Barrage Douimis – CCT

CHAPITRE 2

PROGRAMME DES TRAVAUX

CONTROLE DES EAUX

ET AUTRES SUJETIONS PARTICULIERES

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SOMMAIRE

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CHAPITRE 2 - PROGRAMME DES TRAVAUX CONTROLE DES EAUX ET

AUTRES SUJETIONS PARTICULIERES

2.1. OBJET DU PRESENT CHAPITRE 1

2.2. PROGRAMME DES TRAVAUX 1

2.2.1. Généralités 1
2.2.2. Projet de planning des travaux tel qu'envisagé par le Maître d’œuvre 2

2.3. CONTROLE DES EAUX 4

2.3.1. Prise en charge des frais de contrôle des eaux 4
2.3.2. Responsabilités de l'Entrepreneur 5
2.3.3. Projet de contrôle des eaux 5
2.3.4. Dispositions imposées pour la protection contre les crues et cas de force
majeure 6
2.3.5. Mise à sec des fondations et accès 8

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CHAPITRE 2

PROGRAMME DES TRAVAUX

CONTROLE DES EAUX

ET AUTRES SUJETIONS PARTICULIERES

2.1. OBJET DU PRESENT CHAPITRE

Des précautions devront être prises pour que les crues subites de l'oued Douimis ne nuisent pas aux
travaux. En outre, compte tenu de la présence de nappes dans les rives, il est certain que des venues
d'eau se produiront dans les fouilles.

Ce chapitre présente tout d'abord le programme des travaux tel que prévu par le Maître d’œuvre. Ce
programme est indicatif, et l'Entrepreneur pourra, avec l'accord du Maître d’œuvre, y apporter toutes
les modifications qui lui semblent judicieuses dans le respect des spécifications. Néanmoins, lui sont
imposées :

- la durée maximum des travaux, fixée à 48 mois .

- les dispositions à prendre, relatives à la protection contre les crues. Ce n'est que si
l'Entrepreneur a pris toutes ces dispositions, que la clause de force majeure pourra être
éventuellement appliquée. Ces dispositions rentrent dans le cadre général du contrôle des
eaux que doit assurer l'Entrepreneur.

A la suite du programme des travaux, ce chapitre présente donc les spécifications relatives au
contrôle des eaux, ainsi que les sujétions particulières.

2.2. PROGRAMME DES TRAVAUX

2.2.1. Généralités

Avec sa proposition, l'Entrepreneur soumettra le planning détaillé de travaux qu'il compte suivre.

Ce planning pourra être différent de celui envisagé par le Maître d’œuvre et présenté ci-après à titre
indicatif, mais il devra être cohérent avec les spécifications de ce cahier des charges, en particulier
tenir compte des sujétions précisées dans la section 2.3.

Ainsi que spécifié à l’article 1.10 du CCAP, l’Entrepreneur devra avoir pris connaissance de toutes les
données météorologiques locales (le contenu des documents d'information ne restant qu'indicatif),
concernant en particulier la pluviométrie. Le nombre de jours de pluie prévisible durant l'année devra
être pris en compte pour les cadences des travaux.

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Ce planning devra être précisé au début de chantier et révisé autant que nécessaire pour être adapté
aussitôt aux situations réelles du chantier.

L'acceptation par le Maître d’œuvre des dispositions proposées par l'Entrepreneur ne diminuera en
aucune façon les responsabilités de celui-ci.

2.2.2. Projet de planning des travaux tel qu'envisagé par le Maître d’œuvre

Le planning des travaux de construction de l’aménagement hydraulique (Fig. 8-1) est établi compte
tenu des particularités climatiques de l’année, notamment des saisons : celle sèche – du 1-er mai au
30 septembre et celle humide – du 1-er octobre au 30 avril.

Ce facteur doit être pris en compte lors de l’exécution des travaux relatifs au basculement des crues
de chantier. D’autre part, il serait préférable de programmer l’exécution des travaux les plus
importants en saison sèche.

