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TDAH

Titre de l'exposé : Trouble du Déficit de l'Attention avec Hyperactivité (TDAH)

Compréhension, Diagnostic et Traitement

Introduction :

● Présentation du TDAH en tant que trouble neurodéveloppemental.


● Signification de l'étude du TDAH en psychologie.
● Annonce de la structure de l'exposé.

DIAPO PAR DIAPO :

1.PRÉSENTATION : Emilie

2. SOMMAIRE : Emilie

● Qu’est-ce que le TDAH ?

● Causes et facteurs de risques

● Le rôle des neurotransmetteurs

● L’impact du sommeil

● Diagnostic du TDAH

● Traitements et prises en charges

● Controverses et débats actuels

3.LE GROS DU GROS : emilie

● Définition du TDAH: Le Trouble du Déficit de l'Attention avec Hyperactivité


(TDAH) est un trouble neurodéveloppemental qui affecte principalement
l'attention, la régulation de l'impulsivité et le contrôle de l'hyperactivité. Il se
caractérise par un ensemble de symptômes persistants et envahissants qui
peuvent entraîner des difficultés significatives dans le fonctionnement
quotidien.
● Trouble de l’attention primaire :
4. HISTOIRE: Zélie

● 18 ème siècle : première description de quelques symptômes du TDAH. Il a


été appelé "hyperkinésie" ou "syndrome hyperkinétique" avant d'adopter le
terme TDAH pour refléter les divers symptômes associés au trouble.
● 1845 : H. Hoffmann en Allemagne décrit les premiers cas
● 1897 : Bourneville en France décrit d’autres cas
● 1960 : TDAH est maintenant qualifié dysfonctionnement cérébral, on pensait
que c’étaient causé par des lésions cérébrales (suite à une infection ou un
traumatisme crânien)

5. SYMPTÔMES : Zélie

Les 3 caractéristiques principales du TDAH. Le TDAH est caractérisé par trois


groupes principaux de symptômes :

● Inattention : Les individus atteints de TDAH ont du mal à maintenir leur


attention sur des tâches, à suivre des instructions, à s'organiser et à terminer
des activités. Ils sont souvent distraits par des stimuli externes ou internes.
● Hyperactivité : Les personnes atteintes de TDAH peuvent être constamment
en mouvement, avoir du mal à rester assises ou à attendre leur tour. Cette
hyperactivité peut se manifester par une agitation physique et une impulsivité
motrice.
● Impulsivité : L'impulsivité se traduit par des prises de décision hâtives sans
réflexion préalable, des commentaires inopportuns et des comportements
impulsifs. Les individus atteints de TDAH peuvent avoir du mal à contrôler
leurs émotions et leurs réactions.
● Il est important de noter que le TDAH est un trouble complexe, et les
symptômes varient considérablement d'une personne à l'autre. Le diagnostic
et la gestion du TDAH nécessitent une approche individualisée et
multidisciplinaire.)

6. LES PERSONNES TOUCHÉES : emilie

● Le TDAH est reconnu comme l'un des troubles psychiatriques les plus
courants chez les enfants, bien que de nombreux individus en souffrent
également à l'âge adulte.
● Enfants : Le TDAH est plus fréquent chez les enfants, avec une prévalence
estimée entre 5 % et 10 % dans le monde. Il est diagnostiqué plus
fréquemment chez les garçons que chez les filles. Environ 5% des enfants
souffrent de troubles de l’attention.
● Adultes : Bien que le TDAH soit souvent considéré comme un trouble de
l'enfance, il persiste souvent à l'âge adulte, et sa prévalence chez les adultes
est estimée entre 2 % et 5 %.

