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b- Système continu
Z Z
! ! ! !
OM dm = mOG et GM dm = 0 8M 2 S. (2)
S S
Moment d’inertie
Dé…nition : On appelle moment d’inertie d’un système matériel S par rapport à un point O,
un axe ou un plan la quantité :
R 2
r dm ! système continu
I(O; ; ) = PSn 2 : (3)
i=1 mi ri ! système discret
où (r; dm) et (ri ; mi ) sont respectivement la distance et la masse de la particule "courante" M
ou Mi de S au point O, à l’axe ou au plan :
Matrice d’inertie
a- Système discret
X
n
! ! X
n
! !
mi OMi = mOG ou mi GMi = 0 8Mi 2 S. (4)
i=1 i=1
0 1 0 Pn 2 2
Pn Pn 1
I11 I12 I13 Pm
i=1 i (yi + zi ) P i=1 mi xi yi P i=1 mi xi zi
[JO (S)] = @ I21 I22 I23 A = @ n
Pi=1 mi xi yi n
P
i=1 mi (x2i + zi2 ) P n
i=1 mi yi zi
A
n n n 2 2
I31 I32 I33 i=1 mi xi zi i=1 mi yi zi i=1 mi (xi + yi )
(5)
b- Système continu
0 1 0 R 2 R R 1
I11 I12 I13 (y R+ z 2 ) dm R xydm R xzdm
JO (S) = @ I21 I22 I23 A = @ R xydm (x2R+ z 2 ) dm R yzdm A (6)
I31 I32 I33 xzdm yzdm (x + y 2 ) dm
2
1
I =I G
+ md2 (8)
2
! ! ! !
V M=R = V G=R + ^ GM (16)
Accélérations des points d’un solide
!
! ! d ! ! ! !
M=R = G=R + ^ GM + ^ ^ GM : (17)
dt
!
Quantité de mouvement: Soit V M la vitesse d’un point matériel M ayant une masse m:
On appelle quantité de mouvement du point M la grandeur vectorielle:
! !
p = mV M (18)
Moment cinétique: Soit un point matériel M se déplaçant à la vitesse ! v =R (M ) dans le
référentiel d’étude R. On appelle moment cinétique d’un point M par rapport à un point O dans
!
un référentiel R, le vecteur L O dé…ni par:
! !
L O = OM ^ m!
v =R (M ) = !
r ^!
p: (19)
Torseur cinétique
! ! !
LB = LA + !
p ^ AB: (20)
Le torseur cinétique évalué au point A s’écrit donc:
( ! ( R!
P V ^ dm
[C]A = ! = R ! M ! (21)
LA AM ^ V M dm
Théorème de Kœnig relatif au moment cinétique
Le moment cinétique d’un système matériel S en A est égal à la somme du moment cinétique en
A de son centre d’inertie G a¤ecté de la masse totale de S et de son moment cinétique barycentrique
:
! ! ! !
L A = L G + AG ^ m V G (22)
Calcul du moment cinétique en G
Si nous souhaitons calculer le moment cinétique en G d’un solide indéformable, nous pouvons
écrire :
! !
L G = JG (S) : (23)
Énergie cinétique
a- Dé…nition
On appelle énergie cinétique d’un système matériel continu la quantité scalaire exprimée en
Joules (J):
Z
1 !2 1 X !2
T = V M dm; T = m i V Mi (24)
2 2 i
b- Théorème de Kœnig relatif à l’énergie cinétique
L’énergie cinétique d’un système par rapport à un référentiel R est égale à l’énergie cinétique
de ce système dans son mouvement autour du centre d’inertie G augmentée de l’énergie cinétique
qui aurait une masse m égale à la masse totale du système concentrée en G par rapport à R.
1 ! 1 !t !
TR = m V 2G=R + TG ; TG = :JG (S) : (25)
2 2
c- Cas du solide indéformable
3
1 ! 1 !t !
