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Les frais de personnel 

2 grands éléments :

- Les salaires proprement dit.


- Les charges sociales.

1. Le salaire et les charges sociales :

a. le salaire :

Pour qu’un salaire soit déductible, il faut :

- Que le travail soit effectif (pas d’emplois fictifs).


- Qu’il ne soit pas excessif (qu’il soit à la hauteur de la prestation).

Vont rentrer en compte tous les avantages en nature (voitures de fonction, frais de
restauration…). Si le salarié touche moins que le plafond de la sécurité sociale (2476 euros)
par moi, la valeur des avantages en nature s’élève à un SMIC. Pour les salariés dépassant ce
plafond, le montant s’élève à 1,5 fois le SMIC.

Les logements de fonction sont évalués par rapport à la valeur locative.

Pour les voitures, la législation est de plus en plus stricte, et cela revient à peu près à
1/3 de la valeur du véhicule.

Cas du conjoint dans l’entreprise :

- Dans le cas d’une entreprise individuelle :


 L’entreprise n’est pas adhérente à un centre de gestion agréé :
o Solution 1 : Les époux sont mariés sous le régime de
séparation des biens. Même règle que les sociétés
(rémunération non excessive et travail effectif).
o Solution 2 : Les époux sont mariés sous le régime de la
communauté. La rémunération maximale pour l’année
entière est de 2500 euro. Ceci a été mis en place pour
que les entreprises adhèrent à un centre de gestion agréé.

- L’entreprise adhère à un centre de gestion agréé : La rémunération maximale donnée


au conjoint, si les époux sont mariés sous le régime de la communauté, le salaire
annuel versé peu aller jusqu’à 36 fois le SMIC.

- Dans le cas d’une SA : soumis aux mêmes règles que les aux autres salariés

Les centres de gestion agréés :

- AGA : réservé aux BNC (entreprises individuelles).


- CGA : réservé aux BIC
Ce sont des organismes privés qui subissent un contrôle de l’état. Leurs missions :

- Contrôles de cohérence et de vraisemblance sur les bilans qui leurs sont remis.
- A l’issu de la remise de ces bilans, ils remettent une attestation, qui permettra à
l’entreprise de bénéficier d’un abattement de 20% sur son résultat imposable. Cet
abattement étant plafonné à 110 000 euros maximum.
- Ces centres e gestion vont collecter des informations sur les entreprises, les secteurs
d’activité, et donc faire des statistiques.
- Elles permettent une rémunération du conjoint plus importante.
- En matière de formation, elles autofinancent une partie importante de la formation des
adhérents. Elles dispensent même des formations gratuitement.
- Ces association, permettent d’avoir un contact avec un inspecteur des impôts une à
deux fois par mois. Consultation d’un professionnel gratuitement.

Les conditions pour être membre :

- Il faut payer une cotisation, qui coûte annuellement entre 150 et 200 euros.
- Faire tenir sa comptabilité par un expert comptable.
- Fournir le bilan et/ou compte de résultat au centre, et répondre à un questionnaire.

Les entreprises adhérentes sont seulement les entreprises individuelles, donc pas de
sociétés ou sociétés civiles immobilières. Les entreprises adhérentes fournissant un bilan et/ou
un compte de résultat, les entreprises en régime micro sont exclues.

b. Les charges sociales :

Les charges sociales obligatoires :

Les charges sociales obligatoires sont déductibles, à l’exception d’une quote-part de la


CSG. Celle-ci est calculée :

Ex : salaire de 1000 euros :


La CSG c’est 2,4% de 95% de 1000, sur la base du salaire brut.
Celle-ci est passée de 2,4% à 7,5% et elle est applicable pour les revenus autres que les
revenus du travail.

Pour rembourser le déficit de la sécurité sociale, a été créé la CRDS

Le taux d’impôt sur les plus value est de 16%, plus 10% de CSG, CRDS, donc le taux
passe à 26%.

