; - sa capacité à faire face aux aléas du marché et de la conjoncture
(flexibilité financière) ; - et à détecter les risques d'insolvabilité.
Parce qu'il échappe à l'influence des choix de méthodes comptables (amortissements, provisions, stocks, capitalisation ou non d'une dépense, inscription
en régularisation, formule d'évaluation des stocks, etc...), l'état de flux de trésorerie permet une mesure, plus objective que celle obtenue du résultat
comptable, de l'aptitude de l'entreprise à faire face à ses engagements et une meilleure comparabilité entre les entreprises.
Les flux de trésorerie constituent un paramètre d'évaluation de l'entreprise
En tant qu'état de synthèse, l'état de flux de trésorerie est un outil de contrôle de la vraisemblance et de la cohérence globale des états financiers.
Modèles d'état de flux de trésorerie A l'instar des pratiques internationales, le système comptable tunisien retient deux modèles d'état de
flux de trésorerie qui reposent sur deux méthodes d'élaboration : la méthode directe et la méthode indirecte. Les deux méthodes d'élaboration de
l'état de flux de trésorerie décomposent les flux de trésorerie en trois soldes intermédiaires : - les flux de trésorerie d'exploitation ; - les flux de
trésorerie d'investissement ; - et les flux de trésorerie de financement. Les deux méthodes convergent sur la manière de détermination des flux de
trésorerie d'investissement et de financement mais divergent sur la manière de détermination des flux de trésorerie d'exploitation. Mais que l'on
utilise l'une ou l'autre méthode, on aboutit aux mêmes soldes intermédiaires de flux de trésorerie et, bien entendu, à la même variation nette de
trésorerie de l'exercice.

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