7. CAUSES ET FACTEURS DE RISQUES : Zélie

Causes possibles :

● Facteurs génétiques : Il existe des preuves solides que le TDAH a une


composante génétique. Les enfants ayant des antécédents familiaux de
TDAH ont un risque accru de développer le trouble. Des études de jumeaux
ont également montré que la génétique joue un rôle significatif dans la
prédisposition au TDAH.
● Neurobiologie : Le dysfonctionnement du système dopaminergique est une
caractéristique importante du TDAH. Il a été constaté que les niveaux de
dopamine et de noradrénaline, deux neurotransmetteurs impliqués dans la
régulation de l'attention et de l'impulsivité, sont perturbés dans le cerveau des
personnes atteintes de TDAH.
● Facteurs environnementaux : Bien que la génétique soit un facteur majeur,
des facteurs environnementaux peuvent contribuer au développement du
TDAH. Cela peut inclure des complications pendant la grossesse, l'exposition
à des substances toxiques (recherche dans ce domaine sont en cours), des
infections périnatales, des traumatismes crâniens et des influences sociales
et éducatives.

Facteurs de risques :

● Sexe : Les garçons ont tendance à être plus souvent diagnostiqués avec le
TDAH que les filles, bien que cela puisse être en partie attribué à des
différences dans la présentation des symptômes.
● Prématurité : Les enfants nés prématurément ou avec un faible poids à la
naissance courent un risque légèrement accru de développer un TDAH.
● Traumatismes crâniens sévères survenus à un jeune âge peuvent être
associés à un risque accru de TDAH.

Les origines du trouble de l’attention avec hyperactivité restent mal


comprises et probablement multifactorielles.

8. LE RÔLE DES NEUROTRANSMETTEURS : emilie

Que dans certaines formes de TDAH

● Il faut savoir que Le contrôle de l’attention repose sur un réseau de neurones


reliant le cortex frontal au striatum
● Le dysfonctionnement du système dopaminergique est au cœur des bases
neurobiologiques du TDAH. Les troubles de la régulation de la dopamine et
de la noradrénaline dans le cerveau peuvent entraîner une diminution de la
transmission des informations neuronales au sein du réseau reliant le cortex
préfrontal au striatum. Cela conduit à une diminution du contrôle de l'attention,
de l'impulsivité et de l'instabilité motrice, qui sont les symptômes
caractéristiques du TDAH.

=La noradrénaline (ou norépinéphrine) joue un rôle d'hormone adrénergique et de


neurotransmetteur. Elle est proche de l'adrénaline, autre neurotransmetteur du
système nerveux sympathique et a des effets différents selon les récepteurs qui la
captent.

● Une augmentation des transporteurs de la dopamine (b) dans le striatum


-> une diminution de la transmission des informations neuronales entre
le cortex préfrontal au striatum -> rend le cortex frontal moins
opérationnel.

9. L’IMPACT DU SOMMEIL : Zélie

● Troubles du sommeil perturbent l’attention


● les troubles du sommeil observés : fragmentation anormale du sommeil
(entrecoupé d’éveils fréquents), des difficultés respiratoires, syndrome des
jambes sans repos
● Conséquences sur les capacités attentionnelles : Organisation et planification,
La capacité à fixer son attention, Réactivité, Surveillance et régulation de
l’action, Régulation émotionnelle, Mémoire de travail

10. L’IMPACT DU SOMMEIL : Zélie

● Cortex frontal (maintien et contrôle de l’attention) + Cortex pariétal


(orientation de l’attention visuospatiale) → Sensibles à la privation de
sommeil ou à sa fragmentation

11. DIAGNOSTIC DU TDAH : emilie

Le diagnostic du TDAH repose sur une évaluation clinique complète, qui peut inclure
les éléments suivants :

● Questionnaires : Des questionnaires standardisés sont souvent utilisés pour


recueillir des informations sur les symptômes du TDAH. Ils sont remplis par
les parents et les enseignants (les personnes qui sont dans le quotidien de
l’enfant) ainsi qu’à l’enfant dès 10 ans. Des exemples de questionnaires
couramment utilisés incluent l'échelle des symptômes du TDAH (ASRS) et
l'échelle connexe pour les enfants (ADHD-RS).
● Examens médicaux particuliers (prise de sang/ urinaire ou
électro-encéphalogramme ou IRM) : Les examens médicaux ne sont pas faits
pour établir le bilan du TDAH mais pour éliminer d’autres causes possibles
aux difficultés rencontrées.
● Entretiens cliniques : Les entretiens avec le patient et ses proches peuvent
aider les cliniciens à recueillir des informations détaillées sur les symptômes,
l'histoire du développement, les antécédents médicaux et familiaux, et les
impacts fonctionnels du TDAH. → Bref une anamnèse
● Bilan neuropsychologique : tests psychométriques évaluant les différentes
composantes de l’attention et des fonctions exécutives.