L’ensemble de travaux relatifs à la construction de l’aménagement hydraulique peut être réparti en 3

étapes dont la description succincte des travaux à réaliser et des délais pour les ouvrages principaux
est donnée ci-après.

 1ère étape : de janvier de l’année 2 à la fin avril de l’année 3 (16 mois)

Au cours de ces 16 mois, l’Entrepreneur construira les ouvrages de basculement de l’oued.

Parallèlement, il mènera les travaux de construction du batardeau et de la digue dans ses
épaulements où la zone de travaux serait inaccessible aux crues, les débits de l’oued étant transférés
par son lit naturel.

Il s’agit des travaux suivants :

 Achèvement de l’excavation du canal d’amenée et de celui de restitution de la prise d’eau

(tout en laissant des stots de protection - batardeaux naturels, du côté du lit de l’oued), de la
galerie et de la restitution aval. Au total, les quantités à excaver ne sont pas importantes (8000
m3), leur exécution pouvant être faite en 2mois avec cadence moyenne de 4000 m3/mois.

 bétonnage de la galerie, I phase de béton dans la tour jusqu’à la cote 25,00 m et la restitution
aval. La quantité totale de béton à mettre en place serait de 11600 m 3. Vu la longueur
importante de la galerie et les difficultés d’exécution des travaux, ce qui aura son effet pour
leur durée, tous les travaux devront se faire en parallèle. Par exemple, les premiers plots de la
galerie devront être bétonnés simultanément avec les fouilles des autres tronçons de la
galerie, sans oublier le bétonnage de la tour et de la restitution aval. Le délai total réservé aux
travaux de bétonnage est de 9 mois avec cadence moyenne de 1290 m3/mois.

 construction du batardeau amont. Vu les quantités importantes de travaux à réaliser (45.10 3m3
de déblais et 430 103m3 de remblais), ceux-ci devront démarrer au plus tôt possible et se faire
en parallèle. Le batardeau sera remblayé par étapes, en commençant par les parties
riveraines pour aboutir, en saison sèche, au lit de l’oued. Le remblai dans le lit de………..
l’oued devra se faire sous la protection du prébatardeau avec les cadences maximales. Le

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pompage des débits de l’oued vers le bief aval pourrait s’avérer nécessaire. La durée totale de
ces travaux est prévue de 10 mois avec cadence moyenne de 43000 m3/mois.

Le basculement de l’oued dans la galerie est prévu à la fin de la saison sèche, notamment à la fin
avril de l’année 3.

 2-ème étape : de mai de l’année 3 à juin de l’année 5 (24 mois)

Cette étape comprendra l’édification du remblai de la digue sous la protection du batardeau amont et
du prébatardeau aval. Les débits de chantier seront transférés à travers les ouvrages de prise d’eau
(canal d’amenée à la tour, radier de la tour, galerie et ouvrage de raccordement) dont le béton mis en
place est celui de la I phase. En cas de crue théorique de 3% de probabilité, le débit maximum à
transférer à travers ces ouvrages sera de 103 m3/s, le plan d’eau s’étant établi à la cote 24,00 m.

Il s’agira des travaux suivants :

 achever la fouille de la digue, y compris l’excavation de la parafouille transperçant le massif

alluvionnaire entier. L’excavation de la parafouille profonde jusqu’à 20 m demandera le
rabattement de la nappe. Les quantités totales à excaver sont estimées à 150000 m3. Dans
les zones élevées sur les rives, ces travaux pourront commencer avec le basculement de
l’oued. Durée totale réservée à ces travaux est de 5 mois avec cadence moyenne de 30000
m3/mois.
 remblayer le corps de la digue. Ces travaux seront entamés avant l’achèvement des fouilles,
vu les quantités importantes à remblayer, soit 2 346 300 m 3. La durée programmée de 31 mois
permettra une cadence modérée d’élévation du remblai en hauteur, soit de 5 à 8 cm par jour et
ce pour éviter la pression interstitielle dans les terrains argileux de la digue. La cadence
moyenne programmée serait de 75700 m3/mois.

