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Sahakian Michaël
Question 2 : Le document 1, raconte que le Code prussien de 1794 est élaboré à la fin du XVIIIe
siècle, représentant l'une des premières codifications modernes du droit. Il reflète à la fois des progrès
pour la société de l'époque et le maintien de certaines conceptions du XVIIIe siècle. Le Code prussien
est spécifique à la Prusse et ne concerne qu'une région géographique limitée.
À la fin du XVIIIe siècle, cette codification fut conservée par plusieurs pays comme la France, la
Belgique ou même la Pologne, mais également adoptée par d’autres pays. C’est notamment le cas avec
le Portugal, l’Espagne, l’Italie et la Roumanie. D’autres vont chercher à s’en inspirer, particulièrement
avec l’Empire Ottoman.
L'article 8 du Code civil raconte que la Déclaration garantit des droits civils fondamentaux.
Effectivement, cet article étend ces droits à tous les Français, en incluant le respect de la vie privée, la
liberté de pensée, de conscience, de religion, et la liberté d'association. Cela renforce l'idée d'égalité
des droits pour tous les citoyens.
Les articles 544 et 545 du Code civil expliquent que la Déclaration consacre le droit à la propriété
comme un droit naturel et imprescriptible. En effet, ces articles reconnaissent et protègent le droit de
propriété, en énonçant le principe selon lequel la propriété donne le droit absolu d'utiliser et de
disposer d'un bien, sauf dans les cas prévus par la loi. L'article 545 précise qu'aucun individu ne peut
être contraint de céder sa propriété sans une cause d'utilité publique ou militaire.
L'article 1781 du Code civil, en accordant au maître la certitude de certaines affirmations sur les
ouvriers et les employés mettant en avant la loi aux employeurs et aux employés. L’article explique
que la Déclaration reconnaît donc l’égalité devant la loi.
Question 4 : Le code civil reflète des éléments patriarcaux qui restreignent les droits des femmes,
établissant ainsi une forme d'organisation sociale et juridique patriarcale. L'article 213 du Code civil,
actif jusqu'en 1938, énonce que "le mari doit protection à sa femme, la femme obéissance à son mari."
Cette montre la puissance dominatrice, plaçant la femme sous l'autorité de son mari et la privant ainsi
de son autonomie.
L'inégalité continu dans d'autres articles du Code civil. Les articles 214-226 limitent les droits des
femmes mariées, les obligeant à obtenir l'autorisation de leur mari pour des actes juridiques comme la
gestion du ménage ou la conduite d'une activité commerciale indépendante. Même sous le régime de la
séparation de biens, l'épouse ne peut disposer de ses biens sans le consentement de son mari (article
217). Ces restrictions démontrent la supériorité du mari, confirmant ainsi une hiérarchie patriarcale au
sein du mariage.
Le Code civil introduit également des distinctions entre les femmes, mettant encore plus en avant les
inégalités. Les conditions du divorce, définies par les articles 229-233, racontent que le mari peut
demander le divorce pour tout adultère, tandis que la femme ne peut le faire que si le mari a "tenu sa
concubine dans la maison commune". Cette inégalité reflète une idée patriarcale du mariage et de la
moralité, permettant au mari une autorité supérieure dans le processus de divorce.
En plus, l'absence de droits des filles-mères, démontrée par l'article 340, révèle une discriminations
des femmes. Les filles-mères et leurs enfants sont dépourvus de droits et d'aides publiques, les plaçant
dans une position vulnérable. Cette absence de protection juridique montre la manière dont le Code
civil met en avant des distinctions injustes et renforce la vulnérabilité des femmes selon leur statut.En
d'autres termes, malgré ses principes libéraux, le code civil français à une approche patriarcale et
continuer les hiérarchies et les inégalités entre les sexes.