Le diagnostic du trouble de l’attention repose sur l’entretien et l’examen clinique. Un


pré-diagnostic peut être posé par le médecin généraliste ou le pédiatre, qui devra être
confirmé par un psychologue ou un neuropsychologue. Il repose sur l’observation du
nombre de symptômes, leur fréquence et leur sévérité, et sur les difficultés qu’ils
occasionnent dans les différentes sphères de la vie du patient (scolaire, sociale, familiale…).
Pour que le diagnostic soit posé, le patient doit présenter (au choix) au moins :
● six signes d’inattention ;
● six signes d’hyperactivité et d’impulsivité ;
● six signes de chaque groupe pour diagnostiquer un TDAH combiné.

Le diagnostic du TDAH peut être compliqué par plusieurs facteurs, notamment la


variabilité des symptômes, la présence de comorbidités (d'autres troubles mentaux),
et les différences individuelles. C'est pourquoi une évaluation multidimensionnelle est
essentielle. Les défis comprennent :

● Variabilité des symptômes : Les symptômes du TDAH peuvent varier en


intensité et en présentation d'une personne à l'autre.
● Comorbidités : De nombreux individus atteints de TDAH présentent également
d'autres troubles tels que l'anxiété, la dépression ou des troubles de
l'apprentissage, ce qui peut compliquer le diagnostic.
● Différences liées à l'âge : Les symptômes du TDAH peuvent évoluer avec l'âge,
ce qui nécessite une évaluation attentive au fil du temps.

12. TRAITEMENTS ET PRISES EN CHARGE : Zélie

● Médicaments (ex. : stimulants) : Les médicaments stimulants, tels que le


méthylphénidate (Ritalin) et l'amphétamine (Adderall), sont souvent prescrits
pour le traitement du TDAH. Ils peuvent aider à améliorer la concentration, la
régulation de l'impulsivité et la gestion de l'hyperactivité chez certaines
personnes atteintes de TDAH. Cependant, ils ne sont pas la seule option et
doivent être utilisés sous la supervision d'un médecin.
● Thérapies comportementales : Les thérapies comportementales, telles que la
thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et la thérapie comportementale
parentale (TCP), peuvent aider les individus atteints de TDAH à développer
des compétences en matière de gestion du comportement, de l'attention et
des émotions. Ces approches se concentrent souvent sur l'enseignement de
stratégies d'adaptation et de gestion du stress.
● Psychoéducation : La psychoéducation implique l'enseignement aux individus
atteints de TDAH et à leur famille des informations sur le trouble, ses
symptômes, ses causes et les différentes stratégies d'adaptation. Une
meilleure compréhension du TDAH peut aider à réduire la stigmatisation et à
renforcer la capacité à gérer le trouble.

13. TRAITEMENTS ET PRISES EN CHARGES : emilie

● L'intervention précoce est cruciale pour le TDAH car elle peut aider à prévenir ou
à atténuer les conséquences négatives à long terme. Les enfants et les
adolescents atteints de TDAH sont plus susceptibles de rencontrer des
difficultés scolaires, des problèmes de comportement, des problèmes sociaux
et des problèmes d'estime de soi. Une intervention précoce peut aider à
minimiser ces effets.

Le rôle de la famille, de l’école :

● Famille : Les parents peuvent aider en apprenant à comprendre le trouble, en


soutenant leur enfant dans le développement de compétences
d'auto-régulation et en collaborant avec les professionnels de la santé pour
trouver les meilleures stratégies de traitement.
● École : adapte les méthodes d'enseignement, en fournissant des
aménagements, en surveillant les progrès et en communiquant régulièrement
avec les parents.
● Environnement : Créer un environnement structuré, prévisible et sans
distractions peut être bénéfique pour les individus atteints de TDAH. Cela peut
inclure des routines régulières, des rappels visuels, et des stratégies de
gestion de l'organisation.