Parallèlement au remblai de la digue, les travaux relatifs à l’évacuateur de crue et à la prise d’eau
seront en cours, à savoir :

 bétonnage du fût de la tour au-dessus de la cote 25,00 m, du local de service de la tour et, au
fur et à mesure de l’élévation de la digue, de la passerelle de service. Les quantités totales du
béton à mettre en place seront de 2400 m3.
 excavation de fouille pour l’évacuateur en rive et sa restitution ; démarrage du bétonnage de
l’évacuateur. Les quantités de travaux à réaliser seront : fouilles - 140000 m3, béton – 4800 m3.
 montage du matériel hydromécanique dans la tour et mise en place du béton II phase des
vannes dans les pertuis de prise d’eau;

 3-ème étape : de mai de l’année 5 à septembre de l’année 5 (5 mois)

Cette étape comprendra les travaux suivants :

 Continuité du montage du matériel hydromécanique dans la tour et mise en place du béton II

phase de la vidange de fond, ensuite viendra le tour de la conduite à monter dans la galerie,
des vannes dans la chambre aval de l’ouvrage de restitution ; le béton II phase sera aussi mis

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en place. Les débits de chantier, s’il y en a, seront accumulés dans le bief amont et évacués
par un tube posé en galerie vers le bief aval.

 Exécution de tous les travaux pour terminer l’ensemble de l’aménagement et entre autres :

- installations électriques
- routes définitives
- divers fournitures
- essais du matériel hydromécanique

 achèvement du bétonnage de l’évacuateur et de l’enrochement sur le tronçon initial de sa

restitution.

Il en découle que la durée totale des travaux relatifs à la construction de l’aménagement hydraulique
sera 48 mois dès la date de notification de l’ordre de service de commencer les travaux.

2.3. CONTROLE DES EAUX

Ce chapitre concerne le contrôle des eaux pendant toute la durée contractuelle de la réalisation des
ouvrages depuis les premières installations du chantier jusqu'à la mise en eau.

2.3.1. Prise en charge des frais de contrôle des eaux

L'Entrepreneur construit, en fournissant les matériaux, et entretient tous les ouvrages nécessaires au
contrôle des eaux.

Tous les ouvrages de contrôle des eaux, toutes les sujétions spéciales dues à la présence ou aux
risques de l’eau, tous les hors profils éventuels qui pourraient s'avérer nécessaires de ce fait (par
rapport à ce qui sera demandé pour les ouvrages définitifs), tous les dommages causés par l'eau,
tous les ouvrages autres que ceux incorporés aux ouvrages définitifs que l'Entrepreneur peut être
amené à construire pour le contrôle des eaux sont à la charge de l'Entrepreneur. Les frais
correspondants sont réputés répartis sur l'ensemble des prix unitaires de génie civil. La réalisation de
tous les ouvrages non définitifs et les installations correspondantes doivent être compatibles avec le
programme des travaux et les projets en sont soumis à l'agrément du Maître d’œuvre.

 Maintien à sec des fouilles

De même, le maintien à sec de toutes les fouilles sous l'emprise des ouvrages incombe à
l'Entrepreneur qui fournit également le matériel nécessaire. Les prix du bordereau Génie Civil sont
réputés couvrir l'Entrepreneur des frais qui en résultent. L'attention de l’Entrepreneur est attirée sur
l'intérêt, pour la bonne exécution des excavations, pour l'observation de la fondation dans les fonds
de fouilles et pour la mise en place des remblais et bétons dans ces excavations, de fournir sur le
chantier des moyens de contrôle des eaux suffisamment puissants et nombreux, afin d'être en
mesure de pallier sans retard la défaillance de l'un d'eux et ainsi ne pas compromettre l'avancement
de travaux.

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2.3.1. Responsabilités de l'Entrepreneur

L'Entrepreneur est responsable, dans les limites du cas de force majeure par crue, de tout dommage
causé aux fondations, aux ouvrages ou à toute autre partie des travaux, et occasionné par les eaux
ou par la rupture d'une partie quelconque des ouvrages de dérivation ou de protection exécutés par
lui; les réparations éventuelles sont à sa charge.

