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Introduction Philo :

Le 21 juillet 1969, l'humanité a réussi l'exploit d'envoyer Neil Armstrong


sur la Lune grâce aux progrès scientifiques et techniques cumulés par l'espèce
humaine depuis le début de son histoire. Le voyage spatial permet donc à
l'espèce humaine de quitter sa planète natale et ainsi de s'extraire de la nature où
elle a émergée.
Nous remarquons donc que la technique permet d'accomplir des exploits
contre-natures. En effet, on peut donc revenir au sujet posé : La technique est-
elle contre-nature ? Ainsi, la technique est l'ensemble des processus et procédés
qui permettent de répondre à un besoin. Les besoins de l'espèce humaine sont
donc la source de l'utilisation de la technique. L'être humain a des besoins qui
sont inhérents à sa nature et d'autres besoins qui sont apparus une fois que la
civilisation humaine est apparu c'est à dire une fois que l'être humain a évolué.
Ainsi, l'être humain, contrairement aux espèces animales, a donc recourt à la
technique pour évoluer, l'espèce humaine essaye donc de se perfectionner par
elle-même plutôt que d'être perfectionner par les mécanismes de la nature. La
nature de l'homme est l'ensemble des mécanismes et des caractéristiques qui
sont innés à l'être humain contrairement à la culture qui elle est acquise et
inculquée, ainsi la perfectibilité à permis à l'être humain de se perfectionner
donc de perfectionner la nature de l'homme mais pourtant la perfectibilité est
intimement liée à la culture et la civilisation puisqu'elle a permis son
développement. De plus, il existe une pluralité de cultures et pourtant les êtres
humains appartenant à différents systèmes culturels partagent cette
caractéristique. La perfectibilité serait universelle au niveau du genre humain et
donc puisque la civilisation est un processus qui permet l'avancement et
l'évolution de l'être humain donc la perfectibilité serait la base de la civilisation
ou la civilisation serait la voie qui permet à l'être humain d'utiliser sa
caractéristique distinctive. Ainsi la notion de perfectibilité n'émerge que lorsque
l'être humain commence à cultiver. Le fil conducteur de notre réflexion sera
donc de savoir si la perfectibilité est inné à l'homme ou acquise par l'être
humain ou en d'autres termes : est-ce que la perfectibilité fait partie de la nature
ou de la culture de l'être humain ?
Plan :
Ainsi, nous allons déterminer si ce qui fait l'essence de l'être humain c'est
à dire sa perfectibilité est une capacité naturelle ou une capacité contre-nature
qu'il aurait développé en évoluant et en formant une civilisation tout en
apportant des éléments de réflexion sur le bien fondé de l'existence d'une
civilisation en tant que processus d'évolution.
I La technique est-elle contre-nature ?
Notion abordé : culture/nature
Technique : technologie, science/ensemble des processus et procédés qui
permettent de répondre à un besoin
nature : ensemble des êtres, mécanismes et choses qui sont innés à notre
univers
contre-nature : contraire de nature donc culture/ensemble des processus de
transformation acquis par la formation et le développement de la
civilisation → civilisation

II Peut-on définir l'être humain ?


Possibilité :
définition :
être humain : double sens = homme et humain (+ distinction avec l'animal
selon le texte de Rousseau), genre humain : sens scientifique et humanité

Accroche : Dans la série Breaking Bad, Walter White fait la liste des
atomes composants le corps humain et se demande ce qu'il y a de plus à un
être humain. Puisque Walter White est un professeur de physique-chimie,
il va naturellement s'intéresser à l'être humain avec une approche
scientifique mais il se rend vite compte que cette approche à une limite.
Problématisation : Ainsi l'être humain n'est pas simplement un être
naturel défini par la science.

III La culture est-elle une seconde nature ?


Culture : double sens : cultivé et système culturel
seconde : une première nature inné à l'individu existe
nature : inné à l'individu

Accroche : Into the wild, un homme qui revient à l'état de nature et


donc qui renonce à la culture c'est à dire sa seconde nature

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