Les charges sociales facultatives :

La prévoyance : si dans l’entreprise ou le salarié rien n’est prévu en matière de


prévoyance, on peut demander qu’un système soit mis en place.
Par contre s’il existe déjà, le salarié est obligé d’y cotiser. Ces organismes sont
généralement des assureurs. Il y a donc de la retraite, de la prévoyance, mais dans certains cas
il y a aussi l’assurance chômage.
Des limites ont été définies par législateur. Cette limite est en fonction du plafond de
la sécurité sociale (2476 euros par mois), encore appelé tranche A. La limite actuelle de
cotisation est 19% de 8 fois la tranche A (environs 45000 euros). C’est le plafond maximum
de cotisations sociales et patronales que peut payer un employeur pour un salarié.
On ajoute les cotisations du salarié qui a déjà cotisé 25000.
45000-25000 est la disponibilité sociale. Ainsi l’entreprise peut cotiser à hauteur de
20000 dans d’autres organismes prévoyance. Mais cela reste facultatif.

L’assureur pouvant prendre entre 0,50% et 4,50% de frais. A la sécurité sociale, et


dans les organismes de retraite obligatoire, ces frais s’élèvent à 15 %. Un budget de 1OOO
euros, le salaire et de 700 + 300 de charges sociales, le salarié va touché 700 de salaire brut
moins 140 de retenues, le chèque reçu par le salarié sera de 560 euros. Ils devront être
déclarés, l’IR étant de 30%, soit 168 euros, il ne reste plus que 393 euros. La solution 2, est de
mettre cet argent dans un organisme de retraite : 1000 euros moins 4%, soit 40 euros, donc la
somme est de 960 euros, et non 392 euros.

La prévoyance est quant à elle à fond perdu (comme l’assurance).

Seconde limitation, la prévoyance ne doit pas excéder 3% de 8 fois la tranche A.

Les créateurs d’entreprise qui partent à la retraite à l’ouverture de l’entreprise :

La retraite par les organismes privés, il existe deux types de contrats, prévu par les
articles 82 et 83 du code des impôts. L’article 83, ne permet qu’une sortie en rente, qui va
venir en complément de la retraite normale. Celle-ci étant calculée en fonction des tables de
mortalité. Si le bénéficiaire meurt avant la fin de la rente, celle-ci seront versées aux enfants
ou autres.
L’article 82, laisse le choix entre percevoir une rente, ou prendre tout le capital. Mais
pour l’URSSAF ce sont des avantages en nature. Et donc des charges sociales vont devoir être
versées sur les cotisations.

c. Les charges sociales sur les travailleurs non salariés :

Pendant des années ils n’avaient pas les avantages des salariés, et donc ils devaient
déclarer les bénéfices, payer des impôts, et s’il en rester il mettait de coté pour leur retraite
personnelle.

La loi Madelin, qui permet aux artisans, professions libérales, de cotiser comme tous
les les salariés à des compléments retraite. Mais ils n’ont pas le droit à l’article 82, ils ne
peuvent recevoir qu’une rente. De plus les versements qu’il peut faire sont plus ou moins
encadrés. Il est fonction des versements versés tous les mois. Ils ont 1,5% de 8 A qui
correspondent au complément chômage, qui correspond à l’assurance chômage.

3 formules :
- 19% de 8 A => enveloppe globale.
- 3% de 8 A =>
- 1,5 % de 8 A => assurance chômage.
L’article 39 charges sociales salariales :

Un salarié quand il part à la retraite, il peut avoir droit à quelque chose, s’il a 10 ans
d’ancienneté dans l’entreprise. Il va recevoir une IDR ou IFC. Elle est égale à 10% de son
salaire mensuel, par année d’ancienneté. Ex : pour 1à ans d’ancienneté 10*10 = 100% soit 1
mois de salaire. Les conventions collectives sont souvent plus généreuses. La règle des 10%
étant la règle de base.
La provision ne peut pas être déductible.
Pour parrer ceci, les entreprises ont fait intervenir des assureurs qui provisionnent à leur place.

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