14. PRISES EN CHARGES ET TRAITEMENTS : Zélie

● Nutrition et style de vie : Certains parents et professionnels de la santé


explorent les impacts de la nutrition et du mode de vie sur les symptômes du
TDAH. Des régimes alimentaires spécifiques et l'exercice physique sont
parfois recommandés en complément ou en alternative aux médicaments.
Toutes les situations offrant de multiples stimulations gênent l’enfant en
favorisant l’éparpillement et la distractibilité. Toujours sur le plan éducatif,
l’hygiène de vie, notamment sur le plan de l’alimentation et du sommeil,
compte également : les boissons sucrées et excitantes doivent être
contrôlées – notamment le soir avant d’aller au lit. Les heures de coucher
doivent être régulières en semaine tout comme le week-end, afin d’offrir une
bonne récupération.
● Approches holistiques : Les approches holistiques, telles que la méditation, le
yoga et d'autres techniques de gestion du stress, sont également envisagées
pour aider les individus atteints de TDAH à développer des compétences
d'auto-régulation et à améliorer leur bien-être général.

15.CONTROVERSES ET DÉBATS ACTUELS : emilie

Les controverses et débats actuels entourant le trouble du déficit de l'attention avec

ou sans hyperactivité (TDAH) sont nombreux et variés. Voici quelques-unes des

principales questions et controverses qui existent dans le domaine du TDAH :

● Critiques concernant la surmédication : L'une des controverses majeures est


la préoccupation concernant la surmédication, en particulier chez les enfants
atteints de TDAH. Certains estiment que les médicaments stimulants, tels que
le méthylphénidate et l'amphétamine, sont prescrits de manière excessive et
que leur utilisation à long terme peut avoir des effets indésirables. Les
inquiétudes portent sur le fait que les médicaments sont parfois utilisés
comme une solution rapide au lieu d'être associés à d'autres approches
thérapeutiques. =Les effets secondaires des psychostimulants peuvent
inclure :
● Troubles du sommeil (comme l’insomnie); Anorexie; Céphalées; Maux
d’estomac; Augmentation du rythme cardiaque et de la tension artérielle;
Dépression, tristesse ou anxiété
● Nécessité d'une évaluation rigoureuse : Pour minimiser les risques de
surmédication, il est essentiel de réaliser une évaluation diagnostique
complète et de peser les avantages et les inconvénients des médicaments, en
tenant compte des besoins individuels de chaque patient.
● Débats sur l'existence du TDAH : Certains débats portent sur la validité de
l'entité diagnostique du TDAH en tant que trouble distinct. Des critiques ont
été formulées à l'égard des critères diagnostiques, de l'hétérogénéité des
symptômes et de la question de savoir si le TDAH représente vraiment une
entité unique ou une constellation de symptômes qui peuvent être mieux
compris sous d'autres perspectives.
● Critères diagnostiques : Les critères diagnostiques pour le TDAH ont évolué
au fil du temps et sont basés sur des listes de symptômes. Certains estiment
que ces critères peuvent être sujets à des interprétations subjectives et à des
erreurs de diagnostic. Par conséquent, il peut y avoir une certaine variabilité
dans la manière dont les professionnels de la santé mentale diagnostiquent le
TDAH.
● Hétérogénéité des symptômes : Les personnes atteintes de TDAH peuvent
présenter une grande variété de symptômes et de degrés de gravité. Certains
ont des problèmes d'attention, d'autres sont plus hyperactifs, tandis que
d'autres encore peuvent avoir des problèmes de contrôle des impulsions.
Cette hétérogénéité suscite des questions sur la cohérence
du diagnostic.
● Recherche en cours : La recherche se poursuit pour mieux comprendre la
nature du TDAH et son lien éventuel avec d'autres troubles ou caractéristiques
neurodéveloppementales. Les avancées dans la neuroimagerie et la
génétique contribuent à cette compréhension.

