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Introduction :

La situation des pays africains varie considérablement d'un pays à l'autre en


raison des conditions économiques et sociales. De nombreux pays africains sont confrontés à
des défis sociaux tels que la pauvreté, le manque d'emploi, la discrimination sociale et
ethnique, la médiocrité des infrastructures et l'instabilité politique. Et étant donné que
l'Algérie est un pays qui offre des conditions de vie meilleures que celles de leur pays, la
stabilité et la sécurité, le nombre d'immigrants africains augmente et il y a un nombre
important de ces réfugiés qui choisissent de travailler dans les chantiers de construction là où
il y a une forte demande de la main-d'œuvre.

L’existence de plusieurs nationalité africains contribué à la diversité linguistique


dans les chantiers de construction, les migrants africains ont des différentes langues parlants ,
prononciation différente par rapport à celle des algériens et étant donné que les chantiers de
construction sont considéré comme un espace de rencontre de plusieurs langues et de culture
(coexistence linguistique et culturelle ), il doit y avoir une communication et une interaction
langagières entre les ouvriers dans les chantiers de construction , cette dernière représente des
échanges verbaux et non verbaux entre les individus car elle permet la transmission d’idées ,
information , culture ... , Ce qui fait appel à l'approche conversationnelle qui a pour but de
traiter les différents processus et règles qui régissent toute interaction entre les individus qu'on
appelle en analyse interactionnelle « les interactants » , et c’est ce que KERBRAT-
ORECCHIONI a souligné : « ne s’intéresse pas en principe à telle ou telle conversation
particulière , mais à la machinerie générale qui la sous-tend » 1.

En ce qui concerne notre travail, nous nous baserons sur les interactions
langagières au sein du chantier de construction AADL à EL-EULMA, notamment celles entre
les ouvriers africains et algériens afin de comprendre les différentes stratégies et mécanismes
linguistiques utilisés par eux dans ce chantier ; aussi nous souhaitons enrichir la
documentation par l'ajout d'une nouvelle recherche à la bibliothèque pour que les autres
étudiants chercheurs puissent la consulter comme une nouvelle référence.

Notre modeste travail s'intitule : « Analyse interactionnelle des pratiques


langagières des réfugiés africains dans les chantiers de construction AADL à EL-EULMA »,
tout au long de ce travail, nous allons tenter de répondre à la question qui est formulée de la
manière suivante :

 Comment les refugies africains communiquent-ils avec les autres ouvriers au sein
du chantier de construction AADL à EL-EULMA ?

1
KERBRAT-ORECCHIONI C., 2006, les interactions verbales, Tome1, Armand Colin, Paris : P63.
Pour détailler notre problématique nous avons posé d’autres questions :

- Quelles sont les langues que les réfugies africains utilisent dans le chantier de
construction AADL à EL-EULMA ?
- Se sentent-ils de l’insécurité linguistique au sein du chantier de construction
AADL à EL-EULMA ?

Pour atteindre le but de notre recherche, nous répondrons provisoirement et nous


formulons les hypothèses suivantes :

 Les réfugies africains communiquent entre eux à travers des mécanismes


(verbaux et non verbaux).

 Les réfugiés africains utilisent une ou plusieurs langues dans le chantier, ils
parlent le français, l'anglais et peut-être ils intègrent des mots du dialecte algérien.

 Ils sentent de l’insécurité linguistique à cause de différentes variétés


linguistiques dans le chantier.

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