2.3.2. Projet de contrôle des eaux

Le projet de dérivation des eaux de l'oued Douimis tel que prévu par le Maître d’œuvre ressort du
planning présenté en 2.2.

Dans ce projet :

- le batardeau amont, intégré aux remblais,

- la galerie de dérivation provisoire, transformée par la suite en galerie de prise

et vidange,

font partie des ouvrages définitifs ; ils seront construits conformément aux directives du Maître
d'œuvre, aux spécifications du présent cahier des charges techniques et seront payés par les prix du
bordereau, comme tous les autres ouvrages définitifs.

Dans son offre l'Entrepreneur fera des propositions relatives au projet de contrôle des eaux sur les
points suivants :

- la définition exacte des diguettes provisoires protégeant les travaux au droit

des têtes amont et aval de la galerie de dérivation durant la 1-ère étape, leurs crêtes étant fixées
à 15 (arnont) et 12 (aval),

- la définition de la protection provisoire aval du chantier, durant les 2-ème et 3-

ème étapes, en fonction du phasage des travaux (fouilles et remblais de la digue, fouilles et béton
de la structure de sortie de l'évacuateur, etc.). Le niveau de crête des protections aval est fixé à la
cote 12.

Ces dispositions devront cependant recevoir l'agrément du Maître d’œuvre.

Une éventuelle modification du projet de contrôle des eaux par l'Entrepreneur ne pourra donner lieu à
une modification des prix unitaires génie civil sur lesquels le coût de contrôle) des eaux est réparti.

Après avoir rempli leur rôle, tous les déblais, remblais provisoires ou tous autres ouvrages provisoires
sont, soit réglés et arasés, afin de présenter un aspect convenable, soit enlevés, selon les indications
du Maître d’œuvre.

Dans son offre, l'Entrepreneur soumettra au Maître d’œuvre le projet détaillé des travaux de
dérivation et de protection et précise le programme envisagé pour leur réalisation.

Ces travaux comprennent, en plus de l'exécution des divers batardeaux principaux et secondaires, de
la galerie et des ouvrages en béton pour la dérivation provisoire, toutes les dispositions :

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- pour éviter l'érosion par le courant de l'oued Douimis ou par le batillage des
eaux,

- pour limiter les effets des infiltrations d'eau а travers les batardeaux et sous les
batardeaux,

- pour limiter les infiltrations, éviter les résurgences ou mises en sous-pression

dans les fouilles qui puissent désorganiser les sols de fondation. L'attention de l'Entrepreneur est
attirée sur l'existence d'importantes nappes de versant.

Ce projet devra :

- respecter le programme général des travaux,

- tenir compte des variations saisonnières des débits, de la nappe en fond de

vallée, des nappes en rive,

- tenir compte du régime des pluies,

- respecter les conditions imposées dans ce cahier des charges techniques,

- définir tous les ouvrages provisoires non incorporés aux ouvrages définitifs,

- être justifié par une note justificative accompagnée d'un programme de travaux,

- préciser les méthodes et procédés de travaux envisagés.

Ce projet devra être reprécisé au début du chantier et modifié autant que nécessaire pour être adapté
aussitôt aux situations réelles du chantier.

L'acceptation par le Maître d’œuvre des dispositions proposées par l’Entrepreneur ne diminue en
aucune façon les responsabilités de celui-ci, notamment vis-à-vis des conditions d’application du cas
de force majeure.

2.3.3. Dispositions imposées pour la protection contre les crues et cas de force majeure

2.3.4.1. Généralités

Les clauses qui suivent prémunissent le Maître de l'ouvrage contre le risque de crues en imposant à
l'Entrepreneur certaines dispositions minimales adaptées aux diverses étapes du chantier, décrites ci-
dessous.

Cependant, même si ces conditions sont respectées, il n'en reste pas moins pour chacune de ces
phases et selon la saison, un certain risque d'apparition de crues plus importantes susceptibles de
provoquer des dégâts sur le chantier. On dit alors qu'il y a "cas de force majeure", expression
signifiant que l'Entrepreneur n'est pas considéré comme responsable des conséquences de
l'événement.

