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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

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INSTITUT D’HYGIENE et SECURITE D’ENVIRONNEMENT
Département HSE
Filière & Option : SIE/LMD
Master -1- 22/23

Module –SIE-206
THÈME DU MINI PROJET : Enquête sur terrain

Partie 7 : REFLEXION CRITIQUE ET EVALUATION DE


L’ENQUETE SUR LE TERRAIN

Présenté par les étudiants : Responsable du Module :

1- M.Chenna Djamel eddine. Prof : Madame Agabou. L


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Chapitre 7 :

REFLEXION CRITIQUE
ET EVALUATION DE
L’ENQUETE SUR LE
TERRAIN
7-1 DISCUSSION SUR LES LIMITES ET LE BIAIS POTENTIEL DE
L’ENQUETE SUR LE TERRAIN :

Comment prévenir les biais potentiel de l’enquête ?


Il faut agir en amont de la réalisation sur le terrain de l’enquête, prévoyant dans
le protocole :
Quel que soit le type d’enquête :
O des mesures incitant les sujets sélectionnés à participer à l’enquête,
O des procédures de relance pour inciter le
Sujets n’ayant pas répondu initialement à participer finalement à l’enquête,
O des outils simples de recueil pour ne pas décourager les sujets ayant accepté
de participer, et les inciter à répondre à toutes les questions posées, et
spécifiquement dans les enquêtes longitudinales :
o des procédures de relance des participants à chaque suivi, des moyens pour
fidéliser ces participants.
Toutes ces actions relèvent d’une stratégie de communication à bien déterminer
et spécifier dans le protocole de l’enquête avant sa mise en œuvre.
Après avoir étudié les biais de sélection, nous allons aborder à présent les biais
d’information, une fois que les sujets contactés dans le cadre de l’enquête ont
accepté d’y participer, on passe à l’étape de recueil désinformations. Cette étape
est fondamentale puisque tous les résultats issus de l’enquête dépendent de sa
qualité.
Un biais d’information survient dans une enquête épidémiologique descriptive
lorsque le classement des sujets de l’échantillon vis-à-vis du statut du
phénomène de santé étudié est erroné, on parle aussi de «
Biais de classement» ou de « biais de mesure », C’est-à-dire
que l’on va considérer que certains sujets présentent ce phénomène
Intéressons-nous tout d’abord aux questionnaires.

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On peut obtenir des réponses erronées si l’enquêté rencontre des difficultés de
compréhension vis-à-vis des questions, du fait du contexte culturel ou de la
langue utilisée
 Les avantages de l’enquête sur le terrain :

L'enquête est la plus utile et la plus efficiente dans les cas suivants :

 l'importance tient à la fréquence et à l'ampleur de l'existence d'une


situation dans la population étudiée;
 la population étudiée peut être clairement définie et les membres peuvent
être recensés aux fins de l'échantillonnage;
 les questions d'importance éventuelle ont été bien cernées de sorte que
l'enquête puisse être bien ciblée;
 une corroboration indépendante des réponses de chaque individu n'est pas
nécessaire;
 on dispose de plusieurs mois pour planifier et tenir l'enquête et en
analyser les résultats.

D'autres méthodes, comme des interviews de vérification, des études de cas et


l'examen des documents, conviennent souvent mieux dans les cas suivants :

 l'importance peut être montrée par le recensement de lacunes dans


quelques cas importants;
 le domaine en question est moins bien compris;
 on veut cerner des questions d'importance éventuelle;
 il faut une corroboration indépendante des réponses de chaque individu;
 le délai pour la vérification est extrêmement

 Inconvénients de l’enquête sur le traine :

 Prend beaucoup de temps : La recherche sur le terrain prend


énormément de temps et peut parfois prendre des années à réaliser. Cela
prend beaucoup plus de temps que d’autres méthodes de collecte de
données telles que les entretiens ou les questionnaires.

 Coûteuse : l’enquête sur le terrain est extrêmement coûteuse car elle


implique de nombreux frais différents tels que les frais de déplacement,
les frais de station de terrain, les salaires des assistants de terrain, l’achat
d’équipement de recherche, etc.
 Risque élevé de biais du chercheur : À mesure que les chercheurs
s’immergent dans l’environnement étudié, il devient de plus en plus
difficile pour eux de se distancier de l’étude, ce qui crée un risque élevé
de biais du chercheur.

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7 LES MESURES PERMETTANT EVALUATION LA VALIDITE ET
FIABILITE DES RESULTATS :

Toutefois, pour que les données d'une enquête soient fiables et valides, les
données doivent être à l'abri d'erreurs significatives. L'erreur est
significative lorsqu'elle est d'une nature ou d'une ampleur telle qu'elle
aurait un effet sur les conclusions de la vérification.

La validité fait référence à la précision avec laquelle une chose est


mesurée. La validité est une mesure de l’authenticité, dans le sens où elle
projette l’image vraie et précise sans aucun habillage de fenêtre ou
distorsion d’aucune sorte.

La fiabilité fait référence à l’utilité des données pour prendre des


décisions éclairées. Lorsque les mêmes résultats sont obtenus de manière
cohérente pour l’expérience considérée, cela devient une indication de la
fiabilité.

La fiabilité est une mesure qualitative qui guide la direction du suivi. Plus
une donnée est fiable, mieux elle sera en mesure de diriger le flux de la
prise de décision intelligente.

Alors validité et fiabilité partagent une relation complémentaire.

Cela signifie que l’existence de la précision implique la fiabilité. Si une


donnée est jugée exacte de telle sorte qu’elle reflète la mesure prévue de
la manière la plus précise, elle devient naturellement fiable et peut donc
être utilisée comme entrée pour élaborer des stratégies et prendre des
décisions de suivi importantes. Cela réduit même le facteur de risque
associé à la prise de décisions mal orientées, ce qui peut entraîner des
organisations dans une situation difficile.

L’inverse est également vrai : si une donnée est fiable et a été utilisée par
d’autres entités pour leur fonctionnement, cela indique que les données
mesurées sont correctes et donnent une image vraie. L’idée soulignée ici
est que si d’autres organisations font confiance à l’authenticité des
données pour les utiliser pour atteindre leurs propres objectifs, les
données sont correctes et leur validité est élevée.

Mesure de la fiabilité

Test – Retest :
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Le mécanisme test-retest fonctionne sur l’idée qu’une donnée repliable
reste cohérente dans le temps. Cela implique que les résultats d’une
expérience ou d’une activité sont fiables, à condition qu’ils se répètent
lorsque la même activité est menée à un niveau différent. La livraison
continue de résultats uniformes fournit l’assurance que les résultats ainsi
obtenus sont corrects et peuvent être utilisés pour une prise de décision
efficace et efficiente.

Cohérence interne :

Les résultats obtenus sur un aspect doivent être corrélés aux résultats d’un
autre aspect si tous évaluent la même idée ou le même principe sous-
jacent.

Les différents aspects doivent être corrélés et révélateurs d’une conclusion


commune sur laquelle on peut compter efficacement pour faciliter la prise
de décision.

Conclusion :
Lorsqu' « à chaque nouvelle séquence, à chaque nouvel entretien, on obtient de
moins en moins d’informations nouvelles que la productivité des observations
et des entretiens décroît, alors le chercheur entre dans une phase de saturation,
signant la fin de sa recherche.

La phase d'écriture de la thèse s'engage alors plus concrètement.

Afin de conclure l'enquête de terrain et selon les styles d'écriture propres à


chacun, il est courant de réaliser ces trois étapes de travail : la présentation de
son enquête, l'énonciation des limites des résultats, et la proposition d'une
ouverture

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