=Neuroimagerie : Les avancées dans les techniques de neuroimagerie, telles que l'imagerie
par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) et la tomographie par émission de positons
(TEP), permettent aux chercheurs d'observer le cerveau en action. Ces techniques ont
révélé des différences structurelles et fonctionnelles dans le cerveau de certaines personnes
atteintes de TDAH par rapport à celles qui n'en sont pas atteintes. Par exemple, on a
observé que certaines régions cérébrales impliquées dans la régulation de l'attention et de
l'impulsivité peuvent présenter des anomalies chez les personnes atteintes de TDAH. Ces
découvertes aident à identifier les bases neurobiologiques du TDAH.

​ Génétique : Des études génétiques ont révélé que le TDAH a une composante
génétique importante. Des recherches se concentrent sur l'identification des gènes
spécifiques associés au TDAH et sur la compréhension des mécanismes génétiques
qui sous-tendent ce trouble. Cela peut aider à expliquer pourquoi certaines familles
semblent avoir une prédisposition au TDAH. Cependant, il est important de noter que
le TDAH est un trouble complexe, résultant probablement de l'interaction de
plusieurs gènes et de facteurs environnementaux.

​ Comorbidités et liens avec d'autres troubles : Les chercheurs explorent également
les liens entre le TDAH et d'autres troubles, tels que l'anxiété, la dépression, les
troubles du spectre de l'autisme (TSA) et les troubles d'apprentissage. Il est courant
que le TDAH soit associé à d'autres troubles, ce qui rend l'évaluation et le traitement
plus complexes. Comprendre ces liens est essentiel pour fournir des soins adaptés.
​ Approches de traitement : La recherche vise également à développer des approches
de traitement plus efficaces et individualisées pour le TDAH. Cela inclut des
médicaments, des thérapies comportementales et des interventions éducatives. Les
avancées dans la recherche aident les professionnels de la santé à mieux adapter le
traitement aux besoins spécifiques de chaque patient.

Merci beaucoup de nous avoir écouter → zélie

OUVERTURE:

​ "Le Stratège" (Moneyball) - Brad Pitt : Bien que ce film ne traite pas
directement du TDAH, il présente un personnage interprété par Jonah Hill qui
évoque des caractéristiques du TDAH, notamment une grande impulsivité et
une pensée hors normes. Brad Pitt joue le rôle principal.
​ "Silver Linings Playbook" - Bradley Cooper et Jennifer Lawrence : Ce film
traite de la santé mentale et des troubles psychologiques, y compris le TDAH.
Bradley Cooper joue un homme atteint de TDAH, et le film explore sa vie et
ses relations.
​ "La Drôle de vie de Timothy Green" (The Odd Life of Timothy Green) -
Jennifer Garner : Bien que le personnage principal de ce film ne souffre pas
spécifiquement de TDAH, il présente des caractéristiques de comportement
impulsif et d'hyperactivité.
​ "La Famille Bélier" - Louane Emera : Ce film français met en scène une
famille dont le fils aîné est atteint de surdité, mais il présente également des
problèmes de concentration qui rappellent les symptômes du TDAH.
​ "La Guerre des mondes" (War of the Worlds) - Tom Cruise : Dans ce film de
science-fiction, le personnage joué par Tom Cruise doit faire face à une
situation chaotique et à des défis qui évoquent parfois les difficultés
d'attention et d'impulsivité associées au TDAH.
​ "Cyrus" - Jonah Hill : Bien que le film n'aborde pas explicitement le TDAH,
Jonah Hill joue le rôle d'un personnage adulte qui vit toujours chez sa mère et
qui peut évoquer des problèmes de développement social et de
comportement liés au TDAH.
​ "The World's End" - Simon Pegg : Ce film de comédie met en scène un
groupe d'amis qui retourne dans leur ville natale pour une nuit de beuverie, et
l'un des personnages, joué par Simon Pegg, présente des traits
d'hyperactivité et d'impulsivité.