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2.3.4.2. Conditions imposées et dispositions à prendre aux diverses étapes du chantier

L’Entrepreneur devra respecter les contraintes suivantes :

 Au cours de l'exécution de la galerie et du batardeau amont (étape 1)

- protéger l'entonnement et la restitution par des diguettes dont les crêtes sont
respectivement aux cotes 15 et 12.

- prendre les dispositions nécessaires pour pouvoir pomper les débits

d’infiltration à travers le prébatardeau et sa fondation.

 A la fin de la 1ère étape

L’Entrepreneur devra avoir achevé :

- le bétonnage de la galerie de dérivation, et bétonnage de première phase des

ouvrages amont aval et de la tour de prise d’eau,

- le batardeau amont jusqu’à la cote de crête 29,0 m.

 A la fin de la 2ème étape

L’Entrepreneur devra avoir achevé tous les travaux de la digue.

2.3.4.3. Cas de force majeure

2.3.4.3.1. Définition

Seront considérés comme cas de force majeure les déversements par dessus les ouvrages lorsque
les conditions imposées en 2.3.4.2 sont respectées.

Il est précisé toutefois que le bénéfice des dispositions du présent article ne s'applique pas si la
surélévation du plan d'eau provoquant le déversement par dessus les ouvrages est imputable à une
obstruction du lit de la rivière à l'aval, consécutive à des ouvrages ou des installations réalisées par
l'Entrepreneur, soit à l'obstruction de la dérivation provisoire due à la négligence de l'Entrepreneur.

2.3.4.3.2. Prise en charge des dégâts en cas de force majeure

En cas de force majeure, tel que défini au paragraphe 2.3.4.3.1., seuls sont pris en charge par le
Maître d’œuvre :

- les dégâts causés aux ouvrages destinés à être incorporés aux ouvrages
définitifs,

- les dégâts causés aux installations fixes de l'Entrepreneur, pourvu que ces
installations aient reçu au préalable l'agrément du Maître d’œuvre.

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Par contre, sont à la charge de l'Entrepreneur les dégâts causés aux engins ou installations mobiles
(c'est-à-dire celles qu'on peut normalement déplacer vers une zone abritée des crues en moins de
trois heures). Si une panne imprévue, un défaut d'entretien, un manque de prévision, ou l'absence de
personnel suffisant ou d'un cadre responsable, empêche ce déplacement, les dégâts éventuels
seront à la charge de l'Entrepreneur.

2.3.4. Mise à sec des fondations et accès

L’Entrepreneur équipera le chantier de tout le matériel de pompage et de rabattement et procédera,

pendant toute la durée requise, à la mise à sec de toutes les fouilles et aires à l'intérieur des
batardeaux, afin de permettre la mise en place des bétons et des remblais dans de bonnes
conditions, ainsi que l'accès aux ouvrages et le montage de tous les équipements électriques et
mécaniques Pour les fouilles sous la nappe, des rabattements et des captages devront être
envisagés afin que la fondation des ouvrages ne soit pas désorganisée par l'effet des gradients de
percolation.

Lors de l'exécution, l'Entrepreneur soumettra suffisamment à l'avance au Maître d’Œuvre les

dispositions et moyens qu'il compte mettre en oeuvre dans chacun des cas.

L'agrément du Maître d’œuvre ne diminuera en rien les obligations de l'Entrepreneur qui sera
notamment tenu de renforcer les dispositions prises si celles-ci se révèlent insuffisantes le moment
venu .

En vue de faire face à des pannes éventuelles, l'Entrepreneur sera tenu de disposer en tout temps
sur le chantier d'une réserve de pompes d'une capacité au moins égale à 25% de celles en fonction.

Pendant toute la durée des pompages, l'Entrepreneur sera tenu d'assurer par des agents compétents
la surveillance du bon fonctionnement des installations de pompage, en permanence (24 heures sur
24, y compris les jours fériés).

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