TR = m V 2G + :JG (S) : (26)
2 2
f (!
r 1 ; :::; !
r N ; t) = 0 (27)
2- Contraintes non holonomes
f (!
r 1 ; :::; !
r N; !
r 1 ; :::; !
r N ; t) = 0 (28)
3 Coordonnées généralisées indépendantes
La présence de contraintes conduit à certaines di¢ cultés techniques. En e¤et les coordonnées
!
r i ne sont a priori pas indépendantes, et les forces de contraintes a priori pas non plus connues.
Alors on peut décrire le système avec n = 3N l coordonnées généralisées indépendantes, ou
degrés de liberté, (q1 ; :::; qn ), telles que
! @q
ri=!
r i (q1 ; ::qn ; t) ; i = 1; ::; N: =0 8 6= = 1; ::; n (29)
@q
l est le nombre de contraintes.
3- Le principe de d’Alembert et les équations de Lagrange
3-a Théorème des travaux virtuels
Dans un déplacement virtuel quelconque, la somme des travaux virtuels des forces à distance,
des forces de liaisons, des forces d’inertie généralisées, telles qu’elles existent à un instant t, est
nulle selon
X
N
Wie + Wic + Wiinertie = 0 (30)
i=1
Déplacement virtuel
Dé…nition : Soit un système décrit par N coordonnées a priori non indépendantes !
r i (i = 1; :::; N ),
soient l contraintes holonômes, soient n = 3N l coordonnées généralisées indépendantes q =
(q1 ; :::; qn ), alors on appelle déplacement virtuel compatible avec les liaisons tout déplace-
ment ! r i que l’on pourrait imposer au système en tenant compte des liaisons telles qu’elles
existent à l’instant t, c’est-à-dire
X @!
n
! ri
ri= qk : (31)
k=1
@qk
Le déplacement réel dépend du temps,
X @! @!
n
ri ri
d!
ri= dqk + dt (32)
k=1
@qk @t
Le principe de d’Alembert
Le principe des travaux virtuels est une condition caractérisant la statique. Nous voulons
établir un résultat concernant la dynamique. Pour ceci, considérons maintenant l’analogue de
(17) dans le cas de la dynamique:
!e !c !
Fi + Fi = pi i = 1; ::::; N (33)
où !
p i est l’impulsion. Par conséquent
4
X
N
!e !c
Fi + Fi !
pi !
r i = 0; (34)
i=1
X !e @ !
N
ri
Fi = Qk (36)
i=1
@qk
Cas d’une force qui dérive d’un potentiel U (!
r ; t)
!e ! !
Fi = r iU + f i; (37)
nous obtenons :
X !e @ !
ri X ! @!
N N
! ri @U ek
Qk = Fi = r iU + f i = +Q (38)
i=1
@q k i=1
@qk @qk
avec
X ! @!
N
ek = ri
Q fi (39)
i=1
@qk
D’où les équation de Lagrange de premier espèce
!
@L d @L ek ; où L = T
= Q U est fonction de Lagrange. (40)
@qk dt @ q k
Equations de Lagrange pour les systèmes non holonômes
Contraintes non holonomes,
fj xi ; xi ; t = 0, j = 1; ::::r (41)
Equation de lagrangien de seconde espèce
Le lagrangien du système qui utilise les degrés de liberté, et les contraintes associées, est noté
L xi ; xi ; t : Le lagrangien du système sous les nouvelles contraintes est construit selon le schéma
X
r
L xi ; xi ; t = L xi ; xi ; t + j xi ; xi ; t fj xi ; xi ; t , i = 1; ::::3N (42)
j=1
! !!
@L d @L @L d @L @ X
r
d @ X
r
= + j fj j fj = 0: (43)
@xi dt @ xi @xi dt @ xi @xi j=1
dt @ xi j=1
En posant
@L d @L
= i (44)
@xi dt @ xi
5
Il en découle les équations de Lagrange de seconde espèce :
! !
@ X X
r r
d @
j fj j fj = i, i = 1; ::3N; fj xi ; xi ; t = 0, j = 1; ::r (45)
dt @ xi j=1
@xi j=1