Le trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH) est un trouble


neurologique qui affecte le fonctionnement du cerveau, en particulier les
régions responsables de l'attention, de la régulation de l'impulsivité et de la
gestion de l'hyperactivité. Bien que la cause exacte du TDAH ne soit pas
entièrement comprise, il est largement accepté que des facteurs génétiques et
neurobiologiques jouent un rôle important dans son développement. Voici une
explication neurologique simplifiée du TDAH :

1. Dysfonctionnement du système de régulation de l'attention : Le TDAH est associé


à un dysfonctionnement dans le système de régulation de l'attention du cerveau. Le
cerveau des personnes atteintes de TDAH a du mal à maintenir une attention
soutenue sur une tâche ou une activité spécifique.

2. Déficit de neurotransmetteurs : Les neurotransmetteurs sont des substances


chimiques qui permettent aux cellules cérébrales (neurones) de communiquer entre
elles. Dans le TDAH, il y a un déséquilibre de certains neurotransmetteurs, en
particulier la dopamine et la noradrénaline. Ces neurotransmetteurs jouent un rôle
crucial dans la régulation de l'attention, de la motivation et de l'impulsivité.

3. Altérations de la structure cérébrale : Des études d'imagerie cérébrale ont révélé


des différences dans la structure et le fonctionnement du cerveau des personnes
atteintes de TDAH. En particulier, certaines régions cérébrales, telles que le cortex
préfrontal (qui est impliqué dans la prise de décision et la régulation du
comportement), peuvent être moins actives ou moins développées chez les
personnes atteintes de TDAH.

4. Hérédité : Le TDAH a également une composante génétique importante. Des


études montrent que les personnes ayant des antécédents familiaux de TDAH ont
un risque accru de développer ce trouble. Cela suggère que des facteurs génétiques
contribuent à la vulnérabilité au TDAH.

5. Facteurs environnementaux : Bien que la génétique joue un rôle majeur, des


facteurs environnementaux tels que l'exposition à des toxines pendant la grossesse,
la prématurité, le tabagisme maternel, l'exposition à la violence ou le stress peuvent
également contribuer au développement du TDAH ou aggraver ses symptômes.

6. Gestion du TDAH : Le TDAH peut être géré avec succès grâce à des approches
thérapeutiques, y compris la médication (comme les stimulants qui augmentent la
disponibilité de la dopamine et de la noradrénaline), la thérapie comportementale,
l'éducation et le soutien social. Ces approches peuvent aider à améliorer l'attention,
à réduire l'impulsivité et à mieux gérer les symptômes du TDAH.

Il est important de noter que le TDAH est un trouble complexe, et chaque personne
peut présenter des symptômes et des besoins différents. Une évaluation et une
intervention précoces peuvent aider à améliorer la qualité de vie des personnes
atteintes de TDAH en les aidant à mieux gérer leurs symptômes et à fonctionner
efficacement dans leur vie quotidienne.
question:
1. Quels sont les symptômes les plus courants du TDAH et comment sont-ils
diagnostiqués ?

2. Comment le TDAH affecte-t-il la vie quotidienne d'une personne, en particulier


dans le contexte scolaire ou professionnel ?

3. Quelles sont les causes possibles du TDAH ? Y a-t-il des facteurs génétiques
impliqués ?

4. Pouvez-vous expliquer plus en détail comment les neurosciences et la recherche


cérébrale contribuent à notre compréhension du TDAH ?

5. Quelles sont les options de traitement pour le TDAH, et quelles sont leurs
efficacités respectives ?

6. Comment le TDAH peut-il être géré à la maison et à l'école ? Y a-t-il des


stratégies d'adaptation qui sont particulièrement utiles ?

7. Y a-t-il des complications ou des comorbidités fréquentes associées au TDAH,


comme l'anxiété ou la dépression, et comment sont-elles gérées ?

8. Quels sont les défis auxquels sont confrontées les personnes atteintes de TDAH
dans la société et comment pouvons-nous les soutenir ?

9. Existe-t-il des approches alternatives ou complémentaires au traitement


médicamenteux pour le TDAH ?

10. Comment peut-on sensibiliser davantage le public au TDAH et lutter contre les
stéréotypes ou les préjugés associés à ce trouble ?

1. Les symptômes les plus courants du TDAH incluent des difficultés à se


concentrer, une impulsivité accrue et une hyperactivité. Le diagnostic est
généralement basé sur des critères spécifiques établis par des professionnels de la
santé mentale, tels que ceux du Manuel diagnostique et statistique des troubles
mentaux (DSM-5).

2. Le TDAH peut avoir un impact significatif sur la vie quotidienne, notamment en ce


qui concerne les performances scolaires, la productivité au travail et les relations
personnelles. Les personnes atteintes de TDAH peuvent avoir du mal à rester
organisées, à gérer leur temps et à se concentrer sur des tâches longues ou
ennuyeuses.
3. Les causes exactes du TDAH ne sont pas complètement comprises, mais des
facteurs génétiques jouent un rôle important. Des études montrent qu'il y a une
prédisposition génétique au TDAH, ce qui signifie qu'il peut être hérité.

4. Les neurosciences contribuent à notre compréhension du TDAH en identifiant des


différences dans le fonctionnement du cerveau des personnes atteintes de TDAH.
Par exemple, des études d'imagerie cérébrale ont montré des altérations dans les
régions du cerveau associées à l'attention et à la régulation de l'impulsivité.

5. Le traitement du TDAH peut inclure des médicaments stimulants, tels que le


méthylphénidate ou les amphétamines, ainsi que des thérapies comportementales,
telles que la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou la thérapie de gestion du
comportement. Le traitement est souvent individualisé en fonction des besoins de
chaque personne.

6. La gestion du TDAH à la maison et à l'école peut inclure la mise en place de


routines structurées, l'utilisation de listes de tâches, la gestion du temps, et
l'enseignement de stratégies d'adaptation pour gérer les symptômes.

7. Les comorbidités courantes du TDAH comprennent l'anxiété, la dépression et les


troubles de l'apprentissage. Le traitement peut nécessiter une approche intégrée
pour traiter à la fois le TDAH et les conditions coexistantes.

8. Les personnes atteintes de TDAH peuvent faire face à des défis liés à la
stigmatisation et à la méconnaissance du trouble. Sensibiliser le public au TDAH
peut aider à réduire ces préjugés et à promouvoir une compréhension plus
empathique.

9. En plus des traitements médicamenteux, certaines personnes trouvent des


bénéfices dans des approches alternatives ou complémentaires, telles que la
méditation, la thérapie par l'exercice physique, ou la gestion du régime alimentaire.
Cependant, ces approches doivent être utilisées avec prudence et en consultation
avec un professionnel de la santé.

Une augmentation des transporteurs de la dopamine (b) dans le striatum ->


une diminution de la transmission des informations neuronales entre le cortex
préfrontal au striatum -> rend le cortex frontal moins opérationnel.

Chez l’adulte, le diagnostic est plus difficile, car le trouble de l’attention


avec ou sans hyperactivité peut être confondu avec d’autres affections,
comme les troubles de l’humeur ou les troubles anxieux. Les
manifestations les plus fréquentes sont les suivantes : difficulté à se
concentrer, à terminer des tâches, rêveries envahissantes, mémoire
fluctuante, pensée arborescente, impatience, absence de filtre, impatience,
sautes d’humeur, lubies, prise de risques, capacité à tout plaquer du jour
au lendemain, angoisse de l’ennui, emploi du temps surchargé pour
s’occuper, incapacité à tenir en place ou à se relaxer, hyperactivité motrice
ou fatigue perpétuelle, comportements inappropriés, difficulté à s’endormir,
à entretenir des relations.

Le striatum est la partie intérieure du cerveau qui régule notamment


la motivation et les impulsions. C'est probablement la zone
cérébrale la plus importante dans la prise de décision, et elle tient
aussi un rôle clé dans les phénomènes d'addiction.

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